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(1)

'$-

JUILLET 1888

32' année^ ^^ ''^

^

lART DENTAIRE

REVUE MENSUELLE

DE LA CHIRURGIE ET DE LA PROTHÈSE DENTAIRES

A. PRÉTERRE

CHIRURGIENDENTISTE AMERICAIN, LAUREAT DE LAFACULTE DE MEDECINE DEPARIS, MÉDAILLEd'or UNIQUE AUXEXPOSITIONS UNIVERSELLES DE 1867ET1878,

FOURNISSEUR DES HOPITAUX CIVILSETMILITAIRES, ETC., ETC.

A^^pas avanceryc'estreculerI

SOMMilLlRS:

LES DENTS ET LES WAUVAIS SOLDATS, par A. Préterre.

LES BLESSURES SIMULÉES, par le D' Boisseau.

L'ART DENTAIRE AU CONSEIL MUNICIPAL, par

MM

.G. Berry, Petrot,Chautemps, Desprès.

L'ANESTHÉSIE LOCALE,par 0.Liebreigh.

ANTISEPSIE DES DENTS,parleD'Barella.

LES MALADIES DENTAIRES ET LE NEZ, par Ziem.

VARIA.Anestliésie, la craie.

BIBLIOGRAPHIE, journal d'hygiène popu- pulaire, par le D"^ Desroches; Le moyen-âge médical,parleD'Dupouy; l'anatomie dentaire, par

MM.

De- montporgelet et Decaudin; L'eau de goudron, parle D' St-Marc; Igiène déliabocca, par le D^ de la Torre.

FEUILLETON: Odontiana.

P A R

I

S

29, BOULEVARD DES ITALIENS 29

IIÏ^ICE, succursale delamaison Préterre,5,fPlaceMasséna,

MICE

New-York,

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la France,

10

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l'étranger

(2)

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29^

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Pour Pusage de

ces diverses préparations, voir le cha- pitre

du TRAITÉ BES MALADIES DES BENTS,

consacré

anJTpréparationsdentlfrioes Préterre (page 2QB},

(3)

L'ART

LES

DENTS

ET LES RTAUVAIS

SOLDATS

S'il était nécessaire

de prouver Timportance d'une bonne

dentition, il suffirait

de

rappeler

que

le

mauvais

étatdes dents

peut rendre impropre au

service mili- taire.

Chaque année

les conseils

de

revisionont

à juger

les réclamations

de jeunes

conscrits

invoquant

la perte

de

dents

pour

sesoustraire

à

l'impôt

du

sang.

Ce

n'est

pas

tout; les

médecins

militaires sont,

de temps en temps,

appelés

à examiner

des

hommes

déjà

sous

les

drapeaux,

qui

cherchent à

sefaire

renvoyer dans

leurs foyers,

en montrant à

leur

major une bouche en mauvais

état.

C'est

en songeant à

ces vulgaires « Carotiers »

qu'un

professeur distingué

du Yal-de-Grâce, M.

le D''E.Bois-

FEDILLETON DE

l'ART

DENTAIRE.

ODONTIANA

Une

balle

trouvée dan» mie défense

d^éléphant.

Le

Moniteur

de Vexpositiona signalé

un

faitbien curieux :

un

ouvrier étaitoccupé à diviser une défense d'éléphant au

moyen

dela scie circulaire,

quand un

grincement métallique vient attirerson attention.

Il arrêtela

marche

de Tappareil et,àson grand étonnement, aperçoitdansla section uneballeen

pk>mb

sphérîque, unebal- led'armeà feu, d*unmodèletrèsprimitif, et si intimement liée

au

tissu qu'elle fait corps avec lui.

Cetteballe,enfermée dansla masse éburnée, ne pouvaity avoir étélogée par

un

coupdirect. Saposition étaitdonc le ré-

(4)

786

UART DENTAIRE.

seau,

a mentionné

laperte volontaire des dents

dans son

excellent

Traité des maladies simulées.

L'auteur

nous permettra de

reproduire le

passage

con- sacré à ce sujet,

en

lui rappelant

qu'on n'emprunte qu'aux

riches.

A. Preterre.

DES

BLESSURES

SIMULÉES

Les

mutilations

peuvent

consister

dans

la perte volon- taire

d'un nombre

plus

ou moins

considérable

de

dents.

Pour que

l'exemption soit

prononcée,

il faut qu'il

y

aitperte

ou

cariedes

deux

canines

de chaque mâchoire, ou

bien perte

ou

carie des quatre incisives

de

la

même

mâchoire, ou

bien enfin perte

ou

carie

de

plusieurs dents canines

ou

incisivesà l'une

ou

l'autre

mâchoire

sultat

dun phénomène

trèscurieux dont voici, crojons-nous, rexplication:

Un

coupde feuaatteintFanimal dans la re'gionmaxillaire, et le projectilese seralogé dansla pulpe molle, situéeàladéfense, puipe qui sécrète Tivoire.

Peu

à peu,la balle franchissant,avecle déplacement progres-

sifdelamatièrepulpeuseetlacroissancedela défense, la zone sécrétante, afaitcorpsavec dutissude nouvelle formation, mais durci,et, avecle développementsuccessifdeladéfense, estarri- vée à occuperuneposition centrale.

Cefaitn'estpasisolé.

Le même

industriel possède trois spé- cimens deballes trouvées, dansles

mêmes

conditions, dans des défenses d'éléphantsquipeuventavoir avoirprès dedeux siècles dedate. Ila trouvé

même un

dard deflècheenkysté, de 8 à 10 centimètres de longueur. Ces quelques faits semblent infirmer uneopinion desphysiologistes quiprétendentque touttissu, soit osseux, soitéburné, rejette de sonsein lesmatières étrangères,

.JT-

(5)

(cinq

au

moins).

Quant aux

dents molaires, il fautqu'el- les soient

perdues ou

altérées

en

assez

grand nombre pour que

lamasticationsoitpénible,difficile, et,

du

reste, lesindividus qui présentent

une

aussi

mauvaise

denti- tion sont

généralement doués d'une

constitution chétiv>e, débile,

d'un tempérament fortement lymphatique, ^

c'est

pour

ces

deux

motifs réunis

que

le plus

souvent

l'exemption estprononcée.

On

voit parfois des

jeunes gens

se faire arracheroit limer

au niveau de

la

couronne un

certain

nombre de

dents et tout

spécialement

lesincisives. Si,

chez un

in- dividu robuste^

doué d'une bonne

constitution,

on

trou- vait toutes lesautres dents saines et les incisives

d'une mâchoire

seules absentes,

on

serait, il

me semble,

plus qu'autorisé

à

penser à

une

mutilation.

Pour

imiterlacarie,certains individus ont

eu

recours, paraît-il,

au procédé

suivant:

ous'ilnelesrejettepas,permetleurenkystement.JLe corpsétran- gerestalors emi>risonnéetisolément mobile.

