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Un Hodler ignoré

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

L A TRIBUNE* D E G B N È T E des 26 et 9 7 F E V R IE R 19X1

Varices - Phlébite

L es V a r ic e s so n t d es d ila ta tio n s v e i­ n e u se s qui o ccasion n en t de la p esa n teu f, d e l ’en gou rd issem en t e t d e la douleur, « le u r rupture en gen d re le s U lc è r e s ▼ a ria u eu x qui so n t d ifficilem en t g u é­ rissab les.

La P h lé b i t e est u n e red ou tab le in ­ flam m ation des v e in e s qui p eu t se com ­ p liq u e r d’em bolie m o rtelle, e t qui dans le s cas m oins g raves am èn e des gonfle­ m e n ts, d es douleurs et so u v en t m êm e d e l ’im potence.

La plupart des M édecins p rescriven t a v ec succès contre ces affections l ’E l i x i r d e V i r g i n i e N y r d a h l. M ais i l faut s e rappeler qu ’il n ’ex iste q u ’un se u l pro­ d u it a y a n t d roit a u nom d 'E lix ir d e V i r g i n i e ; il porte toujours la sig n a tu re d e garan tie N y r d a h l. — E nvoi g ra tu it d e la . brochure ex p lica tiv e : Produits

Nyrdahl, 20, rue de La Rochefoucauld, Paris.

— Singulière aventure d’un lot d’ar­ genterie.

Il y a quelque temps, un certain nomhre de services d’argenterie disparaissaient d’une maison de maître, à Zurich. Les soupçons ee portèrent sur une servant« qui dans l’intervalle avait pris service aillours. Une perquisition resta infructueuse et la jeune fille fut remise en liberté. Or, samedi, un gros colis postal était remis dans la maison du vol, indiquant commo expéditrice une dame de la Weinplatz. C’était l’argenterie Isolée. Le propriétaire 6e rendit aussitôt

& l’adi e3se indiquée, où une veuve répondant

jtu nom mentionné sur le cohs affirma ne fien savoir de l’affaire. Sa fillette put en dire davantage. Une inconnue l'avait priée d ’aller porter le colis à la poste et comme l’expéditeur n’était pa3 mentionné, l'enfant éorivit le nom de sa mère. L’inconnue avait d’ailleurs disparu; cette dernière serait une sœur de la servante injustement sus­ pectée; on la recherche.

— La succession de M. Geringer. On écrit do Winterthour que rassemblée du parti libéral et ed le du parti démocra­ tique ont pris position au sujet des élections du 5 mare. Les deux assemblées ont décidé

îi l ’unanimité de porter comme syndic M. le docteur Streuli, juge cantonal, qui est aussi proposé par les deux partis comme suceesseur de M. Gellingcr au Conseil national. Les socia­ listes ne semblent pas vouloir faire opposition » cette candidature.

— Un charivari.

Mardi soir, les habitants de la Belsito- étrasse, dans le cinquième arrondissement de Zurich, ont assisté de leurs fenêtres à une bruyante démonstration organisée contre M. Si veking, professeur à l ’Université, lequel s’est attiré,paraît-il,le mécontentement des intéressés au cours d’une enquête ■sur la boulangerie qui lui avait été confiée. Les manifestants, une cinquantaine envi­ ron, des ouvrier^ boulangers sans doute, ont fait devant la maison du professeur un bruit infernal avec toutes sortes d’ins­ truments. Le savant était à ce moment à l’Université;. les manifestants n’ont eu qu’à <se retirer avec la satisfaction néanmoins d’avoir fait honneur à un 0 noble » et an­ tique usage académique.

BALE

— Les viandes congelées au Grand Con- «U .

La séance de jeudi du Grand Conseil de Baie-Ville eut une importance quasilhisto- rique dans le domaine de notre économie nationale par l’interpellation Rothenberger sur les viandes congelées et l ’attitude du Conseil fédéral, lequel n’a été ménagé ni par les députés ni même par les représen­ tants du gouvernement bâlois.

M. Rothenberger, conseiller national, a demandé au gouvernement quelles mesures il compte prendre, éventuellement de concert avec l’association des Villes suisses et d’au­ tres gouvernements cantonaux, en vue de défendre les intérêts justifiés des popula­ tions urbaines. 11 reconnaît la bonne volonté du Conseil fédéral accordant l’autorisation de l’importation à bien plaire de la viande congelée, mais regrette néanmoins que la baute autorité n’ait pas fa it usage de son droit en englobant la viande congelée dans la catégorie des viandes fraîches comme l ’ont fa it différent; autres Etats. Celui qui v o it par « d’autreB lunettes que celles des agrariens » ne peut, a dit l’orateur, concevoir le point de vue du Conseil fédéral, ce d’autant moins que l’article 29 de la Constitution fédérale poSe comme principe que lors de la fixation des droits d’entrée, les matières premières et objets nécessaires à la vie doivent être taxés aussi bas que possible.

M. Rotnenberger est d’avis, et il n’est pas le seul, que vu le renchérissement général, la viande congelée appartient certainement & cette catégorie des matières nécessaires à la vie. Il trouve que la décision prise par le Conseil fédéral ne tient aucun compte des besoins urgents des populations urbaines. On a prétendu que des raisons politiques et économiques empêchaient une autre solu­ tion. M. Rothenberger le nie et affirme caté­ goriquement que le Conseil fédéral a pure­ m ent e t simplement cédé à la pression des agrariens. L’interpellant est persuadé que la réduction à 10 francs n’aurait nullement porté préjudice à nos paysans; il a finale­ m ent protesté énergiquement contre l'atti­ tude du Conseil fédéral qui semble vouloir mettre l’importante population des villes au dernier plan.

