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Nouvelles machines pneumatiques à mercure

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240900

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240900

Submitted on 1 Jan 1904

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Nouvelles machines pneumatiques à mercure

Fortunato Florio

To cite this version:

Fortunato Florio. Nouvelles machines pneumatiques à mercure. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),

pp.38-47. �10.1051/jphystap:01904003003800�. �jpa-00240900�

(2)

NOUVELLES MACHINES PNEUMATIQUES A MERCURE (1) ;

Par M. FORTUNATO FLORIO.

Je viens d’expérimenter de nouvelles machines pneumatiques (2)

à mercure, qui m’ont des résultats si satisfaisants que je considère

ces machines comme supérieures, à tous les points de vue, à celles de Geissler, de Sprengel, de Bessel-Hagen, de Guglielmo, etc., dont je

me suis servi très souvent : elles sont en effet plus rapides que toutes les autres, elles sont d’un seul morceau en verre, elles n’ont pas de

robinets, on les fait fonctionner par de très faciles mouvements de

rotation, qui, pour quelques-unes, peuvent être unifurrnes et d’un seul

sens (on peut les faire marcher par un moteur); en outre, dans mes

machines, le mercure, qui sert de piston, ne vient jamais en contact

avec l’air extérieur, de sorte qu’il peut rester sec et propre ; des quan- tités même minimes d’air ne peuvent pas rentrer dans les récipients

où l’on fait le vide ni être transportées par le mercure lorsque les

raréfactions sont très poussées. C’est pour cela que j’ai pu aisément obtenir des raréfactions extrêmes, qui se sont maintenues presque indéfiniment.

FIG. 1.

Machine A.

-

Imaginons un tube en verre ABCDE (flg. 1), dont

l’axe soit dans le plan du dessin, ayant la forme d’une spirale de

centre 0 et de 60 centimètres de rayon de courbure maximum ; ima- ginons aussi un tube en verre, que j’appellerai a, rectiligne, de 2 cen-

.

(1) Résumé par l’auteur d’un mémoire publié dans le .VUOL’O Cirneoto, avi-il 1903.

(2; L’auteur désire exploiter le brevet de ses machines.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01904003003800

(3)

39 timètres de diamètre et de 120 centimètres de longueur, disposé de

telle façon que son axe passe par o et soit normal au plan du dessin, qui le coupe à 40 centimètres de son extrémité antérieure : ce tube

est représenté par un petit cercle de centre 0. Deux tubes en verre

établissent la communication entre l’extrémité antérieure des et

ABCDE en B et en D ; la partie BC D doit être un peu plus longue qu’un

demi-tour de la spirale : ABC DE se termine en A par un petit tube fermé, et en E par un autre tube de imm,5 de diamètre intérieur

(avec un petit renflement F), dont on aurait la véritable position, en

faisant tourner le dessin de 90° autour de E et au-dessous du plan de

la figure.

,

Le tube a’, dont le diamètre intérieur est 1 millimètre, va jusqu’à

l’extrémité antérieure de a, et il se prolonge ensuite parallèlement

à a jusqu’à l’extrémité postérieure de celui-ci.

Supposons ce système placé de manière que l’axe de a soit incliné

.

de 45, sur l’horizon, les extrémités postérieures de a et de a’ étant

en bas, et iinaginons qu’il puisse tourner autour de cet axe ; sup- posons en outre que les extrémités inférieures des et de a’ soient

plongées dans du mercure contenu dans une cuvette, dont le fond

est traversé par un petit tube, provenant du récipient à vider, allant,

intérieurement fit a, jusqu’à l’extrémité supérieure de celui-ci, et

aboutissant dans le fond concave d’un petit récipient contenant de l’anhydride phosphorique. Par un petit tube G on a introduit en ABCD E

du mercure jusqu’à en remplir un peu plus qu’un demi-tour de spirale ; on place alors la machine dans la position qu’on a dessinée,

et l’on ferme G avec une goutte de cire d’Espagne. On fait alors tour-

ner ABCDE dans le sens de la flèche : une partie de l’air en DGE sera expulsée par a’, tandis qu’une raréfaction aura lieu en a et dans le

récipient l’on veut faire le vide; lorsqu’on en aura ainsi expulsé -! /3

de l’air, on tournera en sens inverse : il arrivera un instant où l’air

qui provient du petit tube en D, en traversant le mercure, ira en

DGE ; pendant cette seconde rotation, on aura en a une petite aug- mentation de pression.

