Environ® Cool Peel System
Pourquoi le peeling a‐t‐il mauvaise réputation ?
Par le docteur Des Fernandes
Environ® est depuis longtemps la seule firme à faire entendre sa voix dans la jungle des systèmes de peeling. Depuis près de vingt ans, j’insiste sur le fait que les peelings standards utilisés dans le monde entier présentent des risques. J’ai appris à mes dépens qu’un peeling peut être dangereux, c’est pourquoi j’ai changé d’attitude à l’égard des peelings. En raison de mon approche différente en ce qui concerne le peeling, j’ai été invité en 1995 à participer à un séminaire de l’ISAPS (International Society of Aesthetic Plastic Surgery) à New York pour informer les médecins sur la pratique des peelings légers répétitifs au moyen du système Cool Peeling Environ®, des peelings en série bien plus sûrs et au moins aussi efficaces.
Les Cool Peels Environ® ont été conçus pour que vous puissiez voir exactement où vous avez appliqué le produit, et que vous ne puissiez donc pas en mettre trop, à aucun endroit. Vous pouvez intensifier l’effet du peeling, soit en modifiant le taux de concentration de l’acide, soit en modifiant le temps de pose sur la peau.
Tous nos produits de peeling ont une action lente et, tout en agissant plus lentement que les produits standards, ils sont plus sûrs et plus précis.
Lors de conférences où j’ai été confronté à des partisans de peelings TCA profonds, on a reconnu que mes photos montraient des résultats équivalents, en même temps que la peau de mes patients restait normale. D’autre part, les patients traités par des peelings profonds avaient la peau rouge, montrant des signes d’inflammation. Même Obaji (qui a mis au point les peelings TCA bleu) a déclaré que
mes résultats étaient aussi bons que les
siens, tout en ajoutant « mais qui a envie d’attendre si longtemps » ? Tout le monde veut un résultat immédiat et un peeling profond.
Mais je dis que personne ne veut vraiment subir une desquamation sévère et les gens sont très occupés, ils doivent reprendre leur travail.
J’ai conçu ce système très soigneusement, afin qu’il soit à la fois sûr, efficace et satisfaisant. Environ® est aussi la seule à dire qu’il ne faut pas traiter les problèmes de pigmentation selon les méthodes de peeling habituelles. Il faut utiliser une méthode de peelings spécifique, combinée à l’application locale de vitamines. Je pense qu’on finira par m’écouter, il y a presque vingt ans que je le répète. Vous pouvez être certains qu’avec le système Environ® vous n’aurez jamais à subir de désastre.
Le concept de peeling Environ®
Au fur et à mesure que les effets à long terme deviennent évidents, on a maintenant tendance à éviter le peeling. Cependant, celui‐ci garde une place importante dans le traitement de la peau congestionnée/à problèmes, de la rosacée et comme premier traitement de la peau épaisse et rugueuse.
Il ne faut jamais traiter la pigmentation par peeling intensif ; en effet, quand nous
« pelons » la peau, nous la rendons plus sensible à la pénétration des rayons ultraviolets, donc à la stimulation des mélanocytes pour produire de la mélanine ou, pire encore, au risque d’endommager l’ADN des mélanocytes.
Cependant, le peeling reste indiqué dans des cas précis. Environ® propose un programme plus physiologique que le peeling profond, qui consiste en peelings légers et répétitifs, efficaces et d’un emploi plus sûr.
Le principe des peelings Environ® est basé sur la physiologie des cellules cutanées ; c’est pourquoi la position d’Environ® est généralement d’éviter tout peeling non indispensable. Nous devons retenir que les kératinocytes différenciés doivent mourir pour former la couche cornée ; nous avons besoin de cette couche ultrafine (environ 0,01 à 0,02mm) de cellules mortes car c’est notre seule protection contre l’environnement extérieur, elle doit être préservée !
Si les kératinocytes morts se desquament trop tôt, la couche cornée ne joue plus le rôle de barrière étanche, la peau perd de l’humidité par évaporation et, à l’inverse, les toxines de l’environnement peuvent y pénétrer.
D’un autre côté, si les cellules cornées ne se détachent pas et s’agglomèrent, cela donne lieu à une couche cornée plus épaisse que la normale (par exemple des durillons, psoriasis et autres manifestations hyper‐kératotiques) qui empêche la pénétration des ingrédients actifs des produits Environ®.
Le meilleur moyen de traiter ceci est de faire un peeling léger pour enlever l’excédent de couche cornée, tout en maintenant les propriétés de barrière étanche de la peau.
Il n’est pas nécessaire de torturer les cellules pour lisser la peau. Les meilleurs moyens de respecter l’esprit d’Environ® sont l’iontophorèse et la sonophorèse, ainsi que le Roll‐CIT™, qui permettent de restaurer les cellules.