M. Wullschleger, conseiller d’E tat, a répondu en regrettant le peu de prévenance du Conseil fédéral. Mais il a regretté surtout le manque absolu d’égards et la brutalité dont a fait preuve l’élément agrarien a i Département fédéral de l’agriculture en face des pétitions des gouvernements cantonaux et des besoins les plus pressants des grandes classes populaires gravement atteintes par le renchérissement de la vie. Le Conseil d’Etat a chargé la délégation bâloise aux Chambres fédérales de s’entendre sur les démarohes à entreprendre à bref délai. Les gouvernements cantonaux ont fait l’impossible; aux repré. •entants des cantons aux Chambres fédé raies d’agir avec la dernière énergie en faveur des consommateurs. Il est impossible, a dit en terminant le représentant du Conseil d’E tat, que les autorités fédérales main­ tiennent leur point de vue opposé aux inté­ rêts légitimes des consommateurs lorsqu’une action énergiquo aura été entreprise par ceux <J3S mandataires du peuple qui voudront bien j e libérer de l’influence des agrariens.

Le député socialiste ü n gst a demandé que les représentants bâlois à l’Assemblée fédé­ rale étudient la question d ’une réunion éven­ tuelle et extraordinaire des Chambres pour prendre position dans la question. M. Schaer, démocrate, a préconisé l’initiative afin de mettre un terme une fois pour toutes au ren­ chérissement de la vie. M. Niederhauser, oatholiquo, a exprimé l’opinion que seuls quelques gros éleveurs ont intérêt à de forts droits,.Les petits paysans n’y tiennent nulle­ ment du fait que ne se livrant qu’à la produc­ tion du lait, ils n’ont aucune concurrence à craindre et ce d autant moins qu’ils n’ont pas la crainte de ne plus pouvoir vendre leurs Vaches pour en faire des saucisses puisque la fabrication de ces dernières avec des viandes congelées est interdite.

D e nombreux orateurs'ont vivement at­ taqué les prétentions et les exigences taxées d e ridicules du Dr Laur, secrétaire de la Li­ gue des paysans.

On a l ’impression, à Bâle, que les prochai­ nes élections du printemps se feront « avec le menu des viandes argentines r. Il est pro­ bable cependant que là ne se borneront pas iee couséquencea d e cette importante déli­

bération du corps législatif bâlois et que, comme l’a fait entendre l’interpellant, oette discussion trouvera un écho puissant dans tout le pays.

SAINT-GAU. — Premiers orages.

Un orage printanier de la dernière vio­ lence s’est déchaîné sur le lac de Constance dans la nuit de jeudi à vendredi. Les dé­ charges électriques accompagnées d’un fra­ cas assourdissant se succédaient comme au plus fort de l’été. Le matin, la houle sur le lac était encoro si forte que les bateaux ne sont entrés dans les différents ports qu’avec des retards d’une demi-heure.

FRIBOURG — Procès de presse.

M. Strüby, conseiller communal à Morat, écrit au Bund qu’il va déposer une plainte en calomnies contre un autre membre de ce corps, le lieutenant-colonel Mulleg, pour une correspondance signée M., parue dans les

Basler Nachrichten, et dans laquelle M Strüby

est accusé d’avoir abusé de son mandat de conseiller dans un but personnel.

NEUCHÂTEL — Un Hodler ignoré.

Depuis quelque temps, on voit dans

un couloir du musée de peinture do Neu­ châtel, un grand panneau représentant nn lutteur et signé du nom du grand peintre Hodler dont les tableaux sont achetés en Allemagne aux prix les plus...américaine.

La trouvaillo de ce panneau décoratif est assez curieuse. Perdu dans les combles d’un collège de la ville, ignoré do tous, nulle part inventorié, prédestiné à servir de pâ­ ture aux rats ou à être brûlé à l’occasion de quelque « revue », il fut aperçu par le médecin des écoles et retiré pieusement du brio à brac; la commune, avertie, fit trans­ porter la relique au musée.

Lors du tir fédéral neuchâtelois, en 1898, le comité des constructions et décors fit l’achat, pour un louis pièce, d ’une série de grands panneaux du peintro Hodler, que la gloire n’avait pas encore doré sur tranche et qui travaillait dans les prix doux. Ces panneaux représentant des guerriers suisses ou des lutteurs avaient figuré â l’exposition nationale suisse en 1896, à Genève. A la clôture du tir neuchâtelois, lo liasard des enchères ou des démolitions les fit éparpiller sans qu’on y attachât une grande attention.

VAUD — Nécrologie.

M. Benjamin Lecoultre, mort récemment au Sentier était l’un des chefs do la plus im­ portante inaiëon d’horlogrie de la contrée.

Né en 1847, le défunt était entré à l’âge de 27 ans, comme voyageur dans la maison de son père, M. Antoine Lecoultre. Il ne tarda pas, dit la Feuille d'avis de la Vall!e, à faire remarquer ses aptitudes commerciales. La mécanique était pourtant loin de lui être in­ différente; doué d’un naturel inventif et entreprenant, il inventa de nombreuses ma­ chines dont beaucoup sont encore actuelle­ ment en activité.

Benjamin Lecoultre s’intéressa à toutes les questions d’utilité publique. En 1887, il adres­ sait au Grand Conseil un mémoire sur la ré­ gularisation des eaux et des lacs et l’utilisa­ tion industrielle de la force motrice; peu après, il sollicitait la concession des Eaux de Joux, qui lui fut refusée. 11 fut directeur des glacières du Pont, membre du jury de l’expo­ sition universelle de Paris en 1900, président du conseil d’administration du Grand-Hôtel du Pont, membre du conseil des usines m é­ tallurgiques de Vallorbe. L’un des premiers, en 1877, il m it en honneur les patins d’acier. En 1896, il fut l’intrcdueteur des skis.

L’hospitalité do M. Lecoultre, sa bonté pour ses ouvriers, lui valaient l’affection de toute la population. Ses obsèques ont pro­ voqué une belle manifestation do sym­ pathie.

— Accident.

U n employé de M. Dissard, marchand de chiffons à N yon, descendait, jeudi dans la soirée, avec Tin camion chargé de marchan­ dises, la grande route qui mène de Commugny à Coppet. A un contour, son char monta sur un tas de cailloux cassés de 50 centimètres de hauteur et versa fond sur fond. Projeté à terre avec violence, le conducteur fut relevé avec de graves blessures à la tête. 11 voulut néanmoins relever son char et son cheval; mais le cheval, une fois debout, s’emballa, traînant son conducteur sur une longueur d’une centaine de mètres.