Tel n'apasétélecas d'uneballe qui apu resterdanslamasse centrale d'une défense et s'identifier avecelle; qui,par consé- quent, a

êtretiréesur

un

animaljeune,s'estéloignée ensuite dela lésionprimitive,a suivi ladéfensedans son développement

et aété enfinemprisonnéepar une massequi, peu à peu,s'est durcie.

On

peutdonc supposer qu'ils'est écoulé au moins

un

siècle,

entre l'introduction

du

projectileetsa situation actuelle.

(Cosmos.)

•»

Un

journal de Louisville (Kentucky) raconte sérieusement l'histoire suivante :

La mode

s'estétablieparmilesjeunes fdles deNew-York,depuis

un

anenviron,dese faireincrusterdanslesdentsdesdiamants, qui étincelientchaquefois qu'elles daignentsourire. Cette

mode

est

(6)

788 LAJEIT

DENTAIRE.

Après

avoir

limé une

petite portion

de chacune

des

dents

incisives, ils touchaient

de temps à

autre Textré-

mité limée avec un pinceau imbibé d'une

dissolution

peu

concentrée d'acétate

de plomb. Ce

sel se transfor-

mait peu à peu en

sulfure

de plomb,

qui adhérait assez

solidement aux

dentset leur

donnait

assezbien l'aspect

de

la carie.

Pour

découvrirlafraude, il suffit

de

gratter la surface noircie;

on en détache

ainsi la

matière

colorante

dont

l'analyse

chimique indique

la nature.

En

outre,

un

œil exercé

saura

toujours distinguer la section plus

ou moins

nette

de

la

dent

produite

par

la lime,

de

l'usure inégale et

comme frangée

qui appartient

à

la carie. Il

ne

faudrait

pas non

plus

confondre

la carie

avec

la colo- ration noire

que

présentent lesdents

chez

lesindividus qui

fument beaucoup,

surtout

dans

des pipes

à tuyau un peu

court.

devenuetrèspopulaireet ellea déjà étéadoptée dans plusieurs autres grandesvilles des Etats-Unispi y aquelques jours qu'elle aété introduiteà Louisviiie.

La

tille d'unriche banquier, étant alléefairerécemment, avec son père,

un

voyage à

New-York

estretournée à Louisville,lesdentsdedevant ornées de dia- mants.

Desciseaux.

I

M.

Deiabarrefit desessaiset finalement fabriqua des dentiers / à base de gutta-percha àTétat naturel, pour lesquels il se fit

,^

breveter.Maiscenouveausystème, toutenprésentant desavan- tagesque Tonpourraitencore aujourd'hui appliquer dans des casspéciaux, ne donna pas touslesbons résultatsque

Ton

avait espéré.

On

aurait

pu

le perfectionner, et c'est versce but que

Winderlingfitportersespremières expériences, 11 voulait arriveràdurcir lagutta-percha sans qu'elle perdît rien de ses précieuses qualités,ainsi quecela seproduisaitavecles

moyens

(7)

78Ô

Les

individusquise

mutilent

sont passibles

des peines

édictées

par

laloi.

D^ E. Boisseau.

L'ARTDENTAIRE AU CONSEIL MUNICIPAL

Extrait du compte rendu de

la

séance du

16

mai

1888

Org^anîgation

d^un

serwiee

dentaire

publicetgpratitlt.

M. Georges Berry, au nom de

la 5^

Commission. —

Messieurs,leConseil avait,sur le rapport

de

la 5*

Com-

mission, décidél'organisation

d'un

servicedentaire gra- tuit etavait confiéce service

à

la

Chambre

syndicale des dentistes

de

la

rue de

l'Abbaye.

La Chambre

syndi- cale

qui

siège

rue Richer

s'est

émue

et la

Commission

avait

pensé mettre

toutle

monde

d'accord

en

décidant

que

la

Chambre

syndicale

de

la

rue de l'Abbaye

serait

connus. Sestentatives eurent tout lesuccès désirable, mais le caoutchouc durci apparutetjevaisvous faire connaîtreles cir- constances àlasuitedesquelles

M.

Winderlingfut

amené

àl'ap- pliquer à notre prothèse, qui en fut

du

coup touterévolution- née.

Ed. Damain.

[Revue Odontologtque.)

C'est surtoutence quiconcerneles yeux,lesdentset lesche^

veux, que lesdéchetsdela civilisationsontle plusaisémentcons*

tatables.

Le

nombre

des gens qui ont de mauvaises dente est véritable-

ment

effroyable.Etcequi prouveque cette infirmité envahis- santerésulte bien de la vie tropmtense que nous

menons,

c'est

queles campagnes, dontles

mœurs

se rapprochent davantage

(8)

'm L'ART DENTAIRE.

«iiargée

du

service

de

la rive

gauche

et

que

celle

de

la

fue Richer

auraitla

môme mission

surla rive droite.

Mais

alors, intervint

une

proposition

de

notrecollègue,

M. Albert

Pétrot, qui défaisait tout ce qu'avait faitla

Commission. En

voici les

termes

:

«

Le

Conseil

« Délibère :

f Article premier.

— Les

dentistes patentés et établis depuis cinq

ans au moins

sont

admis à

participer,

avec

leurs collègues

des hôpitaux

etécoles dentaires,

au

ser- vice gratuit autorisé

par

décision

du

Conseil

municipal ea

date

du 2 mars

1888.

* Art. 2.

Ils n'auront,

à

ceteffet,

qu'à

se faire ins- crire

à

la

mairie de

leur

arrondissement,

laquelle orga- nisera leservice,

dans son

ressort,

en

faisantalternerles

dentistes libres rvec

ceux

des écoles dentaires.

«

Signé

:Albert Pétrot».

4ela \ie patriarcale d'autrefois, sontbeaucoup moins éprouvées

à

cetégard quelesgrandscentres 1

Le

PetitJournal.

Les enfans nouveau-nés desNègres

du

Sénégal sont si suscep- fôbiesdes impressions del'air, que Ton estobligé de les tenir,

pendant lesneufpremiers jours après leur naissance, dansdes chambresbien ferméeset bienchaudes : sil'onne prendpasces précautions,et qu'onles expose àl'air au

moment

de leur nais- sance^illeur survientune convulsion àla mâchoire, quiles era- pêichede prendre dela nourriture, etquiles faitmourir.

BUFFON.

^ \HistNat.)

(9)

Cette proposition

a

été

examinée par

la 5®

Commission, Votre Commission

n'a

pu admettre

cette propositîoa parce

que vous

aviez,Messieurs, confié

aux deux cham-

bres syndicales la

mission

d'organiser ce service

avec

l'aide

de

leurs

membres.

Ilétaitimpossible

de

concilier cette

mesure avec

votre

première

délibération, à

moins de

faire dirigerle service

par

lesmairies, ce

que vous ne

vouliezpas.

Votre

Commission vous demande donc de

rejeter la proposition

de M.

