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Approche duale en théorie de la production : son applicabilité a la réalité microéconomique agricole

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(1)

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Approche duale en théorie de la production : son

applicabilité a la réalité microéconomique agricole

Dominique Vermersch, . Societe Francaise d’Economie Rurale

To cite this version:

Dominique Vermersch, . Societe Francaise d’Economie Rurale. Approche duale en théorie de la production : son applicabilité a la réalité microéconomique agricole. Colloque SFER : Nouvelles prob-lematiques et nouvelles methodes. Presentation de travaux recents d’economie et de sociologie rurales, Sep 1989, Paris, France. 20 p., 1989. �hal-02856897�

(2)

1

Société Française d'Economie Rurale Session d'Automne 27-28 septembre 1.989 Ë.ffi.ilq.ft.' mËtrroE$ iË a!..rR,ÂLË n;nu*rnÈoun 27SEP lese

Approche duale en théorie de

la

production :

son applicabilité à

la

réalité

microéconomique agricole Dominique VERMERSCH (1)

(1) : ctrarse de Recherches à I'institut ilational de la Recherche Agronomique {INRA, 65 nue de Saint Brieuc

(3)

2

1. Introduction

La

Politique Agricole Commune (PAC), dans sa phase de réorientation

actuelle, nécessite

de

nouveaux instruments

de politique

économique.

L'utilisation de ces derniers suppose, au préalable, une analyse approfondie de

leurs effets potentiels. La modélisation économétrique

a

largement contribué

ces dernières années à fournir de telles analyses focalisées essentlellement au

niveau macroéeonomique national (Mahé

et al.,

1983

;

Guyomard, 1988), voire

régional (Bonnieux, 1986a).

L'approche microéconomique,

à

partir

de données individuelles, apparaît aqiourC'hui de plus en plus nécessaire du

fait

des limites de

I'outil

macro-économique,

en

particulier

de

I'inévitable

perte

d'information qu'engendre

I'agrégation

des

données (Milleron, I 987).

Par

ailleurs,

ia

disponibilité

croissante

de

données individuelles, issues notamment

du

RICA (Réseau

d'Information Comptable Agricole),

facilite les

analyses rnicroéconomiques.

Parmi selles-ci, l'approche duale

en

théorie

de

la

production, associée à

I'utilisation de

formes

fonctionnelles

fiexibles, a. permis un

large développement des recherches empiriques

sur ies

structures

de

production agricoles. La sys-tématisation de ces travaux est en cours

et

permet déià de

tirer

des enseignements

utiles à la

PAC dans

sa

phase

de

réorientation

actuelle. L'exposé proposé

iei tente

d'évaluer

de

manière synthétique

I'applieabilité

de

I'approche duale

sur

données microéconomiques. Pour ce

faire,

nous aborderons successivement quatre niveaux d'analyse

: Ie

cadre

hypothétique utilisé, les mesures duales de

la

technologie

et

du déséquilibre, l'économétrie d'un modèle dual

et,

enfin, i'analyse des politiques agricoles.

Ceci nous permettra ainsi de

vérifier

I'applicabilité de cette approche mais

également d'en exhiber les biais et les limites.

2. Admissibilité théorique de I'approche duale

L'approche duale associe co4iointement 1a donnée

d'un

ensemble des

possibilités

de

production

et un

comportement d'optimisation

du

producteur.

Cette conjonction assure, dans

une

première analyse,

une

supériorité de

I'approche cluale,

tant

sur

le

plan théorique qu'économétrique, relativement à I'approche primale. Cette dernière formalise classiquement

Ia

technologiel au

moyen d'une fonction de production

qui

traduit, en particulier,

la

possibilité

de substitutions marginales entre facteurs. Cependant,

le

côté simpliste des

premières formes fonctionnelles introduites

a

conduit

à

des constatations erronées de phénomènes économiquesz. L'exposé de

la

théorie de

la

production

à partir

d'un ensemble des possibilités techniques de production permet

à

la

fois d'introduire

le

concept de fonction de production

et

de s'en affranchir dans

le

cadre d'une modélisation de l'équilibre général ou d'une représentation

duale

de

Ia

technologie. De plus, sous

un

corps d'hypothèses associées à

I Par technologie, nous entendons un ensemble de certains noyens, les arrangements de ces tttoyens et les

utilisations de biens et senvices pan lesquels d'autres biens ei services peuvent êtne produits (shephard,

1970, p. 13).

2'Le succès des fonctions Cobb-Douglas provienl de ce que toutes les fonctions de ce lype ont une

êlasticitê de subsiitution égale à un ; dans le cas de deux facteuns capital et travaii, celte

caractéristique assure que les parts reiatives de ces deux facteurs ne seront pas modifiées pan I'offre relative des deur facteurs el elle fournit une explication simple de la'relative fixité'que I'on

(4)

3

I'ensemble des possibilités de production, Ia théorie de

la

dualité nous assure

que la

fonction d'objectif,

issue de

I'adoption

d'une

hypothèse de

comportement, contient

toute

I'information

relative

au

sous-ensemble des

possibilités de production sur lequel s'est faite I'optimisation. Autrement dit, I'ensemble des chcix techniques ou technologie est observé au travers d'une hypothèse de comportement

;

celle-ci associée à un environnement économique

(prix

des

facteurs, contraintes

de

débouchés,

...)

permet d'inférer non

seulement

l'état de Ia

technologie

mais

également

son

évolution, sâ

dynamique,

à la

suite

pâr

exemple

de

modifications dans I'environnement

économique.

'

En

conséquence,

Ie

caractère dual

de

la

théorie microéconomique du

producteur

résulte de

I'adoption

d'un

comportement d'optimisation. La

cohérence

des

relations duales

entre

technologie

et

comportement, entre espace des biens

et

espace des

prix,

est assurée moyennant des hypothèses

nécessaires

de

convexité

sur

l'ensemble des possibilités

de

production :

I'approche duale constitue en effet,

ni

plus

ni

moins, qu'une application de la

théorie des ensembies convexess. Cette application trouve ses origines dans

les travaux de Hotelling (1932), Roy (1942)

et

Samuelson Og4T)

;

Shephard

(1953) apporte un premier traitement complet de

la

dualité entre fonction de

production

et

fonction de coût. Des approfondissements ultérieurs sont fournis

pâr Uzawa (1964), Shephard (i970)

et

Diewert (1971). Fuss

et

Mac Fadden

(1978) ont enfin rassemblé une série de travaux théoriques

et

empiriques sur

Ia

dualité

:

un

ouvrage collectif

qui

confirmera

la

pertinence de l'approche

duale dans sa finalité économétrique.

