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MAGISTER S. VLEMINCK DISCIPULIS PRIMAE - QUARTAE SALUTEM DAT !

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Academic year: 2022

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MAGISTER S. VLEMINCK DISCIPULIS PRIMAE - QUARTAE SALUTEM DAT !

Chers Elèves de Première I.4 !

Cette année scolaire 2019-2020 a été plutôt perturbée.

Mais rien n’est perdu !

Voici de quoi vous consoler pendant les vacances. Ce dossier comprend la matière de grammaire à voir normalement en Première, avec de nombreux exercices. Apprenez donc par cœur les tableaux de grammaire et efforcez-vous de faire au mieux les exercices proposés. Vous avez d’ailleurs déjà

accompli une partie du travail pendant l’année. Et nous reverrons tout cela en septembre !

Rappelez-vous que le latin se lit lentement, avec attention. La première impression n’est pas souvent la meilleure.

Réfléchissez bien avant d’écrire une réponse. Et rappelez-vous toujours que si vos traductions n’ont pas de sens logique, cela signifie qu’elles sont fausses. Il faut alors chercher avec plus d’ « acribie » (soin scrupuleux) encore, jusqu’à ce que vous parveniez au bonheur absolu de la phrase latine tout à fait limpide.

A bientôt, en septembre !

QUARE SEPTEMBRI MENSE CURATE UT IN SECUNDA

LATINA SITIS !

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LE LATIN

1. Le latin parmi les langues du monde

Les langues du monde sont classées en un certain nombre de grands ensembles, caractérisés par des traits communs. Le latin fait partie du groupe indo-européen. Ce groupe rassemble la plupart des langues de l’Europe, avec les exceptions notoires du finnois, du hongrois, du turc et du basque, ainsi que des langues de l’Inde et de l’Iran, et de régions voisines.

L’indo-européen a dû être une langue parlée vers 4000 -2500 ACN avant sa dislocation progressive. On n’a pas de texte en indo-européen, car il s’agit encore de la préhistoire, époque à laquelle on n’écrivait pas.

On distingue dans l’ensemble indo-européen les groupes suivants : - Indo-iranien :

o en Inde, le sanskrit, langue morte, le hindi et au Pakistan, l’ourdou ; o venues de l’Inde, les langues tsiganes ;

o en Iran, l’avestique, langue morte, le persan, des langues de l’Afghanistan et du Tadjikistan.

- Arménien - Grec - Albanais

- Slave : par exemple, le russe, le polonais, le tchèque, le serbo-croate - Balte : letton et lituanien

- Germanique : au nord, le suédois, le norvégien, l’islandais, le danois ; à l’ouest, l’allemand, le néerlandais et l’anglais

- Celtique : le gaulois, langue morte, l’irlandais gaélique, le gallois, le breton

- Italique : parmi d’autres langues mortes, le latin.

Dans l’ensemble indo-européen, le latin fait partie du groupe italique, qui, comme

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s’est imposé sur tout le territoire de la péninsule ; les autres langues (osque, ombrien, samnite, volsque …) sont disparues vers le début de notre ère et nous sont très peu connues.

2. Le latin

Selon la tradition, Rome fut fondée en 753 A.C.N. Outre des chants sacrés attribués à l’époque des Rois (VIIIème – VIème s.), le plus ancien texte latin connu est une inscription retrouvée sur une fibule d’or, découverte à Préneste et datée du VII-VIème s. A.C.N.

Les premiers textes latins écrits datent du IIIème s. A.C.N. On voit tout de suite qu’ils sont influencés par le grec car, à cette époque, la plupart des Romains étaient bilingues (latin / grec).

Le latin classique, que nous étudierons, est une langue littéraire, figée dans son usage. Même lorsque l’Empire Romain aura cessé d’exister, et que le latin vivant aura disparu, on continuera d’écrire ce latin classique. Des auteurs célèbres, par exemple Erasme ou Pétrarque, composeront en latin la plus grande partie de leur œuvre.

Jusqu’à la fin du XVIIIème s., le latin restera la langue officielle de nombreux états européens. Au XIXème s., Karl Marx écrira son premier livre en latin. Aujourd’hui encore, l’Eglise Catholique Romaine utilise le latin pour ses textes de référence. Et ce latin n’a pratiquement pas changé depuis plus de 2000 ans.

3. Les langues romanes

En revanche, le latin parlé a beaucoup évolué : Avec la fin de la centralisation impériale, et, notamment, sous l’influence des langues parlées avant la conquête romaine, le latin se transformera progressivement en plusieurs langues, appelées

« langues romanes ». Certaines de ces langues romanes sont parmi les plus parlées dans le monde. On citera :

- l’espagnol, en Espagne, dans certains pays d’Afrique, aux Philippines, en Amérique Centrale et du Sud et aux Etats- Unis ;

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- le portugais, au Portugal, au Brésil, en Afrique (Cap Vert, Angola, Mozambique) et en Asie ;

- le français, en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, au Québec, en Afrique et en Asie. On citera, à côté du français, le provençal, qui fut au Moyen Age une langue littéraire prestigieuse ;

- l’italien, en Italie et dans le Sud de la Suisse ; - le roumain, en Roumanie et en Moldova ; - le romanche, dans l’Est de la Suisse (Grisons) 4. Les origines de Rome

Il est probable que le nom de Rome soit issu de la dénomination étrusque d’un groupe de villages établis sur les bords du Tibre (le grand fleuve du Latium). Leur population devait se composer d’habitants latins, sabins et étrusques. Les Sabins étaient un ancien peuple italique, comme les Latins, tandis que les Etrusques étaient un peuple mystérieux, puissant et hautement civilisé, établi à l’origine en Toscane.

Cependant, la légende nous rapporte des débuts bien plus illustres.

Homère, dans son Odyssée, conte la ruse du cheval de bois et la fin de Troie. Selon la tradition, cet événement eut lieu en 1184 A.C.N. Cependant, un prince troyen, Enée, fils d’Anchise (lequel était apparenté à Priam, roi de Troie) et de la déesse Vénus, parvient à s’enfuir avec son fils Ascagne, aussi appelé Iule. Au cours de leurs errances, narrées notamment par Virgile dans son Enéide, ils connaissent bien des vicissitudes. Notamment, ils rencontrent à Carthage la reine Didon, comme Enée, veuve fugitive. Ce sera le début d’une passion tragique. Enée, qui semble avoir décidé de rester à Carthage, est cependant rappelé à l’ordre par Mercure, le messager de Jupiter. Il lui incombe la mission de fonder la nation romaine. Enée abandonne alors Didon, qui se suicide.

Enée et ses compagnons parviennent en Italie. Enée y épouse Lavinia, la fille du roi Latinus, et s’impose aux peuples locaux. Il fonde la ville de Lavinium, tandis qu’Ascagne plus tard fonde Alba Longa, selon la tradition en 1152 A.C.N. Ascagne n’a

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pas d’enfant, et c’est Silvius, le fils d’Enée et de Lavinia, qui lui succède sur le trône d’Albe.

