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Les gaz du sang

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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MILLARD Emilie IDE LEROY Marion IDE

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L’oxygénothérapie L’aérosolthérapie

La Ventilation Non Invasive Les gaz du sang

Quelques rappels pour le domicile Peak flow

Education aux inhalateurs

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L’oxygènothérapie

Dans le cadre de la BPCO sert à éviter l’hypoxémie due à la pathologie mais ne doit pas être délétère au malade en majorant une hypercapnie et une acidose.

La saturation en oxygène chez un patient BPCO ne doit pas être

supérieure à 93/94% et une saturation à 88% reste acceptable. Elle est mesurée grâce à un saturomètre (oxymètre de pouls ou moniteur de

spO2) qui est un capteur infrarouge qui mesure l’absorbance de la lumière dans un milieu pour en mesurer le taux d’oxygène.

Les gaz du sang sont utiles pour évaluer le risque d’hypercapnie et d’acidose (PACO2 45mmhg, pH inf 7,35)

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En pratique

Pour régler le débit d’oxygène mural: débitmètre à oxygène avec une bague blanche, à l’intérieur une petite bille que vous régler grâce à une « molette » sur le débit souhaité (trait au milieu de la boule). L’oxygène est aussi disponible en

bouteille sur l’hospital pour permettre les déplacements. Le débit est une prescription médicale, que nous en pneumo pouvons adaptée.

Pour une plus grande précision il existe des débitmètres de précision qui vont de 0,1 en 0,1 ou de 0,2 en 0,2. Sachez que ses débitmètres ne sont pas toujours disponible à domicile.

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L’oxygène peut être administrée avec quatre interfaces différents:

Lunettes de 0,2 à 5l/min (sonde nasale ou canule si besoin, nez bouché ou lésion intra-narinaire)

Masque de 5l à 10l/min

Masque à haute concentration de 10l à 15l/min

Ce type de matériel est à changer tous les jours pour une bonne hygiène et une meilleure efficacité.

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L’oxygène au long cours dessèche les muqueuses nasales et buccales , elle doit donc être administrée avec un

humidificateur.

Celui ci se change quand il est vide ou une fois par semaine (prolifération microbienne).

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Il est possible d’utiliser des rallonges à oxygène car la longueur des tuyaux reste limité à 1m50, le débit reste constant.

Ces rallonges se changent une fois par semaine à l’hospital.

L’oxygène reste un produit inflammable donc pas de flamme. Un patient fumeur ne peut pas être mis sous oxygène.

Ne pas utiliser de corps gras car risque d’implosion.

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L’aérosolthérapie

Un aérosol c’est un ensemble de particules qui restent en suspension dans un gaz.

L’aérosolthérapie vise à administrer un traitement in situ par nébulisation( transformation d’un liquide en aérosol). Elle présente de nombreux avantages: action rapide et en douceur sans effort pour le malade.

Médicaments les plus utilisés: bronchodilatateurs, fluidifiants pour faciliter le drainage bronchique

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Les bronchodilatateurs:

Sont des Beta2-mimétiques(salbutamol,

terbutaline) ont une courte durée d’action, rapide en 3 à 5 min sur 4 à 5 heures,

Sont des anticholinergiques (Ipratroprium), ils bloquent la bronchoconstriction du système

parasympathique.

Les corticoïdes: ont un effet anti-inflammatoire. Effet secondaire majeur mycose oropharyngée. Rinçage

bouche

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Les mucolytiques servent à fluidifier le mucus. Ils sont surtout utilisés dans le cadre de la mucoviscidose,

Les antibiotiques comme la cholimycine peuvent être inhalés, leur toxicité systémique est ainsi éliminée.

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En pratique

Les aérosols à l’hospital sont réalisés comme pour l’oxygène grâce à de l’air mural donc il y a un

débitmètre à bague noire,

Pour réaliser un aérosol efficace il faut un débit d’air entre 6 à 8 L/min jusqu’à ce que le produit nébulise (nuage) sur une durée de 10 à 15 min en fonction du produit à administré.

Le temps d’inhalation est prescrit par le médecin ainsi que le nombre d’administration quotidienne.

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Les aérosols se font grâce à un masque ou d’autre interface qu’il faut nettoyer à l’eau et sécher entre chaque utilisation et changer tous les jours.

Ces masques sont associés à une cuve qui se rince et se sèche entre chaque utilisation pour éviter un mélange des traitements sauf association possible et une

prolifération bactérienne.

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Les gaz du sang

C’est un prélèvement sanguin artériel qui sert à évaluer les échanges gazeux entre le sang, les poumons et le reste des tissus.(gazométrie sanguine)

Il consiste à mesurer l’acidité, les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang.

