HAL Id: dumas-01516989
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Cinq substances psychoactives de synthèse utilisées dans
l’espace festif techno : revue du cadre juridique et des
connaissances scientifiques présentée sous la forme d’un
cédérom transposable sur Internet
Stéphane Rossi
To cite this version:
Stéphane Rossi. Cinq substances psychoactives de synthèse utilisées dans l’espace festif techno : revue
du cadre juridique et des connaissances scientifiques présentée sous la forme d’un cédérom transposable
sur Internet. Sciences pharmaceutiques. 2001. �dumas-01516989�
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UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
FACULTE DE PHARMACIE DE GRENOBLE
Année 2001
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Cinq substances psychoactives de synthèse
utilisées dans l'espace festif techno.
Revue du cadre juridique et des connaissances scientifiques
présentée sous la forme d'un cédérom
transposable sur Internet.
DEMANDER LE CD-ROM
A LA BANQUE DE PRET CD/
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Présentée pour l'obtention du DOCTORAT EN PHARMACIE, DIPLOME D'ETAT
Par
Stéphane Rossi
Thèse soutenue publiquement le 28 novembre 2001
à
19 heures à La Tronche,
Devant le jury composé de :
Madame le professeur M. Deletraz-Delporte
Mademoiselle le docteur C. Viller
Monsieur C. Cabut
Monsieur A. Beauchet
présidente du jury
UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
FACULTE DE PHARMACIE DE GRENOBLE
Année 2001
n° d'ordre:
Cinq substances psychoactives de synthèse
utilisées dans l'espace festif techno.
Revue du cadre juridique et des connaissances scientifiques
présentée sous la forme d'un cédérom
transposable sur Internet.
THESE
Présentée pour l'obtention du DOCTORAT EN PHARMACIE, DIPLOME D'ETAT
Par
Stéphane Rossi
Thèse soutenue publiquement le 28 novembre 2001
à 19 heures à La Tronche,
Devant le jury composé de :
Madame le professeur M. Deletraz-Delporte
Mademoiselle le docteur C. Viller
Monsieur C. Cabut
Monsieur A. Beauchet
présidente du jury
UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
FACULTE DE
PHARMACIE DE
GRENOBLE
Domaine de la Merci 38700 LA TRONCHE
Doyen de la Faculté
M.
le ProfesseurP. DEMENGE
Vice Doyen M. le ProfesseurJ.
CALOPPROFESSEURS DE PHARMACIE
ALARY Josette Chimie Analytique
BAKR/ Abdelaziz Pharmacie Galènique
BENO"·GUYOD Jean-Louis Chimie Toxicologie et Eco-toxicologie
CAL OP Jean Pharmacie Clinique et Bio-technique
CUSSAC Max Chimie Thérapeutique
DECOUT Jean-Luc Chimie Générale
DEMENGE Pierre Physiologie/Pharmacologie
DROUET Emmanuel Microbiologie-Immunologie
FA VIER Alain Biochimie
GOUL ON Chantal Physique-Pharmacie
GRILLOT Renée Parasitologie
MARIOTTE Anne-Marie Pharmacognosie
RIBUOT Christophe Physiologie-Pharmacologie
ROUSSEL Anne-Marie Biochimie
SE/GLE-MURANDI Françoise Botanique et Cryptogamie
STE/MAN Régine Biologie Cellulaire
UNIVERSITE JOSEPH FOURIER FACULTE DE PHARMACIE DE GRENOBLE Domaine de la Merci 38700 LA TRONCHE
Doyen de la Faculté M. le Professeur P. DEMENGE
ALDEBERT
AUE NET BARTOLI BOUMENDJEL BURMEISTER CARON CHARLON DELETRAZ D/JOUX-FRANCA DURMORT-MEUNIER ESNAULT FAURE FAURE-JOYEUX FOUCAUD-GAMEN GEZE GILLY GUIRAUD GROSS ET HININGER-FA VIER KRIVOBOK MORAND NICOLLE PERA PEYRIN PINEL RAVEL RIBUOT RICHARD RION DEL TAILLANDIER VILLEMAIN VILLETVice Doyen M. le Professeur J. CALOP
MAITRES DE CONFÉRENCE DE PHARMACIE
Delphine Benoit Morle-Hélène Ah cène Wilheim Cécile Claude Morline M. -Geneviève Claire Do nielle Patrice Marie Jacqueline Annabelle Catherine Pascale Catherine /sabelle Serge Jean-Marc Edwige Marie-Hélène Eric Claudine Anne Diane Jean-Michel Jacqueline Georges Danièle Annick Parasitologie Pharmacie Clinique
Pharmacie Clinique et Biotech. Pharmacognosie
Physique
Biologie Moléculaire Chimie Pharmacie
Droit Economie pharmaceutique Pharmacognosie
