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Mise en évidence de l'émersion post-urgonienne et de la lacune du Barrémien-Bedoulien inférieur/moyen dans le Jura neuchâtelois

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Academic year: 2022

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Mise en évidence de l'émersion post-urgonienne et de la lacune du Barrémien-Bedoulien inférieur/moyen dans le Jura neuchâtelois

CHAROLLAIS, Jean-Jacques, et al.

Abstract

La surface supérieure ravinée de l'Urgonien blanc ainsi que de nombreux filons karstiques dans la partie supérieure de cette formation dans la région de La Lance (Jura neuchâtelois) témoignent d'une importante lacune entre les Calcaires urgoniens et les Marnes gréso-glauconieuses sus-jacentes. La présence de Praedictyorbitolines et de Valserines primitives au sein de l'Urgonien blanc lui confère un âge Hauterivien supérieur (zone à Balearis/Angulicostata). Par contre, le remplissage des filons karstiques et les Marnes gréso-glauconieuses représentent les dépôts de la transgression du Bédoulien supérieur, présents sous le même faciès dans l'ensemble du Jura. Ces dépôts ont fourni en plusieurs endroits (La Presta, Sainte-Croix, Le Pont, Bellegarde) des ammonites du Bédoulien supérieur (zone à Grandis/Bowerbanki); les niveaux à Palorbitolina lenticularis sont intercalés dans leur partie inférieure. Dans le Jura neuchâtelois il n'existe donc pas de discontinuité majeure au sein de la "masse urgonienne" ("discontinuité de la Russille" sens ARNAUD &

ARNAUD-VANNEAU); par contre un hiatus [...]

CHAROLLAIS, Jean-Jacques, et al . Mise en évidence de l'émersion post-urgonienne et de la lacune du Barrémien-Bedoulien inférieur/moyen dans le Jura neuchâtelois. In: Calcaires urgoniens et grès verts jurassiens et delphino-helvétiques . Genève : Université de Genève, Département de géologie et paléontologie, 1994. p. 57-79

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:120352

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1 / 1

(2)

57

Publ. Dép. géol. paléontol. Univ. Gcnèvc Yolumc 14 tssN 1012-2990 p.57-80 Gcnèvc, août 1994

MISE EN EVIDENCE DE L'EMERSION POST-URGONIENNE ET DE LA LACUNE DU BARREMIEN-BEDOULIEN INFERIEUR/MOYEN

DANS LE JURA NEUCHATELOIS

JEAN

CHAROLLAS1 , BErNArd CLAVEL2,

ROIf

SCHROEDER3, Robert BUSNARDO, Pierre HORISBERGER4

RESUME

La surface supérieure ravinée de l'Urgonien blanc ainsi que de nombreux filons karstiques dans la partie supérieure de cette formation dans la région de La Lance (Jura neuchâtelois) témoignent d'une importante lacune entre les Calcaires urgoniens et les Marnes gréso-glauconieuses sus-jacentes. La présence de Praedictyorbitolines et de Valserines primitives au sein de I'Urgonien blanc lui confère un

âge Hauterivien supérieur (zone

à

Balearis/Angulicostata). Par contre,

le

remplissage des filons karstiques

et les

Marnes gréso-glauconieuses représentent

les

dépôts

de la

transgression du Bédoulien supérieur, présents sous le même faciès dans I'ensemble du Jura. Ges dépôts ont fourni en plusieurs endroits (La Presta, Sainte-Croix, Le Pont, Bellegarde) des ammonites

du

E|édoulien supérieur (zone

à

Grandis/Bowerbanki); les niveaux

à

Palorbitolina lenticularis sont intercalés dans leur partie inférieure. Dans le Jura neuchâtelois il n'existe donc pas de discontinuité majeure au sein de la "masse urgonienne" ("discontinuité de la Russille" sens ARNAUD & ARNAUD-VANNEAU); par contre un hiatus stratigraphique considérable, qui correspond à une durée dépassant celle de l'étage Barrémien, sépare la partie supérieure de l'Urgonien blanc (Hauterivien supérleur non sommital) de la base des Marnes gréso-glauconieuses bédouliennes.

