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P R I N T E M P S TRICOT M A I L D ' I N F O R M A T I O N F A M I L I A L E E T H U M O R I S T I Q U E N 9

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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P R I N T E M P S 2 0 0 8

E.Mail T RICOT

z

LA CONSPIRATION

z

Les gravures et les citations de cet article n'ont fait l'objet d'aucune manipulation et sont la copie de documents réels.

le commentaire est le résultat d'une juste suspicion.

UNE TRISTE RÉALITÉ

M A I L D ' I N F O R M A T I O N F A M I L I A L E E T H U M O R I S T I Q U E N ° 9

Le "Courrier Picard"

nous informait d'un projet de viaduc en Baie de

Somme ( ci contre ), re-

liant les rives de Saint Va- lery et du Crotoy. Cet article dont le rédacteur n'a pas cru bon de mention- ner sa

source, nous prépare psy- chologiquement à accepter la profonde transformation de ce site dans un avenir très proche.

En effet mes archives secrètes me permettent de vous dévoiler la triste réalité des projets de la "Loge Im-

périaliste Mondiale des Grands Travaux, ou : L.I.M.G.T." (étendard en en-

cadré), dont la philosophie générale re- pose sur l'aménage- ment complet de la planète, ne laissant pas la nature envahir l'es- pace destiné à l'activité humaine.

Créée au XVIIIe siè- cle, ses domaines d'in- fluence concernent : l'éner- gie, les voies de communi- cation, les bâtiments pu- blics, les télécommunica- tions, la nutrition, la santé.

Leur objectif doit être atteint

Info ou Intox ?

L'infrastructure dont faisait mention ce journal régional dont les bases géographiques sont exactes révèle une mani- pulation de la

(L.I.M.G.T.) car il ne s'agit nullement d'un pont routier, et pour comprendre il faut remonter historiquement au début du "projet d'aména- gement du territoire de la Somme" (P.A.T.S.).

nnn

Réalisation de la

L.I.M.G.T?

en Chine, le plus grand pont du monde plus de 30

L' de

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quelque soit les objections du peuple qu'ils considèrent comme sous développés et ignorant sur la destiné de l'humanité dont ils sont les seuls à posséder la révéla- tion. Pour cela ils ont le temps devant eux et profite- ront de la disparition des générations récalcitrante pour remettre leurs travaux à exécution.

Au début du XIXe siè- cle, dans le domaine des transports, les grandes li-

gnes de l'A.T.G.F., (Aména- gement Territorial Général Français) étaient en voie de réalisation. La population du sud de la Picardie et en par- ticulier le département de la Somme et les habitants d'Amiens formait un front de contestation que la

(L.I.M.G.T.) ne parvenait pas à soumettre. Il fallut par exemple comme à Breteuil sur Noye, arrêter le train dans un village voisin moins influent nécessitant des frais pour des navettes jus- qu'à la gare en centre ville (Longueau, Breteuil Em- branchement...). La loge s'en souvint lors de 'implan-

tation de la ligne T.G.V.

Nord et évita cette ville.

Les événements poli- tique, les crises et guerres des deux derniers siècles ralentirent les projets de liaison de chemin de fer du sud de l'Europe vers les îles d' outre manche et la voie glaciale (par le pôle Nord) pour le raccordement vers l'Amérique du Nord, la Rus- sie et la Chine.

Les objectifs n'en était pas pour cela mis au pla-

card. Espagne, Grèce, Ita- lie, Balkans, etc… doivent se rejoindre pour former ces deux grands convois vers l'ouest et le nord en un point qui coïncide en ce qui con- cerne le département de la Somme avec un axe : allant des villes de Poix à Saint Valéry, rattrapant ainsi le tracé inutile et sinueux de la ligne Paris Calais via

Amiens.

