1953 – 1968 (1972)...: Le succès populaire de la gymnastique méthodique comme outil au service de l’entretien du corps
Intérêt puis « passion » pour le corps
Montée du temps libre
Montée des classes
moyennes
1959 B Bardot érotisme, pep et liberté et Dieu créa la femme
PLACER ICI FFGE
proposer des exercices physiques à tous ceux qui ne font pas de sport
1955: La FFGE promeut le "mieux être physique", c’est-à-dire un bon équilibre physiologique et psychique de la
personne.
FFGEGV
but : « organiser l'éducation physique hygiénique et récréative pour les adultes »
Ses effectifs passent de 3134 à 20295 entre 1963 et 1967.
De 1953 jusqu’au début des années 1960, la progression des effectifs GV reste limitée. Ils franchissent à peine la barrière symbolique des 1000 licenciés en 1960, pour atteindre en 1963, 3134 membres inscrits dans 135 sections.
Entre 1963 et 1971, les effectifs de la FFGEGV font un bond spectaculaire pour finalement avoisiner les 60 600 licenciés. Cette augmentation est accompagnée par un taux de féminisation en hausse puisqu’on dénombre, par exemple en 1970, environ 67% de femmes.
L’essor de la GV semble pleinement engagé à travers un succès qui ne se dément pas auprès d’adhérentes venant chercher à la fois : forme, minceur et convivialité. De ce point de vue, la Fédération participe à la transformation du statut social des femmes qui commencent à s’éloigner de la sphère domestique et souhaitent s’occuper davantage de leurs corps.
Une féminisation des pratiques
Au moment où souffle dans la société un vent de liberté, issu notamment des idées de 1968, on constate que la séance de GV donne l’opportunité aux femmes d’échapper un court instant aux contraintes quotidiennes en leur apportant un temps exclusivement consacré à elles et à l’entretien de leur corps.
Les modèles nordiques de gymnastique alimentent toujours les propositions faites en France
Gym de pause
La FFEPMM
L’« Association nationale pour l'entraînement physique dans le monde moderne », qui répond également à une demande de
gymnastique d’entretien, progresse elle-aussi et se transforme en Fédération Française d'Entraînement Physique dans le Monde Moderne (FFEPMM) en 1967.
Avec ces différentes initiatives, les exercices
physiques comptent parmi les soins portés au
corps qui se développent alors de façon très
importante.
1970-1972 – 1980 : LA
PSYCHOLOGISATION DES
PRATIQUES : « LE CORPS A SES RAISONS » OU LA QUÊTE D’UN
« NOUVEL ART DE VIVRE »
« Effet 68 », renouvellement des propositions de Gymnastique d’entretien et nouvelles
représentations du corps
1973 Manifestation du mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception
Revendications féministes Lois Neuwirth en 1967 et Veil en 1975
[1]E. Gubin, C. Jacques, F. Rochefort, B. Studer, F. Thébaud, M. Zancarini-Fournel, Le siècle des féminismes.
loi du 16 mai 1969: étend la quatrième semaine de congés payés à toutes les entreprises
Essor du mouvement sportif
. BAUDRILLARD, La société de consommation, ses mythes, ses structures, Denoël, Paris, 1970.
J. ARDOINO, « Prendre corps : incarnation ou réification », Pour, n° 41, 1975.
J. MAISONNEUVE, « Le corps et le corporéisme aujourd'hui », Revue française de Sociologie, juillet-septembre 1976, p. 551-571.
Y. BERGE, Vivre son corps, Seuil, Paris, 1975.
C. PUJADE-RENAUD, Expression corporelle, langage du silence, E.S.F., Paris, 1975.
T. BERTHERAT, Le corps a ses raisons. Auto- guérison et anti-gymnastique, Seuil, Paris, 1976.
E. PERRIN, Cultes du corps. Enquête sur les
nouvelles pratiques corporelles, Favre, Lausanne,
1984 ;
Le retour de la minceur
Vers un véritable « conditionnement esthétique » ...
Bénédicte Lavoisier (1978, 73) parle d'un véritable « conditionnement esthétique » : « le modèle proposé à notre époque est de plus en plus décharné, de plus en plus longiligne. Modèle imposé plutôt que proposé, avec une force de persuasion qui frise le terrorisme. Corps photographié, reproduit à
des milliers d'exemplaires, dans les journaux, les illustrés, placardés sur les murs, dans les couloirs de
métro, sur les flancs des autobus, dans les devantures des pharmacies, instituts de beauté et
autres ».
