HAL Id: hal-02881279
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Évaluation graduelle d’arguments
Claudette Cayrol, Marie-Christine Lagasquie-Schiex
To cite this version:
Claudette Cayrol, Marie-Christine Lagasquie-Schiex. Évaluation graduelle d’arguments. [Rapport
de recherche] IRIT-2001-18, IRIT - Institut de recherche en informatique de Toulouse. 2001.
�hal-02881279�
C. Cayrol
M.C. Lagasquie-S hiex
Dé embre 2001
Rapport IRIT 2001-18-R
L'argumentationestbaséesurl'é hangeetl'évaluationd'argumentsinteragissant.
Dans e do ument, et en utilisant le adre de travailproposé par [Dun95 ℄, nous
nous sommes onsa rées à l'analyse des relations d'attaque entre arguments, et
à leur impa t dans la dénition d'une évaluation graduelle d'arguments (ainsi,
etteévaluationprendra en omptelesattaquants,lesattaquantsdes attaquants
et ainsi de suite). Cette étude est menée au travers d'un ensemble de as et
débou he alors sur diverses appro hes.
Tout d'abord une première appro he totalement intuitive (l'appro he 0) dont
l'analyse omparativeave uneappro heexistante( ellede [BH01℄)nous onduit
àpré iserlesdiversprin ipesquisous-tendentl'évaluationd'argumentsbaséesur
l'attaqueentre arguments.
On dénit alors deux nouvelles appro hes reposantsur es prin ipes(l'appro he
1 dite lo ale et l'appro he 2 dite globale).Puis on ee tue une omparaison
Nous tenons à remer ier Mr Philippe Besnard pour sa rele ture extrêmement
approfondie et onstru tive de la version pré édentede e rapport.
Grâ eàlui,nousavonspu orrigeretenri hir e rapportsurde nombreuxpoints.
Ilnous aaussisuggéréde nombreuses pistespour poursuivre e travailquiferont
1 Introdu tion 1
2 Notationsetdénitions 3
3 Appro he 0: un ordre intuitifentrearguments 7
3.1 Lesexemplesàtraiter . . . 7
3.2 Priseen ompteuniquementdugraphedes ontrariétés . . . 11
3.2.1 Les assans ir uit. . . 11
3.2.2 Les asave ir uitspairs . . . 11
3.2.3 Les asave ir uitsimpairs. . . 12
3.2.4 Analysedesexemples . . . 12
3.3 Priseen omptedelavaleurintrinsèquedesarguments. . . 13
3.3.1 Les assans ir uit. . . 13
3.3.2 Les asave ir uitspairs . . . 15
3.3.3 Les asave ir uitsimpairs. . . 16
3.3.4 Analysedesexemples . . . 16
3.4 Analysedel'appro he0 . . . 17
3.4.1 Comparaisonave [BH01℄surlesdiérents as . . . 17
3.4.2 Con lusiondel'analyse . . . 19
3.5 Con lusionsurl'appro he0 . . . 20
4 Appro he 1dite lo ale : priseen omptedes intera tionsdire tes 21 4.1 Lesprin ipesretenus . . . 21
4.2 Formalisation . . . 21
4.3 Propriétés . . . 22
4.4 Exemples . . . 22
4.4.1 Les assans ir uit. . . 22
4.4.2 Les asave ir uitspairs . . . 23
4.4.3 Les asave ir uitsimpairs. . . 23
5 Appro he 2dite globale : destuples pour prendreen omptetoutes lesintera tions 25 5.1 Un exempleintrodu tif. . . 25
5.2 Dénition d'unevaleurtuplée . . . 26
5.3 Appli ationauxdiérentsexemples. . . 28
5.3.1 Les assans ir uit. . . 28
5.3.2 Les asave ir uitspairs . . . 29
5.3.3 Les asave ir uitsimpairs. . . 29
5.4 Comparaisondevaleurstuplées . . . 29
5.4.1 Introdu tion . . . 29
5.4.2 Appro hetupléeave al ul d'untaux . . . 30
5.4.3 Appro hetupléeave omparaisondunombredesbran hes . . . 32
5.4.4 Appli ationauxdiérentsexemples . . . 34
5.4.5 Propriétésdesévaluationspartuples . . . 40
5.5 Priseen omptedelavaleurintrinsèque . . . 42
5.5.3 Possibilité3 . . . 43
5.6 Con lusionsurl'appro he2 . . . 44
6 Comparaisons 45 6.1 Comparaisondesappro hes1et2 . . . 45
6.2 Lemodèlede[Dun95℄ . . . 45
6.3 Lemodèlede[JV99℄ . . . 46
6.4 Lafon tiond'agrégationde[BH01℄ . . . 47
Introdu tion
[Dun95℄amontréquele adredel'argumentation onstitueunoutilpuissantpermettantaussibienl'étude
denombreux systèmesformelsderaisonnementde sens ommunqueladénition d'unesémantiquepour
lesprogrammeslogiques.
L'argumentationestbaséesurl'é hangeetl'évaluation d'arguments on ernantuneassertiondonnée.On
trouvedesappli ationsnotammentdansledomainejuridique,danslessystèmesd'aideàlaprisededé ision
olle tiveoud'aideàlanégo iation.La ara téristiquefondamentaled'unsystèmed'argumentationestla
présen ed'intera tionsetnotammentderelationsde ontrariétéentrelesargumentsavan és.Sil'argument
prend parexemplelaformed'unepreuvelogique,onpeutavan erdesargumentspourune propositionet
desarguments ontre etteproposition,i.e. pourlaproposition ontraire.
Lepro essusd'argumentation omportedon uneétaped'évaluationdelafor erelativedesargumentsen
présen e,l'obje tif étantdeséle tionnerlesargumentslesplusa eptables.Ondistingue:
uneévaluationditeintrinsèquequiévalueunargumentindépendammentdesintera tionsave lesautres
arguments. On peut ainsi exprimer àquel point l'argument augmente la onan e en l'assertion qu'il
supporte.Cetteévaluationpeutprendrediérentesformes[KAEF95℄,enparti ulierunevaleurnumérique
à interprétation probabiliste omme dans [Par97℄, ouêtre simplement représentée parune relationde
préféren esurl'ensembledesarguments, ommedans[PS97℄et[AC98℄.
une évaluation desintera tions selonlaquelleunargumentest évaluéenfon tiondeses ontrariants,
des ontrariantsdeses ontrariants(sesdéfenseurs),... 1
Évaluation intrinsèqueet priseen omptedesintera tionsonttrèssouventété utiliséesséparément,selon
lesappli ations envisagées.Ontrouve ependantquelquestravauxqui proposentune ombinaisonde es
deux ritères(voirparexemple[AC98℄).
La prise en ompte des intera tions a le plus souvent onduit à des évaluations binaires : l'argument
est a epté ou non. Ces évaluations peuvent être dénies de manière individuelle, par exemple par des
pro éduresd'étiquetage[JV99℄,oudemanièreglobaleendonnantdesensemblesd'arguments onjointement
a eptés [Dun95℄. Ré emment, [BH01℄ aproposéune évaluation graduelle des intera tions dans le adre
parti ulierd'argumentsdédu tifs.L'ensembledes ontrariantsd'unargumentestreprésentéparunarbre.
Lavaleur al uléepour etarbre représentelafor erelativedel'argumentra inedel'arbre.
Notre obje tif est deproposeret de dis uterdes prin ipesgénérauxqui régissentlaprise en ompte des
ontrariantsetdesdéfenseurspouruneévaluationgraduelledesarguments,puisdedénirplusieursmodèles
d'évaluationasso iés,dansunsystèmed'argumentationabstrait.
Nous nous plaçons dansle adredéni par[Dun95℄ : elui d'unsystème d'argumentation onstituéd'un
ensembled'argumentsetd'unerelationbinairesur etensemble.Onutiliseraunereprésentationgraphique
dessystèmesd'argumentation.