Des siècles s’écoulent. Au VIIIème siècle, le vieux roi d’Albe, Procas, a deux fils, Numitor et Amulius. Il lègue la royauté d’Albe à l’aîné, Numitor. Mais Amulius, jaloux, s’empare du trône, exile son frère à la campagne, massacre les fils de celui-ci et contraint leur sœur Rhea Silvia à devenir Vestale (prêtresse de Vesta, déesse du foyer), de façon à ce qu’elle ne puisse pas donner de petits-fils à Numitor.

Cependant, le dieu Mars tombe amoureux de Rhea Silvia. Ensemble, ils ont des jumeaux, Romulus et Remus. Amulius, furieux, fait emprisonner Rhea Silvia et ordonne à un serviteur de jeter les enfants dans le Tibre. Or, ce jour-là, le fleuve avait débordé et le serviteur se contente de déposer sur les bords du fleuve le panier qui contenait les bébés. L’eau se retire ; une louve qui avait perdu ses petits entend les vagissements des enfants et les nourrit. Un chasseur, Faustulus, est témoin de la scène ; il recueille les enfants et les élève avec sa femme Acca Larentia.

Devenus grands, Romulus et Remus apprennent l’histoire de leurs origines. Ils libèrent leur mère, tuent leur grand-oncle et rendent à leur grand-père le trône d’Albe.

Les frères partent alors fonder une ville, mais, comme « le pouvoir ne se partage pas », ils demandent aux dieux de désigner lequel d’entre eux sera roi. Ils « prennent les augures ». Chacun des deux monte sur une colline. Remus le premier aperçoit six vautours. Il se croit d’abord vainqueur. Mais, un instant plus tard, c’est au tour de Romulus d’être survolé par douze vautours. C’est donc à lui que revient de tracer le

« pomoerium » (ligne des remparts) de Rome. Mais Remus, amer, se moque du faible rempart de son frère et le franchit d’un saut. Romulus alors le tue avec

l’avertissement « Ainsi désormais périra quiconque franchira mes remparts. »

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LE VERBE

L'indicatif présent des cinq conjugaisons (voix active)

1 ère conj. : amo, amas, amare : j'aime, tu aimes, aimer

2 ème conj. : moneo, mones, monere : j'avertis, tu avertis, avertir 3 ème conj. : lego, legis, legere : je lis, tu lis, lire

4 ème conj. : audio, audis, audire : j'entends, tu entends, entendre 4 ème conj. bis : capio, capis, capere : je prends, tu prends, prendre On distingue ces cinq types de conjugaison d'après le radical du verbe :

- - première conjugaison avec radical terminé par un a long (type : amo, amare)

- - deuxième conjugaison avec radical terminé par un e long (type : moneo, monere)

-

- - troisième conjugaison avec radical terminé par une consonne suivie d'une voyelle de liaison quand la désinence est formée d'une consonne ou commence par une consonne (type : lego, legere).

- - quatrième conjugaison avec radical terminé par un i, voyelle longue (type : audio, audire).

-

- - quatrième conjugaison bis : son radical se termine par un i bref et les formes verbales sont semblables à la troisième ou à la quatrième conjugaison (type capio, capere).

1 ère

conjug. 2 ème

conjug. 3 ème

conjug. 4 ème conjug. 4 ème conjug. bis verbes en

-o, -as, -are verbes en

-eo, -es, -ere verbes en

-o, -is, -ere verbes en

-io, -is, -ire verbes en -io, -is, -ere amo

(<*amao>) amas amat amamus amatis amant

moneo...

....

mones monet monemus monetis monent

lego...

....

legis legit legimus legitis legunt

audio...

...

audis audit audimus auditis audiunt

capio...

...

capis capit capimus capitis capiunt

Les désinences de l'indicatif présent sont les mêmes pour toutes les conjugaisons : -o, -s, -t, -mus, -tis, -nt.

Comme le montre le tableau ci-dessus, à la troisième conjugaison, on ajoute au radical une voyelle de liaison i/u quand la désinence est formée d'une consonne ou commence par une consonne.

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La désinence de l'infinitif présent est -re dans les cinq

conjugaisons. Pour la troisième, on ajoute au radical la voyelle de liaison e. Pour la quatrième bis, le i bref à la fin du radical est remplacé par e : le i bref, à l'intérieur d'un mot, est remplacé par la voyelle brève e devant la consonne r.

amo...

moneo lego audio capio

amare...

monere legere audire capere

L'imparfait de l'indicatif (voix active)

1 ère conj. 2 ème conj. 3 ème conj. 4 ème conj. 4 ème conj. bis verbes en

-o, -as, -are verbes en

-eo, -es, -ere verbes en

-o, -is, -ere verbes en

-io, -is, -ire verbes en -io, -is, -ere amabam

amabas amabat amabamus amabatis amabant

monebam monebas monebat monebamus monebatis monebant

legebam legebas legebat legebamus legebatis legebant

audiebam audiebas audiebat audiebamus audiebatis audiebant

capiebam capiebas capiebat capiebamus capiebatis capiebant

Le verbe « esse »

Présent Imparfait

sum es est sumus

estis sunt

eram eras erat eramus

eratis erant

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EXERCICES

1. Indiquez le numéro de la conjugaison à laquelle appartiennent les verbes suivants :

Dormire, -io : ………

Vincere, -o : ………..

Vincire, -io : ……….

Dolere, -eo : ………..

Adpropinquare, -o : ……….

2. ANALYSEZ LES FORMES SUIVANTES : Exemple :

SPECTAT (spectare, specto) : indicatif présent A, 3ème pers. sg, 1ère conj.

LEGIS (legere, lego) : ……….

INVADUNT (invadere, invado) : ………

DORMIMUS (dormire, io) : ………

AMAS (amare, amo) : ………

MONENT (monere, moneo) : ………

BIBITIS (bibere, bibo) : ……….

FACIUNT (facere, facio) : ………..

DICIMUS (dicere, dico) : ………

VENITIS (venire, venio) : ………

FUGIO (fugere, fugio) : ………

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3. ANALYSEZ ET TRADUISEZ (à la même forme en français) LES FORMES SUIVANTES :

PUGNAT pugnare, pugno (combattre)

……….

HABETIS habere, habeo (avoir)

……….

VERTUNT vertere, verto (tourner)

……….

DICIT dicere, dico (dire)

……….

CAPIT capere, capio (prendre)

……….

VENIMUS venire, venio (venir)

……….

DORMITIS dormire, dormio (dormir)

……….

IUBEMUS iubere, iubeo (ordonner)

……….

FACIS facere, facio (faire)

……….

DUCIMUS ducere, duco (conduire)

……….

4. Donnez les formes suivantes :

Indic. prés. A. 3èm e pers. Pl. dicere, dico : ………

Indic. Prés. A. 1ère pers. Pl. venire : ……….

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LE NOM

LE LATIN, UNE LANGUE FLEXIONNELLE

En français, la place des mots est d’une importance capitale en vue de déterminer les rapports entre les mots, leur fonction dans la phrase.

