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Le rôle du centre de documentation et d'information pédagogique dans le système éducatif en République Populaire du Bénin

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Academic year: 2021

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ECOLE NATIONALE STJPERIEUBE DES BIBLIOTHEQUES

LE ROLE DU CENTRE DE DOCUMENTATION ET D 'INFORMATION PEDAGOGIQUE DANS LE SYSTEME

EDUCATIF EN REPUBLIQUE POPULAIRE DU BENIN %\B UOfjfc

M6moire pr6sent6 par

S6tondji Thiophile HOUNKANLINKPE

Sous la direction de Mme Madeleine WAGNER

A3tk

A$>

1984

(3)

" &vtn.e. la {LoZLe. de c.eux quL ne veiUent /iLen de

ce qjux. eAt,

£t -la dojiaLAon. de ceux quL vemLerut toat ce quL dev/iaJjt eJbie,

Ceux. quL veiU.erit queU.que choAe e£ Aorvt de.cJLd.eA a en pay.eA. J.e pnlx., Aejiorvt -Ze-o <ieuAsi a -l'obtenLsi. "

(4)

-E R R A T

A-pour les mots suivis d'un asterisque(*)

p.17 au lieu de POPENTIELS lire POTENTIELS p . 1 8 " " " CULTUELLES l i r e CULTURELLES p . 2 1 » " " A66ASI0N ii OCCASION p . 3 0 « " " CULjTIJELLES ii CULTURELLES P . 3 9 " " " EXISTANTS ;i EXISTANTES p . 4 8 " " " MEGTP II MEMGTP

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Table des matieres

Avant-propos

Sigles e t acronymes INTRODUCTION

1 . - Presentation du CDIP e t du systeme educatif en RPB 11.- Presentation du CDIP

111.- Organes de t u t e l l e 112.- Historique

113.- Situation geographique 12,- Presentation du systeme educatif

121.- Organisation administrative

1211,- Les grandes collectivites t e r r i t o r i a l e s a) La province

b) Le d i s t r i c t

1212.- Les petites collectivites t e r r i t o r i a l e s a) La commune

b) Le village e t l e quartier de v i l l e 122.- Organisation du systeme educatif

1221.- Les ministeres charges de Veducation a) Le MEMGTP

b) Le MEMB c) Le MESRS

1222.- Structure deconcentree du systeme educatif 2.- Les actions menees e t les problemes du CDIP

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211.- Le fonds documentaire du centre 2111.- Acquisitions

2112.- Documents produits par 11INFRE

212.- Le comite de lecture

213.- Les Inspecteurs des divers ordres d'enseignement l e Centre

214.- La frequentation du CDIP 2141.- Le public potentiel

2142.- Le public reel ou population inscrite 215.- Produits e t services documentaires

2151.- La consultation sur place 2152.- Le pret

2153.- La recherche retrospective 2154.- La diffusion

216.- Le developpement d'un reseau documentaire 2161.- Les CPDIP

2162.- Les bibliotheques scolaires 2163.- Un reseau de cooperation

a) sur l e plan national

b) sur le plan regional e t international - Les problemes du CDIP

221.- La place du CDIP dans 1'organigramme de 11INFRE

222.- Moyens de production 2221.- Les equipements 2222.- Les locaux 2223.- La logistique 2224.- Le personnel

(7)

3 . - Un centre de formation de techniciens de Tinformation documentaire au CDIP : un projet en voie de realisation

31.- Formation permanente 311.- Niveau de recrutement 312.- Programme 32.- Formation i n i t i a l e 321.- Conditions de recrutement 322.- Programme 323.- Duree de l a formation 324.- Personnel d1encadrement 325.- Un debut prometteur ?

33.- Les prealables a ne pas sous-estimer

331.- Reconnaissance de ce centre de formation par l e MTAS, l e MF e t l e MPSAE

332.- Statut du personnel a former

333.- Moyens financiers indispensables pour l e demarrage d'une t e l l e formation (les sources de financements)

CONCLUSION

ANNEXES

BIBLIOGRAPHIE LEXIQUE

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SIGLES ET ACRONYMES

ADADB : Associ ation pour l e developpement des activites documentaires au Benin AGECOOP : Agence de cooperation

BCD : Bibliotheque centre documentaire BCP : Bureau central des projets

BEPC : Brevet d'etudes du premier cycle BLP : Bibliotheque de lecture publique BU : Bibliotheque universitaire

CAFB : Certificat d1aptitude aux fonctions de bibliothecaire

CAP : Certificat d1aptitude pedagogique

CAPES : Certificat d1aptitude professionnel d'enseignement secondaire

CARDAN :Centre d1analyse e t de recherche documentaire sur 1'Afrique noire

CD/DEP voir : CD e t DEP

CDI : Centre de documentation e t d'information

CDIP : Centre de documentation e t d1information p§dagogique

CDU : Classification decimale universelle

CEFAP : Centre de formation administrative e t de perfectionnement CEMG : College d'enseignement moyen general

CESE : Centre d'eveil e t de stimulation de 1'enfance CET : College d'enseignement technique

CIEPS : Centre international d'enregistrement des publications en serie CIUS : Conseil international des unions scientifiques

CNBU : Commission nationale beninoise pour 1'UNESCO CNDP : Centre national de documentation pedagogique CPU : Complexe polytechnique universitaire

CRAP : Centre regional d'application pedagogique CRDP : Centre regional de documentation pedagogique CRL : Comite revolutionnaire local

D : Direction ou Directeur

DDE : Division de d i s t r i c t de 11enseignement

DEB : Direction de 1'enseignement de base

DEP : Direction (ou Directeur) des etudes e t de la planification DGM : Directeur general de ministere

D/INFRE voir : D e t INFRE

DPE : Directeur (ou direction) provincial(e) de 1'enseignement EB : Ecole de base

EBAD : Ecole des bibliothecaires, archivistes e t documentalistes ENI : Ecole normale d'instituteurs

ENI/CESE voir : ENI e t CESE ENS : Ecole normale superieure FAC : Fond d'aide e t de cooperation ICA : Institut culturel africain

INADES : Institut africain pour le developpement economique e t social INEPS : Institut national d'education physique e t sportive

INFOSEC : Institut de formation sociale, economique e t civique

INFRE : Institut national pour l a formation e t l a recherche en education INRA : Institut national pour l a recherche appliquee

IPN : Institut pedagogique national IPN/CRAP voir : IPN e t CRAP

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ISIS : International Selected Ideas and Systems (Systeme integre d'information scientifique

JIR : Jeune instituteur revolutionnaire

MEMB : Ministere des enseignements maternel e t de base

MEMGTP : Ministere des enseignements moyens, general, technique et profession-nel

MESRS : Ministere de 11enseignement superieur e t de l a recherche scientifique

MF : Ministere des finances

MPSAE : Ministere du plan, de 1a statistique e t de Vanalyse economique MTAS : Ministere du travail e t des affaires sociales

OCDE : Organisation de cooperation e t de developpement economiques. RDDE : Responsable de division de d i s t r i c t de 1'enseignement

RPB : Republique populaire du Benin SMP : Service des moyens e t production

SOBEPALH : Societe beninoise de palmier a huile UNB : Universite nationale du Benin

UNESCO : United Nation1 s Educational Scientific and Cultural Organisation

(Organisation des Nations Unies pour 1'education, l a science e t 1a culture)

UNICEF : United Nations International Children's Emergency (Fonds interna-tional des Nations Unies pour l e secours de 1'enfance)

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HOUNKANLINKPE (SStondji Th6ophile) . - Le R61e du centre de documentation et d'information pedagogique dans le sys-t6me 6ducatif en Republique populaire du B6nin / par Sdtondji Th6ophile Hounkanlinkpd ; sous la direction de ^ Madeleine Wagner. - Villeurbanne : Ecole nationale supe-r i e u supe-r e d e s b i b l i o t h 6 q u e s , 1 9 8 4 . - 6 6 f . ; 3 0 c m ,

M6moire : E.N.S.B. : 1984,

- Centre de documentation / Syst&me educatif, B6nin

- Systeme educatif / Centre de documentation, B6nin

R6sum§ :

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AVANT-PROPOS

Jeune institution documentaire, l e centre de documentation e t d'informa-tion pedagogique (CDIP) e s t appele a jouer un rdle t r e s important dans l e systeme educatif en Republique populaire du Benin.

