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Modélisation du problème de Signorini avec frottement pour une coque piézoélectrique anisotropeet non homogène

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Université Mohamed Khider-Biskra

FACULTÉ DES SCIENCES EXACTES ET DE LA NATURE ET DE LA VIE

THÈSE

Présentée pour l’obtention du diplôme

DOCTORAT EN SCIENCES

En : Mathématiques SPÉCIALITÉ : ANALYSE Equations aux Dérivées Partielles

Par : MOHAMMED EL HADI MEZABIA Thème

Modélisation du problème de Signorini avec frottement pour une coque piézoélectrique anisotrope

et non homogène.

Soutenue le / / 2019 Devant le jury composé de :

Meraghni Djamal Pr Université Mohamed Khider-Biskra Président

Chacha Djamal Ahmed Pr Université Kasdi Merbah- Ouargla Rapporteur Benabderrahamene Benyattou Pr Université Mohamed Boudiaf de M’Sila Examinayeur

Khelil Nacer MCA Université Mohamed Khider-Biskra Examinateur

Bensayah Abdallah MCA Université Kasdi Merbah- Ouargla Examinateur

(2)

Remerciements

Je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir donné assez de courage pour accomplir ce travail.

Je tiens à exprimer ma reconnaissance et mes remerciements les plus profonds à mon encadreur Monsieur Chacha Djamal Ahmed, professeur à l’université Kasdi Marbah Ouargla qui m’a proposé le sujet de ce travail son aide et ses conseils ont été pour moi un soutien très précieux. Je tiens plus à le remercier pour sa compétence, sa rigueur, ainsi que pour le caractère novateur de ses idées.

J’adresse mes remerciements les plus chaleureux et sincères à mon co-encadreur Mon- sieur Abderrezak Ghezal professeur à l’université Kasdi Merbah ouargla, pour son aide et sa compétence m’ont encouragé à poursuivre mes travaux de recherche, on le remercie aussi à la confiance qu’il m’a accordé et ses conseils.

Comme je tiens à remercier vivement, mes professeurs Monsieur Meraghni Djamal pro- fesseur à l’université Mohamed Khider-Biskra, pour l’honneur qu’il me fait en présidant le jury de cette thèse, et Monsieur Khelil Nacer maitre de conférences A à l’université de Mo- hamed Khider-Biskra, pour l’intérêt qu’il a bien voulu accorder à ma thèse en acceptant de participer au jury en tant qu’examinateur.

Mes remerciements s’adressent au professeur Benyattou Benabderrahmane professeur à l’université de M’sila pour l’intérêt qu’il a bien voulu accorder à ma thèse en acceptant de participer au jury en tant qu’examinateur.

Je tiens à remercier Monsieur BENSAYAH Abdallah maitre de conférences A à l’univer- sité Kasdi Merbah ouargla, pour l’intérêt qu’il a bien voulu accorder à ma thèse en acceptant de participer au jury en tant qu’examinateur.

Mes derniers et profonds remerciements vont à mes amis et toute ma famille

(3)

Remerciements 2

0.1 Notations . . . . 6

0.2 Introduction . . . . 8

I ANALYSE ASYMPTOTIQUE DES COQUES MINCES 11 1 Élasticité tridimensionnelle 13 1.1 Les équations d’équilibre . . . . 13

1.1.1 Les lois de comportement . . . . 17

1.2 Définition de la surface moyenne . . . . 20

2 Modélisation asymptotique du problème de Signorini d’une coque mince linéa- risée 23 2.1 Description de la géométrie d’une coque mince . . . . 23

2.2 Le cas sans frottement . . . . 24

2.2.1 Problème classique ( P b ε .C ) . . . . 24

2.2.2 Problème variationnel ( P b

ε

.V ) . . . . 26

2.2.3 Problème variationnel ( P b ε .V ) en coordonnées curvilignes 26 2.2.4 Passage à un domaine de référence . . . . 28

2.2.5 Identification d’un problème variationnel bidimensionnel . . . . 30

2.2.6 Modèle de coque membranaire . . . . 31

2.3 Le cas avec frottement de Coulomb . . . . 36

2.3.1 Problème classique ( P b

ε

.C ) . . . . 36

2.3.2 Problème variationnel ( P b

ε

.V ) . . . . 37

2.3.3 Problème variationnel ( P b ε .V ) en coordonnées curvilignes 37 2.3.4 Position du problème variationnel sur un domaine indépendant de l’épaisseur . . . . 38

2.3.5 Modèle de coque membranaire . . . . 39

(4)

3 Etude de la convergence des solutions du problème variationnel mis à l’échelle P (ε, Ω) pour une coque elliptique membranaire. 45

3.1 Le cas de contact sans frottement . . . . 45

II ANALYSE ASYMPTOTIQUE DES COQUES MINCES PIÉZOÉLECTRIQUES 55 4 ANALYSE ASYMPTOTIQUE DU PROBLEME DE CONTACT AVEC FROTTEMENT POUR LES COQUES PEU- PROFONDES PIÉZOÉLECTRIQUES 59 4.1 Position du problème . . . . 59

4.2 L’inégalité variationnelle . . . . 61

4.2.1 L’inégalité variationnelle dans Ω b

ε

. . . . 61

4.2.2 L’inégalité variationnelle dans Ω

ε

. . . . 63

4.3 Analyse asymptotique . . . . 64

4.3.1 L’inégalité variationnelle dans Ω . . . . 64

4.3.2 Convergence . . . . 66

4.4 Modèle bidimensionnel . . . . 68

4.4.1 L’inégalité variationnelle dans ω . . . . 68

4.4.2 Le problème découplé . . . . 69

4.4.3 La formulation forte dans ω . . . . 71

4.5 Conclusion et commentaire . . . . 72

5 Problème de Signorini pour les coques piézoélectriques tridimensionnelles 74 5.1 Géométrie différentielle tridimensionnelle . . . . 74

5.1.1 Cadre physique . . . . 74

5.1.2 Description de la géométrie et des efforts envisagés . . . . 74

5.1.3 Formulation du problème . . . . 75

5.2 Existence et unicité d’une solution . . . . 77

5.2.1 Deux formulations variationnelles du problème . . . . 77

5.2.2 Problème homogène . . . . 79

5.2.3 Théorème d’existence et d’unicité . . . . 80

6 Modélisation asymptotique du problème de Signorini d’une coque mince pié- zoélectriques 83 6.1 Préliminaires aux méthodes asymptotiques . . . . 83

6.2 Le cas de contact sans frottement . . . . 84

6.2.1 Passage à un domaine de référence . . . . 85

6.2.2 Méthode des développements asymptotiques . . . . 86

6.2.3 Le problème membranaire . . . . 94

6.3 Conclusion . . . 103

(5)

0.1 Notations

Dans toute la suite de cette thèse, nous utiliserons les conventions suivantes : ä les indices latins ( i, j, k, ...) varient de 1 à 3.

ä les indices grecs (α, β , γ, λ, µ, ....) varient de 1 à 2.

ä les composantes contravariantes d’un vecteur (ou d’un tenseur) sont notées avec des indices supérieurs et les composantes covariantes avec indices

inférieurs. La convention de sommation sur les indices répétés est utilisée.