Les passants qui avaient entendu des plaintes, relevèrent le blessé et lo transportè­ rent à l’hôtel du Guillaume-Tell à Commugny, où il reçut les premiers soins, avant d’être conduit à rinfirmerie de Nyon. 11 se plaint de douleur internes; son état paraît très grave.

ÉTRANGER

FRANCE

CHRONIQUE PARISIENNE Les armements

(De notre correspondant)

Paris, le 24 février 1911. La Chambre des députés vient de voter une motion invitant le gouvernement à faire tous ses efforts pour m ettre à l’ordre du joui' de la prochaine conven­ tion de La Haye la lim itation des arme­ ments. M. Pichon a fait ressortir l’inanité de cette proposition en faisant remarquer que la question avait déjà été examinée à La Haye, mais que le gouvernement ne s’opposait pas au vote du projet de réso­ lution.

Rien ne fait mieux ressortir l’inutilité d’une manifestation de ce genre, si hono­ rable soit-elle, que les circonstances dans lesquelles elle se produit, qui té ­ moignent de l’hypocrisie générale. Quel­ ques inbtants auparavant, la Ciiambre avait rejeté, avec une majorité considé­ rable, mie proposition de M. Marcel Sembat, dem andant au gouvernement d’engager des pourparlers avec des puis­ sances étrangères, notam m ent avec l’Al­ lemagne e t l’Angleterre, en vue de la limitation des armements. Le ministro des affaires étrangères s’y est opposé catégoriquement, avec raison, car cette question a déjà failli m ettre le feu à l’Europe : « Elle est pleine de périls « pour les intérêts de la France, a-t-il « dit. Dans aucun pays on ne propose de « lim iter les armements. Au moment où « M. Taft, président des Etats-Unis, « proposait un traité d ’arbitrage interna- «tional, que disait-il? « Fortifions notre arméo et notre marine, c’est la meilleure a garantie do paix. » Ces paroles étaient très applaudies, et la Chambre décida1 la construction inunédiate de deux cui-

ssés.

A la fin du mois dernier, M. Delcassé parla pendant deux heures, au sein du groupe radical, de la politique de la France et de sa marine. Le plus grand mystère a été fait autour de ce discours, il vient cependant d’en percer quelque chose dans mie interview publiée par un journal du matin. M. Delcassé a fait une sorte de résnmé de ce qu’il pense devoir être le rôle de la marine de la France. « Au point de vue naval, nous devons « avoir la marine de notre diplomatie n.

S

ar où il entend qu’il n’est pas nécessaire

'assurer la Suprematie de la flotte fran­

çaise sur tous les océans, ce qui n’est pas nécessaire à cause de l’entente franco- anglaise. Celle-ci perm ettra à la France de porter ailleurs ses ressources en hommes e t en argent, c’est-à-dire contre l’Alle­ magne. Cependant M. Delcassé estime nécessaire de faire un effort et de fortifier la flotte de façon à ce qu’elle puisse tenir tê te aux flottes combinées de l’Autriche et de l’Italie dans la Méditerranée, qui sera le champ d’action réservé à la flotte française dans la prochaine mêlée.

A cette occasion, M. Delcassé a jeté quelques pierres dans le jardin de M. Pichon et prononcé le m ot d’isolement. Cela n’e«t pas sans indiquer quelque arriè­ re pensée agressive de la p a rt de ce tom ­ beur de ministères, terreur des ministres, qu’est devenu M. Delcassé.

Parlant de l’exposé de M. Delcassé au sujet du rôle de la marine française, sir Edmond R obert Freemantle, un des am iraux anglais les plus en renom, a exprimé le souhait qu’un véritable traité d’alliance intervînt entre l’Angleterre et la France, analogue à celui avec le Japon, c’est-à-dire im pliquant une coo­ pération militaire et navale. Sir Edm ond p araît le considérer comme nécessité par une lu tte commune contre l’Allema­ gne avant l’échéance extrême de 1920, où l’Allemagne serait sûre de l’emporter sur ses rivales, le tem ps travaillant pour

elle. . :

A cela l’Allemagne répond en discutant hier une augmentation de 260 millions de francs de son budget militaire. En Autriche-Hongrie, M. d’Æ lirenthal de­ mande d’énormes crédits supplémentaires aux Délégations pour augmenter l’armée et la flotte. L’Italie développe ses cons­ tructions navales. La Russie fait un effort lent mais considérable. Même la Turquie achète encore des navires à l’Allemagne

e t vient de commander six canonnières

à l’industrie française.

De quelque eôté qu’on se tourne, ce ne sont qu’armements e t discussions uu sujet des conditions du prochain conflit, discussion où revient sans cesse la ques­ tion de la neutralité de la Belgique, de la Hollande et de la Suisse, avivée par l’affaire de Flessingue. De p art et d’autre on s’accuse d’envisager la violation du territoire de ces pays. Il n’est pas douteux qu’elle sera mise en danger U;ès sérieux cette fois. Le développement restreint du front de bataille pour les énormes mas­ ses en présence aura pour conséquence de faire porter to u t l’effort sur les flancs non seulement au nord, mais aussi au sud, du côte de Eelfort. Les trav au x de fortifications des Allemands près de Bâle, et en aval sur le Rhin, ainsi que leurs nou­ velles lignes de chemin de fer du côté de la frontière suisse, en sont la preuve.

Je tiens d’un officier général qui porte l’un des noms les plus connus de l’armée fran eaise, et qui est un écrivain militaire des plus distingués, que ces trav au x eont suivis avec une vive attention pour leur opposer des mesures efficaces, et que la pression occasionnée par les dispositifs stratégiques serait telle, de p a rt et d ’au­ tre, que le respect de la neutralité des pays adjacents deviendrait presque une impossibilité matérielle. _

E'.t-on conscient de cette situation en Suisse? Tandis que p arto u t on presse les armements avec une hâte fébrile et que, sous un calme trom peur, les conditions internatioîiales éprouvent d ’im portants changements,avons-nous dans la direction de notre diplomatie l’unité de vues et la continuité de direction nécessaires pour n’être pas traités de quantité né­ gligeable?