Ainsi les phrases « Le chasseur tue l’ours » et « L’ours tue le chasseur » n’ont pas le même sens, bien que les mots soient identiques. C’est leur place qui détermine leur fonction.

En latin, par contre, la fonction des noms, des adjectifs et des pronoms est déterminée par leur forme, et non par leur place dans la phrase ; ainsi « Venator ursum necat » signifie « Le chasseur tue l’ours », tandis que « Venatorem ursus necat » signifie « L’ours tue le chasseur ».

Ce système est représenté dans beaucoup de langues classiques, comme le sanskrit (langue classique de l’Inde), l’arménien classique (grabar), le grec ancien, le slavon d’église (langue de la liturgie orthodoxe russe) etc. On le retrouve dans

certaines langues modernes, par exemple l’allemand, le russe, l’arménien etc.

On appelle ces langues « langues flexionnelles ». Le nom, l’adjectif, le pronom, parfois l’article changent de forme selon leur fonction dans la phrase. Ces mots sont soumis à la flexion ou déclinaison.

En latin, la déclinaison est constituée de six « cas », c’est-à-dire six formes qui correspondent à une ou plusieurs fonctions grammaticales :

Le NOMINATIF : cas du sujet et de l’attribut du sujet

Ex. : Marcus mange une pomme. (Marcus est sujet du verbe « mange ») Claudia est une élève. (« élève » est attribut du sujet « Claudia »)

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Le VOCATIF : cas de l’apostrophe (aussi appelée « interpellation »)

Ex. : Marcus dit à son amie : « Claudia, viens te promener avec moi ! » (« Claudia » est un mot en apostrophe)

L’ACCUSATIF : généralement, cas du Complément d’Objet Direct (COD), et aussi utilisé après certaines prépositions

Ex. : Claudia regarde Marcus. (Marcus est COD du verbe « regarde ») Claudia va vers l’école (en latin, préposition ad + accusatif) Le GENITIF : généralement, cas du complément déterminatif du nom (CDN)

Ex. : Marcus lit un poème de Virgile. (« Virgile » est complément déterminatif du nom « poème »)

Le DATIF : généralement, cas du Complément d’Objet Indirect (COI)

Ex. : Marcus offre une rose à Claudia. (« Claudia » est COI du verbe « offre ») L’ABLATIF : généralement, cas du complément circonstanciel, ou du complément d’agent (après un verbe à la voix passive) et aussi utilisé après certaines prépositions

Ex. : Marcus écrit avec une plume. (« plume » est CC de moyen du verbe

« écrit »)

Les feuilles mortes sont emportées par le vent. (« vent » est complément d’agent du verbe « sont emportées »).

Claudia est dans l’école (en latin, préposition in + ablatif) .

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Il est très important :

1. de bien connaître par cœur les formes des mots dans les déclinaisons

2. de bien connaître la valeur des cas et de maîtriser l’analyse grammaticale française

EXERCICE

Voici une série de phrases avec un groupe mis en évidence. PRÉCISE la fonction du groupe mis en évidence ainsi que le cas latin auquel cette fonction correspond.

PHRASES FONCT ION DA NS LA PHRA SE CA S LA T IN CORRESPONDA NT

Didon aimait Enée

Enée refusa de rester pour toujours dans le royaume de Didon, Car Jupiter lui avait ordonné de partir pour l’Italie.

Avant de se suicider, Didon évoque ainsi son futur vengeur : « Lève-toi, mon vengeur, par le fer et le feu tu poursuivras les colons troyens ».

Neuf siècles plus tard, Hannibal sera le vengeur de Didon.

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Ière DECLINAISON

Les noms de la Ière déclinaison ont leur thème en –a.

Ils sont pour la plupart du genre féminin, sauf les noms naturellement masculins (noms d’hommes, par exemple agricola, noms de fleuves, par exemple Mosa).

Singulier Pluriel

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

rosă rosă rosam rosae rosae rosā

rosae rosae rosās rosārum rosīs rosīs

« Rosa » signifie « la rose »

On remarquera que le nominatif singulier se termine par un –a bref, tandis que l’ablatif singulier se termine par un –a long.

EXERCICES

1. ANALYSEZ LES FORMES SUIVANTES :

ROSARUM : ……….

DISCIPULAS : ……….

SCHOLAM : ………..

PUELLAE : ……….

………

………

………. ( 4 possibilités !)

2. IMAGINEZ DES PHRASES FRANÇAISES OÙ LES MOTS LATINS SUIVANTS AURAIENT LEUR PLACE :

PUELLARUM : ………..

PUELLIS : ………..

………..

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CULTURE ANTIQUE

LES ORIGINES DE ROME ET LA ROYAUTE (Lecture)

On connaît l’histoire de la mission d’Enée, la fondation du peuple romain, de ses pérégrinations, ses combats et ses amours racontés par Virgile dans son grand poème épique, l’Enéide. Fuyant Troie en flammes, avec son père Anchise et son fils Ascagne, ou Iule, il parvient à Carthage, où il est aimé de la reine Didon. Mais il ne peut rester, et Didon se suicide, après avoir prophétisé les guerres puniques. Enée se rend en Italie. De Cumes, il se rend aux Enfers, où il rencontre l’ombre de son père.

Celui-ci dans une prophétie annonce les héros de l’histoire romaine. Enée se rend ensuite au Latium, et y vainc les Rutules. Le récit de Virgile s’arrête ici. Après sa victoire, Enée épouse Lavinia, fille du roi Latinus, et fonde la ville de Lavinium.

Ascagne fonde Albe-la-Longue. De cette dynastie sont issus Romulus et Remus.

Abandonnés aux eaux du Tibre à leur naissance, Romulus et Remus sont nourris par une louve. Le 21 avril 753 A.C.N., Romulus fonde Rome, dont il devient le premier roi. Rome en aura sept, jusqu’en 509, date de l’expulsion du dernier roi.

Les événements de l’époque royale ne nous sont connus que par les récits fortement teintés de légende d’auteurs latins et grecs de loin postérieurs, qui néanmoins disposaient encore d’écrits anciens, disparus aujourd’hui. On citera surtout Tite-Live (latin, 64 A.C.N.-17 P.C.N.) et Plutarque (grec, 46-125 P.C.N.). Les historiens contemporains ne manquent pas de relever l’aspect fantastique de ces récits, y voient la retranscription d’anciennes épopées ou de la propagande romaine.

On sourit lorsque la liste des rois est limitée à sept pour 243 ans, ce qui fait que chacun d’entre eux aurait en moyenne régné 35 ans ! Cependant, l’archéologie corrobore nombre des faits relatés dans l’histoire traditionnelle.

Romulus entreprend la construction de sa ville, qu’il nomme « Roma »,

d’après son nom. Il y attire des fugitifs de toutes origines. Cependant, la ville manque de femmes. Comme ses ambassades restent sans succès, il décide de « voler » des

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jeunes filles. Prétextant des jeux en l’honneur de Neptune, il invite les Sabins et d’autres peuples voisins à y assister. C’est l’occasion d’enlever les jeunes filles. Les peuples outragés se coalisent sous la direction du roi sabin Titus Tatius. Romulus remporte d’abord plusieurs victoires, mais, grâce à la trahison de Tarpeia, Tatius parvient à entrer dans Rome. Il s’ensuit un long combat indécis. Finalement, les jeunes épouses des Romains s’interposèrent et le conflit prit ainsi fin.