Nous her honsdans edo umentà omparerdesargumentsentreeux,essentiellementenfon tiondeleur
position dans legraphe des ontrariétés,mais ausside leur valeurintrinsèque. Pour ela, nous al ulons
lavaleur d'unargument issuedugraphe des ontrariétés et omplétée/miseàjour éventuellementparla
valeurintrinsèquedel'argument;puis,nous omparonslesargumentsautraversde esvaleurs.
Nousmettonsi il'a entsurlagradualitédelafon tiond'évaluationquidevraitnouspermettred'obtenir
unerelationd'ordreentreargumentsplusri heque elles proposéesengénéraldanslalittérature(leplus
1
Nousn'étudieronsi iquelesintera tionsduesàlanotionde ontrariétéentrearguments!Ilpeutexisterd'autrestypes
La se tion 2page i- ontre présente les notations et dénitions relatives àun système d'argumentation
abstraitetsareprésentationsousformedegraphedes ontrariétés.
Ensuite, dansunpremiertemps (voirse tion3page7), nousproposons uneappro hesimple(l'appro he
0)quidénitintuitivementunerelationd'ordreentrelesvaleursenfon tionde equinoussemble orre t
et judi ieux parrapport àlarelationde ontrariété liantlesarguments.Et nous her hons àintégrerà
etterelation laprise en ompte d'unevaleur intrinsèque.Cetteappro he est tout àfait informelle mais
présentedeuxintérêtsmajeurs:
proposerune évaluation baséesur les ontrariétésentre argumentsàpartirdelaquelle onpeutessayer
de rajouterla prise en ompte d'une évaluation intrinsèquedes arguments( e travail d'agrégationde
deux évaluations distin tes étant ensuite valable quelle que soit l'évaluation basée sur les ontrariétés
utilisée!);
énumérerquelquesexemplessigni atifsd'intera tionsduesàla ontrariétéentrearguments.
Cetteappro heintuitiveseraanalyséepar omparaisonave uneappro heexistante ( ellede[BH01℄).Un
ertainnombrededéfautsestalorsmisàjour,aussibienpourl'appro he0(essentiellementdusàl'aspe t
intuitif del'appro he-l'intuitionpouvantnepasêtrelamêmesuivantlesle teurs!)quepourl'appro he
de[BH01℄.
Cette omparaisondébou healorssur2nouvellesappro hes her hantàdénirl'évaluationdesarguments
demanièreaxiomatiqueparlamiseen÷uvrede ertainsprin ipes:
l'une(l'appro he1voirse tion4page21)s'appuiesurdesprin ipesneprenanten omptequel'aspe t
lo aldelarelationde ontrariété(don uniquementlesattaquantsdire tsdel'argumentdonton her he
lavaleur,lesautresargumentsn'intervenantqu'autraversdesvaleursdesargumentsqu'ilsattaquent);
l'autre (l'appro he 2 voir se tion 5 page 25) àbase de valeurstuplées s'appuyant sur une prise en
ompte globale de la relationde ontrariété (tous les arguments liésdire tementou indire tement à
l'argumentétudiésontprisen ompte).
Puis, en se tion 6 page 45, on omparera es 2 appro hes entre elles et ave d'autres appro hes de la
Notations et dénitions
Nousnousplaçons dansle adreabstraitdénipar[Dun95℄.Soitlesystème d'argumentation <A;R> ,A
étantunensembled'argumentset Rune relationbinairesurAappeléerelationde ontrariété :soientA i etA j 2A,A i RA j signieraqueA j
est ontrariéparA i ,ouqueA i ontrarieA j (aussinoté(A i ;A j )2R).
Nousnepré iseronspasdavantageleformatdesarguments,nilarelationde ontrariété.
Notations : SoitA2A,l'ensemblefA i
2AjA i
RAg estnoté R (A)et l'ensemblefA i 2AjARA i gest noté R + (A).
<A;R> dénitungrapheorientéG (ditgraphe des ontrariétés).
Parexemple, lesystème <A= fA 1 ;A 2 ;A 3 ;A 4 g;R=f(A 2 ;A 3 );(A 4 ;A 3 );(A 1 ;A 2 )g> dénit le graphe G suivant:
A2
A1
A4
A3
Dénition 1 Unargument A2A tel queR (A)=;sera une feuilledugraphe des ontrariétés déni
par<A;R>.
Nousutilisonsensuitelanotion lassiquede hemindansungraphe appliquéeàG :
Dénition 2 Dansle graphedes ontrariétés G,un hemindeAversB estune suited'argumentsA 1 ::: A n telleque: A=A 1 , A 1 RA 2 , ... A n 1 RA n , A n =B.
Ce hemin seranoté C(A;B) 1
.La longueurde e heminest alors n 1 (lenombre d'arêtes onstituant
e hemin)etseranotée l C(A;B)
2
.Ondiraaussi quel C(A;B)
estla distan e entre AetB.
Dénition3 Soient2 heminsC(A 1 ;A n )=A 1 ::: A n etC(B 1 ;B m )=B 1 ::: B m notés respe ti-vement C A etC B .
Cesdeux heminsserontdits dépendantsssi9A i 2C A ,9B j 2C B telqueA i =B j .Indépendantssinon.
Ces deux hemins seront dits ra ine-dépendants ssi A n = B m et 8A i 6= A n 2 C A , 69B j 2 C B tel que A i =B j .
Nous allons utiliser les notions d'attaque et de défense dire te ou indire te inspirées par [Dun95℄ mais
légèrementmodiéesparnossoins 3
.Onadon :
1
S'ilexisteplusieurs heminsentreAetB,onlesnoteraenutilisantunindi esupplémentaire:C(A;B)1 ...C(A;B)n. 2
I iaussi,s'ilyaplusieurs heminsentreAetB,ilpeutyavoirplusieurslongueursrepéréesparunindi esupplémentaire:
l C(A;B) 1 ...l C(A;B)n . 3
Lesnotionsdéniesdans [Dun95℄sont ellesd'attaque etdedéfenseindire te, sa hantquepour[Dun95℄unattaquant
Dénition 5 SoitA2A, les défenseursdire ts de Asont lesattaquantsdire ts deséléments de R (A).
Dénition6 SoitA2A, les attaquantsindire tsde Asont leséléments A i dénispar : 9C(A i ;A)telquel C(Ai;A) =2k+1,ave k1.
Dénition 7 SoitA2A, les défenseursindire tsde A sontleséléments A i dénis par : 9C(A i ;A)telquel C(A i ;A) =2k,ave k2.
Ondiraplusgénéralementque,sil'argumentAestunattaquant(dire touindire t)del'argumentB,alors
AattaqueB (ouB est attaquépar A). Demême,sil'argumentA estundéfenseur(dire touindire t)de
l'argumentB,alorsAdéfendB (ouB est défendupar A).
Dénition 8 SoitA2A, une bran hed'attaque(resp. dedéfense) pourA est un hemin dansG d'une
feuille vers A de longueur impaire (resp. paire). On diraalors queA est ra ine d'unebran he d'attaque
(resp. dedéfense).
Remarquonsque ettedénition on erneuniquementlesargumentsdugraphequisontatteignables par
une des feuilles du graphe ( haque feuille représentant un point d'entrée dans le graphe). En fait, on
l'utiliseraaussiparabusdelangagepourdesargumentsappartenantàdes ir uitset pasfor émentreliés
àdesfeuillesdugraphe (voirlase tion5.2page26).
Dénition 9 Un ir uit est un hemin C = A 1 ::: A n tel que A n RA 1 et 6 9A i ;A j 2 C;i 6= j tel A i =A j
.Lalongueur de e ir uit estalors de n 4
.