Virologie moléculaire structur Chimie Analytique BiochimieC Physiologie-Pharmacologie. Bactériologie-Virologie. Pharmacotechnie Galénique Chimie Thérapeutique Biologie cellulaire Chimie analytique LBSO-Biochimie C Botanique-Cryptogamie Chimie thérapeutique Chimie organique Chimie organique
Chimie Analytique Alimentaire Parasitologie Chimie Analytique Physio. Pharmaco Chimie Toxico-Ecotoxicologie Physiologie Pharmacologie Chimie organique Physique Pharmacie Chimie analytique
Merci,
A madame le professeur Martine Deletraz-Delporte :
Pour la direction de ce travail avec votre sens de la perfection ... et de l'humour;
Pour l'honneur que vous me faites en présidant ce jury;
Pour votre enseignement qui a dépassé le cadre du droit pharmaceutique ;
Pour votre capacité
à rester disponible pour les étudiants malgré la charge de vos
obligations.
A mademoiselle le docteur Céline Viller :
Pour ton expertise scientifique, le partage de tes connaissances cliniques du sujet et
tous les conseils que tu auras su me donner ;
De t'être prêtée au jeu de l'interview filmée.
A monsieur Cédric Cabut :
Pour l'honneur que vous me faites en acceptant d'évaluer ce travail.
A monsieur Anthony Beauchet :
Pour ton expertise anthropologique, la communication de tes travaux et de tes carnets
de terrain et tous les conseils que tu auras su me donner ;
Pour ton omniprésence sur le net ;
Pour la suite... ;*))
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Sommaire
• Introduction
• Matériel et méthodes
•
Démarche suivie pour l'élaboration du cédérom transposable sur Internet
•
fonctionnalités
•
matériel nécessaire à la consultation
•
critiques
• Sommaire du cédérom
• Cédérom
Actuellement, les travaux pluridisciplinaires sur la consommation de substances
psychoactives distinguent deux
espaces
d'étude :
l'espace urbain
et
l'espace festif techno.
Le
terme d'espace étant défini selon le sens donné par Paul-Levy et Segaud comme un
«ensemble de relations qui unissent les individus à leur environnement».
Définir un
espace festif techno c'est reconnaître qu'il existe une pratique de consommation
propre
à
la fète, propre
à
la
culture techno et propre aux fètes technos.
La fête est le remède
à l'ennui, au désenchantement. L'ivresse, souvent atteinte par une
consommation occasionnelle de substances psychoactives, licites ou illicites, lui a de tout
temps été associée.
La culture techno est une entité culturelle polymorphe et mouvante plus complexe que ne le
laisse supposer l'appellation médiatique de House nation. Née des musiques électroniques,
elle est composée d'univers variés et parfois opposés, musicalement (House, Techno,
Ambient, Electro, Trip-hop, Jungle, Drum and bass, Big beat etc.) mais aussi, comme nous le
verrons plus bas, spacialement. Quoi qu'il en soit, tous ces univers se réfèrent
à des valeurs
communes d'universalité, de non-violence et de liberté ... incluant
la
libre consommation de
substances psychoactives.
Les fêtes techno sont l'expression paroxystique de
la
culture techno. Il s'agit de moments
intenses de liberté réservés au plaisir, à l'expérimentation sensorielle, à
la
communication et
à
la
danse, parfois
à
la recherche de la transe. Les fètes techno existent sous différentes formes:
fète légale et commerciale (bars et discothèques), fète légale où émergent des comportements
transgressifs (rave party), fète illégale laissant place aux comportements transgressifs (free
party). Bien qu'elle ne soit pas systématique,
la
consommation de substances psychoactives
lors de la fète techno est banalisée et souvent visible.
L'espace festif techno comporte donc des subdivisions en fonction du son diffusé, du lieu de
la
tète et du niveau de transgression recherché par les participants. Les substances
psycho actives consommées, et la manière dont elle le sont, varient donc sensiblement d'un
«sous-espace»
à l'autre. Toutefois, du fait de la non exclusivité d'appartenance des
consommateurs
à ces «sous-espaces», on peut distinguer une consommation de substances
psychoactives propre à l'espace festiftechno.
