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Numéro spécial. Côte d Ivoire. economie Les vins du mois. premières entreprises. en Côte d Ivoire a

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Texte intégral

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Mensuel Février/Mars 2011

Côte d’Ivoire

economie

www.cotedivoire-economie.com N°9

le périodique des dirigeants et leaders d’opinion - le périodique des dirigeants et leaders d’opinion - le périodique des dirigeants et leaders d’op

L ’ e s s e n t i e l

EXEMPLAIRE GRATUIT

Un avenir doré pour le coton

Avec des cours qui ont plus que doublé en 2010, l’or blanc ne s’est jamais aussi bien porté. Un phénomène qui s’explique par une demande mondiale en constante progression, tirée par le trio Chine-Inde-Bangladesh, et une production qui se raréfie en raison du rétrécissement des surfaces dédiées.

CONSO

C’est un fait éta- bli, le secteur des ventes d’automo- biles en Côte d’Ivoire a

besoin d’oxygène. Dans ce contexte, le mar- ché du low cost présente des véhicules qui suivent un cahier des charges imposant la réduction de toute fonctionnalité superflue, de manière à faire baisser leur prix de vente.

Nous vous présentons quelques modèles en vue dans cette

catégorie.

Matières premières

Lire p. 4

Développement durable

L’agriculture, star discrète à Cancun

Le réchauffement du climat, au-delà de ses nombreuses réper- cussions environnementales, pose une sé- rieuse hypothèque sur l’avenir alimentaire de la planète. Une conséquence qui n’a été abordée qu’en filigrane lors du dernier sommet de Cancun mais qui devrait être au cœur de la prochaine édition, en 2011, à Durban, en Afrique du Sud.

Lire p. 4

SWOTez-vous !

Développé initialement pour le mar- keting, cet outil d’évaluation fait mer- veille pour effectuer une mise à plat

des atouts dont on dispose, mais aussi pour prendre en compte ses aspects les plus perfectibles. Le SWOT permet d’évaluer ses caracté- ristiques personnelles à l’aune de ses forces et faiblesses, ainsi que les opportunités et menaces qui en- tourent son environnement profession- nel. Laissez-vous conduire par notre spécialiste, quelques questions vous

attendent… Lire p. 7

Les low cost envahissent le marché

Côte d’Ivoire Economie vous présente le classement exclusif des sociétés qui occupent le devant de la scène économique ivoirienne*. Une hiérarchie qui met en exergue la prééminence des entreprises évoluant dans les secteurs des hydrocarbures, des télécommunications, de l’agriculture et de l’agro- industrie, des transports et de l’automobile… Décryptage de leurs résultats à travers un bilan chiffré, pour mieux évaluer les forces en présence.

Lire p. 8

* Selon le chiffre d’affaires 2009 déclaré par les entreprises à l’administration fiscale (hors les secteurs banques et assurances dont les chiffres d’affaires 2009 ne sont pas encore disponibles. Ces deux secteurs feront l’objet d’un classement publié dans un prochain numéro).

100 premières

entreprises

e n C ô t e d ’ I v o i r e

Les

Numéro spécial

Lire p. 22

Les vins du mois

En collaboration avec L’Œnophile, distributeur de vins, champagnes et spiritueux, Côte d’Ivoire Economie vous propose une sélection de vins,

à déguster avec modération, mais aussi avec délectation… Lire p. 23

(2)

cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 3

Rédaction

Directeur de la rédaction : Jean-Pierre Pont Secrétaire général de la rédaction : Didier Bras Coordonnateur de la rédaction : Stéphane Amani Directeur artistique : Jean-Noël Dubois Maquettistes : Aurélia Landeau, Nathalie Pointlane et Véronique Kouamé.

Ont participé à ce numéro : Stéphane Amani, Louis S. Amédé, Hugues Olivier Bagneki, Manassé Dehe, Prosper Koffi, Dorcas Manou Lasme-Adou, Euclide Okolou, Lucien Touré.

GestionetadministRation

Directrice générale et de la publication : Marion N’Gouan Ezzedine

(marion.ezzedine@Cotedivoire-economie.com) Responsable commerciale et relations publiques : Karine Amadou

(karine.amadou@cotedivoire-economie.com) infoRmationsléGales

Côte d’Ivoire Economie, S.A. au capital de 60 000 000 FCFA. - PCA : Jean-Pierre Pont - Siège social: 28 BP 1473 Abidjan 28 - Cocody II plateaux, rue K24 - Tél.: 22.41.77.50 - Fax: 22.41.76.16.

Site Internet: www.cotedivoire-economie.com - RCCM n° CI-ABJ- 2010-B-1358 du 25 février 2010 - Récépissé du procureur de la République 12D du 22/03/2010 - Dépôt légal éditeur n° 9162 du 25/03/2010. Agrément CSP n°ER-291/CSP - Impression: Groupe Riccobono, 115, chemin des Valettes, 83490 Le Muy (France).

Tirage: 10 000 exemplaires.

edito

Bienvenue dans ce nouveau numéro de Côte d’Ivoire Economie. Fidèles à notre souci d’aborder l’actualité économique à partir d’éléments tangibles, nous avons choisi de vous proposer un dossier spécial sur les cent premières entreprises du pays, étayé par des chiffres émanant de l’administration fiscale.

Un classement d’où il ressort que le secteur des hydrocarbures est le premier contributeur en termes de chiffre d’affaires cumulé. Ce leadership est conforté par la première place occupée par la Société ivoirienne de raffinage, en dépit des difficultés qu’elle rencontre actuellement, et par la multiplication des opérateurs de distribution de produits pétroliers sur le territoire ivoirien. Le secteur des télécommunications connaît quant à lui un essor constant et une marge de progression considérable liée au développement des marchés du mobile et des connexions Internet en Côte d’Ivoire, comme sur l’ensemble du continent africain. Autre levier majeur des ressources nationales, le secteur agricole et sa filière agro-industrielle continuent de figurer en bonne place dans ce classement. Des performances globales qui ne sauraient occulter l’importance du tissu de PME et TPE (très petites entreprises) qui participent à la contribution nationale et à la création d’emplois dans le pays. Une réalité mise en exergue par notre partenaire, la Coface, qui revient dans ce numéro sur l’histoire de l’entreprenariat en Côte d’Ivoire. Pour être complet, vous trouverez également dans ce dossier nos analyses sectorielles et un bilan de l’année 2010 à la Bourse régionale des valeurs mobilière (BRVM).

Bonne lecture et à bientôt pour un prochain numéro.

* Sous réserve de l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire, nous vous invitons à consulter notre version électronique, qui prendra temporairement le relais de notre édition papier, dans l’attente de vous retrouver pour un prochain numéro. Pour recevoir cette version électronique, merci de vous rendre sur notre site : http://cotedivoire-economie.com

Jean-Pierre Pont

et Marion n’Gouan ezzedine

Sommaire

Laser

Un avenir doré pour le coton p. 4

L’agriculture, star discrète à Cancun p. 4

Chassé-croisé à la BRVM p. 6

SWOTez-vous ! p. 7

Le panier conso de CIE p. 7

Dossier : les cent premières entreprises de Côte d’Ivoire

Les cent premières entreprises en chiffres p. 9 Automobile : une course très concurrentielle p. 11 Les hydrocarbures : un potentiel à développer p. 12 Télécoms : un secteur à forte valeur ajoutée p. 12

L’évolution des cours à la BRVM en 2010 p. 14

L’essor et le rayonnement d’une culture

d’entreprise ivoirienne p. 17

Les secteurs porteurs en 2011 p. 20

Conso

Automobile : les low cost envahissent le marché p. 22

Les vins du mois p. 23

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4 cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 Laser

Un avenir doré pour le coton

matières premières

Après avoir battu des records en 2010, les cours du coton

ont de fortes chances de poursuivre leur belle envolée en 2011.

