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L'exploitation de l'appareil H.P.D. du Collège de France

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(1)

HAL Id: jpa-00243284

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243284

Submitted on 1 Jan 1969

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L’exploitation de l’appareil H.P.D. du Collège de France

G. Reboul

To cite this version:

G. Reboul. L’exploitation de l’appareil H.P.D. du Collège de France. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (2), pp.325-325. �10.1051/rphysap:0196900402032500�.

�jpa-00243284�

(2)

325.

L’EXPLOITATION DE L’APPAREIL H.P.D. DU COLLÈGE DE FRANCE G. REBOUL,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Collège de France.

Résumé. - Le H.P.D. étant contrôlé par un petit calculateur, les tests en ligne sont réduits

au minimum et l’opérateur est amené à participer à la mesure. Il dispose pour cela d’une visualisation et d’une machine à écrire connectée au calculateur, grâce à laquelle un dialogue peut s’établir. Les résultats de l’exploitation sont présentés pour la période octobre 1967- novembre 1968.

Abstract.

-

The H.P.D. being controlled by a small computer, there are few tests on-line, and the operator must participate actively in the measurement process. A display scope and

a typewriter connected to the computer establishes a man-machine dialogue. Production

results from october 1967 to november 1968 are presented.

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE

.

t

TOME 4, JUTST 1969,

1. Organisation de la mesure.

-

Au Collège de France, le H.P.D. est contrôlé par un petit calcula-

teur CDC 160 A, dont le cycle de base est de 6,4 ps.

Celui-ci a un double rôle : a) un rôle de contrôle, qui consiste à commander, à partir des données de la prémesure, les diverses opérations nécessaires à la

mesure : positionnement du film à la photo désirée, déplacement des chariots, mise en place du mas-

que, etc.; b) un rôle d’acquisition de données, qui

consiste à recevoir les coordonnées des points retenus

et à les stocker sur bande magnétique.

Le traitement des données étant fait ultérieurement par un autre calculateur, il est intéressant et même

indispensable de vérifier le plus possible de choses en ligne. Mais, à cause de la taille du calculateur, il a

fallu se limiter à quelques vérifications simples et

demander à l’opérateur de participer à la mesure.

Les vérifications faites par le calculateur sont princi- palement : la croissance régulière de la coordonnée relative au chariot; la valeur de la coordonnée muette;

le nombre total de points digitalisés.

L’opérateur a deux outils à sa disposition : 1) une vi-

sualisation. Deux oscilloscopes à mémoire visualisent, l’un, la photographie complète, l’autre, la photogra- phie masquée. L’opérateur détecte ainsi immédiate-

ment toute erreur de photographie ou de cadrage de

celle-ci dans le presse-film. Ceci permet de pallier

l’absence de reconnaissance du numéro binaire par le calculateur; 2) une machine à écrire connectée au cal- culateur. Lorsque le calculateur détecte un incident

(par exemple, une erreur dans l’un des tests cités plus haut), il arrête la mesure et imprime un code d’erreur

sur la machine à écrire. Il donne ainsi le contrôle à

l’opérateur, qui décide de la suite à donner, en général

la remesure de l’événement en cours. En particulier,

les diagnostics relatifs au nombre total de points digi-

talisés permettent à l’opérateur de régler le seuil de digitalisation. Lorsque l’opérateur détecte un incident (par exemple au moyen de la visualisation), il arrête

la mesure en levant une clef. Le calculateur lui donne alors le contiôle en demandant son intervention par la machine à écrire.

II. Production au cours de la période octobre 1967- novembre 1968.

-

Le H.P.D. a travaillé 15 h par jour,

soit 75 h par semaine. La figure 1 donne la production

FIG. 1.

-

Courbe de production du H.P.D.

mensuelle entre le 1-10-67 et le 30-11-68. Le nombre total d’événements mesurés a été de 140 000. La moyenne est donc de 10 000 par mois, c’est-à-dire 35 par heure.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900402032500

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