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Bulletin d'information : Volume 5, no 1, hiver 2009

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VOLUME 5 § NUMÉRO 1 § HIVER 2009 § WWW.CIRPEE.ORG

Ce bulletin d’information passe en revue les activités du CIRPÉE entre le 1er janvier 2007 et le 31 mars 2008.

Parmi les activités annuelles cou-rantes, mentionnons les Jour-nées du CIRPÉE, la Journée étu-diante du CIRPÉE ainsi que des colloques tenus en collaboration avec d’autres organismes. À plus grande échelle, notons la parti-cipation des membres du CIRPÉE à l’organisation du 47e Congrès annuel de la Société canadienne de science économique à Québec, la 6e conférence internationale du réseau sur les Politiques économiques et la pauvreté au Pérou et la Grande conférence annuelle du CIRPÉE.

L’année 2007 aura été marquée par la demande de renouvelle-ment de la subvention auprès du FQRSC. Cet exercice a débuté en août 2007 et s’est terminé le 15 janvier 2008. Plusieurs person-nes ont participé à l’élaboration de la demande de subvention.

Je profite de l’occasion pour remercier principalement Jean-Yves Duclos, Alain Guay, Martine Frenette et Josée Parenteau. Sans ces personnes, il aurait été difficile de satisfaire les exigen-ces administratives du FQRSC et l’exercice a été complexe à plu-sieurs égards. J’aimerais égale-ment remercier Johanne Perron et Gaétane Marcoux, qui nous ont donné un solide coup de main. Maintenant que la sub-vention a été accordée pour la période 2008-2014, plusieurs mandats attendent les membres du comité exécutif, car les volets « Internationalisation » et « Rap-prochement recherche-société », entre autres, seront davantage développés.

Depuis le 1er juin 2008, j’ai le grand plaisir d’assurer la direc-tion du CIRPÉE, avec la colla-boration des codirecteurs Alain Guay (ESG UQAM) et Guy Lacroix (Université Laval). Par ailleurs, les axes de recherche ont été redéfinis afin de mieux

refléter les intérêts de recherche des membres du CIRPÉE. Le nombre de membres régu-liers a connu une croissance au cours de l’année 2007, passant de 36 à 44, et les chercheurs associés sont maintenant plus d’une cinquantaine à faire par-tie du Centre. Nos chercheurs ont été prolifiques en ce qui a trait aux publications et certains membres ont été honorés. Nous vous présentons dans ce bulletin les portraits de deux cher-cheurs, Hafedh Bouakez (HEC Montréal) et Nicolas Marceau (ESG UQAM). Nous vulgarisons également les retombées et applications des recherches de deux membres, Charles Bellemare et Arnaud Dellis. Michel Normandin HEC Montréal MOT de la direction 1 ACTIVITÉS en 2007 2 PORTRAITS 6 VULGARISATIONS 8 ACTIVITÉS à venir 10 PUBLICATIONS 11 NOUVELLES des membres 15 BOURSES 16

Ce bulletin est distribué aux membres du CIRPÉE, aux partenaires

des volets « Internationalisation » et « Rapprochement recherche-société » du CIRPÉE, à plusieurs ministères provinciaux et fédéraux,

à des centres de recherche internationaux, ainsi qu’à des décideurs d’institutions et d’organismes québécois et canadiens.

L E C I R P É E E N B R E F

Le Centre interuniversitaire sur le risque, les politiques économiques et l’emploi (CIRPÉE) est né de la fusion, en 2002, du Centre de recherche sur l’emploi et les fluctuations économiques (CREFÉ) de l’ESG UQAM et du Centre de recher-che en économie et finance appliquées (CRÉFA) de l’Université Laval. D’autres chercheurs, provenant de HEC Montréal, de l’Université McGill, de l’Univer-sité Concordia et de l’Univerl’Univer-sité de Sherbrooke, se sont également joints au groupe. La répartition des membres du Centre s’établit comme suit :

S O M M A I R E

• 44 chercheurs réguliers

• 33 chercheurs associés du Québec • 18 chercheurs associés hors Québec

Depuis le 1er juin 2008, la direction est assurée par Michel Normandin (HEC Montréal) et la codirection par

Alain Guay (ESG UQAM) et Guy Lacroix (Université Laval). Le Centre

compte également des chercheurs

collaborateurs, des professionnels de recherche, de nombreux étudiants de maîtrise et de doctorat et des stagiaires doctoraux et postdoctoraux. Il accueille régulièrement des cher-cheurs externes.

Le CIRPÉE bénéficie depuis 2002 d’une importante subvention annuelle du Fonds québécois de recherche sur la société et la culture (FQRSC). Cette subvention sert à soutenir des activités de recherche s’orientant autour des cinq axes de recherche du CIRPÉE :

1. Politiques sociales, structures de marché et emploi (Charles Bellemare, Univer-sité Laval)

2. Économie publique et économie politique (Yann Bramoullé, Université Laval) 3. Analyse globale des politiques

économi-ques et de l’emploi (Alain Delacroix, ESG UQAM)

4. Capital humain, croissance et développe-ment international (Kristian Behrens, ESG UQAM)

5. Gestion des risques et marchés financiers (Pascal François, HEC Montréal)

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Institutions et développement,

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e

miniconférence

16-17 février 2007

La quatrième miniconférence de l’axe de recherche Capital humain, croissance et développement international s’est tenue sur le thème des institutions et a regroupé une cinquantaine de participants. Michael Kremer (Harvard University) et Pranab Bardhan (University of California, Berkeley) en ont été les invités de marque.

Parmi les autres conférenciers présents, mentionnons Emily Oster (University of Chicago, NBER), Matthieu Chemin (CIRPÉE), Raymond Fisman (Columbia Business School), Dean Yang (University of Michigan), Asim Khwaja (Harvard University), Nava Ashraf (Harvard Business School), Mark Rosenzweig (Yale University) et Eric Verhoogen (Columbia University).

Journée d’économie appliquée

CIRPÉE-GREEN

16 février 2007

À l’ordre du jour : défis énergétiques et enjeux socio-économiques. Aussi, une tribune importante pour les étudiants des 2e et 3e cycles en économique de l’Université Laval.