Les Sabins s’installent à Rome. Romulus est alors à la tête d’un état puissant et guerroie contre ses voisins étrusques. Selon la tradition, à l’âge de 54 ans, au cours d’un violent orage, Romulus est enlevé au ciel ; il sera divinisé sous le nom de Quirinus.

Après un interrègne d’un an lui succède Numa Pompilius, d’origine sabine. Il sera un roi pacifique et pieux. Il constitue divers collèges sacerdotaux. Il crée le bornage des domaines et réforme le calendrier. La légende raconte qu’il se retirait volontiers dans un bois sacré pour y prendre conseil de la nymphe Egérie (nom propre devenu nom commun en français : une femme d’influence).

A ce roi pacifique succède le roi guerrier Tullus Hostilius. Il vainc les armées de plusieurs cités étrusques. Sous son règne eut lieu le combat des Horaces et des

Curiaces : au cours de la guerre contre Albe-la-Longue, chacune des cités désigne trois champions, des frères jumeaux. Horace l’emporte par ruse : seul survivant des Romains, il feint la fuite, pour se retourner ensuite contre chacun des frères Curiaces isolément, car, blessés à des degrés divers, ceux-ci s’étaient distancés les uns des autres en le poursuivant. Rentré à Rome en triomphe, Horace tue sa sœur, qui pleurait son fiancé mort, un des Curiaces.

Le quatrième roi de Rome fut Ancus Marcius, petit-fils de Numa. Il restaura des pratiques religieuses oubliées sous Tullus et vainquit les Latins. Il construisit le premier pont sur le Tibre, le pont Sublicius, et fonda Ostie, le port de Rome.

A sa mort, lui succéda un Etrusque installé à Rome, Lucumon, qui prit le nom de Lucius Tarquinius (Tarquin l’Ancien). Il guerroya avec succès contre les Latins, les

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Sabins et les Etrusques. Il fut aussi un bâtisseur, et notamment il dota Rome d’un système d’égouts. Octogénaire, il est assassiné par les fils d’Ancus Marcius.

Lui succède néanmoins son gendre, un Etrusque, Macstrana, qui prend le nom de Servius Tullius. Lui aussi mène des campagnes militaires victorieuses et construit une nouvelle muraille, plus étendue, autour de Rome. Il réforme fondamentalement le système fiscal romain. Il est assassiné par son gendre, un fils de Tarquin l’Ancien, et sa propre fille Tullia fait passer son char sur son corps ensanglanté.

Son assassin devient roi : ce sera Tarquin le Superbe (l’Orgueilleux). Il se maintient sur le trône par la violence et la ruse. Son fils Sextus Tarquin viole Lucrèce, épouse de Collatin ; celle-ci se suicide. Son mari, avec l’aide de L. Junius Brutus, de son beau-père Lucretius et de Publicola, soulève le peuple. La république est

instaurée le 24 février 509. Malgré l’intervention du roi étrusque de Clusium, Porsenna, Tarquin ne peut récupérer son trône. La campagne de Porsenna voit nombre d’actes héroïques chez les Romains : la défense du Pont Sublicius par Horatius Coclès, seul contre l’armée étrusque, la détermination de Mucius Scaevola, qui se brûle le bras droit pour impressionner Porsenna, l’évasion héroïque de Clélie.

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IIème DECLINAISON DES NOMS L’ACCORD DE L’ADJECTIF Ière CLASSE DES ADJECTIFS

IIème DECLINAISON

Les noms de la deuxième déclinaison ont leur thème en –o ; ce o s’est la plupart du temps transformé en –u, ou bien est disparu au nominatif / vocatif singulier des noms en –er.

La deuxième déclinaison comprend :

 des noms en –us, pour la plupart masculins, sauf les noms naturellement féminins (noms d’arbres, par exemple populus, le peuplier) et quelques exceptions (féminins, par exemple humus, le sol ou neutres, par exemple pelagus, la mer)

des noms en –er, masculins, ainsi que vir, viri, l’homme (de man). On remarquera que, pour la plupart des noms en –er, le –e- n’est qu’une voyelle euphonique, et disparaît dès lors dans la déclinaison, tandis que pour d’autres, ce e fait partie du radical et donc est maintenu dans toute la déclinaison.

 des noms en –um, neutres TABLEAUX

Noms en -us

Sing. Plur.

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

dominŭs dominĕ dominum dominī dominō dominō

dominī dominī dominōs dominōrum dominīs dominīs

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Noms en -um

Sing. Plur.

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

templum templum templum templī templō templō

templă templă templă templōrum templīs templīs

Noms en -er

Sing. Plur.

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

puer puer puerum puerī puerō puerō

puerī puerī puerōs puerōrum puerīs puerīs

Sing. Plur.

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

ager ager agrum agrī agrō agrō

agrī agrī agrōs agrōrum agrīs agrīs

vir

Sin g. Plur.

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

vir vir virum virī virō virō

virī virī virōs virōrum virīs virīs

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L’ACCORD DE L’ADJECTIF

L’adjectif employé en tant que tel, c’est-à-dire en fonction d’épithète ou d’attribut, s’accorde en cas (Nom., Voc., Acc., Gén.,Dat., Abl.), en genre (M, F, Nt) et en nombre (Sg, Pl.) avec le nom (parfois pronom) auquel il se rapporte.

Dans certaines combinaisons, nom et adjectif ont la même terminaison, mais ce n’est pas toujours ainsi :

Exemples :

(pulcher) + puellam = pulchram puellam (bonus) + domini = boni domini

MAIS

(altus) + lauri = altae lauri

(Africanus) + nautae = Africano nautae (Dat. sg)

Les adjectifs employés « substantivement », c’est-à-dire en tant que noms, fonctionnent, eux, comme des noms : notamment, ils ont leur cas propre dans la phrase.

Exemple :

Recedunt improbi, secedunt se a bonis.

Les mauvais se retirent, ils se séparent des bons.

Improbi : nom. pl., sujet du V. recedunt

Bonis : abl. pl., cas demandé par la préposition a, « à l’écart de »

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ADJECTIFS DE LA 1ère CLASSE

Il y a deux classes d’adjectifs, selon la (les) déclinaisons qu’ils suiv ent.

Les adjectifs de la 1ère classe se déclinent :

 au masculin, selon leur forme, comme dominus, puer ou ager ;

 au féminin, comme rosa ;

 au neutre, comme templum Singulier

Masculin Masculin Masculin

Nom....