Cettedénition d'un ir uit orrespondàladénition d'un ir uitélémentaireenthéoriedesgraphes(ne
ontientpas2ar sayantlamêmeorigine,oulemêmebut).
Dénition 10 Deux ir uitsC A =A 1 ::: A n etC B =B 1 ::: B m
sont inter onne téssietseulement
si9i2[1;n℄;9j 2[1;m℄tels queA i
=B j
.
Toutes esnotionssontillustréessurl'exemplesuivant:
A1
A2
A3
A4
B2
C1
C2
D2
C3
D1
E1
B1
A
Sur egrapheG,onadon (entreautres):
un hemindeC 2 versAdelongueur2(C 2 B 1 A), 2 ir uitsA 1 A 3 A 2 etA 1 A 3 A 4
, ha undelongueur3(remarquonsqueA 1 A 3 A 2 A 1 A 3 A 4
n'estpasun ir uitd'aprèsnotredénition),
les heminsD 1 C 1 B 1 etC 3 B 2
Asontindépendants,alorsqueD 1 C 1 B 1 AetC 3 B 2 A
sontra ine-dépendantset queD 1 C 1 B 1 AetC 2 B 1 Asontdépendants,
lesdeux ir uits ités pré édemmentsontinter onne tés(enA 1 et A 3 ), D 1 ,C 2 ,E 1
sontlesfeuilles deG,
D 1 C 1 B 1
Aest unebran hed'attaquepourA, alorsqueC 2
B 1
Aestunebran hededéfense
pourA,
B 1
et B 2
sontlesdeux attaquantsdire tsdeA,
C 1 ,C 2 et C 3
sontlestroisdéfenseursdire tsdeA,
4
1 2
E 1
estleseuldéfenseurindire tdeA.
Notations Étantdonnéquenous her honsà omparerdesarguments,nousposonsdon lesnotations
suivantesqui serontutiliséestoutlelongde edo ument:soientAet B deuxarguments
Ameilleur queB seranoté AB,
puis,nousdénissonsAstri tementmeilleurqueB,notéAB,par:AB ssiAB etNONBA
(remarquonsquel'onaalorsAB )AB),
et ennnousavonsA etB sontaussibonsl'unquel'autre,notéAB, dénipar: AB ssiAB
et BA.
Appro he 0 : un ordre intuitif entre
arguments
Dans etteappro he,onpartd'unehypothèseforte:
Règle 1(Équivalen estru turelle) 2 arguments résultant de la même série d'attaque et de défense
ont lamême valeur (ilssontra ines de la même stru tured'arbre/graphede ontrariétés)
et on her heintuitivementà omparer2valeursd'argumentsétantdonnéeslarelationde ontrariétéqui
leslieauxautresargumentset lavaleurintrinsèquedesarguments.
Aprèslesexemples,onénuméreralesautresrèglesutilisées.
Onvaaussipro éderen2étapes:
d'abordlapriseen ompteuniquementdugraphedes ontrariétés,
puisrajoutdelapriseen ompte desvaleursintrinsèquesà haqueargument.
D'autrepart,nous onsidèreronsi iquenousavonsladénition suivante :
Dénition11 Soit (A;R) un système d'argumentation. Soient V unensemble ordonné de valeurset v
une appli ation de A!V.SoientA etB deuxargumentsayantpourvaleursrespe tivesv(A)etv(B), la
relationd'ordre entrelesvaleursinduit unerelationd'ordre entrelesarguments:siv(A)v(B), ondira
queA estmeilleur queB (noté AB d'après lase tion2page 3).
3.1 Les exemples à traiter
Nousavonstout d'abord her héàrépertorierdiversexemplessigni atifsd'intera tionsentre arguments
(l'intera tion étanti idueàlarelationde ontrariétéentrearguments).
Nousavonsainsiidentiéaumoins18 aspossiblesrépartisentrois lassesdistin tes:
les as orrespondantàungraphedes ontrariétéssans ir uit:
0. unseulargumentnon ontrarié.
A
1. deuxarguments,l'un ontrariantl'autre :
A
B
A
B
C
3. troisarguments,lesdeuxpremiers ontrariantletroisième:
A
B2
B1
4. inqargumentsformant2 heminsde ontrariétéra ine-dépendants:
A
B2
B1
C1
C2
5. troisarguments,lepremier ontrariantlesdeuxautres:
B1
B2
A
6. inqargumentsformant2 heminsde ontrariété ayantunpointd'interse tion autreque
l'extré-mitédes hemins:
B1
B2
A
C1
C2
A2
An−1
An
A1
8. nargumentsattaquantunmêmeargument:
A
B1
Bn
9. unegénéralisationdes as6,7et8:
A1
An0
A
A11
A1n1
An01
An0nn0
B1
Bm
les as orrespondantàungraphedes ontrariétésave ir uitpair:
10. deuxargumentss'attaquantmutuellement( ir uitpairdelongueur2):
B
A
11. un ir uitpairdelongueur2dontl'undesélémentsestattaqué paruntroisièmeargument:
A
B1
B2
B1
B2
A
13. un ir uitpairdelongueur2quiattaque 1
untroisièmeargument:
A
B1
B2
les as orrespondantàungraphedes ontrariétésave ir uitimpair :
14. unargumentauto- ontrarié(qui s'attaque lui-même)formantainsi un ir uitimpair de longueur
1:
A
15. un ir uitimpairdelongueur3:
B
A
C
16. un ir uitimpairdelongueur3dontundesélémentsest attaquéparunquatrièmeargument:
B
D
A
C
17. un ir uitimpairdelongueur3qui attaqueunquatrièmeargument:
B
D
A
C
Certainsexemplesserontrajoutésau oursdudo umentenfon tiondes ir onstan es.
Remarque : il esttout àfaitévidentque ertainsde esexemplesn'ontpasfor émentdesigni ation
dansle adrepurdel'argumentation(parexemple,le as14peutsemblersurprenantsionsepla e dans
le ontexte d'un dialogue entre deux agents qui argumentent : un des agents se ontredit lui-même!).
Toutefois, e travail se voulant assez général, nous ne nous sommes pas restreints du point de vue des
exemplestraitéset nousavonsplutt her héàénumérerlemaximumdestru turesdegraphespossibles.
1
Lavaleurasso iéeàunargumentAseranotéev(A).LavaleurM représente lavaleurmaximaleadmise.
Onvaprésenterlesdivers assuivantleurnature (sans ir uit,ave ir uitpair,ave ir uitimpair).
3.2.1 Les as sans ir uit
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
0 v(A)=M 1 v(B)=M,v(A)v(B) 2 v(C)=M,v(B)v(A)v(C) 3 v(A)v(B 1 )=v(B 2 )=M 4 v(B 1 )=v(B 2 )v(A)v(C 1 )=v(C 2 )=M 5 v(B 1 )=v(B 2 )v(A)=M 6 v(A)v(B 1 )=v(B 2 )v(C 1 )=v(C 2 )=M 7
Généraliseles as1et2:Si nestpairalorsl'argumentA 1
estauboutd'uneunique
bran hed'attaque;onaalors:
M =v(A n )v(A n 2 ):::v(A 2 )v(A n 1 ):::v(A 1 )
et sinon(nimpair), l'argumentA 1
estauboutd'uneuniquebran hededéfense;on
aalors: M =v(A n )v(A n 2 ):::v(A 1 )v(A n 1 ):::v(A 2 ) 8 v(A)v(B i )=M,8i=1:::n
RemarquonsquesiundesB i
n'estpasunefeuillealorsonrisquedeperdrelapropriété
i-dessus(parexemplequandundesB i
estattaqué etnondéfenduvoirle as2).