Décryptage des mécanismes qui expliquent cette tendance.

La fièvre qui s’est emparée du marché du co- ton depuis plusieurs mois déjà n’est pas prête de tomber. Le fait que l’ajustement à la baisse observé aux alentours de la mi-novembre (entre le 10 et le 17) – avec une chute de 6,5%

à 17% sur le marché à terme de New York et un recul de 8% du réputé stable Cotlook A In- dex (indice des prix du coton), suite à l’expres- sion par les autorités chinoises de leur volonté de mieux contrôler la spéculation sur certains produits, dont le coton, et éviter une sur- chauffe de l’économie – ait fait long feu en dit

long sur cette perspective. 2010 aura été un excellent cru pour la fibre végétale qui mérite plus que jamais son appellation « d’or blanc ».

D’avis d’experts, « jamais le coton n’avait enregistré un gain annuel aussi important de- puis … 1973, et jamais son cours n’a été aussi élevé depuis… 140 ans ». De 62 cents en mars 2009, la livre de coton a franchi les 137 cents à New York à la mi-décembre 2010. Son prix sur la scène internationale a donc plus que doublé en un an, bonifié continuellement par un déséquilibre, plus structurel que spéculatif, entre l’offre et la demande mondiale. Fonda- mentaux prometteurs s’il en est !

Une ressource qui se raréfie

Le rétrécissement des surfaces consa- crées à la fibre blanche est dans l’air du temps. Sur un an, la zone franc (16 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre) a en- registré une régression de 30%, la Turquie -17%, les Etats-Unis -18%, la palme reve- nant à l’Australie avec -56%. Chez les pro- ducteurs, la tendance générale depuis les trois dernières années est au détournement

de la culture du coton au profit de spécu- lations « moins gourmandes » en intrants (donc en investissements) et mieux rému- nératrices telles que les céréales, les oléagi- neux, voire l’hévéa. Conséquence de cette raréfaction, la production mondiale n’en finit pas de se contracter. De 26,2 millions de tonnes pour la saison 2007-2008, elle est tombée à 23,4 millions pour 2008-2009 avant de s’établir autour de 21,9 millions de tonnes pour la campagne 2009-2010.

Dans le même temps, la demande, elle, tirée par le trio Chine-Inde-Bangladesh, continue d’augmenter. Pour la campagne 2009-2010 le déficit mondial est estimé à plus de 3,6 mil- lions de tonnes de coton. Cet écart va d’autant se creuser qu’il faudra bien reconstituer les stocks mondiaux, tombés de 12 millions de tonnes à 9,45 millions cette seule année. Mais quand on sait qu’à l’exception de l’Inde, les productions cotonnières des « big five » que sont dans l’ordre la Chine, l’Inde, les Etats- Unis, le Pakistan et le Brésil piquent du nez, on peut parier sur une ruée sur l’or blanc au cours de la campagne 2010-2011.

Des perspectives à la hausse

C’est dire si les cours du coton vont conti- nuer de grimper au cours des mois à venir.

En tout cas, ce n’est pas de sitôt que l’aug- mentation continuelle des prix du coton va étrangler la courbe ascendante de sa de- mande. Et la probabilité que se forme une bulle autour du coton dans les six prochains mois est faible. Les ingrédients de la hausse des cours – baisse de la production mon- diale, réduction des stocks et augmentation de la demande – sont encore trop prégnants.

Pour autant, il ne faudra pas compter sur les producteurs africains pour véritable- ment s’engager de nouveau dans la culture du coton. La structure des coûts de produc- tion et le fonctionnement du marché du co- ton, avec les distorsions diverses qu’y créent les subventions importantes accordées par les pays développés à leurs producteurs, ont fini de les dégoûter de cette spéculation.

Donc, conjoncture favorable ou pas, courbe de prix ascendante ou pas, la vie se fera avec moins de coton.

stéphane amani

développement durable

L’agriculture, star discrète à Cancun

Le lien entre la sécurité alimentaire et la préservation de notre

environnement est au cœur des défis que devra relever l’humanité dans les années à venir. Si elle n’est apparue qu’en filigrane lors du dernier sommet de Cancun, cette problématique devrait occuper une place plus centrale l’année prochaine, lors du sommet de Durban.

Tout en faisant l’objet d’un traitement insuffisant dans le cadre officiel des négociations du COP 16 – au regard de la fraîcheur temporelle de la dernière crise alimentaire –, l’agriculture n’en a pas moins été la véritable « star » de la grand-messe clima- tique de Cancun. Son ombre aura plané autant dans les cou- loirs des discussions officielles que dans les allées des « side events ». La raison ? Le réchauffement du climat, au-delà de l’endommagement de la biodiversité et des dégradations envi- ronnementales, pose une sérieuse hypothèque sur l’avenir ali- mentaire de la planète. La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) parle même de

« risques sérieux de malnutrition et de famine extrême ».

Des intentions louables

Pour lever cette hypothèque sur l’avenir de la planète, la plate- forme des donateurs, regroupant 19 organisations internatio- nales, avait prescrit aux parties présentes autour de la table de négociations, au Moon Palace Hotel Cancun, quelques actions urgentes. Notamment « l’allocation expresse de financement pour soutenir les activités d’adaptation et de mitigation du secteur agricole ; l’inscription explicite dans tout accord post- 2012 (année d’expiration du protocole de Kyoto) des actions concrètes qui devront être entreprises dans le cadre des ini- tiatives de coopération de long terme en faveur de la sécurité

alimentaire, la nutrition et la famine ; la reconnaissance dans le cadre du mécanisme visant à réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD+) des liens entre l’agriculture et la sylviculture en vue de promouvoir une agriculture intensive du- rable et la réduction de la déforestation et améliorer les moyens de subsistance ; la prise en compte dans le cadre mécanisme de développement propre (MDP) révisé de l’agriculture… ».

Des décisions approximatives

Le « paquet de décisions » dont a accouché le sommet de Can- cun, pour équilibré qu’il soit, n’aura, au mieux, qu’effleuré cer-

taines de ces prescriptions. Mais il n’y transparaît pas moins, tel un fil rouge liant les différentes décisions, la préoccupation de la complexe équation à laquelle doit apporter une réponse appropriée l’agriculture mondiale. A savoir : doubler la pro- duction alimentaire mondiale pour répondre aux besoins d’une population planétaire projetée à 9 milliards d’âmes en 2050 tout en maîtrisant ses émissions de gaz carboniques et procu- rant des moyens de subsistance à plus de 75% des pauvres dans les pays en développement. Challenge majeur s’il en est ! Mais défi dont le relèvement est de l’ordre du possible. Du moins si l’on en croit l’opinion très avisée des experts qui, le 4 dé- cembre 2010, se sont succédé sur les différentes plates-formes d’échanges qu’offrait la Journée de l’agriculture et du déve- loppement rural (ARDD) 2010 au Gran Melia Hotel Cancun.