Faisons-nous les sacrifices nécessaires pour notre armée? Car le moment est venu de ne plus se borner seulement à l’indispensable. Ce sont des questions que les Suisses à l’étranger, bien placés pour envisager le danger, se posent avec angoisse.

T. B.

ITALIE

— Philatélie.

Deux timbres-jubilé de 5 et 10 centesi- mi, avec le buste de Garibaldi, viennent d’être émis par l’adm inistration des pos­ tes italiennes, en souvenir de la réunion en 1860 des Deux-Siciles au jeuiv; royaume d’Italie. Ces deux valeurs, vendues seule­ m ent dans les provinces du sud, ont cours dans to u te l’Italie. Le prix de chaque va leur a été majoré de cinq centimes, le surplus étant, destiné aux grandes fêtes jubilaires de l’indépendance du royaume.

RUSSIE — La ssdscs? fatale.

On signale un dram e ém ouvant qui s’est déroulé dans un p etit village de la Sibérie. Une pauvre veuve, mère de neuf enfants, avait été condamnée à une faible amende, parce que l’un de scs iils avait manqué la classe.

La malheureuse, ne pouvant payer cette amendo, dut aller en prison pour un jour; elle a été brûlée vive dans sa cellule par suite de la chute d’un charbon enflammé sur la paillasse où elle était étendue.

EiSSSS S Q m É S E S

Société théosophique

On nous prie de rappeler que la biblio­ thèque théosophiquo, cour St-Piorre, 7, est ouverte tous les vendredis, de 5 à 7 h.

***

Gymnastique Genève ViSie

Le bal que donnera cotte société, sa­ medi 4 mars, à la Salle communale de Plainpalais, aVec l’excellent orchestre Tos- oano, s’annonce sous les plus heureux auspice?. Le clou de la soirée sera un « cotil­ lon », dirigé par M. Rivo, nouveauté dont on dit grand bien. Les cartes sont en vente jusqu’au 2S février dans les dépôts et, au local,quai de la Poste, 10. Prix : sociétaires, 3 fr. ; non sociétaires, fi fr.

Cetcie des A;ts et des Lettres Le Cercle das arts et des lettres organise, pour le mercredi 6 mars prochain, une soi­ rée do musique et danses anciennes, à la Maison communale do Plainpalais (salle de la Comédie). La partie musicale a été con­ fiée à Milo E. Bastard et à MM. Eugène Keymond, Ad. Rehberg et Alexandre Mot tu, membres du cercle. Les danses anciennes, réglées par M. le professeur Revu’/ , seront exécutées en costumes par uno vingtaine d’élèves du distingué professeur.

]Les C o n fé re n c e s

Une confédération balkanique La salle de l’in stitu t était joliment garnie, vendredi soir, pour la seconde con­ férence donnée sous les auspices de l’Asso­ ciation de la presse franco-suisse. M. le

Dr Caleb, privat-docent à l’Univereité, qui connaît à fond tou t ce qui concerne les Balkans, a parlé sur ce sujet : « Une Confédération balkanique est-elle possible ?

Après avoir été présenté par M. Ed. Julliard, vice-président de l’A. P . F. S., M. Caleb prend la parole devant un au­ ditoire très attentif. Traiter en une heure un sujet aussi complexe n’est pas chose facile. Mais M. le Dr Caleb a su si bien commenter et ordonner son sujet quo tous les points importants ont été claire­ ment présentés.

La Confédération balkanique est une des solutions proposées pour résoudre la question d’Orient. On y a penBé de tout teni] s En 1908, lors des deux événements qui ont failli ensanglanter l’Orient, l’annexion de !a Bosnie-Herzégovine par l’Autriche et l’érection de la Bulgarie en royaume, plu­ sieurs journaux ont préconisé une alliance de tous les E tats balkaniques. Le confé­ rencier passe en revue les différents projets qui ont été présentés e t les trouve trop vagues. Deux importantes questions se posent : La Turquie on sera-t-elle ? Quelle sera l’attitude des puissance* ? Pour M. Caleb, la Turquie a un mentalité trop religeuse, elle est trop soumise au Coran, elle a des conceptions qui s’opposent trop au progrès et, surtout, qui ne lui permettent

pas de respecter toutes les nationalités

” ii neuvent constituer une nation. Les Jeunes-Turcs n’ont rien changé à cela; .a _l urqi*i : n’est pas un pays constitutionnel. Et puis, il y a la question de la Macédoine, commo il y a la question de la Crète pour la Grèce.

Quant aux puissances, la poussée ger­ manique en Orient serait un grand obs­ tacle. Les autres puissances seraient moins contrariantes, et la Suisse pourrait servi d’arbitre. En tout cas, on ne peut songer, pour le moment, qu’à une alliance entre '•'=> E tats balkaniques slaves, alliance po­ litique posée sur une base économique.

lV. ..opération balkanique ne sera possibl que si la Turquie se m et à sa tèle ce qu’on ne peut admettre tant que ce pays ne sera pas comnlètement régénéré.

Une discussion a suivi cette conférence si intéres.-aite et très applaudie. Ont pris la parole : MM. le D r Mitkowitoh, Serbe; Loukara bcenoié ès-scienee3 sociales, Cretois; le Dr Gherdjikoff, d’origine bulgare. La olaee nous manque ici pour donner les intéressantes idées do ces messieurs, qui, tous trois, sont d’accord, en principe, avec M. le Dr Caleb sur le fait qu’une

Confédération balkanique n’est pas im ­

posable.

***

Vendredi, 3 mars, Me Erni, avocat-conseil de l’A. P. F.-S., donnera une conférence sur : n L’influence de la presse en matière pénale ».

Lèpre et alcoolisme

M. le missionnaire Delord, qui a passé de nombreuses années à Maré, dans les des du Pacifique, donnera mardi soir, 28 février, à 8 h. 1[4, dans la petite salle de la Réformation, sous les auspices de la Croix-Bleue, uno conférence missionnaire dans laquelle il entretiendra ses auditeurs de la lutte antialcoolique poursuivie dans ces parages.

