Intégration - Corrigé Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Exercice 4 : Partie A
1. Sur l’intervalle ]0;+∞[, les fonctions ↦ 2− 1 et ↦ 2 ln sont strictement croissantes donc, par somme, la fonction est strictement croissante sur l’intervalle ]0;+∞[.
2. lim→ = −∞ et lim→ = +∞
La fonction est continue sur ]0;+∞[ (comme somme de fonctions usuelles continues sur cet intervalle) et strictement croissante. De plus 0 appartient à ]0; +∞[ =] − ∞; +∞[.
Ainsi, d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel tel que = 0. D’après la calculatrice , une valeur approchée de , arrondie au centième est 0,86.
3. La fonction étant strictement croissante, 0 < < ⇒ < 0 et > ⇒ > 0. Partie B
1.
"
→lim2 = 0
"lim→ 1
#= +∞
→limln = −∞$ ⇒ lim→− ln # = +∞
%&
'
&
(
⇒ lim→) = +∞ et "→lim 2 = +∞
→lim
ln # = 0$ ⇒ lim→) = +∞
2. ) − 2 = −ln #
Le signe de cette différence dépend du signe de −ln . Or, −ln > 0 lorsque 0 < < 1 et −ln < 0 lorsque > 1
On en déduit que ) − 2 > 0 sur ]0; 1[ et ) − 2 < 0 sur ]1; +∞[. Finalement, * est au-dessus de la droite ∆ sur ]0; 1[ et en-dessous sur ]1; +∞[.
3. La fonction ) est dérivable sur ]0;+∞[ comme quotient (de dénominateur non nul) et somme de fonctions dérivables sur ce même intervalle et, pour tout > 0 :
)+ = 2 −
1 × ² − ln × 2
. = 2 − − 2 ln
. = 2 −1 − 2 ln
=2− 1 + 2 ln
=
Le dénominateur étant strictement positif sur ]0;+∞[, )′ a le même signe que . 4.
Partie C
Soit 0 un entier naturel non nul. On considère l’aire du domaine 1 du plan compris entre la courbe *, la droite
∆ et les droites d’équations respectives = 1 et = 0. 1. La droite ∆ est au-dessus de * sur ]1; +∞[ donc sur [1; 0], l’aire du domaine 1, en unités d’aire, est donc égale à : 7 2 − ) 89
: = 7 ln
# 8
9 :
Or, une unité d’aire est égale à 2 cm², par conséquent cette aire , exprimée en cm², est donnée par :
;9 = 2 7 ln # 8
9 :
2. (a) Quels que soient les réels < et =, la fonction > est dérivable sur ]0;+∞[ comme quotient (de dénominateur non nul) de fonctions dérivables sur ]0;+∞[ et, pour tout > 0 :
0 +∞
)+
− 0 +
)
+∞ +∞
)
>+ =< × 1 × − 1 × <ln + =
# =< − = − < ln #
Pour que > soit une primitive de ), il faut que >+ = ) c’est-à-dire : < − = =0 et < = −1 Ainsi, pour que > soit une primitive de la fonction ↦?@ ² sur ]0;+∞[, il faut que < = = = −1. b ;9= 2 7 ln
# 8
9
: = 2 B−1 − ln
C
:
9= −2 B1 + ln C:
9= −2 D1 + ln 0
0 − 1E = 2 D1 −1 + ln 0 0 E 3. lim9→1
0 = lim9→ln 0
0 = 0 donc lim9→;9= 2
Exercice 5 :
1. La fonction ): ↦ cos JK est une fonction impaire :
en effet, pour tout réel , )− = − cos J−K = − cos JK = −) La courbe de ) est donc symétrique par rapport à l’origine du repère Par conséquent, 7 cos J
3K 8
QR = − 7 cos J
3K 8
R
On en déduit que 7 cos J 3K 8
R
QR = 7 cos J
3K 8
QR + 7 cos J
3K 8 =
R
0
La proposition 1 est vraie.
2. Pour infirmer cette proposition (qui semble fausse à première vue), on cherche deux fonctions différentes dont les intégrales sur l’intervalle [0; 1] sont égales.
En prenant ): ↦ 1 et : ↦ 2 : les fonctions sont différentes et donnent toutes deux une intégrale sur [0; 1]
égale à 1 (aire d’un carré de côté 1 pour la première et moitié de l’aire d’un rectangle de longueur 2 et de largeur 1 pour la deuxième).
Autre contre-exemple : ): ↦ et : ↦ 1 − , les deux fonctions sont différentes et donnent toutes deux une intégrale sur [0; 1] égale à :# .
La proposition 4 est donc fausse.
Exercice 6 : Partie A
1. a. La fonction étant positive sur l’intervalle [0 ; 1], on en déduit que : T: = 7 8U
= 7 1 + VU Q8
= [ − VQ]U = < − VQU− 0 − V = < − VQU + 1 b. Pour les mêmes raisons :
T# = 7 8:
U = [ − VQ]U: = 1 − VQ:− < − VQU = 1 −1
V − < + VQU
2. a. ) est dérivable sur l’intervalle [0 ; 1] comme somme de fonctions dérivables : )+ = 2 + 2VQ > 0 donc ) est
strictement croissante sur [0 ; 1].
)0 =1 V − 2 VW )1 = 2 −2
V +1
V = 2 −1 D’où le tableau de variations : V
0 1
)’ +
)
2 −:Y
: Y− 2
b. La fonction ) est continue (car dérivable) et strictement croissante sur [0 ; 1]. De plus 0 est compris entre )0 et )1, donc d’après le corollaire des valeurs intermédiaires, l’équation ) = 0 admet une unique solution sur [0 ; 1]. La fonction ) ne s’annule donc qu’une fois sur [0 ; 1].
D’après la calculatrice, la valeur arrondie au centième de α est 0,45.
3. T: = T# ⇔ < − VQU + 1 = 1 −:Y− < + VQU ⇔ 2< − 2VQU +:Y= 0 ⇔ )< = 0 ⇔ < = α ≈ 0,45 Conclusion : les aires T: et T# sont égales pour < = α ≈ 0,45.
Partie B
Soit = un réel positif.
Dans cette partie, on se propose de partager le domaine 1 en deux domaines de même aire par la droite d’équation _ = =.
On admet qu’il existe un unique réel = positif solution.
1. L’aire du domaine 1 est inférieure à 2 : en effet, est décroissante et 0 = 2, le domaine 1 est donc inclus dans le rectangle de largeur 1 et de hauteur 2…
La droite d’équation _ = = forme, avec l’axe des abscisses, un rectangle de largeur 1 et de hauteur =, son aire est donc égale à =. Or, l’objectif est de trouver = tel que cette aire soit égale à la moitié de l’aire de 1, il est donc nécessaire d’avoir = < 1 et donc = < 1 +:Y.
(On pouvait également utiliser 1 = 1 +:Y et comparer 1 avec le rectangle de hauteur 1 +:Y …) 2. Le réel = cherché est tel que l’aire du domaine 1 est égale au double de l’aire du rectangle de largeur 1 et de hauteur = :
7 8:
= 2= ⇔ [ − VQ]: = 2= ⇔ 1 −1
V + 1 = 2= ⇔ = = 1 − 1 2V Conclusion : = = 1 − 1
2V ≈ 0,816