Albert Pétrotetd'adopter le projet

de

délibérationsuivant :

«

Le

Conseil

c( Délibère :

«

La Chambre

syndicale

de

l'art dentaire ayp,nt

soa

siègerue

Richer

est autorisée

à

organiser

dans

les

bu- reaux de

bienfaisance

delà

rive droite

un

service

den-

taire gratuit.

«2""L'école dentaire

delà rue de

l'Abbaye estautorisée

à

organiser

dans

les

bureaux de

bienfaisance

de

la rive

gauche un

service dentairegratuit.

oc L'Administration

devra

s'entendre

avec

ces

deux

so- ciétés

pour

le

règlement du

service, d

M. Albert Pétrot,

-—

En

ce qui

concerne

la

première

partiedela délibération proposée

par M.

le

Rapporteur,

je considère

comme

parfaitement juste

que

l'école

den-

taire

de

la

rue Richer demande

ledroit

de

participer

au

service

concédé

à l'Institut

odontechnique de

la

rue de

l'Abbaye.

Mais

ce n'estpas

une

raison

pour que

le

Con^il revienne

surle principequ'il

a

posé.

Je

m'attends

bien

à

voir tout

à

l'heure lesadversaires

de

ces

mesures

tenter

de nouveaux

efforts

pour

faire

échouer ma

propositionet

amenerle

Conseil

à

sedéjuger.

(10)

192

L'ART DENTAIRE.

J'espère bien qu'ils

ne

réussiront pas.

Vous ne pouvez du

reste écarter Vécole dentaire

de

la

rue

liicher, qui

à

plusieurs reprises

a

reçu des

marques de

la

sympathie du

Conseil et est

subventionnée par

lui.

D'un

autre côté,

depuis que

votre décision

a

été con-

nue,

des dentistes

n'appartenant à aucune

des

deux

so- ciétés ont sollicité

l'honneur de

participer

à

ce service gratuit. L'Institut

odontechnique,

pas plus

que

l'école dentaire

de

la

rueRicher, ne

repoussent cesoffres.

Pou- vons-nous nous montrer

plus difficiles et refuser

un concours assurément précieux

?

Je ne

le croispas.

Permettez-moi de vous

citer

un document

qui

a son

poids. C'est

une

lettre

du

secrétairegénéral

de

TAssocia- tion

générale des

dentistes

de France, qui

est

en mémo

temps

sous-directeur

de

l'écoledentaire

de

la

rue

Richer, lettre qui m'était adresséeet qui est ainsi

conçue

:

Paris, le l^'^

mai

1888.

a

Monsieur

AlbertPétrot, conseiller

municipal de

Paris.

«

Monsieur,

«

Dans

la

séance du vendredi 27

avril,

vous avez

pré- senté

au

Conseil

municipal de

Paris

une

propositionten-

dant

à ce

que

les dentistes patentés

depuis

cinq

ans

soient

admis, concurremment avec

les écoles dentaires,

à

assurer le

fonctionnement

des services dentaires,

dans

les

bureaux de

bienfaisance, créés

par

la

déhbération du

2

mars

1888.

« Jeviens,

Monsieur

leConseiller municipal,

au nom de mes

collègues

de

l'Ecoleet

au mien, appuyer

votre pro- position et

vous

assurer

que nous sommes en

parfaite

communion

d'idées

avec vous sur

cepoint.

"€

Notre

Conseil

de

direction,

en prenant

l'année

der

(11)

nière,

sur ma

proposition, Tinitlative

du

projet

de

créa- tiondesservicesdentaires

dans

les

bureaux de

bienfai- sance,

a

désiré

simplement

fairecréer

un

service utile

en faveur des pauvres

qui, il

y a un

an, n'avaient,

sauf

laclinique

de TEcole

dentaire

de

Paris,

aucun

lieu

pour

le traitement gratuit des affectionsdes dents.

« Si

nous avons

offert notre

concours

gratuit, c'est parce que,

par

suite

de

notre organisation,

de

notre

nombreux

personnel

de

professeursetd'élèves,

de

notre expérience et notre

compétence comme

société,

nous pouvions

facilement assurer le

bon fonctionnement de

ce service.

«

Mais nous n'avons voulu nullement

obtenir

un monopole ou même

créer

un

privilège

en faveur de nos anciens

élèves.

Créateur d'un enseignement

profession»

nellibre,partisan

du

progrès

par

la liberté,notre

groupe a

toujours

défendu

les intéréls

de

tous les dentistes lorsqu'ils étaient

menacés.

«

Nous

aurions tous étésatisfaits, etcela

nous

aurait suffi

de

voirleConseil

municipal

adopter le principe

de

notre proposition si,

par

suite

d'une confusion

regret- table, l'organisationn'enavait été attribuée

à un groupe

professionnel

dont nous ne

cessons

de combattro

les

tendances

rétrogrades et

que

leConseil

a

toujours refusé

de

patronner.

«

Nous n'avons réclamé

contrela délibération

que dans

le

but de

détruire l'équivoque

qui

s'est produitele

jour du

vote,

mais nous applaudissons à

votre idéeet

nous souhaitons que

leConseil

municipal, pour

assurer le

bon fonctionnement des

services dentaires

dans

les

bureaux dé

bienfaisance,

réclame

le

concours de

notre ociété professionnelle «l'Association générale des

den-

(12)

•Wé

L'ART DENTAIRE.

listes

de France

et

TEcole

dentaire

de

Paris » aussi bien

que

celuides dentistes

indépendants.

« Il

y aura

une noble émulation pour un

service utile

dont

la ville

de

Paris etsa population

pauvre ne pourront que

profiter.

« Veuillez agréer.

Monsieur

le Conseiller

municipal, Fassurance de ma

considération laplusdistinguée.

«

Ch Godon,

« Secrétaire général del'Associationgénérale des den- tistes de France, sous-directeurdel'Ecoledentaire deParis, déléguécantonalduarrondissement.»

Dans

cesconditions, Messieurs,alors

que ceux

qui ont fait cette

demande

et

dont vous avez

déclaré partager lesidées -— votre

première

délibération

en témoigne —

alors

que

ceux-là

viennent vous

dire

que

les dentistes

Indépendants

ontles

mêmes

droits

que

les écoles

den-

taires

de

collaborer

à une œuvre

utile, il

me

paraît

im-

passible

que

le Conseil se décide

à

leur refuserla part qu'ils sollicitent

dans une

tâche si honorable.

Je

comprends que vous

repoussiez le

concours de ceux

qui n'ont pas

pour

ainsi dire

une

existence officielle,

une

compétence

certaine.

Je suis d*aillenrssibien d'accord

avec vous

sur ce point

que

j'ai

demandé

que, seuls, lesdentistes patentés, éta- blisdepuis cinq

ans au moins,

puissent

prendre

part

à

Forganisation desservicesdentaires gratuits.

M.

le

Rapporteur

disait tout à l'heure

que

le Conseil n'avaitqu'àautoriser, et

nullement à

s'occuper d'orga- niser.

Eh

bienI c'est là

un

tort.

Qui

réglerales rapports

entrelesindigentset les dentistes,si ce n'est l'Adminis-

^iv

(13)

L'ART

tratioïi ?