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

bonus dominus...

bone domine bonum dominum boni domini

bono domino bono domino

miser puer...

miser puer

miserum puerum miseri pueri misero puero misero puero

pulcher ager...

pulcher ager pulchrum agrum pulchri agri pulchro agro pulchro agro

Féminin Neutre

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

pulchra rosa pulchra rosa pulchram rosam pulchrae rosae pulchrae rosae pulchra rosa

pulchrum templum pulchrum templum pulchrum templum pulchri templi pulchro templo pulchro templo

Pluriel

Masculin Masculin Masculin

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

boni domini...

boni domini bonos dominos

bonorum dominorum bonis dominis bonis dominis

miseri pueri....

miseri pueri miseros pueros

miserorum puerorum miseris pueris miseris pueris

pulchri agri...

pulchri agri pulchros agros

pulchrorum agrorum pulchris agris

pulchris agris

Féminin Neutre

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

pulchrae rosae pulchrae rosae pulchras rosas

pulchrarum rosarum pulchris rosis

pulchris rosis

pulchra templa pulchra templa pulchra templa

pulchrorum templorum pulchris templis pulchris templis

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EXERCICES

TRADUISEZ LES PHRASES SUIVANTES 1ère série

1 - Dei boni sunt.

Deus : le dieu, la divinité Bonus, -a –um : bon

2 - Horti murus altus est.

Hortus, -i : le jardin Murus : le mur Altus, -a, -um : haut

3 - Agricola magnus est.

Agricola : fermier, agriculteur Magnus, -a, -um : grand (et fort)

4 - Medici ancilla agricolae equum spectat.

Medicus, -i : médecin Ancilla, -ae : servante Equus, -i : cheval Spectare, -o : regarder

(23)

5 - Datis rosam bono magistro.

Dare, do :donner Rosa, -ae :rose

Magister, magistri : professeur

Quand vous saurez bien le néerlandais, lisez le merveilleux poème de Guido Gezelle, Dien Avond en die Rooze, et vous comprendrez mieux cette phrase …

6 - Saevi piratae deas non orant.

Saevus, -a, -um : cruel Pirata, -ae : le pirate Dea, -ae : la déesse Orare, -o : prier

7 - Cur pulchras agricolae lauros spectatis?

Cur : pourquoi

Pulcher, pulchra, puchrum : beau Laurus, -i (F) : laurier

Spectare, -o : regarder

8 - Pulchrae medici filiae bene laborant.

Filia, filiae : fille Bene : bien

Laborare, -o : travailler

(24)

9 - Rivus non altus est.

Rivus, -i : le ruisseau Altus, -a, -um : profond

10 - Agricolae filii cum philosophorum servis semper ambulant.

Filius, -ii : le fils

Philosophus, -i : le philosophe Semper : toujours

Servus, -i : l’esclave

Ambulare, -o : se promener

2ème série

1 - Agricola equi dominus est.

Dominus, -i : le maître

2 - Sunt multi incolae in Sicilia.

Multi, -orum : de nombreux Incola, -ae (M) : habitant Sicilia, -ae : la Sicile

3 - Sunt multae lauri in Italia.

(25)

Laurus, -i (F) : le laurier

4 - Medici servus et philosophi filius saepe pugnant.

Filius, -ii : le fils Saepe : souvent

Pugnare, -o : se battre

5 - In boni agricolae hortis magna cura laboras.

Cura, -ae : le soin

6 - Cur malis servis rosas dant?

Malus, -a, -um : mauvais

8 - Agricolarum populi altae sunt.

Populus, -i (F) : le peuplier Altus, -a, -um : haut, profond 9 - Ancillae, bene laboratis.

Ancilla, -ae : la servante

10 - Agricolarum filios spectat.

(26)

3èm e série

1 - Agricola rosis dearum aras ornat.

Ara, -ae : autel Ornare, -o : orner

2 – Agricolarum filiae coronis deae aram ornant.

Corona, -ae : la couronne

3 - Aquila agricolae columbas vulnerat.

Aquila, -ae : l’aigle Columba, -ae : le pigeon

4 - Agricolae filiae rosis mensas ornant.

Mensa, -ae : la table

5 - Agricolarum mensas ornant rosae.

6 - Aquilam vitant columbae.

Vitare, -o : éviter

(27)

7 - Agricolae sagittas vitant aquilae.

Sagitta, -ae : la flèche

8 - Agricolarum filiae deae columbas dant et corona aram ornant.

9 - Puellae rosarum spinas vitant.

Puella, -ae :la jeune fille spina, -ae : l’épine

10 - Rosae spinis agricolas vulnerant.

Vulnerare, -o : blesser

11 - Rosa spinis agricolarum filias vulnerat

(28)

VERSION GRAMMATICALE

De Pythiā (Latin pédagogique)

Est in magno Delphorum templo clara puella, Pythia. Puella multa

oracula dat. In tripode sedet ; deus Pythiae adest. Multi viri puellam

interrogant. Pythia nunquam errat, quod puellae verba saepe obscura

sunt. Pythiae fama non tantum apud Graecos sed etiam apud Romanos

magna est.

De + abl. : au sujet de, à propos de – Pythia, -ae : la Pythie (prêtresse d’Apollon) - Magnus, - a, -um : grand – templum, i : temple, sanctuaire – clarus, -a, um : célèbre – puella, ae : jeune fille – multi, -ae, -a : de nombreux - Pythia, ae, f : la Pythie (prêtresse d’Apollon) – Delphi, Delphorum, masc. pluriel : Delphes (ville grecque célèbre pour son sanctuaire d’Apollon) - oraculum, -i : oracle – dare, do : donner tripode : Ablatif de tripus, tripodis (du grec τρίπους) masc., mot de la IIIe déclinaison, le trépied (vase soutenu par trois pieds) – sedere, sedeo : être assis - deus, dei : la divinité - adsum + D : se tenir près de – vir, viri : l’homme - interrogo, as, are, avi, atum : interroger, questionner – nunquam : ne… jamais – errare, erro : se tromper - quod : parce que – verbum, verbi : mot, parole - saepe, adv. : souvent – obscurus, a, um : obscur, abscons, difficile à comprendre – fama, -ae : réputation, renommée - non tantum… sed etiam : non seulement… mais encore – apud + Acc : chez, auprès de.

……….

………

……….

……….

………

……….

……….

(29)
(30)

CULTURE ANTIQUE LES CELTES

(Lecture)

Nous savons que les Celtes ont formé dans l’Antiquité un rameau important du groupe indo-européen. Ils s’étaient répandus dans toute l’Europe, de l’Ecosse à la Lusitanie (Portugal), de l’Irlande jusqu’à l’Asie : les Galates à qui Saint Paul adresse une épître auraient été des mercenaires celtes des rois hellénistiques, fixés ensuite en Asie Mineure. Et au début du IVème siècle A.C.N., le chef gaulois Brennos envahit l’Etrurie et met Rome à sac en 390.

Les Celtes sont déterminés par leur appartenance aux cultures de Hallstatt (fin de l’âge du bronze, début de l’âge du fer) et de La Tène (âge du fer).

L’organisation politique des Celtes, en tribus indépendantes, parfois fédérées, ne leur a pas permis de fonder un grand empire centralisé à l’image des Perses, d’Alexandre ou des Romains. Leur expansion résulta le plus souvent de mouvements de l’un ou l’autre clan. Au reste, ils étaient fort appréciés en tant que mercenaires et de ce fait, circulaient en Europe en en Asie.