Néanmoins,

ia

"Iecture duale"

de la

technologie,

au

travers d.'une

hypothèse

de

comportement, nous

rend tributaire

de la plus ou

bonne

adéquation

de cette

hypothèse

au

processus

exact

d'optimisation du

producteur

:

ceci demeure

la

principale hypothèque rattachée

à

I'applicabilité théorique de I'approche duale

et

qu'ii convient d'expliciter.

Si I'on considère, en effet,

la

théorie néo-classique comme I'exploitation

systématique

des

implications

de

I'hypothèse

de

rationalité

de

l'homo

economicus (Laffont, 1985,

p. 7),

I'approche duale

est en

queique sorte "hyper-néoclassique" dans

la

mesure

i'hypothèse

de

rationalité

(ici

un

comportement d'optimisation) précède

et

oriente I'observation

de

I'acteur économique

(en

termes

de

choix techniques adoptés).

En

second

lieu,

s'il

importe de choisir une hypothèse de comportement

qui

se rapproche

le

plus possibie du processus exact d'optimisation du producteur,

le

souci d'évaluation

des politiques

de

régulation

par ies prix

agricoles conduit rapidement à

raisonner en termes de courbes d'offre

et,

par voie de conséquence,

à

opter

pour

ia

maximisation

du profit. Il

semble opportun d'adopter,

en

première

analyse,

une

hypothèse moins restrictive mais

qui est

emboîtée dans la

précédente, consistant

à

minimiser

Ie

coût des facteurs variabies (Vermersch,

1989a);ce

choix permet en outre de déduire une estimation des économies

d'échelle potentielles

qui

peut, dans certalns cas, invaiider i'hypothèse de

maximisation

du profit. La

gamme

des

comportements possibles

est,

à

l'évidence,

très

étendue

;

aussi, dans un souci d'évaluation des mesures de

politique agricole,

n'y a-t-il pas lieu, au

préalabie,

d'identifier

pius précisément les différents types de comportement ? cette remarque rejoint un

autre aspect de Ia rigidité de

la

formulation duale de

la

technologie, à savoir

i'unicité

du

comportement pour I'ensemble des observations. Au-delà d'une

modélisation TOBIT

qui

permet d'assouplir cette unicité (Vermersch, 1989b),

I'approche non-paramétrique

en

analyse

de la

production, développée

3 comme Ie souligne Guesnenie (tgao), une propriété

nathématique importante des ensembles convexes est que

(5)

/+

notamment

par

Varian

( 1984), constitue

une

alternative

à la

rigidité

précédente4.

Retenons de

tout

cela qu'impérativement, I'hypothèque comportementale

est appelée

à

conduire

la

progression d'une modélisation microéconométrique.

L'admissibitité théorique

de

I'approche duale demeure néanmoins dans la

mesure

où les

différentes hypothèses ensemblistes adoptées

(cf.

Annexe)

n'infirment pas sensiblement

la

généralité

de

la

réalité

agricole.

Il

s'agit

d'extraire maintenant,

sous

une

forme mesurable, I'information

sur

la technologie fournie par Ia fonction d'objectif.

3. Mesures duales de

Ia

technologie

et

du déséquilibre

La distribution des facteurs, les possibilités de rendements d'échelle, les

substitutions factorielles, les propriétés de séparabilité,

le

progrès technique

sont autant d'informations sur

la

technologie nécessaires pour mener

à

bien

une analyse des structures de production.

A cet effet, le

lemme

de

Shephard-Hotelling

(cf.

Annexe) apparaît souvent comme l'élément central de I'approche duale

: il

permet de dériver les

différentes dernandes de facteurs ou offres de produit

à

partir de

la

fonction

d'objectif. Ce lemme

est,

par

aillerurs, étroitement

relié à la

propriété de

différentiabilité de

la

fonction de coût

:

cette dernière étant supposée deux

fois

différentiable

par

rapport

âux prix

des

facteurs, I'analyse

de

la

distribution des facteurs

et

de leur substitution est alors possible, Cependant,

si la

différentiabilité première de

la

fonction de coût peut être considérée

quasi généralement eomme

une

propriété

de celle-ci, ia

différentiabilité seconde requiert des hypothèses de différentiabilité seconde sur

Ia

frontière

de production

;

par

conséquent, I'obtention

de

concepts mesurables

sur

la

technologie au travers de I'approche duale nécessite des hypothèses qui, dans

certains cas, peuvent infirmer

la

réalité économique observée5. Cet écueiI,

rarement soulevé dans

les

applications empiriques,

se

rencontre également

dans I'analyse

du

déséquiiibre

factoriel

où le

double schéma

dual

et

différentiel est également requis.

De

manière générale, I'hypothèse

de flexibiiité de

I'ensemble des

facteurs de production nécessite d'être affaibiie, tout particulièrement dans le secteur agricole. C'est

ie

cas notarnment du

travail

familial dont

la

rigidité,

dans une période d'observation de court terme, peut se renforeer aqjourd'hui

par un taux de chômage élevé dans les autres secteurs de l'économie. La prise

en compte d'une telle

fixité

conduit

à

définir une fonction d'obiectif restreint

munie de diverses propriétés par rapport aux quantités fixées

(cf.

Annexe).

De nouvelles hypothèses

de

différentiabilité permettent alors de dériver la

notion de

prix

dual du facteur

fixe :

comparé âu

prix

observé de ce même

facteur, ceci nous fournit une mesure du déséquilibre factoriel relativement à

une situation d'équilibre de long terme

;

moyennant ces mêmes hypothèses, la

détermination de nouvelles situations d'équilibre, correspondant chacune à une

hypothèse

de

comportement,

est

également possible

:

nous âvons appliqué

{ Cette approche, dérivée des travaux sun ia préférence névélée en thêorie de Ia consommation, permet de

iester si un ensembie de données reietives à I'offne ou à la demande des enlrepnises est cohérent avec Ies hypothèses de mininisation du coût, voine de maximisaiion du profit.