Il permet aussi d’évaluer l’équilibre acido-basique d’un patient

souffrant d’une insuffisance cardiaque, d’une insuffisance rénale, de troubles du sommeil, d’une infection ou encore après une overdose de drogue.

Les paramètres vérifiés sont:

PaO2 (pression partielle d’oxygène) : elle permet d’évaluer la manière dont l’oxygène est capable de se déplacer depuis les

poumons vers le sang. Elle reflète de ce fait la quantité d’oxygène transportée par le sang et délivrée aux organes. Norme: sup à 80mmHg

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PaCO2 (pression partielle de dioxyde de carbone) : elle correspond à la quantité résiduelle de dioxyde de carbone

dans le sang artériel après élimination de l'excès de dioxyde de carbone au niveau pulmonaire. Norme entre 35 et 45mmHg pH : il reflète la concentration d’hydrogène et permet de

mesurer l’acidité du sang. Norme entre 7,35 et 7,45. Si pH< à 7,38, on parle d’acidose, si pH > à 7,42, on parle d’alcalose.

HCO3- (bicarbonate) : il « tamponne » le pH du sang et

participe ainsi à maintenir un équilibre acido-basique. Norme entre 22 et 28mmol/L

SaO2 (saturation en oxygène) : elle permet d’évaluer la

quantité d’oxygène fixée sur l’hémoglobine. Norme entre 95 et 100%

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En pratique

L’examen consiste en une prise de sang au niveau d’une artère. En général il s’agit de l’artère radiale (poignet), humérale (bras) ou fémorale (aine). Une fois le

prélèvement effectué, il faut compresser le point de ponction fermement pendant 5 à 10 minutes.

Attendre 15 à 30 minutes pour prélever les gaz du sang si le patient vient d’être placé sous oxygène ou sevré.

Asepsie rigoureuse du site de ponction avec de Bétadine alcoolique, gants stériles,

Penser à prendre la température du malade car les résulatas sont modifiés selon la température

Envoi rapide au labo. Maxi 30min avant l’analyse

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1 seringue pré-héparinée et une aiguille à injection intra veineuse directe

Penser à la manœuvre de Allen :est un geste médical ou infirmier pratiqué notamment avant les prélèvements sanguins de l'artère radiale ou utilisation de cette dernière lors d'un cathétérisme (par exemple lors d'une coronarographie). Elle permet de s'assurer que l'artère ulnaire du patient est fonctionnelle et qu'elle peut suppléer l'artère radiale au cas où celle-ci serait lésée lors du

prélèvement. Comprimer les artères radiale et ulnaire au niveau du poignet ;

Demander au patient de faire des mouvements de pompe avec sa main jusqu'à ce que celle-ci se décolore ; Relâcher la pression sur l'artère ulnaire en vérifiant que la main se recolore.

Repérer l’artère avec le majeur et l’index en mettant le poignet du patient en extension . Ponctionner l’artère obliquement, à contre courant de la circulation, biseau vers le haut jusqu’à l’apparition dans la seringue d’un jet de sang rouge vif rythmé par le pouls.

C’est la pression artérielle qui permet au sang de monter dans la seringue sans tirer sur le piston.

Prélever une quantité suffisante de sang (au moins 0,5 ml) Retirer l’aiguille et effectuer une compression manuelle Chasser les bulles d’air en tapant dessus

Obturer la seringue avec un bouchon.

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Les risques

Hématome secondaire à une mauvaise compression, ou à des essais de ponction infructueux.

Thrombose artérielle liée à des répétitions de ponction.

Résultats erronés liés à un prélèvement veineux, ou au retard dans l’acheminement, ou à la présence de bulles d’air.

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La ventilation non invasive

La VNI sert à éviter l’hypercapnie et l’acidose, c’est un appareil d’assistance

respiratoire qui a pour objectifs d’améliorer les échanges gazeux entre le sang et les poumons et de suppléer aux muscles respiratoires fragilisés. Le tout pour augmenter l’éspérance de vie et la qualité de vie des patients BPCO

Elle facilite la respiration grâce à plusieurs chose:

aide inspiratoire personnalisée qui réduit les efforts ouverture des voies aériennes supérieures

augmentation du volume courant inhalé augmentation de la ventilation alvéolaire

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En pratique

C’est un appareil qui insuffle de l’air avec une certaine

pression, à une certaine force. Ces paramètres sont réglés par le médecins mais nous devons pouvoir les vérifier.

Il est nécessaire d’utiliser un interface: masque nasal, narinaire, buccal, facial….

L’appareil et le masque sont reliés par un tuyau souple qui se nettoie une fois par semaine.

Il est possible d’adapter de l’oxygène sur la machine et un humidificateur.

Pour l’entretien de cette machine et l’observance de ce

traitement il est primordial d’éduquer le patient pour qu’il soit autonome.