Lavoisier B (1978) Mon corps, ton corps, leur corps. Le corps de la femme dans la publicité.
Paris, Seghers.
Jeunesse,
minceur, souci du corps
Après mai 68, un certain nombre de valeurs émergentes sont prônées, telles que la liberté, l’autonomie, l’épanouissement, le bien-être. S'occuper de son corps devient un besoin croissant.
Deux facteurs vont renforcer cette nécessité.
D’une part, la recherche de la jeunesse semble passer par la minceur.
D’autre part, le corps est de plus en plus dévoilé (notamment à l’occasion des vacances d’été à la mer, en pleine expansion).
Extrait de l’enquête de Bernard Paris (1970) portant sur les motivations des pratiquant(e)s
(Moyenne des réponses à la question : « Noter de 1 à 10 les raisons qui vous ont incité à venir faire de la gymnastique volontaire»)
En 1973 : apparition du logo de la toute nouvelle FFEPGV qui représente un individu formant le "Y" de la respiration, fusionnant avec la nature symbolisée par un arbre.
De 1971 à 1982, alors que les fédérations olympiques ont un taux de croissance de 72%, celui de la GV atteint 504,7%.
Pendant ce temps, la Fédération Française d'Education Physique et de Gymnastique Volontaire (la FFEPGV), qui compte un pourcentage de femmes toujours plus
important (de 60 % en 1965 à 94 % en 1980),
voit son nombre de licenciés passer d’un
peu plus de 40 237 en 1970 à près de 238
460 en 1980.
Au cours des années 1970, la FFEPGV s’investit dans la promotion du « Sport pour tous ». Cette démarche, soutenue par les pouvoirs publics, lui semble garante d’une « santé pour tous ».
« Pour tous et à tous les âges »
« la Fédération a valorisé pendant une certaine période l’adaptation de l’homme dans la société par un mieux-être corporel ; la Gymnastique volontaire ne se contente plus de cette solution mais recherche un nouvel art de vivre. Pour répondre à cette aspiration, la Gymnastique Volontaire doit permettre à l’individu d’accéder à
l’autonomie, de prendre conscience de l’unité de son être et de développer ses possibilités de communication »[1].
[1] FFEPGV, Doctrine fédérale, 1976.
Quête de sensations et épanouissement personnel
A la recherche d’un nouvel « art de vivre »
Si de nombreuses pratiquantes viennent chercher dans les cours de Gymnastique Volontaire des exercicesleur permettantd’affiner leur silhouette, la volonté fédérale est de proposer des contenus beaucoup plus ambitieux. Commel’exprime la Doctrine publiée en 1976, l’objectif est la
« recherched’un nouvel art de vivre ».
Deux nouveaux manuels sont publiés:
- LeManuel de Gymnastique volontaire (1974)introduit de nouvelles notions telles quel’affinement de la perception et l’adaptation à des situations variées.
-Quels objectifs pour la Gymnastique volontaire ? Propositions de réponses pratiques(Gévédit, Paris, 1980) se centre surl’épanouissement et l’équilibre de la personne. La séance doit valoriserl’autonomie et la démarche personnelle du pratiquant.
L’utilisation de nouvelles méthodes, telles que l’eutonie et le yoga, semble permettred’atteindre les objectifs d’épanouissement et d’équilibre.
Utilisation du yoga dans la Séance GV
Psychologisation des pratiques d’entretien Juvénilisation de la société
la GV est en mesure de répondre au souci des Françaises de maintenir et/ou de retrouver un corps de jeunes filles, réaffirmant ainsi des valeurs de séduction. Les enquêtes réalisées sur les Françaises âgées de 20 à 49 ans
indiquent que le souci hygiénique, et plus encore le souci esthétique, sont les principaux motifs d’adhésion à une section GV. En 1971, Bernard Paris confirme cette tendance[1] tandis qu’un second observateur, Gérard Fournier, déclare que « mincir est la revendication première des femmes s’inscrivant à une section de Gymnastique Volontaire[2] ». D’après les entretiens menés, nombreuses sont les femmes qui s’inscrivent à la GV pour retrouver un ventre plat et perdre du poids[3].
[1] B. Paris, Gymnastique volontaire et éducation permanente.
[2] G. Fournier, La Gymnastique Volontaire. L’adulte face au loisir sportif.
[3] B. Paris, Gymnastique volontaire et éducation permanente.