5 à titre d'exemple, l'littelhammen, l{atulich et Bushaw (tçAt) eraminenl comment I'hypothèse de

(6)

5

cette procédure au câs de deux facteurs fixes (Guyomard

et

Vermersch, lgSg).

A

ee niveau de présentation,

il

apparaît opportun de rappeler

le

véritable

résultat central de I'approche duale en théorie de

Ia

production

: la

fonction

d'objectif, issue de I'adoption d'une hypothèse de comportement, contient toute

I'information

relative aux choix

techniques possibles

sous

cette

même

hypothèse.

La

tentation

est

grande cependant

de vouloir inférer

une

information quelque

peu

extérieure

au

sous-ensemble

de

I'ensemble de

production

sur

lequel s'est

faite

I'optimisation. Autrement

dit, il

s'agit de

s'intéresser aux propriétés de Ia fonction d'objectif restreint par rapport aux

Quantités fixées sans

établir

initialement

un

cadre hypothétique rigoureux d'analyse. La mesure des

prix

duaux des économies d'échelle, I'inférence de

nouvelles situations d'équilibre procèdent ainsi d'une approche qui outrepasse queique peu les possibilités de description de

la

technologie au travers d'une

lecture duale. Ce constat, de na,ture théorique, se concrétise parfois sur le

plan de i'application économétrique6

:

cette dernière n'en révèie pas moins

une réelle pertinence de I'approche duale.

4. Du modèIe dual théorlque au nodèle économétrique

L'application de

la

théorie de

la

dualitri s'est justifiée initialement par

son applicabilité économétrique.

En effet,

I'approche primale s'est trouvée

limitée du

fait

qu'une estimation riconométrique comecte des paramètres de la

fonction de production requiert

ia

prise en cornpte de I'ensemble des relations économiques

qui

expliquent

la

détermination cor\iointe des facteurs

et

des

produits (lllalinvaud, 1978,

p.

683), autrement

dit

en intégrant I'hypothèse de

comportement du producteur. Ainsi, c'est Nerlove (1969) qui,

le

premier, a mis

en

évidence,

la

pertinence

de

I'approche duale

dans

son

appiicabilité

économétrique par i'estimation du coût de production en fonction des seules

variables exogènes du modèle.

Ceci

étant, la

transition

entre le

modèle théorique

et le

modèle

économétrique s'effectue principalement

à

deux niveaux.

It

nous

faut

tout

d'abord spécifier

une

forme fonctionnelle

pour la

fonction d'objectif à

estimer

;

rappelons à ce propos

la

concomitance du développement des études

fondées

sur

une approche duale avec l'émergence des formes fonctionnelles

flexibles

qui

autorisent une large gamme

de

substitutions factorielles. En

second

lieu,

I'apport d'une spécification stochastique

au

modèle théorique

établit un lien avec

la

réalité observée

;

sur ie terrain de cette spécificatiôn,

il s'y

ioue

i'objet

même

de la

statistique mathématique,

à

savoir juger

I'adéquation

du

modèIe

à la

réalité. Pour ceIa, comment cette spécification stochastique peut-elle assurer une continuité entre

le

modèle

et ia

réalité observée ?

Dans

la

plupart des études économétriques fondées sur i'approche duale

en théorie de

ia

production,

la

spécification stochastique consiste simplement

à

ajouter

aux

équations

de

comportement,

un

terme d'erreur

qui

suit généralement une

loi

normale. Cette approche appelle essentiellement deux remarques

:

en premier

lieu,

la

référence

à ia

théorie économique

ou

à

la

réalité

observée

est

généralement

peu

explicite

;

d'autre

part, la

nette dissociation entre

la

formalisation déterministe du modèle

et ia

spécification ô Nous gouvons citer, â ces propos, I'obtention de prix duaux

invalideraient I'hypothèse de libre-disposition des biens.

(7)

6

stochastique infirme sensiblement

la

cohérence fonctionnelle

du

modè1e. 1a

spécification stochastique classique

ne

révèle Fâs,

à titre

d'exemple, les

relations fonetionnelles exactes

entre

ies

termes d'erreurs des

parts

de

facteurs

et

celui de

la

fonction de coût. Nous sommes ainsi conviés

à

porter

notre

attention

sur

deux points

:

d'une

part, le

positionnement

de

la spécification stochastique entre ses deux références

: la

réalité

et

la

théorie économique

;

d'autre

part, est-ii

possibie d'assurer

une

spécification stoehastique cohérente avec le modèle de comportement ?

Sur ce

premier

point,

certains auteurs

tels que Lau dans

son

commentaire sur I'article de Diewert (1974), n'ont pas manqué de souligner ie

caractère peu rigoureux d'une spécification stochastique classique, ceile-ci

n'étant pas soumise, par exemple,

à

la

rationaiité économique intrinsèque du

modèIe.

Ce

constat

porte

en

germe

le

souci

de

déveiopper

une

théorie économique

explicite des

perturbations stochastiques,

pius

ou

'moins

en

référence

à la

théorie économique du modèIe. Une telle théorie s'est en fait

initialement développée

à partir

des travaux

sur

ies

modèles frontières? ;

Dans ces

modèles,

I'interprétation

économique

des erreurs se

fait

principalement

en

termes

d'inefficacités techniques

ou

allocatives. la

spécification stochastique associée

à

I'estimation de fonctions frontières, se

réfère ainsi directement

à la

théorie économique. Le point de vue adopté dans

cette

êtude

se

différencie

du

précédent dans

la

mesure

où la

réaiité

économique observée constitue

le

référentiel de

Ia

spécification stochastique ;

autrement

dit,

sur

Ie

terrain de cette spécification,

le

caractère approximatif de

la

théorie,

et

en particulier de I'hypothèse de comportement, infirme toute

tentative

de

traduction des erreurs

en

termes d'inefficacités économiques.