Lors de cette conférence, quatre étudiants à la maîtrise, Nathalie Bouchard, Maude Chabot-Pettigrew, Marc-André Goyette et Bernard Lamonde, ont traité de sujets variés. Aussi, trois étudiants au doctorat, Marie-Hélène Gagnon, Nadège-Désirée Yameogo et Dalibor Stevanovic, ont présenté leur recherche en cours et un professionnel de recherche, Luc Bissonnette, a établi un paral-lèle entre la confiance et les croyances des gens.

Les participants provenaient d’horizons variés, certains du milieu gouver-nemental et d’autres d’entreprises privées. On y retrouvait également des professeurs d’économie et plusieurs étudiants du deuxième cycle.

La santé traitée bien au-delà du bureau

du médecin

Le 30 mars 2007

L’axe Économie publique et économie politique du CIRPÉE a organisé un col-loque sur l’économie de la santé, en collaboration avec la Chaire du Canada en économie des politiques sociales et des ressources humaines.

Les cinq communications de la journée ont porté sur plusieurs aspects de la santé. L’un des exposés a traité de l’évolution de la santé en France durant le XIXe siècle. Un autre a comparé le système de santé du Canada à celui des États-Unis en regard de la distribution de la santé et des niveaux de vie. Les facteurs expliquant les différences de santé entre les personnes et les ménages dans sept pays du Sud ont fait l’objet d’un autre exposé, tout comme l’effet de la rémunération des médecins sur le fonctionnement du système de soins de santé, notamment selon que le médecin est rémunéré à l’acte ou non.

Troisième conférence internationale sur le

risque opérationnel et de crédit – Risque

opérationnel et de crédit : Sommes-nous

prêts pour Bâle II?

12-13 avril 2007

Organisée, entre autres, par l’axe de recherche Gestion des risques et mar-chés financiers, cette conférence s’est tenue à HEC Montréal. Le calendrier des accords de Bâle II prévoyait une mise en œuvre au début de 2007 par l’ensemble des états membres. Aujourd’hui, les institutions sont-elles prépa-rées à appliquer ces directives? Dans le contexte de Bâle II, l’objectif de cette conférence était de discuter des règles de gestion des risques opérationnels et de crédit, et d’évaluer les principales difficultés auxquelles font face les institutions financières qui veulent les utiliser.

Cette conférence a accueilli près d’une trentaine de conférenciers dont Michael Gordy, de la Réserve fédérale américaine, ainsi que Klaus Duellman, de la Deutsche Bundesbank. Près de 175 participants ont contribué à faire de ces journées une rencontre mémorable.

Conférence canadienne de théorie

économique (CCTE)

11-13 mai 2007

Nicolas Sahuguet (HEC Montréal et CIRPÉE) et Sidartha Gordon (Université de Montréal) ont organisé l’édition 2007 de la Conférence canadienne de théorie économique (CCTE). Pendant deux jours et demi, près de soixante participants ont pu assister à 30 exposés sur des sujets représentatifs des récents développements en microéconomie théorique, notamment les en-chères et la théorie des jeux évolutionnaires. Les conférenciers venaient de certaines des meilleures universités canadiennes (UBC, Queens, Toronto, Western Ontario) ainsi que de prestigieuses universités américaines (Northwestern, Boston University, University of Rochester, NYU). Comme toujours, cette conférence fut un succès, non seulement sur le plan scien-tifique, mais aussi sur le plan social. Elle a permis aux microéconomistes canadiens de se rencontrer, d’apprendre à mieux se connaître et de lancer de nouvelles collaborations.

Conférence Microfondements de marchés

avec frictions

25-26 mai 2007

La conférence a été organisée par Alain Delacroix (ESG UQAM), directeur de l’axe de recherche Analyse globale des politiques économiques et de l’emploi. Tous les documents de recherche présentés lors de cette conférence abor-daient une même question centrale : comment le manque d’information de la part des participants relativement à un marché affecte-t-il le comportement de ce marché? Plus précisément, les conférenciers ont abordé cette question dans le contexte du marché de l’emploi et du marché financier. La trentaine de participants inscrits à cette conférence ont pu assister aux exposés de Jan Eeckhout (University of Pennsylvania), Gabriele Camera (University of Iowa), Guillaume Rocheteau (Réserve fédérale de Cleveland), Randall Wright (University of Pennsylvania), Dale Mortensen (Northwestern University), Robert Shimer (University of Chicago), Lars Ehlers (Université de Montréal) et Shouyong Shi (University of Toronto).

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Conférence annuelle

Les Journées du CIRPÉE

5-6 octobre 2007

La cinquantaine de personnes qui ont participé aux Journées du CIRPÉE à Bécancour ont grandement apprécié les 22 conférences prononcées par les membres réguliers et associés ainsi que par les membres étudiants des deuxième et troisième cycles.

Les participants provenaient de quatre universités – Laval, HEC Montréal, ESG UQAM et Sherbrooke – et ils ont été unanimes à reconnaître l’utili-té d’une telle activil’utili-té annuelle. Des thèmes tels l’économie politique, les contrats, le bien-être, la santé, la finance, le choix social et la macroéconomie ont fait l’objet de plusieurs exposés.

« Nous constatons chaque année la rapidité avec laquelle la recherche évolue et il est important, comme membres et comme centre, de nous tenir à jour. Ce colloque annuel est une excellente tribune pour partager nos connais-sances et apprendre de nos pairs. » Jean-Yves Duclos.

L’Assemblée générale

Un rapport succinct et un avenir prometteur

5 octobre 2007

Jean-Yves Duclos, directeur du CIRPÉE au moment de l’Assemblée générale de 2007, a résumé les faits saillants de la dernière année, notamment les activités scientifiques, les colloques et l’arrivée de nouveaux membres associés et réguliers. Il a ensuite traité de la procédure de demande de renouvellement de la subvention d’infrastructure auprès du FQRSC. Puisque tous les membres réguliers sont concernés par cette importante procédure, le directeur a décrit sommairement la somme de travail exigée par cet aspect plus administratif du centre.

