REACTION D’HYPERSENSIBILITE DE TYPE II
LABORATOIRE D’IMMUNOLOGIE
FACULTÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CASABLANCA
Pr. H. FELLAH Février 2012
2ème année de Médecine
IgE
allergène
RFc des IgE
Médiateurs chimiques
Type I
complément
Ac
IgG RFc
Ag cytotoxicité
Lyse dépendante
du complément Type II
Cell. K
C3b
Type III Type IV
complément
Membrane basale tissu
Ag
Cell cible Cell cible
Formation des complexes
immuns
T
Lymphokines
polynucléaire
Médiateurs de l’inflammation
Macrophageactivé
Réaction d’HS de type II
• C’est une hypersensibilité humorale de type cytotoxique Ac- dépendante.
• Ce type d’hypersensibilité s’observe quand un anticorps
circulant réagit avec un antigène absorbé sur une membrane cellulaire ou avec un de ses constituants naturels ou encore avec un néo-antigène (viral par exemple)
• Destruction directe de cellules par des anticorps – soit via une activation du complément
– soit par phénomène d’ADCC – soit par opsonisation
Définition
Les effecteurs et les mécanismes lésionnels Classification
2 types de réaction d’HS II :
HS type IIa : implique des Ac dirigés contre un Ag naturel ou exogène fixé à la surface d’une cellule ou d’un tissu.
Ces réactions concernent surtout des cellules du sang ; où la liaison de l’Ac peut entraîner la lyse cellulaire.
Ces mécanismes aboutissent à une cytopénie.
HS type IIb : met en jeu des Ac dirigés contre les récepteurs cellulaires un effet agoniste ou antagoniste
La pathologie observée correspond aux perturbations des signaux physiologiques dépendant du récepteur cible de l’Ac
Réaction d’HS de type II
• LES ELEMENTS MIS EN JEUX
- L’antigène (absorbé, constituant ou néoAg)
- Les anticorps (IgG et IgM) - le complément (lyse cell.) - Les PN (phagocytose)
- Les LT NK (ADCC)
- Les mastocytes (facteurs chimiotactiques)
- Les monocytes et macrophages (phagocytes déchets cell.)
Effecteurs de l’HS type II
L’Ag
• Ag absorbé sur la membrane cellulaire,
• un des constituants naturels de membrane cellulaire
• néoantigène (viral par exemple)
L’Ac
• IgG, IgM
• type IIa : Ac dirigés
contre les Ag des cellules sanguines
• type IIb : Ac anti-
récepteurs cellulaires
• LES ELEMENTS MIS EN JEUX
- L’antigène (absorbé, constituant ou néoAg)
- Les anticorps (IgG et IgM) - le complément (lyse cell.) - Les PN (phagocytose)
- Les LT NK (ADCC)
- Les mastocytes (facteurs chimiotactiques)
- Les monocytes et macrophages (phagocytes déchets cell.)
Effecteurs de l’HS type II
Le complément :
Quelle que soit la voie d’activation du C3
Les conséquences lésionnelles sont les mêmes:
production d’anaphylatoxines C3a, C4a et C5a,
opsonisation des particules ou cellules par les fragments C3b et C3d favorisant leur phagocytose par les macrophages,
destruction de la cellule par le complexe lytique C6789.
• LES ELEMENTS MIS EN JEUX
- L’antigène (absorbé, constituant ou néoAg)
- Les anticorps (IgG et IgM) - le complément (lyse cell.) - Les PN (phagocytose)
- Les LT NK (ADCC)
- Les mastocytes (facteurs chimiotactiques)
- Les monocytes et macrophages (phagocytes déchets cell.)
Effecteurs de l’HS type II = PN
Effecteurs de l’HS type II = PN
• LES ELEMENTS MIS EN JEUX
- L’antigène (absorbé, constituant ou néoAg)
- Les anticorps (IgG et IgM) - le complément (lyse cell.) - Les PN (phagocytose)
- Les LT NK (ADCC)
- Les mastocytes (facteurs chimiotactiques)
- Les monocytes et macrophages (phagocytes déchets cell.)