Historique des traitements par exfoliation
Pratiquer un peeling pour rajeunir la peau n’est pas une procédure récente. On trouve la description la plus ancienne d’un peeling, effectué spécifiquement pour rajeunir, dans un ancien papyrus égyptien. Les produits employés étaient probablement des acides de fruits combinés à des produits irritants.
La description donnée dans ce papyrus indique la pratique d’un peeling assez profond ; le patient – un homme – ne pouvait pas paraître en société pendant deux à trois semaines. Passé ce délai, le patient pouvait s’attendre à paraître plus jeune ; si c’était le cas, on peut se demander pourquoi le peeling n’était pas plus populaire. La réponse tient dans le fait que ce type de peeling met la peau en danger : risques d’infection bactérienne ou virale, en particulier herpès simplex, et cicatrices post‐inflammatoires.
L’emploi d’acides carboxyliques doux organiques, par ex. des acides alpha hydroxy (AHA), est probablement aussi ancien que le peeling décrit dans le papyrus. Le lait d’ânesse ou de brebis (acide lactique), le vin ou le vinaigre (acide acétique ou ester d’acide acétique), le
vinaigre de cidre (acide malique), la papaye (acide pyruvique) et beaucoup d’autres fruits, tels que le concombre, ont été utilisés.
L’histoire du peeling moderne remonte à environ cent ans, quand des médecins commencèrent à le pratiquer. Au début, les recettes étaient des formules secrètes transmises par des soigneurs
« bohémiens » ou assimilés. Dans la deuxième moitié du vingtième siècle, le docteur Baker commença à travailler avec du phénol et mit au point le peeling au phénol « Baker ». Ce peeling est aujourd’hui considéré comme le plus agressif et le plus efficace des peelings modernes. Presque en même temps, on trouve une description de peelings à l’acide trichloracétique (TCA), mais ceux‐ci furent largement ignorés à cause de leurs résultats moins spectaculaires.
Les acides alpha hydroxy furent réintroduits dans les traitements médicaux modernes dans les années ‘70 par les docteurs van Scott et Yu. Ces peelings devinrent vite les préférés à cause du peu d’effets secondaires, et aussi parce qu’ils furent jugés utilisables dans les produits cosmétiques.
Modifications histologiques dues au peeling
Suite à l’application de la préparation acide sur la peau, les radicaux acides (ions hydronium) commencent à pénétrer dans la peau et à exercer leur action chimique.
En premier lieu, les radicaux acides font
« fondre » la colle qui relie entre elles les cellules mortes de la couche cornée.
Ensuite, l’acide atteint la couche granuleuse, qui est composée de kératine, de céramides et d’autres composants chimiques, et qui constitue une barrière de protection des couches plus profondes de la peau. Cette couche doit être franchie, ce qui est possible grâce aux ions hydronium, très efficaces.
Les radicaux acides pénètrent ensuite dans la couche épineuse, qui est la couche où les cellules meurent. Lorsque la concentration d’acide est assez forte, ou que le produit est resté suffisamment longtemps sur la peau, les radicaux acides atteignent la couche où les cellules cutanées se développent et se multiplient (couche de kératinocytes). Ce sont les cellules vivantes et actives de l’épiderme.
On pense que les kératinocytes sains résistent mieux à l’acide que les kératinocytes anormaux. Sous l’effet de
l’acide, les cellules malsaines sont
détruites, tandis que les cellules saines survivent. Ces cellules se développent et fabriquent une peau neuve.
Les radicaux acides pénètrent ensuite dans le derme, qui est l’endroit où se feront sentir les effets lorsque nous traitons la peau âgée et ridée.
L’acide en grande quantité dans le derme détruit les parois cellulaires ; le contenu des fibroblastes s’écoule dans le fluide intracellulaire. Ceci provoque une légère réaction anti‐inflammatoire, ce qui mène à une invasion de fibroblastes et à la production d’une plus grande quantité de collagène.
Plus la concentration en ions hydronium dans le derme est élevée, plus le peeling fera d’effet.
C’est pour cette raison que la plupart des agents de peeling sont des acides forts qui attaquent l’épiderme dans le but d’obtenir des effets dans le derme.