Forcer les éléments naturels à s'auto-détruire pour favoriser l'aménage- ment, tel est la volonté de la (L.I.M.G.T.). Bien que défa- vorable à tout déplacement

individuel cet organisation appuya la construction des autoroutes augmentant ain- si par le grand nombre de véhicule y circulant, les émissions de gaz a effet de serre permettant la fonte des glaces des pôles et créant naturellement de nouvelles possibilités pour le passage.

La construction du tunnel Trans-Manche était après les canaux de Suez et Panama; Les tunnels du mont Cenis, du mont St Go- thar, de l'Arlberg, du mont Blanc, etc.…, devenus réa- lité il ne suffit plus que de revoir les liaisons collectives terrestre, rapides, fermant ainsi la boucle planétaire.

Pour montrer avec quelle désinvolture on im- plante les réseaux inter ré- gionaux, je cite ici les pro- pos de Mr Louis figuier pro- bablement membre de la (L.I.M.G.T.) et qu'il écrira dans son ouvrage en 1870 : "Les Nouvelles Conquêtes de la Science".

"Les chemins de fer qui donnent de si mer- veilleux résultats pour les longs parcours devaient présenter également de sé- rieux avantages pour faire franchir les distances à l'in- térieur des capitales… Les avantages des railways :

- 1 de diminuer l'en- combrement des rues cause permanente des ac- cidents quotidiens;

- 2 de rendre l'entre- tien des rues plus facile et moins dispendieux…

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- 3 de mettre à la dis- position des habitants des moyens de transport tou- jours prêts pour une très modique somme ( en géné- ral, ère classe, 25 centimes - 2e classe, 10 centimes), aux nombreux ouvriers qui logent aux extrémité des villes et départements;

- 4e De hâter et de ré- gulariser le service du fac- tage des messageries et celui du camionnage…"

En ce qui concerne les in- frastructures il écrit encore :

"L'établissement des

chemins de fer dans des tunnels creusés sous la voie publique n'apporte aucun trouble à la vie des villes … en outre il n'exige aucune acquisition de terrains… on

a devant soi une économie considérable. Ajoutons que l'on peut mettre facilement la voie ferrée en communi- cation avec les caves des maisons et transformer ces caves en dépôt de mar- chandise. Mais nous n'avons pas besoin de dire que dans les villes on ne saurait songer sérieuse- ment à lancer une locomo- tive sur des rails au niveau du sol, au milieu des embar- ras et de l'encombrement des rues livrées à la circula- tion publique. Le système de pénétration du réseau de fer dans les villes au

moyen d'arcades en fer ou en maçonnerie, est très dis- pendieux; car il nécessite, outre l'achat des terrains, d'importantes constructions;

mais souvent il est le seul

possible. A l'intérieur de Berlin, la voie est presque toujours porté sur des via- ducs ou des arcades au milieu des rues et des pla- ces. Mais c'est à New-York que ce système a pris le plus d'extension. Les habi- tants, après quelques résis- tances justifiées par les souffrances ressenties, ont pris leur parti de cette dis- position nouvelle, qui si elle a l'inconvénient de déroger aux habitudes et de cho- quer quelque fois la vue, a l'avantage de désobstruer la voie publique…"

Il faut se rendre comp-

te que ces propos étaient tenus pour des engins à vapeur et chaudière alimen- tées au charbon ou au bois.

Des ingénieurs en chef des ponts et chaussées des an-

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nées 1850 tels : M. Brame ou M. Telle sortent de leurs cartons et font connaître des plans sur ces principes, sans aucune

crainte de rejet des décideurs.

A la même époque le passage du chemin de fer entre St Valéry et Le Crotoy était déjà pro- grammé les ingénieurs en avaient de- mandé une vue exécutée par un artiste graveur, dont la représenta- tion éloignée de l'ouvrage

était faite pour minimiser l'impact visuel auprès du public concerné.

La (L.I.M.G.T.) connaît bien son public.