1 Département de Géologie et Paléontologie, Université de Genève, 13, rue des Maraîchers, CH-l 21 1 Genève 4

2 LÂ 11, Universitéde Lyon 1, 15-43, bd du 11 Novembre, F-69622VilleurbanneCédex

3 Geologisches-Palàontologisches lnstitut der Universitâ|, Senckenberg-Anlage 32-34, D-6000 Frankfurt am Main

4 12, Pertuis-du-Sault, CH-2000 Neuchâtel

par

(3)

ABSTRACT

The eroded surface on lhe top of the "white urgonian beds", as well as the numerous karstic veins observed in the upper part of this formation near La Lance (Jura neuchâtelois) provide evidence of an important gap between the "urgonian limestone" and the overlying sandy-glauconitic marls. primitive forms

of

Praedictyorbitolina

and

Valserina within

the

"white urgonian beds" attest

to their

upper Hautervivian age. The filling in of the karstic veins and the sandy-glauconitic marls represent deposits of the upper Bedoulian transgression, indicating the same facies in the Jura area. These marls have provided

in

various

places (La

Presta, Sainte-Croix,

Le Pont,

Bellegarde)

upper

Bedoulian [Grandis/Bowerbanki zones] ammonites; layers with abundanl Patorbitotina tenticutars intercalated within their lower part,

Consequently,

there is no

major unconformity

("La

Russile unconformity',

ssnsu

ARNAUD &

ARNAUD-VANNEAU) in the northern Jura below the "white urgonian beds',. On the other hand, a considerable stratigraphical gap (more than one stage) separatss the top of the urgonian limestone from the upper Bedoulian sandy-glauconitic marls.

1. INTRODUCTION

Le but de cette note est de décrire les relations stratigraphiques entre les Calcaires urgoniens du Jura neuchâtelois et la formation marneuse gréso-glauconieuse qui les surmonte et qui

a

été datée de l'Aptien

par

l'ensemble

des

géologues jurassiens.

Si

l'attribution chronostratigraphique

de

cette dernière ne pose pas de problème majeur,

il

n'en est pas de même pour les Calcaires urgoniens sous-jacents' En effet, les anciens auteurs comme BERTSCHY (1958) ne disposaient pas d,outits micropaléontologiques fiables et ne pouvaient donc pas dater avec précision. Et plus récemment des géologues comm€ ARNAUD-VANNEAU et ARNAUD (1990) ont proposé un découpage séquentiel discutable au sein des Calcaires urgoniens, sans tenir suffisamment compte de l'évolution des milieux de dépôt, en omettant certaines observations de terrain pourtant connues dans la littérature, et en s'appuyant sur une échelle biostratigraphique insuffisamment contrôlée. Une certaine confusion est

alors

apparue depuis

près d'une

décennie,

quant à l'âge des

Calcaires urgoniens

du

Jura neuchâtelois.

Or

actuellemenl,

à partir

d'observations

de terrain et de

nouveaux critères paléontologiques (essentiellement

les

orbitolinides),

il

nous

est

possible

de

proposer

un

cadre stratigraphique précis et cohérent qui s'inscrit logiquement dans la mise en place de la plate-forme urgonienne telle que l'avaient proposée

gLryEL rf4l.[eq4.

En raison du travail détaillé actuelloment en cours dans le cadre d,une thèse (M.-c. ALETRU), nous nous sommes bornés à relever sommairement des coupes de terrain dans la région de La Lance et à ne les échantillonner que pour uno étudo paléontologique, en bordure de la NS et clans unê anclenne carrière, en contrebas de la route (fig. 1). Par contre, les orbitolinides ont fait I'objet d'un examen minutieux, reposant sur plusieurs centaines

de

sections polies

et de

lames minces. Nous avons également bénéficié de documents photographiques et de récoltes de microfaunes qui dataient de l'époque du rafraîchissement du talus de la route cantonale. Enfin, comme la géologie de cette région

(4)

5g

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La

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Æ

Fig. 1 - Plan de situation.

1.

Affleurement en bordure de la route N5 Concise-Neuchâtel

2. Carrière abandonnée en contrebas de la route cantonale

N5

(5)

fera l'objet d'un doctorat, I'analyse bibliographique sera volontairement réduite.

2. HISTORIQUE

En 1958, BERTSCHY publie une remarquable étude sur la géologie du Crétacé et d€ la Molasse de la région de Grandson. En fig. 5 (p. 230), il subdivise les Calcaires urgoniens en deux formations, de bas en haut:

-

La "zone de la Russille" ou Urgonien jaune

(t

10 m) rattaché sans argument paléontologique au Barrémien inférieur

-

L'Urgonien

s.

str. (> 20 m)

à

Coskinolina

sp. el

Requienia ammonia MATHERON, attribué au Barrémien supérieur.