ä u

i

v

i

= P

i=3 i=1

u

i

v

i

.

ä u = (u

i

) vecteur de composantes u

i

. ä u.v = u

i

v

i

produit scalaire euclidien.

ä n normale unitaire extérieure.

ä u

N

= u.n la composante normale du déplacement.

ä u = (u

T

, u

N

), u

T

la composante tangentielle du déplacement.

ä σ

N

= (σ(u)n)n la composante de la force de pression appliquée sur une section de normale n.

ä σ(u)n = (σ

T

, σ

N

), σ

T

la composante tangentielle du vecteur σ(u)n.

ä ∂

i

u

j

=

∂u∂xj

i

dérivée de u

j

par rapport à x

i

. ä divσ(u) = ∂

j

σ

ij

e

i

divergence du tenseur σ(u).

ä| u | = √

u.u norme vectorielle euclidienne.

ä A = (A

ijkl

) : tenseur de rigidité d’ordre 4 .

ä D(Ω) : l’espace des fonctions testes. Ω domaine ( ouvert borné connexe de frontière Lipshitzienne) de R

3

.

ä ω : domaine (ouvert borné connexe de frontière Lipshitzienne)de R

2

. ä S : la surface moyenne de Ω.

ä (a

1

, a

2

, a

3

) : (resp. (a

1

, a

2

, a

3

)) base covariante (resp. contravariante ) associée à la surface moyenne S.

ä (g

1

, g

2

, g

3

) : (resp. (g

1

, g

2

, g

3

)) base covariante (resp. contravariante ) associée à Ω.

ä a

αβ

, b

αβ

: composantes covariantes du tenseur métrique et du tenseur de courbure

associées à S.

(6)

ä g

ij

: (resp.g

ij

) composantes covariantes (resp. contravariante )du tenseur métrique associées à Ω.

ä S désigne une surface dans l’espace Euclidien habituel.

ä Γ

γαβ

désignent les symboles de Christoffel.

ä Γ

0

désigne une partie de la frontière de mesure non nulle.

ä le triplet (a

1

, a

2

, a

3

) forme la base contravariante en tout point de S.

ä C (Ω) espace des fonctions continues définies sur Ω.

ä C

k

(Ω) , k > 0 espace des fonctions continues définies sur Ω, dont les dérivées partielles d’ordres ≤ k sont continues .

ä C

(Ω) : espace des fonctions indéfiniment différentiables sur Ω ä D (Ω) : espace des fonctions de C

(Ω) à support compact.

ä D

0

: l’espace des distributions.

ä *: la convergence faible.

ä H

s

(Ω) : espace de Sobolev d’ordre s.

ä b(u, v) : la forme bilinéaire d’énergie de déformation en flexion.

ä a(u, v) : la forme bilinéaire d’énergie de déformation membranaire.

ä ε : l’épaisseur ou le rapport de l’épaisseur à une autre dimension de la coque ä M

3

: ensemble des matrices d’ordre 3.

äM

3+

= { A ∈ M

3

, detA > 0 } .

ä S

3

: ensemble des matrices symétriques d’ordre 3.

äS

3>

: ensemble des matrices symétriques définie-positive d’ordre 3.

äO

3

: ensemble des matrices orthogonales d’ordre 3.

ä O

3+

= { R ∈ O

3

, detR = 1 } .

(7)

0.2 Introduction

Dans la plupart des systèmes de la mécanique des structures, il existe des situations dans les quelles un corps déformable entre en contact avec d’autres corps. La problématique du contact est essentiellement de savoir comment les forces sont appliquées sur une structure et comment réagissent ces structures lorsqu’elles subissent ces forces.

ll est évident que le caractère de ce contact peut jouer un rôle fondamental dans le comportement de la structure : sa déformation, son mouvement, la distribution des efforts, etc... . Le contact unilatéral des corps solides, avec ou sans frottement, est une contrainte mécanique souvent rencontrée en modélisation. Citons par exemple le frottement d’une tôle dans un procédé d’emboutissage, le contact d’un pneu sur la route, le déploiement d’un airbag. le problème de contact unilatéral (dit de Signorini) qui est issu de la méca- nique des structures et où les inéquations portent sur la frontière. La condition de contact a été formulée par Signorini [51] en 1959. La formulation variationnnelle associée à ce type de condition a été étudiée mathématiquement par Fichera [24] en 1964. Ensuite, viennent les travaux de G.Duvaut et J.L.Lions [21] qui ont rajouté le frottement aux problèmes de contact et ils ont pu écrire ce problème sous forme d’un problème de minimisation de fonc- tionnelle quadratique dans le cas d’un frottement de Tresca (i.e.avec un seuil de frottement fixe qui ne dépend pas de la contrainte normale). Dans [21], on peut trouver aussi des résultats d’existence et d’unicité pour le problème dit de Signorini (sans frottement ).

Le premier résultat d’existence de solutions pour le problème de Signorini avec frot- tement a été établi au début des années 80. Neˇcas, Jaršek et Haslinger [43] ont prouvé un résultat d’existence pour une barre élastique en dimension deux sous la condition d’un coefficient de frottement assez petit. Des résultats plus généraux sont donnés ensuite par J aruˇ sek [32] , Kato [33] , Eck et J aruˇ sek [23]. Récement, R. Hassani, P.Hild et I.Ionescu [30] ont trouvé des conditions de non unicité des solutions.

Récemment, Y.Renard [45] a donné un critère d’unicité de solution pour le problème de contact avec frottement. Ce résultat est très important pour la recherche de solutions mul- tiples.

On désigne par structures minces les corps solides dont l’une des dimensions (l’épais-

(8)

seur, le diamètre) est petite devant les autres dimensions. Ce sont les plaques, les coques, les barres, les filaments.... L’intérêt pour une modélisation fine de ces structures est d’au- tant plus grand que le nombre des applications industrielles va croissant. Une modélisation fine doit prendre en compte la faible épaisseur où le diamètre et en déduire des simplifica- tions au modèle de départ qui est tridimensionnel. De nombreux modèles bidimensionnels où unidimensionnels ont ainsi été décrits depuis plus d’un siècle. Ces cas ont été propo- sés par Kirchhoff, Love, Novozhilov-Donnell, Donnell-Mushtari-Vlasov, Cossserat, Naghdi, Mindlin, Reissner, Von Kármán Marguerre-Von Karman et Koiter. Suivant quelques hypo- thèses, ils ont proposé des modèles. Parmi ces modèles les modèles de Kirchhoff-Love et Mindlin-Reissner. Dans les quearante dernières années, Ciarlet et Destuynder [14] et ses collaborateurs se sont attachés à donner des justifications mathématiques à ces modèles et à en construire de nouveaux. L’étude d’un problème de contact unilatéral d’une plaque mince contre un obstacle rigide avec frottement de coulomb a été faite par Dhia [19] en utilisant une méthode de pénalisation. En 2002 ; Paumier [40] réalise une modélisation asymptotique d’un problème de contact unilatéral d’une plaque mince encastrée, de mo- dèle de Kirchhoff-Love, contre un obstacle rigide où il a prouvé que ce problème tridimen- sionnel avec frottement tend vers un problème bidimensionnel sans frottement. Parmi les questions posées par Paumier[40] :"is this approach valid for shells and rods".