1980-1985 : les gymnastiques de forme, moyen privilégié pour
conquérir la forme
Recherche de la forme et vague aérobic
une véritable « ère de la forme »
(Bessy O (1990) De nouveaux espaces pour le corps.
Approche sociologique des salles de « mise en forme » et de leur public. Le marché parisien, Thèse de Doctorat non publiée, Université de Paris V, Paris.
: modeler, manipuler, transformer son corps permettra
« d'être en forme », valeur cardinale de cette période intégrant les dimensions hygiénique et esthétique. Etre en forme, c'est alors être dans l'ère du temps, c'est être dynamique, actif, sûr de soi, bien dans son corps.
Les revues, quand elles parlent du corps, dissertent sur la forme[1]. Finalement, un modèle normatif fort s'impose, un
« look forme » apparaît, promu par l’ensemble des médias : le corps en forme n'est pas seulement mince, il doit être ferme et musclé[2].
[1] Par exemple : S. Panelli, « Forme : à la recherche du corps perdu », Le Nouveau F, n° 6/6 bis, juillet/août 1982 ; « Médecine : le secret de la forme », Santé Magazine, n° 93, septembre 1983.
[2] Par exemple : « Aujourd'hui, le muscle est roi. Objet de culte, synonyme de forme », Elle, 22 novembre 1982 ; L. Lieser et F.
Dupont, « Séduction : les musclées triomphent », Le Nouveau F, n°
14, avril 1983.
Comme le montrent les travaux d’Alain Ehrenberg, la société se convertit alors au « culte de la performance »[1].
[1] A. EHRENBERG, Le culte de la performance, Calmann-Lévy,
Paris, 1991.
Tandis que les effectifs de la FFEPGV passent de 252 840 en 1981 à 333 505 en 1984, de
nouvelles propositions d’exercice sont importées des Etats-Unis sous le nom d'aérobic[1].
[1] L'aérobic prendra des significations très variées ; il est malgré tout possible d'en donner une définition générale : l'aérobic consiste en une répétition de séquences de flexion-extension, de tension et de rotation en général simples, sur fond de musique très rythmée qu'il s'agit de suivre et de reproduire.
1982
les danseuses Véronique et Davina, d’abord dans leurs cours donnés dans la toute nouvelle salle de mise en forme le Gymnase-Club puis avec leur émission télévisée « Gym-tonic », dont le nombre d’auditeurs dépassent rapidement un million et demi.
La première retransmission de l'émission télévisée « Gym-tonic » a lieu le 19 septembre 1982.
Le corps et la forme à tout prix
Les dossiers « beauté-forme », constitués par les magazines féminins à la veille de l'été, sont de
véritables programmes de travail. « Et surtout, ne vous reposez pas trop », explique la revue Vital avant l’été 1982. « Il faut travailler durement, souffrir et transpirer, ajoute Jane Fonda (1982, 55).
« Chaque corps est un projet idéal qui la plupart du temps n'aboutit pas. Faute de volonté... Votre corps est ce que vous voulez qu'il soit, reprennent Véronique et Davina (1984, 107) ;
il faut s'imposer un minimum de di-sci-pli-ne... Il faut
vouloir et vouloir encore, et ne jamais renoncer... Bref,
le chemin qui permet d'être bien dans sa peau et dans
sa tête n'est évidemment pas celui de la facilité ». Le
plaisir naît de l’effort. Cette acceptation de la douleur,
qui met en exergue l’exercice physique, n’est pas sans
rappeler l’« ultimisation » et le « jusqu'au-boutisme »
du marathon et du triathlon, en plein essor au cours de
cette période.
« Chaque corps est un projet idéal qui la plupart du temps n'aboutit pas.
Faute de volonté... Votre corps est ce que vous voulez qu'il soit,
Véronique et Davina (1984, 107) ;
Uniformisant les silhouettes, « (...) comme si un
« troisième sexe » avait fait son
apparition, asexué ou plutôt bisexuel, qui porte épaules larges, bassin étroit et muscles saillants, qui soigne son esthétique et son corps (…) »[1], [1] C. LOUVEAU,
« Style de vie », culte
de la forme et de la
silhouette », in Le
sport... à corps perdu,
M.S.H.A., n° 7,
décembre 1992, p. 23-
37.
Pour ou contre l’aérobic ?