Quand tout le mercure sera au-delà de D, tournons dans le

premier sens : on aura une nouvelle expulsion d’air et une nouvelle

raréfaction. Ensuite on doit tourner en sens opposé jusqu’à porter

tout le mercure au-delà de D, et ainsi de suite. Les expulsions d’air, que l’on obtiendra en tournant dans le sens de la flèche,doivent

être telles que, pendant les rotations opposées successives, l’air pro-

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venant du petit tube en D ne traverse pas des colonnes cln mercure

excessivement longues.

Quand la raréfaction est suffisamment avancée, on peut pousser le mercure jusqu’à occuper F : le fonctionnement de la machine est alors beaucoup plus rapide que celui des autres machines à mercure,

car on n’a pas à ouvrir ou fermer des robinets, on doit seulement

accomplir de faciles mouvements de rotation; le mercure en ABCDE

peut acquérir des vitesses notables, et enfin, lorsque la pression

en a est inférieure au millimètre, on peut commencer les rotations

inverses immédiatement après que les petites bulles de DGE sont arrivées en Ii , il est suffisant d’expulser de temps en temps l’air qu’on a recueilli en F. Les dimensions de F et des petits tubes envi- ronnants sont telles que F, après s’être rempli dans une rotation, ne

se vide pas complètement pour l’expansion de l’air de a’ pendant la

rotation successive.

Pour faire rentrer l’air dans la machine, il suffit de tourner AI3CDE

jusqu’à ce que tout le mercure soit dans la partie BCD, et de cliauf- fer après la cire d’Espagne qui ferme l’ouverture d’un petit tube pareil à G, soudé à a et en relation avec son extrémité supérieure.

Pour mesurer le degré de raréfaction atteinte, il faut faire tourner la machine dans le second sens, de manière à comprimer l’air dans le petit tube en a, lire sur ce tube le volume réduit, et enfin déter- miner la pression correspondante, donnée par la dénivellation de

mercure en ABCD E ; j’ai pu vérifier ainsi que j’atteignais facilement

des raréfactions extrêmes.

Il est bon d’observer que, lorsque la pression en a sera inférieure

à une trentaine de centimètres, notre machine pourra fonctionner par

un mouvement de rotation ayant toujours lieu dans le sens de la

flèche; pour chaque tour, on aurait dans ABCDE une chute de

mercure et une expulsion d’air. Il sera convenable, lorsqu’on voudra

la faire fonctionner de cette manière, de donner à DGE au moins la longueur d’une spire.

La machine que je viens de décrire a son tube à spirale de

.

dimensions encombrantes ; pour d’autres usages j’ai pu la modifier,

et par exemple j’ai construit les types suivants, qui m’ont donné des résultats très satisfaisants.

lvlachine B.

-

Imaginons que le rayon de courbure maximum de ABCDE soit réduit à 40 centimètres, et que la partie DGE se soit

déformée régulièrement, comme si ses particules avaient subi vers le

(5)

41 bas dans le sens de a, des déplacements allant régulièrement

en croissant de D à E jusqu’à un maximum de 40 centimétres

en E, dans l’intérieur de ABCDE, ainsi modifié, on pourra avoir les mèmes dénivellations de mercure que celles que l’on obtenait dans la machine A, de manière que la nouvelle machine pourra fonctionner comme l’autre ; mais elle aura des dimensions plus

commodes.

Fio. 2.