Léger et Miara [36] et [35] ont étudié pour les coques peu profonde en élasticité linéaire sans frottement par l’utilisation de la méthode de convergence.

La piézoélectricité peut être considérée comme une interaction entre deux phénomènes électromécaniques qui couplent les champs élastique et électrique . Une déformation mé- canique du matériau génère un champ électrique, c’est l’effet direct de piézoélectricité où effet capteur. Inversement, l’application d’un champ électrique, ou d’une différence de po- tentiel, induit des déformations mécaniques, c’est l’effet inverse de piézoélectricité ou effet actionneur. Ces phénomènes de piézoélectricité ont été découvert en 1880 par les frères Jacques et Pierre Curie.

Il y a beaucoup de matériaux, naturels ou synthétiques, pouvant être polarisés pour exhiber ces propriétés piézoélectriques, ce qui offre une diversité et une flexibilité pour une grande variété d’application. Par exemple, la peau et les os ont de telles propriétés .

Notre système sensoriel au bout des doigts provoque la création d’un potentiel élec- trique à la surface de la peau qui est transmis au cerveau par le système nerveux ; la for- mation des os et leur destruction sont déclenchées par les propriétés électromécanique de l’os par lesquelles le signal électrique orchestre la synthèse de microstructures viables avec les propriétés mécaniques appropriées.

Parmi les matériaux piézoélectriques les plus utilisés dans les applications, on trouve

les piézocéramiques et les piézopolymères, dont les zirconates titanates (PZT) et les poly-

vinylidène fluorides (PVDF) sont des exemples représentatifs . Les PZT, de par leur nature

céramique, ont des rigidités comparables, et souvent supérieure, à celles des structures

(9)

sion de l’énergie électrique en énergie mécanique, d’où un rôle actionneur très efficace,

qui, même si les forces générées sont inférieures à celles d’autres matériaux tels que les

magnétostrictifs, s’avère suffisant pour des structures minces.

(10)

Première partie

ANALYSE ASYMPTOTIQUE DES COQUES

MINCES

(11)

Cette première partie de la thèse présente l’étude variationnelle et asymptotique d’un problème statique de contact unilatéral d’une coque mince élastique contre un obstacle rigide avec les conditions de complémentarité dites les conditions de Signorini et ceci sur la partie condidate au contact. Ce qui reste du bord est divisé en deux parties, une subit une force surfacique, l’autre est encastrée. Chaque fois, on fait l’étude du problème sans frottement puis avec frottement.

On débute notre travail par un chapitre qui comporte l’étude variationnelle de ce pro- blème en supposant, en général, un corps élastique. Puis on établit un théorème d’existence et d’unicité dans le cas sans frottement et un théorème d’existence dans le cas avec frot- tement non local(loi de Tresca) puis local(loi de Coulomb). Et tout ceci dans le cadre de l’élasticité linéaire.

Dans le deuxième chapitre on va garder la même situation que celle du premier cha- pitre en remplaçant le corps élastique par une coque élastique mince. Ce chapitre est divisé en trois sections. La première section comporte la géométrie des coques minces. Dans la deuxième section, on part du problème classique formulé en coordonnées cartésiennes et puisque les coordonnées curvilignes sont mieux adaptées pour les coques, on reformule le problème variationnel en coordonnées curvilignes et ceci dans le cas sans frottement. Dans la troisième section on fait la même procédure pour le cas avec frottement de Coulomb.

Dans le troisième chapitre, on garde la position du problème du chapitre précédent tout en proposant l’étude asymptotique des modèles bidimensionnels "membranaire" et

"couplé flexion-membrane"pour des coques dans le cadre de l’élasticté linéaire, toujours en distinguant simultanément le cas sans frottement et le cas avec frottement de Coulomb.

Au dernier chapitre on fait l’étude de la convergence.

Enfin une conclusion qui comporte les résultats essentiels et quelques perspectives.

(12)

Élasticité tridimensionnelle

Soit Ω un ouvert borné connexe de R

3

de frontière Γ = ∂Ω suffisamment régulière et soit Ω l’adhérence de Ω dans R

3

. Dans tout la suite, l’ensemble Ω représentra le volume occupé par un solide "non déformé" et sera appelé configuration de référence. Nous noterons x un point courant de l’ensemble Ω, de composantes x

i

dans la base canonique { e

i

} de R

3

, et

i

=

∂x

i

la dérivée partielle par rapport à la variable x

i

.

La structure est encastrée sur une partie de sa frontière Γ

0

⊂ Γ de ∂Ω- mesure non nulle et est soumise à une disribution surfacique de force h sur Γ

de telle sorte que Γ

0

∩ Γ

= ∅ , et de densité de force volumique f.

Les aspects mécaniques du problème sont de deux sortes ; les équations d’équilibre sont déduites de principes mécaniques généraux ne faisant pas intervenir la nature du maté- riau,les lois de comportement dépendent du matériau considéré et traduisent les relations

"contraintes-déformations"

1.1 Les équations d’équilibre

Nous appellerons déformation de la configuration de référence une application ϕ : Ω −→ R

3

suffisamment régulière, injective, et préservant l’orientation, c’est à dire vérifiant (voir Ciarlet P.G.[8]) :

det ∇ ϕ(x) > 0, ∀ x ∈ Ω. (1.1)

A tout déformation ϕ, nous associons un déplacement u, qui est le champ de vecteurs u : Ω −→ R

3

défini par la relation :

ϕ(x) = x + u(x). (1.2)

L’ensemble Ω

ϕ

= ϕ(Ω) est appelé configuration déformée, sa frontière Γ

ϕ

= ϕ(Γ).

Notons F : Ω −→ M

3+

le gradient de la déformation ϕ, F = ∇ ϕ = I

3

+ ∇ u.

Si ϕ est une déformation dérivable au point x ∈ Ω, le tenseur des déformations de Cauchy-Green à droite C = ∇ ϕ

T

∇ ϕ, apparaît en quantité :

| ϕ(x + δx) − ϕ(x) |

2

= δx

T

∇ ϕ

T

(x) ∇ ϕ(x)δ(x) + o( | δx |

2

), x, x + δx ∈ Ω, (1.3)

(13)

il joue un rôle fondamental en théorie de l’élasticité.

On dit que ϕ est une déformation rigide, si ∇ ϕ(x) = Q, ∀ x ∈ Ω, telle que Q est une matrice orthogonale et detQ > 0 ; on a alors C = I

3

dans Ω(voir théorème 1.1.2, Ciarlet [8]).

Lemme 1.1

Soit V ⊂ Ω un ouvert, de frontière ∂V suffisamment régulière, et soitA ⊂ ∂V , alors : pour V

ϕ

= ϕ(V ), élément de volume,

Z

Vϕ

dx

ϕ

= Z

V

| det ∇ ϕ(x) | dx, (1.4)

et pour A

ϕ

= ϕ(A), Z

Aϕ

da

ϕ

= Z

A

| Cof ∇ ϕ(x)n(x) | da, (1.5) où :

n : le vecteur normal extérieur unitaire le long de ∂V . Preuve

Voir([13],Theorem 1.3-1).

