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Sur quelques propriétés des cubiques gauches

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A NDRÉ C AZAMIAN

Sur quelques propriétés des cubiques gauches

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 14 (1895), p. 108-111

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1895_3_14__108_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1895, tous droits réservés.

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SIR QUELQUES PROPRIÉTÉS DES CUBIQUES GAUCHES;

PAU M. ANDRÉ CAZAMJAN.

L n certain nombre de théorèmes relatifs aux cnbicjues

uiiicursalcs conduisent très facilement à des proposi-

tions correspondantes concernant les cubiques gauches,

si l'on fait usage de cette remarque que la projection

conique d'une cubique gauche sur un plan est une cu-

bique unicursale. Par exemple, M désignant Je point

de vue, aux trois tangentes inilexionnelles de la cubique

plane correspondent les trois plans osculaieurs menés

par M à la cubique gauche, et de ce que les trois points

d'inllexion sont en ligne droite, on déduit que les trois

points de contact des plans oscillateurs sont dans un

même pi ni avec le point M. Cette propiiélé, due à

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Cliasles, est très counue. La suivante Test peut-être moins. De ce que le pôle de la droite des inflexions d'une cubique unieursale par rapport au triangle formé par les trois tangentes inflexionnelles est le point double de la cubique, on déduit ce théorème :

La sécante double issue dun point M de l'espace à une cubique gauche est la polaire du plan défini par les trois points de contact des plans oscillateurs menés par M à la cubique, relativement au trièdre formé par ces trois plans oscillateurs (*).

Mais nous nous proposons surtout de transformer des propositions relatives aux points conjugués sur les cu- biques unieursales, propositions établies par M. Astor (Xouvelles jifinales, juillet 1892) et par nous-meme (résultats démontrés d'abord pour la strophoïde et éten- dus à toutes les cubiques unicursales dans notre Note : Sur les cubiques unicursales}.

Considérons une cubique gauche et un point M de l'espace. La perspective de la cubique sur un plan P en prenant le point M pour point de vue est une cubique unicursale. A deux points conjugués de la cubique plane, c'est-à-dire à deux points tels que les droites les joignant au point double forment un faisceau harmo- nique avec les tangentes en ce point, correspondent deux points de la cubique gauclie tels que les plans passant par la sécante double issue de M et chacun d'eux forment un faisceau harmonique avec les plans définis par la sécante double et les tangentes à la cubique gauche au\ points où elle est rencontrée par cette sé-

(l) La définition de la polaire d'un plan passant par le sommet d'un trièdre, relativement à ce trièdre, étant la même que celle de la polaire d'un plan passant par le sommet d'un cône, relativement à ce cône

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( " O )

fiante double. Nous appellerons ces points : points con- jugués relativement au point de l'espace M. Cela posé, on a les propositions suivantes :

L'enveloppe des droites joi- gnant deu\ points conjugués d'une cubique unicursale est une conique touchant les tan- gentes au point double.

Deux points conjugués d'une cubique unicursale ont le même tangentiel.

Réciproque mont, si par un point d'une cubique unicur- sale on lui mène les deux tan- gentes, les points de contact sont conjugués.

Le eollinéaire de deux points conjugués d'une cu- bique unicursale est conjugué de leur tangtMitiel.

Étant donnés une cubique gauche et un point M de l'es- pace, A et B désignant deux points conjugués quelconques de la cubique (relativement au pointM), l'enveloppe des plans MÀB est un cône du second ordre touchant les plans défi- nis par la sécante double issue de M et les tangentes à la cu- bique aux points où elle ren- contre cette sécante.

Les plans passant par un point M de l'espace, et tou- chant une cubique gauche en deux points conjugués relati- vement à M, ont le même tangentiel (1).

Réciproquement, si par un point d'une cubique gauche et le point M on mène à la cu- bique les deux plans tangents, les points de contact sont conjugués relativement à M.

Le plan défini par un point M de l'espace et deux points d'une cubique gauche conju- gués relativement à M ren- contre la cubique en un troisième point qui est le con- (') Une cubique gauche et un point M de l'espace étant donnés, on peut appeler tangentiel d'un point A de la cubique le point où le plan défini par M et la tangente à la cubique au point A ren- contre cette dernière.

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Si l'on joint un point fixe d'une cubique unicursale à tous les couples de points conjugués, on forme un fais- ceau involutif dont un des rayons doubles est la droite joignant le point M au point double.

Etant donnés sur une cu- bique unicursale deux couples quelconques de points conju- gués (AB), (A'B'), les droites AA', BB' se coupent en I sur la cubique, les droites AB', BA' se coupent en I' sur la cubique, et les points I et I' sont conjugués.

jugué du tangentiet commun des deux premiers.

M étant un point de l'es- pace, A un point fixe d'une cubique gauche, les plans pas- sant par la droite M \ et par tous les couples de points conjugués forment un faisceau involutif dont l'un des plans doubles est le plan défini par MA et la sécante double issue de M.

Étant donnés sur une cu- bique gauche deux couples (AB), (A'B") de points con- jugués relativement à un point M de l'espace, les plans MAA', MBB' se coupent en 1 sur la cubique, les plans MAB', MBA' se coupent également en I' sur la cubique, et les points I et J' sont conjugués relativement à M.

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