HAL Id: hal-00394283
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Submitted on 11 Jun 2009
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quadratiques
Didier Arnal, Mohamed Selmi, Amel Zergane
To cite this version:
Didier Arnal, Mohamed Selmi, Amel Zergane. Séparation des représentations par des surgroupes
quadratiques.
Bulletin des Sciences Mathématiques, Elsevier, 2011, 135 (2), pp.141-165.
�hal-00394283�
DIDIERARNAL
(1)
,MOHAMEDSELMI(2)
ETAMELZERGANE(1)(2)(3)
RésuméAunereprésentationunitaireirrédu tible
π
d'ungroupedeLieG,
onsaitasso ier unensemblemomentI
π
,partiedudualg
∗
del'algèbredeLie
G.
Malheureusement, et ensemblene ara térisepaslareprésentationπ.
Cependant, ilest parfoispossiblede onstruire unsurgroupe
G
+
deG,
d'asso ier àπ,
une représentationπ
+
deG
+
tels que
I
π
+
ara tériseπ,
au moins pour les représentationsπ
génériques. Si ette onstru tionn'utilisequelesfon tions poly-nomialesdedegréinférieurouégalà2,
onditqueG
+
estunsurgroupequadratique. Dans et arti le, on établit l'existen e de tels surgroupes quadratiques pour de lassesvariéesdegroupe
G.
Abstra t
Let
π
be anunitary irredu ible representationof a Lie groupG.
π
denes a moment setI
π
, subsetof the dualg
∗
of the Lie algebraof
G.
Unfortunately,I
π
doesnot hara terizeπ.
However, we sometimes an nd an overgroup
G
+
for
G,
and asso iate, toπ,
a representationπ
+
of
G
+
in su h a manner that
I
π
+
hara terizesπ,
at least for generi representationsπ.
If this onstru tion is based on polynomial fun tions withdegreeatmost2,wesaythatG
+
isaquadrati overgroupfor
G.
In thispaper,weprovethe existen eofsu h aquadrati overgroupformany dif-ferent lassesof
G.
1. Introdu tion Soit
G
ungroupedeLie,g
∗
ledualde son algèbrede Lie,
(π, H)
une représentationunitaireirrédu tibledeG
etH
∞
l'ensembledesve teurs
C
∞
deπ
. L'ensemble moment deπ
est par dénition :I
π
=
ℓ ∈ g
∗
, ∃ v ∈ H
∞
\ {0}, ℓ(X) =
1
i
hπ(X)v, vi
kvk
2
.
1991 Mathemati sSubje tClassi ation. 37J15,22E45, 22E27,22D30.
Key words and phrases. Appli ation moment, Représentations des groupes de Lie, Surgroupequadratique.
Ce travailaétéréalisédansle adredesa ordsHubert CurienUtiquenuméro 06/S1502et09/G 1502(CMCU).
D.Arnal remer ie lafa ultédes s ien es de Monastirpourson a euil haleureux lorsdesesséjoursenTunisie,M.Selmiremer iel'universitédeBourgognepourson a euillorsdesesséjoursenFran e,A.Zerganeremer iel'universitédeBourgogne poursonaideetsona euillorsdesesséjoursenFran e.
En général,
I
π
est l'enveloppe onvexe fermée d'une orbite oadjointeO
π
asso iée àπ
( .f[A-L℄) :I
π
= Conv(O
π
).
Malheureusement,ilexistedenombreuxexemplesd'orbites oadjointes distin tes
O
etO
′
telle que
Conv(O) = Conv(O
′
)
. L'ensemble moment
I
π
ne ara térise don en général pas la représentationπ
, même si on se restreint auxreprésentations génériques deG
.Dans [A-S℄, on suppose
G
exponentiel et on propose de onsidérer un surgroupeG
+
deG
, d'algébre de Lieg
+
, une appli ationϕ
deg
∗
dans(g
+
)
∗
, non linéaire, telle que si
p
est l'opérateur restri tionp : (g
+
)
∗
→ g
∗
,p ◦ ϕ = id
g
∗
. De plus, on introduit une appli ationΦ : ˆ
G → c
G
+
telleque,pourlesorbites orrespondantes
O
Φ(π)
= ϕ(O
π
)
, et queI
Φ(π)
= I
Φ(π
′
)
siet seulementsiπ ≃ π
′
.
Malheureusement,l'appli ation
ϕ
n'estpasrégulièreetdépendde beau- oup de hoix. Par ontre des exemples sont donnés pour lesquels une appli ationϕ
quadratique sut pour séparer les représentations génériques deG
.L'objet de e travail est de généraliser e pro édé à des lasses de groupes pas né essairement résolubles mais en imposant à
ϕ
d'être polynomialede degré inférieure ouégale à2
. On dira alors que le sur-groupeG
+
est quadratique.
On her he i i des ritères qui garantissent l'existen e d'un surgroupe quadratiqueetd'uneappli ation
Φ
quipermettentdeséparerles repré-sentations unitairesirrédu tibles génériques deG
.Plusprésisément,onétablitd'abordunlemmedestri te onvexité,une appli ationquadratiquepermetessentiellementdepasserdel'enveloppe onvexe d'une partie
A
deR
n
à lapartie ellemême.
Si
G
est exponentiel spé ial, on applique e lemme à l'ensemble mo-mentd'unereprésentationinduiteπ
deG
etàunsurgroupe onstruità partird'unidéalabéliena
bien pla édeG
. Onmontre alorsqu'un sur-groupe quadratique et une appli ationΦ
séparant les représentations génériques deG
existent.Supposonsmaintenant
G
nilpotent onnexeetsimplement onnexe. SiG
est spé ial ou si les fon tions polynomiales invariantes surg
∗
qui séparent lesorbitesgénériques sont de degréinférieur ouégal à
2
,puis siG
est nilpotent simplement onnexe et de dimension inférieure ou égale à6
,on montre queG
admet un surgroupe quadratique.On étudeensuiteles asdes groupesrésolubles dedimension inférieure ou égale à
4
, puis le as deSL(2, R)
et de son revêtement universel et l'exemple d'un produit semi dire tG = SO(4) ⋉ R
4
ave des inva-riants de degré élevé. Dans haque as, on onstruit expli itement un surgroupe quadratique.
