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Ce que le forfait implique :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Vous connaissiez déjà le forfait médical et infirmier. En cette fin d’année 2013, la maison médicale sera aussi inscrite au forfait en kinésithérapie.

En pratique, à partir du 1er octobre 2013, tous les soins de kiné seront pris en charge par nos 3 kinés.

Ce que le forfait implique :

Qu’il n’y aura plus de contribution financière de votre part pour les soins de kiné, à condition d’être en ordre de cotisations auprès de votre mu- tuelle.

Que si vous consultez un kiné extérieur, vous ne serez pas remboursé par la mutuelle et que le montant total de la séance sera à votre charge. Sauf exception et avec accord préalable de la maison médicale : kiné vestibu- laire, mandibulaire et certaines rééducations en milieu hospitalier.

Que votre mutuelle versera chaque mois un montant forfaitaire à la mai- son médicale. Vous devez donc être en ordre de cotisations.

Toutefois, si cette nouvelle pratique ne vous convenait pas, vous êtes bien sûr toujours libre de vous désinscrire de la maison médicale.

Nous vous rappelons que les demandes pour les pathologies respiratoires avec prescription médicale sont également assurées par nos kinés le week-end.

Chaque samedi et dimanche un kiné est joignable au 0474 /67 27 15.

Trimestriel n°57 09/13 Edit. resp. : Renard Martine

Le Magazine des patients et soignants de la Maison Médicale La Brèche

1 BELGIQUE-BELGIE

P.P.

6200 CHATELET 1 P 501207

Place Wilson, 126 6200 Châtelineau

: 071/ 39.79.65.

: 071/ 39.79.97.

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Le MEOPA est un gaz, un mélange d’oxygène et d’azote.

Il peut être facilement utilisé comme anesthésiant léger, même en dehors de l’hôpital.

Depuis peu nous disposons d’une bonbonne de MEOPA dans la maison médicale.

Il sera bien utile pour certains soins douloureux, particulièrement chez les enfants:

une plaie qui doit être suturée, des molluscums à enlever, ou pour une prise de sang chez un enfant anxieux. Pour les adultes intolérants à la douleur, il pourra aussi rendre service.

En pratique, comment l’utilise-t-on ? Le patient doit respirer dans un masque qui lui diffuse le MEOPA. Après quelques minutes, l’effet de l’anesthésie apparaît. Il est léger mais efficace et ressemble plutôt à une déconnexion de la sensibilité et disparaît rapi- dement dès que l’on respire à nouveau l’air ambiant.

Donc si votre enfant présente une plaie à suturer ou doit subir un soin douloureux, nous vous proposerons peut être d’utiliser le MEOPA., il peut aussi être utilisé pour un adulte s’il le souhaite.

L’inconvénient principal est son prix, car la mutuelle n’intervient pas dans le coût des bonbonnes et du gaz. La maison médicale prendra à sa charge une partie du prix, mais nous vous demanderons aussi une participation de 10 € pour chaque utilisation. Un coût supplémentaire mais qui peut apporter un grand confort.

A propos de participation : nous demandons aussi de manière globale une somme de 10€ en cas de suture ou de geste chirurgical pour les frais de matériel ( Fil de suture, gants et champ stériles, produits anesthésiant et désinfectant).

Donc si vous avez bien calculé, c’est une somme de 20€ que nous vous demanderons par exemple en cas de suture avec utilisation du MEOPA. C’est beaucoup ? C’est peu ? En tout cas cela ne couvre pas l’ensemble des frais, mais l’essentiel est que vous soyez bien et vite soigné…

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1/ Définition

Les écoles de devoirs sont des structures indépendantes des écoles pour les enfants de 6 à 18 ans. Elles participent à la vie d’un quartier, d’un village en développant un travail pédago-

gique, éducatif et culturel de soutien à la scolarité et de formation citoyenne.

C’est un lieu d’accueil, d’écoute et de convivialité qui fait le lien entre l’école et le milieu de vie de l’enfant. Il fonctionne en dehors des heures scolaires avec le soutien d’une équipe éducative qualifiée qui développe des activités de soutien scolaire et d’animation des enfants et contribue ainsi à leur éducation et à leur épanouissement.

Ces écoles de devoirs sont donc bien plus qu’une « aide aux devoirs ». Selon les structures, elles peuvent proposer diverses autres activités pour aider le jeune à se développer ( des activités culturelles, ludiques, sportives, citoyennes,

…).

