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Problèmes mixtes pour le système de Maxwell

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Texte intégral

(1)

A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE

L UC P AQUET

Problèmes mixtes pour le système de Maxwell

Annales de la faculté des sciences de Toulouse 5

e

série, tome 4, n

o

2 (1982), p. 103-141

<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1982_5_4_2_103_0>

© Université Paul Sabatier, 1982, tous droits réservés.

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(2)

PROBLEMES MIXTES POUR LE SYSTEME DE MAXWELL

Luc Paquet (1)

Annales Faculté des Sciences Toulouse

Vol IV, 1982, P 103 à 141

(1 )

Université d’Etat de

Mons,

15 avenue

Maistriau,

Facul té des

Sciences, Département

de Mathé-

matiques,

7000 Mons -

Belgique.

Résumé : On introduit le

système

de Maxwell

classique

sur une variété riemanienne orientée

C°~

compacte à bord et l’on étudie les conditions au bord «définissant» des

générateurs

de semi-

groupe à contraction. A cette fin nous

développons

les théorèmes de trace

adéquat

sur les formes

différentielles. Dans le cas

particulier

de la boule ouverte de

IRn,

utilisant la méthode de

sépara-

tion des variables

développée

dans

[P1 ],

on

précise

le résultat.

Summary :

One defines the classical Maxwell’s system on a

C°° compact

Riemanian manifold with

boundary

and one characterizes those

boundary

conditions

defining generators

of contrac- tion

semi-groups.

For that purpose we state and prove the

adequat

trace theorems for differential forms. In the

particular

case of the open ball of

1 Rn, using

the method of

separation

of variables worked out in

[P1 ],

one

precises

the result.

0. - INTRODUCTION

On introduit le

système

de Maxwell

classique

sur une variété riemanienne orientée

C°°

compacte à bord et l’on étudie les conditions au bord «définissant» des

générateurs

de semi-

groupe à contraction. A cette

fin,

nous

développons

les théorèmes de trace

adéquat

sur les formes

différentielles

(vaguement parlant).

Enfin le cas de la boule ouverte

(de

centre 0 et rayon

1 )

de

IRn

est traité

plus

à

fond,

utilisant la méthode de

séparation

des variables pour des formes différentiel-

les,

introduite dans

[P1 ] .

Ces résultats ont été annoncés dans

[P2].

Je voudrais,

pour terminer cette

introduction,

remercier Monsieur R. Temam de ses

remarques

critiques

constructives.

(3)

104

1.-THEOREMES DE TRACES

Rappelons

tout d’abord un résultat de

[D-L] (p. 337) :

Soit ~2 un ouvert borné

régu-

lier de n le

champ

normal unitaire sortant le

long

de

L’application

de

(C (~)) -~ (C (3~)) :

: u ~ n A u, se

prolonge

par continuité en une

application

linéaire

(1)

continue de

H(Rot;Q) = ~ u

e

(L~(~))~ ;

rot u e

(L~))~} -~ (H"~~(8~))~.

L’inconvénient

majeur

de ce résultat est que

l’application

trace

(1)

n’est pas

surjective.

Identifiant un

champ

de vecteurs au-dessus de 03A9 à la 1-forme différentielle

qui

lui

estcanonique-

ment

associée,

nous sommes ramenés à !’étude de traces de formes différentielles.

Traitons tout d’abord le cas du

semi-espace, plus précisément désignera

dans

toute la suite {x ~ IRn ; x1 0}. Nous identifierons sa frontière à IRn-1.

1.1. LEMME. u e

T*IRn)(1), (u;

i

; )ses

coefficients dans la

carte identité. Consi-

dérons tu =

zL. "i i

A... A

dx P,

Le.

l’image réciproque de

u par

l’injection

1j~...jpn

canonique

C- x ~

(0,x)

il existe C > 0 ?/ que pour tout 1

j~

... n :

Preuve.

(1)

Soit M une variété de classe

C~

(éventuellement avec bord). T*M) désigne l’espace des formes différentielles de degré p, C à support compact. Sauf mention expresse du contraire, p désigne un nombre entier compris entre o et dim M.

( )

d désigne l’opérateur dérivée extérieure : voir

~Sch~

p. 344 et (dans ce texte) alinéa suivant 1.8.

(4)

2022 D’autre part quel que soit 2 k n et 1 i1 ... i n :

. Par

(3)

et

(4),

Bien entendu dans 1.1 «A»

désigne

la transformée de Fourier par

rapport

aux variables

x2,...,xn.