2. Une propriété de stri te onvexité Le but de e paragraphe est la preuve de :
Lemme 2.1. Soit
ϕ
la fon tion dénie par :ϕ : R
n
→ R
2n
, ϕ(x
1
, x
2
, ..., x
n
) = (x
1
, x
2
, ..., x
n
, x
2
1
, x
2
2
, ..., x
2
n
)
et
p
laproje tion anoniquep : R
2n
→ R
n
,p(x
1
, x
2
, ..., x
n
, y
1
, y
2
, ..., y
n
) = (x
1
, x
2
, ..., x
n
).
Soit
A ⊂ R
n
, alors si
Conv(B)
désigne l'enveloppe onvexe fermée de la partieB
deR
2n
,p(Conv(ϕ(A)) ∩ ϕ(R
n
)) = ¯
A.
Preuve Notonsϕ(X) = (X, X
2
)
. Soitϕ(X) ∈ Conv(ϕ(A)) ∩ ϕ(R
n
)
. Pour toutε > 0
, il existeq
,X
1
, ..., X
q
∈ A
ett
1
, ..., t
q
> 0
tels queq
X
j=1
t
j
= 1
etk(X, X
2
) −
q
X
j=1
t
j
(X
j
, (X
j
)
2
)k
2
2n
< ε
2
.
où
kk
2n
est lanorme eu lidienne usuellesurR
2n
. On aalors :n
X
k=1
|x
k
−
q
X
j=1
t
j
x
j
k
|
2
+
n
X
k=1
|x
2
k
−
q
X
j=1
t
j
(x
j
k
)
2
|
2
< ε
2
.
(∗)
Pour haque
k = 1, 2, ..., n
, on onsidère lesve teurs suivants deR
q
:v
k
=
√
t
1
x
1
k
. . .p
t
q
x
q
k
etw
k
=
√
t
1
. . .p
t
q
La borne inférieure dekv
k
+ sw
k
k
2
q
,(s ∈ R)
est atteinte au points
k
= −hv
k
, w
k
i = −
q
X
j=1
t
j
x
j
k
, ellevauta
k
= inf
s∈R
kv
k
+ sw
k
k
2
q
=
q
X
j=1
t
j
(x
j
k
)
2
− (
q
X
j=1
t
j
x
j
k
)
2
.
(∗∗)
On poseY =
s
1
. . .s
n
∈ R
n
. La relation(∗)
s'é rit :kX + Y k
2
n
+ kX
2
−
q
X
j=1
t
j
(X
j
)
2
k
2
n
< ε
2
.
Don
n
X
k=1
|x
2
k
− (
q
X
j=1
t
j
x
j
k
)
2
| =
n
X
k=1
|(x
2
k
) − (s
k
)
2
| =
n
X
k=1
|x
k
− s
k
||x
k
+ s
k
|
≤
n
X
k=1
ε(2|x
k
| + ε) ≤ ε
2
+ 2
√
nkXk
n
ε.
Parsuite0 ≤
n
X
k=1
a
k
=
n
X
k=1
X
q
j=1
t
j
(x
j
k
)
2
− (
q
X
j=1
t
j
x
j
k
)
2
≤ (ε
2
+ 2
√
nkXk
n
ε) +
n
X
k=1
q
X
j=1
(t
j
(x
j
k
)
2
− x
2
k
) ≤ ε
2
+
√
nε(2kXk
n
+ 1).
Maisa
k
= kv
k
+ s
k
w
k
k
2
q
=
q
X
j=1
t
j
(x
j
k
+ s
k
)
2
,
on a don :0 ≤
q
X
j=1
t
j
n
X
k=1
(x
j
k
+ s
k
)
2
=
q
X
j=1
t
j
kX
j
+ Y k
2
n
≤ ε
2
+
√
nε(2kXk
n
+ 1).
Choisissons
j
0
telquekX
j
0
+ Y k
n
= min
j
kX
j
+ Y k
n
, on a:kX
j
0
+ Y k
2
n
≤
q
X
j=1
t
j
kX
j
+ Y k
2
n
< ε(ε +
√
n(2kXk
n
+ 1)) = εε
′
.
DonkX − X
j
0
k
n
≤ 2ε
′
etX
j
0
∈ A.
D'où
X
appartientàA
¯
. Cequiprouvelelemme,puisquelaré iproque est évidente ( haqueX
deA
¯
est la limite d'une suite(X
k
)
de points deA
,X
k
= p(X
k
, (X
k
)
2
)
, et(X
k
, (X
k
)
2
) ∈ conv(ϕ(A))
).3. Les groupes exponentiels spé iaux
Dénition 3.1 (Algèbre spé iale). Une algèbre de Lie résoluble
g
est dite spé iale si elleadmet un idéal abéliena
dontla odimension est la moitié de la dimension des orbites oadjointes génériques.Un groupe de Lie onnexe
G
est dit spé ial si son algèbre de Lie est spé iale.Soit
G
un groupe de Lie spé ial, alors l'idéala
est unique etfournit une polarisationpour tous les pointsℓ
deg
∗
tels que :
1
Eneet, soit
g
0
= {0} ⊂ g
1
⊂ · · · ⊂ g
n
= g
une bonnesuite desous al-gèbrespassantpara
eth
ℓ
=
X
g
j
(ℓ
|
gj
)
lapolarisationdeM.Vergneenℓ
orrespondante. Par onstru tion,g
k
(ℓ
k
) = a ⊂ h
ℓ
etdim a = dim h
ℓ
dona
= h
ℓ
.Soit alors
g
∗
gen
= {ℓ, dim G.ℓ =
odima
}
, 'est un ouvert deZariski,G
-invariant, non videdeg
∗
.