La clé de cette équation réside dans la nécessité d’une très grande attention accordée au développement de systèmes de production agricole intensive et durable. Et pour cause, par leur capacité à améliorer substantiellement le rendement à l’hectare, notamment dans les régions tropicales où crois- sance démographique et insécurité alimentaire sont les plus prononcés, ceux-ci, par leur « effet multiplicateur » consti- tuent les moyens appropriés pour la réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire ainsi que la déforestation.

Rendez-vous en Afrique du Sud

Cancun 2010, par ses conclusions, n’a pas assez explicite- ment traduit cette inclinaison. Mais la poursuite du processus multilatéral de négociation qu’il a consacré ouvre bien des perspectives entre aujourd’hui et le rendez-vous de Durban en 2011. Car, comme indiqué fort justement par les partici- pants à l’ARDD 2010 : pas de sécurité écologico-climatique sans sécurité alimentaire ; et pas de sécurité alimentaire sans sécurité écologico-climatique. Agriculture star discrète à Cancun… mais vedette très présente à Durban l’an prochain ? Assurément.

louis s. amédé

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6 cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 Laser Laser cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 7

Chassé-croisé à la BRVM

Décidément, ce n’est pas maintenant que la BRVM retrouvera la

barre des 40 sociétés cotées. Alors que l’on se réjouissait de l’arrivée prochaine de Bank of Africa Burkina, on apprend le retrait de Sicor du marché boursier de l’Uemoa.

En octobre dernier, la filiale burkinabé du groupe Bank Of Africa (BOA BF) a mis en vente 100 000 actions pour porter son capital social de 6,3 milliards à 7 milliards FCFA. Ses actions devraient être échan- gées à la Bourse régionale des valeurs mobilières à partir du 30 décembre 2010.

L’introduction en Bourse de BOA BF de- vrait porter à 39 le nombre de sociétés co- tées à la BRVM. Malheureusement, nous risquons d’observer un chassé-croisé qui maintiendra inchangé le nombre de socié- tés cotées. En effet, les actionnaires de la Société ivoirienne de coco râpé (Sicor) ont décidé de la retirer de la cote à Abidjan. La cinquantaine de personnes qui a participé à l’assemblée générale du 26 novembre 2010 a d’ailleurs compris les raisons in- voquées par la direction de la Sicor, car la société se porte mal. Ses sites agricoles de Grand Lahou et de Jacqueville sont en- core paralysés par des riverains, malgré les nombreux accords qui ont été trouvés. Le lobbying mené par ses principaux action- naires, les deux frères Sayegh, reste infruc- tueux. Ils disent avoir reçu des menaces

de certaines personnalités politiques qui comptent récupérer leur entreprise. Pour faciliter les discussions, ils se sont retirés de la direction exécutive de l’entreprise et ont désigné Messieurs Inglese et Sow,

respectivement président du conseil d’ad- ministration et directeur général.

Trituraf après la Sicor ?

En 2009, l’essentiel du chiffre d’affaires de

Sicor est venu des exploitations de l’île Bou- lay et de Glike. Elle n’a réalisé que 1,143 milliard FCFA de ventes, bien loin des 3,265 milliards FCFA atteints en 2007. Cela a don- né pour résultat une perte de 1,362 milliard FCFA en 2009 contre un bénéfice de 148 millions FCFA en 2007. Le résultat net de 281 millions FCFA, qui était vilipendé en 2004, semble bien préférable aujourd’hui.

Hélas, aux yeux des frères Sayegh, les pers- pectives sont mauvaises sans une nouvelle recapitalisation, qu’ils veulent mener seuls, hors du marché. Sicor s’est révélée une mauvaise affaire pour ceux qui y ont cru en 1998. Au début de la BRVM, en septembre 1998, l’action valait 18 900 FCFA. Elle s’est orientée progressivement à la baisse, à 3 695 FCFA neuf ans après, avant de revenir au cours actuel de 4 600 FCFA. Elle n’a plus payé de dividende depuis les 1 919 FCFA/

action de septembre 2000.

L’autre entreprise qui pourrait s’effacer pro- chainement de la cote est Trituraf. Le pro- ducteur d’huile de coton est mis en liqui- dation. Cela fait longtemps que le marché n’avait plus reçu d’information boursière sur cette société et c’est par la presse que l’on a appris la vente de son matériel tech- nique en 2008. Les actionnaires de Trituraf ne devraient rien gagner dans cette liquida- tion, malgré le cours actuel de l’action es- timé à 1 600 FCFA. En l’état, il faudra donc attendre d’autres introductions en Bourse pour voir le nombre de sociétés cotées aug- menter et l’équipe de M. Gilet, le DG de la BRVM, devra redoubler d’efforts pour atti- rer les entreprises en Bourse…

euclide okolou

vie de bureau

Comment améliorer son influence ?

SWOTez vous !

Le début d’année est un moment privilégié pour définir ou

renforcer ses objectifs professionnels et personnels. C’est aussi le moment pour passer en revue les atouts dont on dispose afin de

mener à bien ses bonnes résolutions. Voici quelques clés pour y parvenir.

SWOT est un acronyme dont les lettres ren- voient aux mots anglais Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (op- portunités) et Threats (menaces). Dévelop- pée dans le champ du marketing afin d’éva- luer un produit dans son environnement de marché, cette technique peut parfaitement être transposée à la vie professionnelle ou personnelle. C’est un outil efficace pour confirmer qui vous êtes en tant que per- sonne, prendre conscience des opportunités ou des risques qui vous environnent, des forces ou des faiblesses sur lesquelles vous devez davantage travailler. En début d’an- née, ce type d’analyse peut se révéler judi- cieux pour définir le plan d’action qui per- mettra d’atteindre les objectifs individuels que l’on s’est fixés.

Compte tenu du caractère introspectif du processus SWOT, il est important de se trou- ver dans un environnement calme et il est surtout crucial de circonscrire l’analyse à un seul domaine de votre vie : professionnel ou familial. Les réponses peuvent en effet varier en fonction du domaine que vous analysez.

Aujourd’hui, même si vous êtes un expert de l’analyse SWOT, enfermez-vous quinze mi- nutes, prenez un stylo, une feuille vierge, ou ouvrez un fichier Excel, et commençons en- semble. Chaque point de l’analyse est suivi d’une somme de questions qui peuvent vous aider à faire émerger vos caractéristiques personnelles.

Strengths : commentez vos forces. Vous devez les considérer sous trois angles. Pre- mièrement, le savoir-être, c’est-à-dire les qualités intrinsèques qui découlent de votre caractère, nature ou personnalité. Le deu- xième angle serait de considérer les forces que vous avez acquises par expérience, c’est-à-dire vos domaines de compétences ou savoir-faire. Finalement, sous le troi- sième volet, établissez la liste de vos forces à l’aune de vos connaissances. Par exemple, une maîtrise parfaite d’un secteur donné peut être classée sous cette catégorie.

Quels sont vos avantages personnels ? Que faites-vous mieux que les autres ? Quelles sont les ressources uniques dont vous dispo- sez ? Quelles sont les forces que vous recon-

naît votre entourage ? Quels sont les facteurs qui vous amènent à réussir certaines choses mieux que les autres ?

Weaknesses : continuez un processus simi- laire, mais cette fois-ci en listant vos faiblesses sur trois niveaux : personnalité, lacunes et li- mites de vos connaissances. N’hésitez pas à y inclure des remarques récurrentes qui vous auraient été faites par des amis sur certaines de vos faiblesses. Soyez objectifs, cela ne pourra que jouer en votre faveur.