Au début des années 1980,l’aérobic connaît un énorme succès. Véronique et Davina, les animatrices del’émission téléviséeGym-tonic, font la Une de tous les journaux. Les salles de mise en forme fleurissent dans toutes les villes de France.
Les manifestations et les stages « forme » se multiplient.D’innombrables mouvements de gymnastique sont proposés dans toute la presse par le biaisd’articles, de fiches forme, de suppléments détachables ou de mouvements du mois, mais aussi dans de nombreux ouvrages, cassettes audio et vidéo, qui sont de gros succès commerciaux.
La FFEPGV, par la voix de sa présidente , Nicole Dechavanne, dénonce les dangers physiques encourus par les pratiquants, et plus encorel’absence de respect de la personne, sont vivement dénoncés.
Malgré tout, le problème de l’utilisation des gymnastiques de forme fait débat. Est-il possible de ne pas répondre aux demandes et aux motivations des pratiquantes ? En tout état de cause, la séance GV ne peut être une simple copie des cours d’aérobic. L’animateur ne doit jamais perdre de vue les objectifs fédéraux.
collants noirs contre collants fluo ?? La Gymnastique Volontaire contre l’aérobic
Nicole Dechavanne (présidente FFEPGV) prend position en insistant sur les dangers physiques encourus par les pratiquant(e)s : « Sur un rythme accéléré, soutenu par une musique ô combien moderne, qui n'est là que pour masquer la pauvreté du 1, 2, 3, 4, et encourager l'élève à surtout ne rien sentir, ne rien contrôler, chacun doit suivre l'exemple.
Mais quel danger pour la pratiquante non avertie, inexpérimentée ! Aucune correction de l'enseignant sur la justesse de réponse du pratiquant ne peut intervenir, aucune consigne n'incite à prendre des précautions, aucune explication ne permet de s'approprier l'exercice, de le mieux comprendre, et d'accéder ainsi à une autonomie de réalisation, à une meilleure relation à soi-même »[1].
[1] N. DECHAVANNE, « A chacun sa messe », Loisirs
et Santé, n° 2, décembre 1982, p. 2.
La mise en place d’une nouvelle politique
Face à la demande grandissante de santé par les activités physiques et au regard de la forte concurrence au niveau del’offre, comment concilier développement quantitatif et préservation de son identité ? Comment tenir compte de l'évolution des intérêts du public en restant fidèle aux conceptions fédérales ? Al’image de la nouvelle doctrine publiée en 1990, si les modalités de pratiques et les démarches d’apprentissage restent conformes àl’esprit GV, la volonté est d’ouvrir à diverses activités physiques et sportives et de mettre enœuvre une politique de communication.
En 1991 est lancé le premier Plan d’Action à Moyen Terme (PAMT), qui rationalise l’action fédérale : «Les animateurs et responsables de l’Association doivent être poussés par un puissant esprit d’entreprise (…) ».
Effet de mode et rapprochement de l’aérobic
1985-2000: vers un nouveau positionnement des exercices physiques
Priorité à la douceur et au plaisir – une « re- sexualisation » féminine !
Le retour des formes
Dans les années 1990-2000, le temps libre augmente, en même temps, qu’un marché de la forme se structure.
Quête d’épanouissement corporel, souci de conserver la santé, volonté de défendre son apparence des attaques de l'âge, nécessité sociale du « paraître », désir de se dépasser, passe-temps du dimanche, plaisir du jeu ou de la compétition amicale, autant de motivations multiples, qui font du loisir une sphère culturelle complexe.
Le contexte est certes favorable aux pratiques d’entretien mais il conduit la FFEPGV à se positionner face à la concurrence compétition / loisirs / activités de formes. De ce point de vue, l’optique défendue par la GV est avant tout celle de la sociabilité et du plaisir de pratiquer.
En 1994, la commission recherche-innovation propose ainsi la définition suivante de la Gymnastique Volontaire: « Activités physiques, conviviales non compétitives qui s’adressent à tous dans une perspective de plaisir, de progrès personnel et de santé»
Marché de la
forme
et souci de
santé
De 7 … à 107 ans
La FFEPGV fête son 400 000e adhérent en 1996, son 500 000e en 2002 et atteint en 2007, 559246 licenciés. De l’éducation motrice des plus jeunes jusqu’à la prévention des chutes pour les plus âgés, il s’agit d’adapter la leçon au public viséLes enfantsne sont pas oubliés … Les pratiques proposées continuent à séduire avant tout un public fémininà 91 %.