Théorème 1.1

Soit T

ϕ

: Ω

ϕ

→ M

3

le champ de tenseurs, et soit T (x) = T

ϕ

(x

ϕ

)Cof ∇ ϕ(x) la transformée de Piola, alors :

divT (x) = det ∇ ϕ(x)div

ϕ

T

ϕ

(x

ϕ

), (1.6) avec :

div

ϕ

= X

i

∂x

ϕi

, et donc :

Z

∂V

T.nda = Z

V

divT dx = Z

Vϕ

div

ϕ

T

ϕ

dx

ϕ

= Z

∂Vϕ

T

ϕ

.n

ϕ

da

ϕ

. (1.7) Preuve

Voir ([13],Theorem 1.7-1).

Introduisons enfin le tenseur des déformations de Green-Saint-Venant E (voir Ciarlet [13])

E(u) = 1

2 (C − I

3

) = 1

2 ( ∇ u + ∇ u

T

) + ∇ u. ∇ u

T

, (1.8) il l’écart entre une déformation donnée et une déformation rigide. Le tenseur E est symé- trique E

ij

= E

ji

.

Dans le tenseur des déformations apparait une patie linéaire (par raport au déplace-

(14)

e

ij

(u) = 1

2 (∂

i

u

j

+ ∂

j

u

i

), (1.9)

est appelée tenseur linéarisé des déformations et intervient dans la théorie linéaire de l’élasticité ( dans le cadre des petites déformations).

Nous supposons que le corps occupant une configuration déformée Ω

ϕ

est soumis à deux types de forces appliquées, forces appliquées de volume, correspondant à un champ de vecteurs f

ϕ

: Ω

ϕ

−→ R

3

et forces appliquée de surfaces définies sur une portion Γ

ϕ

= ϕ(Γ

) de la frontière Γ

ϕ

, correspondant à un champ de vecteurs h

ϕ

: Γ

ϕ

−→ R

3

. Remarque 1 Pour des questions de compatibilité avec le point de vue mécanique, il est né- cessaire que ϕ soit un difféomorphisme global de Ω sur ϕ(Ω) et que ϕ préserve l’orientation, une condition à imposer est donc que :

det ∇ ϕ(x) > 0 pour tout x ∈ Ω. (1.10) Réciproquement, la condition det ∇ ϕ(x) > 0 entraîne que localement, ϕ est un difféo- morphisme qui préserve l’orientation, mais cette seule hypothèse est insuffisante pour ob- tenir un résultat d’inversibilité global ( Voir [13] theorem 1.2-2).

D’après le théorème de Cauchy qui est lui-même une conséquence de l’axiome connu sous le nom de principe des contraintes d’Euler-Cauchy, l’état d’équilibre statique de la configuration déformée est traduite par :

Il existe :

t

ϕ

: Ω

ϕ

× S

2

−→ R

3

, (1.11)

tel que :

Pour tout A

ϕ

⊂ Ω

ϕ

, Z

Aϕ

f

ϕ

dx

ϕ

+ Z

∂Aϕ

t

ϕ

(x

ϕ

, n

ϕ

(x

ϕ

))da

ϕ

= 0, (1.12) Z

Aϕ

x

ϕ

∧ f

ϕ

dx

ϕ

+ Z

∂Aϕ

x

ϕ

∧ t

ϕ

(x

ϕ

, n

ϕ

(x

ϕ

))da

ϕ

= 0, (1.13) t

ϕ

(x

ϕ

, n

ϕ

(x

ϕ

)) = h

ϕ

(x

ϕ

), (1.14) pour ∂Ω

ϕ

- presque partout x

ϕ

∈ ∂A

ϕ

∩ Γ

ϕ

, où :

n

ϕ

(x

ϕ

) est le vecteur normal extérieur unitaire le long de ∂A

ϕ

en x

ϕ

, (n

ϕ

(x

ϕ

) existe dx

ϕ

− presque partout, x

ϕ

∈ ∂A

ϕ

) et S

2

= { υ ∈ R

3

; | υ | = 1 } .

Théorème 1.2

Si t

ϕ

(., n

ϕ

) : Ω

ϕ

−→ R

3

est de classe C

1

pour tout n

ϕ

∈ S

2

,

t

ϕ

(x

ϕ

, .) : S

2

−→ R

3

est continue pour tout x

ϕ

∈ Ω

ϕ

, et f

ϕ

: Ω

ϕ

−→ R

3

est continue.

Alors :

t

ϕ

: Ω

ϕ

× S

2

−→ R

3

est linéaire pour la deuxième variable.

Preuve

(Voir [13] .,theorem 2.3-1).

(15)

Autrement dit,il existe T

ϕ

: Ω

ϕ

−→ M

3

de classe C

1

tel que : t

ϕ

(x

ϕ

, n

ϕ

) = T

ϕ

(x

ϕ

)n

ϕ

, pour tout x

ϕ

∈ Ω

ϕ

et pour tout n

ϕ

∈ S

2

, T

ϕ

est appelé tenseur des contraintes de Cauchy.

Les équations d’équilibre dans la configuration déformée Ω

ϕ

doivent être satisfaites : Théorème 1.3

− divT

ϕ

(x

ϕ

) = f

ϕ

(x

ϕ

) pour tout x

ϕ

∈ Ω

ϕ

, (1.15) T

ϕ

(x

ϕ

)n

ϕ

(x

ϕ

) = h

ϕ

(x

ϕ

) pour tout x

ϕ

∈ Γ

ϕ

, (1.16) T

ϕ

(x

ϕ

) ∈ S

3

pour tout x

ϕ

∈ Ω

ϕ

(1.17) Preuve

(Voir [13].,theorem 2.4-1).

Pour passer à la variable x ∈ Ω (x

ϕ

= ϕ(x))tout en préservant autant que possible la forme "de divergence" des équations, on introduit la transformée de Poila du champ de tenseurs T

ϕ

: c’est le champ de tenseurs T = (t

ij

) : Ω −→ M

3

.

On a :

dx

ϕ

= | det ∇ ϕ(x) | dx, (1.18)

n

ϕ

da

ϕ

= Cof ∇ ϕ(x)n(x)da, (1.19) et on définie f : Ω −→ R

3

et h : Γ

−→ R

3

, par :

f

ϕ

(x

ϕ

)dx

ϕ

= f (x)dx, (1.20)

h

ϕ

(x

ϕ

)da

ϕ

= h(x)da. (1.21)

On fera désormais l’hypothèse que les forces appliquées sont "mortes", dans le sens que les champs f

ϕ

, h

ϕ

, f, h sont indépendants de la déformation ϕ.

En supposant que ϕ suffisamment régulière et utilisant le changement de variables dans (1.12), on déduit que :

pour tout A ⊂ Ω, Z

A

f(x)dx + Z

∂A

T

ϕ

(ϕ(x))Cof ∇ ϕ(x)n(x)da = 0. (1.22) On définie T par :

T (x) = T

ϕ

(ϕ(x))Cof ∇ ϕ(x) pour tout x ∈ Ω, (1.23) il est appelé en élasticité le premier tenseur des contraintes de Piola-Kirchhoff.