Effecteurs de l’HS type II = NK
Lyse des cellules cibles par un phénomène de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendant d’Ac (ADCC)
Mort de cellules cibles
RcFc = CD16
• LES ELEMENTS MIS EN JEUX
- L’antigène (absorbé, constituant ou néoAg)
- Les anticorps (IgG et IgM) - le complément (lyse cell.) - Les PN (phagocytose)
- Les LT NK (ADCC)
- Les mastocytes (facteurs chimiotactiques)
- Les monocytes et macrophages (phagocytes déchets cell.)
Les mastocytes
La dégranulation des éosinophiles libère un ensemble de facteurs toxiques (lysophospholipase, protéines basiques…)
Les monocytes et macrophages
Ils phagocytent les débris cellulaires
Effecteurs de l’HS type II
Pathologies associées à l’hypersensibilité type II
Maladies dues à une réaction contre les cellules sanguines et les plaquettes
Maladies dues à une réaction contre les
antigènes tissulaires
Réaction hémolytique transfusionnelle
Maladies dues à une réaction contre les cellules
sanguines et les plaquettes
Réaction hémolytique transfusionnelle (suite)
Maladie hémolytique périnatale par
incompatibilité Rhésus
Cytopénie médicamenteuse
Cytopénies immunologiques provoquées par des médicaments, et ceci par des mécanismes différents :
Ac anti-médicaments: détruire les sg recouvertes par le médicament (absorbé sur sa membrane)
ex : ampicilline, peni G, quinine, …
Complexe immun médicament-Ac: absorbé à la surface de la sg active le complément et entraîne après clivage de C3, des dépôts de C3b sur les qui sont ainsi opsonisées
ex : pénicilline, cimétidine, acide acéthylsalicylique…
Auto-Ac: dirigé contre un Ag de surface de sg rupture de la tolérance par le médicament
ex : l’a méthyldopa anémie hémolytique de type auto- immun
Rejet de greffe hyperaigu
Rejet hyperaigu (notamment lors de greffe de rein):
Survient si le receveur a dans son sérum, au moment de la greffe, des Ac préformés dirigés contre les Ag exprimés sur les parois vasculaires du greffon
Immédiatement lors du rétablissement de la circulation dans l’organe greffé (quelques minutes à 48h)
• Les systèmes Ag en cause: le système ABO+++ et le système HLA.
• Les lésions sont dues:
action des Ac et du complément dans Vx sg,
avec activation des neutrophiles et des plaquettes
II.2 Maladies dues à une réaction contre les antigènes tissulaires
Dans un certain nombre de MAI, des Ac dirigés contre des Ag tissulaires sont responsables de lésions immuno-
pathologiques par mise en jeu d’HS II.
Ces Ag peuvent être exprimés sur des protéines de
structures extracellulaires , ou présentes à la surface des cellules.
Parmi ces maladies figure le Sd de Goodpasture et la myasthénie.
Sd de Goodpasture
Présence d’auto-Ac =
• Ac anti-membrane basale glomérulaire (anti-MBG) se fixent dans le rein
dépôt linéaire d’IgG le long de la MBG : très caractéristique
• Fixation éventuelle dans le poumon : par présence d’auto-Ag à réactivité croisée entre les 2 tissus.
Maladies dues à des Ac anti-récepteurs
Les auto-Ac peuvent être pathogènes lorsqu’ils sont dirigés contre un récepteur cellulaire:
un dysfonctionnement du récepteur:
•soit par blocage
•soit par hyper-stimulation
En pathologie humaine les Ac anti-récepteurs sont
impliqués dans plusieurs MAI
Maladies dues à des Ac anti-récepteurs
Myasthénie
Hyperthyroîdie
• Les techniques utilisées pour explorer les cytopénies immunologiques reposent sur des principes analogues quelle que soit la lignée et quel que soit le mécanisme auto-immun, allo (allo-immunisation foeto-maternelle) ou immunoallérgique (cytopénie médicamenteuse).