… tandis que le 3e âgeest envisagé comme un public GV
HISTOGRAMME
nb de licenciés 1993-2008 et pourcentage de femmes, de jeunes et de seniors
La vogue des seniors
Concernant le public « senior », la FFEPGV poursuit et intensifie ses actions de lutte contre le vieillissement en inscrivant ses démarches dans un vaste réseau préoccupé de santé publique dépassant le cadre national pour s’étendre au niveau européen. La réflexion engagée cherche à répondre aux problèmes spécifiques qui accompagnent le vieillissement en différenciant plus finement les publics viséset en s’intéressant notamment aux plus vulnérables (3e puis 4e âge).
Plusieurs études analysant les effets de l’exercice sur différentes pathologies sont subventionnées et conduisent à des conventions liant la GV aux organismes de la sécurité sociale et à d’autres partenaires. Les résultats débouchent sur des programmes tels que : «sport par ordonnance», «équilibre»,
«Gymmémoire», ainsi que sur différentes actions d’informations (plaquettes, K7 vidéo «cap-retraite», stands «semaine bleue»), qui traduisent une stratégie moderne et une nouvelle éthique d’autorégulation corporelle impliquant davantage les individus dans leur propre lutte contre la sédentarité et les effets de l’âge.
« A la veille du 3emillénaire, l’augmentation de l’espérance de vie constitue la révolution du passage à l’an 2000. Ce phénomène confère aux seniors aujourd’hui un statut tout particulier d’acteurs économiques à part entière. En effet, ils représentent une véritable clientèle potentielle qui attire tous les secteurs économiques et politiques. Ils contribuent alors, par l’expression de leurs besoins, à de nouveaux métiers et de nouveaux produits. Dans ce créneau, notre fédération joue pleinement son rôle d’offres « de services de qualité » Pour prévenir les effets du vieillissement, elle a impulsé des recherches depuis plusieurs années. Celles-ce se concrétisent sur le terrain sous forme d’ateliers qu’il s’agisse d’éviter la chute ou de faire
« bouger les neurones ».Editorial de B.
Perdrizet :La lettre aux cadres - Supplément n°83 de Loisir Santé janvier 1999
… de la petite enfance … à l’adolescence, une nouvelle politique tente de renouveler un public encouragé à développer un véritable « habitus santé » Les offres GV, telles que Gym’Câline®, Gym 3 Pommes®, Récréa’Gym®, Adogym.com®, Atout’Gym®, Corpo’Gym®, Gym’Plurielles®, Gym’Jeunes®, Acti'March'®,traduisent ainsi une offre de plus en plus adaptée à la diversité des licenciés.
La Fédération Française d'Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire s’adresse à toutes les générations, pour développer ou entretenir leur capital santé.
9 mois à 2 ans : découverte
3 à 17 ans : jeux d’éveil et collectifs pour un meilleur épanouissement social 17-30 ans : gymnastique dynamique intégrant les
techniques nouvelles de danse 30-55 ans : séances régulières et variées avec
aérobic, gym douce, sports collectifs…pour éviter de glisser vers la sédentarité
A partir de 55 ans, seniors actifs pour retarder les effets du vieillissement et plaisirs de nouvelles amitiés
Plus de 75 ans : gestes simples de la vie quotidienne, respiration, concentration, mémoire…
Le repositionnement et la diversification des gymnastiques
Le parcours de Jane Fonda est un
modèle d'adaptation. Dès 1985, elle met au point la « gymnastique-harmonie », plus lente et plus douce.
Les méthode se multiplient : le step – l’aqua-gym, la capoeira,, etc.,...
Entretien de soi
Depuis les années 1990, les dirigeants engagent des opérations de communication et d’information sur la politique fédérale (comme en atteste, par exemple, le livre blanc – 8000 clubs ont la parole, paru en 2004) et promeuvent une adaptation des offres de services.
Le principe d’une diversification des contenus GV, qui a été initié dans la doctrine publiée en 1990, s’actualise notamment à travers un ensemble de prescriptions insistant sur la nécessité sociale d’apprendre à gérer son capital santé dans une visée préventive.
Aucune pratique n’est donc écartée à priori, dès lors qu’elle est non compétitive et qu’elle participe à une démarche qualitative favorable à une éducation à la santé.
Cette perspective favorise l’ouverture aux nouvelles pratiques d’entretien, telles que le step, le cardio-training mais aussi les « gymnastiques douces », davantage centrées sur les sensations corporelles.