Supposons maintenant que
G
est exponentiel et spé ial. Dans e asG
possède un surgroupe quadratique ( .f[A-S℄).Théorème3.1. Soit
G
ungroupedeLieexponentieletspé ial,a
l'idéal abéliendeg
de odimension1
2
max
ℓ∈g
∗
(dim G.ℓ)
,
m
l'espa eve torielS
2
(a)
vu omme un groupe additif. Notons
G
d
gen
l'ensemble des représenta-tions irrédu tibles deG
asso iées aux orbites deg
∗
gen
. On dénit :G
+
= G ⋉ m
ave l'a tion :
Ad
g
(XY ) = Ad
g
XAd
g
Y
, (X, Y ∈ a
),ϕ : g
∗
→ (g
+
)
∗
= g
∗
× m
∗
parϕ(ℓ) = (ℓ, (ℓ
|
a
)
2
)
, si(ℓ
|
a
)
2
(XY ) = ℓ(X)ℓ(Y )
,Φ : d
G
gen
→ c
G
+
en prenant pour
Φ(π)
l'unique prolongement irrédu tible deπ
àG
+
. Alors,
G
+
est un surgroupe quadratique de
G
.On rappellei i rapidement la preuve de [A-S℄pour être omplet : Preuve
D'abord le dual unitaire
G
b
d'un groupeexponentiel est homéomorphe ave l'ensembleg
∗
/G
de ses orbites oadjointes. L'ensemble
G
d
gen
est don dense dansG
ˆ
pour sa topologie naturelle. De plus on sait ( .f [A-L℄)quel'ensemblemomentde lareprésentationπ
asso iéeàl'orbiteO
π
estI
π
= Conv(O
π
).
On montre alors que( .f [A-S℄), pour tout
ℓ
deg
∗
gen
,G
+
(ϕ(ℓ)) = ϕ(G.ℓ).
Si
p
estlarestri tion anoniquep : (g
+
)
∗
→ g
∗
,ondéduitdep◦ϕ = id
g
∗
, quep
est un diéomorphismede l'orbite oadjointedeϕ(ℓ)
sur elledeℓ
,pour toutℓ
deg
∗
gen
.Soit
π ∈ d
G
gen
,ilexistedonℓ ∈ g
∗
gen
telquesif = ℓ
|
a
,π =
IndG
exp(a)
e
if
. PosonsΦ(π) =
IndG
+
exp(a)⋉m
e
i(f,f
2
)
.
(i i ona noté
(f, f
2
)
la restri tion de
ϕ(ℓ)
àa
⊕ m
).Φ(π)
se réalise sur le même espa e de Hilbert queπ
etΦ(π)
est une extension deπ
. On en déduit queΦ(π)
est irrédu tible, de plusΦ(π)
estunereprésentationinduite,sonensemblemomentestd'après[A-L℄:I
Φ(π)
= Conv(G
+
.((f, f
2
) + (a ⊕ m)
⊥
)).
Mais
a
⊕ m
est un idéal deg
+
, etpuisqueG
+
est onnexe :g
+
.((a ⊕ m)
⊥
) = (a ⊕ m)
⊥
,
∀g
+
∈ G
+
.
(Remarquons queG
+
peut ne pas être exponentiel) alors :
I
Φ(π)
= Conv G
+
.((f, f
2
)) + (a ⊕ m)
⊥
.
Maintenant,dansg
∗
,ℓ+a
⊥
⊂ G.ℓ
don ,dans(g
+
)
∗
,(a⊕m)
⊥
estin lus dansG
+
.(ℓ, f
2
)
. On a don :I
Φ(π)
= Conv(G
+
(ℓ, f
2
)) = Conv(G
+
ϕ(ℓ)) = Conv(ϕ(G.ℓ)).
Si
π
etπ
′
sont deux représentations de
G
d
+
gen
telles queI
Φ(π)
= I
Φ(π
′
)
alors, si
π
′
est asso iée à l'orbite
G.ℓ
′
:
I
Φ(π)
∩ ϕ(g
∗
) = I
Φ(π
′
)
∩ ϕ(g
∗
)
'est-à-dire
(Conv(ϕ(G.ℓ))) ∩ ϕ(g
∗
) = (Conv(ϕ(G.ℓ
′
))) ∩ ϕ(g
∗
)
et le lemmede stri te onvexitédonne
G.ℓ = G.ℓ
′
.
Comme
G
est exponentiel, ses orbites sont ouvertes dans leurs ad-héren es donG.ℓ = G.ℓ
′
et
π = π
′
.
4. Les groupes nilpotents de petite dimension 4.1. Algèbres spé iales.
Dans ette partie,
G
est nilpotent, onnexe et simplement onnexe. Si son algèbre de Lieg
est spé iale, on vient de voir queG
admet un surgroupequadratique: 'estpar exemplele asde l'exemplede Wild-bergerde dimension6
(onnoterai isonalgèbrede Lieg
6,13
),( .f[Wil℄ où des orbites oadjointes distin tes peuvent avoir lamême enveloppe onvexe).UnealgèbredeLieestditeindé omposablesiellen'estpaslasomme di-re te de deux idéaux. Lesalgèbresnilpotentes indé omposables réelles
g
telles que dimg
≤ 6
sont onnues ( .f [Mag, Gon℄). Nousprenons i i la notationde [Mag℄.La majorité de es algèbres sont spé iales. A un isomorphisme om-plexe près, ave les notations de [Mag℄, les algèbres indé omposables
spé ialesde dimension inférieureou égaleà
6
sont:Algèbre Relations de ommutations Idéal
a
g
1
g
1
est abélienneg
1
g
3
[X
1
, X
2
] = X
3
ve t(X
2
, X
3
)
g
4
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
g
5,1
[X
1
, X
3
] = X
5
, [X
2
, X
4
] = X
5
ve t(X
3
, X
4
, X
5
)
g
5,2
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
5
ve t(X
2
, X
3
, X
4
, X
5
)
g
5,3
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
)
[X
2
, X
3
] = X
5
g
5,5
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
2
, X
3
, X
4
, X
5
)
[X
1
, X
4
] = X
5
g
5,6
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
)
[X
1
, X
4
] = X
5
, [X
2
, X
3
] = X
5
g
6,1
[X
1
, X
2
] = X
5
, [X
1
, X
4
] = X
6
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
3
] = X
6
g
6,2
[X
1
, X
2
] = X
5
, [X
1
, X
5
] = X
6
,
ve t(X
2
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
3
, X
4
] = X
6
g
6,4
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
6
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
4
] = X
5
g
6,5
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
3
] = X
6
, [X
2
, X
4
] = X
6
g
6,6
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
2
, X
3
] = X
6
,
ve t(X
1
, X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
4
] = X
5
g
6,7
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
5
, ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = −X