Méthodes immunologiques utilisées pour les érythrocytes :
- L’exploration immunologique des anémies hémolytiques ou des accidents transfusionnels par des méthodes d’hémagglutination ou d’hémolyse.
ex : La détermination du groupe sanguin ABO = Combinaison de 2 tests qui doivent donner des résultats complémentaires et concordants : le test globulaire de Beth-Vincent et le test sérique de Simonin
Test de Coombs
Exploration
HYPERSENSIBILITE DE TYPE III
(Complexes Immuns ou Semi retardée)
IgE
allergène
RFc des IgE
Médiateurs chimiques
Type I
complément
Ac
IgG RFc
Ag cytotoxicité
Lyse dépendante
du complément Type II
Cell. K
C3b
Type III Type IV
complément
Membrane basale tissu
Ag
Cell cible Cell cible
Formation des complexes
immuns
T
Lymphokines polynucléaire
Médiateurs de l’inflammation
Macrophage activé
LES ELEMENTS MIS EN JEUX
- L’antigène (microbiens, autAg, moisissures, levures, poussières..)
- Les anticorps (IgG et IgM) - Les complexes immuns Ag-Ac - le complément (lyse cell.)
- Les PN (phagocytose)
- Les plaquettes (thrombose)
I/ Introduction
* Origine complexes immuns circulants
* Système réticulo-histocytaire saturé
* Activation du complément
* Cellules effectrices (PNN, plaquettes..)
Lésions tissulaires = Hypersensibilité semi-retardée
localisation de l’Ag dans les tissus Dépôt des CI
mode de dépôt des complexes circulants
Complexe immuns
circulants Fixation de C3b
aux CIC CIC-C3b se lie
à CR1 de GR
phagocytose des CIC par macrophages
Transport vers foie et rate
Activation du C
Solubilisation des CIC CR3
protéolyse
CR1
Opsonisation de l’antigène bactérien
II/ LES DIFFERENTS TYPES DE MALADIES A CI
Trois catégories de maladies à CI
ORIGINE ANTIGENE LIEUX DE DEPOT DES CI
Infections Chroniques
(persistances) Ag microbiens Organes affectés, Rein, articulations
II/ A. Les infections persistantes (chroniques)
Infections persistantes réponse Ac modérée.
Formation de CI dans les tissus
Ex: lèpre, paludisme, hépatites virales, endocardite infec
II/ B. Les maladies auto-immunes (MAI)
Les maladies à CI observées souvent dans les MAI
* CI = Ac-autoAg
* [CI] sang saturation du syst d’épuration des CI (phagocytes, cell. Mono, erhytrocytes, le complément)
Ex: Polyarthrite rhumatoïde (PR), lupus érythémateux disséminé (LED)
II/ LES DIFFERENTS TYPES DE MALADIES A CI Trois catégories de maladies à CI
ORIGINE ANTIGENE LIEUX DE DEPOT DES CI
Infections
chroniques Ag microbiens Organes affectés, reins
Auto-immunité Auto-antigènes Reins, articulations, artères, peau
II/ LES DIFFERENTS TYPES DE MALADIES A CI
Trois catégories de maladies à CI
ORIGINE ANTIGENE LIEUX DE DEPOT DES CI
Infections
chroniques Ag microbiens Organes affectés, reins
Auto-immunité Auto-antigène Reins, articulations, artères, peau
Poumons Moisissures, levures,
Poussières, Ag végétal ou animal
Ag inhalés
II/ C. Inhalation de matériels antigéniques
Inhalations répétées d’Ag exogènes
(moisissures, végétaux, poils d’animaux….)