Donc : Z

f (x)dx + Z

T (x)n(x)da = 0. (1.24)

(16)

et T vérifie les équations d’équilibre dans la configuration de référence Ω :

− divT (x) = f(x) pour tout x ∈ Ω, (1.25) T (x)n(x) = h(x) pour tout x ∈ Γ

. (1.26)

∇ ϕ(x)

−1

T (x) ∈ S

3

pour tout x ∈ Ω (1.27) où :

Γ

⊂ ∂Ω et Γ

ϕ

= ϕ(Γ

). (1.28)

Un inconvénient du premier tenseur de Piola-Kirchhoff est son absence de symétrie, alors que le tenseur de Cauchy est symétique. On "récupère " cette symétrie en introduisant le champ de tenseur Σ = (σ

ij

) :Ω → S

3

défini par :

Σ(x) = ∇ ϕ(x)

−1

T (x) pour tout x ∈ Ω. (1.29) Le tenseur Σ, est appelé en élasticité le second tenseur des contraintes de Piola- Kirchhoff, il est évidemment symétrique ; on déduit en effet immédiatement de (1.25) − (1.27) les équations suivantes, qui représentent l’autre forme des équations d’équilibre dans la configuration de référence Ω :

− div( ∇ ϕ(x)Σ(x)) = f(x) pour tout x ∈ Ω, (1.30)

( ∇ ϕ(x)Σ(x))n(x) = h(x) pour x ∈ Γ

. (1.31)

Σ ∈ S

3

pour tout x ∈ Ω. (1.32)

Ce qui équivaut à :

− ∂

j

ij

) = f

i

dans Ω, (1.33)

ij

)n

j

= h

i

sur Γ

, (1.34)

en utilisant les relations :

j

ϕ

i

= δ

ij

+ ∂

j

u

i

. (1.35)

1.1.1 Les lois de comportement

Les lois de comportement expriment les relations qui existent entre le second tenseur de Piola-Kirchhoff σ et le tenseur des déformations de Green Saint-Venant . Ces relations dépendent de la nature du matériau.

On suppose dans toute la suite que l’ensemble Ω dans la configuration de référence est

occupé par un matériau élastique.

(17)

Définition 1.1

On dit qu’un matériau occupant l’ensembledans la configuration initiale est élastique s’il existe une fonction T b :Ω × M

3+

→ M

3

, tel que :

T (x) = T b (x, ∇ ϕ(x)) pour tout x ∈ Ω, (1.36) T b : est dite loi de comportement du premier tenseur de P iola − Kirchhof f .

Ce qui équivaut à, il existe une fonction Σ : Ω b × M

3+

→ S

3

, tel que :

Σ(x) = Σ(x, b ∇ ϕ(x)) pour tout x ∈ Ω, (1.37) Σ b : est dite loi de comportement du second tenseur de Piola -Kirchhoff.

Théorème 1.4

Un matériau élastique satisfait le principe de l’indifférence matérielle si et seulement si : T b (x, QF ) = Q T b (x, F ) (1.38) pour tout x ∈ Ω, Q ∈ O

3+

et F ∈ M

3+

Ce qui équivaut :

b

Σ(x, QF ) = Σ(x, F b ), (1.39)

pour tout x ∈ Ω, Q ∈ O

3+

et F ∈ M

3+

. Preuve

(Voir [13] ,Theorem 3.3.1) De (1.39),on déduit que :

Σ b dépend de F uniquement par la matrice U = (F

T

F )

12

∈ S

3>

. D’oú on en déduit que :

Σ(x, F b ) = Σ(x, U b ), (1.40)

pour tout x ∈ Ω et F = RU ∈ M

3+

.

Ce qui implique que, le second tenseur des contraintes de Piola - Kirchhoff Σ dépend de ϕ uniquement par le tenseur métrique C = ∇ ϕ

T

∇ ϕ.

D’où :

Σ(x) = Σ(x, C e (x)) pour tout x ∈ Ω, (1.41)

où : Σ : Ω e × S

3>

→ S

3

est définit par :

(18)

pour tout x ∈ Ω et C ∈ S

3>

. Définition 1.2

Lorsque le matériau est quelconque et ne possède pas de symétrie élastique, il est dit anisotrope.

Un matériau anisotrope est caractérisé par 21 constantes élastiques indépendantes. C’est la relation de comportement qui lie les contraintes aux déformations.

Définition 1.3

Un matériau est isotrope en x ∈ Ω si les propriétés du matériau "sont les mêmes dans toutes les directions" ; il s’agit donc d’une caractéristique d’un matériau donné, mais vaisible- ment"raisonnable" pour certains matériaux, c’est une propriété de symétrie matérielle.

Remarque 1

Un matériau occupant la configuration de référenceest isotrope s’il est isotrope en tout les points de Ω.

Théorème 1.5

Un matériau élastique occupant la configuration de référenceest isotrope si et seulement si : T b (x, F Q) = T b (x, F )Q, (1.43) pour tout x ∈ Ω, Q ∈ O

3+

et F ∈ M

3+

.

Ce qui équivaut à :

Σ(x, F Q) = b Q

T

Σ(x, F b )Q, (1.44) pour tout x ∈ Ω, Q ∈ O

3+

et F ∈ M

3+

.

Preuve

(Voir [13], theorem 3.4-1).

Définition 1.4

Un matériau élastique occupant la configuration de référenceest homogène si sa loi de comportement est indépendante du point x ∈ Ω considéré.

Ce qui équivaut à :

ils existent ; T b : M

3+

→ M

3

et Σ b : M

3+

→ S

3

,tels que :

T b (x, F ) = T b (F ), (1.45)

et

Σ(x, F b ) = Σ(F b ), (1.46)

pour tout x ∈ Ω et F ∈ M

3+

.

(19)

La configuration de référenceest un état naturel (les contraintes sont libres), si

T b (x, I) = 0 pour tout x ∈ Ω. ¯ (1.47) Ce qui équivaut à :

Σ(x, I) = 0 b pour tout x ∈ Ω. (1.48) Théorème 1.6

Si un matériau est isotrope et satisfait le principe de l’indifférence matérielle, alor il existe des fonctions γ

i]

: Ω × R

3

−→ R , telle que :

X (x) = γ

0

(x)I + γ

1

(x)C(x) + γ

2

(x)C

2

(x) pour tout x ∈ Ω. (1.49)

γ

i

(x) = γ

i]

(x, trC, tr(Cof C ), detC) Preuve

( Voir [13], theorem 3.7-1).

1.2 Définition de la surface moyenne

Soit E

3

l’espace euclidien habituel rapporté à un repère orthonormé fixe (O, e

1

, e

2

, e

3

), et soit ω un sous-ensemble ouvert borné du plan E

2

dont la frontière est notée γ. Alors, la surface moyenne S de la coque est l’image dans E

3

de l’ensemble ω (ω est appelé domaine de référence)par l’application θ :

θ : (ζ

1

, ζ

2

) ∈ ω ⊂ E

2

→ θ(ζ

1

, ζ

2

) ∈ S ⊂ E

3

.