Vous

ressemblez,

en

refusant

de vous occuper de

Torganisation,

permettez-moi

cette

comparaison, à

certains

oiseaux

qui se

cachent

la têtesous l'aile

pour ne

pas voir le

danger.

Votre

intervention est

absolument

nécessaire,car

une

organisation s'impose.Si

vous

la faites,qu'ellesoitappli- cable

aux

dentistes

indépendants comme à ceux

des écoles.

Et

alors

vous

établirez

dans

les mairies deslistes d'ins- cription

pour

les dentistes

qui voudront

concourir

avec

leurs collèguesdesécoles.

Ne

refusez

pas

d'intervenir, sinon

vous

auriez l'air

de ne

pas accepter la responsabilité

d'un

service

que vous avez

créé.

M. Chautemps. —

Messieurs, je trouve excellent

que

l'école dentaire

de

la

rue Richer concoure au

service des

bureaux de

bienfaisance.

M. Desprès. — A

titregratuit?

M. Chautemps. —

C'est

entendu.

M.

le

Rapporteur nous propose de

modifier notre pré- cédentedélibération

en

ce

qui concerne

Texclusion

de

l'Ecole dentaire.

C'est

à bon

droit

que

la société

de

la

rue Richer a

fait

entendre

desplaintes.

Seule,

en

effet, elle

a

reçu

une subvention du

Conseil municipal, ce qui

démontre

qu'elle

ne

devait

pas

être

exclue.

Elle

a

des titres très sérieux

à

la

reconnaissance de

la ville

de

Paris, etje m'étaisvolontiers chargé, sur la de-

mande de

l'honorable président

de

l'école,

M.

le

docteur

David,

d'apporter

à

cettetribune ses légitimes protesta-

(14)

796

L'ART DKNTAIRE.

tiohs.

En

lisant la lettre

de M. Godon, mon

eoliègue Pétrot

m'a devancé,

et je n'ai

pas à

insister.

D'autre part, Messieurs, il

y a beaucoup de

justice et

un peu

d'exagération

dans

la proposition

de M.

Pétrot.

En dehors

des

deux groupes de

la

rue Richer

et

de

la

rue de

l'Abbaye, il

y a

des dentistes

de

valeur qui

peu- vent

se plaindre très

justement d'une

exclusion aussi rigoureuse.

Parmi eux peuvent

se trouver des

hommes munis de diplômes médicaux-

Mais

il

y

aurait

un

véritable

abus à

autoriser lepre-

mier arracheur de

dents

venu,

établi depuis cinq ans,

à

faire

un

service

municipal.

Il

y

a

donc heu de renvoyer

laproposition

de M. Pé-

trot

à

la 5^

Commission,

qui

cherchera un moyen de

prévenir

une

exclusion rigoureuseetd'éviter

Tencom- brement de nos

services des

bureaux de

bienfaisance

par

des dentistes qui

ne

seraient pas

à

la

hauteur de

leursfonctions.

Le

Conseil peut,

en somme, approuver

lesconclusions

de

la 5^

Commission

qui

concernent

les

Chambres syn-

dicales et lui

renvoyer

la proposition

de M.

Pétrot

pour étude complémentaire.

La Commission

recherchera les garanties qu'il

con-

viendrait d'exiger des dentistes

indépendants.

M. Georges Berry,

rapporteur.

— La

proposition

de

M.

Albert Pétrot entraîneraitla création,

dans

les

mai-

ries,

d'un

véritable servicedestiné

à

répartirlesdentistes libres entreles circonscriptions des

bureaux de

bienfai- sance.

Ce

service serait

évidemment onéreux pour

la Ville.

Or, le Conseil

a

toujours

entendu

organiser

une

clinique

absolument

gratuite,

dont

l'Administration n'aurait

a

(15)

L'ART

s'occuper

en aucune

façon.

Son but

serait

donc manqué.

Dans

ces conditions,je

vous

prie,

comme vous Fa

de-

mandé M. Chautemps, de donner

satisfaction

aux Cham-

bres syndicaleset

de renvoyer

laproposition

de M.

Pétrot

à

la5^

Commission pour examen

plus approfondi.

M

.

Chautemps.

Cet

examen

est nécessaire, car,

en dehors

des

Chambres

syndicales, il

y a

des praticiensin- téressants, dentistes

possédant un

diplôme, soitje docto- rat, soit Tofflciat

de

santé.

Ilserait injuste, jelerépète,

de

les exclure

de

vosser- vices.

M. Albert Pétrot, —

Je crois

que

les craintes

de M.

le

Rapporteur ne

sont

pas fondées quant aux

frais que, d'aprèslui, pourrait entraîner l'adoption

de ma

proposi-

tion.

M. Georges Berry^

rapporteur.

— Les

malries

ne

travaillentpasgratis.

M. Albert Pétrot, — Les employés

des

bureaux de

bienfaisance

ne

sont pas tellement

occupés

qu'ils

ne

puissent trouver le

temps

d'inscrire

douze ou quinze

dentistes.

M. Georges Berry^

rapporteur.

Mais

il

ne

s'agit

pas

seulement

d'inscription; il

faudra

répartirles servi- ces. C'esttoute

une

organisationà créer.

M. Albert Pétrot, --La

répartition se trouvera faîte

par

ledomicile

même du

praticien. Iln'y

aura donc

pas

à imposer

et à

payer

des

heures de

nuit

au

personnel.

Cecidit,j'acceptelerenvoi àla

Commission,

souscette réservequ'il est bien

entendu que

la

base

d'appréciation

ne

sera pas,

comme semblait

l'indiquer

M. Chautemps,

lapossession

d'un

diplôme.

La

loin'oblige ledentiste

à

être

pourvu d'aucun grade

(16)

798

L*ART DENTAIRE:

universitaire.L'art dentaireest

une

profession libreetil

ne dépend

pas

de nous de nous montrer

plus

rigoureux que

le législateur,plus étroits

que

le

Parlement. Nous n'avons donc aucun compte à

tenir

de

tel

ou

teldiplôme.

M. Chautemps. —

Je

ne

suis

pas

exclusif; je

de- mande,

soit la justification

d'un diplôme

sérieux, soit

une

garantie solide.

M. Albert Pêtrot, — Dans

cesconditions,jele répète, je

ne m'oppose pas au

renvoi

à

la 5^

Commission.

Les

conclusions

de

la

Commission

sont adoptées

en

ce

qui concerne

la répartition des

bureaux de

bienfaisance entreles

chambres

syndicales

de

Tart dentaire.

La

proposition

de M.

Albert Pétrot est ensuite

ren- voyée

à la5^

Commission.

L'ANESTHESIE LOCALE Par

0.

LiEBREicH

Depuis que

Kœller,

de Vienne, a

fait voir les proprié- tés

de

lacocaïne,

beaucoup de personnes

se sont occu- pées

de

cettequestion, et

une masse de

substances ont étépréconisées

pour

obtenircette anesthésie locale.