L'usage des substances psycho actives dans l'espace festif techno est encore peu connu
(voire mal connu, ce qui est pire) pour les raisons suivantes:
relative nouveauté du mouvement Techno,
existence d'une culture complexe et non pas d'une simple expression musicale,
caractère polymorphe et évolutif du mouvement,
caractère« souterrain»(« underground») de certaines branches du mouvement,
pratiques de consommation cachées du fait de leur illégalité,
diabolisation du mouvement et mythes entourant «la Drogue» conduisant
à
une
marginalisation et
à
une perte de visibilité supplémentaire,
émergence continue de nouvelles molécules psychoactives, ou de nouvelles
pratiques pour d'anciennes molécules apparaissant sous de nouveaux noms;
poly-consommation ;
etc ...
Or, en matière de santé, méconnaître une pratique à risque, c'est laisser place à la maladie, à
la souffrance et
à
la mort.
L'objectif de ce travail est donc d'établir une revue du cadre juridique et des
connaissances scientifiques actuelles de l'usage de substances psychoactives de synthèse dans
l'espace festif techno.
Il est important de fixer immédiatement les limites de ce travail. Le lecteur doit savoir qu'il ne
traite pas:
des substances psychoactives utilisées en milieu festif techno autres que l'ecstasy,
le GHB, la kétamine, le protoxyde d'azote et le 2C-B;
d'épidémiologie;
de synthèse des substances psychoactives ;
de trafic et des filières d'approvisionnement en substances psychoactives;
de dosage ou d'identification des substances psychoactives;
de soin aux intoxiqués ;
de médecine légale ;
de législation comparée ;
de prévention primaire, secondaire ou tertiaire
ni
d'éducation sanitaire;
d'usage thérapeutique des substances.
En effet, le présent document est une revue du cadre juridique et des connaissances
scientifiques portant sur cinq substances psychoactives de synthèse utilisées dans l'espace
festif techno choisies pour la diversité de leurs effets recherchés, de leur présentation, de leur
mode d'administration et de leur stade de diffusion: l'ecstasy, le GHB, la kétamine, le
protoxyde d'azote et le 2C-B.
Seront donc présentés :
des définitions nécessaires
à
la C?mpréhension des conséquences de l'usage
récréatif de substances psychoactives ;
les différentes classifications, historiques et actuelles, des substances
psychoactives ;
les bases historiques et actuelles des droits de
la
drogue au niveau international,
européen et français ;
les formules, les noms scientifiques et vulgaires, l'historique, la
pharmacocinétique,
la
pharmacologie, l'usage récréatif (historique,
présentation du produit, modes d'utilisation, prix, doses utilisées, effets recherchés,
effets décrits), la toxicologie et le potentiel de tolérance et de dépendance de ces
cinq substances ;
les dangers liés au contexte et au mode d'utilisation de ces cinq substances ainsi
que des moyens employés pour réduire ces risques.
L'étude des substances bio-actives est le rôle du pharmacien. Il est en effet qualifié
pour examiner les caractéristiques « pharmaco-toxicologiques » des substances, mais aussi les
conséquences de leurs modalités et contextes d'usage ainsi que le cadre législatif de telles
pratiques. C'est ce qui a motivé le choix du thème de ce travail.
1.
Démarche suivie pour l'élaboration du cédérom transposable sur
Internet:
1.1. Objectif du travail :
L'espace festif techno tendant
à
s'étendre et
à
s'ouvrir, les pratiques d'usage de
psychotropes qui lui sont propre vont croissant. Pourtant, les professionnels de santé ne sont
pas encore correctement informés des différentes substances consommées ni de leur mode et
de leur contexte d'utilisation; et les utilisateurs ne trouvent pas de réponse objective quant
aux risques éventuelles de leurs pratiques.
Le but de ce travail n'est pas l'exhaustivité: il serait impossible de
fournir
une liste complète des textes de loi régissant les substances
psychoactives
ni de développer tous les domaines de
la
chimie, de la médecine
et de la pharmacie les concernant; il s'agit de
fournir
un outil pratique
permettant l'accès aux données nécessaires
à
la compréhension des risques
sociaux et sanitaires pouvant
éventuellement
être engendrés par l'usage de
substances psychoactives de synthèse dans l'espace festiftechno.