La Grande conférence

6 octobre 2007

Venu de Harvard, Julio Rotemberg a prononcé une conférence traitant de l’impact des relations interpersonnelles sur le fonctionnement des marchés. Il a su impressionner l’auditoire avec ses propos savamment documentés et par son excellente maîtrise de la langue française lors des rencontres individuelles.

Business Cycles, International Transmission,

and Macroeconomic Policies

19-20 octobre 2007

La conférence « Business Cycles, International Transmission and Macroeco-nomic Policies » a eu lieu les 19 et 20 octobre 2007 à HEC Montréal. Cette conférence, organisée par quatre chercheurs du CIRPÉE (Jean Boivin, Hafedh Bouakez, Michel Normandin et Nicolas Vincent), comportait 12 exposés et une table ronde. Les recherches universitaires abordant des thèmes centraux en macroéconomie (p.ex. la détermination des cycles économiques, l’évolu-tion des échanges internal’évolu-tionaux et les ajustements des prix et des taux de change) ont été présentées par des conférenciers provenant de quelques-unes des meilleures universités (p.ex. Columbia University, Princeton

Uni-versity et Bocconi). La table ronde portant sur la politique monétaire a réuni notamment Paul Jenkins (premier sous-gouverneur, Banque du Canada) et Frederic Mishkin (gouverneur, Réserve fédérale américaine). La conférence a rassemblé 70 participants et a retenu l’attention des médias.

Nouveaux développements en politique –

Conférence Banque du Canada et CIRPÉE

25-26 octobre 2007

La conférence a eu lieu à l’Institut de Tourisme et d’Hôtellerie du Québec et était organisée par Robert Amano (Banque du Canada) et Steve Ambler (ESG UQAM). Près de soixante participants ont pu assister aux exposés donnés par Roberto Billi (Réserve fédérale de Kansas City), Stephanie Schmitt-Grohe (Duke University), Steve Ambler (ESG UQAM), David Vestin (Banque centrale européenne), Klaus Adam (CEPR, Banque centrale européenne) et Jinill Kim (Réserve fédérale américaine). Le taux d’inflation optimal et les politiques de stabilisation optimales ont été les principaux thèmes de cette conférence.

Journée étudiante du CIRPÉE

15 novembre 2007

M. Alain Guay, de l’ESG UQAM et codirecteur du CIRPÉE, avait organisé cette activité sur le thème de la macroéconomie, la finance et l’économétrie. On a dénombré 21 participants qui ont assisté aux exposés donnés par Foued Chihi (HEC Montréal), Badye Omar Essid (HEC Montréal), Niloufar Entekhabi (ESG UQAM), Olfa Maalaoui (HEC Montréal), Abdelhakim Nouira (HEC Montréal), Mohammed Bouaddi (HEC Montréal), Yélé Maweki Batana (Université Laval) et Ibrahima Berté (ESG UQAM).

Steve Ambler, Matthieu Chemin, Douglas Hodgson et Alain Guay, tous de l’ESG UQAM, ont agi à titre de commentateurs et ont contribué à créer des échanges constructifs pour les étudiants participants.

Grande conférence sur la productivité

11 janvier 2008

Le colloque « S’enrichir n’est pas un crime! Comment accroître la productivité au Québec » a été organisé par Pierre Fortin (ESG UQAM) et Nicolas Marceau (ESG UQAM).

Les principaux thèmes abordés lors de ce colloque étaient : la productivité au Québec, ce que la recherche contemporaine nous apprend sur la productivité et sur la croissance, ce qui a fonctionné ailleurs, ce qui devrait fonctionner dans le futur, ce qu’il faut faire ou ne pas faire au Québec et ce que devrait être le rôle de l’État à ce chapitre.

Parmi les conférenciers invités, mentionnons : Andrew Sharpe, directeur général du Centre d’étude des niveaux de vie; John Baldwin, directeur, Division des études et de l’analyse microéconomiques, Statistique Canada; Daniel Parent, professeur, Université McGill; Serge Coulombe, professeur, Université d’Ottawa; Dan Trefler, professeur, Université de Toronto; Claude Séguin, vice-président principal, CGI; Luc Monty, sous-ministre adjoint à la politique budgétaire et de l’économique, ministère des Finances du Québec. Ce colloque a suscité un grand intérêt de la part du public. Les organisateurs y ont accueilli près de 150 personnes.

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sÉMINAIREs CIRPÉE

Plusieurs séminaires ont été organisés de janvier 2007 à mars 2008. Outre leur intérêt scientifique, ces séminaires ont également donné l’occasion aux participants de rencontrer de nombreux chercheurs issus de différents domaines.