9
Ils'agitd'unegénéralisationdes as6,7et8etonnesaitpasquoi on lure:
v(B j )?v(A)?v(A i )M,8i=1:::n 0
Larelationentre lavaleurdeAet elledeA i
dépend delanature delabran hequi
lesrelie(bran hed'attaqueoude défense),demême, pourlarelationentre Aet les
B j
.Don ,ilyaunproblèmequand2bran hesdenaturediérenteserejoignent(voir
l'exemple18ense tion3.2.4pagesuivante).
La prin ipaleremarquei i est l'importan e delanature desbran hes(attaqueoudéfense) aboutissantà
l'argumentpourle al ul des ontraintesd'ordresurlesvaleurs.
3.2.2 Les as ave ir uits pairs
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
10 v(B)=v(A)M 11 v(A)v(B 1 )v(B 2 )=M 12 v(A)=v(B 1 )=v(B 2 )M 13 v(B 2 )v(A)=v(B 1 )M
I i, onadesrésultatsqui peuventparaîtresurprenants:
dansle as10,lefaitquev(A)=v(B)peutparaîtrerestri tif parrapportàd'autresappro hes omme
elle de [JV99℄ (qui favorise un des deux arguments), mais n'oublions pas notre hypothèse de départ
(voirrègle1page7)!
dansle as12,bienqueAait2 ontrariantsdire tsetqueB 1
et B 2
n'enaientqu'un,onaquandmême
l'égalité entre les 3valeurs; ela vient dufait que A, B 1
, B 2
sonttout à lafois des attaquantset des
attaqués (don appli ation du as3ET du as5,ave les ontradi tionsque elaimplique et quisont
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
14 v(A)M
15
v(A)=v(B)=v(C)M
C'estune appli ationdu as7(ave une haîneattaque/défensedontledébut a
est
àlafoisunattaquantetundéfenseur!)
a
C'estuneimage!Enfait,iln'yapasdedébutàun ir uit.
16
v(A)=v(B)=v(C)v(D)=M
Même remarque que pourle as15. Seul D y é happepuisqu'il est situé avant le
ir uit.
17
v(A)=v(B)=v(C)=v(D)M
Mêmeremarque quepourle as15maisquis'étend ettefoisàD puisqu'ilestsitué
après le ir uit.
3.2.4 Analyse des exemples
De etteanalyseressortentlesrèglessuivantes:
Règle 2(Pas d'attaque) Toutargumentnonattaqué apour valeur M.
Règle 3(Attaque sans défense) Tout argumentA attaqué et non défendu a pour valeur v(A) à la
valeur de sonattaquant (etdon M).
Règle 4(Attaque ave défense) Tout argument A attaqué et défendu (son défenseur n'étant pas
at-taqué) a pour valeur v(A) à la valeur de son défenseur (et don M) mais à la valeur de son
attaquant.
Règle 5(Défense) ToutargumentA attaqué etdéfendu apourvaleur v(A) àla valeur de ses
défen-seurs.
Règle 6(Unique bran he d'attaque) Tout argument A ayant une unique bran he d'attaque a pour
valeur v(A)auxvaleursde ha un desesdéfenseurs, elles-mêmes étanttoutesauxvaleursde ha un
desattaquants.
Règle 7(Unique bran he de défense) ToutargumentA ayantune uniquebran he de défense apour
valeur v(A)auxvaleursde ha un deses défenseursetauxvaleursde ha un deses attaquants.
Propriété 1(Existen e d'une fon tiond'évaluationissue du graphedes ontrariétés) Ilexiste
toujours une fon tiond'évaluation v vériantles s hémaset lesrèglesdonnées i-dessus.
Preuve :Ilsut eneetdeposer:v(A)=M,8A.
Remarque : Les as de ir uitimpair n'ont pasfor émentun sens(si on onsidère despositions dans
desarbresdejeu,onauraitainsiunjoueurquise ontrediraitlui-même,qui her heraitàsefaireperdre!).
Remarque : On onstate rapidement (voir de nombreux as) que ette appro he présente au moins
un in onvénient majeur qui est de for er à l'égalité un ertain nombre de valeurs pour respe ter les
ontraintesd'ordredonnéespré édemment.
Voyons elasurunexemplesupplémentairenuméroté18quiest un asparti ulierdu as9déjà ité :
B1
B2
B3
B4
A
D1
D2
D3
C1
C2
C3
C4
E1
Surlapartie entouréede egraphe,appliquonsnos ontraintesd'ordre:
M =v(E 1 )v(C 1 )v(A)v(D 1 )v(B 1 ), M =v(D 2 )v(B 1 )v(C 2
)v(A)( e quiesten ontradi tionave la ontraintepré édente àmoins
deposerv(B 1 )=v(C 2 )=v(A)=v(D 1 )).
C'est justement e phénomènequigênel'analyseplus omplètedu as 9.
Attention, lesrègles2page i- ontreà7pagepré édentenetiennentpas omptedelavaleurintrinsèque
desarguments.
Nousallonsdon reprendrelesdiérents as itéspré édemmentenétudiantlessous- asliésauxdiverses
valeursintrinsèquespossibles.
3.3 Prise en ompte de la valeur intrinsèque des arguments
Nousnoterons:
v i
(A)lavaleurintrinsèquedel'argumentA, 'est-à-diredonnéeaprioriàA,
v(A)lavaleurdel'argumentAissuedugraphe des ontrariétés,
v
(A)lavaleur ombinéedel'argumentA, 'est-à-dire ellequitient omptedelavaleurintrinsèquede
Aet delavaleurissuedugraphedes ontrariétés.
On onsidéreraque: v (A)=(v i (A);v(A))
ave lafon tionrestantàdéterminer.
Passonsen revue lesdiérents as possibles.En général,le nombredesous- asde haque asdépend du
nombre n d'arguments apparaissant dans le dit- as, puisqu'il s'agit de trouver tous les ordres possibles
entre les v i
de es n arguments(on aalors n! possibilités). Toutefois, il arriveque es as puissent être
vus ommela on aténationde2autres asindépendants( 'est-à-direqu'iln'yapasderaisond'ordonner
ertainsargumentsparrapportàd'autres), elaréduitdon lenombredesous- astraités.
I i aussi, notre analyse se fera suivant la nature des as. Toutefois, ette analyse sera parti ulièrement
appauvrieparlefaitqu'enpermanen e,onsetrouvedevoirfairedes hoixqui omplexienténormément
les résultats attendus. Dans la se tion 3.3.4 page 16, nous ne pourrons alors présenter que très peu de
règles.