En expérimentant à mon

tour, j'ai

reconnu qu'un

plus

grand nombre de

substances,soitnaturelles, soit

de

synthèse,-

qu'on ne pouvait

le

penser de prime

abord, étaientcapables

de déterminer une

anesthésie locale, et

que parmi

ces substances, il s'en trouvait

de

vulgai- res

qu'on

n'eût

pas pensé à

considérer

comme anesthé-

siques.

Lorsque

j'ai publié

mon

travailsur les effets

du

chlo-

ral

chez l'homme

et les

animaux,

j'avaisappelé Tatten-

(17)

tion sur les rapports qui existent entre la constitution

chimique

et l'effetsur

Torganisme. Mais

si l'onconsidère les substances

recommandées pour amener

l'anesthé- sie locale,

on

voit

de

suite

que

ce rapport n'existepas.

Plus

le

nombre

des

substances recommandées pour

obtenir cetteanesthésie

augmente,

plus ce fait devient évident.

Filehne

a

émis

l'opinion

que

toutes les

substances dont

laconstitutionest

proche de

Tatropine sont des

anesthé-

siques

locaux

;cela

peut

être;

mais

cette

hypothèse

n'est pas

absolument

rigoureuse, car il existe des substances

appartenant par exemple au groupe de

la digitale qui

donnent

le

môme

effet, et

en

outre, cette propriété est possédée

par

d'autres corps qui

ne

sont

groupés

ni

au

point

de vue chimique

ni

au

point

de vue

physiologi- que.

Parmi

le

grand nombre de substances que

j'ai trou-- vées être capables

de produire

l'anesthésie locale,je

ne

citerai

que

les principales : cesont le

chlorhydrate d'am- moniaque,

cequiest assezcurieux,le

bromure

ainsi

que

le sulfate; le

carbonate

et lenitrate

d'ammoniaque

n'ont pas d'effet.

Le bromhydrate de sodium

agit,tandis

que

le

brom- hydrate de potassium

est inactif.

Le

sulfate

de

cuivre est inactif,tandis

que

les sels

de

fer,surtoutle sexquichlo- rurele sont, sans

qu'on

observe lacoagulation

au

point

il

a

étéintroduit.

L'acétate

de plomb

est

anesthésique

;

quant aux

sels

de

zinc, jen'enai

pas

encore trouvé

aucun

actif.

Si

nous passons aux

substances organiques, j'ai trou- vé

que

l'hydroquinine, la résorcine, l'antipyrine, ainsi

que M. G. Sée

l'adéjà

vu chez l'homme,

étaient actifs,

(18)

800

L'ART DENTAIRE.

ainsi

que

des^

substances appartenant au groupe de

la digitale, et

de

faibles doses

de venin de

serpent.

LatUal-

line, l'alcool, Téther,laglycérine n'ont

pas

d'action.

L'effet des huiles essentielles est

remarquable,

telles

que

l'huile

de

térébenthine^ l'hydrate

de

thérébène,

Teu-

calyptol, l'huile des fleurs

de camomille,

ainsi

qu'une masse

d'autres substances.

D'après

mes

expériences et

mes

observations,cessubs- tances doivent agir

en

détruisantlesextrémités des nerfs et

en

irritantla portion

immédiatement

précédente. Je

m'appuie pour émettre

cetteopinion sur le fait qu'elles

amènent une

anesthésie, et

en même

temps, occasion-

nent une douleur

plus

ou moins

vive,

par conséquent

elles

amènent

l'état

que Ton

connaît sousle

nom

d'anes- thésie

douloureuse.

Il

y

a

quelques

substances,

comme

la cocaïne, quin'a-

mènent

pas

une

anesthésie

douloureuse

; ces corps,outre Tanesthésie, produisent

une

contraction des vaisseaux, tandis

qu'avec

les substances qui

produisent

l'anesthé- sic

douloureuse, on

observe

au

contraire

une

"dilatation des vaisseaux.

Des

substances qui

amènent

l'anesthésie

douloureuse

ont

une

véritableaction caustique, très

nettement

dé-

montrable

surtout

avec

l'hydroquine.

(Paris

médical.)

INTISEPSIE PROPHYLACTIQUE DES

DENTS

Parmi

les

microbes

si

nombreux

qui habitent la

bou-

che, il

en

estqui n'ont

aucune

action

fâcheuse

sur les dents, etd'autresqui

peuvent

leur être très nuisibles.

(19)

L'ART

MM. Galippe

et

Mallassez ont

décrit

un

parasite

qui

serait la

cause de

lapériostitealvéolo-dentaire.

Ce micro- organisme ne peut naturellement

rien contre la

dent

recouverte

de son émail

; mais, si la

gencive

vient

à

se séparer

du

collet,

par

l'interstice, les

microbes

s'introdui- sent,

provoquent

le

décollement du

périostealvéolaire et laracine, pénètrent

dant

les canalicules dentaires,

dans

le canalradiculaire.

Les

observateurs précitésles

ont vus dans

lescanalicules

de

la dentine

comme dans

le

pus

des périostitesdentaires.

La nature

parasitaire

de

lapériostite alvéolo-dentaire et

de

la gingitive expulsive est

encore

attestée

par

sa contagiosité ;

nous

le

tenons d'un

dentiste

quia

soigné

une femme

galante

dont

la

bouche

était saine,

mais

qui se

mit à

perdre sesdents après avoir pris

un

protecteur atteint

lui-même de

gingivite expulsive.

Pour

prévenir la périostite, il faut d'abord écarter la

cause

occasionnelle ordinaire

du décollement de

la gen- cive, c'est-à-dire l'accumulation

du

tartre.

Quand

la

suppuration a commencé, on

fait des applications

de sublimé à

3

ou

4

pour

1,000.

On peut encore

cautériser

avec un pinceau trempé dans

l'acide

phénique concen-

tré, puisfaire des lavages fréquents

avec une

solution

comme

celle-ci:

Acide benzoïque

3

grammes

Acide thymique

... G gr. 10 centigr.

Teinture

d'eucalyptus 10

grammes.

Eau

lOOÔ

La

carie dentaireest

certainement

d'originemicrobien- ne.

Nous n'avons

pas

à

entrer ici

dans

le détail

du

trai-

tement

;

mais on

sait

que

les substances les plus

em-

(20)

802

L'ART DENTAIRE.

ployées contre elles sontdes antiseptiques, lacréosote, le benjoin.

Millerdit

que

le

premier

stade

de

la cariedentaire est constitué

par une

décalcification

du

tissu

de ladent,

ré- sultat

chimique de

la présence des acides produits

par

lesfermentations

de

la

bouche

;

mais, dans un second

stade,ce sontles

micro- organismes

qui pénètrent

dans

le tissuramolli

de

la

dent

et le détruisent.