Quelles sont vos lacunes ? Que devez-vous éviter de faire ? Qu’est-ce qui vous retarde dans votre travail ou affecte votre rendement ? Quels sont les défauts ou faiblesses que vous reconnaît votre entourage ?

Opportunities : cet aspect porte sur les op- portunités de votre environnement externe, qui sont à portée de main ou que vous en- trevoyez dans le court terme. Cela inclut des événements ou situations qui pourraient jouer en votre faveur si vous utilisez bien les cartes dont vous disposez.

Quelles sont les opportunités qui s’offrent à

vous ? Quels changements probables pour- raient jouer en votre faveur?

Threats : enfin, c’est le moment d’ajouter à la liste les menaces ou les risques qui pour- raient constituer une entrave à votre réussite.

N’oubliez pas d’inclure les menaces qui pro- viennent souvent de notre propre intérieur : doutes, anxiétés, peurs et inquiétudes. Ce sont des menaces qui ne sont pas négligeables et dont il faut tenir compte.

A quels obstacles êtes-vous confrontés ? Cer- tains collègues font-ils mieux le travail que vous ? La structure dans laquelle vous tra- vaillez est-elle en train de changer de straté- gie ou de perspective et cela pourrait-il vous affecter ? Avez-vous des soucis financiers ? Votre hiérarchie ou les membres de votre équipe se plaignent-ils de façon récurrente de vous ? Quelle mauvaise conséquence pour- rait vous toucher dans un futur proche ? Relisez vos résultats et prenez conscience de votre état actuel. Déterminez le domaine dans lequel vous disposez du plus grand nombre d’éléments. Si ce sont vos forces, prenez-en conscience afin de les utiliser pour vous créer des opportunités. Si ce sont vos opportuni- tés, il faudra donc vous focaliser sur cet axe pour trouver le moyen d’en tirer avantage. Si ce sont les faiblesses, identifiez bien leur na- ture pour pouvoir commencer à les combler.

Et si ce sont les risques ou menaces, il serait judicieux de repérer leurs sources de manière à anticiper leur impact négatif. L’essentiel de l’analyse SWOT consiste à définir un plan d’actions personnel qui vous permettra d’avoir une visibilité du futur et saisir les op- portunités pour atteindre vos objectifs.

doRcas manou lasme-adou,

diRectRiceGénéRale impRoov

dorcas-adou@improovprogramme.com

(5)

8 cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011

Dossier

a rédaction de Côte d’Ivoire Economie est heureuse de vous présenter son premier classement des 100 premières entre- prises de Côte d’Ivoire.

Nous nous sommes basés sur le chiffre d’affaires 2009 déclaré par les entre- prises à l’administration fiscale et, pour une lecture plus pertinente, nous avons ajouté le secteur d’activité selon la nomenclature d’ac- tivités des Etats membres d’Afristat (NAEMA).

Ce dossier vous offre donc un aperçu du top 100 de l’économie ivoirienne : qui sont les leaders et que font-ils ? Signalons toute-

fois deux grands secteurs absents de notre classe- ment : les banques et les assurances dont les chiffres d’affaires 2009 ne sont pas encore disponibles auprès du ministère de l’Economie et des Finances. Nous vous réservons donc un classe- ment exclusif des acteurs de ce secteur dans un prochain numéro de Côte d’Ivoire Economie.

Dans ce dossier vous ne trouverez que des grandes entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 14 milliards de FCFA.

Le classement révèle que le chiffre d’affaires cumulé des 100 premières entre- prises de Côte d’Ivoire s’est

élevé à 7316 milliards de FCFA en 2009. Les secteurs les plus performants sont ceux des hydrocarbures (13 entreprises réalisent 28%

du chiffre d’affaires cumu- lé), des télécommunications (6 entreprises réalisent 14% du chiffre d’affaires cumulé), de l’agriculture et de l’agro-industrie (16 en- treprises réalisent 11% du chiffre d’affaires cumulé), des transports (4 entreprises réalisent 4% du chiffre d’affaires cumulé), du com- merce de café-cacao (11 entreprises réalisent 3% du chiffre d’affaires cumulé) et, enfin, de l’automobile (4 entreprises réalisent 3% du chiffre d’affaires cumulé).

1 SOCIETE IVOIRIENNE DE RAFFINAGE SIR Raffinage pétrolier 831 970 219 114

2 COMPAGNIE IVOIRIENNE D’ELECTRICITE CIE Production, transport et distribution d’électricité 311 847 602 034

3 STE DE DISTRIBUTION DE TOUTES MARCHANDISES EN CI SDTM CI Commerce général de produits importés 284 515 478 620

4 ORANGE COTE D’IVOIRE OCI SA Exploitation de réseaux de télécommunication 283 046 737 284

5 SOCIETE NATIONALE D’OPERATIONS PETROLIERES PETROCI Activités annexes à l’extraction de pétrole brut et de gaz naturel 245 905 132 683 DE LA COTE D’IVOIRE

6 MTN - CI MTN - CI Exploitation de réseaux de télécommunication 245 030 097 129

7 SANIA CIE SANIA CIE Commerce de gros d’autres produits agricoles bruts 228 679 950 264

8 COTE D’IVOIRE TELECOM CI TELECOM Exploitation de réseaux de télécommunication 213 395 463 344

9 TOTAL COTE D’IVOIRE SA TOTAL CI Activités annexes à l’extraction de pétrole brut et de gaz naturel 206 540 767 791

10 SOCIETE MULTINATIONALE DE BITUMES SMB Raffinage pétrolier 205 560 580 362

11 ATLANTIQUE TELECOM (COTE D’IVOIRE) AT-CI Exploitation de réseaux de télécommunication 164 864 491 921

12 SHELL COTE D’IVOIRE SHELL CI Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux 139 614 599 138

et de produits dérivés

13 EQUIGOLD MINES CI SA EMCI SA Extraction de minerais de métaux précieux 137 072 416 722

14 SOCIETE D’ETUDE ET DE DEVELOPPEMENT SCB Culture de la banane 122 992 997 506

DE LA CULTURE BANANIERE

15 SOCIETE IVOIRIENNE DE CIMENT ET MATERIAUX SOCIMAT Fabrication de ciment, chaux et plâtre 120 932 882 937

16 LIBYA OIL COTE D’IVOIRE OILIBYA Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux 119 629 881 591

et de produits dérivés

17 SOCIETE TROPICALE D’ENGRAIS ET DE PRODUITS CHIMIQUES STPC Fabrication de produits azotés et d’engrais 114 700 698 674

18 SOCIETE DES CIMENTS D’ABIDJAN SCA Fabrication de ciment, chaux et plâtre 110 925 563 217

19 SOCIETE D’EXPLOITATION DU TERMINAL DE VRIDI SETV Manutention 108 791 384 193

20 SOCIETE NOUVELLE AIR IVOIRE SNAI Transports aériens 94 814 307 534

21 NOUVELLE PARFUMERIE GANDOUR NPG Fabrication de parfums et de produits de toilette 94 809 767 291

22 SOCIETE DES TRANSPORT ABIDJANAIS SOTRA Transports urbains de passagers 94 139 774 219

23 PETRO IVOIRE SA PI Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux 93 515 040 194

et de produits dérivés

24 LOTERIE NATIONALE DE COTE D IVOIRE LONACI SPFPM Activités de jeux de hasard et d’argent 91 223 198 636

25 SOCIETE IVOIRIENNE DE PRODUCTION ANIMALE SIPRA Elevage de volailles 90 091 177 080

26 SECI SECI Location immobilière 87 442 922 176

27 SOCIETE POUR LE COMPOUNDAGE EN COTE D’IVOIRE SCCI Fabrication de produits en matières plastiques 85 772 250 807

28 COMPAGNIE PHARMACEUTIQUE ET MEDICALE COPHARMED Commerce de gros de produits pharmaceutiques et médicaux 84 169 367 609