3.3.1 Les as sans ir uit
1 seulsous- as:v (A)=g(v i (A);v(A)) 1
ave 2 sous- aspossiblesenentrée(2!):
sous- as1:v i (A)v i (B) v (A)v (B) sous- as2:v i (A)>v i (B) 2 ontraintes possibles: soitv (A)v (B), soitv (A)v (B) a a
Suivantl'importan ea ordéeàlavaleurintrinsèque
2
ave 6 sous- aspossiblesenentrée(3!):
sous- as1: v i (B)v i (A)v i (C) v (B)v (A)v (C) sous- as2: v i (B)v i (C)v i (A) 2 ontraintes possibles: soitv (B)v (A)v (C), soitv (B)v (C)v (A) sous- as3: v i (A)v i (B)v i (C) 2 ontraintes possibles: soitv (B)v (A)v (C), soitv (A)v (B)v (C) sous- as4: v i (A)v i (C)v i (B) 3 ontraintes possibles: soitv (B)v (A)v (C), soitv (A)v (B)v (C), soitv (A)v (C)v (B) sous- as5: v i (C)v i (B)v i (A) 2 ontraintes possibles: soitv (C)v (B)v (A), soitv (B)v (C)v (A) sous- as6: v i (C)v i (A)v i (B) 3 ontraintes possibles: soitv (B)v (C)v (A), soitv (C)v (B)v (A), soitv (C)v (A)v (B) 3
ave 4 sous- aspossiblesenentréeetnonpas6(eneetle as3peutêtrevu omme
la on aténationde2 asnuméro1) )22=4(il n'yapasde raisond'ordonner
B 1 parrapportàB 2 ) sous- as1:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) v (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ) sous- as2:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) 4 ontraintes possibles: soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ) sous- as3:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) v (A)v (B 1
)puis2 ontraintespossibles:
soitv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 2 ) sous- as4:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) v (A)v (B 2
)puis2 ontraintespossibles:
soitv (A)v (B 1 ), soitv (A)v (B 1 ) 4
ave 36 sous- aspossibles(etpas 120=5!) puisqu'il s'agitde la on aténationde
2 as numéro 2(pasde raison d'ordonner le ouple(B 1
;C 1
) parrapport au ouple
(B 2
;C 2
)))66=36;
nous ne rentrons pas dans le détailde es sous- as; seul le sous- as 1 est présenté
i-après: sous- as1: v i (B 1 )v i (A)v i (C 1 )et v i (B 2 )v i (A)v i (C 2 ) v (B 1 ) v (A) v (C 1 ) et v (B 2 ) v (A) v (C 2 ) 5
ave 4 sous- aspossiblesenentréeetnonpas6(eneetle as5peutêtrevu omme
la on aténationde2 asnuméro1) )22=4(il n'yapasde raisond'ordonner
B 1 parrapportàB 2 ) sous- as1:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) v (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 )
sous- as2:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 1 )etv (A)v (B 2 ) sous- as3:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) v (A)v (B 2
)puis2 ontraintespossibles:
soitv (A)v (B 1 ), soitv (A)v (B 1 ) sous- as4:v i (A)v i (B 1 )et v i (A)v i (B 2 ) v (A)v (B 1
)puis2 ontraintespossibles:
soitv (A)v (B 2 ), soitv (A)v (B 2 ) 6
Ilyai i 48 sous- asàtraiter.Détaillonsle al ulde enombredesous- as.
il s'agit làd'ordonner 5variables maissa hantqu'il n'y apasde raison d'ordonner
B 1 parrapportàB 2 , niC 1 parrapportàC 2 ;
il faut don ompter le nombrede as où B 1 et B 2 (resp. C 1 et C 2 ) sontordonnés
sansrajouterd'information surl'ordredes autresvariables ( e sontles as où es 2
variablessontgroupéesdanslasuitereprésentantl'ordreentre les5variables);
il y a 6 as possibles permettant de grouper es variables pour 1 ordre donné sur
les variables restantes et ommeil y a6 façonspossiblesd'ordonner les3 variables
restantes,onadon 662 asànepasprendreen ompte)ilya5! 72=48 a
sous- asàtraiteri i!
Nousprésenterons i-aprèsuniquementlesous- as1.
a
Onpeutretrouver erésultatendé omposantleproblèmesouslaformesuivante:énumérons
tousles aspossiblespourlesquelsniB 1 B 2 ,niC 1 C 2
nesontgroupés;onaalors4 aspossibles(soit
C1<C2etB1<B2,soitC1<C2etB1>B2,soitC1>C2etB1<B2,soitC1>C2etB1>B2),
etpour ha unde es as,onaen ore2sous- aspossibles(soitC1<B1,soitC1>B1);i i,ilya
alors6possibilités(A<C 1 <B 1 <C 2 <B 2 ,C 1 <A<B 1 <C 2 <B 2 ,C 1 <B 1 <A<C 2 <B 2 , C 1 <B 1 <A<B 2 <C 2 ,C 1 <B 1 <C 2 <A< B 2 ,C 1 <B 1 <C 2 <B 2 <A);ainsi, ona 624=48 as. sous- as1:fv i (B 1 );v i (B 2 )g v i (A)fv i (C 1 );v i (C 1 )g v (A)fv (B 1 );v (B 2 )gfv (C 1 );v (C 1 )g 7
ave n! sous- aspossibles;seullesous- as1estprésentéi i:
sous- as1: v i (A 00 1 ):::v i (A 00 p ) v i (A 0 1 ):::v i (A 0 m ) ave m= n+1 2 , p= n 2 , A 0 i =A 2i sinpair,A 2i 1 sinon, etA 00 i =A 2i 1 sinpair,A 2i sinon. v (A 00 1 ):::v (A 00 p )v (A 0 1 ):::v (A 0 m ) 8 ave 2 n
sous- aspossibles;eneet, haqueB i a2possibilités:soitv i (B i )v i (A), soitv i (B i )v i (A);
remarquonsquel'on peutaussi al uler lenombre desous- as possiblesde lafaçon
suivante : nombre de parties diérentes de p éléments tirés parmi n éléments ave
p variant de 0 à n = n p=0 C p n
(et il se trouve, 'est heureux, que n p=0 C p n = 2 n
ladémonstrationsefaitparré urren eenutilisantlerésultatintermédiaireC p n+1 = C p n +C p 1 n pour1pn).
9 Nontraitépuisqu'onnesait mêmepas ommentordonnerlesvaleursdebase!
3.3.2 Les as ave ir uits pairs
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
10
I i, on présente 3 sous- as (au lieu de 2) ar on veut mettre en éviden e le as
parti ulierdel'égalité: sous- as1:v i (B)=v i (A) v (B)=v (A) sous- as2:v i (B)<v i (A) v (B)<v (A) sous- as3:v i (B)>v i (A) v (B)>v (A)
11
(les as 3 et 2 ave la position de A et de B 1
inversée ) mais qui ne sont pas
indépendants(lesmêmesvariablesapparaissentdansles2 as))nombredesous- as
=lemaxdesnombresdesous- asde haque as(6=max(4;6));
remarquonsque l'on retrouvenon seulement le même nombre de sous- as mais les
mêmes sous- as (à l'é hange des arguments A et B 1
près), ar le as 3 est moins
restri tifquele as2:
sous- as1: v i (A)v i (B 1 )v i (B 2 ) v (A)v (B 1 )v (B 2 ) sous- as2: v i (A)v i (B 2 )v i (B 1 ) 2 ontraintes possibles: soitv (A)v (B 1 )v (B 2 ), soitv (A)v (B 2 )v (B 1 ) sous- as3: v i (B 1 )v i (A)v i (B 2 ) 2 ontraintes possibles: soitv (A)v (B 1 )v (B 2 ), soitv (B 1 )v (A)v (B 2 ) sous- as4: v i (B 1 )v i (B 2 )v i (A) 3 ontraintes possibles: soitv (A)v (B 1 )v (B 2 ), soitv (B 1 )v (A)v (B 2 ), soitv (B 1 )v (B 2 )v (A) sous- as5: v i (B 2 )v i (A)v i (B 1 ) 2 ontraintes possibles: soitv (B 2 )v (A)v (B 1 ), soitv (A)v (B 2 )v (B 1 ) sous- as6: v i (B 2 )v i (B 1 )v i (A) 3 ontraintes possibles: soitv (A)v (B 2 )v (B 1 ), soitv (B 2 )v (A)v (B 1 ), soitv (B 2 )v (B 1 )v (A) 12
ave 9 sous- aspossibles(etpas6=3!)puisqu'ils'agitdela on aténationde2 as
numéro 10 dans lesquelson veutexpli iter l'égalité entre les valeurs(pas de raison
d'ordonnerB 1
parrapportàB 2
))33=9;
nous ne rentrons pas dans le détailde es sous- as; seul le sous- as 1 est présenté
i-après: v i (A)=v i (B 1 )=v i (B 2 ) v (A)=v (B 1 )=v (B 2 ) 13
ave 6 sous- aspossibles(3!);
nous ne rentrons pas dans le détailde es sous- as; seul le sous- as 1 est présenté
i-après: v i (A)v i (B 1 )v i (B 2 ) v (A)v (B 1 )v (B 2 )
3.3.3 Les as ave ir uits impairs
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
14 v
(A)M
15
ave 6 sous- aspossibles(3!);seullesous- as1est présenté i i:
sous- as1: v i (A)v i (B)v i (C) v (A)v (B)v (C)M 16
ave 24 sous- aspossibles(4!);seullesous- as1estprésentéi i:
sous- as1: v i (A)v i (B)v i (C)v i (D) v (A)v (B)v (C)v (D)M 17
ave 24 sous- aspossibles(4!);seullesous- as1estprésentéi i:
sous- as1: v i (A)v i (B)v i (C)v i (D) v (A)v (B)v (C)v (D)M
3.3.4 Analyse des exemples
Lesquelquesrèglesutiliséesdans etableauquel'onpuisseexpli iter:
Règle 8(Combinaisonvaleur intrinsèque/valeurissue dugraphes des ontrariétés) La valeur
Règle 9(Attaque sans défense) Lavaleur ombinée doitrespe terla ontrainte suivante :
Si v i
(A)v i
(B)etB attaque Asans être lui-mêmeattaquéalors v
(A)v
(B)
Règle 10 (Attaque ave défense) Lavaleur ombinée doitrespe terla ontrainte suivante :
Si Aestattaqué parB mais défendu par C etv i (A)v i (C)alors v (A)v (C)
Règle 11 (A ord entre valeurintrinsèque etvaleur issuedu graphesdes ontrariétés) Si
l'éva-luationintrinsèqueest,soitlamêmepourtous,soitrespe tel'ordreimposéparl'évaluationissuedugraphe
des ontrariétés, alors la valeur ombinée respe tera elle-aussi l'ordre imposé par l'évaluation issue du
graphedes ontrariétés.