Une fois les dangers objectivés et évalués, il devient possible de prévenir les
comportements
à
risque, protéger les populations vulnérables, et
responsabiliser les consommateurs.
L'ecstasy, le GHB,
la
kétamine, le protoxyde d'azote et le 2C-B ont été
sélectionnés et étudiés pour leur diversité d'effets recherchés, de présentation,
de mode d'administration et de stade de diffusion.
1.2. Ressources :
Les données présentées
dans
ce travail sont issues de différentes sources plus ou moins
conventionnelles du fait du caractère licite voire illégal de certaines pratiques étudiées ...
Il peut s'agir de :
conférences ( «
les designer drugs
»,
Pharmagora, 2000 ; rencontres européennes
des associations de réduction des risques en milieu techno, Techno Plus Paris,
2000; «drogue= techno? », MILDT et Technopole, Rendez-vous électroniques
2000 ; etc.) ;
d'entretiens physiques, téléphoniques ou électroniques
(avec AIDES Grenoble,
le centre d'évaluation et d'information sur les pharmacodépendances de Grenoble,
Médecin du monde Lyon, des participants
à
des soirées technos, etc.);
de suivi de missions de prévention tertiaire sur le terrain
(en free party avec
Techno Plus Paris, en club avec Keep smiling Lyon);
de la littérature conventionnelle (Expertise collective INSERM, Rapport
TREND,
articles scientifiques sélectionnés
à l'aide de recherches sur PubMed,
ouvrage
le droit de la drogue
de F. Caballero
etY Bisiou, etc.);
de la littérature électronique officielle ou non (www.erowid.org
www2.biam2.org; www.drogues.gouv.fr; www.europa.org;
www.legifrance.fr ... )
Quel que soit son type, l'origine d'une donnée est toujours identifiée par
un
numéro qui
renvoie à la référence bibliographique complète figurant dans le paragraphe «bibliographie»
du chapitre contenant la donnée. Toutefois, pour plus de clarté, la plupart des tableaux et des
illustrations voient leur source figurer directement après le document.
1.3.
Choix du support :
Un cédérom a été choisi comme media pour accueillir cette masse de données afin de :
pouvoir présenter des documents écrits, des illustrations, des animations et des
vidéos;
permettre un accès
à
l'information recherchée rapide, intuitif, confortable et
ouvert au plus grand nombre ;
pouvoir mettre à jour les données aisément ;
permettre aux utilisateurs un accès aux données modifiées dès leur correction.
Pour que les toutes les données puissent être consultées
à
l'aide d'un navigateur Internet,
des fichiers de type «Microsoft HTML Document 5.0
»
(.HTM) ont été créés
à
l'aide des
logiciels Microsoft Word
2000 et Maàomedia Dreamweaver 3.
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3. Matériel nécessaire
à
la consultation :
3 .1. Généralités :
Le contenu de ce travail est de deux sortes : les documents écrits présents dans le fascicule
accompagnant le cédérom et la revue multimédia interactive elle-même.
3.1.1. les documents écrits présents dans le fascicule accompagnant le cédérom :
Ces documents écrits existent en version papier qui accompagne le cédérom mais
aussi en version électronique sous forme de fichier de type« document texte» (.TXT)
gravée sur le cédérom et lisible sur tout type d'ordinateur.
3.1. 2. la revue multimédia interactive :
Il s'agit du corps du travail. Elle est réalisée de manière à être consultée à l'aide
d'un navigateur Internet (optimisation pour
Microsoft Internet Explorer
version 4.0 et
supérieures). Sa consultation est possible, dans un premier temps
à partir d'un
cédérom. Les prochaines mises
à
jour de cette revue multimédia interactive seront
consultables sur Internet
à l'aide du même type de navigateur. En effet, les fichiers
élaborés sont du type« Microsoft HTML Document 5.0
» (.HTM).
Pour exploiter pleinement cette revue multimédia interactive certains logiciels
spécifiques sont nécessaires. Nous les détaillons dans les paragraphes suivants.
3 .2. Visualisation et utilisation des menus animés :
Pour plus de convivialité, certains menus sont animés. Il s'agit d'objets de type
«
Shockwave Flash Object » (.SWF). Pour pouvoir bénéficier de ces menus dynamiques
interactifs, il est nécessaire de disposer d'un
lecteurFlash Macromedia.