On sait aussi que M. Delord s’est beau­ coup occupé des lépreux et qu’il a décou­ vert un remède qui s’est trouvé efficace dans bien des ca=. 11 aura l’occasion aussi, dans cette conférence, de dire quelque chose des euros qu’il a pu opérer.

DANS LES SOCIÉTÉS

Promotions civiques.

L’assemb'ée générale de '’Union civique vendredi soir, Chambre de commerce, a pré­ senté un grand intérêt.

M. E.-A. N aville qui présidait, a présenté un bref rapport sur l’activité du comité pendant le premier exercice.

M. E. Marion a présenté un compte-rendu financier optimiste : l’argent ne manque pas.

M. E.-A. N avilie a ensuite développé sa proposition teudant à créer à Genève des « promotions civiques». Cette idée n est pas nouvelle : en 1789 déjà, Mirabeau 1 avait présentée à l’Assemblée nationale en des ter­ mes d’une superbe éloquence.

A Genève, le futur citoyen n’envisage pas avec assez de sérieux 1 approche du jour où, ayant atteint l’âge de la majorité, il sera électeur. Trop de préoccupations ac­ cessoires : le sport, les plaisirs font qu’il reste indifférent jusqu’à la dernière heure. 11 faut réagir contre ce fâcheux état d e s ­ prit; préparer le jeune homme a remplir plus tard ses devoirs de citoyen libre.

Pour réaliser ce projet, on créerait des « promotions civiques », une réunion patrio­ tique à laquelle seraient convoqués, en dé­ cembre par exemple, les jeunes gens arri­ vant à l’âge de majorité dans le courant do l’année Ruivante.

La proposition de M. E.-A. N avilie a été très généralement bien accueillie

M. Eugène Borel a déclaré qu’aucun texte constitutionnel ne s’opposa à la réalisation de l’idée de M. Naville.

Ont pris part à la discussion, ^ MM. Ed. D’iïspine, Maurice Collomb, dép té, L. F gli, négociant, Vuaanat, député. Une réso­ lution dans le sens du projet de M. Naville a été ensuite adoptée.

Pliilantlapopie

Crèche oc- Saint-Gervais

La Crècho de St-Gervais, qui présente au oublie son 37me rapport, a la satisfaction do constater qu’elle accomplit uno œuvre toujours plus utile et nécessaire. L’exercice 1910 marque un nouveau progrès dans la fréquentation de cette institution. Le nom­ bre de^ admissions a passé de 98 en 1909 à 112 et le total des présences s’élève à 7724 en aug mentation de 125 sur l’année précédente. L’accroissement du nombre des enfants qui profitent de la Crèche démontre la raison d’étro de cet établissement ot les services qu'il rend à un quartior populeux de notre ville. La Crèche a été ouverte tous les jours sauf les dimanches et jours de fête, en tout pendant H0S jours.

Mlle Philippon, la dévouée directrice, se consacre toujours avec lo mémo zèle et lo même cœur à sa délicate mission.

Le Comité a le regret de perdre en Mme V ve Chauffât uno précieuse collaboratrice qui depuis de nombreuses années tenait avec beaucoup d’ordre les compfes du ménage.

Le service médical conlinue à être assuré par M. le Dr L. Boissonnas qui fait une visite à la Crèche chaque semaine et a droit à des remerciements pour la façon distinguée et dé­ vouée avec laquelle il s’acquitte de scs fonctions.

A la suite do la démission de M. L. Coulin le comité a eu la satisfaction d’obtenir, pour le remplacer, l’acceptation de M, Alphonse Patru, ancien conseiller d’Etat.

Les comptes accusent 7.130. fr. 90 aux dépenses et 5.714 fr. 45 aux recettes, laissant un déficit de 1.416 fr. 45. Le prix de la jour­ née revient ainsi à 92 centimes par enfants.

Les dons sont reçus par les membres du comité ; MM. Eugène Richard, 4, quai des Eaux-Vives; François Forestier, coutelier, Tour de l’île; G. Baechler, teinturier, 29, quai du Seujel; Alphonse Patru, 16, rue du Mont-Blanc; François Métra, 56, rue du Rhône; William Chauffat, 10, quai des

Eaux-Vives. ^

Nouvelles religieuses

Société des sciences théologiques Après avoir reçu M. le pasteur Ch. Delétra au nombre de ses membres, cette société a consacré sa séance du 22 février, qui avait réuni un chiffre inusité d’assistants, à l’étude de l’ouvrage posthume du regretté professeur J.-J. Gourd : «La philosophie de la religion».

M. le prof. Ch. Wemer, disciple, gendre et successeur du défunt, a résumé, avec uno clarté ot une élégance remarquables, dit la

Semaine religieuse, le système de son maître,

qui fait reposer la religion sur l’élément « incoordonnable », hors la loi, qu’on re­ trouve également dans l’ordre scientifique (le surnaturel), dans l’ordre moral (le sacri­ fice), dans l’ordre esthétique (lo sublime) et dans l’ordre social (l’amour et l’indivi­ dualisme réformateur).

Cet exposé, qui a mérité les applaudisse­ ments et les éloges de l’assemblée, a donné lieu à un entretien assez prolongé et nourri, auquel ont pris part MM. G. Berguer, prési­ dent de la Société, F. Chaponnière, H. Heyer, E. Choisy, W. Poulin, Ja*]. Martin, Th. Flour- noy, H. Balavoine, H. Berguer, Paul Oltra- mare et H. Reverdin.

Eglise méthodiste allemande Cette église a organisé, pour le jeudi 2 mars, dans Eon local de la rue Calvin, No 12, uno vente en faveur de son œuvre d’évangélisa- tion.

N O U V E L L E S

JUDICIAIRES

COUR D’APPEL

Le 8 février 1908, M. Good, employé à la Société Omnia (Crique Rancy) comme opérateur, était victim e d’un terrible acci dent : un incendie se déclara dans sa cabine et le malheureux fut pour ainsi dire brûlé vif. Comme il ne fut pas possible d’arranger l’affaire, il y eut procès, et lo tribunal de première instence alloua aux ayant-droit de M. Good une indemnité de 34.000 fr.