L'auteur a

trouvé

dans

les dentscariées cinq espèces

de microbes (microcoques

isolés

ou en

chapelets, bacilles,

QlamentsJ ayant

tousla propriété

de

faire

fermenter

des solutions

hydrocarbonées. Mais parmi

les

microbes en

chapelets,

il

en

est

un que

Miller désigne

parla

lettre

a

; il existe

à peu

près

constamment dans

la

bouche,

et Miller le

rend

surtout responsable

de

lacarie dentaire.

En exposant

les dents saines

à

l'action des microco-

ques

qu'il

a

isolés, Miller

a vu que

leur tissu

commen-

çait

â

se ramollir

au bout d'une semaine

;

au bout de deux,

les canaliculesde ladentine étaient pleins

de mi-

crobes ; après trois

semaines, on

constatait toutes les

lésions

de

lacarie dentaire.

Naturellement, à une

période

avancée de

lacarie, les cavités pleines

de

produitsputrides, les fistules périosti-

ques

alvéolaires fourmillent

de micro-organismes de

tout genre,les

microbes de

la

suppuration

et

ceux de

la putréfaction

donnant chacun

leur note (abcès, fétidité

de

i'haleinej.

D'aprèsMiller,le

sublimé

arrête la

fermentation

acide

du début de

la carie dentaire,

en

solution très faible (l

pour

500,000).

On peut presque

affirmer que, si

on

prenait dès la naissance tous lessoins nécessaires

de

la

bouche, sans

(21)

lesdiscontinuer

pendant

l'enfance niTadolescence, tout adulte aurait des dents saines.

Malheureusement, par

suite

de

la négligencedes familles,

on ne songe presque jamais à

s'inquiéter

de

l'étatdes dents

avant

l'appari- tion

de

la

seconde

dentition.

Dès que

l'enfant

commence à

s'alimenter

avec

des ali-

ments

solides, c'est-à-dire laissant des résidus

dans

les intersticesdesdents,

on

devrait,

par

des lavages après

chaque

repas, chasser ces résidus ; puis

apprendre

à l'enfant, dès qu'il est

en

état

de

le faire

lui-môme,

à se rincer

soigneusement non seulement

après

chaque

repas,

mais chaque

fois qu'il

a mangé

entre lesrepas

du

pain, des

gâteaux

etdessucreries.;Galippe

pense que

le

pain

bis et

un peu dur vaut mieux pour

lesenfants

que

le

pain

blanc et mollet, car, outrel'avantage d'être plus riche

en éléments minéraux

(acide

phosphorique, chaux, ma-

gnésie), il agit

mécaniquement d'une

façon favorable surles dents.

Beaucoup de

parents sedisent

que

les dents

de

lait étant destinées à disparaître, il

importe peu

qu'elles soient cariées. C'est

une grave

erreur. D'abord, leur carie

cause à

l'enfant des douleurs, des complications

analogues à

cellesqui

accompagnent

la carie des dents

permanentes.

Si

on

est obligé d'arracher

prématurément

les dents

de

laitcariées, le

développement des

maxillai res estentravé, et la

pousse

des dents

permanentes

s'ac- complit irrégulièrement.

— Les

maîtres

chargés de

sur- veillerla toilettedes collégiens devraient s'assurer

que chacun deux a une

brosse

à

dents et

en

faitusage.

La

brosse sera

en

soies flexibles,

pas

assez

dure pour

faire saignerlesgencives ;

une poudre composée de

craie la-

(22)

804

UART DENTAIRE.

vée,additionnée

ou non de

chlorate

de

potasse

porphy-

risé, suffira.

Les soins

de

la

bouche

sont considérés trop générale-

ment comme une

coquetterieet Tidée

ne

vient

guère au

collégien

de

se servir

régulièrement delà

brosse à dents

que quand

il

commence à

se

préoccuper de

la

forme de son

faux-col

ou de son nœud de

cravate.

Aussi

la

fréquence de

la carie dentaire chez les éco- liers est-elle

grande. Sur

169 écoliers

de

8

à

17 ans,

Sher

a trouvé 189 dents cariées; les

deuxième

et troi-

sième

molaires inférieures étaient les plus

fréquemment

atteintes.

C'estsurtout

en

cas

de maladie qu'on

doit surveiller

avec

sollicitude la propretédes dents ;

dans

la plupart des

maladies

fébriles, lasalive devient acide,les enduits

saburraux

constitués

par

des

amas de

cellules organi-

ques en

voie

de décomposition

offrent

un

terrain

de

pul- lulation

aux

microbes.

On devra

donc,

deux

fois

par

jour, laver

soigneusement

la

bouche

etnettoyerlesdents

avec une

solutionalcaline.

Certains sujets doivent avoir

un

soin particulière-

ment minutieux de

leurs dents : les diabétiques,

par exemple.

[Le

Scalpel

et

Paris-médicaL)

lUR LIMPORTANCE DES MALADIES DENTAIRES DANSLE DÉVELOPPEMENT DES MALADIES NASALES,

Par ZiEM.

Les maladies

dentaires

peuvent donner

lieu

au déve- loppement de maladies

et d'hypertrophie

de

la

muqueu-

senasale,

de

lacavité

même du nez

etdes sinus :

Y en

(23)

L*ART

provoquant

le

gonflement

réflexe

du

tissu

caverneux de

la

muqueuse nasale;

en provoquant

la

suppuration

des sinus et

de

lacavité nasale ;

3""

par

lesétats

consécu-

tifs

aux anomalies de développement

et

aux hypertro-

phies dentaires.

Lorsqu'on veut

obtenir des effets

durables du

traite-

ment

des épaississements

de

la

muqueuse

nasale,il faut s'attacher d'abord à

en

découvrir les causes, sans

quoi

le traitement local

même

le plus

rigoureux —

cautérisa- tions linéaires

de

la

muqueuse

d'après la

méthode de Hœck.,

rugination

de

la

muqueuse de

lacloison et des cornets

le traitement local

ne donnera que

des résul- tatspassagers.

Au nombre de

ces causes, qui

peuvent

agir seules

ou

réunies se trouvent les poussières, la fu-

mée,

la

suppuration

desJcavités voisines

du

nez,les for-

mations

kystiques

de

la

bourse pharyngée

(Tornwaldt), l'hypertrophie des

amygdales,

la parésie et les infiltra- tions

morbides du

voile

du

palais,

notamment

celles

que

produisentla

malaria

et lasyphilis,et

enfm

les

maladies

dentaires.

A Fexception deNiemyer,

les

auteurs

quisesont occu- pés

de

ce point spécial

de

la pathologie

ne

font

aucune mention de

cette dernière cause.

Ziem

a

observé

depuis plusieurs

années une

série

de

cas

dans

lesquels le

gon- flement du nez

étaitsousla

dépendance de

lacarie

den-

taire, et ce rapport se trouve très

nettement

établi par ces faits:

ou que

l'hypertrophie

de

la

muqueuse

dispa- rut

d'elle-même

après l'extraction

de

la

dent

atteinte,

ou

bien

que

la cautérisation qui, jusque-là, n'avait

donné

lieuqu'à des améliorations passagères,futsuivie

d'une

guérison

rapide

une

fois la

dent

enlevée. Il rapporte

brièvement

trois

de

ces cas.

