Le coût de revient, calculé en GTE-Tableau de Bord, intègre l’ensemble des charges engagées dans la production.
Il comprend les charges opérationnelles et l’ensemble des charges de structure, y compris une rémunération forfaitaire de la main d’œuvre familiale et des capitaux.
Selon le type d’atelier, le coût de revient est exprimé par porcelet, par kg de porcelet ou par kg de carcasse, l’expression est calée sur celle du prix moyen de vente du produit principal de l’atelier. Les postes retenus sont les suivants : aliment, renouvellement, porcelets, charges diverses (au sens GTE), loyers, travail à façon, amortis- sements, frais fi nanciers (LMT, CT, agios et crédits four- nisseurs), charges de main d’œuvre, rémunération des capitaux propres.
Le prix de fonctionnement (ou prix d’équilibre) est le prix minimum de vente (du kg de carcasse, du porcelet, ...) qu’il faut obtenir pour préserver sa trésorerie, compte tenu des prélèvements privés couramment opérés.
Contrairement au calcul du coût de revient, le calcul retient les montants des annuités (et non pas les charges d’amortissements) et les prélèvements privés (et non pas les rémunérations forfaitaires de la main d’œuvre et des capitaux).
Le coût de production calculé par certains Centres de Gestion, est le plus souvent un coût de revient, hors charges sup- plétives (rémunération des capitaux propres et de la main d’œuvre familiale).
Tout savoir sur les outils de gestion GTTT – GTE – Tableau de Bord
Coût de revient, prix de fonctionnement, coût de production
Fiche n° 10 – Mars 2010
DÉF IN IT IONS
La défi nition des postes retenus en GTE-Tableau de Bord correspond davantage à une approche technique, préparant les éléments de diagnostic qu’à une approche comptable, qui répond à un cahier des charges réglementaires.
A coté du ‘coût de revient’ qui permet de mesurer l’effi cacité de l’activité et de la comparer à des références, le résultat de trésorerie, ‘prix de fonctionnement’
ou ‘prix d’équilibre’, intéresse souvent plus directement l’éleveur : il situe le point d’équilibre.
De très fortes disparités existent entre les élevages.
L’analyse des résultats technico-économiques fournit à l’éleveur les premiers leviers indispensables pour gérer et améliorer son coût de revient.
Le coût de revient reste très fortement lié au prix de l’aliment. L’augmentation de 80 €/tonne de l’aliment de 2006 à 2008 a entraîné une augmentation du coût de revient de 0,31 €/kg de carcasse.
• Bien vérifi er la défi nition des critères dans l’analyse des résultats.
• Mettre à jour les paramètres économiques : SMIC, taux OCC sur découvert, taux de rému nération des capitaux propres dans vos logi-
ciels1,
• Enregistrer le montant des prélèvements privés pour obtenir le prix de fonctionnement
1-Consulter les consignes d’enregistrements appliquées à la GTE, les actualisations des paramètres économiques sur le site de l’IFIP – Institut du Porc : www.ifi p.asso.fr Coût de revient (€/kg de carcasse
Année
% élevages
Prix de vente et coût de revient
Distribution des marges sur coût alimentaire et renouvellement
(GTE NE Bretagne 2008)
Evolution du prix de vente et du coût de revient
(GTE NE Bretagne) 30
25 20 15 10 5 0
1,7 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1,0
<1,2 1,2-1,3 1,3-1,4 1,4-1,5 1,5-1,6 1,6-1,7 1,7-1,8 >1,8
98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08