2/ Un peu d’histoire…

La première école de devoirs est créée en 1973 à Bruxelles. Les années 1980 voient la « professionnalisation » du mouvement. Complémentaires à l’école, les écoles de devoirs se centrent davantage sur le social et le culturel. Les écoles de devoirs se multiplient à Bruxelles et en Wallonie. Au départ implantées dans les zones urbaines, les écoles de devoirs connaitront une seconde vague de création, en milieu rural cette fois. Elles y rencontrent une autre réalité, mais constatent la même difficulté à éduquer les enfants et le même souci de leur scolarité. La majorité de ces écoles de devoirs sont le fruit d’initiatives volontaires. Elles sont nées de l’impulsion de petits groupes de citoyens dési- reux de s’impliquer dans l’éducation. Elles sont souvent à l’initiative de plus grandes structures telles que des associations d’aide à la jeunesse, des maisons médicales, des maisons de quartiers. Chacune a son identité propre, ses priorités, son public. La majorité des écoles de devoirs encore en activité aujourd’hui ont été créées entre 1980 et 1990.

3/ L’équipe et la formation

Les équipes des écoles de devoirs se composent d’un coordinateur et d’un ou

plusieurs animateurs parfois bénévoles.

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4/ Le travail en école de devoirs

L’accompagnement scolaire occupe la part la plus importante des activités propo- sées. D’autres types d’activités sont bien représentées et sont organisées dans un grand nombre d’écoles de devoirs : de manière décroissante : activités créatrices, culturelles, ludiques, sportives et citoyennes, répondant ainsi aux quatre missions des écoles de devoirs qui sont de favoriser, chez l’enfant :

son développement intellectuel, notamment par le soutien à sa scolarité, par l’aide aux devoirs et par la remédiation scolaire ;

son développement et son émancipation sociale, notamment par un suivi actif et personnalisé, dans le respect des différences, dans un esprit de soli- darité ;

sa créativité, son accès et son initiation aux cultures dans leurs différentes dimensions, par des activités ludiques, d’animation, d’expression, de créa- tion et de communication ;

l’apprentissage de la citoyenneté et de la participation.

En plus du temps d’accueil du jeune durant l’année scolaire, les écoles de devoirs proposent des stages et séjours, mais aussi des moments informels tels que des fêtes et des goûters.

Les écoles de devoirs fonctionnent pendant toute l’année scolaire, juillet étant le mois le plus creux.

5/ Les écoles de devoirs à Châtelet

L’enjeu : Rue de la Fontaine, 18

6200 Châtelineau 071/404635

Enfants de 6 à 12 ans et Ados de 12 à 17 ans.

Lundi, mardi, jeudi de 15h30 à 17h.

Maison de quartier El Maujone : Rue de Bouffioulx, 12

6200 Châtelet

071/403523

Enfants de l’enseignement primaire et du 1

er

degré de l’enseignement secondaire.

Lundi, mardi, jeudi de 15h à 17h30.

Entraide St Vincent de Paul :

Place de l’Hôtel de ville, 21 6200 Châtelet

071/394122

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L’usage abusif de médicaments est très fréquent et nous concerne presque tous. En effet, on englobe sous ce terme, l’ensemble de ces situations :

non respect de la posologie, de la durée du traitement,

auto-médication et utilisation chronique de médicaments entraînant des com- plications sévères

usage détourné du médicament, toxicomanie,

prise cachée de médicaments afin de mimer une maladie,

Les médicaments les plus concernés sont les anti-douleurs et anti-inflammatoires, les antibiotiques, les somnifères et les tranquillisants, les antidépresseurs.

LESANTI-DOULEURSETLESANTI-INFLAMMATOIRES

Le paracétamol ( dafalgan, paracétamol, perdolan, algostase…) et certains anti-

inflammatoires (ibuprofène, voltaren, cataflam…) sont vendus sans ordonnance, mais ne sont pas sans danger pour autant. Si la posologie, l’indication ou la durée du traite- ment ne sont pas respectées, des complications peuvent survenir. Le paracétamol est en effet toxique pour le foie, les anti-inflammatoires pour l’estomac, le système cardio- vasculaire et les reins.

Les opioïdes ( tramadol, trazodone, valtran, codéïne, oxycontin, oxynorm…) sont res- ponsables d’une dépendance en cas de prise chronique et de signes de sevrage lors des tentatives d’arrêt.

De nombreux effets indésirables peuvent également être associés à leur prise : somno- lence, confusion, nausées, constipation, difficultés respiratoires, chute de tension, chutes…

L’usage répété d’anti-douleurs peut également entraîner des maux de tête.

LESANTIBIOTIQUES

A force de consommer des antibiotiques, leur efficacité diminue et des bactéries résis- tantes se développent. En conséquence certaines infections pourraient redevenir incu- rables. Or, les antibiotiques sont indispensables pour le traitement d’infections graves causées par des bactéries.

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Il est important de respecter les doses prescrites, le moment de la prise et la durée du traitement, même si l’on a l’impression d’être guéri.

Contrairement à de nombreuses idées reçues, les antibiotiques ne permettent pas de lutter efficacement contre toutes les bactéries. Certains antibiotiques n’agissent que contre une bactérie bien précise. Seul un médecin peut choisir l’antibiotique adapté à la maladie que vous présentez. N’allez pas fouiller votre placard à la recherche d’antibio- tiques restants !