Notre souci constant, tout l e long de ce t r a v a i l , ebauche d'une oeuvre a poursuivre, n'a pas e t e seulement de mettre 1'accent sur les lacunes du centre, mais de f a i r e remarquer a Voccasion l a necessite e t meme l e caractere indispensable d'un minimum de moyens humains e t materiels.

Ce travail e s t aussi un appel que nous langons aux autorites a des niveaux divers qui se preoccupent fondamentalement de 1'education de l a jeunesse beninoise. En e f f e t , quelle education aujourd'hui sans documents, donc sans bibliotheque e t pour e t r e plus actuel sans mediatheque !

Somme toute, nous avons voulu indiquer les conditions q u ' i l faut remplir pour que l e CDIP rentre effectivement dans sa premiere phase de maturite, l a seconde s e r a i t celle de 1'automatisation de ses fonctions qu'adessein nous n'evoquons que dans notre conclusion, reconnaissant par cette presenta-tion nos lacunes actuelles e t V e f f o r t qui reste a fournir.

NB : Les sources citees sont a l a page 60. A, B e t C representent respecti-vement les ouvrages, les periodiques e t les autres documents. Par exemple A1 correspond au livre n° 1, B3 au periodique n° 3. Pour les ouvrages les pages des citations sont indiquees m bas.

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I N T R 0 D U C T I 0 N

En ce dernier quart du 20e siecle, dans les pays d'Afrique francophone, pour nous limiter a cette zone que nous sommes senses mieux apprehender, parents d'e!eves, enseignants de tous ordres -primaire, secondaire e t superieur-e t bsuperieur-eaucoup d'superieur-etudiants s'accordsuperieur-ent pour rsuperieur-econnaitrsuperieur-e qusuperieur-e l superieur-e nivsuperieur-eau dsuperieur-es enfants a 1'ecole baisse dangereusement par rapport a la periode anterieure. Cette baisse generale de niveau e s t devenue une preoccupation nationale dix ans apres les annees des independances nationales des pays africains francophones.

Pour ce qui concerne l a Republique populaire du Benin (RPB), Vex-Dahomey, jadis ou plus exactement a 1'epoque de l a colonisation e t du debut des independances appelees abusivement et/ou intentionnellement "(yjxwtiQA. lautin

de. 1'Apilque", ce petit pays du Golfe du Benin par sa superficie (112 000 km2), n'a ni echappe aux l o i s naturelles ni a celles imposees a l a sous-region par l e colonisateur.

Les gouvernements successifs de ce pays jusqu'a ce jour, pour f a i r e face a c e t t e baisse de niveau des enfants a 1'ecole ont eu a apporter des modifications au systeme educatif. Parmi ces modifications, les plus celebres parce que les masses populaires ont eu a s'exprimer ouvertement e t parfois meme energiquement, nous pourrons c i t e r tout particulierement les reformes GROSSETETE e t VEcole nouvelle : la premiere a vu le jour avec l e ministre de 1'Education Nationale, feu D0SS0U-Y0V0 e t son conseiller technique expatrie M. GROSSETETE ; l a deuxieme e s t nee e t se developpe avec l a Revolution beninoise declenchee depuis l e 26 octobre 1972.

Mais que 1'on parle de reforme, contre-reforme, ecole nouvelle ou 'h&voZu&jan dans 1e s^steme educatif, i l semble que tous les criteres indispensables

pour changer radicalement ce systeme n'ont pas ete pris en compte. Nous n'avons pas i c i l a pretention d'exposer tous ces c r i t e r e s , mais de mettre t r e s modestement en relief celui de l a documentation e t de 1'information pedagogique.

En e f f e t , Vignorance et/ou l a non reconnaissance de ce c r i t e r e fondamen-t a l , a nofondamen-tre humble avis, nous donne 1'occasion d'orienfondamen-ter nofondamen-tre presenfondamen-t theme de recherche sur les fonctions d'une unite documentaire specialisee au regard du systeme educatif en Republique populaire du Benin.

En 1984, sans nous en orgueillir e t n'en deplaise a ceux-la qui penseraient que Vaffirmation e s t trop osee, 1'unite documentaire specialisee (en education) l a plus indiquee au Benin est l e Centre de documentation e t d'information pedagogique (CDIP). Ce centre a en face un systeme educatif, 1'ecole nouvelle

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11

issue du seminaire-bilan, resultat de 11insatisfaction, cet "alguLLLori peAmanent pouJi une iie.cheA.che. deA <m.eMLon.a±Lorvi" fB 3 )

Le Centre de documentation e t d1information pedagogique n1est pas

une institution autonome. II e s t un des rouages de 11Institut National

pour l a formation e t l a recherche en education (INFRE).De ce f a i t , e s t -i1 possible de concevoir les f i n a l i t e s e t les objectifs de ce centre en dehors de cet i n s t i t u t dont l a mission e s t l a formation e t l a recherche en education ?

La demarche methodologique que nous retenons pour cette etude se propose, dans l e premier chapitre de presenter l e CDIP e t l e systeme educatif dont

les sorts sont l i e s .

Dans l e deuxieme chapitre, nous nous pencherons sur l a mesure de 1'impact des actions menees par l e CDIP grace aux statistiques elaborees par ce centre, sur l a mesure de ses lacunes e t les raisons de ces lacunes. Et dans l e dernier chapitre, i 1 s ' a g i r a , pour un besoin de 1'heure, de se poser l a question : 11adequation de 1'action du CDIP par rapport a ses objectifs

ne passe-t-elle pas par l a formation de specialistes de 11information

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1 P r e s e n t a t i o n du CDIP e t du systeme educatif en R.P.B.

L'objet de notre preoccupation par son l i b e l l e met en relief deux elements : le CDIP e t l e systeme educatif au Benin. C'est la raison pour laquelle une connaissance c l a i r e de chacun d'eux s'avere necessaire et meme indispensable tout au debut de ce t r a v a i l .

11,- Presentation du CDIP

111.- Organes de t u t e l l e

Le CDIP est une unite documentaire ; sa clientele e s t essentiellement composee d'enseignants -nous y reviendrons plus longuement dans un autre chapitre- En tant que t e l , i l e s t sous l a t u t e l l e du ministere des enseigne-ments general , technique e t professionnel . II depend d'une direction -1a direction de 1 ' I n s t i t u t National pour l a formation e t l a recherche en education- un des dix services centraux du ministere des enseignements moyens, general , technique e t professionnel (MEMGTP). Actuellement, l e CDIP est une division d'un service,celui des moyens e t production, connu sous l e s i g l e SMP.

112.- Historique

Le CDIP denomme au moment de sa creation bibliotheque de 1 ' I n s t i t u t pedagogique national du Centre Regional d'application pedagogique (IPN-CRAP), n'a commence a laisser des traces dans l e s archives de 1 ' i n s t i t u t qu'a p a r t i r des annees 1972-1973. Jusqu'a ces dates les autorites administra-tives qui se sont succedees n'ont acccorde que peu d'interet a 11institution

bibliotheque.

Cette bibliotheque de 11IPN-CRAP permettait, grace au bulletin

bibliogra-phique qu'elle elaborait, a partir de l a documentation acquise, de repondre tant bien que mal aux besoins des autorites academiques des ecoles primaires, des etablissements secondaires publics e t prives. C'est en 1978 que cette bibliotheque prendra l a denomination de CDIP (Centre de Documentation e t d1Information Pedagogique). Ce changement e s t l e f r u i t d'une mutation des

mentalites tant au niveau des autorites que des agents directement interesses par 1'animation de c e t t e institution ; disons pour etre plus precis que les seconds ayant compris l e rdle de l a documentation ont motive les premiers.

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1 3

Le CDIP rVest pas encore un veritable centre de documentation quand on considere les produits e t l e s services qu'il offre, mais son objectif e s t d'arriver a meriter cette appellation. Le personnel de cette jeune institution, les yeux braques vers 1'avenir, oeuvre inlassablement pour f a i r e de son reve une r e a l i t e .

Notre propos n ' e s t pas de nous enliser dans l e reve e t c ' e s t pour cette raison q u ' i l ne sera pas i n u t i l e de situer geographiquement cette institution documentaire.

