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Sur les rapports qui existent entre le triangle arithmétique de Pascal et les nombres de Bernoulli

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

É DOUARD L UCAS

Sur les rapports qui existent entre le triangle arithmétique de Pascal et les nombres de Bernoulli

Nouvelles annales de mathématiques 2

e

série, tome 15

(1876), p. 497-499

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1876_2_15__497_0>

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SUR LES RAPPORTS

QUI EXISTENT ENTRE LE TRIANGLE ARITHMÉTIQUE DE PASCAL ET LES NOMBRES DE BERNOULLI;

PAR M. EDOUARD LUCAS.

1. Si Ton désigne par Sn la somme des puissances

nièmes jgg x premiers nombres entiers, on tire de la for- mule

(x — i)" = xn

1 . 2

en y faisant successivement x ('gai à i , 2, 3, . . ., x, et en additionnant, la formule symbolique

(1) x»z=S»— ( S — i)B.

On a, en particulier,

— . r ' - S o — 2S,,

-f- xz := So — 3S| -f- 3Saj

-f- x& z=z So — 5St -f- ioS2 — 10S3 -f- 5S<,

On en déduit, par exemple,

(2) i . 2 . 3 . 4 . 5 . S4 =

-{-X 1 O O O

— X7 I 2 O O

+ .r3 1 3 3 o

— x* 1 4 6 4

-h .r5 I 5 IO IO Ann. de Mathémat., 2e série, t. XV. (Novembre 1876.) 3 2

(3)

Les coefficients du second membre sont entiers, et Ton voit que, en général, Sn est divisible par le produit x(x+i).

En posant, symboliquement, (3) " «S^i = (*-hB)n —B»,

et en remplaçant dans le second membre les expo- sants de B par des indices, on obtient les nombres de Bernoulli. La comparaison de cette formule avec la précédente conduit immédiatement à l'expression gé- nérale du nombre Bn, sous la forme d'un déterminant d'ordre quelconque, égal ou supérieur à ra, et formé au moyen du triangle arithmétique.

2. On peut exprimer les sommes S, et par suite les nombres B, au moyen de fonctions entières quelconques, de la manière suivante :

Soit la fonction

fi[x -+- 1) —fi[x) = aitOxn 4- aifl.rn-[ -f- . . . -h aitn\ en remplaçant successivement x par i , 2, 3, . . . , x, et en additionnant, il vient

fi[x 4- i) —fi[x) = ail9Sn -f- fl|,,Sw_, -h . . . -+- «,-,BS0. En considérant n -f- i fonctions/^ ƒî-. • • •> fn-> on en déduit Sn-I- et, par suite, Bn_< au moyen de détermi- nants du nieme ordre. On peut obtenir encore les expres- sions de S et de B par des déterminants d'ordre moitié moindre, en se servant des formules symboliques

(x-h i)n + J ; " - I = ( S + i)" — (S— i)%

( , r + i > — a-" —- i — f S H- I )" 4- (S — i )n- 2 Sn,

[ 9 , x - h i )n — i ™ ( 2 S - I - i ) " — ( i S — i ) " ,

qui permettent de calculer les sommes S de deux en

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deux. On déduit, par exemple, de la dernière, en posant

rî I

j2* -1

o o

o o

y

On voit ainsi immédiatement que S2n est divisible par 2X4-1, et, par suite, par S2 \ de plus, S2n est une fonction impaire de ix -\- i.

3. Enfin, si Ton se sert de la formule symbolique

ou même des formules plus générales que j'ai présentée à l'Académie des Sciences (*), on peut obtenir très- facilement l'expression de B„ au moyen de coefficients quelconques, ou même au moyen de déterminants dont les différents termes contiennent les nombres de Ber- noulli, ou leurs produits deux à deux, trois à trois, etc.

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