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Quelques problbmes relatifs aux unit6s alg6briques Par TRYGVE NAGELL

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(1)

A R K I V F O R M A T E M A T I K B a n d 8 n r 14 1.69 02 2 Communiqu~ le 22 Janvier 1969

Quelques problbmes relatifs aux unit6s alg6briques

P a r TRYGVE NAGELL

§ 1. Introduction

1. ~ e s recherches sur certains sujets de Ia th~orie des nombres alg~briques m ' o n t conduit ~ la question de r6soudre l'6quation

I+E+E~=O

(1)

en unitgs E et E 1 d ' u n corps alg6brique donng K. Ainsi, dana un travail sur la reprg- sentation des nombres entiers par une forme binaire cubique, j'ai eu besoin de d6terminer lea solutions de l'gquation (1) dans un corps cubique ~ discriminant n~ga- tif; voir Nagell [1] 1, Hilfssatz IV. De plus, le probl~me de d~terminer les points exceptionnels d'une certaine categoric de courbes cubiques appartenant ~ un corps alg6brique K exige qu'on d~termine les solutions de l'~quation (1) dans K; voir Nagell [2], p. 346-355 et [3], p. 176-179. J'ai continu6 mes recherches aur l'$quation (1) dans les t r a v a u x [4] et [5]. Dans ces cinq t r a v a u x (dont le premier fur publig en 1928) j'ai r6solu le probl~me compl~tement dans le cas d'un corps alg6brique d'un rang ~< 1; il s'agit alors des corps quadratiques, des corps cubiques ~ discri- minent n6gatif et des corps biquadratiques du premier rang, caracterisgs par la propri6t6 que tous les corps conjugu~s sont imaginaires. J'ai montr~ que le nombre de solutions de (1) dans un corps donn~ est limits dans ces cas, et j'en ai d6termin6 tou~es les solutions.

E n fair, le nombre de solutions de (1) est limit~ dana un corps alg6brique quel- conque, ainsi qu'il a ~t6 montr~ par S. Chowla en 1961; voir [6]. Sans conna~tre la d6monstration de Chowla j'ai 6tabli le m6me r~sultat en 1964; voir [4], Th6or~me 8.

Les deux dgmonstrations, qui d~pendent d'un th~or~me de Siegel, sont identiques.

Cependant, la nature de cette d6monstration est telle qu'elle ne donne aucun moyen pour d6terminer les solutions. Dana mon travail [4] j'ai montr6 que le Th6or~me 8 n'est qu'un cas particulier d'un th~or~me beaucoup plus g6ngral; voir le Th~or~me 9 dans le travail en question. Du Th6or~me 9 il r6sulte, entre autres, que la somme de deux un/t6s dans un corps alg6brique donn6 ne p e u t avoir la m6me vMeur que dans u n nombre fini de cas.

2. Ddsignons par m l e nombre de solutions de (1) dans u n corps donnd K sans compter la permutation de E et El. Supposons qu'on ait la solution

I + E + E I = 0 . (1)

1 Les num~ros figurant entre crochets renvoient ~ la bibliographic plac6e ~ la fin de ce travail.

115

(2)

T. NAGELL,

Ottelqlts$

probl~rnes relatifs aux unit& algabriques Alors on a aussi les deux solutions

I + E x E - I + E - 1 = 0 et I + E E ~ I + E ~ 1 = 0 . ( I a ) Les trois solutions sont dff~rentes entre eUes saul clans le cas oh E et E~ sont les racines de l'~quation x 2 + x + l = 0 . On en conclut:

Le nombre m de solutions de (1) eat divisible par 3 quand le corps K ne contient p a s le hombre ~ f - ~ . Quand K contient le nambre V~--3, on a m = 1 (mod 3).

On voit ais~ment que m ~> 3 lorsque le corps K contient le h o m b r e 1/5; comparez le Th~or~me 1.

Soient K ' un corps conjugu4 ~ K et E" et E~ des unitds conjuguges ~ E et ~ E 1.

Alors la relation (1) entraine aussi la relation conjugude

et encore les deux relations

l + g ' + g i =o (lb)

I + E ~ ( E ' ) - I + ( E ' ) - ~ = O et l q - E ' E ~ I + E ~ I = O . ( l c ) Supposons m a i n t e n a n t que les deux corps K et K ' soient identiques. Alors, si la relation ( l b ) n ' e s t identique & aucune des trois relations (1) et (la) nons obtenons de cette mani~re un nouveau triplet de solutions de (1) dans K. Si, au eontraire, ta relation (1 b) est identique ~ une des relations (1) et (l a), le triplet (1 b ) + (1 c) est identique au triplet (1) + ( l a ) .

Si K est un corps de Galois de degrd n, il p e u t arriver que la relation (1) donnera naissance & n triplets, y compris le triplet (1)+ (1 a).

Nous dirons q u ' u n corps algfibrique est du r a n g r, lorsque le groupe multiplicatif des unit~s poss~le le rang r; alors on ne prend pas en consid4ration les racines de l'unit~. On a r = 0 seulement pour les corps quadratiques imaginaires.

