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Sur deux théorèmes de géométrie différentielle

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C. L AMIONI

Sur deux théorèmes de géométrie différentielle

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 19 (1900), p. 557-560

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1900_3_19__557_1>

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(2)

[051]

Slllt DEUX THÉORÈMES DE GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE;

PAR M. C. L\MIONÏ.

M. Blanchi, en partant de la formule qui exprime la deuxième courbure d'une ligne géodésique en un point M d'une surface ( ' ) , a démontré les deux théorèmes sui- vants :

i° Si une ligne de courbure est géodésique, elle est

plane.

(J) Voir BIANCIII, Lezioni cli Geometria dijjferenziale, p. i(>i.

(3)

( 558 )

i° Chaque ligne géodésique plane est ligne de courbure.

Le but de cette Note est de donner une démonstration directe et très simple de ces deux théorèmes.

1. Soit L une ligne de courbure et géodésique située sur une surface; les coordonnées

*•, y, *

d'un point quelconque de L peuvent être exprimées en fonction de l'arc s de L.

Soient

X, Y, Z

les cosinus directeurs de la normale à la surface;

C O S ; , COS 7), COSÇ

les cosinus de la normale principale de L ; d'après l ' h y p o - thèse q u e nous avons posée, nous aurons (*)

dx tdy_mdz __d\ nd\_%M ds ' ds ' ds ~ ds ' ds ' ds ' (•>.) X=cos£, Y:=cosrn Z^cosÇ.

En dérivant par rapport à s les relations (2) et en tenant compte des formules de Serret, on obtient

( 3 )

Si nous exprimons par T la valeur commune des rap-

dX ds d\

ds dZ ds

oosa P cos?

0

cos Y 0

cos À T

C O S [JL

T cosv

T

( ' ) Voir BiANCin, Lezioni. etc., p. 98.

(4)

ports

dx dy dz ds ds ds

~dX ~ W ^ ~5Z~' ds ds ds

les formules ( 3 ) , en t e n a n t compte de la relation ( i ) et de l'identité

dx dy dz

— — cos a, -j- = cos p. —r = cos Y, ds ds ' ds l

nous d o n n e r o n t

/ , co^a cosX / c c o s a = —-,

i nne. M r>ncn

(4)

, cos Y cosv A- cos Y = £ - * • - - Y - -

E n m u l t i p l i a n t r e s p e c t i v e m e n t l e s é q u a t i o n s ( 4 ) p a r

COSX, COSfJL, COSV

et en ajoutant, on obtient

d'où il suit que la ligne L est bien une ligne piano.

2. Pour la démonstration du deuxième théorème, il faut remarquer que, d'après la nouvelle hypothèse

les formules (3) (vérifiées aussi dans ce cas) nous don- neront

dX dY dZ ds __ ds _ ds _ dx dy dz ' '

dV ~dl ~<ïs

(5)

( 56o ) d'où l'on tire

dX:dY:dZ=zdx:dy: dz ;

proportion caractéristique que Ton obtient en se dépla-

çant le long d'une ligne de courbure, et, par suite, la

Jigne L est bien ligne de courbure. c. Q. F. n.

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