Réactions inflammatoires Fibrose
Ex: * maladies des poumons du fermier ( Ac anti-actinomycetes )
* maladies des éleveurs d’oiseaux
( Ag aviaires)
III/ A. Phénomènes d’ARTHUS
III/ ETUDE DE LA PATHOGENECITE DES CI ( model animal )
a) Phénomènes spécifiques immunologiques b) Phénomènes non spécifiques
a) Phénomènes spécifiques immunologiques
• L’antigène
- possède plusieurs déterminants antigéniques - réseau précipitant
- Ag multivalent ( au moins divalent )
• L’anticorps
- doit être précipitant (IgG ou IgM) - doit fixer le complément
b) Phénomènes non spécifiques
• Le complément
- rôle majeur, activée par voie classique,alterne ou MBL
• Les polynucléaires neutrophiles - phagocytent les CI
Comment l’augmentation de la perméabilité capillaires favorise la réaction d’ARTHUS ?
La durée et la condition de cette réaction dépendent de celles des Acs
Si on bloque les Ac circulants
Réaction d’ARTHUS Cause = CI (Ag-Ac)
Ag-Ac-complément
Libération des anaphylatoxines (C3a, C5a et C567)
Perméabilité capillaire
Afflux des PN (phagocytose CI) Libération d’enzymes
Protéases, hydroxylases Attaque des parois
des vaisseaux
Œdème, hémorragie, nécrose
chimiotactisme Afflux des plaquettes
Libération de
substances vasoactives Thrombose
Arrêt d’autres plaquettes (coagglutination)
REACTION D’ARTHUS
Dépôt des CI dans la paroi des vaisseaux
Décrite par Von Pirquet en 1905 et schick; étudiée par Dixon.
Persistance des CI dans la circulation puis dépôt dans les tissus maladie sérique
III/ B. La maladie sérique aiguë expérimentale
* Technique d’étude:
- injection BSA bovine marquée à l’iode125 à un lapin - prélèvement et précipitation des protéines
- dosage du BSA résiduelle
- précipitation des Ig et dosage du BSA libre
- étude histologique = dépôt des CI (BSA-antiBSA) dans la paroi des capillaires glomérulaires et certains artères.
Formation de CIC (BSA-antiBSA) se déposant dans les tissus, et induisant une réaction inflammatoire
par activation du complément
Antigène=BSA*
CIC
Complément
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 (jours) Ac. spécifiques
Évolution de la maladie sérique expérimentale
Élimination des complexes immuns par le système réticulo-histiocytaire
0 25 50
heures
Temps
d’élimination des CI en fonction de
leur taille.
Facteurs hémodynamiques impliqués dans le dépôt des CI
IV/ LES COMPLEXES IMMUNS EN PATHOLOGIE HUMAINE IV/ A. La maladie sérique chez l’homme
Observée après injection de sérums hétérologues (sérum antitétanique) en vue d’une sérothérapie ou d’une immuno-Suppression.
8 à 10 jours après injections - Fièvre. Adénopathies. Arthralgies - Protéinurie, thrombopénie
- Présence de polynucléaires - du complément
- Dépôt des CI au niveau des parois vasculaires - Évolution favorable sans séquelles
IV/ B. affections avec CI extravasculaires
Affection évolue toujours PR, Glomérulonéphrite
a) GN dues à des antigènes bactériens
• GN post-streptococciques
• Lèpre lépromateuse
• Paludisme, syphilis, toxoplasmose..
b) GN dues à des antigènes viraux
• HVB, EBV, CMV c) GN dues aux auto-Ag
• LED, PR…..
d) Rejet subaigu des greffes d’organes
• Ac anti-Ag du greffon (anti HLA, anti-A, anti-B) e) Maladie du système respiratoire
• Maladie du poumon du fermier fibroses pulmonaires chroniques.