Posons

De 1.1 et

(S)

suit:

P -

1.2. COROLLAIRE. ll existe C > 0 tel gue pour tout u E T*

Dans la suite de cette

section,

«A» dénotera

toujours

la transformée de Fourier

partiel-

le

(par

rapport aux variables

x~,...,x~) ;

pour ce

qui

est de sa définition nous renvoyons à

[Ho] ,

p. 24.

1.3.

LEMME. Il existe C > 0 tel que pour tout u ~ C~oo( T* IRn-)

:

(3)

) Pour la définition de tu se reporter à l’énoncé du lemme 1.1. .

(5)

Preuve.

2022 Soit 2 j1 ...jp+1

n.

. Montrons que

En effet :

Eu

égard

à

(10),

il suffit de montrer que :

Observons que dans

(11 ), 2 j1

...

jp+1

n, 2

il

...

ip n, 2 . k,s n ;

par contre

1

Il

... n.

(k,s)

étant

fixé, chaque

membre de

(11 ) représente

au

plus

un terme. Le

membre de

gauche (resp.

de

droite)

de

(11 )

est

égal

à moins la

signature

de la

permutation appli-

quant

(k,s,l2,...,lp) (resp. (s,k,l2,...,lp))

dans l’ordre strictement croissant. D’où la différence de

signe

dans

(11 ).

(6)

. De

(8)

et

(9)

suit :

Considérons Hp(d;IRn-) =

( u

G

T*IRn-) ;

du G T* et

=

(

w G T*

dw

G

H-1/2(p+1

T* ces espaces étant

munis de la

topologie

définie par la norme du

graphe.

1 .2 et 1 .3 montrent que

l’application

de

C§£(À

T* - T* u - tu est

continue, C§£(À

T* étant muni de la

topo- logie

induite par Nous allons montrer dans ce

qui

suit

qu’elle

se

prolonge

par continuité de manière

unique en

une

application

de sur

1.4. LEMME. 03C6 ~

H-1/2p(d;IRn- 1). Quel

que soit 2

il

°°°

ip

n et 2

j2

...

jp

n

posons:

et

Alors

et

l’application

cp -~ u est continue de

H ~~2(d;IRn ~ )

sur H

Preuve, ~ Par

(12),

*Par(13),

2022 Soit 2 k1 k2 ... kp+1 n.

(4)

0 désigne l’opérateur codifférentielle :

[R]

p. 125 et alinéa de ce texte suivant 1.8.

(7)

d’où par (12) :

~ désigne

la variable duale de

(x2,...,xn) ~«l~» désigne

la transformée de Fourier sur les variables

x2,...,xn).

D’où

n.

D’où par

(12)

et

(13) :

D’où :

De

(14)-(17)

suit l’assertion.

(8)

1.5. COROLLAI RE. Considérons u définie par

(12)

et

(T 3),

Alors Su = o.

Preuve, ~ Soit 2 ~

k~ k2

... n. Par

[R] (3), p.129 :

;

D’où par

(12)

et

(13) :

De

(18)

et

(19)

suitFassertion.

Q.E.D.

1.6.

!R~)~~/7~~~H (d;!R").

Soit u e Pour t >

0,

soit

03C4tu

e

H(d;]

x

IRn-1)

défini par :

(r~u)(x~x~,...,x~)

=

u(x~-t,x~,...,x~).

De =

7.du,

suit aisément

(~u) n ~

u ~ dans

’~- ~-

~ Soit

9~

C

])

te! que 0

~~ 1

,~J ~J ~~t/2[

=1 1 et supp

9~

C

] -~o,t[. Désignons

par

(~u)

!e

proiongement

de

~u

par

0,

dans !e

comptëmentaire

de

] !R~

et considérons

~~(r~u)~ ~~

étant

regardée

comme fonction des n variables

(x~x~...,x ).

Il est c!air que

9~ur ~ H (d;!R")

et

[~~u)"] ~ = (~u)

!R_ !R_ En

(9)

. Soit une suite

régularisante

et posons

u .

=

[~-(~u)~]

Soit 8 > 0. Choisissons tout d’abord

t > o,

tel que

Choisissons ensuite e > 0 tel que

~

Considérons ~

E 0

~/

1 tel que

y’~

=1. Posons

~/~

=

~(./k) quel

que soit

B(o,1 )

k E et . De du~,t,k =

03C8k du~,t + d03C8k u~,t

suit

u~,tIR-n

dans Choisissons k tei que

De

(20)

à

(23)

suit

!!

u

Il

~ 5. D’où suit ~assertion.

~

Q.E.D.