Tapie dans l'ombre de- puis des dé- cennies elle nous démon- tre encore sa ténacité. Le P.A.T.S est maintenant possible. La voie de che- min de fer électroma- gnétique à très haute vi-

tesse passera donc à St Va- léry sur Somme. Déjà les éoliennes s'élèvent à près de 100 par jours le long des axes prévus, elles seront, tout les 200 mètres, la solu-

tion autonome pour se pas- ser des pouvoirs publics et des compagnies concurren- tes, pour alimenter les

énorme tores de fils de cui- vre qui dégageront un champs magnétique capa- ble de soulever un méga-

tonne de convois. Madrid - Londres en 6 heures pour 2025 ?

J'entends déjà les con- férences explicatives expo- sées dans les mairies des

villes et villages traversés : - Chers concitoyen ! La France s'est dotée du moyen de transport le plus

économique le plus moderne et le plus éco- logique que l,humanité n'ait jamais inven- té… Nous avons écouté vos remarques et les cages de Faraday desti- nées a proté- ger les rive- rains des mé- faits du champ magnétique que nous fa- briquerons pour vous se- ront déducti- bles de vos impôts… Les éleveurs d'abeilles et ama- teurs de pigeons voyageurs

seront relogés par nos soins très loin de la zone qui vous inquiète…

Dans les cinq ans les établis- sement de ma- gnéto-thérapie seront cons- truits aux en- droits stratégi- ques, permet- tant aux lym- phatiques de retrouver une activité de haute fébrilité, bénéficiant du- rant leur séjour de l'admirable vue sur les enfilades des colonnades du viaduc tels d'immenses vues vers les temples grecs ou une infinie perspective de voûtes romane…

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Lors de la mise en service du Railway de New- York, on peut encore lire ces lignes de Louis Figuier

" Les lignes ferrées traversant les rues et ave- nues de New-York ne sont pas sans présenter divers inconvénients, ni sans sou- lever des critiques. Les ad- versaire de ce système leur reprochant la gêne considé- rable qu'elle occasionnent dans les passages des rues étroites, la frayeur que bruit cause aux chevaux et les embarras résultant quelque fois, pour la circulation, des piliers placés dans certaines rues.

On peut dire cepen- dant que ces piliers, sou- tiens de construction gigan- tesques, mais

relativement solides et lé- gères ne blessent pas la vue, et qu'en certains points leur ef- fet est même pittoresque.

L'incon- vénient qui paraît le plus sérieux; c'est le bruit occa- sionné par les trains et la ré- percussion du son envoyé par tous les piliers métalli-

ques qui supportent la voie.

Il y a là une série de vibra- tion métallique et de rico- chets d'ondes sonores, qui affectent très péniblement les nerfs des riverains.

Quelques médecins de New-York se sont même

attachés à énumérer les maux qui doivent résulter, pour la population, de l'éta- blissement de ce chemin de fer. D'après eux, le bruit in- fernal auquel sont exposés les habitants du voisinage, lors du passage des con- vois, aurait une influence fâcheuse sur leur santé. Il en résulterait une fatigue extrême, de l'insomnie, des maladies du cerveau, des méningites, etc.

Edison, l'oracle scienti- fique de New-York, fut chargé, en 1873, d'étudier le mal, et de trouver un moyen d'atténuer le bruit des vibrations produite par les trains. Mais nous ne sa- chons pas que son esprit inventif soit intervenu avec succès.

Nous dirons d'ailleurs que ces craintes sont exa- gérées. On se fera au bruit, et l'on restera en posses- sion d'un moyen rapide de communication, qui a l'avantage de débarrasser la voie publique de la circu- lation."

Au fil des siècles, rien ne change dans le compor- tement des décideurs d'in- frastructure. Les consé- quences sont connues mais minimisées avec des argu- ments dérisoires.

Aujourd'hui l'axe Sud/

Nord est en bonne voie comme on peut le constater le long de l'Autoroute A20 dont à quelques kilomètres à l'ouest et sur ce même axe, on remarque encore les vestiges des prémices de train sustenté sur cousin d'air, réalisé par l'ingénieur Bertin qui envisageait une motrice a moteur a réaction (comme sur les avions).