113.- Situation geographique actuelle

Contrairement a ce qu'on peut penser tout naturellement, l e CDIP n ' e s t pas i n s t a l l e dans l a capitale du pays c'est-a-dire Cotonou ; i l se trouve a Porto-Novo a 30 km (de Cotonou) comme son ministere de t u t e l l e , l e MEMGTP e t sa direction de t u t e l l e , 1'INFRE. Pourquoi Porto-Novo e t pourquoi pas Cotonou ? C'est simplement du a 1'hi stoire politique du pays, car Porto-Novo, au temps de 1a colonisation e t du debut des independances politiques nationales, a ete l a capitale du pays e t s i progressivement beaucoup de ministeres ont e t e transferes a Cotonou, v i l l e cotiere e t centre economique e t commercial, certains comme l e MEMGTP pour des raisons qui echappent a notre entendement sont demeures sur place.

Ce qui va nous preoccuper maintenant ce sera 1a situation environnementale du_ CDIP. D'abord, i l f a i t corps avec une autre institution documentaire t r e s importante, les Archives nationales, ce qui e s t source de complementarite dans les services que l'un e t 1'autre peuvent rendre aux usagers. Dans un rayon d'action de 1 500 m au plus, sont installes les plus gros etablisse-ments secondaires e t professionnels, sans compter un grand nombre d'ecoles de base ( ecoles primaires). C'est dire qu1i1 est assez bien centre

pour desservir sa clientele potentielle, les enseignants de ces divers etablissements scolaires.

Ensuite, i l n ' e s t pas loin du ministere de l a culture e t de la biblio-theque nationale. Enfin, i1 se trouve a proximite des services de 1'education dont les agents sont aussi une partie du public potentiel. Son ministere de t u t e l l e , a deux pas de l u i , favorise bien souvent les relations informelles dans l e souci de rendre plus operationnel cette institution.

A l a f i n des emissions du CDIP dans l e cadre "RadLo-psiomotLon. educxiJULve." sur l e s antennes de l a radio diffusion nationale, pour orienter les nouveaux lecteurs, on se plaisait a dire "Lz CDJV eAt IrwtaLLe a fo/uto-Novo au bond de La nue quL mene au mLrtLjtesie de,d enAeLgnementA moy.enj, g.endsiat, tedwLque et pn.o-{LeAAtonneL , a Voppo^e. dbu pn.enu.eA. angXe du g/Land HdpLtaL de ta vLLLe et non toLn deA AnchLveA natLondLeA

[es enseignants a qui est destine l e CDIP ne sont pas seulement a Porto-Novo ; dans l e village l e plus recule, des ecoles de base sont creees.

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1 4

Et le CDIP se veut une institution au service de tous les enseignants, d'ou l a creation d'annexes dans les grandes villes de 1 ' i n t e r i e u r .

Mais avant de nous etendre sur l e role de ces annexes dans un prochain chapitre et sous l e paragraphe "dLo.veJjDppem.erit d'un /idAeau documervtaijLe.", nous allons d'abord nous pencher sur l e systeme educatif en RPB.

12.- Presentation du systeme educatif

Le systeme educatif e s t present e t intimement l i e a l a structure de 1'administration t e r r i t o r i a l e et c ' e s t pour cette raison que nous allons essayer de voir t r e s brievement 11organisation administration t e r r i t o r i a l e .

121.- Organisation administrative

Le t e r r i t o i r e de l a RPB est divise en six (6) provinces, quatre vingt quatre (84) d i s t r i c t s , cinq cent dix (510) communes e t t r o i s mille t r o i s cent soixante dix huit (3 378) villages e t quartiers de v i l l e .

De part leurs caracteres juridiques e t leurs dimensions vari ables, on distingue deux differentes categories de collectivites t e r r i t o r i a l e s : les grandes e t l e s petites.

1221.- Les grandes collectivites t e r r i t o r i a l e s a) La province

La province est une personne morale de droit public, une collectivite t e r r i t o r i a l e decentralisee dotee de 1'autonomie financiere. Elle e s t structu-ree en d i s t r i c t s urbains e t ruraux. Elle a a sa t e t e un representant du pouvoir central qui prend l e t i t r e de prefet. La Republique populaire du Benin se compose aujourd1 hui de six provinces dont 1 a denomination a ete

fixee par l e decret n° 74-27 du 13 fevrier 1974 portant limites e t denomina-tion des circonscripdenomina-tions administratives. II s ' a g i t de :

- province de 1'Oueme, chef lieu Porto-Novo - province de 1'Atlantique, chef lieu Cotonou - province du Mono, chef lieu Lokossa

- province du Zou, chef lieu Abomey - province du Borgou, chef lieu Parakou

- province de 1'Atacora, chef lieu Natitingou

Chaque province comprend un Secretariat general qui se compose des services t e l s que :

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- l e service des affaires sanitaires, sociales e t religieuses

- l e service des affaires financieres

- l e service de l a statistique e t de la planification b) Le d i s t r i c t

Le d i s t r i c t e s t une collectivite t e r r i t o r i a l e decentralisee comme l a province depuis fevrier 1974. II existe des d i s t r i c t s urbains e t des d i s t r i c t s ruraux dont les differences geographiques ne modifient rien a leur caractere juridique.

Le d i s t r i c t qui constitue l'un des elements de l a province, e s t a son tour divise en communes urbaines e t communes rurales.

II e s t administre par un chef de d i s t r i c t qui e s t une autorite deconcen-t r e e nommee par decredeconcen-t pris en Conseil des Minisdeconcen-tres. Chaque d i s deconcen-t r i c deconcen-t comprend des bureaux t e l s que :

- l e bureau des affaires generales - l e bureau des affaires economiques - l e bureau des affaires financieres - l e bureau de l a population

1212.- Les petites collectivites t e r r i t o r i a l e s a) La commune

La commune d1inspiration nouvelle, c1est-a-dire issue de 11ordonnance

n° 74-9 du 13 fevrier 1974, bien que decentralisee, ne beneficie pas de 11autonomie financiere, son budget etant rattache a celui des d i s t r i c t s .

II existe actuellement deux types de communes: 1 a commune rurale e t l a commune urbaine. La commune urbaine e s t composee de quartiers de v i l l e tandis que l a commune rurale est composee de villages. Chacune d ' e l l e s e s t admini stree par un Conseil Communal de l a Revolution ayant a sa t e t e un maire elu en son sein.

b) Le village e t le quartier de v i l l e

Le village constitue 1'unite administrative de base autour de laquelle s'organise l a vie rurale. Le quartier joue l e meme role en milieu urbain. Le village ou l e quartier de v i l l e est administre par un Comite revolution-naire local (CRL) qui a a sa t e t e un delegue elu en son sein.

Les services e t bureaux que nous venons de presenter respectivement au niveau des provinces e t des d i s t r i c t s sont pratiquement inexistants dans l e s communes, les villages e t quartiers de v i l l e .

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Apres ce rapide tour d'horizon sur 1'administration t e r r i t o r i a l e , abordons maintenant 1'organisation du systeme educatif.

122.- Organisation du systeme educatif

Jusqu'au moment ou nous achevons l a redaction de ce memoire t r o i s ministeres se partagent l e systeme educatif en Republique populaire du Benin. Notre propos i c i n ' e s t pas de donner un jugement de valeur sur ce systeme educatif confie a t r o i s differentes autorites ministerielles, nous voulons tout simplement f a i r e remarquer que l e CDIP dependant d'un des t r o i s ministeres a pour vocation de donner entiere satisfaction aux ensei-gnants des differents ministeres.

1221.- Les ministeres charges de 1'education a) Le MEMGTP

II est l e ministere de t u t e l l e du CDIP. Comme son nom 11 indique, i l

s'occupe des enseignements moyens ( q u ' i l s soient technique , genera] ou professionnel ) , assures dans les etablissements suivants :

- Lycee

- CEMG (college d'enseignement moyen general) - CET (college d'enseignement technique) - ENI (ecole normale d'instituteurs)

- ENI-CESE (ecole normale d'instituteurs du centre d'eveil de stimulation de Tenfance)

Au niveau des enseignements moyens general e t technique , on distingue deux cycles :

- Le l e r cycle dure 3 ou 4 ans selon q u ' i l s'agisse de 1'enseignement technique ou general ; i l e s t sanction-ne par le CAP (Certificat d'aptitude professionsanction-nel) ou le BEPC (Brevet d'etudes du premier cycle).