JANVIER 2007

Arnaud Dellis (University of Hawaii) Université Laval

Mohamed Haikel Khalfallah (Université de Lyon 2) Université Laval

FÉVRIER 2007

Menzie David Chinn (University of Wisconsin at Madison) HEC Montréal

Luc Bissonnette (Université Laval) Université Laval

Jean Boivin (HEC Montréal) Université Laval

Ron Laschever (University of Illinois at Urbana-Champaign) Université Laval

MARS 2007

Marie-Cécile Fagart (LIRAES-Paris V et Université de Rouen) ESG UQAM

Alessandro Riboni (Université de Montréal) ESG UQAM

Paul Gomme (Concordia University) ESG UQAM

Huseyin Yildirim (Duke University) HEC Montréal

Nicola Persico (New York University) HEC Montréal

Nir Jaimovich (Stanford University) HEC Montréal

Benoit Crutzen (Erasmus University Rotterdam) HEC Montréal

Guillaume Fréchette (New York University) Université Laval

Sébastien Ménard (New York University) Université Laval

AVRIL 2007

Michelle R. Garfinkel (University of California, Irvine) ESG UQAM

Richard Paap (Erasmus University Rotterdam) HEC Montréal

Dharmarajan Hariharan (University of Pittsburgh) HEC Montréal

Chris Riddell (Queen’s University) HEC Montréal

Edith Hotchkiss (Boston College) HEC Montréal

William L. Thomson (University of Rochester) HEC Montréal

Peter Reinhard Hansen (Stanford University) HEC Montréal

Alfonso Flores-Lagunes (University of Arizona) Université Laval

Luis F. Miranda Moreno (Université Laval) Université Laval

Charles Bellemare (Université Laval) Université Laval

Andreas Ortmann (Charles University in Prague) Université Laval

Martin Strobel (Université de Maastricht) Université Laval

MAI 2007

Steve Coate (Cornell University) ESG UQAM

Caio Ibsen Rodrigues de Almeida (Getulio Vargas Foundation) HEC Montréal

Bradley S. Paye (Rice University) HEC Montréal

Amira Annabi (HEC Montréal) HEC Montréal

Luca Benzoni (University of Minnesota) HEC Montréal

Stefan Ambec (Université de Grenoble) HEC Montréal

Hashmat Khan (Carleton University) HEC Montréal

Journée d’économie appliquée

ASDEQ-CIRPÉE-GREEN

15 février 2008

Le CIRPÉE et le GREEN ont eu le plaisir de collaborer pour la première fois avec l’Association des économistes québécois (ASDEQ) pour l’organisation de cet événement, ce qui a engendré un record d’assis-tance de plus de 100 personnes.

Sept étudiants du Département d’économique de l’Université Laval y ont présenté le résultat de leurs recherches. Il s’agit de : Gabriel Bruneau, Sekou Hassoumi Aboubacar, Vincent Boucher, Alexandre Simard, Marie-Claude Ruel, Claudia Godbout et Dany Brouillette. Les défis de l’heure ont trouvé écho dans les modèles appliqués au développement économique. Des professeurs ainsi que les directeurs de recherche de ces étudiants étaient sur place pour apprécier la per-formance de cette relève.

La journée s’est terminée par un exposé de Patrick Perrier, économiste au ministère des Finances du Québec, sur l’importance de la modélisation économique dans le travail concret des économistes professionnels.

Frontiers in Political Economy –

Avancées récentes en économie politique

15-16 février 2008

Arianna Degan (ESG UQAM) a organisé la conférence « Avancées récentes en économie politique ».

Au nombre des participants figuraient Scott Ashworth (Princeton U.), Elena Panova (CIRPÉE), Sophie Bade (Penn-State U.), Arnaud Dellis (U. Laval), Antonio Merlo (U. of Pennsylvania), Maria Gallego (Wilfrid Laurier U.), Roger Lagunoff (Georgetown U.), Alessandro Riboni (U. de Montréal), Francesco Trebbi (U. of Chicago), Nicolas Sahuguet (HEC Montréal), Helios Herrera (Columbia U.), Steven Callander (Northwestern U.), Martin Osborne (U. of Toronto), Mattias Polborn (U. of Illinois) et Al Slivinski (U. of Western Ontario).

Conférence CIRPÉE-BREAD

22-23 février 2008

La conférence CIRPÉE-BREAD a été organisée par Stéphane Pallage et Joost De Laat, de l’ESG UQAM, en partenariat avec Dean Karlan et Michael Kremer, du BREAD (Bureau for Research and Economic Analysis Development).

En avant-midi s’est tenue une Junior Session, avec Matthieu Chemin (ESG UQAM), Abdelkrim Araar (U. Laval), Nelnan Koumtingué (U. de Montréal) et Joost De Laat (ESG UQAM) comme présentateurs.

Ensuite, Tristan Zajonc (Harvard U.), Leigh L. Linden (Columbia U.), Pascaline Dupas (Dartmouth College), Xavier Giné (Banque mondiale), Nancy Qian (Brown U.) et Marcos A. Rangel (University of Chicago) sont venus compléter cette conférence.

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JUIN 2007

Tatiana Kirsanova (University of Exeter) ESG UQAM

José Manuel Marqués Sevillano (Banco de España) HEC Montréal

JUILLET 2007

Matthieu Chemin (ESG UQAM) ESG UQAM

SEPTEMBRE 2007

Robin C. Sickles (Rice University) ESG UQAM

Andrea Mattozzi (California Institute of Technology) ESG UQAM

Amitabh Chandra (Harvard University) HEC Montréal

Mikhail Chernov (London Business School) HEC Montréal

Andrea Mattozi (California Institute of Technology) HEC Montréal Luc Bauwens (Université catholique de Louvain) HEC Montréal Bazlul Khondker (Bangladesh Institute of Development Studies) Université Laval

Jeffrey Carpenter (Middlebury College) Université Laval

OCTOBRE 2007

Ari Van Assche (HEC Montréal) ESG UQAM

Jean Helwege (Pennsylvania State University) HEC Montréal

Martin Burda (University of Toronto) HEC Montréal

Denitsa Stefanova (HEC Montréal) HEC Montréal

Amartya Lahiri (University of British Columbia) HEC Montréal

Jan Marth-Smith (University of Toronto HEC Montréal

Paul Beaudry (University of British Columbia) HEC Montréal

Simon Gilchrist (Boston University) HEC Montréal

Ilan Guedj (University of Texas) HEC Montréal

Stuart McDonald (California Institute of Technology) HEC Montréal

Albert Lee Chun (HEC Montréal) HEC Montréal

Christopher J. Flinn (New York University) Université Laval

Michel Roland (Université Laval) Université Laval

Jacques Okoué Edou (Université Montesquieu - Bordeaux VI) Université Laval

Markus Möbius (Harvard University) Université Laval

Javier Herrera (DIAL et IRD, Paris) Université Laval

NOVEMBRE 2007

Hafedh Bouakez (HEC Montréal) ESG UQAM

Ming Li (Université Concordia) ESG UQAM

Michael Elsby (University of Michigan) ESG UQAM

Arnaud Dellis (Université Laval) ESG UQAM

Daniele Coen-Pirani (Carnegie Mellon University) ESG UQAM

Simon Woodcock (Simon Fraser Institute) HEC Montréal

Claudio Lucarelli (Cornell University) HEC Montréal

Anis Samet (HEC Montréal) HEC Montréal

Victor Aguirregabiria (University of Toronto) HEC Montréal

Francis Bloch (Brown University / GREQAM) HEC Montréal

Abdelhakim Nouira (HEC Montréal) HEC Montréal

Sanjay K. Chugh (University of Maryland) HEC Montréal

Lars Stentoft (HEC Montréal) HEC Montréal

Valerie A. Mueller (Columbia University) Université Laval

Glenn Sheriff (Columbia University) Université Laval

Victor Aguirregabiria (University of Toronto) Université Laval Navin Kartik (University of California, San Diego) Université Laval