Dans la fige 2, j’ai représenté une section longitudinale d’un

modèle que j’ai expérimenté ; HK représente le pied de l’appareil auquel est fixé en Il une longue paire de coussinets, qui portent une

vis de pression V afin de pouvoir rendre immobile un cylindre creux, qui tourne dans leur intérieur. Ce dernier cylindre porte, fixé inté- rieurement, le tube que j’ai appelé a ; il porte aussi, soudé transver- salement, un disque métallique épais et présente un trou longitu-

dinal par lequel passe le tube que j’ai appelé a’. A ce disque sont fixés, dans le sens de ses rayons, et régulièrement, quatre bras en fer, chacun de 40 centimètres de longueur ; un d’eux, 0, que j’appellerai

le ler, se prolonge de 40 centimètres vers le bas parallèlement à a,

(6)

un des bras suivants que j’appellerai le 2mp, se prolonge également de

20 centimètres. Le tube à spirale est fixé aux extrémités des prolon- gements de bras. Enfin LM représente la cuvette, fixée au pied de la machine, et traversée par le tube, qui va du récipient où l’on veut

faire le vide au sommet intérieur de cz, et qui aboutit dans le fond con- cave d’un petit flacon en verre contenant de l’anhydride phospho- rique. Enfin, au pied de la machine est fixée une tige qui soutient le

récipient à raréfier.

J’ai trouvé que pour cette machine il est préférable de donner à la partie adjacente à E la forme que j’ai dessinée dans la fi y. 3.

Fio. 3.

Machine C.

-

Si l’on suppose que dans la première machine le petit

tube en B est supprimé, que l’extrémité A est mise en communica- tion avec un récipient, dans lequel la pression est toujours d’une demi- atmosphère et que le rayon de courbure maximum du tube à spirale

est réduit de moitié, quand on viendra à faire tourner la machine dans le sens de la flèche, l’air pourra être comprimé en DGE à plus de 1 atmosphère et expulsé, tandis que, si l’on fait tourner dans le sens opposé, le mercure pourra passer au-delà de D, sans tomber

en GE : on aurait ainsi une autre machine pneumatique d’un usage très commode.

J’ai décrit dans le Nuovo CÍJnento la manière dont rai réalisé cette machine, et les expériences que j’ai faites avec elle; je ne m’occu- perai pas ici.

Machine compostée D.

-

En cherchant à établir une machine

capable de faire les vides les plus poussés qu’il soit possible d’obte-

nir avec une rapidité égale à celle avec laquelle on obtient des vides médiocres à l’aide des machines à piston, j’ai construit un modèle,

que je vais décrire, et qui m’a donné des résultats vraiment excel- lents.

Ce modèle est formé par deux parties superposées : la première, à

l’intérieur de laquelle ne peuvent pas rentrer les plus petites traces

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43

d’air, sert à obtenir les raréfactions jusqu’à quelques centimètres, tandis que la seconde sert à pousser le vide jusqu’aux limites extrêmes..

FIG. 4.

Dans la fig. 4, j’ai représenté une section longitudinale de cette ma-

chine ; dans la fil. 5, j’en ai représenté les parties en verre, vues

FIG. G.

dans la direction de l’axe de rotation, incliné de à5° sur l’horizon.

On voit qu’il y a deux systèmes métalliques pareils à celui qui est

mobile dans le modèle de la fig. 2; mais ici les prolongements des bras

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n’existent plus; le cylindre creux d’un système 1)(-til 10B11’1101’ 1«iii;

l’intérieur de l’autre, et celui-ci dans les coussinets, qui portent deux vis de pression, afin de pouvoir rendre immobile l’un des deux sys- tèmes indépendamment de l’autre.

Au premier système, dont les bras radiaux ont 35 centimètres à peu près de longueur, est fixé un système de tubes, représente

par les lignes continues de la ftg. 5, tout à fait pareil à celui de la machine A ; seulement le point d’attaque D est déplacé vers B de

manière que la partie BD ait environ 10 centimètres ; en outre le tube qui va de Il à 1’ est beaucoup plus court, et le mercure est en telle quantité en ABCDE qu’il peut y déterminer des dénivellations maxima de 5 centimètres.

F 10. li.

