Rev. Sei. Hum., Univ. Constantine, N° 9, (1998),69 9 77.
L'.A.P .. D: UN OUTIL AU SERVICE DE L'ANALYSE DU DISCOURS.
MAACHE Youcef
Institut de Psychologie et des Sôences de l'Education Université de Constantine, Algérie
l- LA COMMUNICATION: UNE FAOON DE PERSUADER OU L'ART RHETORIQUE
L'intérêt que nous portons à la rhétorique est hé au fait qu1eUe représente l'origine de l'ait politique actuel, et plus particulièrement, l'origine des stratégies discursiv,es d1aujourd1hui, dans la mesure où elle vise à mettre en forme les arguments du discours de la meilleure façon possible et dans le but de produire une impression une émotion, pour persuader.
Aussi l'important réside~t~il dans le fait de dire sembfable et non de dire vrai: peu importe si ce qui est dit ,est vrai, l'important est ce soit cm, donc crédible, donc vraisemblable. Les nouveaux rhéteurs sont les professionnels du marketing et du sondage politique. Ce sont, à la manière des sophistes, des professeurs de politique, la parole efficace, la techniques persuasives) s1interessant à l'argumentation. C'est aussi l"entrée du cognitisme dans l'étude de la parole politique, ou plus généralement persuasive, admettant que l'homme politique met en forme son discours dans un but persuasif et que la stratégie discursiye employé a un effet au niveau de la structure cognitive du locuté:
Auparavant, les psychosociologiles d~s phénomènes diinfluence se sont intéressés uni,quement, ,en tout cas, aux effets d'un discours politique sur les attitudes, sur les opinions et les croyances, c'est le cas notamment de l'équiJe de l'école de JALE. Mais rares ont été les travaux mettant et) scène les notions de cognition et de représentations. '
En effet Ja science politique parle d'influence en tant que génératrice de modifications, faisant appel à des mécanismes d'ordre psychologique, mais eUe omet la parole et les mécanismes langagiers. La sociologie Jait de même ,et quand elle s'intéresse à la parole eHe n'envisage pas les mécanismés int,erlocutoires et par conséquent les mécanismes cognitifs du sujet parlant.
Et la psychologie sociale a longtemps étudié la communication persuasive selon un modèle réductionniste du type "Emetteur - Récepteur", rappefant celui du "Stimulus~ Réponse" où le sujet est un sujet p.avlovien. Ét l,e modèle
11Emetteur - Message - Récepteur11 n'est que l'ombre du premier puisqu'il
© Université de Constanune, ALGERIE, 1998
.Muache, Y.
décrit le sujet social comme absent dans l'échange lui refusant sa ,
qualité
d1'acteur... alorsque:
11La communication nese
réduit pasà l'acte
de transmettre un message. Elle déforme,. différencie, !raduit. de même que les groupes créent, déforment ou traduisent les obj ~ts sociaux ou les images d1'autres groupes. Lessyml:J_0tes
et les mocfel'es :;.:,çiaux naissent et vivent au couts de ces échanges_ " (Moscovie~ 196 ·.).Grize.
(1976) envisage également la. communication, la parole et le sujet parlant d'un peint de vue cognitif puisqo.'il la décrit comme étant une activité logico-discurSll'Ve mettant ,en scène unsujet
actif dans ces opérationsargtmtentatw"es
,etlogiques
etpar là-même
cognitives.Le sujet sociaE et politique devient akn;$ wt (inter) locuteur et un (inta') foœté proclutteur
oa
râlaisd', étahoratia · s oogmtives et
de n:présentatw.os.. C'est une conception admettant d'es buts, desprédispositions,
des motiva1ioos,. un passéavec
des.croyances
et des savoirpréal~. des
fieprésemalions socialesau sujet de la situation persuasive
et qwfait que de rêcepteur passif,
il estenttain
dedevmr
un.acteur dans la
situation persuasi. e.Reprenons ·
Ghiglione
etadmettons
quel1romme politique
use9e
faparole pour construire, co-construire une réalité négociée destinée à gérer la
cit, é.