Vincent Boucher (Université Laval) Université Laval

DÉCEMBRE 2007

Simon Van Norden (HEC Montréal) HEC Montréal

Allan Timmermann (University of California, San Diego) HEC Montréal

Rebecca Morton (New York University) Université Laval

JANVIER 2008

Alain Gabler (European University Institute) Université Laval

Nazim Belhocine (Queen’s University) Université Laval

Chris J. Bennett (The University of Western Ontario) Université Laval

Stephen Tapp (Queen’s University) Université Laval

FÉVRIER 2008

Steven Callander (Northwestern University) Université Laval

MARS 2008

Jean-Roch Sibille (HEC Montréal) HEC Montréal

Martin Boyer (HEC Montréal) HEC Montréal

Chad Syverson (University of Chicago) HEC Montréal

Robert Léonard (ESG UQAM) Université Laval

Francis Bloch (Université de la Méditerranée) Université Laval Jean-Christophe Poudou (Université Montpellier I) Université Laval

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PORTRAIT

Nicolas Marceau est un spécialiste de l’économie publique. En début de carrière, il a travaillé sur la taxation

optimale des revenus, le salaire minimum, l’assurance chômage et l’éducation. Plus récemment, ses travaux

scientifiques ont porté sur la concurrence fiscale, l’économie politique et le lobbying, la dissuasion du crime,

les systèmes légaux et l’anthropologie économique. Détenteur d’un doctorat en économie de l’Université Queen’s de Kingston, en Ontario, et d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Montréal, Nicolas Marceau est actuellement professeur titulaire

au Département des sciences économiques de l’Université du Québec à Montréal. Il enseigne à cet établissement depuis 1996 et a aussi été professeur

adjoint au Département d’économique de l’Université Laval de 1992 à 1996.

Collaboration scientifique, publication et travail d’édition

Depuis quinze ans, les travaux de Nicolas Marceau ont été réalisés avec de nombreux coauteurs: Robin Boadway (Queen’s U.), Katherine Cuff (McMaster U.), Bernard Fortin (U. Laval), Alain Guay (ESG UQAM), Gary Hunt (U. of Maine), Guy Lacroix (U. Laval), Huw Lloyd-Ellis (Queen’s U.), Maurice Marchand (U. catholique de Louvain), Steeve Mongrain (Simon Fraser U.), Gordon Myers (Simon Fraser U.), Michael Smart (U. of Toronto), Luc Savard (U. de Sherbrooke), Georges Tanguay (ESG UQAM), François Vaillancourt (U. de Montréal) et Marianne Vigneault (Bishop U.). Il continue son travail avec plusieurs d’entre eux et a par ailleurs entrepris des collaborations avec de nombreux autres collègues, parmi lesquels on retrouve Guillaume Cheikbossian (U. de Toulouse), Claude Fluet (ESG UQAM), Pierre Pestieau (U. de Liège) et Tanguy Van Ypersele (U. de la Méditerranée). Il est auteur et coauteur de nombreuses publica-tions dans des revues scientifiques internationales : American Economic Review, Canadian Journal of Economics, Canadian Public Policy, Econo-mic Journal, EconoEcono-mica, EconoEcono-mics Letters, European Journal of Political Economy, International Economic Review, International Review of Law & Economics, International Tax & Public Finance, Journal of Development Economics, Journal of Law, Economics & Organization, Journal of Public Economics, Journal of Urban Economics, Resource & Energy Economics, et Scandinavian Journal of Economics. Il agit par ailleurs comme rédac-teur de Canadian Public Policy et est membre du comité éditorial du Canadian Journal of Economics et d’Économie Publique.

Prise de position sur des enjeux sociaux

Depuis quelques années, Nicolas Marceau s’exprime publiquement sur divers grands enjeux sociaux et économiques. Il a notamment été membre de la Commission sur le déséquilibre fiscal du Gouvernement du Québec. En outre, il a récemment pris position sur le remboursement de la dette publique, le déséquilibre fiscal, les droits de scolarité et la viabilité des finances publiques d’un Québec souverain. Par ailleurs, il intervient fréquemment lorsque les gouvernements fédéral et québécois présentent leur budget annuel.

Premier directeur du CIRPÉE

Ayant participé activement à la mise sur pied du CIRPÉE, Nicolas Mar-ceau en a été le premier directeur pour la période de 2002 à 2005. Il a également été très impliqué dans la Société canadienne de science économique, société dont il a été président en 2006-2007.

LES ALÉAS DE L’ÉCONOMIE

PUBLIQUE : LA PASSION

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LA QUêTE DE LA RIGUEUR

ET DE L’ORIGINALITÉ

Après des études de premier cycle en sciences économiques à l’Université de Tunis, Hafedh Bouakez

a obtenu une bourse pour poursuivre ses études à l’Université de Montréal, où il a obtenu son doctorat en 2003. Il a débuté sa carrière à la Banque du Canada

en juin 2002, où il a travaillé successivement comme économiste, analyste principal et chercheur principal. Depuis juin 2004, professeur à l’Institut d’économie appliquée à HEC Montréal, il enseigne la macroéconomie

et l’économie internationale. Il est par ailleurs membre régulier du CIRPÉE depuis juin 2006.

L’économique à la croisée de plusieurs disciplines

L’intérêt qu’il porte aux sciences économiques est manifeste et la recti-tude de la recherche l’interpelle profondément. « J’apprécie particulière-ment la rigueur que cette discipline s’impose dans sa quête de compré-hension de phénomènes socio-économiques complexes, qui ont trait au comportement des agents, leur interaction et leurs processus de prise de décision », explique Hafedh. De par leur nature et leurs méthodes, les sciences économiques sont aujourd’hui à l’intersection de plusieurs disciplines a priori disjointes, entre autres, la physique, la psychologie, la politique et les statistiques. Cet aspect interdisciplinaire fait en sorte que l’économique est un domaine de recherche à la fois riche et stimulant.