Dans !e cas supp u

borné,

u E pour tout W

voisinage

de ta fermeture du supp u dans il existe une suite

un

e T*

!R"),

tels que supp

un

C W et

un -+

Il dans

En

effet,

par

1.6,

il existe

w~

E T~ telle que

w~

-~ u dans

Considérons 9 e 0 03B8

1 , 03B8 égal

1 sur un

voisinage

de supp u et supp 9 C W. Alors

un

= 03B8

wn

~ u dans et supp

un

C W.

Par

1.2,

1.3 et

1.6,

i! existe un et un seul

prolongement

continu de

T~ -~ T~ u -~ tu, en une

application

de dans

sa valeur en u C sera encore notée tu.

1.7. PROPOSITION. u ~ tu ~ dans ~f

surjective.

Désignons par j

: ~2014~ Tout d’abord montrons que pour tout

u e n tu

Soit 03C8

e

0 03C8 1, 03C8 B(0,1)

=1. Posons =

03C8(./k), quel

que soit k e !N* et

uk

= De

duk

=

03C8kdu

+ A u suit

uk

~ u dans

lorsque

k ~ ~. D’où

-~ tu dans

(24)

Mais ~

j*u

uniformément sur les compacts de

!R""B

donc dans

t’espace

des p-

courants

pairs

sur

!R" . (25)

De

(24)

et

(25)

suit tu

= j*u.

(10)

.

Désignons

par

J

:

H 1l2(d;IRn 1 ) ~ l’opérateur

défini par

(12)

et

(13).

Soit

cp Par

( 12 )~( 13 et

le théorème de

Plancherel,

Du

point précédent

suit dès tors = De

(12)

et ~) 6

~(À

T* suit pour tout

2 i~

...!

p.p. dans x’ dénote

(x2,... xn).

Par le théorème de

Lebesgue,

le membre de droite de

(27)

est une fonction continue sur D’où par

(26), (’égalité

dans

(27)

a lieu partout sur En

particulier

D’où donc

Par densité suit

to)

= 1 . D’où l’assertion.

Nous nous résumons dans le théorème

qui

suit :

1.8. THEOREME.

L’application

u -~ tu de T* dans

C°° ÂT* (0 n)

se

prolonge

continuement de manière

unique

en une

application (continue)

de sur

De

plus C~oo( T* IRn-)

est dense dans ker t.

Preuve. ~ La

première partie

suit de

1.2,1.3,1.6,1.4

et 1.7.

~ Venons-en à la preuve de la seconde

partie.

Soit u E tel que tu = o. Considérons

u

le

prolongement

de u à

IRn

par 0 dans

le complémentaire

de Alors

û

E et du =

(du) .

En effet

quel

que soit 03C6 E D

[Sch] (p. 321-353) :

(on applique

la formule de Stokes à

un

C

C~oo( T* IRn-), un -+

u dans

Posons

(03C4t)(x1,x2,...,xn) = (x1+t,x2,...,xn).

(11)

De

dTtû

=

Ttdu

suit

03C4t

-+

u"

dans

lorsque

t ~

0+.

Soit S > 0 et choisissons t > 0 suffi-

samment

petit

pour que

Soit

(03C6~)

une suite

régularisante. Alors 03C6~ * 03C4t

~

03C4t

dans

Hp(d;IRn)

et pour 0 e

t,

C

IR.

Choisissons e > 0 suffisamment

petit

et inférieur à t, tel que

Soit 11

E

D(lRn), 0 ~/

=1. Posons =

~(.~k),

k E Pour k suffisamment

B(o,1 j grand,

De

(28)-(30)

suit

!! (~ . (~

u Il 5 et l’on a

!R_

D’où l’assertion.

Q.E.D.

Nous allons maintenant étendre 1.8 aux variétés

C~

compactes à bord. Soit S~ une

variété

C~

compacte à bord. Pour

pouvoir

introduire les espaces «fonctionnels» convenables sur

S~ et aS~ nous aurons besoin de la théorie des courants

[Sch] ,

p. 312-353.

Rappelons

brièvement

quelques

définitions et notations. Soit E un espace vectoriel réel et Orient

(E)

=

01,02

l’ensem-

ble des deux orientations de E. Un p-covecteur tordu

(encore

dit

impair)

sur

E,

a, est une

applica-

tion de Orient

(E) dans A E*,

telle que

-a(0 ).

Soit M une variété

(ici

Q ou de di-

mension n. Un p-covecteur tordu au

point

x est un p-covecteur tordu sur On définit alors le fibré des p-covecteurs tordus et une section de ce fibré est

appelée

une forme tordue

(ou impaire).

dénote

l’espace

des

p-formes

tordues

C~

à

support compact ;

on le munit de la

topologie

de Schwartz

(analogue

au cas

scalaire).