Notons ∂S = θ(γ), de telle sorte que S = S ∪ ∂S, et supposons θ et γ suffisamment régulières. En particulier, nous supposons que tous les points de la surface moyenne S = θ(ω) sont réguliers de telle sorte que les vecteurs,

a

α

= ∂θ

∂ζ

α

, α = 1, 2,

sont linéairement indépendants pour tous les points ζ = (ζ

1

, ζ

2

) ∈ ω. Ces deux vecteurs définissent le plan tangent à la surface S en tout point θ(ζ). Le vecteur normal au plan tangent est donné par,

a

3

= a

1

× a

2

| a

1

× a

2

| .

En désignant par | . | la norme euclidienne dans l’espace ξ

3

équipé du produit scalaire habi- tuel (a, b) → a.b, alors , le point θ(ζ) et les trois vecteurs a

i

définissent un repère local pour la surface moyenne (voir figure1.1 ), i.e., la base covariante attachée au point θ(ζ).

Nous désignerons par a

αβ

, b

αβ

les première et seconde formes fondamentales de la

(20)

a

αβ

= a

βα

= a

α

a

β

b

αβ

= a

3

.∂

α

a

β

= − ∂

α

a

3

.a

β

= b

βα

F IGURE 1.1 – Définition de la surface moyenne

Dans toute la suite, nous utiliserons des lettres grecques,α, β, ..., pour des indices pre- nant leurs valeurs dans l’ensemble { 1, 2 } , des lettres latines, i, j,...,pour les indices prenant leurs valeurs dans l’ensemble { 1, 2, 3 } et nous adoptons la convention de sommation sur les indices répétés haut et bas. Aux vecteurs a

α

, nous associons deux autres vecteurs a

β

du plan tangent définis par,

a

α

.a

β

= δ

αβ

,

δ

αβ

=

( 1 si α = β

0 si α 6 = β , (1.50)

Ces vecteurs sont reliés aux vecteurs a

α

par les relations,

a = a a

β

, a

α

= a

αβ

a , a

αβ

= a

α

a

β

= a

βα

,

(21)

où la matrice (a

αβ

) est l’inverse de la matrice (a

αβ

). Cette matrice inverse est bien définie car tous les points de la surface moyenne S sont supposés réguliers.

L’ensemble (a

1

, a

2

, a

3

) définit la base contravariante attachée au point θ(ζ).

Pour un tenseur donné, les tenseurs métriques (a

αβ

) et (a

αβ

) nous permettent d’associer les composantes covariantes, contravariantes et mixtes d’un tenseur donné. Par exemple, aux composantes covariantes b

αβ

de la seconde forme fondamentale, nous pouvons associer les composantes mixtes et la contravariantes correspondantes

b

βα

= a

βλ

b

λα

; b

αβ

= a

αλ

a

βν

b

λν

, et inversement,

b

αβ

= a

αλ

b

λβ

= a

αλ

a

βν

b

λν

.

Étant donné que les bases (a

1

, a

2

, a

3

) et (a

1

, a

2

, a

3

) ne sont en général ni normées ni ortho- gonales, il est commode d’introduire les symboles de Christoffel Γ

αβσ

par,

Γ

αβσ

= a

α

β

a

σ

= − ∂

β

a

α

a

σ

= Γ

ασβ

.

Il est également commode de préciser les expressions de quelques produits vectoriels des fonctions de base : (

a

α

× a

β

= ε

αβ

a

3

; a

α

a

β

= ε

αβ

a

3

a

3

× a

β

= ε

βλ

a

λ

; a

3

× a

β

= ε

βλ

a

λ

, , (1.51) on définit

a = a

11

a

22

− (a

12

)

2

6 = 0( points réguliers), et on définit l’élément d’aire dS de la surface moyenne par,

dS = | a

1

× a

2

| dζ

1

2

= √

adζ

1

2

. Remarque 2

(Liens entre a

αβ

, b

αβ

et les courbures de la surface moyenne.)

La première forme fondamentale a

αβ

est attachée aux caractéristiques métriques de la sur-

face moyenne tandis que la seconde forme fondamentale b

αβ

est attachée aux caractéristiques

de courbure de cette surface moyenne. Ces formes a

αβ

et b

αβ

sont naturellement dépendantes

du choix de la représentation θ choisie.

(22)

Modélisation asymptotique du problème de Signorini d’une coque

mince linéarisée

Introduction

Ce chapitre est divisé en trois sections. La première section comporte la géométrie des coques minces. Dans la deuxième section, on part du problème classique formulé en coor- données cartésiennes et puisque les coordonnées curvilignes sont mieux adaptées pour les coques, on reformule le problème variationnel en coordonnées curvilignes et ceci dans le cas sans frottement. Dans la troisième section on fait la même procédure pour le cas avec frottement de Coulomb.

2.1 Description de la géométrie d’une coque mince

Soit Ω

ε

= ω × ] − ε, +ε[, ε > 0, un domaine ouvert borné de R

3

; tel que ω est un sous- ensemble ouvert de R

2

, avec une frontière assez régulière γ. On note la frontière latérale de Ω par Γ

ε0

= γ × [ − ε, ε] la face supérieure et la face inférieure sont notées, respectivement par Γ

ε+

et Γ

ε

. Soit θ

ε

: ω −→ R

3

une fonction de classe C

3

. La configuration de référence de la coque est n

Ω b

ε

o

, où Ω b

ε

= Θ(Ω

ε

), x b

ε

= Θ(x

ε

), Θ(x

ε

) = θ(x

1

, x

2

) + x

ε3

a

3

(x

1

, x

2

) pour tout x

ε

= (x

1

, x

2

, x

ε3

) ∈ Ω

ε

et a

ε3

est le vecteur unitaire normal à la surface moyenne ω b = Θ

ε

(ω) de la coque (voir figure 2.1)

1

, pour ε assez petit, l’application Θ

ε

: Ω

ε

−→ Θ

ε

(Ω

ε

) est un C

1

-difféomorphisme (voir [13]) et on suppose aussi qu’elle préserve l’orientation, i.e det ∇

ε

Θ(x

ε

) > 0, ∀ x

ε

∈ Ω

ε

.

On suppose que Ω

ε

est occupé par un corps linéairement élastique, homogène et isotrope

(voir chapitre 1, définition (1.1),(1.3) et(1.4) ). Dans sa configuration naturelle : une

coque d’épaisseur 2ε dont les constantes de Lamé sont notées par λ > 0, µ > 0 et sont

supposées indépendantes de ε. On suppose que la coque en question est soumise à des

(23)

forces volumiques de densité f b

ε

∈ (L

2

( Ω b

ε

))

3

, sa face inférieure Γ b

ε

= Θ

ε

ε

) soumise à des forces surfaciques de densité b h

ε

∈ (L

2

(b Γ

ε

))

3

sa face latérale est encastrée uniquement sur Θ

ε

0

× [ − ε, ε]) qui est une partie non vide de Γ b

ε0

= Θ

ε

ε0

) représentant sa face latérale totale. On suppose aussi que cette coque entre en contact unilatéral sur sa face supérieure b Γ

ε+

= Θ

ε

ε+

) contre une fondation rigide D

ε

= { x

ε

∈ R

3

/(x

1

, x

2

) ∈ ω, x

ε3

≥ d b

ε

} , où ( d b

ε

≥ 0) est la fonction d’interstice définie sur b Γ

ε+

et qui désigne la distance entre la face supérieure et la fondation rigide mesurée dans la direction normale, Λ son coefficient de frottement.