Cette approche s'apparente au point de vue de Stigier (i976) selon lequel les

inefficacités observées

ne sont

qu'apparentes

et refiètent

davantage I'ignorance de l'économètre quant au processus exact d'optimisation.

Les travaux

récents

de

Mac

Elroy

(

1987)

concilient I'approche

précédente

et

le souci d'une cohérence fonctionnelle, au sein du modèle, de la

spécification stochastique, ce qui constitue notre deuxième point d'attention.

Le

modèle proposé

par

Mac

Elroy,

traite

effeetivement

la

spécification stochastique cornme une

part

intrinsèque

de

la

spécification

du

modèle de

production, 1a cohêrence fonctionnelle étant alors particuiièrement manifeste dans }a correspondance entre les spécifications stochastiques primaie

et

duale

du programme d'optimisation.

Le modèle de Mac Elroy permet ainsi d'étendre les reiatlons de duaiité

dans une dimension stochastique

;

Guyomard

et

Vermersch (1988)- proposent une appiication de ce modèle sur données individueiles.

Nous nous proposons dans la partie suivante de montrer sur un exempie

simple comment

les

produits d'estimation,

issus

d'une approche duale et

économétrique, permettent

d'éclairer

les effets

potentiels

de

diverses

politiques agricoles.

(8)

7

5.

Evaluations de

approche duale ditférentes politiques économiques dans

Ie

cadre d,une

5.1. Efficacité d'une taxation des engrais

Malgré sa vocation

aqiourd'hui réaffirmée

de

gardienne de

I'environnement, I'agriculture est responsable d'une certaine dégradation des

ressources

naturelles. Plus

précisément,

les

mouvements récents

d'intensification

et

de spécialisation des systèmes de production ont largement

contribué

à la

création d'effets externes négatifs. Une illustration

du

lien

entre intensification de I'agriculture

et

quatité du milieu naturel est fourni

par

la

dégradation des eaux potables en raison d'un excès de nitrates.

Dans

un tel cas de figure, une

politique

de

préservation de

I'environnement

peut

s'appuyer

utilement

sur des

éléments d'analyse

économique

:

I'agriculture

considérée eomme

une activité

économique

potentiellement préjudiciable, pourrait

être

soumise

à

des contraintes et

contrôles publics raisonnables, dans

le

souci d'éviter une détérioration du

milieu naturel.

En

considérant

le

milieu naturel comme

un

bien public,

il

s'agit

de

développer

un

cadre théorique dérivé de l'économie

du

bien-être

collectif. Les politiques économiques

qui en

résultent

sont

inspirées des

principaux résultats de

la

théorie des effets externes

et

s'apparentent

à

des

mesures telles que I'imposition des tâxes, I'attribution

de

subventions, la

création de marchés de droits de pollution, ...

Ainsi, Mahé

et

Raineili (19S7) situent l'origine de I'effet externe négatif

dans

le

processus d'intensification agricole défini en première analyse comme

I'accroissement

du

rapport entre d'une

part, le travail,

le 'capital

et

les

eonsommations intermédiaires

êt, d'autre part, ia

terrea.

Le

niveau

d'intensification est donc une caractéristique de

la

combinaison productive ;

dans une lecture duale, ce niveau est fonction du comportement économique

du producteur, de I'environnement économique (au trâvers du rapport des prix)

et

du progrès technique. Les mesures d'internalisation auront alors un objectif

d'ajuster

le

niveau d'intensification observé

à

un niveau socialernent optimal

qui

prenne en compte

la

fonction de dommage de

la

coliectivité. Autrement

dit, il

s'agit de "contrôIer l'évoiution de

la

combinaison productive, évolution

dictée initialement

et

principaiement

pâr le

comportement

du

producteur, I'environnement économique et I'adoption de progrès technique.

Dans

le

modèle de Mahé

et

Rainelli (1987),

le

niveau d'intensification

est formalisé en première analyse par le rapport entre I'ensemble des facteurs

de production hors foncier

et

ia

terre. Ce niveau 'est I'argument majeur de la

fonction de dommage

; un

des objectifs d'une politique

de

préservation de

I'environnement consiste

à faire

diminuer,

ou du

moins limiter,

le

niveau

d'intensification.

A cet effet, le prix

des

engrais azotés constitue une

variable de commande

:

l'évaluation d'une politique de taxation des engrais

peut donc être appréciée au travers des élasticités-prix relatives aux engrais.

le

premier type de résultat reiève d'une analyse de court terme,

Ie

travail

familial

et la terre étant

supposés

fixes. Le

tableau

5.i

reprend les

différentes éIasticités-prix relatives

à

une variation du

prix

de I'engrais et

I Le concept d'intensification peul êtr"e défini pan rapport à n'importe quel facteur (Bonnieux,

(9)

I

qui ont été

calculées dans

le

cadre des systèmes céréaliers (Vermersch,

1 989a).

Tabieau 5.1. Elasticités-prix de court terme relatives au prix de I'engrais

engrais carburants capital travail salariê chapitne IV: un groduit,

avec travail saiarié ' 0,230 0,628 0,17J - 0,135

chapitre V: un produit,

sans inavail salarié - 0,293 0,532 0,150

chapitre VI : trois produits,

sans tnavaii salarié - 0,297 0,597 0,156

La

stabilité

des élasticités-prix propres obtenues

est

remarquable i

cependant,

Ia

demande d'engrais n'e$t pas

très

sensible

à

son

prix :

une

augmentation de 10 % du prix de I'engrais aurait pour effet une baisse de Ia demande comprise entre

2 et 3

oh. Cet

effet

s'inscrit dans

un

contexte de

court

terme

la

terre

et le travail

familial

ne

peuvent s'a.iuster

; il

s'aecompagne de mouvements de substitution en faveur des carburants

et

du

capital, des mouvements qui se traduisent par une augmentation de passages

de machines avec

un

fractionnement des apports, en supposant une certaine

disponibilité de

la

main-d'oeuvre. En résumé, I'effet-prix d'une taxation des

engrais s'avère peu efficace

en

termes

de

désintensification

du

fait

d'une

quasi-fixité d'autres facteurs.

Il

peut constituer cependant un stimuius pûur

expioiter des gains d'efficacité technique (techniques de fractionnement des

apports).