Son dual

D (M)

est

appelé l’espace

des

(n-p)-

courants

pairs.

Appelons p-forme

tordue distribution

(appelée

dans

[Tr 1 p.

96 densité distribution si

p=n)

toute forme linéaire continue sur

C°° ( A

T*

M). L’espace

vectoriel des

p-formes

tordues

distribution sera noté

D’(M).

Soit u

GD(M).

A u est associé la

p-forme

tordue distribution :

(12)

p

P

Ceci permet d’identifier

D (M)

au sous-espace de

D’(M)

des

p-formes

tordues distribution

C~

à

support compact.

Etant donné un

opérateur

différentie! P :

M) - M)

il est

alors facile de

prolonger

P à

D*(M). p

Il

suffit

de considérer

)

que

nous noterons encore

P) qui applique

continuement

’(M) - ’(M) ;

ce

prolongement

continu est

unique.

Dans le cas

P==d on retrouve la définition donnée dans

[Sch] ,

p. 344. Pour

plus

de

détails,

voir

[Di],

p. 211- 218 et dans le cas

p=0 [Tr

1

], p.92-122.

Les espaces de Hilbert IL2( T*

03A9), IL2(p+1

T*

03A9), Hp(d;03A9), (resp. H-1/2( T* ~ 03A9),

T*

H-1/2p(d;~03A9))

se définissent par passage aux coordonnées locales de 03A9

(resp plus précisément

à tout atlas fini sur ~2

(resp. 8~)

et à toute

partition

de !’unité subordon- née est associée une structure hilbertienne sur chacun de ces espaces

(comme

dans le cas scalaire

[Tr 2],

p.

232) ;

de

plus

la structure d’E.V.T.

sous-jacente

de chacun de ces espaces est

intrinsèque.

On vérifie aisément que =

{

u C T*

~) ;

° du e T*

~2) ~ (resp.

Hp~(d;~) = j u

C T*

8~) ;

du E T*

3~)))

et que la norme du

graphe

est

une norme

équivalente.

1.9. THEOREME.

L’application de ~) -~ u -~j*u (j :

se pro-

longe

continuement de manière

unique en

une

application

linéaire continue de sur

valeur en u e H

(d;03A9)

sera notée tu. De

plus C~oo( T* Q

) est dense dans ker t

(que

nous noterons

Montrons que

l’application

u -

j*u

de T*

Q) -

T* est

continue, C~ (A

T*

Q) (resp.

T* étant muni de la

topologie

induite par

(resp.

H~~(d;8~2)).

Soit ( (Ui,~i) ; i

=

1 ...m}

un atlas fini de Q et

(03B8i)mi=1

une

partition

de l’unité subordonnée à cet atlas. Par linéarité

D’autre part

(t( )

voulant dire «composante

tangentielle de»).

Par

1.8,

il existe une constante C > 0 telle que pour tout i

= 1 ,...,m,

tout u E T*

S~) :

(13)

D’où par

(31 ) :

L’application

u ~

( V

!!

(~-1i)*(03B8iu)

!! 2 u

(d;IRn-))1/2 est

l’une des normes

équivalentes

de

’~ ~ P ’

Hp(d~) ;

de même

l

"

t ~i ~~ ~ ]~" ~ H~~(d-!R~) ~

est l’une des normes

équivalentes

de

H-1/2p(d;~03A9).

D’où l’assertion par

(32).

~ Montrons que

C~(~T* ~)

est dense dans H

(d;f2).

Soit u e H

(d;~), ~(U~x;) ; ’=~.~m}

un

at!as fini de 03A9. Par

partition

de l’unité et linéarité on

peut

supposer que supp u C

U1 (modulo

renumërotation des cartes de l’atlas

considère), («

2014 ))

désigne

ici !a fermeture dans

03A9).

Soit

(03B8i)mi=1

une

partition

de l’unité subordonnée au recouvrement des

(Ui)mi=1

telle que pour tout

i=2,...,m :

supp

03B8i

F)

supp u

=

03C6.

Soit 5 > 0.

Par 1.6 et !a remarque

qui

te

suit,

il existe w e T*

!R")

te! que

~w-(~-11)*(03B81u)

~

Hp(d;IRn-) 03B4

et supp

w ~ supp (03B8i o ~-11) = 03C6 pour i=2,...,m.

D’où

D’où l’assertion.

. Montrons que

l’application u ~

tu de dans

H-1/2p(d;~03A9)

est

surjective.

Considérons

i=1,...,m}

un atlas fini de Q et une

partition

de l’unité subordonnée. Considé- rons 03C6 e

H-1/2p(d;~03A9).