Les Celtes nous sont connus par des sources extérieures, des auteurs grecs et romains, notamment Jules César. Dans beaucoup de cas, ces descriptions reposent sur des visions négatives, car elles étaient rédigées dans le cadre de conflits. Nous disposons aussi de documents irlandais : cependant, ceux-ci sont très tardifs (VIIIème – XVème siècles P.C.N.), légendaires et influencés par le Christianisme.

Pour le reste, les Celtes d’avant la romanisation n’ont pas laissé de grand monument, car ils bâtissaient en bois, ni de grand texte, car leur littérature, immense au dire de César, était exclusivement orale. Toutefois, de grands thèmes littéraires de l’Europe médiévale sont d’origine celtique : Tristan et Yseult, le Roi Arthur et les Chevaliers de

(31)

Cependant, on a retrouvé les fondations de vastes édifices, privés ou religieux, qui prouvent l’existence d’une architecture spécifique. L’archéologie établit que les Celtes connaissaient une civilisation urbaine développée et simultanément avaient

développé une agriculture riche (les surfaces cultivées à l’époque en Gaule dépassaient probablement celles d’aujourd’hui en France). Leur commerce était développé ; ils possédaient des monnaies d’or et d’argent aisément changeables contre les monnaies grecques et romaines en cours.

Les druides sont probablement leur institution la plus célèbre. Ceux -ci étaient à la fois prêtres, savants, juristes et professeurs. Ils conservaient le vaste patrimoine culturel des Celtes. On sait que les Celtes étaient polythéistes et croyaient en l’immortalité de l’âme. Ce dernier trait expliquerait leurs sacrifices humains, leur audace au combat, leur tendance aux suicides collectifs. Cela expliquerait aussi leur conversion rapide au Christianisme, d’autant plus aisée que beaucoup de druides devinrent prêtres chrétiens.

A la fin du Ier siècle A.C.N., le monde celte était menacé de toutes parts : par les Romains au Sud, les Germains au Nord et l’Empire Dace (ancêtres des Roumains) à l’Est.

LES DRUIDES

Le druidisme est surtout attesté dans l’Ouest du monde celtique, en Irlande, en

Grande Bretagne et en Gaule. Il est remarquable que les druides ne sont pas liés à l’un ou l’autre clan, mais qu’ils servent de trait d’union à de vastes ensembles de peuples celtiques. Ainsi se réunissent-ils régulièrement, venus de tous les états des grandes îles ou de la Gaule, dans des sanctuaires, pour des sortes de conciles et de congrès, mais aussi pour rendre des arbitrages publics et privés. En Gaule ce lieu consacré, non identifié jusqu’à présent, se trouvait dans la forêt des Carnutes, peuple qui occupait la région entre la Loire et la Seine.

(32)

Les fonctions religieuses des druides consistaient dans les sacrifices, la cueillette du gui, plante sacrée, et surtout la divination, car on considérait qu’ils étaient en relation étroite avec les divinités.

Ce pouvoir magique est illustré par la figure de Merlin l’Enchanteur, personnage littéraire inspiré par le druidisme. Cependant, l’orateur et philosophe romain Cicéron eut pour ami un druide gaulois, Diviciacos, lequel fut en outre ambassadeur et

magistrat suprême des Eduens. Cicéron affirme son admiration pour ce sage avec qui il a conversé sur les sciences de la nature et le monde invisible.

En outre, tels les philosophes grecs présocratiques, les druides conservaient et enseignaient leurs connaissances en sciences naturelles (physique, astronomie, calendrier, médecine des plantes) et leurs doctrines philosophiques et religieuses.

Leurs savoirs et leurs conceptions étaient formulés dans de nombreux et longs poèmes, appris par cœur. Il s’agissait de récits épico-historiques, de cosmogonies (descriptions du monde et de l’univers) et surtout de relations de voyages dans l’Autre Monde.

Les druides enseignaient en effet l’immortalité de l’âme. A leurs yeux, la mort n’était qu’un passage vers cet Autre Monde, où la vie continuait avec ses formes de celui-ci.

Les âmes de ces morts pouvaient revenir dans ce monde et s’incarner pour une nouvelle vie.

Les druides se recrutaient dans les familles druidiques et parmi les élèves qui av aient suivi leur enseignement. Dans la catégorie des druides, on range encore les poètes- devins et les bardes. Des textes mentionnent l’existence de prophétesses et de

sorcières, mais celles-ci n’interviennent pas dans le culte et ne sont pas à proprement parler des « druidesses ».

(33)

LA CONQUÊTE DE LA GAULE PAR LES ROMAINS

Vers 120 A.C.N., prétextant la protection de Marseille, colonie grecque, contre des tribus gauloises, les Romains annexent le Sud de la Gaule, ce qui leur garantissait une route terrestre vers leurs vastes possessions d’Espagne.

En 58 A.C.N., après une demande d’aide des Eduens, alliés des Romains, menacés par la migration des Helvètes, peuple celte des confins de la Gaule, poussés dans le dos par les Germains du roi Arioviste, Jules César entame en fait la conquête de toute la Gaule, et l’achève en 52 A.C.N. Avant cela, il a dû venir à bout de la révolte de Vercingétorix.

Vercingétorix, aristocrate arverne, naît vers 80 A.C.N. Lors de la crise helvète,

Celtillos, son père, chef du parti anti-romain, est assassiné par l’aristocratie arverne, soucieuse de maintenir de bons rapports avec les Romains. Vercingétorix, jeune homme cultivé, est envoyé auprès de César en tant qu’allié, à la tête d’un détachement de cavaliers arvernes. Il devient un proche du général et apprend les tactiques

militaires romaines.

Cependant, en 53 A.C.N., voulant profiter des difficultés de Rome en Orient et du sentiment anti-romain croissant en Gaule, Vercingétorix prend la tête d’une grande révolte anti-romaine. Les événements majeurs de cette campagne sont la prise

d’Avaricum (Bourges) par les Romains, les combats indécis autour de Gergovie (près de Clermont-Ferrand) et la défaite finale à Alésia (Gaule). Vercingétorix est fait prisonnier et envoyé à Rome, où il sera exécuté après avoir été exhibé au triomphe de César, en 46 A.C.N.

Remarque : les héros sympathiques de la bande dessinée Astérix ne reflètent ni des événements historiques, ni la réalité culturelle des Gaulois, peuple aux structures aristocratiques et d’un haut niveau de culture.

(34)

NOMS ET ADJECTIFS

LA TROISIEME DECLINAISON DES NOMS

Troisième déclinaison : les noms imparisyllabiques

Singulier Singulier Singulier

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

bonus consul bone consul bonum consulem boni consulis bono consuli bono consule

misera soror misera soror miseram sororem miserae sororis miserae sorori misera sorore

pulchrum fulgur pulchrum fulgur pulchrum fulgur pulchri fulguris pulchro fulguri pulchro fulgure

Pluriel Pluriel Pluriel

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

boni consules boni consules bonos consules

bonorum consulum bonis consulibus bonis consulibus

miserae sorores miserae sorores miseras sorores miserarum sororum miseris sororibus miseris sororibus

pulchra fulgura pulchra fulgura pulchra fulgura

pulchrorum fulgurum pulchris fulguribus pulchris fulguribus

Remarques :

1 - Les noms imparisyllabiques de la troisième déclinaison ont au génitif une syllabe de plus qu'au nominatif.