De plus, BERTSCHY (1958, fig.

5)

dessine

la

surface supérieure de l'Urgonien

s.

sfr. ravinée et karstifiée, remplie par une marne gréso-glauconieuse

à

Orbitolina lenticularis (BLUMENBACH) (fig.

2). L'auteur saisit bien I'importance de cette observation puisqu'il écrit (p. 259): "des remplissages de poches dans les calcaires hauteriviens et barrémiens ont été étudiés avec un intérêt particuliêr. La possibilité d'une dénudation régionale vers

la fin de

I'Urgonien (...) accompagnée d'une érosion karstique et une transgression suivante de I'Aptien (...) a été démontrée."

Malheureusement,

dans une

thèse récente restée inédite, ZWEIDLER (1985)

décrit

plusieurs affleurements de Calcaires urgoniens dans le Jura neuchâtelois

et

nord vaudois, dont ceux

de

La Lance, sans mentionner ces karsts remplis par des faciès détritiques

à

Orbitolina lenticularis. Plus tard, ARNAUD-VANNEAU & ARNAUD (1989) mentionnent d'une part la coexistence

de

Valserina brônnimanni

et de

Palorbitolina lenticularis

(ce qui

n'apparaît

pas

ailleurs)

et

d'autre

part

une discontinuité majeure ("discontinuité

de la

Russille") entre

la

Pierre jaune

de Neuchâtel et

les Calcaires urgoniens. Adoptant ce point de vue, ZWEIDLER (1985) propose dans sa thèse sur le Jura neuchâtelois et nord vaudois la subdivision suivante, de bas en haut:

-

Pierre jaune de Neuchâtel

-

Bancs sableux oolithiques ou oo-bioclastiques (= Urgonien jaune auct)

-

Discontinuité de la Russille

-

Calcaires urgoniens

-

à la base, biostrome à madréporaires

-

au sommet, bancs sableux bio-pelclastiques à rudistes

Comme nous avons pu démontrsr I'absence de discontinuité majeure

à la

Russille (CI-AVEL

st

a/.

1994, ce

volume)

et que nous

n'avions

jamais

observé l'association Valserina/Palorbitolina lenticularis, nous avons échantillonné deux coupes entre l-a Lance et la Raisse, sur rive gauche du lac de Neuchâtel.

(6)

61

en 6laukonit / Quarr- Sande, Tone, l'lergel . Orbilolina lenl

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URGONIEN (s. str.) weisse Kalke, dicht, ooliihisch, zoogen, korallogen.

Reguienia a mmonia MÀTl.lER0N

Coskinolina sp.

20+xm

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ZONE DE RUSSILLE URGONIEN JAUNE

1.10m

gelbe mergelige und oolithische Kalke

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PTERRE JAUNE/Ctenne OE NEUCHÂTEL

35-40 m

gelbe Kalke, unten spâtig, oben oolithisch, Glaukonilgehalt varla- bel (hewirkf ofl grûngraue Fâr- bung ).

Êu des la semistrlata DEFRANCE.

C .g .=t- o,

3

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MERGELKALKZONE 3.5 rn graue Mergelkalke

HAUTERIVIENMERGEL

35-40 m

oben sandige Mergel mit Luma- chellenkalkbânken (lokal), un - ten blau- graue homogene Mergel.

La mell a e r hy n chla ha ule r i vi ens is BURRI

Te reb rat u la acula 0UENST.

Toxaster compla nalus AG.

Pseudodiadema rot ula re AG.

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CALCATRE ROUX/L|MONrr

rot - braune, gelb - braune Echinodenmenbreccie, z,T.

als Limonit ausgebildet.

Silex.

10-12m

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Or,t

MARBRE BATARD

10m pseudoolilhischer rekrislal - lisierter Kalk

+

OOLITH. KALKE UND MERGEL

15+x m

oolith.u. pseudoolilh.,z.T. ;l0m feinrpâiige galba Xalke u. I

gelb - braune Mergel. I

Tercbretula valdensis de LOAI Leviathanla levlathan P. + C. L0 m

Fig. 2

-

Coupe lithologique du Crétacé inférieur de la région de Grandson (canton de Vaud), selon BERTSCHY (1958, fig. 5). Sur ce dessin, la surface karstifiée du sommet de l'Urgonien blanc apparaît clairement. De plus, I'auteur ne signale Orbitolina lenticularis que dans les Marnes gréso-glauconieuses et I'association Coskinolinasp.