Un nouveau paradigme de peeling : Dr Fernandes
Oublions le peeling traditionnel fondé sur le principe qu’il faut tuer l’épiderme pour qu’il soit remplacé par une peau neuve qui pousse sur les débris de l’ancienne. Alors qu’un peeling superficiel ne détruit que les cellules de surface de la couche granuleuse, un peeling profond détruit les cellules jusqu’à une profondeur d’environ 0,1mm, éliminant ainsi beaucoup de kératinocytes de la couche basale. Les cellules survivantes se développent pour reconstituer la peau mais n’arrivent jamais à reconstituer des papilles dermiques normales. Un peeling « médical » complet détruit toutes les cellules de l’épiderme ; la peau doit repousser à partir des cellules cutanées qui bordent les follicules pileux et les glandes sudoripares. Ce traitement extrême fait paraître la peau plus lisse mais laisse des cicatrices. Le collagène cicatriciel se dépose en grande quantité et l’épiderme sera à jamais plus mince que normalement, dépourvu des papilles dermiques d’une peau saine.
Le système de type « cool » de peelings légers répétitifs nous offre un moyen bien meilleur d’obtenir une peau plus lisse, un teint plus clair, une santé cutanée optimale. Les acides en faible concentration induisent les kératinocytes à produire une peau plus épaisse, plus saine, plus lisse. Nous savons à quel point un pH acide, prolongé pendant de longues minutes, stimule les kératinocytes à libérer différents facteurs de croissance. Bien sûr, l’acide ne peut pas être trop fort, sous peine de détruire les cellules cutanées. Les observations ont montré qu’il y a une libération de facteur de croissance transformant (TGF) ; je suis convaincu que le TGF bêta‐3, en particulier, est libéré si l’acide n’est pas trop fort et si on le laisse poser sur la peau assez longtemps. Bien entendu, nous devons nous assurer en même temps que l’acide ne détruise pas de cellules vivantes de l’épiderme. Le but à atteindre doit être considéré comme un traitement exfoliant.
Comme la couche cornée reste en grande partie intacte, il ne faut pas craindre d’aggraver les désordres pigmentaires. Ces peelings légers ont aussi l’avantage de désinfecter la peau, diminuant fortement le risque d’acné. La peau paraît rayonnante et
Les peelings répétitifs « cool » nous offrent un nouveau paradigme : en diminuant le pH de la peau jusqu’à un certain taux, nous stimulons les kératinocytes à libérer des facteurs de croissance transformant (TGF), des facteurs de croissance épidermique (EGF), des facteurs de croissance de fibroblastes (FGF) et des facteurs de croissance vasculaire endothéliale (VEGF). Les peelings « cool » constituent un tout nouveau système qui nous permet d’établir des régimes très sûrs de traitements hebdomadaires, ou même quotidiens, pendant une durée d’environ six semaines – à condition que le produit de « cool peeling » soit correctement dosé.
Après avoir réalisé qu’il n’était pas nécessaire d’endommager et de torturer la peau pour qu’elle paraisse plus lisse, nous pouvons investir dans l’emploi d’acides légers, d’un usage confortable, et qui ont des effets qu’on ne peut pas atteindre au moyen de peelings profonds ou de lourds traitements au laser.
L’acide lactique est probablement le meilleur acide à utiliser de cette manière car, non seulement il est « doux », mais il est aussi physiologiquement actif dans la peau ; il tend aussi à inhiber la formation de pigment et à
Les systèmes de peeling Environ®
Environ propose un système de peeling à base d’AHA, à l’acide lactique : LACM1, LACM2, Lac‐Pamgel.
Quand Environ® a commencé à fabriquer des produits de peeling en 1990, nous nous sommes rendus compte que les solutions d’acides très concentrées présentaient des points négatifs. Habituellement, la solution est incolore, dès qu’elle sèche on ne peut plus voir où on l’a appliquée. Cela veut dire qu’on pourrait en mettre une deuxième couche, et donc effectuer un peeling plus profond qu’on ne voulait.
Ensuite, lorsqu’on applique un acide fort concentré sur la peau, il faut un moment avant de savoir si on a mis assez de produit ou, pire encore, si on en a mis trop. Si on a traité la peau trop énergiquement, on ne peut pas revenir en arrière, c’est le client qui doit endurer les problèmes d’un peeling trop profond.
C’est pour cette raison que le docteur Fernandes a créé les peelings LACM sous la forme d’une crème blanche. Le taux de concentration de l’acide est faible mais, comme on laisse le produit plus longtemps sur la peau, on obtient les mêmes effets qu’avec un taux de concentration plus élevé.
La concentration est de 2,5% (LACM1) ou 5%
(LACM2).
La crème blanche permet de voir exactement où on l’a appliquée, et en quelle épaisseur.
Une couche épaisse apporte plus d'acide à la peau qu’une couche mince. En maîtrisant le taux de concentration de l’acide et l’épaisseur de la couche appliquée, on dispose d’un système de peeling très souple qui peut être
cette manière, on ne peut pas arriver à faire un peeling trop profond, à moins d’être négligent.