- Le 2e cycle dure 3 ans e t conduit aux baccalaureat toutes s e r i e s .

Au niveau de 1'enseignement professionnel, pour avoir acces aux ENI, i l faut necessairement e t r e t i t u l a i r e du BEPC e t avoir e t e durant deux (2) ans "PR" (Jeunes instituteurs revolutionnaires) dont les recrutements mas-s i f mas-s permettent de pallier a la penurie d'enmas-seignantmas-s danmas-s lemas-s ecolemas-s de bamas-se,

(19)

17

penurie dont souffre cruellement l e systeme educatif beninois aujourd'hui. Si l e diplome de base e s t l e BEPC, souvent les candidats, retenus pour enseigner d1abord pendant deux ans avant d1integrer ces ecoles sont d1 un

niveau superieur e t t r e s peu sont ceux qui n'ont jamais f a i t une classe de premiere ou de terminale. Ces eleves-maitres, en meme temps qu1i1s ont

besoin d'ouvrages pedagogiques ont aussi besoin de documents necessaires

pour passer leur examen de baccalaureat. N

b) Le MEMB (Ministere des enseignements maternels e t de base)

Le MEMB, dont l e s enseignants sont formes dans les ENI e t ENI-CESE, controle l e s etablissements scolaires suivants :

- Les CESE ou l e s jeunes enfants entre 3 e t 5 ans, font leurs premiers pas dans une institution scolaire. Ces centres ressemblent a des creches. La communication se f a i t dans l e s langues nationales.

- Les ecoles de base (EB) regoivent des l'age de six ans les en-fants a qui les enseignements sont dispenses en langue frangaise e t ceci pendant six ans pour les meilleurs qui entrent dans les lycees e t les CEMG.

Si 11 on considere 1 e nombre de villages e t de quartiers de v i l l e

(3378 au total) e t en sachant que, selon l e programme de 1'ecole, chaque collectivite locale, ci-dessus designee, doit etre dotee d'une EB e t d'un CESE, on peut en deduire que l e s usagers popentiels*du CDIP au niveau de ce ministere ne sont pas negligeables, surtout dans 1a mesure ou ce ministere, a notre connaissance, n1a pas encore envisage une autre institution

documentai-re parallele.

c) Le MESRS (Ministere de 1'enseignement superieur e t de la recherche scientifique)

Le Ministere de 1'enseignement superieur e t de l a recherche scientifique, quant _a l u i , a sous sa responsabilite Tuniversite nationale (UNB) e t ses facultes, une ecole normale superieure (ENS) d1 ou sortent les professeurs

des lycees e t colleges, un complexe polytechnique universitaire (CPU) e t un i n s t i t u t national d'education physique e t sportive (INEPS).

Les etablissements ainsi enumeres disposent d'une unite documentaire, cependant un grand nombre d'etudiants, surtout ceux de l a v i l l e de

Porto-Novo e t quelques professeurs d'universite sont des lecteurs assidus du CDIP. Notons que notre fonds documentaire, riche en ouvrages de sociologie e t de l i t t e r a t u r e , a t t i r e les etudiants de ces disciplines quelque s o i t leur lieu de residence.

(20)

1 8

Le CDIP e s t ouvert a tous les enseigriants sans distinction de leur appartenance a l'un ou 1'autre des t r o i s ministeres qui se partagent l a destinee du systeme educatif en Republique populaire du Benin. II ne pouvait pas en e t r e autrement car a 1 a creation de l a bibliotheque pedagogique de 11IPN-CRAP, ces t r o i s ministeres etaient ensemble avec l a denomination

de ministere de 1'education nationale double des attributions cultuelles* e t sportives.

La decentralisation et/ou l a deconcentration de 1'administration t e r r i t o -r i a l e a f a i t tache d1huile au niveau de 1 'organisation du systeme educatif.

1222.- Structures deconcentrees du systeme educatif

Les grandes collectivites se voient dotees d'une structure deconcentree de 1'education.

- sur l e plan de l a province, une direction provinciale de 1'enseignement (DPE) est creee. Le directeur provincial de 1'enseignement (DPE) est l e representant des t r o i s ordres d'en-seignement ; i l rend compte respectivement a chacun des t r o i s ministres de 1'education de ses activites quant a ce qui l e concerne.

- sur l e plan du d i s t r i c t , c ' e s t une division de d i s t r i c t de 1'enseignement (DDE) qui s'occupe des problemes educatifs du d i s t r i c t . Le responsable de division de d i s t r i c t de 1'enseignement (RDDE) est sous la t u t e l l e directe du

DPE.

Le CDIP, dont 1'objectif est d'atteindre tous les enseignants sur l e t e r r i t o i r e beninois, par l e biais de l a documentation pedagogique dont i l dispose, exploite deja e t continuera d'exploiter t r e s utilement cette structure hierarchisee de l'education sur laquelle i 1 s'appuiera pour sa propre decentralisation.

Ayant cerne l e champ d'action du CDIP, i l nous faut maintenant exposer les actions menees par cette petite e t jeune institution documentaire sans toutefois ne pas laisser dans 1'ombre les problemes q u ' i l rencontre dans 1'accomplissement de ses taches.

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1 9

2 . - Les actions menees e t les problemes du CDIP 21.- Les actions menees au CDIP

Ici 1'accent sera mis essentiellement sur l e fonds documentaire, les produits e t services documentaires, l a frequentation du centre, l e comite de lecture, l e role des inspetteurs des divers ordres d'enseignement e t l e developpement d'un reseau documentaire.

211.- Le fonds documentaire du centre

Le CDIP e t ses annexes, dont nous parlerons dans un autre paragraphe, disposent en ce moment dans ses salles en libre acces e t dans l e s magasins d'environ 15 000 ouvrages e t d'une vingtaine de periodiques vivants, de cartes geographiques, de diapositives e t de quelques cassettes enregistrees. Ces documents, pour repondre aux besoins des enseignants sont pour l a plupart d^ordre pedagogique e t didactique. II est assez bien dote en ouvrages de reference (dictionnaires, encyclopedies, grands traites) e t suffisamment riche en 1itterature africaine de langue frangaise.

La question logique qui pourrait nous venir a 1'esprit e s t de savoir quels sont l e s modes d'acquisition de ces documents ?

2111.- Acquisitions

Entre 90 e t 95 % de nos acquisitions sont issues du don genereux de l a cooperation frangaise qui nous demande en f i n d'annee c i v i l e de dresser une l i s t e des ouvrages dont l e centre aurait besoin. La derniere a laquelle personnellement j ' a i contribue en 1981 rassemble environ 200 t i t r e s diffe-rents. En ce qui concerne les periodiques, nous les recevons de l a meme fagon, sans avoir souscrit un abonnement au prealable. Ceux-ci, nous parvien-nent t r e s irregulierement e t ne controlant pas l a gestion de ces abonnements, nous ne sommes pas en mesure de f a i r e des reclamations pour completer les collections.

La participation de l a direction de 11i n s t i t u t national pour l a formation

e t 1 a recherche en education (D/INFRE) aux acquisitions est t r e s insignifiante actuellement e t c ' e s t une situation a deplorer dans 1 a mesure ou l a source principale d'acquisitions ne peut e t r e constituee que de l i v r e s edites en France e t pour l a plupart en langue frangaise (moins de 2 % des ouvrages sont dans une autre langue).

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2 0

Outre les documents importes, l e CDIP s'enrichit de l a production editrice de l a D/INFRE.

2112.- Documents produits par 11INFRE

Pour repondre aux besoins du mini stere e t surtout realiser des travaux a caractere pedagogique, 1'INFRE dispose d'une imprimerie.

Le CDIP regoit regulierement tous les numeros de l a '"Re.vue. &du.cxvtLon. Benl-nolAe" en tieux exemplaires e t un exempl aire pour chacune de ses annexes: i l s ' a g i t d'une forme de depot legal mais en vue d'en presenter 1'exposition con-tribuant ainsi a l a publicite e t a l a diffusion.