6
g
6,8
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
3
] = X
5
, [X
2
, X
4
] = X
6
g
6,9
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
5
,
ve t(X
1
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
5
] = X
6
, [X
3
, X
4
] = X
6
g
6,10
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
5
,
ve t(X
2
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
6
, [X
3
, X
5
] = X
6
g
6,11
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
5
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = X
6
g
6,12
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
5
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = X
6
,
[X
2
, X
4
] = X
6
g
6,13
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
2
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
5
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = X
5
,
[X
3
, X
4
] = −X
6
g
6,14
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
5
, [X
2
, X
3
] = X
6
Algèbre Relationsde ommutations Idéal
a
g
6,15
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
5
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = X
5
,
[X
2
, X
4
] = X
6
g
6,16
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
, ve t(X
2
, X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
5
, [X
1
, X
5
] = X
6
g
6,17
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
5
, [X
1
, X
5
] = X
6
,
[X
2
, X
3
] = X
6
g
6,19
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
5
, [X
1
, X
5
] = X
6
,
[X
2
, X
3
] = X
5
, [X
2
, X
4
] = X
6
Il existe de plus quatre algèbres nilpotentes réelles de dimension in-férieure ou égale à
6
qui sont isomorphes surC
à une de es algèbres, mais pas surR
. Ces quatre algèbres sont toutes spé iales :Algèbre Relationsde ommutations Idéal
a
g
6,5a
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = −X
6
,
[X
2
, X
4
] = X
5
g
6,6a
[X
1
, X
3
] = X
5
, [X
2
, X
4
] = X
5
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = X
6
, [X
2
, X
3
] = −X
6
g
6,9a
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
5
,
ve t(X
1
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
2
, X
4
] = X
6
, [X
3
, X
5
] = X
6
g
6,15a
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
, X
5
, X
6
)
[X
1
, X
4
] = −X
6
, [X
2
, X
3
] = X
5
[X
2
, X
5
] = −X
6
4.2. Invariants quadratiques.
On saitquel'algèbre
J(g)
des fon tionsrationnellessurg
invariantes sous l'a tion deG
est de la formeR
(µ
1
, µ
2
, ..., µ
r
)
, où lesµ
j
sont des fon tions polynomiales invariantes surg
( .f [Ver℄).Lemme 4.1. Si
g
est telle qu'on peut hoisir lesµ
j
tous de degré au plus2
, alorsG
admet un surgroupe quadratique.Preuve On pose
G
+
= G × R
r
etϕ : g
∗
→ (g
+
)
∗
ℓ
7→ (ℓ, µ
1
(ℓ), µ
2
(ℓ), ..., µ
r
(ℓ))
Les représentations génériques de
G
sont en bije tion ave les orbites génériquesO
deg
∗
, qui sont ara térisées par la valeur des
µ
j
surO
( .f [Ver ℄). Le groupe de LieG
+
est nilpotent, onnexe et simplement onnexe. Si
π
estlareprésentationdeG
asso iéeàuneorbitegénériqueG.ℓ
deg
∗
, onpose:
Φ(π) = π × e
i(µ
1
(ℓ),µ
2
(ℓ),...,µ
r
(ℓ))
.
Par onstru tion,
I
Φ(π)
est :I
Φ(π)
= I
π
× {µ
1
(ℓ), µ
2
(ℓ), . . . , µ
r
(ℓ)}.
Cet ensemble ara térise don bien
G.ℓ
etdonπ
. ParsuiteG
+
est un surgroupe quadratique pour
G
.Parmis lesalgèbres non spé iales elles dont les invariantssont engen-drés par des polynmes auplus quadratiques sont lessuivantes : On note
ℓ = (x
1
, x
2
, ...., x
6
)
un point quel onquedeg
∗
. Algèbre Relationsde ommutation Invariants
g
5,4
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
, x
5
, x
4
,[X
2
, X
3
] = X
5
µ
1
= x
1
x
5
− x
4
x
2
+
1
2
x
2
3
g
6,3
[X
1
, X
2
] = X
4
, [X
1
, X
3
] = X
5
, x
6
, x
5
, x
4
,[X
2
, X
3
] = X
6
µ
1
= x
6
x
1
− x
5
x
2
+ x
4
x
3
g
6,18
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
, x
6
,
[X
1
, X
4
] = X
5
, [X
2
, X
5
] = X
6
, µ
1
= x
6
x
1
+ x
3
x
5
−
x
2
4
2
[X
3
, X
4
] = −X
6
4.3. L'Algèbreg
6,20
.Ilreste uneseulealgèbredeLienilpotenteindé omposable,
g
6,20
,qui n'est pas spé iale etdont un des invariantsest ubique :Soit
g
= g
6,20
dénie par les relations:[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
3
] = X
4
, [X
1
, X
4
] = X
5
,
[X
2
, X
3
] = X
5
, [X
2
, X
5
] = X
6
, [X
3
, X
4
] = −X
6
.
Pour
ℓ = (x
1
, x
2
, ...., x
6
) ∈ g
∗
6,20
, on donne une paramétrisation de l'orbiteG.ℓ
aupointℓ
0
= (λ
1
, 0, 0, 0, 0, λ
6
)
,λ
6
6= 0
par :G.ℓ
0
=
(λ
1
− p
1
q
2
−
λ
6
6
q
3
2
+
λ
6
2
q
2
1
, p
2
, p
1
+
λ
6
2
q
2
2
, −λ
6
q
1
, λ
6
q
2
, λ
6
)
ave(p
1
, p
2
, q
1
, q
2
) ∈ R
4
. Le polynme invariant asso iéà
λ
1
est don ubique :µ
1
= x
1
x
2
6
+ x
3
x
5
x
6
−
1
3
x
3
5
−
1
2
x
2
4
x
6
.