-

Requienia ammonia seulement dans l'Urgonien (s. sfr.).

(7)

3.

AFFLEUREMENTS D'URGONIEN DANS LA REGION DE LA LANCE

Une coupe facile d'accès est située en bordure de la route cantonale N5 reliant Goncise à Neuchâtel,

en face

d'un dégagement routier aménagé,

au

sommet

de la

côte.

Get

atfleurement (coord.:

546,375/190,160/490)

a

été étudié et décrit partiellement par ZWEIDEL (1985) qui n'a relevé que 12,10m. Depuis

un

mur

de

soutènement

à

l'W

de la

coupe, implanté dans

la

Pierre jaune de Neuchâtel, se succèdent de bas en haut les niveaux suivants (fig. 3):

URGONIEN JAUNE

Niveau 1 0,50

m

(7134*) Marnes

t

carbonatées, jaunâtres

Niveau 2 5,70 m (7135 à 7137) Calcaires construits (boundstone) grumeleux gris- jaunâtre avec niveaux lenticulaires plus argileux. Joints supérieur et inférieur bien marqués.

Nombreux

stromatopores,

coraux, annélides,

bryozoaires, lamellibranches perforants, échinides donl C I u n ife ra sp.

Orbitolinides très rares: 1 mauvais exemplaire

de P raed ictyorb itol i na clave li.

URGONIEN BLANC

Niveau 3 1,30 m (7138) Calcaire assez massif, biomicrite (packestone);

à

la base

très

fossilifère: coraux, stromatopores, bryozoaires, échinides, foraminifères (Nautiloculina sp., orbitolinides rares dont quelques mauvais exemplaires de Praedictyorbitolina clavell).

Niveau 4 1,40 m

(7139) Galcaire oolithique

(oobiosparite)

massif, à

débris

d'échinides et de bryozoaires; milioles, orbitolinides très rares.

Fig. 3

-

Coupe lithologique, succession des orbitolinides marqueurs et interprétation stratigraphique de la partie supérieure de I'affleurement du talus de la route (N5) Concise-Neuchâtel, dans la région de La l-ance.

HST (Highstand Systems Tracl): cortège de haut niveau marin; TST ffransgressive Systems Tract): cortège transgressif;

mfr

(maximum floading surface): surface d'inondation maldmale.

Ha5, Ha6, Bd4: numérotalion des séquences reconnues dans l'Hauterivien et le Bédoulien.

*

Les numéros 7134 à 7147 conæpondent à ceux des échantillons et des lames minces déposés rospectivement au Département de Géologie et Paléontologie de I'université de Genève et à l'lnstitut de Géologie et Paléontologie de I'université de Francfort.

(8)

HST

Ha 6 HST TST

HAUTERIVIEN SUPERIEUR

Balearis

BEDOULIEN SUP Grandis/Bowerbanki

Bd4

TST

MARNES GRES/}.

GUUCONIEUSES

Praedictyorbitolina claveli Formes de transition Pr. claveli/Pr. carthusiana

?? Valserina primitiva

? Valserinasp Palorbitolina

lenticularis

TST

URGONIEN JAUNE

N

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Ha 5

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An ulicostata

U R G O N IE N * B L A N C

Numérotation de ZWEIDLER (1985)

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l

dans les filons I

C':'C.t

(9)

Niveau 5

Niveau 6

Niveau 7

Niveau

I

1,65 m

0,90 m

(7140) Calcaire

massif

(intrabiomicrite

avec

quelques plages sparitiques: packstone). Bryozoaire, échinides, gastéropodes.

Foraminifères: milioles, trocholines,

orbitolinides (Praedictyorbitolina

claveli et formes de

transition

avec

Pr.

carthusianal (pl. l, fig.

4,5,

1O).

(71411 Calcaire oolithique massif (oobiosparite

à

oobiomicrite).

Bryozoaires, foraminifères: milioles,

trocholines, H a p lo p h rag moitles sp., orbitol inides (P raed i ctyorb ito I i na c lave I i el formes de transition avec Pr. carthusiana) (pl. l, fig. 6, 1 1,121.