§ 2. Le nombre de solutions de l'&luation (1) dans un corps d'un rang < 2 3. Comme plus h a u t m signifie le n o m b r e de solutions de l'~quation (1), sans compter la p e r m u t a t i o n de E et E r D'apr~s les m6moires [1]-[5] nous avons les r~sultats suivants sur le n o m b r e m dans les corps de r a n g ~< 1. Commen~ons a.vec les corps quadratiques.

Th~or~me 1. Dans l'ensemble des corps quadratiques routes lea solutions de l'~quation (1) sont donngea par lea relations suivantea :

1 +~ +Q2 = 0 dans le corps K ( V - ~ ) , et donc m = 1;

l + e - e 2 = 0 , 1 - e + e - 1 = 0 , 1 - e - ~ - e - ~ = O dans le corps K(V5), et donc m = 3.

Dana tous lea autrea corps quadratiquea on a m = O.

On doit observer que la relation (1) a d m e t des solutions seulement dans les deux corps pour lesquels la valeur absolue du discrimiuant a son minimum; les m i n i m a sont 3 et 5.

(3)

ARKIV FSl~ MAT]EMATIK. Bd 8 nr 14 4. Passons ensuite a u x corps cubiques. On a l e

Th~or~me 2. Dans l'ensemble des corps cubiques h discriminant nggati/ routes les solutions de l'dquation (1) sont donndes p a r les relations suivantes :

1 - ~ - ~ a = 0 , 1 - ~ - ~ 5 = 0 , l + ~ - l - ~ - a = 0 , 1 + ¢ - - ¢ - 2 = O, 1 + ~ 4 - - ¢ - 1 = O, 1 + ¢ - 4 - - ¢ - 6 = O,

et donc m = 6 dans K(~);

1 - - ~ ] - ~ a = O, 1 + ~ - z - ~ - a = O, 1 + ~ - z t -1 = O, et donc m = 3 dans K(~).

Le discriminant du corps K(~) est = - 2 3 , et celui du corps K(~) est = - 3 1 . D a n s tous les autres corps cubiques du premier rang on a m = O.

M6me ici on observe que la relation (1) a d m e t des solutions seulement clans les (six) corps pour lesquels la valeur absolue du discriminant a son minimum. Les minima sont ici 23 et 31.

5. Passons ensuite a u x corps biquadratiques. On a l e Th6ori!me 3. Soit K u n corps biquadratique du premier rang.

Dans les corps appartenant a u x classes 1, 2, 3, 5, 7, 8, 9, 10 et 13 on a re=O, saul dans les caz suivants : 1 °) S i le corps contient le nombre ~/5, on a m = 3 ; 2 °) si le discrimi- nant du corps est=229, on a m = 3 ; les quatre corps aTpartiennent dans ce cas dt la classe 1; 3 °) si le discriminant du corps est =272, on a m = 3 ; les quatre corps appartien- nent dans ce ca8 h la classe 3.

Dans les corps des classes 4, 11 et 12 on a r e = l , sau/ dans les cas suivants : 1 ° ) D a n s le corps K(]/---3, V5) on a m =4; le corps appartient dans ce c a s h la classe 11; 2 °) si le discriminaut du corps est = 189, on a m = 4 ; les deux corps appartiennent dans ce cas h la classe 4; 3 °) si le discriminant du corps e s t = l l 7 , on a m = l O ; les deux corps ap- partiennent dans ce cas d la classe 4.

Dana la classe 14, qui contient seulement le corps K(e-i/6), on a m = 7. Dans la classe 6, qui contient seulement le corps K(e2,~/5), on a m = 9 .

Donc, les seules valeurs possibles de m sont 0, 1, 3, 4, 7, 9 et 10.

I I y a dvidemment une in/initd de corps dans lesquels on a re=O, 1, 3 ou 4. On a m = 7 seulement pour le corps engendrd par une racine de l'gquation x 4 - x 2 + 1 =0.

On a m = 9 seulemeut pour le corps engendrg par une racine de l' dquation x4 + x3 + x2 + x + 1 = 0 . On a m = 10 seulemeut pour les deux corps engendrds p a r les racines de l'dqua- tion x a - x 3 - x ~ + x + 1 = 0 .

Pour la ddfinition des classes des corps biquadratiques je renvoie aux ~ravaux [4], [7] et [8].

I1 est intdressant d'observer que les valeurs maximales de m, a savoir 7, 9 et 10, sont obtenues pour les corps biquadratiques du premier rang qui poss6dent les discriminants les plus petits. E n effet, ~ m = 7 correspond le discriminant 144, m = 9 correspond le discriminant 125, et £ m = 10 correspond le discriminant 117.

117

(4)

T. NAGELL, Quelqu, e$ problSmes r d a t i f s a u x u n i t & alg$briques

§ 3. L ' b l U a t i o n ( 1 ) c l a n s l e s c o r p s e u b i q u e s d e d i s c r l m l n a n t p o s i t i f 6. S o i t ~ u n e u n i t ~ =~ ± 1 d a n s le corps c u b i q u e K de d i s c r i m l n a n t positif. A l o r s lc r a n g de K est = 2. S u p p o s o n s que e soit r a c i n e d e I ' 6 q u a t i o n

~ - p x 2 +q~T- 1 = 0 (2)

coefficients e n t i e r s r a t i o n n e l s p e t q. L e d i s c r i m i n a n t d e e est Mors

D(e) = ~o2q 2 -- 4q a -~ 4p 3 -- 27 + 18pq. (3) S u p p o s o n s m a i n t e n a n t que e - 1 s o i t aussi u n e unit6. Si la n o r m e de s - 1 est Sgale

- 1 n o u s a u r o n s la c o n d i t i o n

1 - 1 ~ + q ~ l = + 1 . I1 e n r~sulte les d e u x possibilit6s q = p + 1 e t q = p - 1 .