Par

1.8,

pour tout i

1,...,m}

il existe

w,

C tel que

tw.

=

t[(x- |Ui )-1]*(03B8iu).

On peut supposer

supp wi

compact C Considérons

m

u=~

l

[X; ]~w;.

(14)

. Reste à montrer que

~2)

est dense dans ker t.

Soit u ~ tel que tu = 0. Considérons encore un atlas

fini ( i=1,...,m~

de ~2. Par

partition

de l’unité et linéarité on peut supposer que supp u On

procède

alors comme dans

le second

point

à cela

près qu’on

considère ici w G

Q.E.D.

A titre

d’application

de

1.9,

on

peut déjà

donner une

généralisation

de la formule de Stokes :

1.10. COROLLAIRE.

Supposons 03A9

orientée.

Alors pour

tout u e

Preuve. 2022

Supposons

tout d’abord u E C

(A

T*

03A9).

Alors par la

classique

formule de Stokes :

du =

tu.

Mais tu = tu,1 > .

2022

(33)

suit dès lors de la densité de T*

03A9)

dans

(d;03A9)

et de la continuité de

l’appli-

cation de

H~ (d;S~) ~ H 1~2(d;aS~) :

u - tu.

Q.E.D.

Nous supposerons

désormais,

sauf mention expresse du

contraire, n

variété riema- nienne orientée

C°°

compacte à bord.

Suivant

l’usage

n

désignera

le

champ

normal unitaire sortant le

long

du bord

(ceci

entraîne

quelques

confusions d’ordre

typographique,

mais dont le sens exact est clairement indi-

qué

par le

contexte).

(15)

(n(.)

voulant dire

«composante

normale

de») (dans

le 2d membre de

(34)

n

désigne

la dimension

Pour clarifier ce dernier

concept, rappelons

la notion de carte

adaptée

au

champ

nor-

mal unitaire sortant

[D-S] . Désignons

par r le bord de

S~ ;

soit une carte de r valable en

y

C- r.

Restreignant

W au

besoin,

il existe a > 0 tel que pour tout y E

W, la géodésique

t -~

vy(t)

vérifiant

v (0) =

y et

v’ (0) = -n(y)

soit définie dans l’intervalle

[0,a[

et

l’application

de

[0,a[

x W ~ 03A9 :

(t,y)

~ vy(t) soit un

difféomorphisme

sur un ouvert U de 03A9 tel que r = W.

On définit alors la carte

(U,x)

valable en

y~

en posant pour tout z

EU,

(t,y)

vérifiant

v (t)

= z. Dans cette carte, pour tout y E

W,

on a

1 . 1 1 . P ROPOS I T I ON .

[ D--S ] Soit ( U ,x ) une

carte

adaptée

au

champ

normal unitaire sortant le

/ong

de r. Posons W = U Fi àQ et

$

=

~|W.

Soit u OE

C°° (£

T*

Q)

et

...ip)1i1...ipn

n ses

composantes

lues dans la carte

(U,~).

Alors nu a pour

expression

locale dans la carte

(W, 1j/ ) :

Remarquons quelques divergences (mineures)

avec

[D-S] . Dans [0-5]

nu est défini

comme une forme différentielle le

long

du bord

(en particulier

du même

degré

p que celui de

u) ;

ici nu est défini comme une

(p-1 )-forme

sur le bord et est donc

plus

à

rapprocher

de nu défini

dans

[Du] .

De

plus

dans

[D-S]

une variété à bord est «modelée»

(localement)

sur le

semi-espace

{xn 0} ;

ici suivant

[B-G]

sur le

semi-espace {x10}. Ceci présente l’avantage (par exemple)

que dans le cas 03A9 orientée la restriction d’une carte

positive

de S2 au bord ~03A9 est une carte

positi-

ve de ~03A9 ce

qui

est faux si l’on avait choisi le

semi-espace {xn 0} ([Sp] ,

p.

8-28).

Par dualité avec 1.9. On a alors :

1.12. THEOREME.

L’application

u -~ nu de

S~) (0

p

n)

dans T*

r)

se pro-

longe

par continuité de manière

unique

en une

application

linéaire continue de sur

H-1/2p-1(03B4 v

; sa valeur en u C sera notée nu. De

plus C~oo( T*03A9)

est dense dans

ker n

(que

nous noterons

Hop(03B4;03A9))

.

(16)

H03C0

(03B4;03A9) désigne {u

~

IL2( T* 03A9) ; 03B4u ~ IL2(

T*

03A9)}

et

H-1/2p(03B4;0393) désigne

{u

C

H-1/2( T* F) ;

6u E A T*

0393)};

ces espaces sont munis de la structure hilbertien-

ne associée à la norme du

graphe.