2,25 m Calcaire massif identique au nivêau sous-jacênt.

environ 8 m (7142

à

71441. Calcaire ass€z massif, tectonisé,

avec

filons karstiques remplis

de

marnes gréso-glauconieuses verdâtres à Palorbitolina lenticularis, visibles sur les

3

mètres supérieurs du niveau.

A la

base, oobiosparite (grainstone) passant vers

le

haut

à

une intrabiosparitelntrabiomicrite; débris

de

bryozoaires, d'échinides, de gastéropodes, foraminifères (milioles, lenticulines, trocholines, textularidés, orbitolinides, Sabaudia sp.l.

A la base: éch.7142 (pl. l, fig. 13), 'Paleodictyoconus n.sp. 1" ARNAUD Au milieu: éch.7143 (pl. I, fig. 1-3).

Paracoskinolina atl. sunnilandensis Au sommet: éch.7144 (pl. I, fig. 7-9,141.

Parakoskinolina att. sunnilandensis Urgoninasp.

Praadictyorbitolina

clavali (formes de transition avoc

Pr.

carthusianal

P al e od i ctyo æ n u s cuv i I I i e ri

?? Valserina primitiva (2 exemplaires minuscules)

(10)

65

Niveau 9 1,40 m Petits bancs calcaires (biosparite

de

même type que les faciès sous-jacents, traversés par des filons karstiques

à

remplissage marneux gréso-glauconieux verdâtre à Palorbitolina lenticularis.

Niveau 10

8à10m

(7145 à 71471. Calcaire assez massif en gros bancs: biomicrite à intraclastes plus ou moins recristallisée à débris d'échinides et de bryozoaires. Nombreux foraminifères très mal conservés: milioles, orbitolinides. Surface supérieure très onduleuse, ravinée.

A la base: éch. 7145 Paracoskinolina hispanica Paleodictyoconus sp.

? Val se ri na sp. (avec des cloisonnettes horizontales) Vers le haut éch. 7146 ë17147

Paleodictyoconus sp.

?Valserinasp.

MARNES GRESO.G I.AUCONIEUSES VERDATRES

Niveau 11

>2m

Zone

t

couverte

par la

végétation

et

par

les

dépôts glaciaires masquant

les

Marnes gréso-glauconieuses verdâtres

à

très

abondants Palorbitolina lenticularis.

Contact irrégulier et brutal entre cette formation et l'Urgonien blanc karstifié sous-jacent (fig. 4).

D',autre part, en contrebas de

la

N5, dans une ancienne

carière

d'exploitation de ballast (coord.:

547,1751190,260/450),

on peut

observer plusieurs

filons

karstiques

(fig.5-7) dans la

masse

d'Urgonien blanc identique

à

celui qui affleure

en

bordure

de la

route cantonale. Ces filons sont remptis

de

marnes plus

ou

moins argileuses gréso-glauconieuses vertes riches

en

Patorbitolina Ienticularis. Aux épontes de ces filons, de nombreux cristaux de pyrite s'altèrent par oxydation et laissent de grandes taches rougeâtres sur la roche encaissante blanche.

(11)

Fig.

4 -

Coupe

de

l'affleurement bordant

la

route cantonale N5 Concise-Neuchâtel. Le contact onduleux

et

brutal

entre les

Marnes gréso-glauconieuses

du

Bédoulien supérieur et I'Urgonien blanc de l'Hauterivien supérieur est bien visible et conforme

à

la description de BERTSCHY (19s8).

(12)

67

CONCLUSIONS

Sur

le

plan llthologique, la succession Urgonien jaune

-

Urgonien blanc ne montre pas de hiatus importants,

si

ce n'est des limites de séquences bien connues sur la plate-forme jurassienne. Par contre, une discontinuité majeure, déjà remarquée et décrite par BERTSCHY (1958), affecte la limite Urgonien blanc/Marnes gréso-glauconieuses verdâtres. En effet

la

partie supérieure de l'Urgonien blanc qui ici atteint environ 25 m est ravinép; de plus des filons karstiques, spécialement bien visibles dans la carrière en dessous de la route cantonale N5 (fig. 5-7) pénètrent dans la "masse urgonienne"

sur au moins 10 mètres d'épaisseur. Ces filons sont remplis par le même matériel marneux gréso- glauconieux qui couronne I'Urgonien blanc.