Si l a n o r m e d e e - 1 est ~gale £ + 1 n o u s a u r o n s l a c o n d i t i o n 1 - p + q ~ l = - 1,

e t p a r s u i t e les d e u x possibilit6s q = p - 1 et q = p - 3.

E n p r e n a n t q = p + 1 et le signe s u p d r i e u r d a n s (2) e t (3) n o u s o b t e n o n s D(e) = p4 _ 6ps + 7jo 2 + 6p - 31

e t p o u r p = 1 + z

D ( e ) = z 4 - 2z s - 5z 2 + 6z - 23. (4)

E n p r e n a n t q =1o - 1 et le signe inf6rieur d a n s (2) e t (3) n o u s o b t e n o n s D(e) = p4 _ 2ps _ 5Tz + 61o - 23.

E n p r e n a n t q = p - 1 et le signe s u p 6 r i e u r d a n s (2) e t (3) n o u s o b t e n o n s D ( e ) = p 4 _ 1 0 p s + 3 1 p 2 _ 3 0 p - 23,

d ' o h r6sulte p o u r io = z + 2

D ( e ) = z 4 - 2 z a - 5 z 2 + 6 z - 23.

E n p r e n a n t f i n a l e m e n t q = p - 3 e t le signe inf6rieur d a n s (2) e t (3) nous o b t e n o n s D(e) = ja 4 - 6p a + 27p" - 54p + 81. (5) I c i le p o l y n o m e en p e s t u n carr6 p a r f a i t ; e t l ' o n a u r a

D ( s ) - - (io 2 - 3T + 9 ) 2. (6)

D o n c , d a n s ce cas, le c o r p s c u b i q u e est cyclique.

N o u s n o u s s o m m e s d6j~ servis d e la m 6 m e m ~ t h o d e d a n s le cas d ' u n d i s c r i m i n a n t n~gatif; v o i r [1], H i l f s s a t z I V . I c i n o u s t r a i t i o n s ]e cas 4 ' u n d i s c r i m i n a n t positif;

e t d a n s ce qui s u i v r a il f a u t d i s t i n g u e r e n t r e lcs corps c y c l i q u e s c t les corps n o n - cycliques.

(5)

ARKIV IrOR MATEMATIK. Bd 8 nr 14

§ 4. Les corps cubiques non-cycliques de discriminant positif 7. On v~rifie ais~ment que le p o l y n o m e

z 4 - 2z a - 5z ~ + 6z - 23, (7)

r e p r d s e n t a n t dans trois cas le d i s c r i m i n a n t D(e) dans le § 3, est irr~ductible, et qu'il p e u t s'4crire

( z ~ - - z - 3 ) ~ - 3 2 .

I1 en rgsulte que le discriminant D(e) est ~gal ~ u n p r o d u i t de h o m b r e s p r e m i e r s - -

± 1 (rood 8), et q u ' o n a D(e) ~ 1 (mod 8). Si D* est le discriminant du corps K on a D(e) = D*y ~, oh y est u n entier rationnel. Donc, t o u t diviseur p r e m i e r de D* e s t - -

± 1 (rood 8) et l ' o n a D* = 1 (rood 8).

Consid4rons m a i n t e n a n t l ' d q u a t i o n d i o p h a n t i e n n e

D(e) = (z ~ - z - 3 ÷ 4 Y-2) (z 2 - z - 3 - 4 W2) = D * y ~.

(8)

Darts le corps q u a d r a t i q u e engendrd p a r V2-le n o m b r e de classes d ' i d g a u x est = 1, et les d e u x f a c t e u r s

z 2 - z - 3 ÷ 4 V - 2 et z 2 - z - 3 - 4 V 2 sont g v i d e m m e n t p r e m i e r s e n t r e eux. Alors on o b t i e n t de (8)

z~ - z - 3 ± 4 ~ 2 = (a + b Y2) (u + v Y2) ~,

off u e t v sont des entiers rationnels, tels que ± y = u S - 2 v 2, et oh a e t b sont des entiers rationnels tels que a 2 - 2 b 2 = D * ; il est possible de choisir a et b de fagon q u ' o n air

et c o m p a r e z Nagell [9], T h e o r e m 108.