II en est de meme pour tous les manuels pedagogiques edites par les presses de 1'INFRE.

Cependant, l e CDIP a actuellement quelques difficultes a avoir sur ses rayons toute l a production des presses de TINFRE. En e f f e t , l e s travaux d'impression commandes par d'autres ministeres ou d'autres organismes nous echappent ; i l semble que les responsables de 1'imprimerie sont contraints de f a i r e livraison de tous les exemplaires produits aux interesses.

Au CDIP, nous essayons de f a i r e comprendre a nos imprimeurs l a necessite d'avoir toute l a production editoriale de 11INFRE e t nous sommes persuades

que nous serons entendus grace a l a comprehension e t a 1 ' e s p r i t d'ouverture sur l e s problemes de la documentation du nouveau directeur nomme a l a t e t e de 1 ' i n s t i t u t e t qui ne menage aucun effort pour l a promotion du CDIP. En dehors de la production editoriale que nous recevons quasi systematiquement, quelle e s t l a strategie dans l e domaine d'acquisition des documents du CDIP ?

212.- Le comite de l a lecture

Depuis 1975, des circulaires emanant de l a direction de 1'INFRE sur proposition du responsable du CDIP, des comites de lecture successivement ont e t e i n s t a l l e s . D'abord, les membres etaient des representants de diffe-rents services de 1'education y compris l e corps professoral e t souvent aux rares reunions qui se tenaient, ce n' etaient jamais l e s memes personnes qui se retrouvaient. Apres, ce f u t nominativement que les membres du comite de lecture etaient designes. Malgre toutes l e s precautions prises, ce comite de lecture n ' e t a i t jamais operationnel, ses membres etaient toujours appeles a d'autres taches aux heures precises des reunions prevues du d i t comite.

Ainsi, l e CDIP se contente de son cahier de suggestions e t de 1 ' e s p r i t d ' i n i t i a t i v e de son personnel qui s'occupe des acquisitions. Et ce qui est para-doxal, c ' e s t souvent a l a derniere minute que l e CDIP e s t saisi par ses organes de t u t e l l e pour la constitution d'une l i s t e d'ouvrages en plus de vingt (20) exemplaires a retourner au plus tard (tout au plus) dans les soixante douze (72) heures au service de l a Cooperation frangaise par l e biais de l a hierarchie administrative.

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21

Pris de court une premiere f o i s , l e personnel charge des acquisitions, persuade q u ' i l sera ainsi pris au depourvu chaque f i n d1annee c i v i l e , prend

toujours ses precautions pour produire cette l i s t e d'ouvrages dans les delais imposes.

Quand parfois nos fichiers-commande contiennent plus du nombre de t i t r e s exiges par l e service de l a Cooperation frangaise, dans l a precipita-tion on elague certains t i t r e s qu'on n1aurait pas du enlever. Quand au

contraire, l e nombre est inferieur a celui demande par l e donateur, dans 1a meme precipitation on ajoute a la hate d1autres t i t r e s qui ne repondent

pas souvent aux besoins des lecteurs. Ceci, nous conduit a juger de l a necessite d1un comite de lecture qui doit travailler etroitement avec l e

service des acquisitions pour s a t i s f a i r e reellement la clientele du CDIP aussi diverse que les disciplines enseignees e t les niveaux dans les d i f f e -rents ordres d'enseignements.

Quant a la fonctionnalite du comite de l a lecture, l e responsable du CDIP ne cesse d ' i n s i s t e r aupres des autorites competentes de sa raison d ' e t r e car les bibliothecaires e t documentalistes ne sauraient tout prevoir a l a place des responsables de la formation des enseignants, nous voulons nommer justement les inspecteurs des divers ordres d'enseignements.

213.- Les inspecteurs des divers ordres d'enseignements

e t l e CDIP

Ceux-ci interviennent a tous les niveaux, que ce soit 1 a formation i n i t i a l e ou permanente des enseignants ; i l s constituent sans trop exagerer l e moteur dans 1 a definition du systeme educatif du pays. Pour qu1i1 y

a i t une adequation entre l a formation dont i l s sont responsables e t l e s o u t i l s bibliographiques que l e CDIP peut mettre a leur disposition e t a c e l l e des futurs enseignants, dont i l s ont l a charge, i l nous parait indispen-sable que les inspecteurs soient des membres actifs du comite de lecture. Parce que tous ne peuvent pas f a i r e partie du comite de lecture, i l s e r a i t souhaitable que chaque inspecteur residant a Porto-Novo ou dans les environs puisse disposer d'au moins une heure qu'il consacrerait au CDIP en vue de l a precision de certains t°rmes pedagogiques au niveau de 1'indexation matiere ou au niveau du choix d1 uuvrages a acquerir a une prochaine accasion'!!k

Ousqu'a present, les inspecteurs ne viennent au CDIP que ponctuellement ; c ' e s t une situation que nous ne pouvons pas nous empecher de deplorer. A notre humble avis, les inspecteurs doivent considerer l e CDIP comme leur affaire e t intervenir constamment et surtout dans sa politique d'acquisitions e t de presentation des outils bibliographiques.

La presence reguliere des inspecteurs au CDIP, ceux-la qui sont respon-sables de la formation des formateurs ne peut e t r e qu'un stimulant aupres des enseignes, ce qui devrait accroitre l a frequentation du centre.

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214.- La frequentation du CDIP

Dans ce paragraphe, nous allons aborder successivement les themes de public potentiel, de public r e e l . Une comparaison des deux (2) types de population e t de leur rapport avec les ressources documentaires nous permettra de t i r e r quelques conclusions pour une meilleure orientation de l a politique du CDIP.

2141.- Le public potentiel ou population potentielle

Selon les sources statistiques de 1 a direction des etudes e t de l a planification (DEP) du MEMGTP e t 1 a direction de 1'enseignement de base (DEB) du MEMB, la population potentielle de lecteurs pour l e CDIP s'eleve a 14 518 enseignants e t eleves-enseignants durant 1'annee academique 1982-1983. Ce t o t a l , evidemment n'a pas pris en compte l e personnel des services de 1'education, ni certains etudiants e t professeurs de 1'Universite Nationale du Benin (UNB) si bien qu'i1 ne s e r a i t pas exagere d'estimer ce public a 15 000 personnes.

2142.- Le public reel ou population inscrite

La population inscrite, insignifiante l e s annees 1972-1975, a commence par augmenter a 1 a f i n de 1'annee 1976. En 1983, les statistiques sur les inscriptions (1982) nous donnent un nombre egal a 1 320 i n s c r i t s sur le plan national (graphique p. 54)

Le taux d'inscription, en repportant l e nombre d ' i n s c r i t s a l a population potentielle e s t 1 320/15 000 s o i t 8,8 %. Comme on peut l e constater, ce taux e s t f a i b l e . Les causes de l a faiblesse de ce taux dependent de multiples parametres sur lesquels, en partie, nous insisterons dans l e paragraphe i n t i t u l e - l e s problemes du

CDIP-Mais, deja, l'un des parametres n'est-i1 pas l i e aux produits e t services documentaires fournis par l e CDIP a sa clientele ?

215.- Produits e t services documentaires Selon M. Jacques CHAUMIER,

"La (tncuLLte d'un AenvLce de. documervtcutLon A'ex.psume. dcuu JJOL "communJLcatLon do-cumentaLne". Son obj.ectL.fc. e*t de cLLfcfji/ieji, tn.any<mettn.e, fjacHlten. t'acceA, {Lauie decouvnjji, apponte/i teA documentA n&ceAACLuieA a t'wUJJLAateun.. Le Aex.vL.ce de do-dumentatLon atteLnt cet objectLf. a tnaveJiA ce qu'on appetie teA "pnoduLtA" et teA "4en.vLc.eA documentajjieA" ( A2).

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2 3

Ou en est l e CDIP ? Telle est l a question qui nous vient a T e s p r i t face a cette reflexion de 1'eminent specialiste en science e t technique de 1'information.