• Ac anti-microspores (sérum) Ag inhalé, spores (Poumons)
V/ EXPLORATION DES ETATS D’HS A CI
V/ A. Détection des CI dans les tissus
Par techniques d’immunoflourescence ou ELISA V/ B. Détection des CI circulants
• Le complément
• les facteurs rhumatoïdes
• Les récepteurs cellulaires
Utilisation du C1q pour le dosage radio-immunologique des CI
HYPERSENSIBILITE RETARDEE
(TYPE IV)
IgE
allergène
RFc des IgE
Médiateurs chimiques
Type I
complément
Ac
IgG RFc
cytotoxicité Ag
Lyse dépendante
du complément Type II
Cell. K
C3b
Type III Type IV
complément
Membrane basale tissu
Ag
Cell cible Cell cible
Formation des complexes
immuns
T
Lymphokines polynucléaire
Médiateurs de l’inflammation
Macrophage activé
1) Phase de sensibilisation (premiers contacts, parfois occultes, avec l’antigène/allergène)
réponse immunitaire
Introduction aux états d'hypersensibilité Caractéristiques communes
2)Phase de déclenchement (contacts ultérieurs avec l'antigène)
réaction "allergique/d’HS", résultant des
interactions entre l'antigène et les anticorpsou de l'activation des LyT effecteurs
Analogies et différences entre IMC et HSR
Immunité à médiation cellulaire (IMC)
Phénomène physiologique (défense contre les infections par germes à développement
intra-cellulaire, contre les tumeurs, etc.)
Hypersensibilité retardée (HSR)
Phénomène pathologique (eczémas de
contact, certaines maladies auto-immunes,
rejet primaire aigu d’allogreffe, etc.)
Paramètres de la réaction HSR
• Les antigènes:
• Solubles (Nickel, tuberculines, produits cosmétiques…)
• Cellulaires (Ag HLA anti-A, anti-B, incompatibles..)
• Les cellules:
• Les cellules présentatrices d’antigènes (cell de langerhans et les macrophages)
• Les cellules effectrices (les LTh et CTL)
• Les cytokines:
• IL2, IFN , TNF….
Antigènes induisant l’HSR
I/ GENERALITES
la classification Coombs et Gell en 1963 L’Hypersensibilité Retardée
l’hypersensibilité à médiation cellulaire l’hypersensibilité de type IV)
plus de 12 heures pour se développer.
Transférable passivement et exclusivement par
les lymphocytes T sensibilisés au préalable avec l’Ag.
II/1/ Absence de prédisposition immunologique individuelle
1) Terrain prédisposant, terrain atopique
2) Durée d’apparition des symptômes cliniques 3) Transfert passif de la réaction
HSR HSI
II/2/ Les conditions (expérimentales) de sensibilisation a) Nature des antigènes sensibilisants
Ag ( PM ) HSR
induction d’une sensibilisation de type cellulaire Rem: Des haptènes comme
DNCB = Dinitrochlorobenzène
Réaction IMC DNFB = Dinitrofluorobenzène
Cond: Si DNCB ou DNFB + protéines porteuses
80% du DNCB se lie aux protéines cell. épidermiques Ex: dermites de contact (eczéma des cimentiers Cr, Ni)
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
II/2/ Les conditions (expérimentales) de sensibilisation a) Natures des antigènes sensibilisants
b) Doses sensibilisantes
doses IMH (Ac)
doses relativement faibles IMC (Ag protéiques)
c) Voies d’administration
Bien que ttes voies d’administration IMC Voie locale (ID, SC) (+++) IMC
d) Influence des adjuvants
Adjuvant d’une manière non spécifique une RI à un Ag II/3/ La spécificité des réactions d’HSR
Fraction hapténique
IMH IMC (++)
Fraction porteuse
++
III/ LA CLASSIFICATION DES REACTIONS D’HSR
Réaction d’HSR Délai maximal d’apparition
Jones-Mote Contact
Tuberculinique
24 h 48 - 72 h 48 - 72 h 14 jours max
Granulomateuse
Les 4 réactions d’HSR
Type IV(d) Type IV(c)
Type IV(b) Type IV(a)
Pichler WJ. Immune mechanisms of drug hypersensitivity. Immunol Allergy Clin N Amer 2007; 24: 373-397.