On suppose aussi que le système est en état statique.

Tout au long de cette thèse, les indices et exposants grecs varient dans l’ensemble {1, 2} et les indices et exposants latins varient dans l’ensemble {1, 2, 3} et la convention de sommation d’Einstein par rapport aux indices et exposants répétés est systématiquement utilisées, ∂

i

=

∂x

i

, ∂

iε

=

∂xε

i

, ∂ b

iε

=

bxεi

, n b

ε

= ( b n

εi

) est la normale unitaire extérieure le long de la frontière de la coque Ω b

ε

. On note par l’indice T la composante tangentielle, et par l’indice N la composante normale ; (ν

α

) et (τ

α

) sont respectivement la normale unitaire ex- térieure et le vecteur tangent unitaire tels que τ

1

= − ν

2

et τ

2

= ν

1

le long de la frontière de l’ensemble ω. Les opérateurs différentiels de la dérivée normale extérieure et de la dérivée tangentielle ν

α

α

et τ

α

α

long de γ sont notées par ∂

ν

et ∂

τ

. Dans toute la suite, on utilise la convention de notation suivante : les notations comportant un chapeau sont exprimées dans un système de coordonnées cartésiennes, celles sans chapeau étant exprimées dans un système de coordonnées curvilignes, Soit u b

εN

(respectivement G b

εN

) représente la compo- sante normale du déplacement de contact (respectivement, pression) sur b Γ

ε+

. La fonction b

u

εN

(respectivement, G b

εN

) est la composante le long de b n

ε

(respectivement, b n

ε

⊗ b n

ε

) de la trace sur Γ b

ε+

du champ de déplacement (respectivement, du champ de contrainte).

2.2 Le cas sans frottement

Nous utilisons une décomposition classique du vecteur de déplacement b u

ε

= ( b u

εi

) et du tenseur des contraintes b σ

ε

= ( σ b

ijε

) sur ∂ Ω b

ε

comme suit

b

u

εN

= b u

ε

b n

ε

, u b

εT

= b u

ε

− u b

εN

b n

ε

G b

εN

= b σ

ε

b n

ε

· b n

ε

= b σ

ijε

b n

εj

b n

εi

, G b

εT

= σ b

ε

n b

ε

− G b

εN

n b

ε

2.2.1 Problème classique ( P b ε .C)

Le problème classique de l’équilibre d’une coque linéairement élastique tridimensionnelle

Ω b

ε

, en contact unilatéral sans frottement avec la fondation rigide sur la frontière Γ b

ε+

est

(24)

F IGURE 2.1 – Transformation du domaine formulé comme suit :

P b

ε

.C

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trouver u b

ε

telque :

− ∂ b

jε

σ b

ijε

( u b

ε

) = f b

iε

dans Ω b

ε

b

σ

εij

( u b

ε

) b n

εj

= b h

εi

sur b Γ

b

u

ε

= 0 sur Γ b

ε0

b

u

εN

≤ d b

ε

, G b

εN

≤ 0, G b

εN

( u b

εN

− d b

ε

) = 0, G b

εT

= 0 sur Γ b

ε+

(2.1)

où b

σ

εij

( b u

ε

) = A b

ijlk,ε

b e

εkl

( u b

ε

), (2.2)

A b

ijlk,ε

= λ

ε

δ

ij

δ

kl

+ µ

ε

ik

δ

jl

+ δ

il

δ

jk

) : λ

ε

, µ

ε

coefficients élastiques de Lamé , (2.3) b

e

εij

( b u

ε

) = 1

2 (b ∂

iε

b u

εj

+ ∂ b

jε

b u

εi

) composantes du tenseur de déformation linéarisé. (2.4) Remarque 3

G b

εN

présente la densité de force de pression et G b

εT

la densité des forces de frottement.

(25)

2.2.2 Problème variationnel ( P b ε .V )

Théorème 2.1

Le problème ( P b

ε

.C ) est formellement équivalent au problème ( P b

ε

.V )

P b

ε

.V

 

 

 

 

Trouver ( u b

ε

, G b

εN

) ∈ K(b

ε

) × H

12

(b Γ

ε+

) telque : b a

ε

( u b

ε

, b v

ε

) = L b

ε

( b v

ε

) + h G b

εN

, b v

εN

i ∀b v

ε

V(b

ε

) h G b

εN

, v b

N

− b u

εN

i ≥ 0, ∀b v

ε

K(b

ε

)

(2.5)

b a

ε

( u b

ε

, b v

ε

) = Z

Ωbε

A b

ijlk,ε

b e

εkl

( b u

ε

)e

εij

( b v)d x b

ε

L b

ε

( v b ) =

Z

Ωbε

f b

iε

b v

i

d b x

ε

+ Z

ε

b h

εi

b v

i

db Γ

ε

h ., . i représente le produit de la dualité sur b Γ

ε+

,

V( Ω b

ε

) = {b v

ε

= ( b v

εi

) ∈ H

1

(b Ω

ε

), b v

ε

= 0 sur b Γ

ε0

, } , H

1

(b Ω

ε

) = (H

1

( Ω b

ε

))

3

K( Ω b

ε

) = {b v

ε

V(b

ε

)/ b v

εN

≤ d b

ε

sur Γ b

ε+

}

Preuve (Voir [21] ) Remarque 4

Le problème (2.5) est équivalent à l’inéquation variationnelle : b

a

ε

( b u

ε

, b v

ε

− b u

ε

) ≥ L b

ε

( b u

ε

− b v

ε

)

dans K(b Ω

ε

) qui admet une solution unique sous les conditions f b

iε

∈ L

2

(b Ω

ε

) et b h

εi

∈ L

2

(b Γ

ε

), cette solution réalise le minimum de la fonctionnelle :

I( b b v

ε

) = 1

2 b a

ε

( b v

ε

, b v

ε

) − L b

ε

( b v

ε

)

2.2.3 Problème variationnel ( P b ε .V ) en coordonnées curvilignes

On note par b e

i

la base canonique de R

3

et (g

m,ε

(x

ε

)) sa base contravariante au point b x

ε

, définie par g

iε

(x

ε

) · g

j,ε

(x

ε

) = δ

ji

, dont la base covariante est (g

εi

(x

ε

)) donnée par g

iε

(x

ε

) =

iε

Θ

ε

(x

ε

) ∀ x

ε

∈ Ω

ε

. On note respectivement les symboles de Christoffel et les composantes covariantes et contravariantes du tenseur métrique par

(26)

g

ε

= det(g

ijε

). On note aussi les composantes contravariantes des forces volumiques et surfa- ciques respectivement par f b

iε

( b x

ε

) b e

i

= f

i,ε

(x

ε

)g

εi

(x

ε

) ∀ x

ε

∈ Ω

ε

, b h

εi

( x b

ε

) b e

i

= h

i,ε

(x

ε

)g

iε

(x

ε

) ∀ x

ε

∈ (Γ

ε

). Les composantes de chaque champs de vecteurs b v

ε

= ( b v

εi

) ∈ V(b

ε

) sont données par b v

iε

( x b

ε

) b e

i

= v

εi

(x

ε

)g

i,ε

(x

ε

), ∀b x

ε

= Θ

ε

(x

ε

) ∈ { Ω b

ε

}

, et on utilise les relations v

iε

(x

ε

) = b

v

jε

( x b

ε

)[g

εi

(x

ε

)]

j

où [g

iε

(x

ε

)]

j

est la j

eme

composante du vecteur g

iε

(x

ε

). Pour plus de détails (voir [13] et [12]) (voir figure 2.2).