(24)

806

L'ART DENTAIRE.

L'enchifrènement qu'on observe fréquemment

chex les enfants qui font leursdents, etparticulièrement

au momentde

l'éruptiondes dents

delamâchoire

supérieure est

un

fait

du môme

ordre.

Ce

sont des

phénomènes

d'ordre réflexe. L'excitation

du ganglion

sphéno-palatin et

du

nerf

maxillaire

supérieur

provoque

l'hyperémiè

de

la

muqueuse du

voileet

du

nez,

de

lagencive, deslèvres etdes joues,

en même temps qu'une

sécrétion

muqueuse

et

une

élévation

de température dans

lenez.

La

richesse

nerveuse du bord

alvéolaire explique

aisément

qu'ilpuis- se être

à son

tour lepoint

de

départ

d'un

acte réflexe, lorsqu'une racine

malade amène

latension et le tiraille-

ment de

ces parties.

Lorsqu'ils'agit

d'une

carie circonscrite,

on peut

sebor-

ner à

l'obturation

de

la

dent

;

mais

ici

encore

il fautêtre circonspect, et lacavité dentaire doit être

absolument

et

exactement

nettoyée

avant

l'opération.

Une

obturation trop hâtive

peut amener des

fusées purulentes

dans

le maxillaire,

dans

lessinus

ou dans

lenez.

L'auteur a vu dans un

casle séjour

prolongé d'un bourdonnet

d'ouate putréfié

dans une

cavité dentaire

amener

les

mêmes ac-

cidents.

L'auteur montre beaucoup

plus

de

réserve

dans

l'ap- préciation

de

l'influence

que peuvent

avoir sur les

mala-

diesnasalesles

anomalies de développement

des

dents ou

les productions kystiques qui s'y

montrent quelque-

fois,

(AIL med.

ce?ît,

Zeitung^

et

Journal de médecine

de Paris,)

(25)

VA3FUA.

L'anesthésie en Chine. —

-

Les anesthésiques

sont

employés en Chine, non seulement

par les

médecins

chinois

pour

leurs patients,

mais par

les criminels

qui savent y

trouver le

moyen de

supporter,

sans

faiblir, les horribles supplices

de

la pénalité chinoise ; ceci

ne

fait

aucun doute

depuis

longtemps

déjà, la

chose ayant

été constatée

à

différentes reprises.

Les

praticiens

emploient

certaines préparations

du chanvre

; les

geôHers vendent en

cachette

à

leurs clients

un

certain

savon que ceux-ci mâchent avant

les-t^nielles

audiences du

tribunal.

On

vient

de

découvrir

que Tadministration

des

anes-

thésiques

remonte, comme

toute

chose en

Chine,

à

la plus

haute

antiquité; leur

emploi

daterait

du

troisième siècle

de

notre ère, d'après d'anciens

manuscrits de

la bibliothèque

de Pékin.

{Le Cosmos.)

Préparation de la craie pour poudres denti-

frices.

— Les parfumeurs

et les droguistes se servent,

dans

certains cas,

de

craie naturelle

pour

préparer lef$

poudresdentifrices.

Mais comme

celle-cicontient

du

sable, elle

peut

attaquerles

dents

et leurfaire

perdre

leurémail.

On

évite cet

inconvénient en

seservant

de

craie pré- cipitée,

que Ton prépare de

la

manière

suivante :

On

dissout1 partie

de

chlorure

decalcium (chaux mu-

riatîque)

dans

15partiesd'eaudistillée ;

Ton

filtreet

Pçn

ajoute

une

solution

également

filtrée

de soude

cristalli-

(26)

808

L'ART DENTAIRE

séeetd'eau distillée,

jusqu'à

ce qu'il

ne

se

produise

plus

de

dépôt.

Le

dépôt

blanc

et fin

qui

se

forme

alors est

de

la craie précipitée.

Après

avoir laissé lasolution

en

repos,

on dé-

cante, puisle dépôt

humide

estplacé

dans un entonnoir

sur

un

filtre

en

papier, et

on

leseringue six

ou

huitfois; enfin

on

le fait sécher.

La poudre

ainsi

obtenue

est

entièrement

libre

de

sable»

On

fait

un

excellentdentifrice

avec

Craieprécipitée

260 gram.

Racine de

violettes porphyrisées 125 »

Carmin.

4 »

Essence de

rose

1/2

»

Essence de

Santal. 10 gouttes.

(Traduit des

Neueste Erflndungen par

la

Science pratique.)

BIBLIOGRAPHIE

Journal

d^hyg^ièiie populaire, organe officiel de la Société d'hygiènedelaprovince de Québec; rédacteuren chef: D'J. I.

Desroches, à Montréal (Canada).

Sommaireaudernier numéro: Traité élémentaire d'Hygiène: Des habitations. Considérations pratiques sur l'hygiènede lapeau,

Chroniquede l'Hygiène en Europe.

Remarquessur la mortalité danslesdifférents quartiers de Montréal.

Assainissement des ci-

metières.—

La

constructionàMontréal.

Influencedes aliments sur l'état des dents.

Les

maux

des buveurs.

Bibliographie.

liC

Moyen ^ge

luédleai, parleD' EdmondDupouy.—Meurillon, édit., i6,rïieSerpente,Paris.

Cet ouvrage comprendquatre parties distinctes:

I* Les Médecins :Maîtres-ès-arts,Mires, Physiciens, Chirurgiens, Apothicaires,'Barbiers,Etuvistes;

^„

(27)

L'ART DENTAIRE.

809

2**Les grandes Epidémies :Pestes,Maldes ardents, Fièvres érup-

tives,Lèpre etSyphilis.

3**La

Démonomanie

MagieetSorcellerie, Théologiens etMédecins démonologues,Possédés, Sorcierset démonomanes, Magie, Force psychique et spiritisme.

La médecine dansla littérature: Farces,MoralitésetSoties,poè-

tes,romanciers,chroniqueurs et auteurs dramatiques. Cette der- nièrepartie rappelle plus d'une fois, sans le nommer,le Rabelais- médecinduD' FélixBremond,dontnous avons récemment rendu compte.

Anatomie

tlenfaîre par

MM.

les

D"

G. Demontporgelet et E.

Degaudin,avec une introductionparM. le professeur Brouardel.

OllierHenry,éditeur, i3^rue de l'écolede médecine, Paris.

Ce

manuelestl'exposé descours d'anatomie spéciale dont

MM.

DecaudinetDemontporceletsont chargés :l'un à l'école dentaire dela rue Richer, l'autreàl'institutdentairedel'Abbaye. Ilest ap- pelé à rendre de grandsservicesauxjeunes gens quise destinent' la pratique del'artdentaire.