Le remplissage verdâtre des filons karstiques contraste avec les faciès argilo-quartzeux rougeâtres attribués

au

Sidérolithique. Deux analyses d'argiles,

I'une (éch.7114)

prélevée au-dessus de I'Urgonien blanc le long de la N5, I'autre (éch. 7117) recueillie dans les lilons de I'ancienne carrière abandonnée, démontrent une composition absolument identique (communications écrite et orale de

J.-F.

DECONINCK, 1993).

ll

est bien évident que ce réseau karstique formé de filons verticaux et horizontaux (ancien niveau de base?) a dû refonctionner au Sidérolithique, comme c'est encore le cas aujourd'hui puisqu'ils servent de drainage aux eaux météoriques en cas de grande pluviosité.

Quant aux résultats paléontologlques, ils s'intègrent parfaitement aux données déjà obtenues dans les régions voisines, la Russille, Boveresse, Vaulion (CI-AVEL & al. 1994, ce volume). En effet, les premières orbitolinides rencontrées à la base de l'Urgonien blanc appartiennenl à Praedictyorbitolina claveliSCHROEDER et permettent donc de I'attribuer à l'Hauterivien supérieur (zone à Balearis).

Au-

dessus apparaissent des formes

de

transition entre Praedictyorbitolina claveli

el P.

carthusiana SCHROEDER; enfin le sommet de I'Urgonien blanc de la coupe de La Lance renferme des formes attribuables

au

genre Valserina.Des phénomènes diagénétiques

ont

malheurousement atfecté la partie supérieure de l'Urgonien blanc de telle sorte qu€ ces orbitolinides sont difficilement identifiables spécifiquement.

De très abondantes Palorbitolina lenticularis ont été déterminés avec certitude tant dans les Mames gréso-glauconieuses qui ravinent le sommet de l'Urgonien blanc que dans les filons karstiques qui le pénètrent. Ces Marnes représentent les dépôts de la transgression du Bédoulien supérieur qui, dans

le Jura

comme dans

tout le SE de la

France, surmontent

les

Calcaires urgoniens. Elles sont présentes sous

un

faciès identique dans l'ensemble

du

Jura,

et ont

fourni

des

ammonites du Bédoulien supérieur (zones à Grandis/Bowerbanki) à La Presta, Sainte-Croix, Le Pont et Bellegarde (RENZ

& JUNG

1978). Elles comportent

à leur

partie inférieure

des

niveaux

à

Palorbitolina lenticularis.

Dans

ce

secteur

du Jura

neuchâtelols,

ll est donc

lndubltable

que la formatlon

marneuse gréso-glauconleuse

d'âge

Bédoullen (zone

à

Grandls/Bowerbankl) transgresse directement

sur I'Urgonlen blanc lcl d'âge

Hauterivien supérleur

et qu'une

émersion

durant la fin

de l'Hauterivlen supérieur, le Barrémien et le début

du

Bédoulien a entraîné la karstlflcatlon de la plate-forme u rgonlenne lurasslenne.

(13)

Fig.

5 -

Filons karstiquês dans l'Urgonien blanc de la carrière abandonnée en contrebas do

la

N5.

Ges filons sont remplis de marnes grises glauconieuses verdâtres

à

Palorbitolina lenticularis (Bédoulien supérieur).

A. Etat de la carrière, il y a une trentaine d'années (photo HORISBERGER) B. Etat actuel (photo CHAROLTÂIS).

(14)

6g

B

Fig. 5 A

(15)

Fig. 6

-

Filon karstique dans les Calcaires urgoniens de la carrière abandonnée, en contrebas de la N5 reliant Concise à Neuchâtel.

(16)

7t

Urgonien blanc

(Hauterivien supérieur)

Urgonien blanc (Hauterivien supérieur)

Filon karstique rempli de marnes gréso-glauconieuses verdâtres à Palorbitolina lenticularis(Bédoulien supérieur)

Fig. 6

(17)

Fig. 7

-

Filons karstiques dans l'Urgonien blanc (Hauterivien supérieur) de la carrière abandonnée en contrebas

de la

N5. Ces lilons sont remplis

de

marnes gréso-glauconieuses verdâtres à Palorbitolina lenticularis (Bédoulien supérieur).

A. Etat actuel (photo CHAROLLAIS)

B. Etat de la carrière,

ily

a une trentaine d'années (photo FIORISBERGER).