1- LA COMMUNICATION EST UN CONTRAT
Nous. pouvons considérer
que: 11 Les interlocuteursétablissent des
contrats communicatifset ce, que l e· locut, eur
:soit mutique ou non puisqu'il
est de tout,es façons. actif dans le processus communicatif .,Ghiglione, (1986). Il
ya
parsuite mise en scène d'enjeux, de r,ègles et dé principes de
communication, de la part de chacun des émetteurs - ~écept,eJrS. ,Cette théorie conçoit donc la communication comme sj-~.
1éedans un espace interlocutoire déterminé par un
enjeupartagé et des.- j_ntra
-locuteurs.
Les intra-locuteurs, c'est-à-dire les sujets
sociauxpris
_dans leur réalité et porteur de savoir, de croyances, de
représentationsdeviennent des interlocuteurs potentiels
puisqu'ils possèdent toutes 1,es données nécestaires (en p1us. de letirs croyances, opi nions,
représentations; un app~ .reilphysiologjque un
lexique,une
grammaire ... ) pourpouvoir par.er,
communiquer. Une fois ,engagé dansl'interlocutio:i~ l'interlocuteur pct, emiel deviendra un
interlocuteur effectifLa réalité,.
j;,eu
contractuel. est une co-construction permanente qui obéit à des principes età
desrègles:
70
L 'A.P:D : un outil au service de ! 'analyse du discours.
Toute communication est fondée sur un contrat c'est-à-dire sur un ,ensemble de partages, de principes, de règles.
Toute communication entraîne une mise en scène et la confrontation des représentations des individus impliqués.
Toute
communication est finaliséepar le gain de l', enjeu.
Toute communication ,est de rordre d'une
co-construction
du réelet
non de l1ordre d'une validation, d'unepré-construction
de celle-ci, ou d'unedénotion.
11(Ghiglione. Landré,
Bromberg,Dorna, 1990).
Pour résumer ce parti-pris théorique, admettons que la langue n'a pas exclusiv,ement une fonction symbolique. Elle est un des moyens, le plus utilisé, dont
l'homme
dispose pour se cc-construire dans une intercommunication permanenteoù
les intercommunicateurs construisentdes
univers de sens et de réf érenc~s, des universde relation
aux.autres
et aux mondes mis enscène, et
sesituent dans
cesjeux
deconstruction. C
1estégalement ce que
platon pouvaitdécrire
dansl
1allégorie dela
caverne,où
les hommesprennent
pour vraies,. vraisemblableset réelles les ombres parées
sur la caverne et non objets produisant ces ombres: La réalité n'est Jamais donnéesmais
construite."L'homme communiquant n'est donc pas le miroir réfléchissant d'une réalité, mais le constructeur incessant de ses réalités( ... ) Les individus ne cess,ent de co-construire cette réalité, tout en se cc-construisant, transaction communicative après transaction. Ainsi la scène énonciative de ranalyse du discours, où les sujets venaient "dire" leur rôle, se transforme en espace co- interlocutoire où les sujets viennent négocier des mondes possibles, en tentant de les donner à croire pour un temps comme le monde .. La réalité devient
alors un moment,.
résultant d'un procès d'influence provisorrement réussi. " Ghiglione~ (1990).2· LES STRATEGIES DISCURSIVES
11En tant qu'art (la rhétorique), son piège argumentatif se situe dans le champ de l'émotion, en tant que technique son piège argumentatif se situe
dans le champ de Ia
"raison",elle a
pour but dedéclench er
chez le sujetune
réaction de "bon sens") qui finit par lui . faire prendre le probable pour du
certain ( ... )
Ainsi l'orateur est le véritable acteur de la scène discursive,il
est le maître d'oeuvre d'une véritable stratégie discursive." Brornberg, (l 990).Dans la perspective de l"étude des stratégies discursives nous pouvons chercher à
connaître r
efficacité des éléments constitutifs du discours, la place des différents argumentset
les différents arrangements des parties duMaache, Y
discours. 'nsi cela revient à se questionner sur 11Quels types d'arguments?"
et "Quelles structures des arguments?".