On peut vérifier les changements qui s’opèrent sur la peau et enlever le produit quand il a atteint le degré de pénétration souhaité. Le traitement est plus lent que lorsqu’on emploie une solution, mais la souplesse et la sécurité sont incomparables.
Enfin, le produit de peeling Lac‐Pamgel a un pH 3,5 et une concentration de 10%. Ici aussi, on peut augmenter la concentration de l’acide sans abaisser le pH. Ce produit est le plus frais et le plus doux des produits de peeling Environ®.
Nous sommes fiers de nous prévaloir des avantages suivants :
Les méthodes de peeling efficaces les plus sûres
Concept et méthode d’application uniques
Système et techniques faciles à apprendre et à employer
Les alpha hydroxy acides sont‐ils une alternative à la vitamine A ?
Nombre des effets des AHA sont similaires à ceux de la vitamine A. Certaines personnes pensent que le recours aux AHA est une alternative à l'utilisation de la vitamine A. À tort.
La vitamine A agit sur différents récepteurs et son action principale cible l'ADN, tandis que les AHA n’agissent pas sur l'ADN. Le fait qu'ils agissent dans différentes zones constitue une raison suffisante pour les combiner afin d'obtenir un résultat optimal.
Les AHA sont devenus populaires juste après le succès de l'acide rétinoïque au milieu des années 80. De nombreux détracteurs de l'acide rétinoïque ont salué les AHA comme successeurs à l'acide rétinoïque et ont affirmé qu'ils étaient bien plus sûrs et plus efficaces. Ils ont jeté le discrédit sur la vitamine A, mais Environ pense qu'on ne peut nier une vérité factuelle importante, quelle que soit la mode du moment : La vitamine A est la vitamine essentielle garantissant la bonne santé de la peau.
Il est étrange de constater que même si les AHA réduisent l'épaisseur du stratum corneum en décapant les couches extérieures de la couche cornée, ils ne sont pas accusés "d'affiner la peau". En revanche, certaines personnes disent que la vitamine A affine la peau (même si de solides preuves scientifiques montrent qu'avec la vitamine A la peau est encore plus épaisse qu'avec les AHA). Nous reconnaissons que certaines personnes
n'ont peut‐être pas besoin d'une
molécule aussi active que l'acide rétinoïque, mais nous avons tous besoin d'une quantité importante de vitamine A au niveau de la peau afin de pallier les carences en vitamine A induites par l'exposition à la lumière.
Les préjugés envers les AHA existent également. On entend dire que les AHA n'ont pas grand intérêt en matière de cosmétiques. Néanmoins Environ pense que l'association de la vitamine A, dans sa forme la moins agressive, avec les AHA constitue la combinaison des ingrédients les plus essentiels au soin de la peau et représente la manière la plus efficace de répondre au vieillissement cutané. Ces deux ingrédients décisifs ne peuvent toutefois pas être associés dans une seule et même crème sans sacrifier l'action de l'un ou de l'autre.
La vitamine A se trouve détruite au pH requis pour une efficacité optimale des AHA. Les AHA ne sont pas actifs au pH préservant la vitamine A. Les AHA ont une efficacité optimale avec un pH inférieur à 4,5. Avec un pH de 6, les AHA ont une action négligeable. La vitamine A se trouve déstabilisée en présence d'un pH inférieur à 5,5.
Alpha hydroxy acides ‐ des résultats optimaux en association avec la vitamine A
Les essais cliniques pratiqués par Environ ont montré que l'amélioration de la peau est plus fiable et plus rapide lorsque les vitamines essentielles sont utilisées en association avec la vitamine A. D'autres études ont confirmé que la peau est plus épaisse lorsqu'on applique le traitement combiné d’ AHA et la vitamine A.
On pense que les AHA facilitent l'absorption des vitamines en dissolvant la colle reliant les cellules de la couche cornée. Cette "colle" est constituée de protéines. La colle assure la cohésion des cellules et agit comme une barrière importante empêchant l’évaporisation de l'eau en dehors de la peau et préservant diverses substances appliquées sur la peau de pénétrer.
Avec cette "dissolution de la colle", les vitamines sont transportées à travers la couche cornée et la couche granuleuse pour atteindre la couche épineuse. Une fois dans la couche épineuse, les vitamines peuvent facilement atteindre les
profondeurs de la peau.
Le niveau de AHA requis pour des résultats optimaux varie. Point important observé durant nos essais, les personnes réagissant fortement à la vitamine A deviennent beaucoup plus tolérantes à la vitamine A si on traite la peau aux AHA au préalable.
Le principe général est que sur les teints rugueux, ridés et irréguliers, un peeling apportera des résultats plus rapides dans le rétablissement d'une peau saine. Le rétablissement d'une peau saine est entièrement dépendant de l'apport en vitamine A, vitamine C et antioxydant.