Un al uldire tsemblableà elui de [A-S℄montre quelesdeux orbites génériques
O
= G.(0, 0, 1, 0, 0, 1)
etO
′
= G.(0, 0, 1, 0,
√
3, 1)
ontmême enveloppe onvexe. Cependant :
Lemme 4.2. Le groupe
G = exp (g
6,20
)
admet un surgroupe quadra-tique.Preuve
Puisquel'idéal
a
=
Ve t(X
4
, X
5
, X
6
)
estabélien,onpeutdon onstrui-re le groupe nilpotent :G
+
= G ⋉ S
2
(a) = G ⋉ m
omme i-dessus. L'appli ation
ϕ : g
∗
−→ (g
+
)
∗
dénie, omme i-dessus, par :ϕ(ℓ) = (ℓ, f
2
),
sif = ℓ
|a
est quadratique, vérie
p ◦ ϕ = id
g
∗
etϕ(G.ℓ) = G
+
(ϕ(ℓ))
pour toutℓ
dansg
∗
gen
= {ℓ, x
6
6= 0}
. Posons donΦ(π) = π
+
, oùπ
+
est la représentation deG
c
+
asso iée à l'orbiteϕ(G.ℓ)
,π
+
est irrédu tible, 'est en fait une extension de
π
, réalisée dans le mêmeespa e.Soient maintenant
ℓ
0
= (λ
1
, 0, 0, 0, 0, λ
6
)
dansg
∗
gen
. On note :ϕ(ℓ) = (x
1
, x
2
, x
3
), (f, f
2
)
= (x
1
, x
2
, x
3
), ˜
ϕ(f )
etq : (g
+
)
∗
−→ a
∗
⊕ m
∗
la proje tion obtenue par restri tion. On a:
G
+
(ϕ(ℓ
0
)) ⊂ Conv G
+
(ϕ(ℓ
0
)) ∩ q
−1
( ˜
ϕ(a
∗
)).
Montrons l'in lusionré iproque: Soit
ℓ
+
dans
Conv G
+
(ϕ(ℓ
0
)) ∩ q
−1
( ˜
ϕ(a
∗
))
. Pour toutε > 0
, il existeℓ
+
1
dansConv G
+
(ϕ(ℓ
0
)) ∩ q
−1
( ˜
ϕ(a
∗
))
tel queℓ
+
− ℓ
+
1
< ε
. Il existe dest
j
> 0
tels queX
j
t
j
= 1
et:ℓ
+
1
= (x
1
, x
2
, x
3
), (f, f
2
)
=
X
j
t
j
g
j
ℓ
0
, (g
j
f
0
)
2
=
X
j
t
j
x
1j
, x
2j
, x
3j
, (f, f
2
)
.
Parstri te onvexité de
u 7−→ u
2
,on en déduit quesig
j
ℓ
+
1
= (x
1j
, x
2j
, x
3j
, x
4j
, x
5j
, x
6j
)
alorsx
6j
= x
6
et(
X
j
t
j
x
5j
)
2
=
X
j
t
j
x
2
5j
= x
2
5
. Don , pour toutj
,x
5j
= x
5
etde mêmex
4j
= x
4
.
On en déduit lavaleur de
µ
1
surℓ
+
1
:µ
1
(ℓ
+
1
) = x
2
6
(
X
j
t
j
x
1j
) + x
5
x
6
(
X
j
t
j
x
3j
) − (
1
3
x
3
5
+
1
2
x
2
4
x
6
)
=
X
j
t
j
µ
1
(g
j
ℓ
0
) =
X
j
t
j
µ
1
(ℓ
0
) = µ
1
(ℓ
0
)
et donℓ
+
1
appartient àG
+
ϕ(ℓ
0
)
. Mais et ensemble est :G
+
ϕ(ℓ
0
) =
ℓ
+
= ((x
1
, x
2
, x
3
), (f, f
2
)),
µ
1
(ℓ
+
) = µ
1
(ℓ
0
)
etx
6
= λ
6
.
Il est fermé, d'où l'égalité. Parsuite,on on lutquesi
π
etπ
′
sontgénériquestellesque
I
π
+
= I
π
′+
, et siπ
est asso iée àG.ℓ
0
,π
′
àG.ℓ
′
0
,on a:G.ℓ
0
= p(ϕ(G.ℓ
0
)) = p(ConvG
+
(ϕ(ℓ
0
)) ∩ q
−1
( ˜
ϕ(a
∗
)))
= p(I
π
+
∩ q
−1
( ˜
ϕ(a
∗
)))
= p(I
π
′+
∩ q
−1
( ˜
ϕ(a
∗
))) = G.ℓ
′
0
donπ ∼
= π
′
.4.4. Les algèbres de dimension
≤ 6
.Soit maintenant une algèbre nilpotente réelle
g
dé omposable, de dimension inférieure ou égale à6
, 'est-à-direg
est le produit dire tg
= g
1
× g
2
× .... × g
k
d'algèbres indé omposables,alors :Lemme 4.3. Si
g
est dé omposable réelle de dimension inférieure ou égaleà6
, alorsG = exp g
admet un surgroupe quadratique.Preuve
On fait ette preuve pour
k = 2
,le as général est similaire. En identiantg
∗
àg
∗
1
× g
∗
2
,posonsg
∗
gen
= g
∗
1gen
× g
∗
2gen
etG = exp(g) = G
1
× G
2
= exp(g
1
) × exp(g
2
).
Notons
G
+
1
(respG
+
2
) un surgroupe quadratiquepourG
1
(respG
2
). Pour toutℓ = (ℓ
1
, ℓ
2
)
deg
∗
gen
, ona:G.ℓ = G
1
.ℓ
1
× G
2
.ℓ
2
etG = ˆ
ˆ
G
1
× ˆ
G
2
.
En gardant lesnotations i-dessus, onpose :G
+
= G
+
1
× G
+
2
,
ϕ = (ϕ
1
, ϕ
2
)
etΦ = (Φ
1
, Φ
2
).
On vérie immédiatement queG
+
est un surgroupe quadratique pour
G
. On a nalementprouvé :Théorème 4.1. Soit
G
un groupe de Lie nilpotent, onnexeet simple-ment onnexe de dimension inférieure ou égale à6
, alorsG
admet un surgroupe quadratique.5. Les groupes résolubles de petite dimension 5.1. Les groupes exponentiels.