P a r consdquent, on a u r a le syst&me s u i v a n t

z ~ - z - 3 = a(u ~ + 2v 2) + 4buy, ]

± 4 = b(u ~ + 2v ~) + 2auv.

f

(9)

Vu que y e t D* sont impairs, u e t a le sont aussi; donc b e s t pair. D ' a p r ~ s ce que nous v e n o n s de dire sur l ' 6 q u a t i o n (1) nous s a v o n s que ce s y s t ~ m e ne poss~de q u ' t m h o m b r e fini de solutions en h o m b r e s entiers rationnels z, u et v. On connait t m g r a n d h o m b r e de cas d a n s lesquels on p e u t e f f e c t i v e m e n t d 6 t e r m i n e r t o u t e s les solutions de ce syst~me. N o u s allons r e v e n i r sur c e t t e question p r o e h a i n e m e n t .

8. I1 r~sulte de ce qui precede d a n s ce p a r a g r a p h e le

Th~or~me 4. Soit donn~ le corps cubique K non.cyclique de di~criminant positi].

S i e e t e + 1 sont simultandment des unitgs dans K, le discriminant D(e) de e est ggal u n produit de hombres premiers -- ± 1 (rood 8), et le discriminant du corps a la m$me proTrigt~.

S:2 119

(6)

T. rCACF.LL, Quelques probl~mes relatifs aux unit~s algdbriques Nous aUons y ajouter le

Th~or~me 5. II y a une in/init~ de corps cubiques non-cycliques de discriminant positi/ darts lesquels il existe des unitds de di//~rence 1.

Ddmonstration. Nous avons besoin du lemme suivant (pour la ddmonstration voir [10] L e m m e 3) :

L e m m e 1. S o i t / ( x ) un polynome ~ coefficients entiers rationnels qui ne poss~de aucun zdro multiple. Si T e s t un h o m b r e premier tel que la congruence/(x) ---0 (rood p) soit rdsoluble, et s i p ne divise pas le discriminant de/(x), on p e u t trouver un n o m b r e entier rationnel x 0 tel que/(xo) soit divisible p a r p et non p a r io ~.

Supposons qu'il y air seulement les m corps cubiques non-cycliques de discriminant positif

K 1 , K S . . . K m ( 1 0 )

dans lesquels il existe des unitds de diffdrence 1 . Ddsignons p a r

DL D~ ... D* (11)

les discriminants de ces corps. Soit m a i n t e n a n t P u n n o m b r e premier jouissant des propri6tds suivantes : 1 °) p ne divise aucun des discriminants (11). 2 °) p ne divise p a s le discriminant du polynome

/ ( z ) = z 4 - 2 z a - 5 z 2 + 6 z - 2 3 .

3 °) La congruence/(z) =0 ( m o d p ) est rdsoluble.

Alors, d'apr~s le L e m m e 1 nous pouvons choisir l'entier rationnel z o tel que/(zo) soit divisible p a r io et non p a r p~. De plus, nous choisissons z o suffisamment grand pour que/(zo) soit positif. Alors/(z0) est ]e discriminant d'une dquation

x 2 - z 0 x 2 + ( z 0 - 1 ) x + 1 = 0 ,

qui engendre un corps cubique Km+l de discriminant positif. 1] r6sulte de ce qui prdc~de que le discriminant de Km+l est divisible p a r p eL non p a r i~ 2. Ce corps est donc non-cyclique et difffirent des corps (10). D'apr~s le § 3 il existe des unitds de difffirence 1 clans ce corps. Le Th6or~me 5 se trouve ainsi ddmontrd.

9. U n suppl6ment au Th6or~me 5 est le

Th6or~me 6. I1 y a une in/init~ de corps cubiques non.cycliques de discriminant positif dans lesquele il n'existe aucune couple d'unitds de di//drence 1.

Ddmonstration. D'apr~s le Thdor~me 4 il suffit de m o n t r e r qu'il existe une infinit6 de ce t y p e de corps cubiques possddant un discriminant qui est divisible p a r un n o m b r e premier = 5 (rood 8).

Consid6rons un corps engendr6 p a r l'6quation

x 3 - rz + 1 = 0, (12)

otk r e s t un entier rationnel /> 3. lqous formons le discriminant D de l'dquation eL

¢onsid~rons la congruence

D = 4r 8 - 2 7 = 0 (rood q).

(7)

Aa.KIV F S a MATEMATIK. B d 8 n r 14 I1 est b i e n e o n n u que e e t t e c o n g r u e n c e est r6soluble p o u r t o u s les h o m b r e s p r e m i e r s q qui s o n t - 5 ( m o d 6). N o u s s u p p o s o n s d e p l u s que q ~ 5 (rood 24). D ' a p r ~ s le l e m m e 1 n o u s p o u v o n s choisir r t e l que 4r a - 27 s o i t d i v i s i b l e p a r q e t n o n p a r q~. A l o r s le d i s e r i m i n a n t des c o r p s engendr4s p a r l ' 6 q u a t i o n (12) est d i v i s i b l e p a r q. E n v a r i a n t le n o m b r e p r e m i e r q o n aeh~ve l a d d m o n s t r a t i o n d u Th6or~me 6.

§ 5. L e s c o r p s c u b i q u e s c y c H q u e s

10. S u p p o s o n s m a i n t e n a n t que le c o r p s c u b i q u e K soit cyclique. D a n s ce cas le d i s e r i m i n a n t D* 4u corps est 6gal ~ u n carr6 p a r f a i t C 2. D ' a p r ~ s l ' e x p r e s s i o n (4) n o u s a u r o n s d ' a b o r d £ r6soudre l ' 6 q u a t i o n d i o p h a n t i e n n e

z 4 - 2z a - 5z ~ + 6z - 23 = D * w ~ = (Cw) 2 = y~ (13) en n o m b r e s e n t i e r s r a t i o n n e l s y e t z.