2 - Le nominatif et le vocatif singuliers présentent des terminaisons variables.

3 - Au neutre trois cas sont toujours semblables : le nominatif, le vocatif et l'accusatif.

4 - Le génitif pluriel est en -um.

5 - Le génitif pluriel est en -ium dans quelques imparisyllabiques, dont le radical se termine par deux consonnes (VOIR PLUS BAS, « FAUX

IMPARISYLLABIQUES) :

urbs, urbis, f. : ville (gén. plur. urbium).

mons, montis, m. : montagne (gén. plur. montium).

gens, gentis, f. : nation (gén. plur. gentium).

pons, pontis, m. : pont (gén. plur. pontium).

os, ossis, n. : os (gén. plur. ossium).

(35)

Troisième déclinaison : les noms parisyllabiques et faux imparisyllabiques

- civis, civis, m. : le citoyen, le concitoyen.

- navis, navis, f. : le bateau, le navire.

- mare, maris, n. : la mer.

- animal, animalis, n. : l'animal.

Singulier Singulier Singulier Singulier Nom...

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

bonus civis bone civis

bonum civem boni civis bono civi bono cive

pulchra navis pulchra navis

pulchram navem pulchrae navis pulchrae navi pulchra nave

m agnum m are m agnum mare m agnum mare magni maris magno mari magno mari

pulchrum animal pulchrum animal pulchrum animal

pulchri animalis pulchro animali pulchro animali

Pluriel Pluriel Pluriel Pluriel

Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

boni cives boni cives bonos cives

bonorum civium. bonis civibus bonis civibus

pulchrae naves pulchrae naves pulchras naves

pulchrarum navium..

pulchris navibus pulchris navibus

magna maria magna maria magna maria

m agnorum marium. magnis maribus magnis maribus

pulchra animalia pulchra animalia pulchra animalia pu lchrorum animalium pulchris animalibus pulchris animalibus

A retenir :

1 - Les noms parisyllabiques ont le même nombre de syllabes au nominatif et au génitif singuliers.

2 - Les noms parisyllabiques masculins ou féminins de la 3 ème déclinaison sont terminés en -is, -es, ou -er. On a quelques neutres en -e, - ar et -al.

3 - Les noms neutres en -al et en -ar sont de faux

imparisyllabiques, car primitivement ils se terminaient par -ale et -are.

4 - Sont également faux imparisyllabiques les noms qui ont deux syllabes devant la désinence -is du génitif singulier : urbs, urbis, la ville.

5 - Le génitif pluriel est en -ium.

6. Les noms neutres parisyllabiques (et faux imparisyllabiques) ont leur ablatif sg en –I et leur Nom/Voc/Acc pl en --IA

(36)

Exceptions à retenir : Quelques noms parisyllabiques ont le génitif en - um.

pater... patris... m... le père... Gén plur. : patrum...

mater matris f. la mère Gén plur. : matrum

frater fratris m. le frère Gén plur. : fratrum juvenis juvenis m. le jeune homme Gén plur. : juvenum senex senis m. le vieillard Gén plur. : senum canis canis m. ou f. le chien, la chienne Gén plur. : canum Remarquez que tous ces mots se rapportent à la famille (sans oublier le petit chien !).

LES ADJECTIFS DE LA DEUXIEME CLASSE

a) ADJECTIFS EN –IS :

fortis dominus : un maître courageux ; fortis domina : une maîtresse courageuse ; forte animal : un animal courageux.

Masc. singulier Fém. singulier Neutre singulier Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

fortis dominus fortis domine fortem dominum fortis domini forti domino forti domino

fortis domina fortis domina fortem dominam fortis dominae forti dominae forti domina

forte animal forte animal forte animal fortis animalis forti animali forti animali Masc. pluriel Fém. pluriel Neutre pluriel Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

fortes domini fortes domini fortes dominos fortium dominorum fortibus dominis fortibus dominis

fortes dominae fortes dominae fortes dominas fortium dominarum fortibus dominis fortibus dominis

fortia animalia fortia animalia fortia animalia fortium animalium fortibus animalibus fortibus animalibus

Remarque :

Les adjectifs de la deuxième classe en -is, -is, -e (comme fortis, - is, -e) se déclinent :

- au masculin et au féminin comme civis (sauf à l'ablatif singulier qui est en -i)

- au neutre comme mare.

(37)

b) ADJECTIS EN –ER

acer dominus : un maître violent ; acris domina : une maîtresse violente ; acre animal : un animal fougueux.

Masc. singulier Fém. singulier Neutre singulier Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

acer dominus acer domine acrem dominum acris domini acri domino acri domino

acris domina acris domina acrem dominam acris dominae acri dominae acri domina

acre animal acre animal acre animal acris animalis acri animali acri animali Masc. pluriel Fém. pluriel Neutre pluriel Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

acres domini acres domini acres dominos acrium dominorum acribus dominis acribus dominis

acres dominae acres dominae acres dominas acrium dominarum acribus dominis acribus dominis

acria animalia acria animalia acria animalia acrium animalium acribus animalibus acribus animalibus

Remarques :

Les adjectifs de la deuxième classe en -er, -is, -e (comme acer, acris, acre) se déclinent comme fortis, -is, -e sauf au nominatif et au vocatif masculins singuliers.

Il ne faut pas les confondre avec les adjectifs de la première classe du type: pulcher, pulchra, pulchrum.

c) ADJECTIFS EN –AX, -OX, -IX, -ENS

audax dominus : un maître audacieux ; audax domina : une maîtresse audacieuse ; audax animal : un animal audacieux.

Masc. singulier Fém. singulier Neutre singulier Nom...

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

audax

dominus...

audax domine

audacem dominum audacis domini audaci domino audaci domino

audax

domina...

audax domina audacem dominam audacis dominae audaci dominae audaci domina

audax

animal...

audax animal audax animal audacis animalis audaci animali audaci animali

(38)

Masc. pluriel Fém. pluriel Neutre pluriel Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

audaces domini audaces domini audaces dominos

audacium dominorum audacibus dominis audacibus dominis

audaces dominae audaces dominae audaces dominas

audacium dominarum audacibus dominis audacibus dominis

audacia animalia audacia animalia audacia animalia

audacium animalium audacibus animalibus audacibus animalibus

Remarque :

Les adjectifs de la deuxième classe en -ax, -ox, -ix, ens présentent une seule terminaison au nominatif pour les trois genres.

d) EXCEPTION : vetus, veteris vetus dominus : un vieux maître.

vetus domina : une vieille maîtresse.

vetus animal : un vieil animal.

Masc. singulier Fém. singulier Neutre singulier Nom...