Les algèbresde Lierésolubles réelles de dimension au plus
4
ont été lasséesparJ.Dozias( .f[Doz℄et[Ber℄, hapitre8
). Unetellealgèbreg
est exponentielle sisesra inessontde laformeρ(1+iα)
,aveρ ∈ g
∗
,
α
réel. Les algèbresexponentielles, indé omposables, non nilpotentes de dimension au plus4
sont toutes spé iales, sauf uneg
4,9
(0)
. On donnei-dessous leur listeet l'idéal
a
orrespondant :Algèbre Relationsde ommutations Idéal
a
g
2
[X
1
, X
2
] = X
2
ve t(X
2
)
g
3,2
(α),
[X
1
, X
2
] = X
2
, [X
1
, X
3
] = αX
3
ve t(X
2
, X
3
)
|α| ≥ 1
g
3,3
[X
1
, X
2
] = X
2
+ X
3
,
ve t(X
2
, X
3
)
[X
1
, X
3
] = X
3
g
3,4
(α),
[X
1
, X
2
] = αX
2
− X
3
,
ve t(X
2
, X
3
)
α > 0
[X
1
, X
3
] = X
2
+ αX
3
g
4,1
[X
1
, X
3
] = X
3
, [X
1
, X
4
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
)
[X
2
, X
3
] = X
4
g
4,4
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
4
] = X
4
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
g
4,5
(α, β),
[X
1
, X
2
] = X
2
, [X
1
, X
3
] = αX
3
,
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
−1 < α ≤ β < 0 [X
1
, X
4
] = βX
4
ou0 < α ≤ β ≤ 1
ou(0 < β ≤ 1
et−1 ≤ α < 0)
g
4,6
(α),
[X
1
, X
2
] = αX
2
, [X
1
, X
3
] = X
3
+ X
4
,
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
α 6= 0
[X
1
, X
4
] = X
4
g
4,7
[X
1
, X
2
] = X
2
+ X
3
,
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
[X
1
, X
3
] = X
3
+ X
4
, [X
1
, X
4
] = X
4
g
4,8
(α, β),
[X
1
, X
2
] = αX
2
, [X
1
, X
3
] = βX
3
− X
4
,
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
α > 0, β 6= 0
[X
1
, X
4
] = X
3
+ βX
4
g
4,9
(α),
[X
2
, X
3
] = X
4
, [X
1
, X
2
] = (α − 1)X
2
,
ve t(X
3
, X
4
)
α 6= 1, 0 < α ≤ 2 [X
1
, X
3
] = X
3
, [X
1
, X
4
] = αX
4
g
4,10
[X
2
, X
3
] = X
4
, [X
1
, X
2
] = X
2
+ X
3
,
ve t(X
3
, X
4
)
[X
1
, X
3
] = X
3
, [X
1
, X
4
] = 2X
4
g
4,11
(α),
[X
2
, X
3
] = X
4
, [X
1
, X
2
] = αX
2
− X
3
,
ve t(X
3
, X
4
)
α > 0
[X
1
, X
3
] = X
2
+ αX
3
, [X
1
, X
4
] = 2αX
4
L'algèbre
g
4,9
(0)
n'estpas spé ialemais sesorbites génériques(x
4
6= 0)
peuvent être paramétrées omme suit :ℓ = (λ
1
+ pq, p, λ
4
q, λ
4
) = (λ
1
+
x
2
x
3
x
4
, x
2
, x
3
, λ
4
).
Ces orbitessont ara térisées par lesvaleursde fon tions invariantes :
λ
4
= x
4
,
µ
1
= x
4
λ
1
= x
4
x
1
− x
2
x
3
qui sontpolynomialesde degré inférieureouégale à
2
. Sig
est une al-gèbreexponentielledé omposable,dedimensioninférieureouégaleà4
, lemême argumentque dansle as nilpotentnous fournitun surgroupe quadratique.Proposition 5.1. Tout groupe de Lie
G
exponentiel de dimension in-férieure ou égale à4
admet un surgroupe quadratique.5.2. Les groupes résolubles non exponentiels.
Si
G
est résoluble simplement onnexe de dimension au plus4
, non exponentielalorsG
est de typeI
(les orbites oadjointes sontouvertes dansleursadhéren e), sesreprésentationsunitairesirrédu tiblesπ
sont données par la théoried'Auslander-Kostant ( .f [A-K℄). Elles sont as-so iées àune orbite oadjointeG.ℓ
etd'après [A-L℄ :I
π
= Conv G.ℓ
. Cependant, en général, plusieurs représentations inéquivalentes sont asso iées à la même orbite. L'objet géométrique naturellement asso- ié à la représentation est un bré au dessus de l'orbite. Si de plus la dimension deG
est inférieure ou égale à4
, l'ensemblede es brés pour les orbites génériques peut être représenté omme une partieM
deg
∗
gen
× R
.Dans equisuit, nous onstruironsdon un surgroupede Lierésoluble
G
++
deG
,une appli ation polynomialeϕ
++
: M → (g
++
)
∗
de degré2
et une appli ationΦ : ˆ
G → d
G
++
telles que sip(ℓ
++
)
est la restri tion deℓ
++
∈ (g
++
)
∗
àg
:p ◦ ϕ
++
= id
g
∗
etG
++
ϕ
++
(ℓ, ε) = ϕ
++
(G.(ℓ, ε)),
∀ℓ ∈ g
∗
gen
.