Propriété 2(Existen e d'une fon tionévaluation ombinée) 8v i
uneévaluationintrinsèquedes
ar-guments et8v une évaluation issuedu graphe des ontrariétés (don respe tantles ontraintesdénies à
la se tion3.2page11),ilexistetoujours unefon tiond'évaluation ombinéev
vériantless hémasetles
règles données i-dessus.
Preuve :Ilsut eneetdeposer:v
(A)=v(A),8A(onignorev i
(A)).
Ilseradi iledemettreàjourd'autresrèglesétantdonnéela omplexitédes hoixee tués.
3.4 Analyse de l'appro he 0
Analysonsl'appro he0àlavuedelaseuleévaluationren ontréedanslalittératurequisoitvéritablement
graduelle 2
( elle de Besnard et Hunter [BH01℄). Toutefois, notre analyse devra tenir ompte des faits
suivants:
[BH01℄neprendpasen ompteune valeurintrinsèquedesarguments,
[BH01℄n'admet pasde ir uit(pairouimpair);enfait, onpeutl'appliqueràdes ir uitssa hantalors
quelavaleurdesélémentsdu ir uitseralepointxedelafon tion 1 1+x
(l'inversedunombred'orvoir
remarquedanslades riptiondu as7danslase tion3.4.1).
3.4.1 Comparaison ave [BH01℄ sur les diérents as
Passonsenrevuelesdiérents assans ir uit 3
:
2
Ilexisted'autresévaluationsmaisjamaisave plusde3valeurs(a epté,rejeté,nondé idé).Voirparexemple[JV99℄. 3
0 v(A)=1 1 v(A)= 1 2 v(B)=1 2 v(B)= 1 2 v(A)= 2 3 v(C)=1 3 v(A)= 1 3 v(B 1 )=v(B 2 )=1 4 v(B 1 )=v(B 2 )= 1 2 v(A)= 1 2 v(C 1 )=v(C 2 )=1 5 v(B 1 )=v(B 2 )= 1 2 v(A)=1 6 v(A)= 1 3 v(B 1 )=v(B 2 )= 3 4 v(C 1 )=v(C 2 )=1 7
Onales ontraintessuivantes:
v(A n )=1, v(A n i )= 1 1+v(An i 1) ,pouri=1:::n 1.
Aprèsquelques al uls,on onstaterapidementque ettesuitefon tiondelavariable
i orrespondàlaformulesuivante :
v(A n i
)= Fib(i)
Fib(i+1)
(FibétantlasuitedeFibona i)
(remarquonsque Fib(i) Fib(i+1)
onvergeparos illationversl'inversedunombre(leratio
d'or onnudepuisl'antiquité)quanditendversl'inni; etinverseestnotéetest
égalà0:61803:::)
Lesvaleursobtenuessontordonnéesdelafaçonsuivante:
Si n est pairalors (l'argument A 1
est au bout d'une haîne d'attaqueet de défense
dontledébut estunattaquant):
1=v(A n )v(A n 2 ):::v(A 2 ) v(A 1 ):::v(A n 1 )
et sinon(nimpairl'argumentA 1
estauboutd'une haîned'attaqueet dedéfense
dontledébut estundéfenseur):
1=v(A n )v(A n 2 ):::v(A 1 ) v(A 2 ):::v(A n 1 ) 8 v(A)= 1 1+ n i=1 v(Bi) v(B j
)=1;8j=1:::n (eneet, ilest fa ilededémontrerpar
ré urren esurlastru turedel'arbremenantàAque0v(A)1)
Les résultats de ette omparaison montrent que tant que l'on reste dans des as simples, la fon tion
d'évaluationde[BH01℄vérieles ontraintesd'ordrequenoussouhaitons.Par ontre,dansles as omplexes
(le as7,parexemple),nousnesommesplusena ord.
Notonsquelerésultatobtenupourle as8(v(A)v(B j
))n'estpastoujoursvalidequandlesB j
nesont
plusdesfeuilles (voirparexemplele as2quiestun asparti ulierdu as8ave unB j
quin'estpasune
feuille;onaalorsv(A)= 2 3 v(B)= 1 2 ). Ordre de [BH01℄ :
An
An−1
An−4
An−5
An−2
An−3
Ici, l’ordre et les distances sont significatifs !
An
An−2
An−4
An−1
An−3
An−5
Attention, les distances ne sont pas significatives, seul compte l’ordre entre les variables !
Il s'agit i i d'une question d'interprétation. Soit A un argument attaqué et non défendu, et soit B un
argumentattaquéetdéfenduparA, ona2 hoixpossibles:
soitv(A)v(B):onprivilégiealorslefaitqueB soitaumoinsdéfendualorsqueAnel'estpas(même
si ettedéfenseestee tuéeparunargumentattaquéet nondéfendu!);
soit v(A) v(B) : on privilégiele fait queA soit situé, dans legraphe des ontrariétés plus près des
feuilles; don que B soit attaqué plussouvent que A (une fois en propre et x fois autraversde ses
an êtres défenseurs).Maisest- esigni atif?
Un autre exemple omparatif: l'exemple18 page 12
Surlatotalitéde e graphe,rappelonsque,d'aprèsl'appro he0,nos ontraintesd'ordreentre arguments
sont: E 1 ;D 2 ;D 3 ;C 4 ;B 4 C 1 ;B 2 C 3 A;B 1 ;C 2 ;D 1 (égalitéfor ée!) B 3
Puis al ulonslesvaleursd'après[BH01℄surlegraphedanssatotalité :
v(E 1 )=v(D 2 )=v(D 3 )=v(C 4 )=v(B 4 )=1, v(D 1 )=v(C 2 )=v(C 3 )=v(B 3 )= 1 2 , v(C 1 )=v(B 2 )= 2 3 , v(B 1 )= 6 13 , v(A)= 78 283 .