Les premières éolien- nes que j'avais remarqué

avant ma lec- ture des do- cuments se- crets et de l'article fan- taisiste du

"Courrier Pi- card" était celles des collines de Boulogne que l'on ob- serve en arri- vant au Tou- quet. Depuis sur cet axe qui m'est ré- vélé j'ai vu s'élever cel- les des ré- gions d'Abbe- ville, de Crevecoeur le Grand, Breteuil sur Noye, Thieux.

Mais contrairement à l'annonce du journal les éo- liennes de St Valéry ne ser- viraient d'aide à la migration d'aucune espèces de pois-

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sons que ce soit, ni au con- traire au désensablement de la baie de Somme. De- puis des lustres tout avait été fait pour réduire les acti- vités de pê-

che dans ce secteur. La canalisation de la somme volontaire- ment inadap- tée a vu dis- paraître le port de pê- cheurs d'Ab- beville puis celui de St Valéry, une demi dou- zaine de pauvres cha- lutier côtiers semblent dé- fier encore cette organi- sation inhumaine.

Mes documents décri- vent comment on envisage le prolongement du viaduc de la baie de Somme. Au sud de la pointe de Saint Quentin sera construit un port spécifique permettant l'acheminement par voie maritime des matériaux né- cessaires et l'installation des usines à béton pré-con- traint .

Le tracé de l'ancienne voie sur dunes sera repris par Quend plage les pins, Fort Mahon, Berk plage, La gare de Merlimont plage, actuellement occupée par le syndicat d'initiative, sera remise en service, et après être passé sur le littoral de Stella plage et du Touquet Paris Plage la zone des fa- laise sera percée avec les excavateurs inventés de-

puis longtemps et moderni- sés par l'expérience ac- quise lors du percement du tunnel sous la Manche. Afin de se jouer des marées l'in-

frastructure s'élèvera à 12m au dessus des vagues sur pilotis de béton.

Sur le plan administra- tif, la loi littoral, ouvre la possibilité d'accéder à ces terrains sans expropriation et le parc ornithologique du Marquenterre offre un es- pace suffisant pour y im-

planter le port autonome.

Actuellement un travail de sensibilisation est instru- menté pour effrayer la po- pulation sur les conséquen-

ces du ré- chauffement climatique et de la mon- tées des eaux de mers.

En réalité la propagande est faite pour faire accep- ter la digue continue en béton de 6m.

de haut, qui sera cons- truite à l'ouest de cette voie destiné a at- ténuer l'effet des tempêtes.

Au niveau des villes touris- tique des passage seront ouverts pour accéder à la plage. Les mairies verront d'un bon oeil cette protec- tion inespérée de leur ville contre l'inondation.

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Le problème le plus délicat et celui de négocier avec les transports mariti- mes qui résistaient a la poli- tique du "tout chemin de fer"

et de l' impossibilité pour les grands navires de passer sous les viaducs dont le budget de la (L.I.M.G.T.) ne permet pas l'élévation né- cessaire.

Pour y remédier la li- gue a sorti de ses vieux car- tons une solution qui con- siste a charger le bateau sur la voie et lui permettre d'emprunter le chemin

commun. Les ports con- cernés seront pour la zone Picardie, - Pas de Calais, ceux de : Saint Valéry, Le Crotoy, Etaple, Boulogne, Calais. Bien entendu les camions, autocars, et véhi- cule de tourisme embar- qués dans les ferry-boats ne seront pas déchargés mais leurs passager devront s'acquitter de leur billet de transport ferroviaire.

Notre planète a du souci a se faire. La (L.I.M.G.T.) toute puissante après la va- che folle, les OGM, le sang contaminé, la destruction de Tchernobyl, la l'effondre- ment des tours du World center, l'ensevelissement de Pompeï, va encore frapper, cette fois prés de chez nous…

Tous les arguments sont prêts ! Au Secours !

Textes : Utimatic Documents : archives perso

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