Les parties recoururent en appel : la société Omnia, en appel principal, les

ayant droit de M. Good interjetèrent

appel, demandant que l'indemnité soit por­ tée do 34.000 fr. à 64.000 fr.

L’affaire a été plaidée samedi de deux heures à cinq heures, par deux maîtres du droit, MM. les professeurs Louis Rehfou: (Omnia) et Mo Eugène Borel (Good).

En plaidant, Mo Borel a fait allusion, en termes sympathiques, à la mort de Jean Saxod, qui fut directeur de l’Omnia lorsque l’accident se produisit.

Ce fut une superbe joute oratoire que ces

deux plaidoiries.

Il eût vraiment valu la peine d’inviter à assister à l’audience MM. les étuidants en droit. Tls eussent pris une bonne leçon pratique.

Arrêt le 4 mars.

Le s projets de M. LeCointe

MM. les députén au Grand Conseil ont reçu les deux projets de M. A. Le Cointe — l’un « sur les assurances populaires », l’autre, intitulé : « pour des subventions aux vieil­ lards ».

Les exposés des motifs pour ces deux pro­ jets sont fort intéressants — mais un peu longs.

Nous nous bornons à en indiquer les prin­ cipes :

I

Assurances populaires

L’E tat accorde son concours, dans les li­ mites de la loi et pour les engagements con­ tractés depuis sa promulgation, aux sociétés mutuelles qui satisferont aux conditions prévues.

E st considéré comme invalide, tout mem­ bre d ’une société mutuelle en cas de maladie qui, par suite de maladie ou do vieillesse, n’est plus capable de gagner, par un travail en rapport avec ses forces et ses aptitudes, un salaire minimum de 2 fr. par jour.

L’allocation annuelle de l’E tat aux socié­ tés est égale au 50 % de la prime fixée par les tarifs. Cette allocation no sera toutefoif calculée que sur la prime correspondant à une allocation journalière de 1 fr. à 1 fr.50 au ma imum (30 à 45 fr par mois).

L’allocation de l’E tat est payée en ne te­ nant compte que dos membres ayant contrac­ té une a-suranco avant d’avoir atteint l’âge de 45 ans révolus.

Les sociétés auront aussi droit aux allo­ cations de ! E t.it pour chaque assuré pour lequel il aura été versé, dans le courant d ’un

mémo exercice, une somme minin a de

6 francs pour une rente viagère différée, ou un capital minimum de 500 francs pour une rente viagère immédiate.

Pour les rentes viagères différées, les al­ locations de l’E tat sont de 6 francs pour les assures dont les versements, dans le cours d’un même exercice, ont atteint do 6 à 15 francs; d« 7 fr. pour les versements do 16 à 25 fr.; d î 8 fr. po.ir les versements de 26 à 30 fr. ; d ' 9 fr. pour les versements de 31 à 40 fr. : d • 10 fr. pour les versements de 41 à 60 fr.

L’assuré est admis au bénéfice de cette subvention jusqu’à ce quo l’ensemble des sommes inscrites sur son eam et, y compris .a part de l’Etat, suffise pour lui constituer une rente viagère annuelle de 540 francs.

Le versement minimum annuel donnant droit à la subvention de l’Etat est abaissé à 2 francs pour les enfants au-dessous de 17 ans révolus. Jusqu’à concurrence de 6 fr. versés dans lo courant de l’année, la prime de l’E tat est égale au versement de l’enfant assuré.

• Pour les rentes viagères immédiates, l’Etat majorera rla : 10 % la rente acquise par l’assuré do 60 à 65 ans, 5 % la rente aoquise par l’assuré au-dessous de 60 ans et dans le cas prévu par la loi,

II

Subventions a u x vieillards

Le projet est très court, mais aussi très explicite :

Le legs Rapin, avec les intérêts à ce jour, est verse au Fonds spécial d’assurance et de névoyance. Le fonds est cédé à l’Hospice général et est destiné à lui fournir des res­ sources supplémentaires pour venir en aide aux vieillards.

L’Hospice général tiendra une comptabilité distincte de ce fonds, qui est déclaré inalié­ nable.

Les revenus en seront employés en faveur

de3 vieillards uon hospitalisés qui se trouve

raient dans une position difficile.

Les subventions provenant des revenus do ce fonds seront réservées aux vieillards ge­ nevois, domiciliés dans le canton.

Eventuellement, elles pourront aussi être accordées à des vieillards genevois domiciliés hors du canton.

Chronique Musicale

M. Alexandre Mottu vient de donner au Conservatoire un récital do piano, qui a réussi à tous égards et une salle brillante a chaleureusement applaudi l’excellent pia­ niste.

Dans un programme varié, principalement eonsaoré à la musique moderne, M. Alexan­ dre Mottu a la it preuve d ’une technique

très sûre jointe à une musicalité d’un goût toujours parfait. Il a interprété dans le meil­ leur style le beau concerto italien de J.-S, Bach, qui constituait la seule œuvre clas­ sique d e là soirée, puis il a montré la souplesse de son talent et la variété de coloris de son jeu dans le prélude et fugue en m i bémol mineur, pour la main gauche,de Max Reger, dos pièces de Chopin, Debussy, Albeniz, Florent Schmitt et Chabrier. Ce beau programme a valu à M, Alexandre Mottu un succès significatif,

***

Peu de monde à la Salle de la Réformation pour le concert de Mlle Beatriz Leech, vio­ loniste originaire de-la République Argentine. Cette jeune artiste, inconnue chez nous, n’a que quatorze ans mais ses pré< o-es qualités laissent prévoir une belle carrière. La sono­ rité est exquise, la technique brillante et c’est avec m ie fougue juvénile et charmante que cette enfant interprète les œuvres les plus diverses. Sans donto la personnalité manque encore, il y a de nombreuses fautes de goût et de style, mais l’ensemble du jeu e3t très captivant et le public ost subjugué par tant de grâce et de gentille allure. Si Mlle Beatriz Leech se soumet à une école sévère, elle deviendra quelqu’un. On l’a cha­ leureusement applaudie dons le concerto de Mendelssohn, la romance en sol de Beetho­ ven, la Ballade et Polonaise de V U 'te 1’ p>, lesuZigei nerweisen» de Sara-atc et le concerto en ré majeur de Tchaikowsky.