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Le risque chez un malade qui ne peut gérer seul sa VNI c’est une non observance entrainant des ré-

hospitalisations répétées

Il y a aussi des risques d’inhalations chez un malade qui vomit et ne sait pas enlever seul son masque.

L’entretien de l’appareil s’effectue tous les jours: la cuve doit être nettoyée à l’eau stérile tous les jours et doit

séchée sur un linge propre, le masque aussi,

Le masque doit être démonté minimum une fois par semaine et nettoyé tous les jours à l’eau savonneuse

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Cet entretien doit être réalisé pour limiter les contaminations bactériennes et le risque de

surinfection bronchique conduisant à des exacerbation de BPCO.

Notre rôle est aussi lié à assurer l’efficacité maximale de cet équipement en vérifiant que le malade à un masque adapté et qu’il n’y a pas de fuites lors de son utilisation (mentonnière)

Certains masques entrainent des lésions cutanées:

Surveillance de l’état cutané du malade (patch gecko) Surveillance du réglages des « sangles » ou harnais

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Grace à certaines vni nous pouvons réaliser des

examens qui contrôlent l’efficacité et l’observance:

reslink (fuites, temps d’utilisation,,,)

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A domicile

L’oxygènothérapie à domicile ainsi que toutes ces thérapeutiques sont gérées par un prestataire de services médicaux. (Vitalaire, Age et vie, Orkyn, sos oxygène, bastide, LVL médical…)

Le patient ne doit pas utiliser de source (chauffage ou cuisson) inflammable. Penser à insister sur l’arrêt du tabac.

Sur le plan de l’éducation du malade et de l’entretien du matériel l’organisation change en fonction de l’organisme choisi mais la prise en charge reste similaire.

A domicile l’hygiène est beaucoup moins drastique qu’à

l’hospital: les interfaces à oxygène se changent maximum 3*/an, les interfaces pour VNI seulement quand nécessaire car

beaucoup plus coûteux. Par contre, il est conseillé au malade de respecter le nettoyage des masque et cuve minimum une

fois/sem.

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L’éducation thérapeutique du malade est donc primordiale pour le respect de l’observance

thérapeutique et éviter les surinfections.

A domicile différents appareils pour délivrer de

l’oxygène sont disponibles selon les besoins du malade en débit et selon son autonomie: concentrateur,

déambulation, oxygène liquide car gros débit, bouteilles…

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Le concentrateur ou extracteur: concentre l’oxygène de l’air ambiant pour délivrer de l’oxygène pur au patient, seule contrainte 15m d’autonomie

Il doit donc être situé dans une pièce centrale dans le logement et une pièce aérée.

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L’oxygène liquide pour les gens qui ont besoin de pouvoir « bouger » ou qui ont beaucoup d’oxygène

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Peak flow

C’est un examen utilisé chez les asthmatiques pour mesurer la vitesse maximale du souffle ou Débit Expiratoire de Pointe lors d’une expiration forcée.

L’unité de mesure est en L/min,

Il permet d’évaluer l’efficacité d’un traitement et de prévenir la survenue d’une crise d’asthme.

Le DEP du patient est comparé à un DEP théorique selon la taille, l'âge et le sexe

Cette mesure ce fait avec un débitmètre de pointe.

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En pratique

Cette examen doit se faire quand le malade n’est pas en crise, s’il tousse ou « siffle » en le faisant ne pas

poursuivre.

Vous devez demander au malade de respirer

normalement puis d’expirer dans l’appareil le plus fort possible très rapidement,

Cette mesure doit se faire trois fois de suite et l’on garde la meilleure des trois.

Appareil à usages multiples avec embout à usage unique ou appareil à usage unique mais peu

économique.

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Inhalateurs

Ce sont des sprays aérosols qui nébulisent des traitements tous les jours pour les patients

asthmatiques ou BPCO.

Pour une bonne observance le malade doit être éduqué et le traitement peu contraignant.

Ce traitement est sur prescription médicale. Les posologies diffèrent selon les produits utilisés en général 1 à 2*/jour.

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En pratique

Faire respirer le malade normalement, lui demander de vider complètement ses poumons en expirant « à fond», déclencher la bouffée (ou percer une

gelule)puis faire une grande inspiration, retenir son souffle environ 7à 10 sec

Recommencer une à deux fois selon le nombre de bouffées

Penser à leur conseiller de bien se rincer la bouche car risque de mycose si corticoïdes inhalés.

Les embouts doivent être rincer régulièrement pour éviter la prolifération mycosique et bactérienne

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Si le malade à beaucoup de mal à coordonner ses

mouvements il existe des chambres d’inhalation qui simplifie la prise du traitement car une fois la bouffée déclenchée il respire tranquillement et normalement jusqu’à dix fois .

Les chambres d’inhalation doivent être nettoyer toutes les semaines, trempées dans du savon doux rincées et séchées.

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