C e t t e 6 q u a t i o n e s t u n eas p a r t i c u t i e r d ' u n t y p e d ' 6 q u a t i o n s p o u r lesquelles C.

R u n g e a m o n t r 6 c o m m e n t o n p e u t d 6 t e r m i n e r r o u t e s les solutions; v o i r [11] e t aussi N a g e l l [12]. On t r o u v e a i s 6 m e n t que l ' 6 q u a t i o n (13) n ' a d m e t que les s o l u t i o n s z = - 3 e t = 4 a v e c y = 7 , C = 7 e t w ~ l . L e s u n i t 6 s e q u ' o n o b t i e n d r a p o u r ees v a l e u r s d e z s o n t les r a c i n e s des ~ q u a t i o n s s u i v a n t e s

x a + 2 x ~ - x - 1 = 0 , x a + 3x 2 - 4 x -4- 1 = 0, x a - 5x ~ + 6x - 1 = 0,

x a + x ~ - 2 x - 1 = 0 . x 3 - 4x 2 .4- 3x .4- 1 = 0, x 3 - 6x ~ + 5x - 1 = 0.

(14)

T o u t e s ces 18 unit6s ~, a y a n t la p r o p r i d t 6 que e - 1 est aussi u n e unit6, a p p a r t i e n n e n t a u c o r p s c u b i q u e engendr6 p a r le h o m b r e 2 cos (2g/7) e t p o s s ~ d e n t le d i s c r i m i n a n t 49.

I1 n o u s r e s t e £ e x a m i n e r le cas off ~ est r a c i n e de l ' 6 q u a t i o n

x 3 - p z 2 + (p - 3) x + 1 = 0.

(15)

S o i e n t D * = C a l e d i s c r i m i n a n t d u corps K et

D(~) = (p2-31o + 9 ) ~ = D * y 2

(16)

le d i s e r i m i n a n t d e e; C et y s o n t suppos6s positifs. E n r e m p l a ~ a n t p p a r z n o u s a u r o n s l a r e l a t i o n

z 2 - 3 z .4-9 = Cy. (17)

I1 e n r 6 s u l t e que C y est le p r o d u i t d e h o m b r e s p r e m i e r s - 1 (rood 6) ou b i e n 6gal u n t e l p r o d u i t m u l t i p l i 6 p a r 9 ou p a r 27.

S o i t 1, eo 1, w2 u n e b a s e des e n t i e r s clans le corps K e t p o s o n s

e = "I~+VCOI+WO,)2,

u, v e t w 6 r a n t des e n t i e r s r a t i o n n e l s . A l o r s n o u s a u r o n s d e (15), apr~s a v o i r r e m p l a e 6 1o p a r z,

z = L ( u , v, w), (18)

121

(8)

T. NAGELL,

Quelque$

probl$mes relatifs aux unit& alg~briques

off L signifie u n e f o r m e lin~aire en u, v et w ~ coefficients entiers rationnels. De plus

z - 3 = Q(u, v, w), (19)

off Q signifie u n e f o r m e q u a d r a t i q u e en u, v e t w & coefficients entiers rationnels. O n a u r a encore

- 1 = F(u, v, w), (20)

off F est u n e f o r m e eubique en u, v e t w & coefficients entiers rationnels. E n 61iminant z et u entre les ~quations (18), (19) et (20) on a u r a une relation

G(v, w) = O,

(21)

oh G est u n p o t y n o m e e n v e t w d u sixi%me degr6 & coefficients entiers rationnels.

Le probl~me est done r4duit K r4soudre l'4quation (21) en n o m b r e s entiers ratiormels v e t w .

11. N o u s aUons 6tablir le r4sultat suivant analogue au Th4or~me 5.

Th6or%me 7. II y a une in/initd de corps cubiques cycliques dans lesquels il existe des unitds de di//drence 1.

Dgmon~tration. Supposons qu'il y air settlement les m corps cubiques cycliques

K1, K z ... K m ( 2 2 )

clans lesquels fl existe des unit4s de diff4rence 1. D4signons p a r

D*, D* 9~ ~ . - . ~ D m * (23)

les discriminants de ces corps. N o u s considSrons seulement les corps d o n t les discri- m i n a n t s ne s o a r pas divisibles p a r 3. Posons m a i n t e n a n t

H = D* D* 1 2 .,. Din, *

et ddsignons p a r Km+l le corps engendr6 p a r u n e racine e de l'6quation x 3 - H x Z ÷ ( H - 3 ) x + l = 0 .

Alors le diseriminant de e a la valeur

(H z - 3 H + 9) 2.

Ce n o m b r e est p r e m i e r & c h a c u n des n o m b r e s (23). I1 en r6sulte que le d i s c r i m i n a n t de Km+x est p r e m i e r ~ c h a c u n des n o m b r e s (23). Done Kin+ 1 est different des corps

(22), et le Th~or~me 7 se t r o u v e d6montr6.