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

v etus dominus...

vetus domine

veterem dominum veteris domini veteri domino vetere domino

v etus domina...

vetus domina veterem dominam veteris dominae veteri dominae vetere domina

v etus animal...

vetus animal vetus animal veteris animalis veteri animali vetere animali Masc. pluriel Fém. pluriel Neutre pluriel Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

veteres domini veteres domini veteres dominos

v eterum dominorum veteribus dominis veteribus dominis

veteres dominae veteres dominae veteres dominas

v eterum dominarum veteribus dominis veteribus dominis

vetera animalia vetera animalia vetera animalia veterum animalium veteribus animalibus veteribus animalibus Remarquez :

L’abl. sg en –E ; Le gén. pl. en –UM

Le Nom./ Voc. / Acc. Nt pl. en –A

Se déclinent sur vetus quelques rares adjectifs, notamment : - dives, divitis : riche.

- pauper, pauperis : pauvre.

- princeps, principis : premier (employé comme nom : premier citoyen, notable, chef).

(39)

EXERCICES

Le vieux professeur et son bichon (latin pédagogique) Traduisez en français les phrases suivantes :

Senex canem amat. ………..

………..

Senem canis quoque amat. . ………..

………..

Senis canis albus est. . ………..

………..

Senex cani carnem dat. . ………..

………..

Senis cani caro placet. . ………..

………..

Senex cum cane ambulat. . ………..

………..

Senum canes feles non amant. ………..

………..

Senes cum canibus ambulabant. . ………..

………..

Feles canum hostes sunt. . ………..

………..

Vocabulaire

Canis, canis (M) : le chien Senex, senis (M) : le vieillard Felis, felis (F) : le chat

Caro, carnis (F) : la viande Hostis, hostis (M) : l’ennemi Albus, -a, -um : blanc

Amare, amo : aimer Placere, placeo : plaire

(40)

Dare, do : donner

Ambulare, ambulo : se promener Cum + Abl. : avec

Quoque : aussi

ANALYSEZ LES FORMES SUIVANTES :

Exemple : DOMINO : datif ou ablatif sg de dominus, -i, IIème décl. Masc.

CANE (canis, canis, le chien) : ……….

ARBORI (arbor, arboris, l’arbre) : ………..

MARI : ………

………..

AUXILIORUM (auxilium, -ii, le secours) : ………..

ACCORDEZ LES ADJECTIFS (Ecrivez vos réponses en lettres capitales !)

CANEM (canis, canis, M) (ALBUS, -A, -UM)) ……….…

CANI (PULCHER, -CHRA, -CHRUM) ……….

CANES (FEROX, -ox, -ox, Gén. –ocis) ……….

CANUM (ALACER, -cris, -cris, Gén. –entis) ………..

MARIA (mare, maris, Nt) (INGENS, -ens, -ens, -entis) ………

(41)

LE VERBE

LA VOIX PASSIVE DES TEMPS DU THEME I

Pour former le présent et l'imparfait passifs (la voix passive des temps du thème 1), il suffit de remplacer les désinences de l'actif par celles du passif :

Désinences de l'actif -o ou -m -s -t -mus -tis -nt Désinences du passif -or ou -r -ris ou -re -tur -mur -mini -ntur

La désinence -ris est parfois remplacée par -re à tous les temps de la série du présent.

Au contraire du français et du néerlandais, la voix passive des temps du thème I reste ainsi un temps simple (et non composé : audior ≠ je suis entendu, ik word gehoord)

TABLEAUX

1 - Indicatif présent

amor

amaris (-re) amatur amamur amamini amantur

moneor

moneris (-re) monetur monemur monemini monentur

mittor

mitteris (-re) mittitur mittimur mittimini mittuntur

audior

audiris (-re) auditur audimur audimini audiuntur

capior

caperis (-re) capitur capimur capimini capiuntur

Remarque :

Le i bref, voyelle de liaison, est remplacé par e devant la désinence commençant par r : d'où mitteris, caperis

2 - Indicatif imparfait

amabar amabaris amabatur amabamur amabamini amabantur

monebar monebaris monebatur monebamur monebamini monebantur

mittebar mittebaris mittebatur mittebamur mittebamini mittebantur

audiebar audiebaris audiebatur audiebamur audiebamini audiebantur

capiebar capiebaris capiebatur capiebamur capiebamini capiebantur

3. Remarque

Le verbe esse n’a bien entendu pas de voix passive.

(42)

4 - Syntaxe

Observez ces phrases :

Amor a patre : je suis aimé de mon père.

Libri a muribus corroduntur : les livres sont rongés par les rats.

Maerore conficior : je suis accablé de chagrin.

Règle

Le complément d'agent se met :

- à l'ablatif précédé de la préposition ab ou a (devant consonne le plus souvent) si le nom ou pronom désigne un être animé

- à l'ablatif sans préposition si le nom ou le pronom désigne un être inanimé.

EXERCICES

Mettez à la voix passive les formes suivantes :

LEGIS ………..

AUDIS ………..

AMATIS ………..

RAPIS ………..

AUDIEBAS ………..

MONES ………..

DAT ………..

DICUNT ………..

AMAMUS ………..

LEGO ………..

Mettez à la voix active les phrases suivantes

Liberi a parentibus amantur. ………

Animalia telis transfiguntur. (telum, -i : javelot ; transfigo, -ere : transpercer)

(43)

Mettez à la voix passive les phrases suivantes :

Magister discipulas docet. ……….

Marcus librum legebat. ……….

Piscatoribus pisces mare dat. (piscator, -oris : le pêcheur ; piscis, -is : le poisson)

………

VERSION : LE COMBAT DES HORACES ET DES CURIACES (DÉBUT)

Post mortem Numae regis, Tullus Hostilius rex creatur. Bellum

inter Albanos et Romanos incipit. Ducibus Hostilio et Fufetio non

placebat mors multorum militum : itaque, paucorum manibus fata

belli committuntur. Erant apud Romanos trigemini Horatii ,

trigemini quoque apud Albanos Curiatii. Trigemini arma capiunt …

VOCABULAIRE

Numa Pompilius : deuxième roi de Rome Tullus Hostilius : troisième roi de Rome Mettius Fufetius : dictateur des Albains Post + acc. : après

Mors, mortis, F, : la mort Rex, regis, M, : le roi Creare, -o : créer, faire Bellum, -i : la guerre

Inter : entre (préposition + acc.) Albanus, -i : Albain

Incipere, -io : commencer Dux, ducis, M, : chef, général Non : (négation) ne … pas

(44)

Placere, -eo : plaire

Multi, -orum : de nombreux Miles, militis, M, : soldat Itaque : c’est pourquoi Pauci, -orum : peu

Manus, -us, F, : main (ici datif pl. IVe décl.) Fatum, -i : destinée

Committere, -o : (ici) laisser aller, confier Apud + acc. : auprès de, chez

Trigemini, -orum : frères triplés, trijumeaux Horatii, -orum :les Horaces

Quoque : aussi

Curiatii, -orum : les Curiaces

Arma, armorum (Nt pl.) : les armes Capere, capio : prendre

………

………..

……….

………..

………..

………

………..

……….

……….

………..

………..

……….

………

(45)

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