29 SA BERNABE COTE D’IVOIRE BCI Commerce de gros d’autres matériaux de construction, quincaillerie 75 609 414 853

et fournitures pour plomberie

30 SOCIETE NATIONALE D’ALIMENTATION SONAL Commerce de détail en magasin spécialisé d’autres 72 154 689 780

produits alimentaires

31 SOCIETE DES MINES D’ITY SMI Extraction de minerais de métaux précieux 70 692 643 091

32 HYDROCHEM AFRICA HYDRO Fabrication de produits agrochimiques 70 428 463 980

33 CROWN SIEM SIEM Fabrication d’autres ouvrages en métaux ; travail des métaux 62 800 997 330

34 SOCIETE DE DISTRIBUTION AUTOMOBILE EN COTE D’IVOIRE SDACI Commerce de véhicules automobiles 61 883 730 013

35 DISTRIBUTION PHARMACEUTIQUE DE CÔTE D’IVOIRE DPCI Commerce de gros de produits pharmaceutiques et médicaux 58 641 890 985

36 CFAO MOTORS COTE D’IVOIRE CFAO MOTORS Commerce de véhicules automobiles 58 177 606 205

COTE D’IVOIRE

37 IVOIRE COTON IVOIRE COTON Egrenage du coton 53 911 756 295

38 AZITO ENERGIE SA AZE Préparation des sites 52 090 269 653

39 IVOIRIENNE DE DISTRIBUTION TELECOM I.D TELECOM Exploitation de réseaux de télécommunication 51 575 357 196

40 COMPAGNIE D’IMPORTATION ET DE DISTRIBUTION CIDP CI Commerce de pièces et d’accessoires automobiles 51 282 169 727

DES PNEUMATIQUES EN CI

41 MAHMOUD CHOUMAN MOUINE ETS NOUR Fourniture d’accès aux réseaux de télécommunication 50 494 531 130

42 SEACOR COMMODITY TRADING CI SEACOR Commerce de riz 49 932 592 104

43 CANAL HORIZON COTE D’IVOIRE CHCI Activités de radio et de télévision 43 333 756 941

44 SONACO SONACO Fabrication de carton ondulé et d’emballages en papier ou en carton 43 255 918 338

45 SOCIETE IVOIRIENNE DE PARFUMERIE SIVOP Fabrication de parfums et de produits de toilette 42 822 206 562

46 COMPAGNIE IVOIRIENNE DE PRODUCTION D’ELECTRICITE CIPREL Production transport et distribution d’électricité 41 478 814 175

47 BUREAU NATIONAL D’ETUDES TECHNIQUES ET DE DEVELOPPEMENT BNETD Activités d’administration générale, économique et sociale 39 901 463 502

48 ETS SYLLA ET FRERES SA ESF Transports routiers de marchandises 39 315 349 221

49 SOCIETE AFRICAINE DE REPRESENTATION INDUSTRIELLE SARI Commerce de véhicules automobiles 39 224 312 817

50 SOCIETE IVOIRIENNE DE FABRICATION DE LUBRIFIANTS SIFAL Fabrication d’autres produits chimiques 38 842 610 686

51 TOLES IVOIRE SA TISA Fabrication d’autres ouvrages en métaux ; travail des métaux 32 845 885 012

52 COMPAGNIE ABIDJANAISE DE REPARATION NAVALE CARENA Constructions et réparations navales, aéronautiques et ferroviaires 32 276 314 595 ET DE TRAVAUX INDUSTRIELS

53 AFRICAN PETROLEUM AFRICAN PETROLEUM Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux 31 324 606 455

et de produits dérivés

54 ALIZES DENREES ALIZES DENREES Commerce de riz 30 911 285 615

55 GRANDS MOULINS D’ABIDJAN GMA Travail des grains ; fabrication d’aliments pour animaux 30 309 940 631

56 SITARAIL SITARAIL Transports ferroviaires 30 269 392 203

57 BOLLORE AFRICA LOGISTICS COTE D’IVOIRE AL CI Transit 29 836 753 412

58 SOCIETE AFRICAINE CACAO SACO Transformation de cacao, chocolaterie, confiserie 29 560 589 749

59 CEMOI COTE D’IVOIRE CEMOI COTE D’IVOIRE Transformation de cacao, chocolaterie, confiserie 29 256 223 761

60 COMMERCE ET DISTRIBUTION DE PRODUITS ALIMENTAIRES CODIPAC Poissonnerie et vente d’autres espèces d’eau de mer et continentale 28 932 985 754

61 CIE DE PRODUITS ALIMENTAIRES EN COTE D’IVOIRE CAPRACI Magasin d’alimentation générale et de produits d’utilté courante 27 949 534 797

62 SOCIETE IVOIRIENNE DE PROMOTION DE SUPERMARCHES PROSUMA Grands magasins et magasins à surccusales multiples 27 401 319 757

63 SOCIETE DES 2 PLATEAUX S 2 P Grands magasins et magasins à surccursales multiples 27 272 406 325

64 FILTISAC SA FILTISAC SA Filature, tissage et ennoblissement textile 27 257 834 760

65 UNIWAX U W Filature, tissage et ennoblissement textile 27 090 503 717

66 UNIVELER COTE D’IVOIRE UCI Fabrication d’autres corps gras 25 782 131 707

- Le tableau des 100 premières

entreprises de Côte d’Ivoire p. 9 - Nos analyses sectorielles :

automobile, hydrocarbures,

télécommunications p. 11

- L’évolution des cours à

la BRVM en 2010 p. 14

- L’essor et le rayonnement d’une culture d’entreprise ivoirienne p. 17 - Les secteurs porteurs en 2011 p. 20

Au sommaire de ce dossier :

100 premières

entreprises

e n C ô t e d ’ I v o i r e

Les

L

RANg DéNoMINAtIoN soCIALe sIgLe seCteuR D’ACtIvIté (selon la nomenclature d’activités Afristat) CA en FCFA (Ht)

LES GRANDS MOU LINS

ABIDJAN

(6)

Dossier cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 11

Dans un secteur autrefois dominé par les marques européennes, l’arrivée en force des marques asiatiques a modifié la hiérarchie d’un marché où le low cost présente un fort potentiel de croissance.

Entre la concurrence des importateurs indépendants et les incertitudes liées à la conjoncture actuelle, la compétition s’avère serrée pour les concessionnaires ivoiriens.

Depuis quelques années, des bouleverse- ments sont apparus dans le secteur auto- mobile ivoirien. Les marques européennes, surtout françaises, qui dominaient le mar- ché ont été supplantées par les asiatiques qui représenteraient maintenant plus de 65% des ventes. Les japonaises Toyota et Mitsubishi étaient les marques les plus vendues dans le pays en 2007, juste devant la française Peugeot. Au premier semestre 2010, la marque au lion s’est retrouvée sixième derrière cinq asiatiques (Toyota, Hyundai, Mitsubishi, Nissan et Kia).