12. I1 est m~me possible d'6tablir le r~sultat suivant analogue au Th6or~me 6 : Th~or~me 8. I1 y a une in/initd de corps cubiques cycliques dans lesquels il n'existe aucune couple d'unitds de di//drence 1.

Ddmonstration. Soit p u n h o m b r e premier-= 1 (rood 6) et i> 13. Soit de plus 41o = A ~ + 2 7 B 2,

(9)

~aKXV r 6 ~ MiTI~,MATIK. B d 8 n r 14 off A et B sont des nombres entiers rationnels, A - 1 (mod 3). Consid~rons le corps cubique cyclique engendr~ p a r les trois pgriodes 70, 7x et 72 chactme constitute de la somme de ] ( p - l ) termes duns le corps cyelotomique K(e~t/~). Les nombres

%, 7x et 7~ sont les racines de l'~quation cubique

xa + x 2 - ~ ( p - 1 ) x - ~ ( A p + 3 p - 1 ) = O ;

ils constituent une base des entiers du corps K(7o). Le diseriminant de ce corps a la valeur p2, et le discriminant de 7o a la valeur T~B 2. Pour la d~monstration de ces r4sultats voir B a c h m a n n [14] et aussi W e b e r [15], p. 337-338.

L ' a n n e a u R(1, T0, ~10 ~) a l e discriminant p2B2. Si ~ est un h o m b r e de cet anneau on a D( ~) = p2 B2h2,

oh h e s t un n o m b r e naturel. Soit E tree unitd =k ± 1 de ]'anneau, et supposons que E - 1 soit une autre unit~. Alors, d'apr~s le num6ro 10 il faut qu'on air

D( E) = (z 2 - 3z +9) 2 = p2 B2h~,

oh z et h I sont des nombres entiers ratiormels diff~rents de zdro. Or, cette relation est impossible si B est divisible p a r un h o m b r e premier ~ - 1 (rood 3). Choisissons p a r exemple le hombre premier p = ¼(AS+ 27B ~) tel que A et B soient pairs. D'apr~s u n rdsultat de Weber la forme quadratique x 2 + 27y 2 reprdsente une in~initd de nombres premiers; comparez Weber [16] et aussi L a n d a u [17]. Done, p a r ce choix de p, le Th~or~me 8 se trouve Stabli. Plus pr6cis~ment nous avons d~montr~ le

Th$or~me 8 bis. Soit p u n nombre p r e m i e r - - 1 (mo4 6) et > 7, tel que le hombre 2 soit u n reste cubique modulo p. De plu~, soit K u n sous-corps cubique du corps cycloto- mique K(e~/~). Alors, il n'exi~te duns K aucune couple d'unitds de di//drence 1.

E n effet, la condition ndcessaire et suffisante pour que le hombre 2 soit un reste cubique modulo p e s t qu'on ait p = x 2 + 2 7 y 2, oh x et y sont des nombres naturels.

Voir Nagell [18], Th~or~me 4, p. 213, et anssi Nagell [19], p. 272.

On aura dvidemment un rdsultat analogue en choisissant le nombre premier p = ¼(A2+ 2 7 ~ ~) tel que B soit divisible p a r un n o m b r e p r e m i e r - - 1 (rood 6).

§ 6 . S u r u n e e x t e n s i o n d e s p r o b l ~ m e s

13. On peut ais~ment m o n t r e r qu'il existe une in~init~ de corps du degr~ donn~ n dans lesquels l'~quation (1) poss~de des solutions. E n effet, considSrons l'~quation x '~ + axx n-1 + a2x '~-~ + . . . + a,~-lx + 1 = O, (24) off les coefficients entiers rationnels sont choisis tels que l'~quation soit irr~ductible et tels q u ' o n air la relation

a x -b a~. +... ~- an_ x = - 1.

Alors, s i e est une racine de (24), les deux nombres e et e - 1 sont des unit~s. I1 est bien connu qu'fl existe une infinit~ d'~quations irr~ductibles du t y p e (24) pour une valeur dorm~e de n.

Plus g~nSralement nous pouvons noter le r~sultat suivant :

123

(10)

T. NAG-ELL, Que/ql/,e$ probl$mes relatifs aux unit& algabriques

Th6orbme 9. Soient al, as, ..., an des hombres entiers rationnels, di//drents entre eux.

Si ~ est une racine de l' gquation du degr~ n >15

( x - a a ) ( x - a s ) ... ( x - a n ) + 1 = 0 (25) les n hombres ~ - a l , ~ - a ~ ... ~ - a n sent tous des unitds du n-i~me degrd.

E n effet, 4'apr~s u n th6or~me de I. Schur le polynome (25) est irr6duc$ible; com- parez G. P61ya [13], Bd. 2, probl. 121,122, p. 136 et p. 346.

On p e u t appliquer ce rdsultat pour 6tablir le

Th~or~me 10. Soit K un corps abydbrique du n-i~me degrd engendrd Tar une racine de l' ~quation

x ( x + l ) ( x + 2 ) ... ( x + n - 1 ) _ + l = 0 . (26) Alors, Tour n >15, l'dquation (1) TossMe au moins 3 ( n - I ) 8olutions dans K.