Abréviations :CPA (cellule présentatrice d’allergène), CTL (LyT cytotoxique), GM-CSF (granulmocyte-macrophage colony- stimulating factor), IFN (interféron), IL (interleukine), Ly (lymphocyte T), PEAG (pustulose exanthématique aiguë
généralisée), RMP (rash maculo-papuleux), TNF (tumor necrosis factor)
PEAG, maladie de Behcet Eczéma chronique,
RMP, toxidermies bulleuses Asthme et rhinite
allergiques chroniques, RMP
Réaction à la tuberculine, eczéma de
contact Exemples types
Activation des neutrophiles Activation des
lymphocytes T cytotoxiques Activation des
éosinophiles Activation des
macrophages Mécanismes
effecteurs
Soluble (présenté par les CPA ou directement
aux LyT) Membranaire
(constitutif ou adsorbé) Soluble (présenté par
les CPA ou directement aux LyT)
Soluble (présenté par les CPA ou directement
aux LyT) Antigène
LyT (GM-CSF) LyT cytotoxiques
(perforine, granzyme B)
LyTh1/2 (IL-5, IL-4, IL-10) LyTh1
(IFN-, TNF-) Cellules et
substances responsables
LyTh1
Macrophage
IFN-, etc.
LyTh2
Eosinophile
IL-5 CTL
Cellule cible
Granzyme,
TNF LyTh1
Neutrophile
IL-8
Nouvelle classification des réactions d’hypersensibilité retardée
IV/ HYPERSENSIBILITE DE JONES MOTE
- Caractérisée = infiltration de basophiles dans la zone immédiatement sous-jacente de l’épiderme.
- l’Ag soluble
- Réaction maximum 7 à 18 heures après l’induction
- La tuméfaction cutanée est maximale 24 heures après la stimulation antigénique.
Caractérisée cliniquement par:
- un eczéma au site de contact avec l’allergène - généralement maximale à 48 heures
- Ag = haptène (Ni, chr…).
Les petits haptènes = pas antigéniques MAIS traversent la peau et se couplent par liaison covalente ou non à des protéines constitutives de l’individu.
V/ HYPERSENSIBILITE DE CONTACT
L’hypersensibilité de contact = réaction épidermique L’hypersensibilité tuberculinique = réaction dermique
CPA = les cellules de Langerhans cell. Macropha.
La lésion dermique = infiltrat de cell mononucléées + œdème + Leucocytes
V/ HYPERSENSIBILITE DE CONTACT (suite)
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
Haptène + porteur
Induction d’une HS de contact
Haptène
Dermatose causée par un doigtier
Exemple d’allergie de contact au caoutchouc
Allergie de contact au chrome ayant pris l’aspect d’une dermatose des pieds chez cet homme de 50 ans (Le chrome s’emploie pour tanner le cuir)
Eczéma des lobes auriculaires
Dermatose allergique de contact au Nickel
(Le Nickel entre dans la composition des bijoux tels que les bagues,
colliers, et boucles d’oreilles)
Eczéma dû à une sensibilisation au caoutchouc des sous-vêtements
aspect clinique Patch test
Hypersensibilité de contact
Application faible dose allergène?
Eczéma apparue entre 48 et 72h
Décrite à l’origine par Koch
Injection sc de tuberculine (Ag lipoprote.) patients tuberculeux
réaction fébrile + malaise général
site d’injection = zone d’induration et de tuméfaction VI/ HYPERSENSIBILITE DE TYPE TUBERCULINIQUE
24 heures après injection
Infiltration de cellules mononucléées
(50% lymphocytes + 50% de macrophages) 48 heures après
large infiltration périvasculaire de lymphocytes diminution des macrophages,la réaction est maximale Rm: si Ag persiste réaction granulomateuse
1. Phase de sensibilisation : 1 à 2 semaines Premier contact avec l’Ag;
Présentation de l’Ag par les macrophages ; Activation des LT CD4 helper;
Différenciation en LT CD4 Th1 (IFN g +++);