La bataille du low cost

Les marques chinoises Great Wall Motor et Chery, récemment arrivées sur le mar- ché se font remarquer par leur forte crois-

sance. Dans son rapport 2009, le patron de Sari, M. Fabrice Desgardin soulignait aux constructeurs européens, « les opportuni- tés à pouvoir proposer régulièrement des véhicules d’entrée de gamme capable de concurrencer les nouveaux intervenants (les marques chinoises) ». Un commercial du secteur nous faisait remarquer que « sur le terrain, la guerre des marques oppose trois forces que sont les européennes, les chinoises et les autres asiatiques qui sont dominées par les japonaises ».

Chaque grand concessionnaire distribuant parfois plusieurs marques, il faut associer en plus de la concurrence des marques celle, illégale, des importateurs indépen- dants des véhicules neufs de marques dont les concessionnaires détiennent l’exclu-

sivité territoriale. Les vendeurs de véhi- cules d’occasion, appelés ici « France Au revoir », ont rendu l’automobile accessible à plusieurs Ivoiriens, les éloignant des grands concessionnaires. Ce qui explique la volonté de ces derniers d’occuper égale- ment une place dans le low cost.

Des incertitudes pour l’année en cours Le secteur automobile ivoirien est un sec- teur très concurrentiel qui conserve un grand potentiel de développement. Ce- lui-ci reste fortement lié à la croissance du pays et des différents secteurs d’acti- vité. Il n’est pas étonnant qu’en dehors des commandes de l’Etat, les principaux clients soient des entreprises des secteurs de la téléphonie/NTIC, de l’agro-industrie,

des hydrocarbures et celui des mines pour les engins lourds. La crise post-électorale ivoirienne donne donc des cauchemars aux acteurs du secteur. Monsieur Fidèle Koffi, directeur commercial chez ATC Comafrique nous apprend que « dans l’en- semble, l’année 2010 a été meilleure que 2009, mais si la crise politique actuelle se poursuit jusqu’en mars, on peut être sûr que l’année 2011 sera catastrophique ».

Tout ceci risque de retarder les projets des différents concessionnaires qui comptent (ré)investir l’intérieur du pays pour se rapprocher par exemple de la clientèle mi- nière et agricole de la zone CNO (Centre Nord-Ouest). Certains évoquent aussi la nécessité d’être plus près des cadres qui s’installent de plus en plus dans la ville portuaire de San Pedro.

euclide okolou

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Automobile :

une course très

concurrentielle

67 PALM-CI PALMCI Fabrication d’huiles brutes et de tourteaux 25 701 013 329

68 SUCAF CÔTE D’IVOIRE SA SUCAF-CI Fabrication de sucre 25 688 292 293

69 SUCRIVOIRE SUCRIVOIRE Fabrication de sucre 24 654 754 718

70 SOCIETE IVOIRIENNE DES TABACS SITAB Fabrication de produits à base de tabac 23 725 181 365

71 CNR INTERNATIONAL (COTE D’IVOIRE) SARL CNR Extraction de pétrole brut et de gaz naturel 23 259 547 717

72 SVENSKA PETROLEUM EXPLORATION CI AB SVENSKA CI AB Extraction de pétrole brut et de gaz naturel 23 155 324 093

73 TULLOW COTE D IVOIRE LIMITED TCIL Extraction de pétrole brut et de gaz naturel 22 698 388 982

74 SOCIETE AFRICAINE DE PLANTATIONS D’HEVEAS SAPH Culture d’hévéa 21 570 337 711

75 SOCIETE DES CAOUTCHOUCS DE GRAND BEREBY SOGB Culture d’hévéa 21 312 244 159

76 TROPICAL RUBBER COTE D’IVOIRE TROPICAL RUBBER Culture d’hévéa 21 228 815 731

COTE D’IVOIRE

77 SOCIETE DES TUBES D’ACIER ET D’ALUMINIUM SOTACI Construction et menuiserie métalliques, fabrication de citernes, 20 754 439 824 réservoirs et générateurs de vapeur

78 PECHE ET FROID COTE D’IVOIRE PFCI Congélation de poissons, crustacés et mollusques 20 476 008 986

79 OMNIUM TROPICAL OMNIUM TROPICAL Commerce de métaux et de matériels de construction 20 450 942 994

80 UNITED OIL COMPANY U.O.C Commerce de gros d’autres produits agricoles bruts 20 043 513 540

81 CENTRAL TRADING OP CTOP Commerce de boissons, vins et spiritueux 19 736 675 721

82 CARGILL WEST AFRICA CWA Commerce de café-cacao 19 626 058 831

83 ADM COCOA SIFCA A C S Commerce de café-cacao 19 561 968 088

84 CARGILL COCOA SARL C C S Commerce de café-cacao 19 282 980 587

85 COCAF IVOIRE COCAF IVOIRE Commerce de café-cacao 19 081 001 360

86 TOUTON NEGOCE COTE D’IVOIRE TNCI SA Commerce de café-cacao 18 942 293 492

87 UNION IVOIRIENNE TRAITEMENT UNICAO SA Commerce de café-cacao 18 841 054 302

88 COMPAGNIE IVOIRIENNE DE PROMOTION POUR C I P E X I SA Commerce de café-cacao 18 837 434 778

L’EXPORTATION ET L’IMPORTATION

89 COCOA EXPORT COTE D’IVOIRE COEX CI Commerce de café-cacao 18 698 205 945

90 NOVEL COTE D’IVOIRE NOVEL CI Commerce de café-cacao 18 564 905 125

91 STE IVOIRIENNE D’ACHATS DE CAFE ET CACAO SIVACCO Commerce de café-cacao 18 224 833 732

92 SOCIETE D’USINAGE ET DE CONDITIONNEMENT DU SUD-OUEST SUCSO SA Commerce de café-cacao 17 148 978 944

93 SOCIETE DE DISTRIBUTION D’EAU DE LA COTE D’IVOIRE SODECI Captage, traitement et distribution d’eau 17 037 271 789

94 SOCIETE DE LIMONADERIES & BRASSERIES D’AFRIQUE SOLIBRA Brasserie et malterie 16 895 620 409

95 LES MOULINS MODERNES DE COTE D’IVOIRE MMCI Boulangerie 16 149 005 219

96 CASTELLI COTE D’IVOIRE CCI Autres transformations et conservations des poissons, 15 981 605 008

crustacés et mollusques

97 SOCIETE DE DISTRIBUTION DES MARQUES SODIMA Autres magasins de commerce général 15 651 820 752

98 COMPAGNIE DE DISTRIBUTION DE COTE D’IVOIRE CDCI Autres magasins de commerce général 15 527 071 094

99 SAGRIVEC SAGRIVEC Autres commerces de détail spécialisés 15 389 737 682

100 FOXTROT INTERNATIONAL LDC FOXTROT CI Activités annexes à l’extraction de pétrole brut et de gaz naturel 14 931 648 212

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12 cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 Dossier

Les hydrocarbures :

un potentiel à développer

Les opérateurs de distribution des produits pétroliers ont vu leur nombre croître en Côte d’Ivoire durant ces dernières années. Toutefois la production locale est insuffisante et peine à satisfaire la demande.

L’éventuelle faillite de la Société ivoirienne de raffinage faisait la une des journaux locaux en 2010.