E n effet, nous avons les relations entre unitds ($+k) T(--$--]¢÷ I) = 1,

1 $ + k - I

- - ~ 1,

~ + k $ + k

~ + k - 1

~ + k _ l + ~ + k - 1 = 1 '

(27)

pour k = 1, 2 ... n - 1. Donc, fl est 6vident que le n o m b r e m de solutions est ~> 3(n - 1).

On en eonclut que le nombre m p e u t surpasser toute limite donnde d ' a v a n e e p o u r des corps de degr~ suffisamment grand.

II est d'ailleurs possible d'am61iorer le r6sultat du Thdor~me 10 de la mani~re suivante.

Outre les relations (27) nous avons aussi les trois relations entre unit6s : (~+h)~+ [ - ( ~ + h - 1 ) ( ~ + h + l ) ] = l ,

1 ( $ + h - 1) ( $ + h + l )

(~ + h) s ~ (~ + h) ~ = 1, (28)

- 1 (~ + h) ~

[- = 1 ,

( } + h - 1) ( ~ + h + 1) ( ~ + h - 1) ( ~ + h + l )

p o u r h = l , 2 ... n - 2 . Vu que n>~5 il est ~vident que les solutions donn6es p a r (27) et (28) sent distinetes. I1 en r~sulte le

Th6or~me 10 his. Dans un corps K engendrd par l'dquation (26), o4 n>~5, on a m ~>3(n-- 1) + 3 ( n - 2 ) = 3 ( 2 n - 3 ) .

E n e m p l o y a n t la m~me m6thode a u x corps engendrfis p a r l'6quation x(x + l ) ( x + 2) ... (x + n - - 2 ) ( x + a ) ~ l = 0 ,

(11)

AI~KIV FOR M_4.TEI~IATIK. Bd 8 nr 14 oh n>~6 et off a est un nombre entier rationnel > ~ n - 1 o u < 0 , on obtiendra pour le m a x i m u m d u nombre m la borne inf~rieure 3 ( 2 n - 5 ) . P a r consequent :

I I y a une in/init~ de corps du n-i~me degr~ tels que m >~ 3 ( 2 n - 5 ) .

E n effet, fl est possible de varier le nombre a de mani~re que les corps obtenus soient diffgrents entre eux.

14. Si l'on prend clans (26) n = 3 , on vdrifie sans peine que cette ~quation est ir- rdductible pour tons les deux signes et que le discriminant des corps est clans tous les deux cas = - 2 3 . Pour cette valeur du discriminant le probl~me est compl~tement r~solu dans le Th~or~me 2; on a m = 6 .

Posons ensuite dans (26) n = 4 . Pur le signe infdrieur l'~quation est rgductible = (x 2 + 3 x + 1) 8. Pour le signe supdrieur nous aurons, en posant x = z - I, l'~quation

z(z 2 - 1 ) (z +2) = 1, (29)

qui est irr~ductible. Le rang des corps est =2. I1 y a un sous-corps engendr~ par V2.

Done les corps conjuguds sent identiques deux ~ deux; comparez pour ces fairs Nagell [20]. Soit } une racine de (29). Lesquelles sent alors les relations entre unit6s qui soRt possibles clans le corps K(})? Nous avons d'abord trois triplets du type (27), pour k = 1, 2 et 3. Nous avons ensuite deux triplets du type (28), pour h = 1 et 2. Cependant, ces derniers deux triplets coincident vu que les deux relations

-- 1 ($ + I) 2 $~

sont Ies m~mes; en effet, on a

--1

1 - - ~ = - -

~(~+2)"

gnsqu'ici hens avons done obtenu m ~ > 9 + 3 = 1 2 .

Soit maintenant K ' le corps conjugu~ ~ K et identique A K. Alors en passant des 12 relations en K a u x 12 relations conjugu~es en K ' nous aurons 24 relations entre unitds. Si ~' est le eonjugu~ £ ~ dans K ' on trouvera ais~ment que ~ ' = - 1 - ~ . I1 en rdsulte que les relations conjugudes sont identiques aux relations originaires. Par consequent, nons avons obtenu le r~sultat :

P o u r les corps biquadratiques du second rang le m a x i m u m du nombre m est >1 12.

Nous finissons avec l'exemple suivant d ' u n corps biquadratique du troisi~me rang engendrd par l'~quation

x ~ - 5 x ~ + 3 = 0,

d e n t routes les racines sent rdelles. S i $ est une racine de cette dquation les nombres

$ - 1 , ~ - 2 , ~ + 1 et ~ + 2 sent des unitds. Par les mdthodes ddveloppdes dans co qui prdc~de nous aurons seulement m ~> 6. Done :

P o u r les corps biquadratiques non.abdliens du troisi~me rang le m a x i m u m du hombre me.st >16.

Nous avons ddj~ vu que le maximum de m est = 10 pour les corps biquadratiques du premier rang.