G. Dur.

Un peu de patois

U suiet des z aréroplanes

L’atra né, schi l’ami P ’hilppe, dous malins greliets, Fanfoué à la Mie et Dioset u Mousse discutâvent bu la novalla mouda de voyagi

en l’air.

Fanfoué. — Lous z’aréroplanes, y est na

brava invention, mais pet lous coup de vent on risque de se câssa la gueula et de perdra sa machina.

Dioset. — Bin met, y a dous ans que je tra­

vaille pet remédi à ce t ’état de chuses et j’ai trovô on moyen que sara bintout adoptô pet tot lous aviateus :

Y est de fâre des lignes de fi de fer dey su on cloeliia su on âtre, et u moyen d’électri­ cité, cat, le ballon quo sâra suspendu u fil, erra asse vite man le téléphone.

Fanfoué. — T ’as trovô iquet na balla in

vention. Té pas tot à fait na bétiet ! !

D ian de la Beequa, [Echo du Léman).

C O R I 1 E S P O X D A X C E

Université commerciale saint-gaiioise Saint-Gall, le 23 février 1911, Monsieur le rédacteur,

Voua avez bien voulu insérer une note dans votre honorable journal au sujet de l’Académie de commerce de St-Gall. Je tiens à vous informer que cet établissement, qui vien t d’être transformé en Université commerciale, n’est nullement une entreprise privée, mais qu’elle a été créée en 1890 par le canton et la ville de Saint-Gall et qu’elle est au bénéfice d’une subvention annuelle de la part de la Confédération. Elle est dune un établissement officiel d’instruction pu­ blique aussi bien que les universités litté­ raires de la Suisse.

Veuillez agréer, etc.

Prof. D. Titnddry.

L e s S p orts

Les sports à l’exposition national suisse Berne, 24. — Le comité central de l’expo­ sition nationale suisse qui aura lieu à Berne en 1914 nous prie d ’annoncer qu’il n’a été pris encore aucune décision sur la question de savoir si les groupes aaéronautiques» et «sporl s auront un caractère international, et que la nouvelle lancée à ce sujet à Berlin et repro­ duite ensuite dans différents journaux est pré­ maturée. Le programme général d’organisa­ tion prévoit que cette question sera tranchée

en temps opportun par la commission natio­

nale qui fixera aussi, s’il y a lien, les disposi- ,i jns relatives au concours.

SPORTS D HIVER Une grimpeuse au Wildstrubel

On nous signale l’exploit accompli les 17 et 18 février par une intrépide touriste de notre ville. Mmo Valentine Bally-Leirans, mem­ bre de la section d’Annc-cy du C. A. F. Accom­ pagnée des deux guides Hermann Jagai et Gottricd Betschen, de la Lek. Mme Bally a fait l’ascension et la traversée en ski du Wildstrubel par l’arrête difficile du Tirs i et Rohrbach, chemin suivi pour la première fois en hiver l’année dernière. L acaravaneest redescendue le second jour sur Kandersteg par le Laemmerglctscher. La vaillante alpi­ niste et Ses guides sont arrivés à destination en d’excellentes conditions.

AVIATION En Allemagne

Bâle, 25. — Le cartel des sociétés d'avia­ tion du Sud-Ouest de l'Allemagne organise, sous la présidence du prince Henri de Prusse, des épreuves pour aviateurs allemands sur lo Haut-Rhin.

E!le3 auront lieu du 20 au 28 mai, sur un parcours de 700 kilomètres en 7 étapes, avec départ de Baden-Baden. Le parcours aura lieu le long du Rliin jusqu'à Huninguo, nrès de la frontière suisse, et enfin par Mulhouse, Strassbourg jusqu’à Francfort* 150.000 marks sont à disposition pour les prix.

T H E A T R E S E T CONCERTS

Grand-Théâtre (Opcra), location de 10 h. à 5 h.

Aujourd'hui, à 2 h., La Fie de Bohème, de Puccini (Rodolphe. M. Ovido; Marcel, M. Demay; Schaunard, M. Baldous; Mimi, Mlle Vogel; Marcelle, Mme Damour).

Le soir, à 7 h. 45, avec le concours de M. Séveilhac et de Mme Soïni, le Trouvère, opéra en 4 actes de Verdi. (Manrique, M. Crémcl; lo comte de Luna, M Séveilhac; Fernand, M Baldous; Léonoro, Mme Kossa; Azucéna, Mme Soïni), et reprise de3 Vingt-

huit jours de Clairette, opérette en 4 actes,

musique de Victor Roger (Clairette, Mlle Damour; Bérénice, Mlle Andrée Lys; Mi- cliotte, Mlle R icharl; Vivarel, M.do Creus; Gibard, M. Demay; Michonnet, M. Laroche).

Lundi, relâche.

Mardi 28 courant, représentation de IFer-

ther, aveo le concours de Mlle Calo, la so­

liste si applaudie, hier, au concert d’abon­ nement. Cette soirée promet d'être particu­ lièrement iutéressante.

Mercredi, au bénéfice de l’Hospice géné­ ral, Manon, avec le concours de Mlle Su­ zanne Cesbron, qui était l'an dernier àMar- seille et récemment à Lisbonne aveo M. Léon David.

On se rappelle aussi le gros succès qu’ob­ tin t la brillante chanteuse, l'été dernier, dans un gala du Kursaal.

Un intermède confié à MM. De Creus et Baldous et à Mlle J æger complétera le spectacle.

I l ne sera fait aucune quête et il n’y aijp ^ cttn e_ veate de tlevu$,

M a r q u e

Notre LOianne

était très faible et nous

lu i

avons donné de l’Emulsion

Scott pour la fortifier, et elle

la prit très volontiers.

Elle

devint pleine de vie et reprit

son appétit.

i ré p u ta tio n à la p u reté suchIv

> ingrédients, à son goût agreSÇ- n e n t et s u rto u t à son sacceo

S ig n é : PAULINE RACINE,

Lam boing (C anton de B erne', le 24 n o vem bre 1 9 0 $ ; L’E m ulsion Scott doit sa ré p u ta tio n à la p u reté s’ ricu re et à la force de ses ingi ‘

ble que les enfants aim ent p arto u t.