Lorsque de tels menus
existent, il est toujours proposer
à l'utilisateur de basculer d'un simple clic vers un menu
statique, lisible par tous, ou de télécharger directement le logiciel gratuit
Macromedia Flash
grâce à un lien Internet.
3.3. Ouverture et visualisation des fichiers textes/images volumineux:
Certains fichiers textes/images volumineux (pour
la
plupart des annexes) sont présentés
sous la forme de fichiers de type «Document Adobe Acrobat » (.PDF). Pour ouvrir et
visualiser ces :fichiers, il est nécessaire de disposer d'un lecteur de fichier PDF. Ce type de
lecteur est intégré
à plus de 70% des navigateurs. Dans le cas ou l'utilisateur ne disposerait
pas du logiciel adéquat, il lui est possible de télécharger directement le logiciel gratuit
Adobe
Acrobat reader
en cliquant sur le lien Internet qui figure
à
côté de chaque fichier au format
PDF présent sur le cédérom.
3.4. Visualisation des séquences vidéos:
Des vidéos résumant et vulgarisant les points clés de la phannaco-toxicologie des
substances sont proposées. Elles n'apportent pas de données supplémentaires
à
celle fournies
par les autres documents mais les illustrent agréablement. Il s'agit de :fichiers de type «Clip
vidéo» (.AVI). Si
la
piste son est reconnue par tous les lecteurs, il est nécessaire de disposer
d'un codec DIVX pour accéder à l'image compressée. Si l'utilisateur ne peut pas visualiser
l'image, il pourra aisément télécharger un« codec DIVX »sur Internet en entrant cette chaîne
dans un moteur de recherche (par exemple www.google.com). Les versions futures des
navigateurs Internet devraient être conçues pour pouvoir consulter ce format de compression
sans lecteur
ni
codec spécifique supplémentaire.
4. Critiques:
Afin que cette revue du cadre juridique et des connaissances scientifiques soit réellement
un «outil pratique», un cédérom et Internet ont été choisis comme média. Nous avons
souligné la nécessité mais aussi les avantages d'un tel choix ... nous ne devons pas en ignorer
les limites. La principale d'entre elles est la difficulté d'accès
à
l'information. En effet, tous
les foyers français ne possèdent pas encore un équipement informatique et, a fortiori, un accès
à
Internet : en 2000, plus de 25% des foyers français été équipés et 6,2 millions de personnes
avaient utilisé Internet dans les 30 jours précédent le sondage (enquête réalisée auprès d'un
échantillon de 8000 personnes, représentatif de
la
population française âgée de 15 ans et plus
en mars 2000). Nous sommes donc loin d'une couverture totale de la population générale.
Toutefois,
la
population la plus encline
à
consulter ce travail est composée de professionnels
de santé, d'étudiants et de « membres » de l'espace festif techno qui connaissent une
informatisation nettement plus élevée que la moyenne et ont un accès facilité
à
des
ordinateurs sur leur lieu de travail ou d'étude.
Définitions préalables :
• Définitions de l'abus et de l'utilisation nocive pour la santé o Abus d'une substance selon le DSM IV
o Utilisation nocive pour la santé selon le CIM 10 • Définition de l'accoutumance et de la toxicomanie selon l'OMS
• Définition de la dépendance psychique, de la dépendance physique et de la tolérance selon l'OMS (1963)
• Vers une définition moderne de la dépendance
o Dépendance à une substance selon de DSM IV o Syndrome de dépendance selon le CIM 10 • « La Drogue » ou « les drogues »
• Définition de la pharmacodépendance selon l'OMS • Définition de l'usage
o L'usage selon la MILDT
Les classifications :
• Les classifications selon les effets psychoactifs : o Classification de Lewin 1928
o Classification de J. Delay 1957
o Classification de DELA Y et DENIKER 1976 o Classification de Boudreau reprise par Pelicier 1991 • Les classifications selon la dangerosité :
o Classification de l'OMS de 1961
o Classification du rapport PELLETIER 1978 o . Classification de G. NAHAS et R. TROUVE 1981 o Classification du rapport Roques 1999
• Les classifications juridiques :
o Les critères de classement de la Convention Unique de 1961
o Liste des stùpéfiants placés sous contrôle international établie par l'OICS conformément à
la Convention unique de 1961 amendée par le Protocole de 1972
o Liste des substances psychotropes placées sous contrôle international établie par L'OICS conformément à la Convention de 1971 sur les substances psychotropes