15. Nous finissons avec quelques remarques sur le corps cubique cyclique engendrd par le hombre 2 cos (2g/7). Ce corps a le discriminant 49, ce qui est la plus petite 125

(12)

T. NA.GELL,

Qllelques

probl$mes relatifs aux unit& alg~briques

valeur possible pour les corps cubiques cycliques. Consid~rons de nouveau les ~qua- tions (14). D~signons par E le hombre 2 cos (2~/7). Alors on v~rifie sans peine les r~sultats suivants. Les racines de l'~quation ~ + x 2 - 2 x - 1 = 0 sont

E, - 1 - E -I, - (1 + E) -I. (30)

Les racines de l'~quation x s + 3 x 2 - 4 x + 1 = 0 sont

E ( 2 E + I ) -1, ( E + 1)(E +2) -~, ( l - E ) -1. (31~

Les racines de l'~quation x 3 - 5 x ~ + 6 x - 1 = 0 sont

1 - E -1, E ~ = ( 2 E + I ) ( E + I) -~, E + 2 . (32) Les racines des trois autres ~quations dans (14) sont ~videmment les inverses des hombres (30), (31) et (32). Nous en obtenons les neuf solutions suivantes de l'~qua- t i o n (1) :

E + ( 1 - E ) = 1, E - I + ( 1 - E -1) = 1, E + 2 + ( - E - 1 ) = 1, (1 - E ) - I + E ( E - 1) -1 = 1, ( - 1 - E - I ) + ( 2 + E -~) = 1, - ( I + E ) - I + ( E + 2 ) ( E + I) -~ = 1, ( E + I ) ( E + 2)-~ + ( E + 2) -~ = 1, E ( 2 E + I ) - I + ( 1 + E ) ( 2 E + I ) -1 = 1, - E ( E + I ) - ~ + ( 2 E + I ) ( E + I ) -~ = 1.

Vu que tons les nombres dans la sequence

E - I , E, E + I , E + 2

sont des unit~s fl faut anssi examiner si les relations (27) donnent des solutions ult4- rieures de l'dquation (1). E n effet, on aura alors les trois solutions suivantes :

E + I + ( - E ) = 1, - E - I + ( I + E -~) = 1, ( I + E ) - I + E ( I + E ) -~ = 1,

et pas d'autres. I1 faut ensuite examiner si l'on obtient des solutions ultdrienres de (1) £ l'aide des relations (28). E n vertu des ~galitds

E ~ = ( 2 E + I ) ( E + I ) -1 et ( E + I ) ~ = E ( E - 1 ) -1

il est dvident que eela n'est pas le eas. I1 r~sulte de tout cela : Le m a x i m u m du nombre m pour les corps cubiques cycliques est >1 12. I1 est vraisemblable que le maximum soit > 12.

16. I1 reste encore un grand hombre de probl~mes £ rgsoudre £ propos du hombre m. Mentionnons par exemple les questions suivantes : Les nombres naturels n e t r

~tant dorm,s, existe-t-fl une infinit~ de corps de degrd n e t de rang r pour lesquels le nombre m = 0 ou pour lesquels m > 0 ? Nons avons r~solu ce probl~me pour n = 2 et n = 3 et pour n = 4 lorsque r = l . Nous n ' a v o n s pas encore la rgponse pour n = 4 lorsque r > l , et non plus pour n~>5.

1] se pr~sente anssi le probl~me suivant : Trouver une limite sup~rieure, en fonc- tion de n, pour le nombre m de solutions de l'~quation (1) valable pour tout corps.

alg~brique du n-i~me degr~. I1 reste ~ r~soudre ce probl~me pour n = 4 lorsque r > 1 et pour n/> 5.

I1 est facile d'indiquer des solutions de l'~quation (1) dans les corps cyclotomiques.

D~signons par ~ une racine n-i~me primitive de l'unit~. Alors, s i n n'est pas de la.

forme i~ ~, ID nombre premier, il est bien connu que le nombre 1 - ~ est une unit~..

(13)

ARKIV FOR M~.TEM/~.TIK. B d 8 n r 14 11 est dvident que ce fait donnera au moins ]~(n) solutions de l'dquation (1), saul pour n =6. De plus, si n n'est pas de la forme 2p ~, p nombre premier, le nombre 1 + ~ est une unit6. Ce eas fournira aussi au rosins ~ ( n ) solutions, sauf pour n = 3 . On aura outre eela u n nombre de solutions dans les sous-corps. Nous allons revenir sur ces probl~mes.

I N D E X B I B L I O G R A P H I Q U E

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E r r a t a a u t r a v a i l

[•9]:

Page 276, lignes 2 et 5, a jouter le m o t d i ] ] d r e n t s apr~s le m o t premiers.

Page 280, dane les lignes 14 e t 16, k p a r t i r d ' e n bas, remplacer I p a r 1 . Page 284, ligne 6, remplaeer rood 4 p a r rood 8.

Page 284. L a ligne 14 doit ~tre remplac6e p a r : Lo h o m b r e 2 est 6 v i d e m m e n t u n reste quadra- tique modulo p.

Page 286, ligne 5, life 14 a u lieu de 13; ligne 13, ~ p a r t i r d ' e n bas, life 15 a u lieu de 14.

Page 287, ligne 1, life 16 a u lieu de 15.

T r y c k t den 17 december 1969 Uppsala 1969. Ahnqvlst & Wiksells Boktryckeri AB

st 127

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