Nous ne répondrons pas à ]a première question puisqu'elle ne s'insère pas dans ce travail. Quant à la deuxième, nous commencerons par y répondre en mentionnant l'intérêt que certains auteurs ont porté à deux types de problèmes rhétoriques se rattachant à.la problématique de l'arrangement du discours:
-DISCOURS U !LATERAL VER US DISCOURS BILATERAL:
Il s'ar,ît de savoir quelles sont les conséquences de l'énonciation d'un di cours doté d'arguments allant uniquement dans.le sen de la thèse que l'on tend à démontrer et à faire accepter, versus les conséquences de l'énonciation d'un di cours doté d'arguments contradictoires: anti thèsiques et thè iques.
ovland. Lumsdaine et Sheffield ( 19491 ont apporté les premières répon e à savoir que le bilatéral s'a érait plus efficace pour persuader quand les sujets n1étaient pas en accord avec I discours fourni (ou non convaincus), et. inversement le di cours unilatéral s'avérait plu efficace pour des sujets en accord avec le discours (ou convaincus). Aussi a-il été démontré que la tructure du discours pou ait avoir une influence sur la structure cognitive du sujet lecteur.
Puis, lorsqu'il s'avère que le discours bilatéral est plus efficace dans les mécanismes de persuasion que le discours unilatéral, se pose alors le deuxième problëme rhétorique à avoir: Quel ordre argumentatif adopter?
- DI OUR PRO-CO TRE VERSUS D SCOURS CO TRE-· RO ous entendons ici ''.pro~comre11 dans le sens pro-attitudinel versus contre attitudinel, et "contre-pro", dans le sens contr,e-attitudinel versus pro- attitudinel.
Il s'agit a]ors d'envisager les effets de la production discursive si les arguments favorables (ver us défavorables) à la thèse avancée sont présentés en premier. Ghiglione (1986) apporte certaines répon e en démontrant que lor que !e ujet récepteur po ède initialement de contre~argument à la thèse présentée dans le discour , les discours les plus efficaces sont ceux qui auront la structure suivante et par ordre d efficacité décroissante:
Di couï 11contre-pro11 > Di cours "pro" > Discours 11pro-contre11•
Lor que le sujet récepteur ne possède pas initialement de contre- arguments à la thèse présentée, on fait des prédictions inverses:
Di cour "pro" > Di cour "pro-contre" > Discours "contre-pro".
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L' .P.D: w1 outil au service de/ 'analyse du discours.
H va de soi que, depuis ces travaux, de nouvelles. recherche sont venues compléter, étayer ou revoir ces affirmations mais là n', est pas le propos dans la mesure où nous n'envisageons pas une historique de cette perspective d'étude. Disons qu'il a pu êtr· e désignés (Bromberg, Doma, Ghiglione, 1983) trois types de patterns stratégiques mis en oeuvre dans un discours argumentatif
:le pattern
uentonnoir" qui "renvoie à la présentation, puis à
l'éliminationprogr , essive des al;ernatives relatives
àun objet thématique donné", le pattern "bloc" qui renvoie
à"l'expression suce ssive et/ou itérative des alternatives relatives à un objet thématique donné", la pattern
"monolithe" qui "renvoie àl
1exposition continue d'une S
·eule des alternatives relatives à un objet thématique donné11 .