La première entreprise ivoirienne (en chiffre d’affaires) a heureu- sement été sauvée avec l’onction de l’Etat qui était aussi, hélas, une partie du problème. La SIR est la seule raffinerie de pétrole du pays.

Ses productions (super, essence, butane, gasoil, bitume, etc.) sont stockées par la société Gestoci (Société de gestion des stocks de sécurité) qui se charge de les li- vrer aux distributeurs agréés et dans quelques pays de l’hinter- land comme le Mali ou le Burkina Faso. Le regain d’activité de ces distributeurs ces dernières années a participé à attirer l’attention sur le secteur pétrolier ivoirien.

En effet, les stations à essence dans le pays se sont multipliées avec l’arrivée de nouveaux opéra- teurs et l’expansion des anciennes

enseignes. Une cinquantaine d’agréments de distribution de produits pétroliers a été accordée ces dix dernières années. Une poignée des plus grands distribu- teurs de carburants s’est regrou- pée au sein du Groupement des professionnels du pétrole (GPP).

D’autres sont dans l’Association professionnelle des pétroliers de Cote d’Ivoire (Apci), alors que d’autres comme Petroci sont res- tés indépendants. Les acteurs du GPP, parmi lesquels on retrouve des noms comme Total CI, Corlay CI ou Shell CI, détiennent 85%

du marché local malgré leur petit nombre.

Des projets en cours

La production ivoirienne en pé- trole brut est encore très faible à l’échelle internationale. Toute l’année 2006, les gisements d’Eburnie n’ont produit que

l’équivalent de douze jours d’ac- tivité en Irak, c’est-à-dire 22,16 millions de barils, selon l’agence américaine d’information sur l’énergie. Elle couvre le reste de ses besoins en achetant chez ses voisins de la sous-région comme le Nigeria. On estime que la de- mande africaine de pétrole s’élè- vera en moyenne de 3,4% par an. L’évolution progressive de la demande ivoirienne, dans un contexte où les besoins actuels en certains produits pétroliers, dont le gaz domestique, ne sont pas comblés, traduit le grand potentiel de développement du secteur. Les projets conduits par la Petroci, comme la construction d’un pipe- line Abidjan-Bouaké via Yamous- soukro et l’ouverture d’une deu- xième raffinerie à Yamoussoukro participeront à ce développement.

euclide okolou

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Télécoms :

un secteur à forte

valeur ajoutée

Depuis une quinzaine d’années, le secteur des

télécoms s’est imposé comme un acteur économique de

premier plan en Côte d’Ivoire en même temps qu’il révolutionnait nos modes de communication.

Retour sur les origines de cette success-story.

Le milieu des années 1990 a constitué une période déter- minante pour le secteur des télécoms en Côte d’Ivoire, lorsque l’Etat s’est vu dans l’obligation de libéraliser ce secteur afin d’attirer des investisseurs dont les prises de participation allaient permettre de booster l’économie lo- cale. Les premiers épisodes de la saga des télécoms en Côte d’Ivoire étaient jusqu’alors frappés du sceau de la monotonie, avec le monopole de Côte d’Ivoire Télécom, société étatique créée en 1991, qui était chargée de l’éta- blissement des réseaux et de la fourniture des services de télécommunications. Ce n’est que le 3 février 1997, juste deux ans après la libéralisation de ce secteur, que

celui-ci allait prendre un essor qui se poursuit jusqu’à présent. Suite à un appel d’offres international réalisé par l’Etat de Côte d’Ivoire, France Télécom rachetait 51%

des parts de l’entreprise nationale, en portant le capital social à 15 milliards de nos francs.

Le boom de la téléphonie

Cette fin des années 1990 allait donc marquer l’essor au niveau planétaire d’un outil qui allait révolutionner le monde des télécommunications : le téléphone mobile.

La Côte d’Ivoire ne devait être en reste et l’année 1997 permit d’en révéler les attraits à la population ivoirienne.

Deux opérateurs mo- biles, avant l’arrivée de nouveaux concur- rents, allaient conduire l’aventure jusqu’en 2006 : Ivoiris, qui est devenu aujourd’hui Orange, et Telecel, de Loteny, qui a été par la suite racheté par la multinationale MTN.

Notons qu’à l’origine ces deux opérateurs offraient des produits excessivement chers, excluant de fait une bonne partie de la po- pulation.

L’arrivée de la compa- gnie de téléphonie mo-

bile Moov Côte d’Ivoire, créée par Atlantique Telecom et aujourd’hui contrôlée par Etisalat, viendra bouleverser la tendance en offrant des tarifs de communications beau- coup plus souples. Viendront ensuite Koz et Comium (du groupe libanais Comium) et Green (Libyan African Portfolio). L’arrivée de tous ces opérateurs a favorisé l’accessibilité de la population à ces moyens de télécom-

munications, à tel point qu’aujourd’hui environ 80%

des ménages en Côte d’Ivoire disposent d’un téléphone mobile. De surcroît, les opérateurs de téléphonie mobile contribuent directement à la production nationale, à hau- teur de plus de 600 milliards de francs CFA, soit 6% du produit intérieur brut.

L’accès à Internet

La Côte d’Ivoire a établi sa première connexion à In- ternet en 1996. Mais ce n’est qu’à partir de l’an 2000 que la Toile va s’infiltrer dans les ménages grâce au câble SAT-3 de Côte d’Ivoire Télécom. Aviso, filiale de cette société, rafle plus de 50% des abon- nés à Internet dans le pays. Hormis Aviso, de nombreux FAI sont présents dans l’uni- vers local du Web.

Il s’agit entre autres d’Afnet (racheté par MTN), Globe Access, Alink Telecom (désor- mais contrôlé, comme Moov, par Etisalat), et bien d’autres. Notons que le monde de l’In- ternet a connu un essor remarquable ces der- nières années avec le haut débit. Désormais, des connexions de 1mb/s, 2mb/s et plus sont offertes à des coûts très abor- dables. Le réseau est également devenu mobile grâce aux clés Internet fonctionnant via les réseaux mobiles et le Wimax. Aujourd’hui, plus besoin d’être au bureau ou à la maison pour bénéficier de la connexion Internet tant les offres sont variées.

pRospeR koffi

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14 cote d’ivoire economie - n°9 - fevrier/mars 2011 Dossier

L’évolution des cours

à la BRVM en 2010

Après les baisses alignées en 2008 et 2009 du fait de la crise financière, les indices boursiers de la

Bourse régionale des valeurs mobilières de l’Uemoa (BRVM) se sont ressaisis en 2010.

’exercice écoulé s’est avéré globalement positif au sein de la place financière d’Abidjan. L’indice BRVM 10 a repris 27,41%, à 182,96 points, alors que le BRVM Composite s’est contenté d’un gain de 20,48%, à 159,1 points. La capitalisation boursière du marché des actions a clôturé l’année à 3 471 milliards FCFA contre 2 807 milliards FCFA en 2009. Le tableau des variations des cours des actions est moins rouge par rapport à l’an passé.

Vingt titres ont vu leur cours terminer l’année en baisse contre trente douze mois plus tôt. Les baisses des indices sectoriels sont plus modérées. On ne note aucune baisse à deux chiffres.

Les hausses sont plus étendues avec en tête les 103% pris par l’indice du secteur agriculture, suivi par les 22,81% gagnés par l’indice du secteur des services publics. Pas étonnant que trois des cinq plus grandes augmentations de l’année soient des entreprises du secteur « agriculture ».