Démystifier le pass-through

Dans ses recherches, Hafedh Bouakez s’intéresse aux sources de fluctua-tions économiques et aux effets des politiques macroéconomiques sur l’activité économique et sur le bien-être. Ses travaux tentent de répondre à des questions économiques de nature fondamentale ou appliquée en développant des modèles structurels d’équilibre général ayant des fondements microéconomiques, c’est-à-dire des modèles où les agents optimisent des fonctions-objectifs bien définies sous des contraintes budgétaires, technologiques et informationnelles.

« Par exemple, dans un travail conjoint avec Nooman Rebei, notre intérêt a porté sur le degré de transmission des variations du taux de change aux prix intérieurs, ou encore le pass-through », explique Hafedh. Plus précisément, les auteurs ont tenté de répondre à la question suivante : le degré de pass-through a-t-il baissé au Canada au cours des dernières années, comme semblent le suggérer certaines études antérieures basées sur des approches de forme réduite inspirées par des modèles d’équi- libre partiel? « Le message principal de notre étude est que la réponse à cette question dépend de la source des variations du taux de change, puisque ces variations sont endogènes au même titre que les change-ments de prix. C’est ce qui justifie notre approche d’équilibre général », rajoute Hafedh. Les résultats de cette étude démontrent que la baisse du pass-through au prix à la consommation au Canada n’est observée que conditionnellement à certains types de chocs, en l’occurrence, les chocs technologiques. Par ailleurs, cette baisse semble être le résultat d’une politique monétaire désormais plus énergique à l’égard de l’inflation au Canada.

Sortir des sentiers battus

Plus récemment, Hafedh a entrepris, en collaboration avec Emanuela Cardia et Francisco Ruge-Murcia, de modéliser de manière explicite et réaliste l’hétérogénéité sectorielle dans l’économie américaine, et d’en étudier les implications quant à la propagation des chocs de politique monétaire. « Plus précisément, nous avons développé et estimé un mo-dèle macroéconomique où les secteurs de production diffèrent à plu-sieurs égards (intensités factorielles, coûts d’ajustement des prix, chocs de productivité, etc.) et interagissent selon une matrice input-output qui reflète la structure de l’économie américaine », note Hafedh. Ce travail est grandement innovateur puisqu’il s’écarte du cadre standard d’analyse généralement adopté dans la littérature, où l’on suppose que les secteurs de production sont parfaitement symétriques. Les auteurs démontrent que le modèle multisectoriel rend compte d’un certain nombre de faits empiriques que les modèles symétriques sont incapables d’expliquer, tel le différent degré de sensibilité des différents secteurs aux variations du taux d’intérêt.

Les travaux de Hafedh ont été publiés dans les meilleures revues spécia-lisées, notamment : Journal of Monetary Economics, Journal of Interna-tional Economics et InternaInterna-tional Economic Review.

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VULGARISATIONS

La réciprocité en milieu de travail représente un des thèmes de recherche les plus populaires en économie du comportement depuis les 15 dernières années. La réciprocité en milieu de travail impliquerait qu’un employé est prêt à déployer un effort supplémentaire au travail en retour d’une action favorable de l’employeur à son égard (par exemple une augmentation de salaire). De plus, le même travailleur serait prêt à réduire son effort en réaction à une action défavorable de l’employeur à son égard (par exemple une diminution de son salaire). La présence de réciprocité a été proposée pour expliquer plusieurs phénomènes macroéconomiques. En particulier, elle permet d’expliquer pourquoi les firmes seraient réticentes à réduire les salaires de leurs travailleurs durant les périodes de ralen-tissement économique. Elle permet également d’expliquer pourquoi les firmes offrent des salaires au-dessus du niveau d’équilibre, occasionnant ainsi du chômage involontaire.

Plusieurs considérations importantes compliquent l’analyse empirique de la réciprocité en milieu de travail. L’un des facteurs les plus importants est que la productivité d’un grand nombre de travailleurs dans l’économie est difficilement mesurable. Pour contourner ces difficultés, les recherches empiriques sur le thème de la réciprocité ont fréquemment analysé les résultats d’expériences en laboratoire effectuées auprès de participants provenant des milieux étudiants.

Dans la majorité des expériences en laboratoire sur la réciprocité, les participants sont assis individuellement devant un écran d’ordinateur et doivent interagir en groupe de deux de manière anonyme. Un partici-pant de chaque paire est affecté au rôle de l’employeur alors que l’autre

participant est affecté au rôle de l’employé. Par la suite, les participants dans leurs rôles respectifs prennent des décisions qui consistent à ef-fectuer des transferts monétaires entre l’employeur et l’employé, et vice versa. Les résultats corroborent l’existence de réciprocité : les employeurs qui transfèrent un montant (c.-à-d. un salaire) plus élevé à leur employé reçoivent en retour un montant (c.-à-d. un effort) plus élevé de leur em-ployé1.

Les expériences en laboratoire soulèvent plusieurs interrogations, notam-ment en ce qui concerne la validité externe des résultats obtenus. En effet, les expériences en laboratoire sur la réciprocité font abstraction de plusieurs éléments importants de la relation employeur-employé. Pre-mièrement, la relation entre un employeur et son employé est rarement anonyme. Deuxièmement, la relation entre employeur et employé est souvent de longue durée, permettant le développement de relations plus propices à l’émergence de réciprocité. Troisièmement, les expériences en laboratoire n’exigent aucun effort réel de la part de l’employé.

Dans un article que j’ai écrit récemment avec Bruce Shearer, de l’Univer-sité Laval2, nous essayons de vérifier si les résultats trouvés en labora-toire sont également présents dans une vraie firme. Pour y arriver, nous avons analysé la réaction de travailleurs à un cadeau de leur employeur dans une firme de reforestation en Colombie-Britannique. Cette firme emploie annuellement plus d’une centaine de planteurs d’arbres. Le tra-vail des planteurs dans cette firme est propice à l’analyse de la récipro-cité. D’abord, le nombre d’arbres plantés par jour de travail représente une mesure précise de la productivité réelle d’un travailleur. Ensuite, un grand nombre de planteurs reviennent travailler pour cette firme à cha-que saison. Ainsi, nous avons été en mesure de lier à leur ancienneté dans la firme la réaction des travailleurs à l’égard du cadeau.