A l’autre système métallique 1110bile est fixé un tube à spirale avec

un ballon, représenté par les lignes pointillées de la même figure; il porte dans son prolongement un petit tube e de 20 cenlimètres de

longueur. Imaginons maintenant un tube en verre b ((If). 6;, représenté

avec les autres parties en grandeur naturelle, qui, après avoir tra-

versé une ampoule, va aboutir à l’intérieur d’un tube d, fité ‘ au fond de cette ampoule ; d est percé par un trou en bas. Si, après avoir disposé ce petit appareil verticalement, on verse dans son intérieur

du mercure jusqu’au niveau représenté, on trouve que le liquide prend la disposition que j’ai dessinée. On voit alors que l’air peut

bien aller de b en c sans traverser du mercure, tandis que l’on peut

toujours empêcher l’air d’aller de c en b : il en est ainsi lorsque l’ap-

pareil est incliné de 4:)0 sur l’horizon.

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43 En relation avec l’extrémité inférieure des et parallèlement à

celui-ci se trouvent deux appareils semblables et de dimensions un peu

plus grandes que celles que j’ai dessinées dans la fige 6 : j’appelle

b, c, b’, c’ leurs petits tubes ; le tube b est l’extrémité inférieure de a’;

les tubes b’ et c se prolongent parallèlement à cc’, toujours à côté de celui-ci, jusqu’à l’extrémité supérieure de eut, où ils se soudent entre

eux; c’ est long de quelques centimètres, et il est ouvert. Dans la fig. 5, ces tubes sont représentés par les petits cercles qu’on y voit.

Enfin un tube en caoutchouc f, dont le diamètre intérieur est de 2 millimètres à peu près, met en communication e avec un autre tube soudé à c en haut et de manière que l’air extérieur ne puisse

pas entrer dans la machine même en quantité minime ; ce tube ne

doit pas s’écraser lorsqu’on fait le vide dans son intérieur.

Cela posé, supposons que la partie, représentée dans la fig. 5 par des lignes continues, soit maintenue immobile dans la position que j’ai

dessinée, tandis que l’autre, représentée en pointillés, soit libre; sup- posons aussi que, en maintenant a et le ballon (qui est de dimensions

convenables) en communication avec l’extérieur, on ait porté le mer-

cure de cette dernière partie tout près du ballon, et qu’ensuite on ait

fermé toutes les communications avec l’extérieur ; si l’on fait tourner la partie mobile dans le sens de la flèche, de l’air traversera le tube

en caoutchouc, ira en b’ et en c, et sera expulsé par b et c’. Lorsque

le mercure sera arrivé en e, supposons que l’on fasse tourner d’un demi-tour dans le sens opposé : on aura une raréfaction en e et dans les tubes contigus, et, par conséquent, de l’air provenant de a’, b et c

ira dans leur intérieur. Tournons ensuite de nouveau dans le premier

sens : on aura une nouvelle expulsion d’air, puis on aura une nouvelle aspiration dans la rotation suivante et ainsi de suite ; en continuant,

on aura en cc et dans le récipient l’on veut faire le vide une raré-

faction croissante, que l’on peut pousser jusqu’à quelques centi-

mètres. Supposons que, lorsqu’il ne sera plus possible d’expulser

ainsi de l’air, on vienne à fixer le système mobile dans la position pour

laquelle le mercure sera tout près du ballon, et que l’on rende libre l’autre système : on peut manoeuvrer celui-ci de la même manière que la machine A et avoir, par conséquent, en a et dans le réci- pient à vider des raréfactions qu’on peut pouser jusqu’aux limites

extrêmes. Il pourrait arriver que la pression de l’air dans la

partie fixe devînt telle que, pendant les rotations inverses de la

partie mobile, le mercure fut repoussé complètement en E ; on empê-

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chera aisément ce petit accident, en faisant une expulsion d’air avec

le premier sytème ; d’ailleurs, cet accident ne se produira que bien rarement.