Le

modèIe TOBIT

relève d'une

analyse

de

moyen

terme

puisque

I'allocation

de travail est

supposée optimale.

Le

tableau

5.2

reprend ies

différentes éiasticités calculées.

Tableau 5.2 Eiasticitês-ptix nelaiives au prix de I'engrais - modèle I0BIT.

ensrais cErburants capilai travail salarié chapitre V : un produit (NS) - 0,ô38

chapilre V : un pnocuii (NFNS) - 0,394

0,078 - 0,202

n n7( 0, {50

Par comparaison avec

le

tableau précédent, I'effet

prix

propre est plus marqué, ce qui confirme

la

logique du principe de Le Châtelier-Samuelson. Les

valeurs calculées (une taxe de 10 % sur les engrais entraînerait une baisse

de

la

demande entre

4

et

4,4 %) sont

tout

à fait

proches d'autres analyses (Bonnieux

et

Rainelii, 19BB). Si

la

relation de substituabilité avec

le

capital

0, ô73

(10)

I

nrest pas significative, celles avec

les

carburants

et le travail

demeurent

sensibles

;

elies peuvent traduire un retour à une fertilisation organique plus im-portante (apports

de

fumier

et lisier qui

nécessitent techniquement un

surcroît de carburants et de tiavail,

L'lnférence des niveaux de long terme, pour ce qui concerne Ie travail familial

et la

terre, permet d'apprécier les mouvements de désintensification

induits conjointement

pâr

une baisse

de

la

consommation d'engrais

et

une

augmentation corrélative

de

surfaces agricoles utilisées.

Le

tableau 5.9

rappelle

les

différentes élasticités-prix de long terme relatives au

prix

de

I'engrais.

Iableau 5.J Ejasticités-prix de long tenme relatives au pnix de I'engrais

engrais carburants capital travail terre (1) chapilre IV: un produit:

travail fixe - 0,630 8,228 - 0,220 0, 054

(2) chapitre IV: un oroduit,

sans fixitê - 0,521 CI,256 - 0, llg 0,940 0,0û5

(3) chapitre IV : un produiÈ, sans

firité; tenre et traveil

supposés optimaux - 0,634 û,307 - 0,t22 0,017 1,025

chapiire VI : trois produits

sans fixité ; terne et tnavail

supposés optimaux - 0,6{6 0,2Jg - 0,283 0, J24 0, 119

Les effets-prix propres

sont

ici

supérieurs

(en

valeur absolue) aux

précédents,

ce

qui

confirme une nouvelle

fois

le

principe de Le Châtelier-Samuelsong.

En

conséquence, une taxation des fertilisants azotés influerait

d'autant plus sur

la

demande que I'ensemble des facteurs s'qiusterait

à

leur

niveau optimal. Dans

le

long terme également,

le

capital

et les

engrais

apparaissent complémentaires,

un

phénomène

corollaire au

processus

d'extensification

:

ce dernier

est traduit

par

la

relation

de

substituabitité

entre les engrais

et

Ia terre. Ainsi,

si

I'on définit en première approximation

le niveau d'intensification comme le rapport

i =

(Xr.

/

SAU), où Xr désigne

la

quantité d'engrais et SAU Ia terre.

Une variation dpe du

prlx

de l'engrais aurâ

choses égales par ailleurs :

pour

effet

moyen, toutes

(d Log i/d Log Fe) = (d Log Xr/d Log pe)-(d Log SAU/d Log pe)

Comme appiication numérique,

si

I'on prend le modèIe (3), une variation

à la

hausse

de 10

olo des

intrants

azotês

aurait

pour conséquenee une

diminution

de

16,6

% du

niveau d'intensification. Comme

le

montrent les

élastlcités-prix croisées (terre-engrais) pour les modèIes

(1) et

(Z), I'effet

e Rappelons que Ia comparaison des élasticités-pnix de court et Iong terme selon le principe de Le

(11)

tt

d'extensification sera moindre

si I'on se

trouve initialement

à

l'optimum

hicksien de iong terme.

En conclusion, une taxation des engrais dans

le

cadre d'une politique environnementaliste serait d'autant plus efficace que I'ensemble des facteurs

s'ajusterait. Le cadre d'analyse des effets de long terme met en évidence deux

effets "désirrtensifiants" :

-

un effet direct sur

la

demande d'engrais,

-

un effet indirect de substitution avec la teme.

D'une manière analogue,

il

apparaît possible

de

eommenter d'autres

mesures

de'

politique

agricole.

Ainsi, la

présence d'économies d'écheile

induirait une

relative inefficacité d'une poiitique

de

régulation

de

I'offre

céréaiière

par les prix, du

moins,

pour

certaines classes

de

surface.

L'instauration

d'un gel des terres tendrait quant à elle à

amplifier

I'inefficacité allocative de ce facteur.

5.2. Econornies d'envergure

et

conditions d'une nouvelle symbiose entre culture

et éievage

Si I'incitation à une diversification des productions constitue un moyen

de

régulation

de

I'excédent céréal

ier, cette

diversification

est

parfois également souhaitée dans

Ie

cadre de considérations environnementalistes. En

effet, les

productions animales

étaient

traditionnellement intégrées à

I'agriculture générale

; ie lien

entre culture

et

élevage

se

caractérisait

notamment par

la

disponibitité d'aliments du bétail produits sur I'exploitation

et par

I'utilisation des déjections animales pour

ia

fertilisation organique.

L'évolution économique

en

termes

de

rapports

de prix, les

dotations en

facteurs pédoclimatiques

et le

progrès technique

ont tôt fait de

dissocier

culture et

élevage,

,deux activités

naturellement

jointes au

niveau

principalement

du

facteur

terre.

Cette dissociation

s'est

accompagnée d'un phénomène d'intensification

qui a

rompu

les

dépendances entre cultures et élevage,

et

qui s'est avéré préjudiciable, comme nous I'avons souligné, pour le

facteur teme.

Si I'on

peut admettre,

en

première analyse, qu'une réintégration de

1'élevage dans

le

cadre de I'agriculture générale, pourrait

avoir

des effets

désintensifiants,

il

apparaît

aussi

qu'une diversification des productions,

marquée par Ia réintégration précédente, serait

à

Ia

fois cohérente en termes

de réguiation de I'offre céréaiière

et

de préservation de I'environnement.