Or, il s
1est avéré en fonction des résuhats de l
1expérience précédente qui avait fa
itl'objet du mémoire de maîtrise, que si l'on obse. tvait une différence significative entre les patterns monolithe et bloc d'une part, et l es patterns monolithes et entonnoir d'autre part
: aucune différencesignificative n'était remarquée entre les patterns bloc et entonnoir autrement dit,
le faitqu'il
yest présentation d'une "hi-argumentation" ou d'une "poly- argumentation11 n'avait aucun effet sur la structure cognitive du sujet, et donc aucun effet sur le changement d'att
itude attendu. C
1est pourquoi, lors du
travail présent, nous avons décidé de nîenvisager que deux patterns.
stratégiques
:Un pattern stratégique proposant une "poly-argumentat-·
:in" ~mettant en scène à la fois et de manièr, e successive plusieurs locuteurs ou argumentateurs pouvant apporter un monde de l'autre argument, vo~r du contre-argument. Nous
l'avons nommé"voix
ducontre-argumentateur"
(V
.C.A.)..Puis. un deuxième pattern stratégique proposant une am...,no-
argumentation";
.celle du locuteur, de l'énopciateur que nous avons· nommé
"voix de l'énonciateur" (V.E.)
.La défection du pattern stratégique
.utilisé dans
lediscours choisi pour l'expérience qui va suivre a été possible grâce à une méthode d'analyse de contenu:
'"l'analyse propositionnelle du discours" (A.P. D.)
'(GhigHone,Blanchet, 1991 ).
·11- L'ANALYSE PROPOSITIONNELLE DU DISCOURS
Cette méthode d'analyse est
àrelier et dérive directement de l'approche théorique psych('~ocio-discursive) approche selon laquelle la référence serait un co-construi~ ~égocié par des interlocuteurs 11en référ, ence
à
un monde a dire" et à un
·,outil systémique: le langage, dans la
communication désignée comme c~~tractuelle. Autrement dit, elle est issue
AJaache, Y.
de la théorie du contrat de communication explicitée dans le paragraphe précédent. .
ous présenterons une approche théorique succincte de rA.P.D. et issue des ouvrages suivants: ('Ghigliofiet Matalon, Bacri 985);
('Ghiglione>Blanchet 1991 ).
1- LES OBJECTIFS .DEL ~.P.D.
. L'A.P.D. se veut être u_ne méthode générale d'analyse des productions langagières orales comme écrit,es. EHe propose d'étudier la .structure d'uni ers construite et mise en scène par un interlocuteur, sur la base de mots. de notions de référence dans une continuité cont,extuelle, à visée persuasive.
Bien que l'A.P.D. ne se réclame pas d'une linguistique ou d'une sociologie, eUe emprunte à la linguistique, et plus particulièrement aux techniques classiques d'analyse de contenu.
Bien qu1empiriste, die tente de fournir une reproductibiUté de ses résultats. Mais nous restons conscient du fait que dès que l'analyste interprétera puisque lui aussi est oo-constructeur de réalité, l'objectiflaissera de la place au subjectif. ·
L'A.P.D. se veut capable de répondre
à
deux questions: 11Q11e/le e
t la structure d1univers mis en scène er son contenu? Et quelle est /1intentionnalilé de cette construc.tio11?''(Ghiglione et Al. ouvrages cités).2-LES OUTILS ,DEL 'A.P.D.
Il sont définis comme étant la proposition, les réfür,ents noyaux les catégorisations verbales, les modalisateurs et les joncteurs> le tout pouvant ,être codé sous fonne de modèles argumentatifs.
CeUe méthode a choisi la proposition comme unité d'analyse. Ici proposition est considérée comme la forme minimale la plus satisfaisante pour rendre compt,e d'un micro-univers d'une signification. Ce micro•univ,ers.
est défini comme une scène peuplée à minima d'un actant celui qui fait l'action, et de l1acte que le verbe accomplit. .
Aussi le texte est-il soumis au découpage propositionnel puis chaque proposition est réécrire sous la forme de modèle argumentatif.
n
s1~-s.it,
en effet, de mettre la proposition sous une forme descriptive afin de faciliter les comparaisons interproporsionnelles et d'expliciter le texte dans son agencement propositionnel.Les modèl1es argumentatifs sont alors un ·moyen Hde représenter tiorganisation des termes porteurs de catégories grammaticales fonctionneUes
74
L 'A.P.D : un outil au s.ewice de / 'analyse du discours.