Nous avons analysé des données sur la productivité d’une équipe de tra-vailleurs de cette firme pour la saison 2006. Au début d’une des journées de travail dans la saison, la firme a offert un cadeau de 80 $ à chaque planteur de l’équipe. Le cadeau provenait des surplus accumulés de la firme, ces surplus ne dépendant pas de l’effort passé des planteurs. En utilisant des outils statistiques adéquats, nous trouvons que la producti-vité moyenne des travailleurs augmente de 10 % en réaction au cadeau de l’employeur. Par ailleurs, nous observons que l’augmentation de la productivité est considérablement plus élevée pour les travailleurs avec une plus grande ancienneté dans la firme (une augmentation pouvant aller jusqu’à 25 %). Ces résultats suggèrent que l’interaction répétée des travailleurs avec leur employeur est génératrice de réciprocité. De plus, ces résultats valident les résultats du laboratoire et suggèrent que la réciprocité en milieu de travail est bien présente.

1 Fehr, E., G. Kirchsteiger, et A. Riedl, « Does Fairness Prevent Market Clearing? An

Experi-mental Investigation », Quarterly Journal of Economics, vol. 108, p. 437-459. (1993)

2 Sous presse à la revue Games and Economic Behavior.

RÉCIPROCITÉ

EN MILIEU DE TRAvAIL :

DU LABORATOIRE à LA FIRME

(9)

Arnaud Dellis, Université Laval

Au cours des deux dernières décennies, de nombreux pays et de nom-breuses villes ont discuté de la possibilité de réformer leurs systèmes électoraux. Certains ont même franchi le pas, comme l’Italie, la Roumanie, ou encore la ville de San Francisco. Le débat n’a pas épargné le Canada. Par exemple, la Colombie-Britannique et l’Ontario ont récemment orga-nisé des référendums sur des propositions visant à réformer leur système électoral provincial. Le Québec a également discuté cette question. Il est en outre fréquent que des voix s’élèvent pour demander une telle réforme au niveau fédéral. J’en veux pour preuve la réaction de plusieurs auditeurs de CBC Radio qui, invités par Rex Murphy à commenter les résultats de l’élection fédérale d’octobre 2008, ont rejeté le système électoral actuel-lement en place et demandé son remplacement.

Nombreux sont les citoyens et les politologues qui participent à ce débat. Il n’en va pas de même des économistes. L’absence relative des écono-mistes de ce débat est d’autant plus regrettable qu’elle ne s’explique pas par un manque d’intérêt de leur part. En effet, on sait que les règles constitutionnelles, en particulier les règles de vote, ont des conséquences importantes pour l’économie. Il n’est dès lors pas surprenant que nombre d’économistes se soient consacrés à l’étude des élections et des règles qui les gouvernent. Mon but ici est de vous donner un très bref aperçu de ce que les économistes peuvent apporter au débat sur les réformes électorales.

Certaines personnes (par exemple les chefs des petits partis politiques, comme Elizabeth May) favorisent une représentation proportionnelle. D’autres sont davantage en faveur de systèmes électoraux qui permet-traient aux électeurs de voter pour plusieurs candidats (au lieu d’un seul comme c’est actuellement le cas). Ceci peut prendre des formes diverses,

par exemple, permettre aux électeurs de cocher les noms de plusieurs candidats, ou bien demander aux électeurs de classer les candidats par ordre de préférence (comme cela avait été proposé en Colombie- Britannique), ou encore organiser des élections à deux tours (comme c’est actuellement le cas en France).

En quoi le fait de permettre aux électeurs de voter pour plusieurs can-didats est-il préférable au système actuel? Après tout, si on en vient à réformer le système électoral, c’est en vue de l’améliorer. Comme vous pouvez l’imaginer, les tenants d’une telle réforme ne se sont pas fait prier pour donner des arguments en sa faveur. Un de leurs principaux arguments peut être facilement exposé à l’aide de deux exemples. Un premier exemple concerne l’élection présidentielle américaine de 2000. Il a été suggéré que la candidature de Ralph Nader a contribué à l’élection de Bush en accaparant des voix qui, autrement, seraient allées à Al Gore. À la suite de cette élection, certains ont soutenu qu’une telle division des voix entre Gore et Nader ne se serait pas produite si les électeurs avaient pu voter pour un second candidat : il est en effet raisonnable de penser qu’une majorité des électeurs de Nader auraient également voté pour Gore, plus centriste. Un second exemple concerne la décision de Michael Bloomberg de ne pas se porter candidat à l’élection pré-sidentielle américaine de 2008. Certains ont plaidé que cette décision avait été motivée par les difficultés de Ross Perot et d’autres candidats à convaincre les électeurs que leur candidature était viable et, par consé-quent, que les électeurs ne devaient pas craindre de perdre leur unique voix en la leur donnant. On peut imaginer que la décision de Michael Bloomberg aurait été différente si les électeurs avaient pu voter pour un second candidat. L’argument qui a été avancé est le suivant : on peut imaginer que, comme centriste, Michael Bloomberg aurait été perçu comme un compromis acceptable par nombre d’électeurs, qui lui auraient alors donné une de leurs voix. Ces deux exemples ont un point en commun : les centristes seraient les principaux bénéficiaires d’une réforme électorale qui permettrait aux électeurs de voter pour plusieurs candidats, car nombre d’électeurs, tant de gauche que de droite, consi-déreraient un candidat centriste comme un compromis acceptable et lui donneraient donc leur (second) vote. Cela inciterait davantage les centristes à se porter candidats. Il est vraisemblable que l’élection de candidats centristes se traduirait par des politiques publiques plus modérées. Les conséquences pour l’économie seraient importantes : par exemple, les variations de politique économique d’un gouvernement à l’autre seraient vraisemblablement atténuées.