o Liste des substances :fréquemment utilisées dans la fabrication illicite de stupéfiants et de substances psychotropes placés sous contrôle international établie par l'OICS conformément à la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988
o Les critères de classement des stupéfiants en droit français o Le classement des psychotropes en droit :français
Le droit international de la Drogue :
• Les origines
o Traité de Nankin de 1842 et traité de Tientsin 1858 o Commission anglo-indoue de 1893
o Conférence de Shanghai de 1909
o Les conventions antérieures à la Convention unique • Conférence de La Hayes de 1912
• Traité de Versailles
• La Convention du 11 février 1925 relative à la suppression du commerce et de l'usage de l'opium préparé
• La Convention internationale sur l'opium du 19 février 1925 • La Convention de Genève de 1931 • La Convention de Bangkok de 1931 " La Convention de Genève de 1936 • Le Protocole de Lake-Sucess de 1946 " Le Protocole de Paris de 1948 • Le Protocole de New-York de 1953 • La Convention unique sur les stupéfiants de 1961 • La Convention de Vienne sur les psychotropes de 1971
• La Convention de Vienne contre le trafic illicite des stupéfiants et psychotropes de 1988 • Les sources organiques du droit de la drogue
o Les organes de contrôle
• La Commission des stupéfiants
• L'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS)
o La structure opérationnelle, le programme des Nations unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID)
o Les structures non spécialisées
• L'Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol) • L'Organisation mondiale de la santé (OMS)
Le droit européen de la Drogue :
• Le Conseil de l'Europe • L'Europe communautaire
o Apparition de la politique de santé publique dans la politique communautaire o Avant l 'Acte unique
o Les apports de l' Acte unique • CELAD
o Les apports du Traité de Maastricht
• Le premier pilier est le pilier communautaire
• Le second pilier est constitué par la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC)
• Le troisième pilier est celui de la Justice et affaire intérieures (JAi) o Les apports du Traité d'Amsterdam
• La nouvelle stratégie de la Communauté européenne en matière de santé o La réalisation d'une stratégie
o L'élaboration d'un cadre de santé publique
• Politique communautaire actuelle de lutte contre la toxicomanie o Collecter, traiter et communiquer l'information
• L'observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) o La lutte contre le trafic de drogue
• La collaboration entre la police et les douanes • Le rapprochement des législation des Etats membres • Le blanchiment de capitaux
o Lutte contre la production de drogues • Les précurseurs
• Echange d'informations sur les nouvelles drogues o Action au niveau international
Le droit français de la drogue:
• Les sources françaises du droito Les sources textuelles • La loi de 1970
• L'aide et l'incitation à l'usage
o Incrimination de l'article 222-37 NCP o Incrimination de l'article Article L. 3421-4 • La répression du trafic et de ses profits
• Le traitement de l'usager
o Le traitement facultatif de l'usager
• Le traitement volontaire (art. L. 3414-1 CSP)
• Le traitement accepté (art. L. 3412-1 à L. 3412-3 CSP)
o Le traitement obligatoire de l'usager
• L'injonction du procureur de la république • Les astreintes au traitement
• «l'usager délinquant» o Une loi controversée
o L'incrimination de l'article L. 3421-1 CSP o Autres articles relatifs aux stupéfiants
• La répression de l'usage simple au titre des substances vénéneuses (CSP)
• La répression de l'usage simple au titre de trafic (Nouveau Code Pénal)
• La répression de l'usage simple au titre des infractions douanières
o Les sources organiques :
• Les sources juridictionnelles civiles, pénales et administratives • Les sources parajuridictionnelles ou disciplinaires
• Les organes de lutte contre la toxicomanie • Le bureau chargé des pratiques addictives
• Le bureau chargé de la lutte contre la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et le blanchiment
• La Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes siégeant auprès de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (afssaps)
• La lutte contre la drogue et la toxicomanie au niveau départemental o Le préfet assisté du chef de projet
o Le comité de pilotage de la lutte contre la drogue et de la prévention des
o Le conseil départemental de prévention de la délinquance • La Mission de lutte anti-drogue (MiLAD)