Les antibiotiques n’agissent pas sur les virus : il est donc inutile d’en prendre en cas de maladies virales telles que la grippe, la rougeole, la rubéole, l’hépatite. La plupart des maladies « de l’hiver » sont d’origine virale, plus rarement bactérienne, c’est à votre mé- decin de faire la différence.

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OMNIFÈRESETTRANQUILLISANTS

En cas d’anxiété, de stress, d’insomnies, etc., il faut avant tout adapter votre mode de vie à vos capacités physiques et psychiques.

Ne prenez jamais de somnifères ou de tranquillisants de votre propre initiative. Si le médecin vous en prescrit, ce sera pour une durée limitée. Ces médicaments sont, en effet, responsables d’effets indésirables de type : troubles de la mémoire, de la concentra- tion, confusion, irritabilité, etc ... A terme, leur utilisation entraîne dépendance et ac- coutumance.

ANTIDÉPRESSEURS

La dépression exige un traitement qui, pour être efficace, doit s’appuyer sur un diagnos- tic précis. Le traitement doit toujours comprendre une prise en charge psychologique.

Parfois, le recours à un antidépresseur est nécessaire. Ce médicament sera à prendre pendant une certaine durée.

Les modalités préconisées par votre médecin sont à respecter. Pour arrêter ce type de traitement, il est conseillé de réduire progressivement les doses.

EN CONCLUSION :

ne pratiquez pas l’auto-médication de façon irréfléchie ;

lisez toujours la notice ;

respectez les modalités de conservation du produit ;

respectez l’indication, les doses, le moment des prises, la durée du traitement ;

demandez toujours l’avis de votre médecin en cas de doute, notamment les per- sonnes âgées, pour lesquelles les risques sont augmentés.

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Vaccination contre la grippe classique

Qu’est-ce que la grippe classique ou saisonnière ?

C’est une infection respiratoire aigüe provoquée par différents virus grippaux.

Les symptômes les plus courants sont : de la fièvre, des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires et une toux sèche. Le virus de la grippe se transmet via les pe- tites gouttelettes de salive lors de la toux ou de l’éternuement.

Quelle est la gravité de la grippe classique ?

Pour la plupart des gens, la grippe n’est qu’un mauvais moment à passer, mais chez certains, la maladie peut avoir des conséquences graves. Les complications les plus courantes de la grippe sont la bronchite et la pneumonie.

Quelles sont les règles de bases à respecter ?

Lavez-vous les mains régulièrement

Couvrez-vous la bouche et le nez avec un mouchoir lorsque vous éternuez

Placez la main devant la bouche lorsque vous toussez et lavez-vous ensuite di- rectement les mains

Jetez les mouchoirs utilisés à la poubelle

Si vous êtes malade, évitez les contacts avec les personnes à risque.

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Les autorités recommandent de vacciner les sujets à risques qui sont :

Les personnes âgées de plus de 65 ans, même en bonne santé.

Les personnes en institution.

Les personnes atteintes d’une affection chro- nique d’origine cardiaque, pulmonaire, rénale,

hépatique, métabolique (les diabétiques) ou présentant des troubles im- munitaires.

Les femmes enceintes qui sont au 2e ou 3e trimestre de grossesse au mo- ment de la vaccination

L’entourage familial des personnes à risque de complications.

Les professionnels de la santé Le vaccin a-t-il des effets secondaires ?

Chez certains patients, le vaccin provoque une réaction locale passagère (rougeur et douleur à l’endroit de la piqûre). Dans quelques cas, il peut se pro- duire une légère fièvre et des douleurs musculaires.

Mais le vaccin ne transmet jamais la grippe, puisqu’il est inactivé !

Cela signifie que les souches virales utilisées pour préparer le vaccin ne sont plus capables de donner la maladie mais ont gardé leur pouvoir immunitaire.

Pourquoi est-il recommandé de se faire vacciner chaque année ?

La vaccination de l’année précédente ne protège pas nécessairement contre les nouveaux virus de la grippe.

Que dois-je payer ?

Le vaccin contre la grippe coûte environ 12 euros. Mais l’INAMI rembourse 40%

du coût du vaccin pour les personnes à risque. Donc le prix payé par le patient sera d’environ 6 euro.

Certaines mutuelles interviennent également à raison de 20 euros par an pour les vaccinations, vous devez vous renseigner auprès de votre mutuelle.

Et à la maison médicale La Brèche ?

Comme chaque année, nous vaccinons les personnes à risque (citées ici plus haut).

Vous pourrez vous faire vacciner au dispensaire infirmier sur rendez-vous. Les vac- cins seront administrés à partir de la mi-octobre. Le vaccin contre la grippe protège 10 jours après l’injection.

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