Q.E.D.

Par

(34), quel

que soit u

Q) :

nu =

(-1)"(P~~)

* t * u. * défini un

topiso-

morphisme

de sur t est continu de

H d;Q)

sur par 1.9 et

* défini un

topisomorphisme

de

H_~(d;r)

sur

~ La densité de

Q)

dans ker n suit de cette de

C°°( A

T*

Q)

dans ker t.

Q.E.D.

Dans le cas

particulier

~2 est un ouvert borné

régulier

de

!R",

et identifiant un

champ

de vecteur à la 1-forme

qui

lui est

associé,

on retrouve un résultat de

[T] (p. 9-13).

Celui-

ci s’étend tel

quel

au niveau riemanien :

1.13. THEOREME. Soit ~2 une variété riemanienne orientée

C compacte

à bord.

H(div;Q) = ~

X e

r(TQ) ; /~ (X,X)

* 1 et

~

div X ~

L~(~) ~ (muni de

la norme

X -

/" (X,X) *

1 +

/" ! div X ! ~

* 1.

l’application de (n,X)

(«composante

normale du

champ

X sur le

bord»)

se

prolonge

continuement de manière

unique

en une

application

de sur

H-1/2(0393)

.

! ~

Preuve. 2022 Soit X un

champ

de vecteurs sur 03A9. Soit X = X 2014; son

expression

locale dans une car- te de 03A9. La 1-forme

associée 03C6

a pour

expression

locale dans cette carte 03C6 =

X’ g.. L’expression

locale de

* ~

est :

D’où

D’ou

De

plus

par

(36)

(5)

Dans ce texte, topisomorphisme veut dire isomorphisme d’E.V.T.

( )

* désigne l’opérateur «adjointe de»

(~R~

p. 121) et alinéa suivant 1.8.

(17)

De

(37)

et

(38)

suit que

l’application

X ~ ~p est un

topisomorphisme

de

H(div;Q)

sur

H1 (&#x26;;S~). (39)

.

Supposons

la carte

adaptée

au

champ

normal unitaire sortant, et X G Alors

(n,X)

=

X1.

De et 1.11 suit De suit alors D’où

(n,X)

=

(40)

De

(39), (40)

et 1.12 suit l’assertion.

Q.E.D.

~

Le résultat de

[D-L] rappelé

au début de ce

paragraphe

se

précise

et s’étend au cadre

riemannien de la manière suivante : considérons les espaces

(rot

X

désigne

la dérivée extérieure de la 1-forme associée à

X, [DEL]

p. 100 et est

appelé

en

«calcul tensoriel» le «tenseur rotationnel de

X» ) (en

fait il

s’agit

d’un

champ

de

tenseurs)

ainsi que

=

~X

G

!-T~(Tr) ;

rotX C ces espaces étant munis de la norme

du

graphe.

On a alors :

1.14. THEOREME, Soit

03A9

une variété fiemanienne orientée

C~ compacte

à bord. Alors tion X

|~03A9 - (n,X)n

de dans C~(T0393) se

prolonge

continuement de manière

unique

en

une

application de

Dans une carte

adaptée

au

champ

normal unitaire sortant

l’expression

locale de

n

n , , n . 8

(~

1-forme associée à

X)

est : =

~ ~

tandis que X -

(n,X)n =~ X’

2014;.

i=2

j=2

~ i=2

8x’

Donc la 1-forme associée à

X -(n,X)n

sur

0393 est t03C6.

1.14 suit dès lors de 1.8.

2. -

QUELQUES

PROBLEMES AUX LIMITES

Nous étudions

quelques problèmes

aux limites dont nous aurons besoin dans la déter- mination des

générateurs

de

semi-groupe

à contraction associés au

système

de Maxwell.

2.1. il existe une et une seule solution de u + 03B4 du =0

et tu = 03C6, dans

l’espace Hp(d;03A9)

.

p

2022 Pour /7 existe une et une seule solution dans de u + d03B4u = 0 et nu =

~/.

Considérons E

(d;~2) ; tw==~~.

Par

1.8,

E est non vide et fermé. De

plus,

E est

convexe. Soit u la

projection

de 0 sur E. Il suffit de vérifier que u + 5du = 0.

Quel

que soit

T~):

:

(18)

D’où

Substituant Àw à

~r, A E ~, (41 )

devient :

(42) implique (u,w)

= 0

quel

que soit w E

Q).