VI/ HYPERSENSIBILITE DE TYPE TUBERCULINIQUE
2. Phase effectrice : 2° exposition à l’Ag Visible 48h à 72h après le contact.
Les LT CD4 Th1 vont :
Reconnaître les peptides issus du bacille présentés par le CMH II du macrophage ;
Produire des cytokines : IFN , TNFβ, IL-2, GM-CSF; IL-8, MIF, MCAF;
attirant et activant des macrophages
VI/ HYPERSENSIBILITE DE TYPE TUBERCULINIQUE
les macrophages
activation libération
Antigène
Site antigénique
Amplification de la réponse locale
IL12 IF
Les lymphocytes
Rôle central des macrophages dans l’HSR qui sont recrutés par les cytokines:
Sont activés par l’IFN
Vont produire des médiateurs de l’inflammation ; Capacité de phagocytose des bacilles ;
Capacité de présentation des peptides (CMH II);
Sécrétion d’IL-12 ;
Sécrétion de cytokines (TNF, IL-1, TGFβ) favorisant la destruction des tissus et la fibrose;
Énorme amplification de cellules recrutées sur le site;
!! Si la stimulation est chronique GRANULOME
VI/ HYPERSENSIBILITE DE TYPE TUBERCULINIQUE
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
Cellules T CD4+ = TH1 secrètent de l’IFN et de l’IL12
Macrophages activés
Macrophages avec des bacilles
Centre caséeux = Nécrose tissulaire résultant des activités enzymatiques des Macrophages. Leur calcification après guérison sont visibles sur les radiographies
= complexe de Ghon
Bacilles
Macrophages activés
Nodule tuberculeux
Cliniquement = la forme la plus importante des HSR Responsable = effets pathologiques impliquant IMC T Résultat = persistance dans macrophage de l’Ag
(généralement des micro-organismes)
EX: complexes immuns l’alvéolite allergique (formation de granulome à cellules épithéloïdes) granulome = agrégation de macrophages
( persistance plusieurs semaines )
VII/ HYPERSENSIBILITE GRANULOMATEUSE
Mort des microorganismes intracellulaires et HSR
Lymphokines (MAF)
Production et rôle des lymphokines au cours de L’HSR
VIII/ LES ETATS D’HSR CHEZ L’HOMME a) HSR après infections bactériennes
ex: tuberculose (HSR à la tuberculine) Brucellose ( HSR à la miélitine) b) HSR après infections virales
ex: variole, rougeole, oreillons, herpes c) HSR après infections parasitaires
ex: Mycoses (Candida albicans)
Toxoplasmose, Leishmaniose, Helminthiases d) Vaccination des bactéries vivantes atténuées
BCG e) Eczéma allergique
Tissus synthétiques, cosmétiques, médicaments
IX/ EXPLORATION DE L’HSR
A/ IN VIVO
1) Réactions cutanées :
* Injection Ag S/C ou ID réac. locale erythéma.
Rq: a) Forte dose d’Ag réaction FP
b) Fréquence de l’HSR des Ag microbiens avec l ’âge
2) Les antigènes utilisés : Ex: MULTITEST
Tétanos, Diphtérie, Streptocoque, Tuberculine, Candida, Glycérine
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
Batterie de substance sensibilisantes
PATCH-TEST (épidérmo-réaction)
Puits d’aluminium montés sur un ruban adhésif Hypo-allergique et prêts à être appliqués sur le dos
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
Application de la première bande
de puits
Toute la batterie de substances testées
est maintenant en place
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
Patch-test positif
chez une femme de 37 ans Notez la réaction vésiculaire sur fond d’érythème et oedème Lecture des résultats du
patch-test au bout de 48 h.
Une réaction fortement
positive se détache des autres
Lymphocytes
à tester+Ag Lymphocytes
témoins+Ag
MIF++ MIF--
Test d’inhibition de la migration des macrophages
Pr. FELLAH H Laboratoire d’Immunologie 2009
Test de transformation lymphoblastique Suspension
antigénique
Milieu de culture
Thymidine3H