L'approche duale

en

théorie

de Ia

production explicite clairement

comment I'environnement économique

infléchit la

combinaison productive adoptée. PIus précisément,

les

facteurs structurels

et

I'adoption de progrès

technique contribuent fortement

à une

spécialisation

des

systèmes de

production.

Cette

non-incitation

à Ia

diversification

se

caractérise en

particuiier par

I'absence d'économies d'envergure.

Les calculs

menés

antérieurement (Vermersch 1989a)

et

repris dans

le

tabieau 7.4 montrent que

la

diversification des productions au sein d'une même exploitation n'est pas

(12)

LT

Tableau 7.4, Mesure des économies d'envergure dans le cas de trois produits

pr,

i = I,2,3,4

désigne les quatre partitions suivantes :

va l- eun

O,78 0, 41" t,77

o, od.

cultures fourragères

+

productions mesure ËCEPr ECEpe ICEpr ECEp+ 1

:

céréales

2

:

oléagineux pr

=

[1, 2, 3l Pz

=

[(1, 2), (3)l pa

=

[(1), (2, 3)l P4

=

[(

t, 3),

2l

3:

animales

Ainsi Pr eorrêspond à la production séparée des trois produits.

Ces calculs, constituent une première approche

et

nécessitent d'être

confirmés

sur

d'autres années

et

d'autres systèmes. Notre propos

ici

est de

considérer seulement,

à partir

de

la

mesure des économies d'envergure, de

nouvelles perspectives d'analyses

dans le

cadre

d'une politique

de

préservation de I'environnement.

Pour ce

faire,

rappelons I'expression analytique

du

concept précédent

dans

Ie

cas d'une fonction

de

coût

restreint

avec deux productions

(1

:

végétales, 2

:

animales) :

ECEr,z

=

[CR(px,yr,O,z)

+

CR(px,0,yz,z)

CR ( px,yr, y z,z)l / CR(p x,y t,y z,z)

(a) La première étape de I'analyse consisterait à effectuer des mesures ECEr,z

sur des OTEX mixtes associant cultures végétales et éIevage (OTEX 71,72,

810,819,82, cf. tableau 1.3, paragraphe 1.1.1).

(b) Dans

le

cas, d'une situation de déséconomies d'envergure, une poiitique de

préservation de I'environnement se traduirait alors par une incitation

à

une

intégration plus poussée de I'agriculture

et

de i'éievage âvec, comélativement,

des effets désintensifiants, pour ce faire,

ii

nous faut analyser les variations

de

la

fonction ECEr,z

par

rapprot

aux

variables Fx,yr,yz

et z,

celles-ci

pouvant constituer alors autant de variables

de

commande d'une politique

tendant à rendre positif la mesure ECEr,z. L'effet précédent peut être illustré

par I'instauration d'une prime à I'incorporation de céréales autoproduites dans

la

ration animale.

Le divorce est, en réalité, plus prononcé entre

les

céréales

et

l'élevage

du

fait

notamment d'un écart de

prix

grandissant entre céréales

et

produits

de substitutions aux céréales (p.S.C.)10

;

ces derniers, importés

à

bas prix

excluent

les

céréales

de la

ration

animale

et

contribuent

à

renforcer Ia

compétitivité

de

I'industrie

de

I'alimentation animale

par

rapport

à

ia

fabrication d'aliments à

la

ferme.

Ii

apparaît donc

la

nécessité d'une nouvelle hiérarchie des prix

faire

réémerger des économies d'envergure potentielles, autrement dit pourpour

10 Il s'a9il notammenb de tourteaux de soja, manioc, corn gluten feed,

(13)

4-LA

reveloriser certaines associations originelles entre cultures et élevages. Si cet

objectif s'avère difficilement atteignable,

il

convient de noter cependant que

cette nouvelle hiérarchie des prix est également souhaitée dans

la

poursuite

des objectifs d'emploi, de reconquête du marché intérieur

et

de réduction des

problèmes budgétaires de

la

PAC (Mahé

et

aI., 1984).

(c)

le

passage d'une situation de déséconomies

à

une situation d'écçonomies d'envergure demeure ambitieux et, a priori, difficilement réalisable. Ce constat

n'enlève pas cependant

toute

pertinence d'une mesure ECEr,e

; en

effet,

i'intégration d'activités culturales

et

d'élevage pourrait

être

obtenue de

manière réglementaire

par

institution d'un

certain rapport

de

productions,

yt/yz, auquel I'exploitation agricole serait soumise.

Il

s'agirait, par exemple

de disposer d'une surface minimale d'épandage pour les déjections animales

provenant d'une

activité

porcineu

;

de manière analogue,

il

pourrait être

institué un certain rapport entre fertiiisation azotée organique (fumier, lisier)

et

minérale (engrais azotés).

le

rapport effectif entre productions animales et végétales se traduira par une situation de <iéséconomies d'envergure dont la mesure, ECEr,z

,

peut traduire en

fait

un coût d'internalisation

;

ce dernier

pouvant alors

servir

de

base

à) un

calcul

de

subventions

à

I'intégration

effective des activités culturaies et d'éievage.

(d) Il

convient

enfin

d'effectuer des mesures d'économies d'envergure en

incluant

la

rémunération

de la

terre

et du travail

familial.

En

outre, la

détermination

des

nlveaux hicksiens

pour Ies

deux

facteurs précédents

permettrait de définir une mesure des économies d'envergure de long terme.

6. Conclusion

La disponibilité actuellement croissante de données individuelles devrait

se

conjuguer davantage avee

la

nécessité acerue d'analyse des poiitiques

agricoles récemment mises

en

oeuvre. Certes,

ces

analyses

ne sont

pas

exemptes de limites

:

I'approche duale

ici

considérée révèIe ses principaies faiblesses au travers de deux hypothèses fortes

:

identité des technologies et même comportement d'optimisation

de

tous

les

entrepreneurs.

La

prise

en

compte d'une

fixité

pour

certains facteurs

de

même

que

I'approche non paramétrique permettent néanmoins d'assouplir les rigidités précédentes.