D’où

quel

que soit 9

(Q) /

A ~ +

(-1

A 6~ = 0 Le. :

Mais

03B403C9,03B8

> =

(-1 )p > , quel

que soit W

(Q).

D’où suit de

(44) :

u + ôdu = 0.

. Reste à montrer l’unicité de la solution dans Soit u une solution dans Alors

quel

que soit w G

E,

il existe h E tel que w = u + h. D’où

et de la densité de

Q)

dans

Hop(d;03A9). (45)

Par

conséquent

u solution dans

implique

Il u Il = inf Il w Il.

(46)

wEE

De

(45)

et

(46)

suit si u et w sont deux solutions dans nécessairement h = w-u doit être nul et donc u = w.

. La seconde

partie

de l’énoncé suit par dualité de la

première :

considérons v E la solution de v + 03B4dv = 0 et tv = *

03C8.

Posons u

= (-1 ) (n+1 )p *

v.

Alors u E H p (03B4;03A9)

et est solution

Q.E.D.

Nous étudions maintenant la

régularité

des solutions des

problèmes

aux limites

posés

en 2.1. Nous allons montrer que si ~p E

r)

alors la solution dans de u + ôdu =

0,

est

«C°° jusqu’au

bord » i.e. u

S~).

2.2. LEMME. Considérons

(19)

Alors P est un

système

frontière

elliptique

au sens de

[Hö],

p. 273.

Preuve. ~ Nous devons tout d’abord vérifier

([Hô], dëf. 10.6.2,

p.

269-270)

que le

système

Au = F

est

elliptique

au sens de

[D-N] ,

p. 505. Suivant les notations de

[Hô],

p. 268

la différence

près qu’ici

nous travaillons avec des

multi-indices)

posons pour 1

j]

... n,

...ip~n :

De la formule de

Weitzenbôck, [R] p. 131,

suit :

D’où

/nB

1

...jp (z,03BE)) = |03BE|2 ~0 si 03BE ~ 0.

2022 Calculons !e nombre

d’équations

définies par !es conditions frontières tu = f ~

C (AT* F)

et

est à

(n-1p) + (n-1p-1) >

=

(np)

= avec

D’où la condition

i)

de la définition

10.6.2,

p. 269-270 de

[Ho] .

. Suivant les notations de

(condition ii) dëf. 10.6.2,

p.

269-270)

posons :

et

On a

quel

que soit

y

E dans une carte

adaptée

au

champ

normal unitaire sortant, valable en

Yo ?

(20)

D’où

et

De

plus :

et

La condition

ii)

de

[Hô] (déf. 10.6.2,

p.

270)

est que le

système :

ne

possède

pas de solution

«exponentielle»

non triviale bornée

avec ~ ~

0 i.e. une solution de la forme

Vérifions cette condition. De

(47)

et

(48)

suit :

w. il...

i

p (1 ~ i 1 ... i p n)

devant être bornée sur

IR_ il

suit :

w; (x ) 1 = w. il...ip (o)e ~~ Ix1

où l’on a

posé

p = 0 pour 2 i1 ... ip n.

(21)

De

(51 )

et

(52)

suit =0

pour 2 k~ ...

n,

(54) De (53) et (54) suit u = o.

Q.E.D.

2.3. LEMME. Soient e

C (~

T*

~~g

e

C (~A

T*

r).

Alors il existe

(55)

Preuve. 2022 Par

partition

de !’unité et

linéarité,

on

peut

supposer,

03C62, 03C63, 03C64

à

support

contenu

dans U ~

~03A9,

U

désignant

le domaine d’une carte

(U,x)

de 03A9

adaptée

au

champ

normal unitaire sortant.

2022 Soit 03C9 ~ t*

03A9)

et recherchons

l’expression

de t03C9,

t03B403C9, n03C9,

nd03C9 lues dans la carte

(U,x).

Nous supposons supp 03C9 CU.

. Construisons u. Eu

égard

à

(56),

on pose :

Eu

égard

à

(57),

on pose :

Eu

égard

à

(58)

et

(61 ),

on pose pour 2 ~

il ... ip

n :

(22)

Eu

égard

à

(59), (60), (61 ),

on pose pour 2

i2

...

ip

n :

4

Soit 8 E

C~oo(03A9), 0 03B8 1, supp 03B8

C U et 03B8

égale

1 sur un

voisinage

de

U

supp

03C6i.

Posons : i=1

u défini par

(60) - (65) répond

à la

question.

Q.E.D.

2.4. COROLLAI RE.

Soit 03C6

E

03A9),

À e

C°° ( Â T * r) et

v E

C~ (

A T* r

tels

que pour

Preuve, ~ On vérifie de suite que :

D’où

(23)

2022 De

(66)

et de

l’hypothèse suit 03A9 (03C6 ~~

+

039403C6)

A * u = 0

quel

que soit u C

03A9).