2151.- La consultation sur place

La s a l l e de lecture du CDIP (environ 80 m2) avec une demi-douzaine de tables rondes, offre environ 40 places. C'est bien peu, surtout les mercredis pendant lesquels les enseignants des banlieues voisines viennent se documenter. Tous les documents dans l a s a l l e de lecture sont en libre acces ; i l s sont classes suivant l a classification decimale universelle (CDU). Un presentoir offre les derniers numeros des periodiques regus. Les lecteurs font eux-memes leurs choix grace aux panneaux de signalisation t r e s riches e t l i s i b l e s . N'ayant pas encore forme nos utilisateurs aux techniques de classement, nous leur demandons pour l e moment de ne pas ranger eux-memes, sur les rayonnages, l e s ouvrages q u ' i l s consultent e t ceci n ' e s t pas sans accroitre l e travail de manutention en f i n de journee e t tout specialement l e mercredi.

Un bibliothecaire est toujours dans l a salle de lecture aux heures d'affluence e t pret a proposer ses services aux usagers e t a repondre a ceux qui l e s o l l i c i t e n t .

2152,- Le pret

En complement a l a consultation sur place, les usagers peuvent emprunter des ouvrages au nombre de deux pour deux semaines, une f o i s les conditions d'inscription s a t i s f a i t e s .

Sont exclus de pret,les ouvrages de reference, certains p e t i t s t r a i t e s en raison de leur caractere unique dans l e centre, e t t r e s demandes ; i l en e s t de meme de tous les periodiques a cause de leur vulnerabilite. Le systeme de pret adopte est l e systeme Newark simplifie ; c ' e s t une methode de type artisanal, cependant e t heureusement ce systeme nous permet de verifier a chaque instant :

- ou se trouve l e document

- l a date probable de sa restitution - 1'identite de 1'emprunteur

- quels sont tous les documents qui lui ont ete remis en pret.

Comme dans tous les centres de documentation, l e pret constitue un des principaux soucis du documentaliste ou du bibliothecaire.

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2 4

Souvent l e s livres sont abimes a la restitution, s ' i l s ne sont pas retournes avec un grand retard. Parfois, i l s sont perdus e t dans ce cas, les usagers savent q u ' i l faut les remplacer ou les rembourser. Afin de decourager les lecteurs qui viennent nous declarer les pertes d'ouvrages alors qu'en r e a l i t e , i l s les ont gardes chez eux, parce q u ' i l s ont du mal a s'en dessaisir, nous avons adopte systematiquement pour l e remboursement majore de 20 % du prix d'achat marque dans 1'edition l a plus recente des livres disponibles.

Cette mesure quelque peu draconienne n'explique pas la f a i b l e "corioommcvtLon." du fonds documentaire di^ponible : en moy.enne dans 1'annee un usag,er du CDIP emprunte entre 8 e t 9 livres par annee scolaire s o i t un livre par mois. Pour une categorie professionnelle a vocation intellectuelle, ce resultat e s t f a i b l e , mais n'oublions pas qu'il s ' a g i t d'une moyenne e t i l est a remarquer en outre, qu'un grand nombre d'enseignants se limitent a l a consultation sur place.

2153.- La recherche retrospective Elle

"ie.pond a un boAoin. aA.eatoLn.e. d' LnjLonmcutLon fLo/wuiid paA. un utiXiAatewi a un moment queA.conque." (A2)

Plus d'une f o i s , l e CDIP a eu a f a i r e face a une t e l l e recherche. Le programme "€ducation e t De.veJx>ppement nous a s o l l i c i t e pour lui fournir une l i s t e de documents pour l a formation dans les ecoles normales superieures integrees. A partir de notre fonds documentaire, tres rapidement, nous avons dresse une l i s t e . Mais compte tenu, de 1'exhaustivite e t de l a pertinen-ce de l a reponse a fournir, nous avons eu a s4lectionner aussi des documents a partir des repertoires bibliographiques t e l s que les "Liv/ i e A dLiporU.bi. e A " que

nous avons a notre portee. Nous avons aussi pris contact avec les responsables du programme sans oublier l e s professeurs e t les inspecteurs des enseignements devant intervenir dans cette formation, dans l e souci que cette l i s t e corres-ponde reellement aux besoins des futurs utilisateurs.

Souvent, l e CDIP n'attend pas qu'on lui fasse appel. Par le bials-.de l a diffu-sion comme un systeme d'alarme, nous informons 1'utilisateur de Vactualite en matiere d1information documentaire e t allons au devant de ses besoins.

2154.- La diffusion

Chaque f i n d'annee, l e CDIP produit une l i s t e des acquisitions par ordre alphabetique d'editeurs avec un sous-classement alphabetique d'auteurs (pour re-pondre aux exigences de 1'organisme donateur).

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25

Pour informer au mieux les usagers au moyen de ce produit, en d'autres termes si Von veut eviter a ceux-ci d'avoir a parcourir des t i t r e s inninteres-sants pour eux, on aurait du dresser cette l i s t e par types de documents ou par grands themes.

En complement a cette premiere l i s t e , celle des periodiques regus devrait e t r e etablie mais personne ne songe a cela en ce moment dans la mesure ou 1 ' e t a t de l a collection e s t t r e s incomplet. De meme, un produit comme l e bulletin de sommaire n'a jamais f a i t Vobjet de preoccupation pour l e CDIP.

Cependant, des bulletins bibliographiques par discipline e t surtout en techniques pedagogiques sont confectionnes ; ces bulletins sont plus signale-tiques qu1analytiques e t souvent sans index.

La diffusion selective de 11information connue sous son sigle DSI e s t a

un stade de balbutiement aue cela s o i t l a DSI sur profil standard ou person-naMse.

Dans l e domaine de l a diffusion, l e CDIP pour meriter son nom a encore beaucoup a f a i r e e t face a son public potentiel eparpille sur toute 1'etendue du t e r r i t o i r e national, en plus des actions a caractere promotionnel ou informatif, i l doit se pencher sur l e developpement d'un reseau documentaire.

216,- Le developpement d'un reseau documentaire

Pendant longtemps, c ' e s t a Porto-Novo que les enseignants trouvent l a documentation necessaire pour repondre aux exigences de leurs taches quotidienneS. Nous 1'avons deja d i t , i l n'y a pas de village (le plus recule q u ' i l soit) sans ecole donc sans enseigno-vvt. ( s ) . Ainsi i l s'avere necessaire de developper un reseau documentaire en commengant par les provinces.

Le reseau documentaire se definissant comme un

"gjioupe. de. c.entn.eA ou 4envLce^ de dociirnerU.aJu.on. tn.avaLU.arvt danA un meme domaine ou de-d domaLrieA ann.ex.e4 et Ae paatag,eant teA jion.ctLorvi documervtauieA ou teA documervtA a tnaLten. en vue d'une rnLie en commun de4 n.eAAOUA.ce4 de chaque c.ervtn.e" (A2).

Qu'en e s t - i l de nos centres provinciaux de documentation pedagogique (CPDIP) ?

2161.- Les CPDIP

A vrai dire les CPDIP sont des unites documentaires deconcentrees du CDIP e t c ' e s t par un abus de langage ou plutdt c ' e s t en nous projetant

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2 6

dans un futur plus ou moins lointain que nous employons le terme reseau : i l s ' a g i t bien aujourd1hui d1annexes pour desservir les regions reculees

e t jusqu'ici abandonnees. Ces centres ne constituent pas des entites a part. D'une fagon generale, i l n'y a aucun partage de fonctions documentaires. Tout se f a i t ou presque au CDIP e t l e rdle essentiel des CPDIP c ' e s t de preter les documents.

Un des objectifs des autorites de 1'INFRE, c ' e s t de doter chaque province d'un annexe du CDIP. La premiere creation d'annexe*vu l e jour en 1979 dans l e Borgou e t c ' e s t l e tour du Zou en 1980. La derniere creation date de 1982 dans 11Atacora. En principe l e Mono devrait avoir son annexe en 1984.

Le tableau qui f a i t suite nous fournit quelques chiffres de 1'annee scolaire 1982-1983 sur les annexes des t r o i s premieres provinces deja opera-tionnelles.