(verbes. syntagmes nominaux ... ) en mettant en relation les opérateurs prédicatifs et leur domaine d'application ou arguments. ~Ghiglione, Blanchet, 19911). Cette- méf1ode d1analyse: ·permet alors, à travers la réécriture des proposit: 0ns sous la forme· dei modèles argumentatifs, de dégager des gi;andes catégories én termes de schéma, prédicat:..arguments.
n©is étapes sont nécessaires:
- Tout d'altrcrd, les verbes doivent être catégorisés en verbes factifs (archilexêmefàitie}, déclaratifs (archilexême dire) ou statifs
(arcmtexême être et avoi1r) .. De plus, des valeurs modales peuvent leur être
affectées.
- Ensuite, les arguments sont hiérarchisés et orientés par rapport au pvédicat:s.
- Enfin, on pol!lm:a. construire par le Jeu ù ~ai. oombinatoire. L'univers tlaéorique de tons les modèles potentiellement réalisables sur
ra
base deréférents noyaux produits ,et d'après les modèles relationnels que ceut'!lï:-ci entretiennent dans. te texte ..
les référents noya111oc sont les mots ou groupes de mots structurant et orgami6allt le discours; il sont les termes autour desciuels s'ordorment les réalisations langagières? Nom aloms: donc choisir, dams Yanaf~ œ fooction de la fréquence d"o-ccmreaœ des m€>ts, un ou plusieurs référent (s) noyau(x) qnand il a une position lui donnant son pouvoir structurant.
Les derniers outi1s dont dispose l'A.P.D. sont les modalisateurs et ies joncteurs (ou connecteurs) qui "'on la cha,:ge de constn,iJte:unecertaine represe1rtati011, par rm interlocute:utt
A,
ptn1r un interloe11teur B, e11 fondant celle-ci tout d'abord et primordialement sur la réal1télvérité de ce qui est énoncé." Ghiglio.ne ,(1991).EXEMPLE~
Soit la proposition suivant:
P
=
nLes enfants couraient dans la rue.11peut s'écrire sous la forme du modèle ~ A F Y
ou A
=
un mot qui a pu être choisi comme référent :noyau (les.enfants)
F = le prédicat appartenant à la classe des factifs (courraient) Y= le complément, ici de lieu (dans les rues)
lvfaache, Y.
Nous avons sélectionné et privilégié certains éléments proposés par cette méthode en fopction des buts que nous
nous
,étions assignéspour
l'e?{périence quiva
suivre.Nous développerons ceuxeci ultérieurement.
S'inscrivant dans un cadr,e théorique où la réception du message est considérée corn.me
une
situation d1interlocution ce concept méthodologique considère que ce qui ,est''retenu"
est ce qui est susceptible de s1intégrer dans les système dereprésentation
du sujet social.· Ainsi, il semble assez évident que les représentations sociales sont le
plus souvent saisies au niveau de l'intra-locuteur ou de
l'interlocuteur
potentiel, le processus de validation propre à l'interlocution consistant alors en un travail de reformulation et d'explicitation des représentations sociales;nous, nous sommes attachés
à
étudier un micro-phénomène de cette étude des stratégies discursives (mise en évidence par l'A.P.D.) -et des représentations: c'est-à-dire, non pas unesaisie
des représentations sociales du locuteur lui permettant demettre
enforme
son discours,mais
l'effet que le àiscours, ' et la construction de celui-ci,pouvait
avoir sur les représentations, sur ce qui structure les représentations do locuté.Notre optique étant la suivante:
En communicant, les individus ne cessent de co9construire la réalité tout
, en cc-construisant
sansc-esse
leurs représentations. Et les représentations so-ciales façonnent cette réalité mi-physique, mi-imaginaire qu1est la réalité sociale.BlBLIOGRAPHIE
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