Pour tout b v

εN

∈ H

12

(b Γ

ε+

) on a b v

Nε

= b v

iε

b n

i,ε

= (v

iε

g

i,ε

)(g

3ε

) = v

3ε

∈ H

12

ε+

).

On défin φ

ε3

dans l’espace H

12

ε+

) pour tout v

3ε

∈ (H

12

ε+

) par h φ

ε3

, v

3ε

g

ε

i = h φ b

εN

, b v

Nε

i pour tout b v

ε

∈ (H

12

(b Γ

ε+

))

3

.

Soient (u

εi

) les composantes covariantes du champs de vecteurs u b

εi

( b x

ε

) b e

i

et G

i,ε

les com- posantes contravariantes du champs de vecteurs G b

εi

( x b

ε

) b e

i

. On transforme le problème pré- cédent écrit en coordonnées cartésiennes x b

ε

= ( x b

εi

) en un problème écrit en coordonnées curvilignes x

ε

= (x

εi

) mieux adaptées à l’étude des coques est décrite par la proposition suivante.

F IGURE 2.2 – Coordonnées curvilignes Proposition 2.1

Soit (u

εi

) les composantes covariantes du champ vectoriel b u

εi

( b x

ε

) b e

i

et G

i,ε

les composantes

contravariantes du champ vectoriel G b

εi

( x b

ε

) b e

i

alors le problème variationnelle ( P b

ε

· V ) en coor-

données curvilignes est formulé sous la forme suivante :

(27)

(P

ε

· V )

 

 

 

 

Trouver (u

ε

, G

3,ε

) ∈ K(Ω

ε

) × H

12

ε+

) telque : a

ε

(u

ε

, v

ε

) = L

ε

(v

ε

) + h G

3,ε

, v

3ε

g

ε

i ∀ v

ε

V(Ω

ε

) h G

3,ε

, (v

ε3

− u

ε3

) √

g

ε

i ≥ 0 ∀ v

ε3

∈ K(Ω

ε

)

(2.6)

a

ε

(u

ε

, v

ε

) = R

ε

A

ijkl,ε

e

εkkl

(v

ε

) √

g

ε

dx

ε

, A

ijkl,ε

= λg

ij,ε

g

kl,ε

+ µ(g

ik,ε

g

jl,ε

+ g

il,ε

g

jk,ε

) e

εikg

(v

ε

) =

12

(v

εikj

+ v

jkiε

), v

εikj

= ∂

jε

v

iε

− Γ

k,εij

v

εk

L

ε

(v

ε

) = R

ε

f

i,ε

v

iε

g

ε

dx

ε

+ R

Γε

h

i,ε

v

εi

√ g

ε

ε

V(Ω

ε

) = { v

ε

= (v

iε

) ∈ H

1

(Ω

ε

), v

ε

= 0 on Γ

ε0

} K(Ω

ε

) = { v

ε

V(Ω

ε

)/v

3ε

≤ d

ε

onΓ

ε+

} , d

ε

= d b

ε

Preuve

( voir [21])

2.2.4 Passage à un domaine de référence

On considère le domaine fixe Ω = ω × ] − 1, +1[ indépendant du paramètre d’épaisseur ε. A tout point x

ε

= (x

1

, x

2

, εx

3

) de Ω

ε

= ω × ] − ε, +ε[, on associe le point x = (x

1

, x

2

, x

3

) de Ω par x

εα

= x

α

et x

ε3

= εx

3

.

On définit les ensembles suivants :

Ω = ω × ] − 1, +1[ ainsi que Γ = γ × [ − 1, +1], Γ

0

= γ

0

× [ − 1, +1] et Γ

±

= ω × {± 1 } . On note x = (x

i

) un point de Ω et on pose ∂

i

=

∂x

i

.

On construit l’application π

ε

bijective de Ω dans Ω

ε

de la façon suivante [voir figure(2.3)] : π

ε

: x = (x

1

, x

2

, x

3

) ∈ Ω −→ π

ε

(x) = x

ε

= (x

1

, x

2

, εx

3

) ∈ Ω

ε

(2.7) d’où : ∂

αε

= ∂

α

et ∂

3ε

=

1ε

3

.

A toute fonction κ

ε

définie sur Ω

ε

, on associe la fonction “mise à l’échelle” définie sur Ω par κ

ε

(x

ε

) = κ(ε)(x), x

ε

∈ Ω

ε

, x ∈ Ω.

On définit ainsi les fonctions :

λ

ε

= λ , µ

ε

= µ , g

ε

(x

ε

) = g(ε)(x) , d

ε

(x

ε

) = d(ε)(x)

u

εi

(x

ε

) = u

i

(ε)(x), v

iε

(x

ε

) = v

i

(x), f

i,ε

(x

ε

) = f

i

(ε)(x), pour tout x

ε

= π

ε

(x) ∈ Ω

ε

h

i,ε

(x

ε

) = h

i

(ε)(x), A

ijkl,ε

(x

ε

) = A

ijkl

(ε)(x) pour x

ε

∈ Γ

ε

et x ∈ Γ

G

3,ε

(x

ε

) = εG

3

(ε)(x) pour x

ε

∈ Γ

ε+

et x ∈ Γ

+

,

e

εikj

(v

ε

)(x

ε

) = e

ikj

(ε, v(ε))(x) = e

ikj

(ε; v)(x), Γ

kij

(ε)(x) = Γ

k,εij

(x

ε

), ∀ x

ε

∈ Ω

ε

et x ∈ Ω.

(28)

Alors, le problème variationnel P

ε

(Ω

ε

) (2.6) se reformule sur le domaine fixe comme suit :

P (ε, Ω)

 

 

 

 

Trouver (u(ε), G

3

(ε)) ∈ K(Ω) × H

12

+

) telque : R

A

ijkl

(ε)e

kkl

(ε, u(ε))e

ikj

(ε, v) p

g(ε)dx = L(v) + ε h G

3

(ε), v

3

p

g(ε) i ∀ v ∈ V(Ω) h G

3

(ε), (v

3

− u

3

(ε)) p

g(ε) i ≥ 0 ∀ v

3

∈ K (Ω)

(2.8) tels que :

L(v) = Z

f

i

(ε)(x)v

i

p

g(ε)dx + 1 ε

Z

Γ

g

i

(ε)(x)v

i

p

g(ε)dΓ e

ikj

(ε, v) = 1

2 (v

ikj

(ε) + v

jki

(ε)) v

ikj

(ε, v) = ∂

j

v

i

− Γ

kij

(ε)v

k

V(Ω) = { v = (v

i

) ∈ H

1

(Ω) , v = 0 sur Γ

0

} K(Ω) = { v ∈ V(Ω)/ v

3

≤ d } , d = d

ε

F IGURE 2.3 – Transformation en domaine indépendant de ε.

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