Que nous revele ce schema ? - sur l e plan national

1/ A peine un enseignant sur 10 e s t inscrit au CDIP, unite documen-t a i r e presque exclusivemendocumen-t reservee au corps enseignandocumen-t

2/ La rotation globale c'est-a-dire l e nombre de prets annuels rapporte au nombre de documents du fonds documentaire est de 73 %

3/ Le nombre de prets annuels rapporte a la population inscrite e s t de 8,31 ce qui revient a dire qu'un enseignant abonne

prend un livre par mois dans 1'annee scolaire

4/ Le nombre de prets annuels rapporte a la population potentielle e s t inferieur a un livre par an.

- sur l e plan des provinces

1/ Le taux d'inscription tourne autour de 20 % sauf dans l e Zou ou i l n ' e s t que de 5 %

2/ La rotation globale de Borgou (90 %) est plus elevee que partout ailleurs

3/ Dans l e Zou, si l e taux d'inscription e s t l e plus faible, par contre, ses lecteurs reels empruntent plus de livres (entre 10 e t 11) que dans les autres provinces qui n1 atteignent

pas l e seuil de 8 a 1'exception de 1'Oueme, siege du CDIP (entre 8 e t 9)

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POPULATION POTENTIELLE POPULATION INSCRITE TAUX D'INSCRIPTION en %

NOMBRE DE PRETS ANNUELS NOMBRE DE DOCUMENTS DANS

LE FONDS DOCUMENTAIRE ROTATION GLOBALE en % NOMBRE DE PRETS ANNUELS PAR POPULATION INSCRITE NOMBRE DE PRETS ANNUELS PAR POPULATION POTENTIELLE

NOMBRE DE PASSAGES NOMBRE DE PASSAGES PAR

POPULATION INSCRITE

PROVINCES

OUEME BORGOU ZOU ATACORA MONO ATLANTIQUE

NIVEAU NATIONAL NATIONAL 2800 560 20 4974 7000 71 8,88 1,78 5114 9,13 1800 385 21,40 2930 3243 90 7,61 1,63 5000 12,99 2500 127 5,08 1344 2708 50 10,58 0,54 1500 11,81 1200 248 20,60 1709 2201 78 6,89 1,42 3000 1 2 , 1 0 2100 ? 4100 ? 15000 1320 9,09 10967 15 000** 73 8,31 0,76 15 000 11,36

SCHEMA COMPARATIF DES ACTIVITES SUR LE RESEAU DOCUMENTAIRE DU CDIP [Annee 1982-83) * nombres approximatifs a 1'exception de 1'OUEME

** Nombre arrondi

N.B. : Les nombres avec un point d'interrogation sont f i c t i f s ; i l s permettent de j u s t i f i e r au niveau national, le nombre correspondant obtenu aupres des DEP du MEMB e t du MEMGTP.

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2 8

4/ Le nombre de prets annuels rapporte a l a population potentielle place l e Zou en derniere position (0,54) et TOueme en premiere

position (1,78)

5/ Alors que l e nombre de passages dans chaque unite documentaire rapporte a la population inscrite e s t superieur a 11 partout meme au plan national, i l tourne curieusement autour de 9 dans 11Oueme (nous sous-entendons malheureusement ici que

l e s passages sont realises uniquement par les lecteurs inscrits par faute de statistiques plus rigoureuses).

Ce tableau ci-dessus, grace aux comparaisons qu'il permet, ne peut etre qu1un stimulant aux divers responsables pour ameliorer leurs resultats

de f i n d1annee, decouvrant leurs lacunes e t leur rang par rapport aux autres.

Le responsable du CDIP n1a-t-i1 pas maintes f o i s f e l i c i t e l e responsable

du CPDIP-Borgou pour son devouement e t ses heureuses initiatives a mettre a la disposition des enseignants e t dans de bonnes conditions l a documentation de son centre provincial. Le schema ci-dessus, confirme les merites de ce responsable provincial (voir sur l e schema : notation b/a, c/d, c/a e t e / b ) .

0n constate bien i c i que les belles initiatives e t l e s efforts sont toujours concluants.

Somme toute, ce schema nous indique a chaque bilan de f i n d'annee, l e chemin qui nous reste a f a i r e . Une comparaison des bilans de plusieurs annees sera reveH.atrice de 1'evolution de notre institution documentaire. Ces bilans, s ' i l s sont regulierement positifs constitueront pour l e CDIP une arme efficace pour convaincre les decideurs administratifs e t politiques dedebloquer l e s moyens humains e t materiels necessaires a cette institution.

Nous avons constate plus haut la faiblesse du taux d'inscription e t du nombre de prets annuels par population inscrite ; le CDIP, dans le souci dlattaquer l e mal par sa racine, oeuvre depuis 1981 pour l e developpement

(31)

2 9

2162.- Les bibliotheques scolaires

II sera question i c i des bibliotheques scolaires du MEMGTP. Par un jeu d'extrapolation, nous pourrons etendre cette structure au MEMB.

Nombreux sont les eleves qui arrivent au CDIP pour se renseigner sur l e s conditions d'inscription ; c ' e s t avec un grand decouragement q u ' i l s apprennent que l e CDIP est essentiellement reserve aux enseignants. Le reglement interieur, a ce s u j e t , est assez explicite ; dans l e cas contraire l e CDIP serait envahi par l e monde scolaire pret, comme une population de sauterelles qui s1 abattent dans un champ, a "de.voA.ea" les documents.

Ayant apprehende ce phenomene, l e responsable du CDIP, a p a r t i r de 1981, a commence par expliquer aux autorites politico-administratives, l a necessite imperieuse de creation des bibliotheques scolaires. Comme dans plusieurs autres domaines e t dans bon nombre de pays l e dephasage de temps, entre l e moment ou les professionnels agissent sur 1 a sonnette d1alarme e t celui

de l a reaction positive des decideurs, est souvent important e t parfois source de decouragement pour certains professionnels.

A l a f i n de 1'annee 1982, les premieres tentatives ont vu l e jour; parmi les principaux etablissements scolaires secondaires, t r o i s ont ete retenus pour etre dotes d'une bibliotheque. Deux sur t r o i s de ces etablis-sements disposent aujourd'hui d'un local, quelques rayonnages e t c ' e s t tout ; restent en suspens tout l e probleme de l a documentation necessaire e t du personnel susceptible de f a i r e face efficacement a l a gestion d'une

bibliotheque ou d'un centre de documentation.

Selon l e point de vue de Monsieur B. Pingaud, dans son document i n t i t u l e , Pour une politique du livre e t de l a lecture, a propos de 1 a situation frangaise, d i s a i t :

"chacun /lecorvxaJjt que Veco-Le fconctLonne mal, et qu'en paAti.cuJJ.eM., au JJLeu de fjowien. LeA ^ejuneA a 1'utLLLacutLon du LLv/ie., du document, au JJLen de X.&A LnJjtLeA. au pJaJLALn. de Ja Jectwie, eJJ.e ajiAaJjt tendance, danA bLen deA caA, a JeA en detouAnen.. CeJa tLent ACUXA doute a deA caiuieA g.enen.aJeA : maJjg/ie JeA /lefLoJmeA AucceAALveA, J.'e.coJe /ieAte f.o/itement Lnejg.aJJt.aJAe, peu ouveAte AUA Ja vLe. MOLA danA Je domaLne quL nouA occupe, on contate. OJUAAL deA caAenceA p/iecJAeA, quL concejment J'appn.en£LAAag,e de Ja Jectuyie, Je /loJe deA bLbJJothequeA AcoJuJjieA... L' enAeJxj/iement AecondaJjie A 'eAt democAatLAe ; maLA on n'a paA enco/ie mLA en oeuv/ie touA JeA mouenA de cette democA.atLAatJ.on"

( A4).