Aux

médecins ilsera surtout utileau point devue desenquêtesmédico-légales. Qu'ils'agisse, écrit dans la préface, M. le Professeur Brouardel, d'établir l'identité d'un ca- davre, l'âged'un individu, il n'est pas d'indications plus précises quecellesfournies pasl'étatde ladentition :alors que la putréfac- tion afaitdisparaître touslescaractères extérieurs, les dents per- sistent eton peuttrouver jusque dans les germes temporairesou permanentsetleurcalcificationdessignes précieux.

Sinousavions unecritique àformuler, nous dirionsque les figu- res de l'ouvrage deM.M. Demontporcelet etDecaudin ne sontpas à lahauteur du texte. Cette imperfection disparaîtra sûrement àla édition,quelesuccès rendra bientôt nécessaire.

Du

traitement

de quelques

héniorrha^ieis

par

l^eau

de goudron,

parleD*^ Corneille Saint-Marc.Davyéditeur, 52,rue Madame,Paris.

Le titre de cetravail, dédié à M. leprofesseur Peter, enindique nettementlebut. Il estle résultat d'expéiiences très concluantes, entreprises à Phôpital de Bayonne, faisantvoirqu'on peut

chose

(28)

810

L'ART DENTAIRE.

curieuse

arrêterparfois,avecun peu d'eau distillée de goudron, uneperte de sangqui a résisté à l'ergot deseigle etau perchlorure defer.

I^iene

flella bocca^*note et ricordi, del dott Felige laTorre,

membro

déliaSocietaeginecologica,déliaSocietafrancesed'igiene,

etc.

Bolis, édit., Bergamo,

L'habit,dit-on, nefait pas toujours le moine. Leproverbe n'est pas applicable à ce petit livre. Vêtuavecuneélégance typographi- que, rare en France, l'ouvragedu docteur

La

Torre constitueun précieux recueil de préceptessurla dentition écrits dansun style ravissant, avec des boutadescharmantes; celafaitsongerà'une jolie

femme

dontla toiletteextérieure debongoûtneserait rienen com- paraison des riches dentelles du dessous. Ceuxde nos compatriotes qui sontfamiliarisésavecla langue italienne se délecteront àlalec- turede ce livre essentiellementparisien, malgré qu'il ait été édité dans lacité deDonizetti,

A. P.

A. Preterre, rédacteur en

chef^ propriétaire

.

Gérant:Alex. Copard.

COALTAR SAPONINÉ LE BEUF

ANTISEPTIQUE, CICATRISANT

ADMIS DANS LES HÔPITAUX DE PARIS.

Iltonifieles genciveset assainitlabouche d'une façonremar-- quable. Les personnes qui en ont faitusage lepréfèrentauxpré- parations phéniquées.

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MM.

les Dentistes.

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Clermont (Oise).

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Mk

(29)

MUSÉE DENTAIRE PRETERRE

ANOMALIES DENTAIRES, RESTAURATIONS, PIÈCES ARTIFICIELLES AURIFICATIONS, ETC.

Le Musée

est ouvertaupublic tous lesfours

àl

h. 1/2

LISTE DES MÉDECINS

devant lesquels ont été faites des opérations avec

le

protoxyde d'azote,

Par A. Préterre

Hôpitaux dans lesquels nousavonspratiqué des opérations avec leprotoxyded^a^ote,

Velpeau Ouverture d'un large abcès. (Charité.) DoLBEAU Opérationsur lesein. (Hôtel-Dieu.) Maisonneuve... Ongle incarné. {Idem.)

VoiLLEMiER....

Deux

cautérisations profondes au fer rouge d'une tumeur cancéreuseet opération duphimosis, (Saint-Louis.)

GuÉRiN Ouverture d'un panaris. (Saint- Louis.)

Broca .,, Ouverture d'abcèsprofonds situés àla faceinterne de lajambe. Ouvertured'unkyste synovial de laface dorsale du poignet (Saint-Antoine,) FoucHER Incisionde plusieurs tumeurschezune jeune fille.

(Saint-Antoine.)

Richard Opérations sur lesseins. (Beaujon.) Saint-Germain.. Phimosis(Midi.)

Verneuil Fistuleàl'anus. (Lariboisière.) FoLLiN Phimosis. (Cochin.)

RiGHET Ouverture d'un panaris. (Pitié.) Gosselin Ouverture d'abcès, etc. (Idem.)

Giraud-Teulon. Dilatation d'une fistule lacrymale. (H. des Clini- ques.)

Blache Extractions etcautérisation. (H, des Enfants.) Legouest Diverses opérations. (H, du Val-de-Grâce.)

Opérations pratiquées dansnotrecabinet.

LeprofesseurNélaton Administré le protoxyde d'azote

(del'Institut). une

dame

nerveuse.

Leprofesseur Rigord (ex-prési- Plusieursextractions, dentde l'Académie de méde-

cine).

(30)

Le professeur J« Cloouet (de Extraction de deux grosses niolai-

rinstitut). resaj^ant déterminé la formation

d'abcès multiples àlaface externe du menton, et extraction d'une grosse molaire chez un individu redoutant tellement la douleur

qu'il était venu de Madrid pour sefaire opérer.

LeprofesseurCruveilhier Extraction de deux dents molaires chezune

dame

extrêmementner- veuse.

D'*MarionSims Extraction detrois dents chez une jeune

dame

que l'on n'avait pu réussiràendormir avecle chloro- formeetl'éther.

D' HÉRARD, médecin del'Hôtel-Extraction de deuxdents ayantdé-

Dieu, terminé une énorme fluxion qui

rendait très difficile l'ouverture dela bouche.

Le professeurBoughut,.,..,.,. Extractionsdentaires.

Milne-Edv7ards(del'Institut). .. Deuxextractions.

PÉLiGOT(del'Institut) Extraction d'une canine.

Serret (del'Institut) Extraction.

Leroy deMéricourt, médecinExtraction de deux dents chez un en chef de la marine. jeune

homme.

Administrélegaz àunepersonnetrèsnerveusepour calmerses crises.Le succès aété complet.

D"" Bergeron, médecin des hô- Extirpationdedeuxdentsdesagesse

pitaux. ayantproduit plusieurs abcès.

D'Gueneaude Mussy, médecin Trépanationdentaire.

des hôpitaux.

D*" Michel Lévy, directeur duRupture d'ankylose.

Val-de-Grâce.

D"*Desmares Extractionde sixracineset deplu-

sieurs molaires. Cautérisation et avulsiondedents.

M. Bertrand (del'Institut) Extirpationdenerfsdentaires.

D'Campbell Plusieursextractions.

D^ Lhéritier, ex-médecin de Idem, l'Empereur.

M. Georges Ville, professeur Extraction de deuxracines.

au

Muséum

d'histoire natu- relledeParis.

Saulgy (del'Institut) Extractions.

PioRRY, professeur de clinique Hernieétranglée.

àlaFaculté de médecine de Paris.

Magne

Iridectomie.

Paul Bert, professeur àla Sor-Diverses opérations avecleprotoxy- bonne, etLéonLabbjs, chirur- de d'azotesouspression, suivant gien des hôpitaux. laméthodedeM. PaulBert.

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