Il est à remarquer qu’il ne faut repousser le mercure que jusqu’en e seu- lement, quand la raréfaction en « est arrivée à quelques centimètres,

et que l’air qu’on veut expulser ne doit pas traverser du mercure; par

conséquent, on peut faire fonctionner rapidement la première partie de

la machine. Dans la deuxième partie, on a une masse de mercure qui

n’est pas bien grande, et, excepté lorsque le mercure est tout près de E,

on peut, par conséquent, lui imprimer de bonnes vitesses. C’est pour cela que notre machine peut être employée dans tous les cas l’on

a l’habitude de faire usage des machines à piston, en même temps qu’elle peut servir à obtenir les raréfactions extrémes avec beaucoup plus de rapidité que par les machines à mercure communément utilisées jusqu’ici.

Expériences.

-

Je rapporte ici quelques-unes des expériences

faites avec le modèle de la machine B, décrit plus haut.

Après avoir successivement lavé les tubes de cet machine avec

l’acide nitrique, l’eau, la potasse caustique, l’eau, l’alcool et enfin

l’eau distillée, et les avoir séchés avec un courant prolongé d’air,

obtenu par aspiration à l’extrémité de a’, j’introduisis dans le tube à spirale le volume nécessaire de mercure distillé; ensuite j’intro-

duisis en a le petit récipient avec de l’anliydride phosphorique et le

tube de la cuvette. Après avoir fixé celle-ci dans la position conve- nable, et après l’avoir remplie de mercure, je soudai le tube de la cuvette à un tube de Crookes, fixé au pied de la machine, et je com- mençai à faire le vide.

Je pus ainsi observer toutes les variations de décharges connues,

et, à un certain moment, je vis apparaître au fluoroscope une lumino-

sité qui allait en croissant de plus en plus jusqu’à un maximum, et qui s’affaiblissait ensuite d’une manière sensible. Je poussai la raré-

faction jusqu’à ce que les petites bulles d’air que j’expulsai,

devinssent, malgré qu’elles fussent à la pression de quelques centi-

mètres, presque invisibles en entrant en F.

En déterminant, de la manière que j’ai décrite, le degré de raréfac-

tion atteint, je trouvai que, lorsque l’air de la partie située en A était

réduit à 1 30.000 de son volume, la pression était de 4 millimètres

environ. L’air dans le tube de C’»oukes était, par conséquent, à peu

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47

près à la pression de :

d’atmosphère.

Cette pression se conserva presque invariable pendant plisieurs jours.

Après avoir fixé au bras opposé à celui qui soutient F un poids convenable, je pus constater que ma machine n’absorbait qu’un petit travail, et qu’on obtenait le vide assez rapidement. J’ai observé aussi

combien il était avantageux d’envoyer les dernières bulles d’air dans

un espace raréfié : il aurait été très difficile de les expulser si l’on

avait été obligé de les porter à la pression extérieure. J’ai constaté

également qu’il est très utile que le mercure du tube à spirale se

trouve seulement en contact avec de l’air raréfié quand la raréfaction est très avancée ; dans mon modèle, il n’y a pas de transport de bulles d’air par le mercure, tandis que, dans les autres machines, ce transport

se produit d’une façon fâcheuse.

Dans l’emploi de mes machines, il convient de prendre quelques précautions : il faut prendre garde, surtout quand la raréfaction est très poussée, de diminuer la vitesse de la machine quand le mercure

est très près de E.

Il faut veiller aussi à ce que les coups secs que le mercure peut donner, quand il arrive au petit tube en E, ne produisent quelque rupture; par conséquent, il est prudent de donner aux tubes situés entre E et F des courbures douces, d’en faire décroître graduelle-

ment le diamètre antérieur, de les choisir d’assez grosse épaisseur, etc.

J’ai constaté, d’ailleurs, qu’on pouvait rendre moins dangereux

- les coups de mercure en prolongeant le tube à spirale du côté de A,

de manière à lui faire faire deux tours ; lorsque la raréfaction était poussée, je maintenais dans la première spire le mercure néces-

saire à l’expulsion de l’air, et l’autre partie du mercure, qui ne gênait

pas, dans la seconde spire.

Je termine ma note, en exprimant encore une fois la conviction que les machines que je viens de décrire présentent de grands avantages

sur les modèles employés jusqu’ici et qu’elles sont appelées à rendre

de très réels services.

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