Mais le fait de permettre aux électeurs de voter pour plusieurs can-didats conduirait-il effectivement à une polarisation moindre et à la mise en œuvre de politiques plus modérées? Comme je l’ai récemment démontré1, c’est loin d’être évident. En fait, l’inverse pourrait même se produire. En d’autres termes, une telle réforme électorale pourrait bénéficier davantage aux candidats logeant aux extrêmes et, par consé-quent, conduire à davantage de polarisation. Comme toujours avec les systèmes électoraux, l’essentiel se trouve dans les détails. Cela dépendra par exemple du type de bulletin de vote que les électeurs seront appelés à remplir : devront-ils classer les candidats par ordre de préférence, ou bien devront-ils seulement cocher les noms des candidats qu’ils approuvent? Il en va de même du nombre de voix dont dispose chaque élec-teur. Que les électeurs soient obligés de voter pour plusieurs candi-dats ou qu’ils aient simplement la possibilité de voter pour plusieurs

VULGARISATIONS

LA vISION D’UN ÉCONOMISTE

SUR LES RÉFORMES

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13 février 2009 – Québec

La cinquième édition de la Journée ASDEQ-CIRPÉE-GREEN, sous la respon-sabilité de Guy Lacroix, aura lieu le 13 février 2009 à l’Université Laval. Pour l’occasion, le conférencier invité, Jean-Damascène Habarurema, éco-nomiste à la direction de l’économie internationale et des marchés finan-ciers au ministère des Finances du Québec, nous entretiendra sur « Les effets de la mondialisation sur les cycles économiques des pays riches et ceux des pays en développement ».

20 février 2009 – Québec

La Journée étudiante du CIRPÉE aura lieu le 20 février 2009 à Québec. Un appel aux communications officiel sera envoyé sous peu aux étu-diants de HEC Montréal, de l’ESG UQAM et de l’Université Laval.

13 mars 2009 – Montréal

HEC Montréal sera l’hôte d’une Grande conférence du CIRPÉE qui aura pour thème « L’impact de la crise financière sur l’industrie bancaire ca-nadienne ». Pascal François, nouveau directeur de l’axe Gestion des risques et marchés financiers, en est l’organisateur.

24 et 25 avril 2009 – Québec

L’axe de recherche Politiques sociales, structures de marché et emploi, sous la responsabilité de Charles Bellemare, présentera une confé-rence à l’Auberge Saint-Antoine à Québec sur le thème « Anticipations subjectives dans les modèles économétriques ». Charles Manski, de l’Université Northwestern, a accepté de coorganiser l’événement.

2 et 3 octobre 2009 – Saint-Michel-des-Saints

Les Journées du CIRPÉE ainsi que la 9e Assemblée générale annuelle du CIRPÉE se tiendront à l’Auberge du Lac Taureau les 2 et 3 octobre 2009.

16 et 17 octobre 2009 – Québec

Yann Bramoullé, directeur de l’axe Économie publique et économie

politique, organisera à Québec une conférence sur la théorie des réseaux sociaux.

Des renseignements additionnels sur les conférences à venir sont disponibles sur le site du CIRPÉE

au www.cirpee.org

ACtIvItÉs À VENIR

candidats importe également. Comme on pourrait s’y attendre, le comportement stratégique des électeurs joue aussi un rôle im-portant. En effet, le niveau de modération des politiques est très différent dans le cas où les électeurs prennent leur décision de vote de façon stratégique (en tenant compte des chances d’élection des différents candidats), comparativement au cas où les électeurs agis-sent de façon sincère en basant leur décision de vote uniquement sur leurs préférences pour les différents candidats (indépendamment de leurs chances d’être élus). Dans le système actuel, un nombre non négligeable d’électeurs agissent de façon stratégique. Il n’est pas dit cependant que ce serait également le cas avec des règles de vote plus complexes telles que celles qui avaient été proposées en Colombie-Britannique. Si tous ces facteurs, et quelques autres, jouent un rôle crucial pour déterminer si une règle de vote condui-rait à plus ou moins de polarisation, c’est parce que les incitants à se porter candidat varient avec la règle de vote. Certaines règles incitent davantage les centristes à entrer dans la course électorale. D’autres règles incitent plutôt les extrémistes à se porter candidats. Enfin, d’autres règles encore (telles que celles qui s’appliquent actuellement au Canada) donnent un avantage aux partis « tradi- tionnels », dissuadant ainsi de nouveaux candidats ou partis à entrer dans la course.

Le message principal qui ressort de cette discussion est un mes-sage de prudence. Comme je l’ai déjà mentionné ci-dessus, quand il est question des règles de vote, les détails sont cruciaux. Il n’est pas nécessairement vrai qu’un système électoral qui « fonctionne bien » dans un pays « fonctionnera bien » dans un autre pays. De même, une variante d’un système électoral, aussi semblable soit-elle à l’original, peut conduire à des résultats très différents, voire totalement opposés. La récente réforme électorale en Italie en est un bon exemple : bien que l’Italie ait adopté un système électoral proche de celui qui est actuellement utilisé en Allemagne, les résul-tats ont été bien différents. Un examen et une réflexion approfon-dis sont donc nécessaires avant de mettre en œuvre une réforme électorale. Les enjeux sont trop importants pour qu’on ne fasse pas preuve de prudence.

La prudence exige, entre autres, d’écouter différents points de vue sur la question. Dans le débat sur les réformes électorales, les poli-tologues occupent souvent le devant de la scène, et il y a de bonnes raisons à cela. Cependant, d’autres ont également des choses à dire : les conséquences d’une réforme électorale vont bien au-delà de la seule sphère politique. Les économistes, les psychologues, les philo-sophes et les mathématiciens, pour ne citer que ceux-là, ont depuis longtemps étudié cette question. En l’abordant sous un angle diffé-rent et en utilisant des techniques d’analyse qui leur sont propres, ils peuvent chacun y apporter un éclairage différent, et utile.

1 Voir, par exemple :

Dellis, A. et M. Oak, « Approval Voting with Endogenous Candidates », Games and Economic Behavior, vol. 54, 2006, p. 47-76.

Dellis, A. et M. Oak, « Policy Convergence Under Approval and Plurality Voting: the Role of Policy Commitment », Social Choice and Welfare, vol. 29, 2007, p. 229-245. Dellis, A., « Would Letting People Vote for Multiple Candidates Yield Policy Modera-tion? », Journal of Economic Theory, 2008, à paraître.

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