Les bons résultats de Saph et Palmci

Saph, le planteur d’hévéa, a réalisé la meilleure performance annuelle avec un saut de 152,33%, à 27 000 FCFA. La filiale

du groupe Sifca s’est entièrement remise de sa chute de 2009, profitant de l’envolée des cours du caoutchouc. L’action Saph retrouve sa surface d’évolution de 2008 où elle avait touché la barre de 40 000 FCFA. Palmci, l’autre filiale de Sifca suit la Saph avec une performance de 96,97%, à 13 975 FCFA. Elle a eu à s’échanger à 4 950 FCFA avant de remonter jusqu’à 15 000 FCFA. Certains pensent que l’émission obligataire de 15 milliards FCFA réalisée en cours d’année en vue d’aug- menter ses capacités de production a rassuré le marché sur ses perspectives, surtout que le cours de l’huile de palme s’est bien comporté tout au long de l’année. Dans ce contexte, la troisième place occupée par SOGB sur ce podium paraît lé- gitime. Le producteur d’hévéa et d’huile de palme a vu son action grimper de 55%, à 28 000 FCFA. L’action SOGB est talonnée par celles de Sicable (+42,99%) et de BOA Cote d’Ivoire (+30,43%), qui a rejoint la Bourse en début d’année.

Ceux qui ont acheté des Sonatel, des Ecobank ou des SGBCI en fin 2009 n’ont rien à regretter. Ces valeurs ont toutes ga- gné plus de 20%. La Sitab, qui a payé l’un des meilleurs divi- dendes cette année, effleure à peine la barre des 20%.

Le cas Shell Cote d’Ivoire

Parmi les entreprises cotées qui ont clôturé l’année dans le vert se trouve Shell Cote d’Ivoire. L’action Shell CI n’a gagné que 1,12%, rien à voir avec les 8,44% de Total CI, l’autre distributeur de carburant coté sur la place d’Abidjan.

La particularité est que la courbe annuelle de l’action Shell CI a évolué en forme de V. Elle est partie de 17 800 FCFA en début d’année pour descendre à 9 500 FCFA à la mi-juin, avant de remonter rapidement pendant le dernier trimestre.

Cette évolution a été favorisée d’abord par l’annonce de la cession à venir des activités aval de son actionnaire de réfé- rence dans le continent africain. Puis il y a eu le dividende qui s’est contracté de 25%, à 736 FCFA, conséquence des chiffres baissiers de 2009. Enfin, la croissance à trois chiffres (364%) de son résultat net au premier semestre a sonné la remontée du cours ces dernières semaines.

Les baisses de l’année

Sur la plage rouge des variations annuelles des cours, l’action Uniwax occupe le haut du podium avec sa chute de 48,61%, à 9 250 FCFA. Le marché de confection des pagnes du cinquantenaire de la Cote d’Ivoire n’a pas suffi à rassurer les investisseurs. La tendance baissière entamée depuis deux ans se poursuit lentement. Derrière Uniwax viennent Sivom, qui s’est contracté de 46,11%, CFAO, de 27,61%, et Sicor qui a perdu 26,40%.

On signalera aussi des baisses presque logiques du fait des incidents catastrophiques survenus en cours d’année. Nous pensons à la Compagnie ivoirienne d’électricité qui a dû procéder à des délestages pour servir sa clientèle. Son ac- tion a cédé 15,1%. L’action Bernabe Cote d’Ivoire – soute- nue pendant un moment par le dividende record payé aux actionnaires malgré l’incendie qui a ravagé « 40% de son stock marchandise, 50% de son actif immobilisé » le 2 fé- vrier 2010 – a fini par lâcher 13% de sa valeur.

Nous retiendrons qu’en 2010, il fallait surtout investir dans les banques et les entreprises agro-industrielles liées au caoutchouc et à l’huile de palme. Qu’en sera-t-il de 2011 ?

euclide okolou

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titres - BRvM 31/12/2009 31/12/2010 variation Cours Cours Dividende + bas + haut payé

BRVM 10 143,6 182,96 27,41%

BRVM Composite 132,05 159,1 20,48%

BRvM Industrie 96,01 93,06 -3,07%

Sicable 16 085 23 000 42,99% 14 000 23 000 2 340

Ceda 5 090 4 710 -7,47% 4 710 5 090

Filtisac 2 910 3 250 11,68% 2 685 4 040 321

NEI 3 595 3 085 -14,19% 3 085 3 595

Nestlé 62 005 56 625 -8,68% 41 000 73 105 2 700

Crown Siem Ci 33 860 31 995 -5,51% 30 000 34 665 2 250

Sivoa 10 000 8 105 -18,95% 8 000 11 000 900

Solibra 186 500 199 800 7,13% 149 160 201 705 12 060

SMB 19 895 18 000 -9,53% 12 000 21 555

Sitab 48 300 57 500 19,05% 44 900 65 365 8 270

Trituraf 2 145 1 600 -25,41% 1 370 2 400

Unilever 69 955 60 000 -14,23% 37 150 75 000 2 421

Uniwax 18 000 9 250 -48,61% 9 250 18 000

BRvM services

publics 352,09 432,42 22,82%

CIE 16 490 14 000 -15,10% 13 265 17 500 1 854

Onatel 48 500 45 505 -6,18% 44 000 49 010

Sodeci 10 200 11 500 12,75% 8 000 13 300 1 350

Sonatel 120 000 154 000 28,33% 120 000 154 000 12 150

BRvM Finances 53,3 64,22 20,49%

Bicici 32 235 40 000 24,09% 28 005 44 720 4 320

BOA Benin 46 000 48 000 4,35% 45 990 48 800 3 150

BOA Burkina*

BOA CI** 30 000 30,43% 27 400 32 400 1 800

BOA Niger 39 430 34 000 -13,77% 33 350 40 255 2 700

Ecobank TI 39 47 20,51% 38 58 2

Safca 29 250 24 800 -15,21% 23 215 29 250 2 250

SGBCI 37 200 48 250 29,70% 37 000 50 000 5 032

titres - BRvM 31/12/2009 31/12/2010 variation Cours Cours Dividende + bas + haut payé BRvM transports 236,31 238,14 0,77%

Bolloré Africa Logistic 44 800 47 205 5,37% 42 500 50 000 5 303

Sivom 6 495 3 500 -46,11% 3 500 6 495

BRvM Agriculture 125,2 254,46 103,24%

Palm Ci 7 095 13 975 96,97% 4 950 15 905

Sicor 6 250 4 600 -26,40% 4 600 6 250

Sogb 18 000 28 000 55,56% 14 500 33 990 2 502

Saph 10 700 27 000 152,34% 10 000 32 000 1 800

BRvM Distribution 130,62 123,57 -5,40%

Servair Abidjan 4 440 4 500 1,35% 3 395 4 500

Bernabe 22 250 19 345 -13,06% 15 990 23 000 2 700

CFAO 24 875 18 005 -27,62% 11 100 24 875 2 784

SDA (ex-Peyrissac) 116 000 100 000 -13,79% 99 990 116 000 11 250

Shell 17 800 18 000 1,12% 9 500 18 000 736

Sari 49 900 42 000 -15,83% 34 000 49 900 5 262

Total 82 995 90 000 8,44% 76 000 93 525 9 722

BRvM Autres

secteurs 61,73 57,1 -7,50%

Setao CI 5 000 4 625 -7,50% 4 625 5 000

L

100 premières

entreprises

e n C ô t e d ’ I v o i r e

Les

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