Emulsion Scott

En d em an d an t ia Scott, retu*ez d 'accep ter toutes les a u tre s ém ulsions, qui ne so n t p as fabriquées p a r 1% procédé S c o tt

On peut se fier entièrem ent à la v raie Scott­

Prix : 2 fr. 50 et 5 f r. chez tous les Pharmaciens.

MM. Scott & Bowne. I.td.. Chiasso (Tessin), envoient gratis échantillon contre 50 cent, en ütnbres-po&te.

Jeudi, troisième de Louise, en l’honneui de M. Baldous.

Vendredi, reprise de T r is a n et Y sc ult, 1 Samedi, La Mascotte à moitié prix. Dans la deu ième quinzaine de marp, au Grand-Théâtre, une représentation de gala sera donnée au bénéfico de l’Associa­ tion de3 artistes dramatiques, avec le con­ cours de3 arti tes de M. Bruni et de la troupe de la Com .ie. On sait que cette Associa­ tion, qui a oié fo.iJée en 1S4S par lo barop Taylor, a pour but de donner à tous seg adhérents uno pension do retraite de cinq cents franco.

Nous publierons ultérieurement le pro­ gramme de cette soirée qui ne manquera pa^ d’attirer la foule

***

A la Comédie, à 2 h. % et à 8 li.

Le Monde où l'on s'ennuie, le chcf-d’ccuvre

de Pailleron.

-Lundi et jours suivants, même spectacle,

*** '

A l’Apollo-Théâtre, a 3 h. et à 8 h. V2. Bow den.létonnant cycliste comique,enthou­ siasme les spectateurs par ses prodigieux exercices sur une bicyclette démontable et sur un unicycle d'une grandeur extraor­ dinaire. Il faut se hâter d’aller applaudir cette attraction ainsi que les Mario e t Zo- raide, des acrobates très audacieux, et Jack Rae, un bon jongleur.

C’est à une merveilleuse leçon d ’astronq,- mie que l’on a .tiste en voyant se dérouler, sur l’écran du cinématographe, notre monde et les astres dans 1 espace. On se rend ainsi compte avec une e\trêm e facilité du mouve­ ment de la terre, des éclipses de lime OU de soleil. On voit encore Mercure, Vénus, Mare, etc. Les autres vues ne sont pas moins inté­ ressantes avec Ma Fille, Bcène dramatique, Antonio Foscarini, superbe reconstitution d’un drame historique à Venise, Rigadin et ses fils et le Patlié journal et ses dernière? informations do la semaine.

***

Au Casino-Théâtre. '

D y aura foule aujourd’hui en matinée

au Casino-Théâtre, pour applaudir le»

deux nouvelles scènes qui ont été inter­ calées hier dans l’étincelante V'ià mé la

revue. _

La Patinomanie et les Trois Rosier»

de Caroube divertiront beaucoup les spec­

tateurs, ainsi que le récent tableau, Gaùxt

s'amuse, où Mlle Forma et M. Gil-d Of

dansent la valse des cheveux quo tous leg spectateurs acclament avec enthousiasme.

Le concours des scènes nouvelles s’an­ nonce comme un gros succès, ma s rappelons que le dernier délai pour le dépôt des manus­

crit expire demain lundi. .

V’ià mi. la revue sera donnée en mâtiné®

exactement comme ie soir.

American Skating Rink, boulevard du Pontd'A rve. De 10 h. à m idi.de 3 h. à 6 h. % ~ et de 8 h. Vz à minuit. Grand orchestre. Leçons; jeudi*et dimanche, mâtinée« à moi­ tié prix.

**#

Taverne du Crocodile, 110, rue du Rhône; concert tous les soirs.

Dimanches et fêles, matinée. **«

N ou3 rappelons < u c’est aajourd iiui dimrn hc à 2 ii.%, a 1 ■ t r a Hall, qu a 15 le concert (.tonne par i Haiinonie Nautiquo de Genève sous la direction de M. Auguste Pieyre, avec le gracieux concours de Mlle Maggy Breittmayer, professeur de violon au Conservatoire; Mlle L. Massit, contralto; M. E. Dides, basse chantante, élèves de Mlle Morange.

Au programme, outre les soli, l'ouverture de Phèdre, de Ma fenet; Septuor, Saint-", Saens; Le camp de Wallenstein, poèmesym-l phonique de Vincent d Indy; Le Carnaval, suite d’orchestre, Guiraud; Grande fantaisie sur le Vaisseau fantôme, de Wagner;

La

Korrigane, ballet, Widor.

***

Rappelons aussi le concert annuel de I» Fédération des chœurs paroissiaux composée d’un millier de chanteurs. Il a lieu ce soir â S li. à la Réformation.

***

Demain lundi deux concerts intéressauts: A la Réformation, concert au profit de la caisse de retraite des artistes musiciarft organisé par la direction de 1 Académie de musique à l’occasion de son 25mo anniver­

saire. . .

A la salle des Amis de l’instruction, concert de Mlle Elisabeth Morange, professeur ai chant, au profit de l’œuvre philanthropi­ que française.

Concert de l’Union instrumentale ge-

nasvois. .

Nous avons annonce le grand coccen que donnera cette société, lo dimanche mars, au Victoria-H ail. Les œuvres suivan­ tes seront interprétées, sous la direction u6 M. Aug. Tessier, par notre excellente fanfar® municipale :

Marche d’Athalie, Mendelssohn; _ Allegr»

moderato de la Symphonie inachevée, bert; Fragments de l’opéra Mme B u tterig Puccini; Ouverture d j Tannhäuscr, Wago suite sur le ballet La Konigane; a) Da _

bretonne, b) Allegretto tempo giusto, o) w Sabotière, dl ILircht et Presto, Widor. 4 Ce brillant programme sera justement aft, précié et vaudra une salle comble e t ua v*fc succès à l’Union instrumentale genevoiût.

Références

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