(18)

73

T

t

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A

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Fig. 7 B

(19)

Ces conclusions sont en accord avec les travaux d'anciens auteurs comme BERTSCHY (1958)

quià

leur époque ne bénéficiaient pas d'une connaissance systématique et biostratigraphique suffisante des orbitolinides. Par contre, ces conclusions infirment cellês de ARNAUD et ARNAUD-VANNEAU (1989) p. 654 qui écrivaient:

"...dans

le

matériel

des

coupes étudiées

par

Zweidler [1995]

elle

renferme,

dès sa

base, des Orbitolinidés caractéristiques du Barrémien supérieur: Paracoskinolina reicheliet Orbitolines dans la coupe d'Eclepens (fig. 3), Paracoskinolina reicheli, Palorbitolina lenticularis, Valserina bronnimanni dans la coupe de La Lance. Là encore, une lacune importante exite entre les calcaires bioclastiques de

la

Pierre Jaune

de

Neuchâtel

et

les Calcaires urgoniens. Elle semble lotale pour

le

Barrémien inférieur car aucune faune

de

cet âge n'est connue dans cette région. Par contre,

la

lacune de I'Hauterivien supérieur

est plus ou

moins importante selon

les

pointst

dans

certains secteurs I'Hauterivien supérieur semble totalsmênt absent; dans d'autres au contraire, souvent voisins, des couches attribuées à cet âge sont connues (calcaires à Pachytraga notamment)."

En

résumé,

les

données stratigraphiques

les plus

récentes conduisent

à deux

conclusions principales:

1) les dépôts du Barrémien inférieur et de la plus grande partie, voire de la totalité de l'Hauterivien supérieur disparaissent vers le nord entre le Vercors et le Jura neuchâtelois;

2) les

calcaires urgoniens débutent

dans toute cette

région

au

Barrémien supérieur élevé, contrairement

à

l'opinion

de

Clavel

et al.

[1986;

1984.

Quelque

soit l'âge

(Hauterivien inférieur et Barrémien inférieur) des couches situées immédiatement en dsssous,

il

n'existe donc pas de progradation simple

et

régulière vers

le sud

des calcaires urgoniens enlre I'Hauterivien (dans le Jura) et le Barrémien supérieur (au sud du Vercors)."

Aucune des nombreuses lames examinées

ne

contenail Paracoskinolina

reichel (CIâVEL et

a/.

1994, ce volume). Par contre, on trouve bien au même niveau Valserina el Palorbitolina lenticularis, comme le montre la fig. 3; mais Valserina n'existe que dans la roche encaissante (Urgonien blanc) tandis que Palorbitolina lenticularls n'apparaît que dans les filons karstiques remplis de marnes vertes gréso=glauconieusesl

Au

vu

de

ces résultats,

il

est évident qulune discontinuité majeuro ca ciftra entre I'Urgonien blanc (zone à Balearis/Angulicostata) et les Marnes gréso-glauconieuses et non pas

entre

I'Urgonien

jaune

(Pierre

jaune de

Neuchâtel)

et

I'Urgonien

blanc

comme

l'ont

proposé ARNAUD-VANNEAU et ARNAUD (1990). Leur fameuse "discontinuité

de la

Russille", qui n'avait iusqu'alors jamais été observée par aucun géologue (et pour cause!), ne correspond donc à aucune réalité (CI-AVEL & al. 1994, ce volume).

(20)

75

Nous remercions les Professeurs

J,

REMANE et B. KIJEBLER de nous avoir transmis la thèse inédite

de D. fut/EIDLER; nous

exprimons également

notre

reconnaissance

au

Professeur

J.-F.

DECONINCK

qui

nous

a

fait profiter

de sa

large expérience

dans

les argiles. Nous sommes également redevables

à J.

FELLMANN

d'avoir

assuré

la

dactylographie

et à J.

METZGER

l'iconographie. Enfin notre gratitude s'adresse égatement

au

Fonds nationatsurbse de

la

Recherche

scientifique (requètes 20-99422.92 et 20-97089.93) gui nous a soutenu matérieltement.

(21)

BIBLIOGRAPHIE

ARNAUD, H. & ARNAUD-VANNEAU, A. (1989): Séquences de dépôt et variations du niveau relatif de la mer au Barrémien et à I'Aptlên inférieur dans les massifs subalpins septentrionaux et le Jura (sud-est de la France). Bull. Soc. géol. France (8), t. V, n. 3, p. 651-660.