• Le Comité interministériel de lutte contre la drogue et la toxicomanie et
à la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
• La Mission nationale de contrôle des précurseurs chimiques (MNCPC) • L'Office central pour la répression de la grande délinquance financière
(OCRGDF)
• L' Office central de répression du trafic de stupéfiant (OCRTIS) • L'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) • La cellule de coordination chargée du traitement du renseignement et de
l'action contre les circuits financiers clandestins au ministère des finances (TRACFIN)
L'ecstasy:
• Formules chimiques, dénominations scientifiques • Noms argotiques
0 Les abréviations 0 Les surnoms très imagés
0 Les noms provenant de la forme, de la couleur ou de l'illustration figurant sur le
comprimé 0 L'expérience • Historique • Pharmacocinétique o Absorption o Distribution o Métabolisation o Elimination • Pharmacologie
o Action aiguë de la MDMA sur le système sérotoninergique
• En aigu, la MDMA agit en provoquant une libération massive de sérotonine : • Conséquences comportementales de l'augmentation de la libération de
sérotonine dans le cerveau
• Conséquences hormonales de l'augmentation de la libération de sérotonine dans le cerveau
o Axe corticotrope
o Système rénine I angiotensine
o Prolactine
o Hormone de croissance
o Action aiguë de la MDMA sur les neurones dopaminergiques o Conséquences comportementales de l'augmentation de la libération de dopamine dans le
cerveau
• Historique de l'usage récréatif de l'ecstasy en Europe • Présentation
• Mode d'utilisation • Prix
• Doses communément utilisées • Effets recherchés
• Effets indésirables, toxicologie :
o La sphère des complications à expression périphérique • Le syndrome d'hyperthermie/rhabdomyolyse (SHR) • Les hépatites
• Les hyponatrémies
o La sphère des complications psychiatriques o La sphère des complications neurologiques
o La neurotoxicité de la MDMA chez l'animal o La neurotoxicité de la MDMA chez l'homme
• Les études neurobiologique
• Etudes du fluide cérébro-spinal (CSF) • Etude au
PET
scan• Etudes de type challenge pharmacologique • Les études comportementales et cognitives
• Fonctions cognitives • Sommeil
• Impulsivité
o Les difficultés de la transposition à l'homme des données concernant l'animal • Les différences inter-espèces
• Voie d'administration • Fréquence d'administration • Dose administrée
• Tolérance et dépendance o Données chez l'homme
• Dépendance physique • Dépendance psychique o Données chez l'animal
• Auto-administration • Discrimination • Préférence de place • Bibliographie
La kétamine :
• Formules chimiques, dénominations scientifiques • Noms argotiques o La substance o L'expérience • Historique • Pharm.acocinétique o Absorption o Distribution o Métabolisation o Elimination • Pharmacologie o Pharmacodynamie en anesthésiologieEffets sur le système nerveux central Effets sur le système respiratoire • Effets sur le système cardiovasculaire
Effets sur l'utérus
• Comparaison des deux isomères
o Pharmacodynamie aux doses subanesthesiques • Historique de l'usage récréatif de l'ecstasy en Europe • Présentation
• Mode d'utilisation • Prix
• Doses communément utilisées • Effets recherchés, effets décrits • Effets indésirables, toxicologie
o Données expérimentales et case series sur des usages récréatifs
• Etude sur des consommateurs à but récréatif ne se plaignant d'aucun trouble lié à leur consommation
• Etude sur des consommateurs à but récréatif se présentant à un service d'urgences médicales
Effets connus mais n'apparaissant pas dans les études ci-dessus
o Les RCP de la KÉTAMINE PANPHARMA ®
• Tolérance et dépendance
o Tolérance o Dépendance
Etude chez l'animal
• Case reports chez l'homme
LeGHB:
• Formules chimiques, dénominations scientifiques • Noms argotiques o LeGHB • Les analogues du GHB o LeGBL o LeBD • Historique • Pharmacocinétique o Absorption o Distribution o Métabolisation o Elimination • Phannacoiogie o Effets neurologiques : • Le GHB, un neurotransmetteur endogène • Effets anesthésiques du GHB
• Effets du GHB sur le métabolisme cérébral • GHB et la sécrétion d'hormone de croissance • Effets cardiovasculaires
o Pharmacodynamie aux doses subanesthesiques • Historique de l'usage récréatif de l'ecstasy en Europe • Présentation
• Mode d'utilisation • Prix
• Doses communément utilisées • Effets recherchés
• Effets indésirables, toxicologie
o Données expérimentales et case reports