Si
m = (ℓ, ε) ∈ M
ara térise la représentationπ ∈ ˆ
G
alorsΦ(π)
est un prolongement anoniquedeπ
àG
++
. Si
π
etπ
′
dans
G
d
gen
sonttels queI
Φ(π)
= I
Φ(π
′
)
alorsπ = π
′
. Par extension, on dira alors que
G
admet un surgroupe quadratique.En fait, il y a
4
algèbres résolubles non exponentielles, de dimension inférieureouégaleà4
dont3
sont spé iales,ladernière,g
4,11
(0)
admet un invariantquadratique.Algèbre Relationsde ommutations Idéal
a
g
3,4
(0)
[X
1
, X
2
] = −X
3
, [X
1
, X
3
] = X
2
ve t(X
2
, X
3
)
g
4,2
[X
1
, X
2
] = X
3
, [X
1
, X
4
] = X
4
,
ve t(X
3
, X
4
)
[X
2
, X
3
] = −X
4
, [X
2
, X
4
] = X
3
,
g
4,8
(α, 0), [X
1
, X
2
] = αX
2
, [X
1
, X
3
] = −X
4
,
ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
α > 0
[X
1
, X
4
] = X
3
Algèbre Relations de ommutations Invariants
g
4,11
(0) [X
2
, X
3
] = X
4
, [X
1
, X
2
] = −X
3
, x
4
,
[X
1
, X
3
] = X
2
µ
1
= 2x
1
x
4
− x
2
3
− x
2
2
Ave les mêmes raisonnements que i-dessus pour ha une de es al-gèbres, on onstruit une suralgèbre
g
+
et une appli ation de degré
2
,ϕ
+
: g
∗
→ (g
+
)
∗
, telle quep ◦ ϕ
+
= id
g
∗
,ϕ
+
(G.ℓ) = G
+
ϕ(ℓ)
. SiConv(G
+
ϕ(ℓ)) = Conv(G
+
ϕ(ℓ
′
))
alorsG.ℓ = G.ℓ
′
,(ℓ
etℓ
′
dansg
∗
gen
). Pourlesalgèbresrestantes,onparamétrise idessouslesorbites généri-ques et on a ule lestabilisateur d'un point.Par exemple, pour l'algèbre de Lie,
g
4,8
(α, 0)
, les orbites génériques sont lesorbites des points:On peut paramétrer es orbites ainsi : un point
ℓ
appartient àG.ℓ
0
si et seulement si:ℓ = (p, ±e
αq
, r cos(q + θ), r sin(q + θ))
(p, q ∈ R).
Le stabilisateur
G
4,8
(ℓ
0
)
du pointℓ
0
est onnexe, 'est :G
4,8
(ℓ
0
) = exp
±
α
1
Im(re
iθ
(x
3
+ ix
4
))X
2
+ x
3
X
3
+ x
4
X
4
On obtient de même, pour les algèbresrestantes, letableau suivant: Algèbre Orbitegénérique
G.ℓ
0
G(ℓ
0
)
g
3,4
(0)
ℓ
0
= (0, r, 0), r > 0
exp RX
2
× exp 2πZX
1
ℓ = (p, r cos q, r sin q)
g
4,2
ℓ
0
= (0, 0, 1, 0)
exp 2πZX
2
ℓ = (p
2
, p
1
, e
q
2
cos q
1
, e
q
2
sin q
1
)
g
4,11
(0) ℓ
0
= (λ
1
, 0, 0, λ
4
)
exp RX
4
× exp RX
1
ℓ = (λ
1
+
p
2
+ λ
2
4
q
2
2λ
4
, p, λ
4
q, λ
4
)
Pour les groupes onnexes et simplement onnexes d'algèbres de Lie
g
4,8
(α, 0)
etg
4,11
(0)
, les orbites génériques sont simplement onnexes, on leur asso ie une seule représentation unitaire irrédu tible, il n'est pas né essaire de onsidérerde bréM
etla onstru tionusuelle pour les algèbres spé iales s'applique dire tement : es groupes admettent un surgroupequadratique.Pour lesgroupes simplement onnexesd'algèbres de Lie
g
3,4
(0)
etg
4,2
, les orbites oadjointes génériques ne sont pas simplement onnexes. Il y aplusieurs représentations asso iées à une de es orbites.Plus exa tement,pour
g
= g
3,4
(0)
,h
= RX
2
+RX
3
estunepolarisation enℓ
0
= (0, r, 0)
, le ara tèree
iℓ
0
déni sur
exp h
admet les prolonge-ments suivantsàG(ℓ
0
). exp h
:χ
ℓ
0
,ε
(e
2πkX
1
e
x
2
X
2
+x
3
X
3
) = e
2iπkε+x
2
r
,
ε ∈ [0, 1[.
Pour haque
ε
, la représentationπ
ε
=
IndG
G(ℓ
0
). exp h
χ
ℓ
0
,ε
est asso iée à l'orbiteG.ℓ
0
. D'après [A-L℄, son ensemble momentest :I
π
ε
= ConvG.ℓ
0
qui ne dépend pas de
ε
. On onstruit l'ensembleM = g
∗
gen
× R =
(ℓ, ε),
ℓ ∈ g
∗
gen
, ε ∈ R
et on onsidère et ensemble omme une partie de
(g × R)
∗
, onpose :
g
+
= g × R, g
++
= g
+
× R.
On dénitles fon tions:
ϕ
+
: g
∗
−→ (g
+
)
∗
ℓ
7−→ (ℓ, r
2
)
(
r
2
= x
2
2
+ x
2
3
) etϕ
++
: M
−→ (g
++
)
∗
(ℓ, ε) 7−→ (ℓ, r
2
, ε)
alorsϕ
++
(G.(ℓ
0
, ε)) = G
++
ϕ
++
(ℓ
0
, ε),
∀(ℓ
0
, ε) ∈ (g
∗
)
gen
× R.
Et ondénitΦ
++
(π
ε
) = π
ε
× e
ir
2
× e
iε
donI
Φ
++
(π
ε
)
= I
π
ε
× {(r
2
, ε)}.
Cet ensemblemoment ara térise lairementla représentation
π
ε
. Si maintenant,G
est le groupe simplement onnexe d'algèbre de Lieg
4,2
, il admetune seule orbite ouverte (et dense)G.ℓ
0
= g
∗
gen
. A ette orbite est asso iée omme i-dessus une famille de représentationsπ
ε
de laforme IndG
G(ℓ
0
). exp h
χ
ε
,oùh
=
Ve t(X
3
, X
4
)
etχ
ε
(e
2πkX
2
) = e
i2πεk
.
On poseM = g
∗
gen
× R = (g × R)
∗
gen
,
g
++
= g × R
etϕ
++
(g.(ℓ
0
, ε)) = (g.ℓ
0
, ε),
Φ
++
(π
ε
) = π × e
iε
AinsiI
π
ε
= g
∗
× {ε}
aratérise lairementπ
ε
.Si
G
estrésoluble,dedimensioninférieureouégaleà4
etdé omposable, le même argument que dans le as nilpotent permet de onstruire le surgroupeG
++
, l'appli ation quadratiqueϕ
++
et l'appli ationΦ
++
. On peut don dire :Proposition 5.2. Si
G
est résoluble, onnexe et simplement onnexe, de dimension inférieure ou égale à4
,G
admet un surgroupe quadra-tique.5.3. Le groupe de Mautner.