ARNAUD-VANNEAU,

A. &

ARNAUD,

H.

(1990): Hauterivian

to

Lower Aptian carbonate shelf sedimentation

and

sequence stratigraphy

in the Jura and

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(southeastern France and Swiss Jura). Spec. Publs. int. Ass. Sediment., 9, p. 203-233.

BERTSCHY,

R.(1958):

Geologie

der

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in der

Umgebung von Grandson (Kt.

Waadt). Eclogae geol. Helv., vol. 51, fi. 2, p. 217-263.

CI-AVEL,

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BUSNARDO, R. & CHAROLI-AIS,

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de

la plate-forme urgonienne du Jura au Vercors (France), C.R. Acad. Sci., Paris, t. 302, sér. ll, n.

8, p.583-586,

CLAVEL, B,, CHAROLLAIS, J. & BUSNARDO, R. (1987): Données biostratigraphiques nouvelles sur l'apparition des faciès urgoniens du Jura au Vercors. Eclogae geol. Helv., vol. 80, n. 1, p.

59-

68.

OLAVEL, 8., CHAROLI-AIS, J., SCHROEDER, R,, OERTL|, H.-J., BUSNARDO, R. (199a): Révision de "l'Aptien" de Boveresse et nouvelle attribution chronostratigraphique de I'Urgonien du Jura neuchâtelois et vaudois. Publ. Dép. géol. paléontol. Univ. Genève, n. 14, ce volume.

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Genèse des gisements d'asphalte des formations

de la

Pierre jaune de Neuchâtel et des calcaires urgoniens du Jura (Jura neuchâtelois et nord-vaudois, Suisse).

Thèse, univ. Neuchâtel, 107 p. (inédit).

(22)

77

PLANCHE

(23)

Fig. 1.

-

Fig.2.

-

Fig.3.

-

Fig.4.

-

Fig. 5.

-

Fig.6.

-

Fig.7.

-

Fig.8.

-

Fig.9.

-

Fig. 10.

-

Fig. 11.

-

LEGENDE DE LA PLANCHE

I

Paracoskinolinaatt. sunnilandensis (MAYNC 1955). Seclion tangentielle oblique Niveau 8. Lame 7143-3. 50x.

Paracos4nolina atf. sunnilandensls (MAYNC 1955). Section verticale. Niveau 8.

l-ame 7143-3. 50x.

Paracoskinolinaalt. sunnilandensis (MAYNC 1955). Section axiale. Niveau B.

Lame 7143-2. 50x.

Praedictyorbitolina claveliSCHROEDER 1994. Section horizontale oblique. Niveau 5. Lame 7140-7.

Praedictyorbitolina claveliSCHROEDER 1994. Section tangentielle. Niveau 5.

Lame 7140-5. 50x.

Praedictyorbitolina claveliSCHROEDER 1994. Section horizontale oblique. Niveau 6. Lame 7141-3.50x.

?Valserina primitiva SCHROEDER et a\.1969. Section verticale par une forme juvénile (?). Niveau 8. Lame 7144-1.50x.

?Paracoskinolinaalt. sunnilandensr.s (MAYNC 1955). Section verticale par une forme microsphérique (?). Niveau 8. Lame 7144-3. 50x.

Paracoskinolinaatl. sunnilandensis (MAYNC 1955). Section verticale. Niveau 8.

Lame 71 44-2.50x.

Forme de transition en|te Praedictyorbitolina claveliel P. carthusiana SCHROEDER etal. 1990. Section verticale. Niveau 5. Lame 7140-4.50x.

Forme de transition enlre Praedictyorbitolina claveliel P. carthusiana SCHROEDER ef a/. 1990. Section horizontale oblique. Niveau 6. Lame 7141-1.50x.

Fig. 12.

-

Forme de transition enlre Praedictyorbitolina claveliel P. carthusiana SCHROEDER 990;Section tangentielle. Niveau 6. tame

7141:h50x.

Fig. 13.

-

Paleodictyoconus cuvillieri(FOURY 1963). Section verticale. Niveau B. Lame 7142-1.50x.

Paleodictyoconus cuvillieri(FOURY 1963) (en haut) et Praedictyorbitolina claveli SCHROEDER 1994 (en bas), Niveau 8. Lame 7144-4.SOx.

Fig. 14.

-

(24)

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PLANCHE

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