Ce quinousdonnedupointdevuedel'ordreentrelesarguments:
E 1 ;D 2 ;D 3 ;C 4 ;B 4 C 1 ;B 2 D 1 ;C 2 ;C 3 ;B 3 B 1 A
Ave [BH01℄,nousn'avonspasdeproblèmed'égalitéfor ée.Par ontre,remarquonsque,sionserestreint
àlapartieentouréedugraphe,alorslavaleurdeA= 13 19
, equiestsupérieuràv(B 1 )etv(D 1 ),maisaussi àv(C 1
)(Adevientplusfortquesondéfenseur,alorsqu'ilyaunebran hed'attaquemenantàAetau une
menantàC 1
!).
3.4.2 Con lusion de l'analyse
L'appro he0nefournitpaslesmêmesrésultatsque[BH01℄.Pour omprendrepourquoinousavons her hé
généralisationde[BH01℄(voirlapropriété9danslase tion6.4page47).
D'autre part, remarquons que [BH01℄ présente quand même des in onvénients (voir le traitement de
l'exemple 18 page 12 en n de se tion 3.4.1 page 17) qui vont être aussi eux de l'appro he 1. Nous
serons alorsamenésàmodier ertains desprin ipesposéspourproposeren oreune troisième appro he
(appro he2-se tion5page25).
3.5 Con lusion sur l'appro he 0
Cetteappro heétantuniquementintuitive,lesrésultatsproposéssontbien-sûrsujetsà aution(etd'ailleurs
lase tion3.4page17en onstitue unepremière ritique). Par ontre,elleaquandmêmepermis:
de proposer une gamme d'exemples signi atifs qui seront repris dans la suite de e do ument pour
ha unedesappro hesproposées;
d'étudier (super iellement!)lapriseen ompte d'unevaleurintrinsèqueenplusdesintera tions entre
arguments pour l'évaluation omplète des arguments. L'appli ation aux exemples montre de manière
évidentela omplexité roissante de e dernierpointsionneposeau unerèglerestri tive.
de suggérer par omparaisonave [BH01℄ les prin ipes fondateursdes appro hes 1et 2 qui vont être
Appro he 1 dite lo ale : prise en
ompte des intera tions dire tes
4.1 Les prin ipes retenus
L'étudede[BH01℄nous onduitàséle tionner4prin ipesessentielspourdéniruneévaluationd'arguments
baséesurl'intera tionentre arguments(ausensdela ontrariété).
P1 L'évaluation est maximale pour un argument sans attaquant et non maximale pour un argument
attaquéetnondéfendu.
P2 L'évaluation d'unargumentest fon tiondel'évaluation detouslesattaquantsdire ts(la ontrariété
dire te).
P3 L'évaluationd'unargumentestune fon tiondé roissantedel'évaluationdela ontrariétédire te.
P4 La ontributiond'unattaquantdire td'unargumentnepeutpasdiminuerl'évaluationdela ontrariété
dire tepour etargument.
Étantdonné qu'ils'agiti i dene sepréo uperdire tementqueduniveaude ontrariété lepluspro he,
onparlerad'appro helo ale.
4.2 Formalisation
Àpartirde esprin ipes,onvaformaliserune évaluationdelamanièresuivante.
Ondispose d'unensemble W totalementordonnéadmettantunpluspetitélément(V Min
)etd'unepartie
V deW, ontenantV Min
etadmettantunplusgrandélémentV Max
.
Dénition12 Soit<A;R> unsystème d'argumentation.Une évaluationest uneappli ation v :A!V
telleque:
1. 8A2A, v(A)V Min
2. 8A2A, siR (A)=;,alors v(A)=V Max
3. 8A2A, siR (A)=fA 1
;:::;A n
g6=;, alorsv(A)=g(h(v(A 1 );:::;v(A n ))) oùh :V !W telleque(V
dénote l'ensemble dessuitesniesd'éléments de V)
h(x)=x h()=V Min h(x 1 ;:::;x n ;x n+1 )h(x 1 ;:::;x n ) etg :W !V telleque g(V Min )=V Max g(V Max )<V Max
g est de roissante(si xy alors g(x)g(y))
Remarque:h(x 1 ;:::;x n )max(x 1 ;:::;x n
Laformalisationproposéeprésentelespropriétéssuivantes.
Existen ed'une évaluationv:voirense tion6page45(propriété8page47)unexempled'évaluation
dénidansle adredutravailde[JV99℄.
P1 estsatisfait ar:8A2AsiAn'apasd'attaquant(R (A)est vide),alorsv(A)=V Max et g(V Max )< V Max .
P2 estsatisfait arsiR (A)=fA 1 ;:::;A n g,h(v(A 1 );:::;v(A n
))évaluela ontrariété dire tedeA.
P3 estsatisfait arlafon tiong estsupposéedé roissante.
P4 estsatisfaitparlespropriétésdelafon tionh.
Proposition1 Lafon tiong satisfait pourtoutn1:
g(V Max )g 3 (V Max ):::g 2n+1 (V Max ) g 2n (V Max ):::g 2 (V Max )V Max
Si deplusg est stri tementdé roissante etg(V Max
)>V Min
,lesinégalités i-dessussont stri tes.
Preuve :Parré urren eàpartirdeV Min
g(V Max
)<V Max
etparappli ationdeg deuxfois
onsé utivement.
4.4 Exemples
Reprenonsquelquesexemples.
4.4.1 Les as sans ir uit
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
0 v(A)=V Max 1 v(B)=V Max don v(A)=g(V Max ) 2 v(C)=V Max ,v(B)=g(V Max )etv(A)=g 2 (V Max ) 3 v(B 1 )=v(B 2 )=V Max v(A)=g(h(V Max ;V Max )) 4 v(C 1 )=v(C 2 )=V Max v(B 1 )=v(B 2 )=g(V Max )etv(A)=g(h(g(V Max );g(V Max )))
LIENENTRE v(A)et v(C 1 );v(C 2 );v(B 1 );v(B 2 )? 5 v(A)=V Max v(B 1 )=v(B 2 )=g(V Max ) 6 v(C 1 ) = v(C 2 ) = V Max v(A) = g(h(V Max ;V Max )) et v(B 1 ) = v(B 2 ) = g(h(g(h(V Max V Max ));g(h(V Max ;V Max )))) LIENENTRE v(B 1 );v(B 2 )etv(C 1 );v(C 2 );v(A)? 7 v(A)=g n 1 (V Max )
Si nestpairv(A n 1 ):::v(A 3 )v(A 1 )v(A 2 ):::v(A n )=V Max
Si nestimpairv(A n 1 ):::v(A 2 )v(A 1 )v(A 3 ):::v(A n )=V Max 8 v(B i )=V Max v(A)=g(h(V Max ;:::;V Max | {z } nfois )) 9 Si v(A i
) augmente (resp. diminue), v(A) diminue (resp. augmente) en raison des
propriétésdeg etdeh. v(A)=g(h(v(A 1 );:::;v(A n0 )))g(h(v(A 1 );:::;v(A n0 1 ))) Remarque : Si h(x 1 ;:::;x n ;x n+1 )>h(x 1 ;:::;x n
) et g est une fon tionstri tement
dé roissante,alorsl'inégalité i-dessusest stri te.
Cetexemplemontrequesil'onveuttenir omptedunombrede ontrariants,
l'évalua-tiond'unargumentdoitpouvoirêtrestri tementinférieureàg(V Max
).C'estle assila
fon tiongeststri tementdé roissanteetsilafon tionhvérieh(x 1 ;:::;x n ;x n+1 )> h(x 1 ;:::;x n ).
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
10
v(A)=g(v(B))etv(B)=g(v(A))don v(A)etv(B)sontdespointsxesdeg 2
.Par
ontre,les ontraintessurgnepermettentpasd'imposerv(A)=v(B).