D’où

. De

(’hypothèse, (66)

et

(67)

suit :

quel

que soit u G D’où par 2.3 :

De

(67)

et (70)

suit

(I

+ = 0 et = 0. De

plus

par

hypothèse, 03C6

E

S2)

donc

T* S2)

C

(d;S2).

D’où par 2.1

8~p

= 0.

(72)

De

(67), (72)

et

(71 )

suit

(

+ et

D’où par 2.1

~p = 0. (73)

De

(73)

et

(68)

suit À =

0 ;

de

(73)

et

(69)

suit v = 0.

Q.E.D.

2.5. COROL LAI RE.. P est un

topisomorphisme

de

S2)

sur

~ Pour tout ~p E

C°° (Â

T*

r)

la solution u dans H

(d;S~)

de u + ôdu =

0,

tu = cp est dans

p p

c°°(n T* 03A9).

2022 Pour tout

11

E

C°° pn1

T*

r

la solution u dans

v

de u + db u =

0

nu =

>y

est dans

S~).

( ) p( ~ )

Preuve. Par

2.2,

P est un

système

frontière

elliptique,

d’où par

(p. 273),

il existe r E

IN,

‘~l

J E

C°°(~1

T*

S~), A~ J E C°°(~

T*

r),

v~ J E T*

T), j =1,...,r

tels que

(F,f,g)

E Im P ssi

(24)

et

De

2.4,

suit

~?.

=

0, À.

=

0, ~.

=

0, j

=

1 ,...,r.

D’où P est

surjectif.

Montrons que P est

injectif.

Soit

u C ker P. Alors 6u e T*

~)

C et

(!

+

5d)§u

= 0 ainsi que t5u = 0. D’où par

2.1,

Su =0. D’où suit de u C

ker P, (!

+ 03B4d)u=0. On a également tu = 0, d’où par 2.1 u=0.

P est

injectif,

continu et

surjectif.

Donc par !e théorème de

l’application

ouverte, c’est un

topi- somorphisme

de

03A9)

sur

C~( T* 03A9)

x

F)

x T*

F).

2022 Par !e

premier point,

i) existe u e

03A9)

te! que

(!

+

A)u

=

0,

tu = 03C6, t5u =0. D’où suit 6u E T*

03A9)

C

(!

+

6d)5u

= 0 et tôu = 0. D’où par

2.1,

6u = 0. D’où

(! +A)u=0

devient

(! +§d)u=0.

L’assertion suit dès lors de 2.1 par unicité.

2022 Ce dernier

point

suit du

précèdent

par dualite.

Q.E.D.

Pour 03C6 C

H-1/2p(d;0393)

posons

!! !

=

inf { Il

u

Il;

; u C

H (d;03A9)

et tu

}.

Par 1.9 et

!e théorème de

l’application

ouverte, !a

topologie

définie par cette norme est ta même que !a

topo- logie

initiale. Par

2.1, !!!

= Il

u

!! où

u

G est la solution de u + 03B4du

=0,

tu = 03C6. Le

produit

scalaire

((.,.))

associé à cette norme vérifie

((03C6,03C8))

= De même pour

03C8 ~ H-1/2p(03B4;0393) on pose ~|03C8 ~| = inf ~u~; u ~ Hp+1(03B4;03A9) et nu = 03C8 .Cesnormesetproduits

scalaires seront dits «naturels».

Soit 03C6 E

H-1/2p(d;0393)

et posons

Q03C6

=

ndu03C6 (u désignant

la solution dans

Hp (d;03A9)

de

u

+ 03B4du = 0 et tu = 03C6). Ceci a bien un sens car du03C6 ~ IL2 (

A

--u

Le.

du03C6

C

Hp+1 (03B4;03A9). Q opère

de

H-1/2p(d;0393)

dans

H-1/2p(03B4;0393).

2.6. PROPOSITION..

Q est un topisomorphisme de H-1/2p(d;0393)

sur

H-1/2p(03B4;0393)

et une transfor-

mation unitaire de

H-1/2p(d;0393)

sur H-1/2p(03B4;0393) pour leur structure hilbertienne naturelle.

De plus

2022 Notons

Q(p) l’opérateur Q H-1/2p(d;0393)

sur

H-1/2p(03B4 ;r).

Preuve, ~ E et E la solution de

(I

+

bd)u

=

0,

tu = ~. Alors

du

et est solution de

!’équation (t

+

db )w = 0,

nw

= Q~p.

D’où

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