De manière générale, une modéiisation

de

type dual concourt

à

des

interactions entre

le

modèle déterministe,

la

spécification stochastique et

I'analyse des effets des politiques à partir du modèle. Ces effets de feed-back

ont induit des

approfondissements

:

assouplissement

de

l'hypothèse de

comportement dans le cadre d'un modèle TOBIT, appiication d'une spécification stochastique qui n'infirme pas Ia cohérence fonctionnelle du modèle dual. Dans

cette même logique d'interactions, ces efforts demandent

à

être poursuivis,

notamment dans

Ie

sens d'une meilleure spécification

de

i'hypothèse de

comportement. La minimisation du coût des facteurs variables

a

êtê vaiidée,

du moins relativement

à la

maximisation du

profit.

De manière analogue, iI

serait souhaitable de

la

tester

vis-à-vis

d'hypothèses moins restrictives sur

Ie plan de I'efficacité

technique

ou

ailocative

mais peut-être

plus

stochastiques.

Cet

élargissement

peut se référer à des

techniques

11 C'est Ie cas aujourd'hui aux Pays-Bas ou en france quand il y a crêation d'unités d'élevages intensifs

(14)

1"3

économétriques

(tests

d'exogénéité, estimation

de

fonctions frontières) et amène

à

expliciter

le lien

entre

la

théorie économique

et la

spécification stochastique. Plus généralement, une plus grande pertinence des effets des

politiques agricoles

ne

serait-elle pas

obtenue

au prix

d'une meilleure

représentation des comportements des producteurs

et

de leur diversité ?

D'autres perspectives sont issues directement de I'étude. L'estimation du

modèle

sur

des orientations technico-économiques autres

que

céréalières

permettrait d'affiner

la

spécification

et

d'éclairer d'autres problématiques

agricoles (effets de I'imposition des quotas laitiers, internalisation des effets

externes concernant l'élevage hors-sol).

La prise en

compte

d'un

aspect

dynamique, au travers

par

exempie d'une économétrie de données de panel,

serait également pertinente pour rendre compte,

par

exemple, des modalités d'adoption du progrès technique ou pour apprécier les effets individuels. Par

ailleurs, I'imposition

de

contraintes de convexité

par

rapport aux facteurs

quasi-fixes contribuerait à une détermination plus fine des équilibres de long

terme.

il

apparaît enfin souhaitable que I'effet de feed-back porte également

sur

la

structure même des données du RICA. Une meilleure compréhension du

fonctionnement microéconomique des exploitations agricoles, objectif majeur assigné au RICA, doit passer par une étape de modélisation. celle-ci se heurte

à des données élaborées surtout en vue d'une analyse comptable. L'intégration

des deux démarches (descriptive

et

de modélisation) est pourtant nécessaire. Nous espérons qu'elle se réalisera davantage sur

le

terrain

et

se concrétisera

sous

la

forme

d'une

base

de

données mieux adaptées

à la

recherche

(15)

Attttgxg

Ln

FoNcrIoN

DE

coûr

RESTREINT:

SUPPORT DUAL

DE

LA TECHNOLOGIE

$oue Ltn cûrp*. d' hyfrnthèses nelat ivement r>eu contr.s j.ilnmnb*.s, I'Bpt>roche cJuæleo ,*n l:hôarie rje l* t:rôductiûn, $trlrret 'le dêcrine

i)frr- lm seul* ,:ônnaissmnc* 'Jc læ f Cnction ql'ohjccbir, l.m lechrr,:losie ,-.rtilisÉe r:ffir Le nno<JucL*ur. Cstte foncbion fournit, en

or-rtref ur'te. irrform,nti':n mesrlreb, l,i. $Ltr le rJôSé.:tUili.bre indUit pmr læ

f i;vit# de ':enb-mins fe':;l*Llrs.

[.érignons psrt^ T I' ensernble des plmns clr: or.o,Jurct i,:n t,:clrni,ruterr,si'-it $r:rsgibl.** p$ur Llne entrepr^is,s æsri':nle" $cit t Ë (x' yr Z\ L{n,il .l {menb rJ,* T i .{ x i.x., X J r*,.lr,SSenbe l* t,reCteUr'des

-! rt

fæCtÈur*. rzæri,eblc:: ; )' = {.Yn, r. V",) ,:lÉ.tiçJn* l,* rzeci:*r;r lI rl'*s ^"^4-r''|r'+'- x (z :..) r'er:rêgenl+ ]e'/ecteur des facteurg

r*,r ,'-r,rLt l. L 5 :; i

rr-a- l- . * l\i ,

f ix**,, x. et : sc,1* rlisponih,"l. l* fiux pr j.x {}

{z

- ) Ll et p'* ) n- N'::t-t*

æ5s,ociânr: s T l-es h)rn-t:hhèses srJi.rlær"r t,*g:

Ir1]

i- -r.: i f î?, l i-T+l

Ir5]

- -L *i ]r V (,q,

v

i:<, X irrl

i''*r'rr,* ri:t non*ili.cJe "

* ,J. æI,trs x # r: i:tJ r * Ù,

)/. zJ € T, si x { ,:t. *t ï

:", ;:) € T. :'r:it (x', ',/ '

{,$,'*lors y.1 cr'"

z') teL quc ,: x' >

z, aLÛr*E Ixt, y'o :o J € î

* [,*. z) ; Ix, Y, z)

€ L ( 1

j

Y I 1.. ibr**,li spo*i.l.i,:n I " es L *bricbentent cûnvex,3 irlc,ut s sLtpKr{)sôr't$, à

lû cotirf e*:;c'ci* isLt x

lifr.*, cl' *x.:'rnpl,*" irue

"FacteLrrs';æriilbi.es

rri (}.Jr*icteur rninimi ge'

vurg ,lo cbt,enir- yr

ï ,.,

1

(16)

ronditionnellemcnt fr læ'disç'onibilité des facteurs fixes z

fl

1n p X >0 t i) X

tTl

l assure l'existence d* solution*

déf

inir te

f oncb

ion

de

coût restreint

:

i1.l

pôun t f I Çe qui æmène à

X

x, zJ

e

X(v)

CR(o*, yt ;J llin

["1 x ; x € X(y, z)