L'un des moyens est justement 1a bibliotheque scolaire. Celle-ci a pour mission de mettre a l a portee de tous les usagers du systeme educatif de tous les ordres d'enseignenients (eleves, professeurs, instituteurs e t

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3 0

personnel des services de 1'education) la documentation e t Tinformation dont i l s ont besoin pour leurs etudes, leur t r a v a i l , leurs l o i s i r s eventuel-lement dans les etabli ssemenrts eux-memes. Elle permettra, grace a un media-teur, l e biblioth£caire et/ou l e documentaliste, d1 i n i t i e r Televe a la

recherche documentaire c ' e s t - a - d i r e a

"J-Lu. app/L&ndjie. a ddcouv/usi Je. docume/it (qu.eA.que Aoijt -Le Auppo/ii.) peA.tjjn.ent., a. ie

decodeji, a A'erc Aojivijt, a J.'utLLLieJi en vue d'une cjieaution n.ouveile, d'un n.ou-veau ^avoiji" ( A1).

cornme le f a i t remarquer 11association des bibliothecaires frangais dans son livre

l e metier du bibliothecaire. '

Justement a propos du role des bibliotheques scolaires, on peut relever dans 1 e rapport de 1 a commission du livre d i t e "c.ommiA4ijon. pingjaud" du ministere de l a culture ceci :

"JJI A.oJ.e de JXL blbJj.oth.eque eAt i.cl cJuicLai tant pomi mejbUte ieA /teAAOunceA cul-tueJJ-eA a JXL diApoAA^iuon de touA que pou/i fjxvo/iiAe/i J'evoJution. deA J.ectu/ieA de

J 'e n f L a n c e a J' a d o i e A c . e n c e" ( M ) .

e t plus loin

"maiA nouA vouioriA que ceA bibJi.othe.queA A'ouv/ient. AUJL J'extejii.ewi. NOUA VOUJLOOA qu.'eJJ.&A {Lo/ment deA JectemLA auton.omeA, kabitueA a touteA JeA {Lo/uneA de 1' ecjiit, ex.ejic.eA D ia Jectune de piai-Aiji cx>mme a JXL i.ectujie documervtaijLe, qui utLLLAejLonJ. piuA tajixL JeA bibJj.othe.queA pubJLqueA et fLa equervtejLont JeA JLb/LaJjiLeA. !]J fLaut doric qu'eJJeA A 'jjzte.gA.ervt darvi Je /leAexiu gene/iai de JXL Jectun.e" (A4).

Cs qui est valable ici pour les bibliotheques scolaires frangaises e s t valable pour le CDIP en Republique populaire du Benin (ex-colonie frangaise).

En e f f e t , pour e t r e efficace, l e CDIP ne saurait vivre isole, c ' e s t pourquoi i l serait souhaitable qu1i1 s1inscrive dans un reseau de cooperation

tant au plan national qu'international.

2163.- Un reseau de cooperation

A propos de reseau, reportons-nous a l a definition de Claire Guinchat e t de Michel Menou :

"JeA /LeAeaux irvtejLpejLAonneJA et JeA neAeaux inteAO/igxwLmeA pnocedervt de Ja

ne-ceAAite de commurvLqueJi, d'acqueJvU et de veJU.fj.eA. deA inf.o/maJjioriA, d'echangeJL. fouji atteindjLe pieinement JewiA obj.ecJu.fA : J'aJJegement et ie pattage deA ta-cheA, JXL mwLtcpJj.cxLtLon deA /Le4Aou/iceA, Li eAt neceAAajjLe de JeA fo/unaJuA e/L,

c eAt-a-dLn.e d etubJJuL un acco/id ent/Le JeA pa/itLcipantA et de fLixe/i deA p/iocedu— neA communeA en foncJu.on deA beAoirvi e t deA techniqueA utJJjAeeA" (h3).

Nous constatons, dans un contexte specifiquement documentaire et/ou bibliotheconomique, que 1 e CDIP, les CPDIP e t les bibliotheques scolaires

(33)

I

31

crees ou en voie de creation sont loin de constituer un reseau. Dans notre cas precis entre l e CDIP d'une part, les CPDIP e t l e s bibliotheques scolaires i 1 n'apparait qu'une relation a sens unique : schematiquement l'un ordonne e t les autres executent e t rendent compte. II peut exister a l a base une motivation, un interet mutuel, pour travailler ensemble, cependant i 1 n'y<a. absolument rien a echanger reciproquement de fagon positive. Mais en sortant de ce microsysteme constitue par l e CDIP e t ses annexes, l a situation evolue meme s i e l l e n1est pas t r e s heureuse.

a) Sur l e plan national

II existe un certain nombre d'unites documentaires,(annexe p.57)

dont 11impact variable sur 1a population potentielle nationale des lecteurs

depend pour l a plupart des qualifications, des capacites d'innovations e t de l ' e s p r i t d'ouverture des agents responsables. C'est dommage qu'a 1'heure actuelle, on ne saurait parler de reseau national interorganisme.

En e f f e t , les responsables de ces unites documentaires, jusqu'a une date recente, travaillent en cercle ferme, replies sur eux-memes. Aucune idee de cooperation n'a concretement anime les premiers bibliothecaires e t documentalistes ayant regu une formation professionnelle. Souvent i l s ont cherche a decourager l e s plus jeunes, pleins de bonne volonte, mais helas peu nombreux.

<^00

Une t e l l e atmosphere ne peufregenerer des "yieAeawc" interpersonnels, im-formels, bases sur des affinites inavouables au niveau administratif donc

pratiquement inefficace^ sur l e plan national.

Heureusement 1 a situation evolue t r e s rapidement. Beaucoup de jeunes s1interessent maintenant a la science de 1'information documentaire. Nous

sommes persuades que# l e dynamisme e t l e souci du travail en commun qui

caracterisent les jeunes dipldmes de 1 a profession joueront en faveur de 1a constitution de reseaux interorganismes dans un avenir t r e s proche.

L'association pour l e developpement des activites documentaires au Benin (ADADB) que certains ont voulu tuer dans 1'oeuf et qui vient de repren-dre une vie normale grace a ses nouveaux membres du bureau-directeur, e s t appelee a jouer un role moteur - c ' e s t tout notre souhait- au sein des reseaux nationaux de cooperation si nous voulons appartenir demain a un reseau regional ou international.

b) Sur l e plan regional e t international

Le CDIP b r i l l e i c i par son absence bien que ses responsables sont conscients du grand interet d'une cooperation a 1'echelle reqional.

Le centre de documentation de 1 ' I n s t i t u t africain pour l e developpement Sconomique e t social a Abidjan (Cote d1Ivoire) e t celui de 11Institut culturel

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fran-phone, sont des sources d'informations exploitables par le CDIP.

L'etablissement des contacts e t leur developpement avec les unites documentaires de VAfrique noire anglophone en particulier avec celles du Nigeria, l e "Qeant de. J'Apu.que.",notre voisin immediat, contribueraient a d i -versifier largement notre fonds documentaire. Avec l a France, i l e s t indenia-ble que l e CNDP, les CRDP, e t d'autres institutions documentaires specialisees en education apporteront beaucoup au CDIP.

Sur l e plan international, i l en est de meme en pensant a TUNESCO, a Tagence de cooperation cultureUe e t technique (ACCT), au Centre interna-tional d'enregistrement des publications en serie (CIEPS)..,

Le CDIP ne sera pas que consommateur au sein d'un reseau, ses responsa-bles savent qu'il doit e t r e aussi producteur. A-t-il les moyens necessaires pour jouer ces deux rdles indi-ssociables ? Pense-t-on a lui en fournir

22.- Les problemes du CDIP

I I s sont nombreux e t nous ne mettrons Taccent que sur deux dans l e cadre de ce t r a v a i l .

221.- La place du CDIP dans Torganigramme de T INFRE

Le CDIP est loin d ' e t r e un service de l a Direction de 1'INFRE ; i l n ' e s t qu'une division du Service des moyens e t productions (SMP). II joue cependant un rdle a caractere national puisqu'il dispose deja de quatre annexes dans les provinces.

La structure hierarchisee, fortement centralisee qui caracterise d'une fagon generale Tadministration beninoise, nuit a 1'epanouissement harmonieux du CDIP qui devrait mettre un accent particulier sur les reseaux de coopera-tion : ce qui n'est pas l e cas jusqu'a maintenant.

Les i n i t i a t i v e s , devant passer par la censure hierarchique, sont souvent v i t e etouffees. Le CDIP, par exemple, ne peut pas e t ne doit pas adresser de l e t t r e a d'autres unites documentaires sans l a voie hierarchique. Reconnais-sant_ l a lenteur de c e l l e - c i , cette situation serait encore supportable, si 3 des niveaux divers on ne sous-estimait pas les nobles preoccupations qui poussent les responsables du CDIP a vouloir prendre t e l l e s ou t e l l e s i n i t i a t i v e s .

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