Si
G
est résoluble de dimension5
,G
peut ne pas être de typeI
. L'exemple leplus simple est donné par le groupe de MautnerG
, on-nexeetsimplement onnexe,d'algèbredeLieg
=
ve t(X
1
, X
2
, X
3
, X
4
, X
5
)
vériant les relationsde ommutationsuivantes :[X
1
, X
2
] = −X
3
, [X
1
, X
4
] = −αX
4
, [X
1
, X
3
] = X
2
, [X
1
, X
5
] = αX
5
,
ave
α
irrationnel.L'algèbre de Lie
g
est spé iale, pour l'idéala
=
Ve t(X
2
, X
3
, X
4
)
. Une orbite générique est un ylindre de base une elle sur un toreT
2
:
G.ℓ
0
= G.(0, r, 0, R cos θ, R sin θ)
A ette orbite, on peut asso ier les représentations
π
ℓ
0
=
IndG
exp a
e
iℓ
0
dont l'ensemblemomentest :
I
π
ℓ0
= ConvG.ℓ
0
=
ℓ = (x
1
, x
2
, x
3
, x
4
, x
5
),
x
2
2
+ x
2
3
≤ r
2
,
x
2
4
+ x
2
5
≤ R
2
= R × Conv(T
2
)
qui ne dépend pas de
θ
.Supposons qu'il existe une suralgèbre
g
+
, une appli ation de degré au plus
2
,ϕ : g
∗
gen
−→ (g
+
)
∗
telle quep ◦ ϕ = id
g
∗
gen
,ϕ(G.ℓ
0
) = G
+
.ϕ(ℓ
0
)
, montrons que ette appli ationϕ
ne peut pas séparer lesorbites deux pointsℓ
0
etℓ
′
0
sur letoreT
2
, 'est à dire de même
r
etR
. Siϕ
x
1
est l'appli ationϕ
x
1
(x
2
, x
3
, x
4
, x
5
) = ϕ(x
1
, x
2
, x
3
, x
4
, x
5
)
,ϕ
x
1
est une appli ation polynomiale de degré inférieure ou égale à2
. PosonsK
x
1
= ϕ
x
1
(T
2
)
, 'est un ompa t. Puisque, pour tout
ℓ
0
deT
2
ettout
x
1
réel,G.ℓ
0
∩ ({x
1
} × R
4
)
est dense dans
{x
1
} × T
2
etque l'orbiteest un ylindre alors
ϕ(G.ℓ
0
) =
[
x
1
∈R
K
x
1
. Siℓ
0
etℓ
′
0
sont deux points du tore, les adhéren es de l'image parϕ
de leurs orbites oïn identetonnepeutpas séparer es orbitespar les enveloppes onvexes fermées de leur image parϕ
.Le groupede Mautner n'admet pas alors de surgroupe quadratique.
6. Le groupe de Lie
G = SL(2, R)
Le premier exemple de groupe non résoluble et non ompa t est le groupe
SL(2, R)
ou son revêtement universelSL(2, R)
f
. L'algèbre de Liesl(2, R)
a pour base :X
1
=
1
2
1
0
0 −1
,
X
2
=
1
2
0 1
1 0
,
X
3
=
1
2
0
1
−1 0
ave lesrelations de ommutations:
[X
1
, X
2
] = X
3
,
[X
2
, X
3
] = −X
1
,
[X
1
, X
3
] = X
2
.
6.1. Représentations asso iées aux orbites.
Onnes'intéressei iqu'auxreprésentationsgénériquesappeléesdepuis [Barg℄, série prin ipale etsérie dis rète.
6.1.1. Série prin ipale. On note
π
µ,ε
,µ > 0
,ε = 0, 1,
lareprésentation de lasérie prin ipale dont l'orbiteasso iée estO
µ
= {ℓ = (x, y, z), x
2
+ y
2
− z
2
= µ
2
}
L'orbite
O
µ
est l'hyperboloïde à une nappe. Cette représentation est réalisée dans l'espa eL
2
([0, 4π[)
dontla base orthogonale est
L'a tion de
sl(2, R)
est :dπ
µ,ε
(X
3
)ϕ
n
=
in
2
ϕ
n
dπ
µ,ε
(X
2
)ϕ
n
=
1
4i
((1 + iµ + n)ϕ
n+2
− (1 + iµ − n)ϕ
n−2
)
dπ
µ,ε
(X
1
)ϕ
n
=
1
4
((1 + iµ + n)ϕ
n+2
+ (1 + iµ − n)ϕ
n−2
)
L'ensemblemoment est, pour tout
µ
ettoutε
:I
π
µ,ε
= g
∗
= Conv(O
µ
).
6.1.2. Série dis rète holomorphe. On note
π
m
,m ∈
1
2
N
,m >
1
2
, la représentation de lasérie dis rète dont l'orbite asso iée estO
m
= {ℓ = (x, y, z), x
2
+ y
2
− z
2
= −m
2
etz < 0}.
Pourtout
m > 0
,O
m
estunenappedel'hyperboloïdeàdeuxnappesetO
m
est asso iée àune représentation seulement sielleest entière, 'està diresi
2m
est entier etm >
1
2
. Cettereprésentation estréaliséedans l'espa eL
2
hol
(D, µ
m
)
des fon tions holomorphessur ledisque unitéD
=
w = u + iv,
|w|
2
< 1
de arréintégrablepour lamesure
µ
m
du disqueunitaireD
donnée parµ
m
=
4
4
m
(1 − |w|
2
)
2m−2
dudv
et dont la base orthogonaleest
ϕ
n
(w) = w
n
, n ∈ N, w ∈ D
etkϕ
n
k
2
=
π
4
m−1
(2m − 2)!n!
(2m + n − 1)!
.
L'a tion de
sl(2, R)
est lasuivante :dπ
m
(X
3
)w
n
= −i(n + m)w
n
dπ
m
(X
2
)w
n
=
(−1)
m
2
i((n + 2m)w
n+1
+ nw
n−1
)
dπ
m
(X
1
)w
n
=
(−1)
m
2
((n + 2m)w
n+1
− nw
n−1
)
L'ensemblemoment permet de retrouver