I

I

X

CeIle*ci est non*rrôgætive, non*décroissent*. ]inôaire homoçtlne., ÇorrÇave eb ,:ontinue eln p (Di'rwert " 1"9S2) . Etle psrmet,

X

par æiIleurs. .:ie d6cnire cle mænière *xhaustive Iæ bechnq:losie hicksienne de courb terme utilis6e ; autnement dit ;

t- ) t X x > CR(p Yt z), t) .'/r z) X -]=[- lx, Y, z.) e I |') I À

Cette êcalitê trmcluib l,a dualité restreinte exisfnnl entne T

et l.m fonction de co,lt I e11e nécessite i'hypoLhèse IT5] de

.xonvrsx ibê clr:nt le carÊctère strict implique que CR (prr, v, z) est

,:onLinûrn*nt ,fiitêrentimb,t,* pær rapport mux icrix cles facteurs, C*bte prôr>ri6bé pûnmet, ,yn quelque silrte, ,l'extraire sûL;s une

for'me mesurmbl,e l'inf,:rmmtion sLrn le technologie clêtenue për

/^i> r'^ - ) *t ce la fru bræver.ç tout 'l' ebord du ]*mrne ,l*

(/l\ t. Vv { { ! L

srrt:,pÀærct :

cn

/

ô p X (p 1 I, tt

a i

X-X ôtmnt Im solut icn rrour l.e f æcieur i ,le [ 1] .

t^

La,JoubI* diffénentiæbi.]ibê,Je CR(p

y et z, nëces.site des hypotl-rèses de

y r z) rrar rapport * p X

2

(17)

frontière cle production (Mac Fndden, !978 ; Guesnerie, L9S0l " Leur

a,-joption f ,:urnit ,J'æutres rrr*$ur€s sun 1m technolr:sie (ôconomies

do échelte, êLasticitês de substitution) mæis ëgælement sur le

dësôqul l i.bre f actoriel.

Hn vue d'æborder ce dernier poinb, rffip,pelons bout d'abord

,que - sûu$ I' hypothêse I T/'^ ] de t ibre*'lisposit ion des biens, CR ( o* ,

yt z) est non*croissmnbe" De plus, sous tT5]o tette mêrne fonction

est cûnvexe et conb irrue *n z ( Dieuert , 1973 ) " P,:sons mlors en toçtt

poirrt (p , Yn rj ; X v

t'

cR/

n+1^, N h X ÇT(p , Y, t) X a

,h]

h

t3l

q- = (rr^,., i. ;N) *sb le rzecteur d*s pr^ix dueux cles fmcteLlrs

' z n+l

fixe* i CR(rr , yr z) étesnt non*croissmnte *n ?^

"^ est r:ositiv* ûtJ

' -"'' x' n

nulle et représente Lm ,liminution merginmle clu cor]f r estreint

consôcr:t irre à un accroissement merginal qle La ,:uænl ité rJe f ficttur'

f i xe 2.. - Fmp Ai i tsurs r sur* te senf ier ,l' expænsion çtC'bæl

i^l

carnr$pondmnt à lm minimisat iÇ,n qJ* I' ensemble .les f æcteurs x et z,

Ie vecteur des r:rix duaux s'identifie ââLt i,reçter*tr'*prix olrscrv$

|:p-f,n e f f eto lfi f ,rnction de coÛtt totml frssùciée, CT (p.., v, x- p- z, ) sst rel.i6* à CR(p y, x,) [:1ar 1' 6gat itê suivsntc

) ) CR (r> Yt

:k

' & r'r A1 t/"1

I a *o l ut i,:n pûur z clr: progræmmÈ rle

fmcteurs " 'z , = (7 :< * n*1" minimiset iqrn

ri)

dôsisnmnt

cle I'ens,*mble des

Petr d6rivæt ion cle I a ] ' i. t vie nb

+*h rr+1.

t

r:R

/

ô2. tl I

2

l.

(18)

..r&.;!ùrL?ÀG-L;,.\!- J.-',Ja-arJ: -:r.j++e4**,;i?! J --.-"J,Ë4--f -'

,l' où r €lï subst ituant [ 3 ] :

*

p. (p ,

NX y, z, ) = ph h x n+1^o N

t5l

L'expression t5l cnnstitue

un

r6s,olut

ion

ql6te nrnine

les

niveaux

systèmede N-n êquetions dont la

.k

opt i mfru x 'Ce I ong t erme z h

A l'inverse, un êcart entre ph et ph cmræctérise

d6séquitib,r* f actoriel. Ccnsidérorrs, ù tibne d' illusti^æticln,

cæ-s 'l'rJn .çeul f acter-ir f ixe *h et supFlo$ûns <rue 1'on obsqrve :

un

oh (Ê*, Y, z) ( oh,

ce qui est êquivelent, doaprôs t3l et t5l à

ôcR(p Yt ) n Az. a')nvexe ,311 "h où d' epnès t,5 l -] ôCre

(tr*, y, rh)

/

cR

/

a [6] est donc ô =h] X uR[p . y, 7. x l-l croiesmnbe en ) ^-L .J, t, I II n '7 *h L* tt )

Pær cr:r-isEqurent, un prix,Cr-isl du fæcteur fixe *h inférieur aLr prix

,:bservÉ p. brn':luit un excès ,Je Çe facteur r"elmtivemenb ù ufi* n

gitr-rmtion ,:l 'ôquilii:re de lonçJ t*rme" Læ connæi$smnre ,l* la

fonction cle corlt restreint, sùLls 1e corp.s ci'hypothôs*s T1" à T5,

suf f it ià précise r l,a d6s6qui I ibre f iector i*l *t à déterrnirrer les

*

niveæt-r x r:ptimanu" =h i dt plus, fss relætions entre mætrices

heesiennes 'Je CR{p ' x' , y, z) eb cT{p o vo p ). €bablies pfrr x' z' Læu

lL97s), rrerrnebtent de cærinctériser égaternent les relmtions fæctr:nie1les cl;sns 1e long t,3rr1€.

(19)

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Tableau  5.2 Eiasticitês-ptix  nelaiives  au  prix  de  I'engrais  -  modèle  I0BIT.

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