o Eléments toxicologiques du dossier d'enregistrement de la spécialité Gamma-OH® • Toxicité aiguë
• Toxicité chronique • Etude de la tératogenèse
o Les RCP du GAMMA-OH® hydroxybutyrate de sodium • Contre- indications
Mises en garde et précautions d' emploi • Interactions
• Grossesse et allaitement
• Conduite et utilisation de machines • Effets indésirables
• Surdosage
•
Tolérance et dépendance0 Données chez l'homme
•
Dépendance physique•
Tolérance•
Dépendance psychique0 Données chez l'animal
•
Auto-administration•
Discrimination•
Préférence de place•
BibliographieLe 2C-B:
• Formules chimiques, dénominations scientifiques • Noms argotiques o La substance o L'expérience • Historique • Phannacocinétique • Pharmacologie • Présentation • Mode d'utilisation • Prix
• Doses communément utilisées • Effets décrits
• Effets indésirables, toxicologie • Tolérance et dépendance • Bibliographie
Le protoxyde d'azote :
• Formules chimiques, dénominations scientifiques• Noms argotiques • Historique • Pharmacocinétique o Absorption o Distribution o Métabolisation o Elimination • Pharmacologie
o Action sur le système nerveux central (SNC) o Effets cardiovasculaires
o Autres effets • Présentation
• Mode d'utilisation • Prix
• Doses communément utilisées • Effets décrits
• Effets indésirables, toxicologie o Effets indésirables
• Utilisation chronique
• Utilisation récréative ponctuelle o Interactions médicamenteuses
o Contre-indications • Tolérance et dépendance
o Données chez l'homme • Dépendance physique • Tolérance
• Dépendance psychique o Données chez l'animal
• Dépendance physique • Tolérance
Contexte et mode d'usage :
• La réduction des risques• Contexte d'usage
o La toxicité apparaissant en association avec d'autres substances,
o L'augmentation des risques liés à la substance par l'environnement et/ou le comportement de l'usager
o L'augmentation des risques liés à l'environnement par les modifications de comportement provoquées par la substance
• L'injection • La prise nasale • La prise orale
• Le contrôle rapide des produits (CRP) ou« testing
»
• Les projets TREND et SINTES : o Le projet TREND
Thèse soutenue par monsieur Stéphane Rossi.
Cinq substances psychoactives de synthèse
utilisées dans l'espace festif techno.
Revue du cadre juridique et des connaissances scientifiques
présentée sous la forme d'un cédérom transposable sur Internet.
Conclusions :
Les produits privilégiés dans l'espace festif techno sont les substances
psychoactives de synthèse (licites comme illicites) dont l'origine et la forme véhiculent la
même image de sécurité et de maîtrise du produit que les médicaments dont l'usage est
souvent banalisé. Certaines de ces substances sont d'ailleurs des médicaments
«détournés
».Les pratiques de consommation les plus usitées dans l'espace festif techno sont les voies
orale, nasale et l'inhalation alors que l'injection est marginalisée car elle est directement
associée
à
l'idée de dépendance, de contamination virale, d'overdose et de déchéance sociale.
Cinq substances ont été sélectionnées et étudiées pour la diversité de leurs effets
recherchés, de leur présentation, de leur mode d'administration et de leur stade de diffusion
dans l'espace festif techno: l'ecstasy (3,4-methylenedioxymethamphetamine), la kétamine, le
GHB (acide gammahydroxybutyrique), le 2C-B (4-Bromo-2,5-dimethoxybenzeneéthanamine)
et le protoxyde d'azote.
La plupart des
«teufeurs
»usagers de ces substances psychoactives associent
cette consommation au contexte festif. Ils prétendent gérer cet usage qu'ils définissent
comme récréatif et occasionnel et se défendent d'une pratique dépendante ; ils connaissent le
caractère illégal de leur pratique mais le trouve infondé et ne s·en soucient pas ; ils affirment
également savoir
üquels effets indésirables ils s'exposent et en maîtriser ou assumer les
risques.
Pourtant, dans l'espace festif techno, l'information circule de façon très inégale entre la
rumeur et léducation par les
«pairs
»et dans la population générale, le milieü techno est
souvent marginalisé, voir diabolisé, en raison de l'incompréhension de cette culture
relativement récente. novatrice et parfois transgressive et des mythes entourant« la Drogue».
Or, en matière de santé publique, on ne peut pas ignorer une pratique et les risques qui lui sont
liés sous peine de laisser place
à
la souffrance et à la mort.
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