11 v(B 2 )=V Max ,v(A)=g(h(v(B 1 );V Max ))etv(B 1 )=g(v(A))
LIENENTRE v(A);v(B 1 )? 12 v(A)=g(h(v(B 1 );v(B 2 ))), v(B 1 )=v(B 2 )=g(v(A)) LIENENTRE v(B 2 );v(A);v(B 1 )? 13
D'après le résultat de l'exemple 10, v(A) et v(B 1
) sont des points xes de g 2 et v(B 2 )=g(v(A)) LIENENTRE v(B 2 )et v(A);v(B 1 )?
4.4.3 Les as ave ir uits impairs
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
14 v(A)estunpointxedeg
15
v(A),v(B),v(C)sontdespointsxesdeg 3
etsontégaux,puisqueg 3
estdé roissante.
Deplus,v(A)=g(v(B))impliquequev(A)=v(B)=v(C)=x,ave xunpointxe
deg etx<V Max . 16 v(D)=V Max ,v(C)=g(h(v(B);V Max )),v(A)=g(v(C))et v(B)=g(v(A))
LIENENTRE v(C);v(A);v(B)?
17
D'après le résultat de l'exemple 15, v(A) = v(B) = v(C) point xe de g, et ave
v(D)=g(v(C))onav(D)=v(B)=v(A)=v(C).
L'étude de graphes ave ir uitsfait apparaître le rle joué parles points xes de g, g 2
, ... . On peut
généraliser esrésultatsdansle asde ir uitsdelongueurn:sinestimpair,touslesargumentsdu ir uit
ontlamêmevaleurquiestunpointxedeg,etsinestpair,touslesargumentsdu ir uitontpourvaleur
despointsxesdeg n
.
Et sur l'exemple 18page 12 Onobtientleséquationssuivantes:
v(E 1 )=v(D 2 )=v(D 3 )=v(C 4 )=v(B 4 )=V Max v(D 1 )=v(C 2 )=v(C 3 )=v(B 3 )=g(V Max ) v(C 1 )=v(B 2 )=g 2 (V Max ) v(B 1 )=g(h(g 2 (V Max );g(V Max ))) v(A)=g(h(g(h(g 2 (V Max );g(V Max )));g 2 (V Max );g(V Max );V Max )) Onadon : E 1 ;D 2 ;D 3 ;C 4 ;B 4 C 1 ;B 2 D 1 ;C 2 ;C 3 ;B 3
Par ontre, les ontraintessurv(A)etsurv(B 1
)sontinsusantes.
Et 'estlemêmeproblèmequiapparaîtsil'onréduit etexempleàlapartieentouréedugraphe:E 1 ;D 2 C 1 D 1 ;C 2
ave ladi ulté de omparer v(A) (v(A) = g 2 (h(g 2 (V Max );g(V Max )))) et v(B 1 ) (v(B 1 ) = g(h(g 2 (V Max );g(V Max
))))auxautresvaleurs.
En résumé: V Min g(V Max ) V Max Une innité d'attaquants dire ts Un seul niveau de ontrariété. Plus d'un attaquant dire t Un seul niveau et un seul attaquant dire t Plusieurs niveaux et un seul
atta-quantparniveau
Argument non
ontrarié
Appro he 2 dite globale : des tuples
pour prendre en ompte toutes les
intera tions
5.1 Un exemple introdu tif
Àlavuedel'exemple18page12(enparti ulierdesapartieentourée),on onstatequelesordresenvisagés
jusque là posent un problème dès lors qu'un argument est ra ine à la fois de bran hes d'attaque et de
bran hesde défense.En eet,soit on seretrouve àdevoirfor er des égalités devaleurs(l'appro he0),
soit on trouve des résultats qui paraissent surprenants (des arguments en bout de bran he de défense
ayantunevaleurmoindreque euxquisontenboutd'unebran hededéfenseet d'unebran hed'attaque
([BH01℄),soitdesargumentsdi ilement omparablesauxautres(appro he1 1
).
Une solution onsiste àdévelopperun étiquetagepermettantde mémoriser ette stru ture, enasso iant
à haque bran he sa longueur (nombre d'ar s de la feuille jusqu'au n÷ud ourant) dans le graphe des
ontrariétés, sa hantque:
on traite les ir uits àpart (soit en utilisant lalongueur min du ir uit, soit en réduisant le ir uit à
deuxbran hes1d'attaqueet1dedéfense,soit ensupprimant arrémentles ir uitsdugraphe),
unebran hedelongueurimpaireestunebran hed'attaquepourlen÷ud ourant,alorsqu'unebran he
delongueurpaireestunebran hededéfensepour emêmen÷ud.
Remarquonsquelefait,pourunargument,d'avoirune bran hededéfense signiequ'ilestdéfendu mais
don aussi qu'il a été attaqué. On ne onsidère don pas une bran he de défense omme un signe de
vi toire!L'idéedebran hededéfense/d'attaquene orresponddon pasexa tementàl'idéed'unargument
gagnant/perdant!
La omparaison de deux arguments se fera don sur leur nombre respe tif de bran hes d'attaque, de
bran hesdedéfenseetsurlalongueurdesditesbran hes.Ilresteàdénirunerelationd'ordresur etype
detuples(delongueurvariable!).
Ainsi,surl'exemple18page12,ona:
1
Celavientdufaitquel'appro he1n'imposepasné essairementunordreuniquesurlesarguments lassésd'aprèsleur
B1
B2
B3
B4
A
D1
D2
D3
C1
C2
C3
C4
E1
(2)
(4,3,3,2,1)
(3,2)
(2)
(1)
(1)
(1)
(1)
()
()
()
()
()
L'argumentAa3bran hesd'attaque(2delongueur3et1delongueur1) et2bran hesdedéfense(1de
longueur4et l'autredelongueur2).
Nous allons don poser de nouveaux prin ipes, tout en retrouvant quelques points ommuns ave eux
proposéspourl'appro he1:
P1' L'évaluation est maximale pour un argument sans attaquant et non maximale pour un argument
attaqué(qu'ilsoit défenduoupas).
P2' L'évaluationd'unargumentprenden ompte touteslesbran hesdont et argumentestra ine.
P3' L'améliorationde la défenseou ladétérioration de l'attaque onduisentàaugmenter lavaleurd'un
argument.
P4' L'amélioration de l'attaque ou la détérioration de la défense onduisent à diminuer la valeur d'un
argument.
On vadon déniruneévaluationqui prendraen omptelesdiérentesbran hesmenantàunargument
( 'estdon uneappro heglobale).Ceseral'évaluationpartuples.
5.2 Dénition d'une valeur tuplée
Nous onservonsla règle 1page 7et nous posons plusieursdénitions onstru tivesd'une valeur tuplée
suivantles diérents as quel'on peutren ontrer dansungraphe des ontrariétés.Attention, lesvaleurs
tupléesquenousdénissonssontdesn-upletsnonordonnés.
Règle 12 (Valeur d'un argumentn'appartenant pasà un ir uit) Soitl'argumentAn'appartenant
pasàun ir uit,savaleur sera:
siA n'estpasattaqué:
v(A)=()(aussinotée:v(A)=(0))
si A a pour attaquants dire ts les arguments B 1
;:::;B n
dont les valeurs respe tives sont les tuples
(b 1 1 ;:::;b 1 m 1 );:::;(b n 1 ;:::;b n m n ): v(A)=(b 1 1 +1;:::;b 1 m 1 +1;:::;b n 1 +1;:::;b n m n +1)
Le as des ir uits est assezparti ulier ar le nombre de bran hes 2
est inni. On onsidérerale ir uit
ommeunméta-argument.Onvaprendrela onventionsuivante :
Onnemémoriseraquedeuxbran hes ( elled'attaquede longueurminimale et ellede défense
delongueur minimale).
D'autrepart,le al uls'ee tueraenrépertoriantpour haqueélémentdu ir uitlesattaquesetlesdéfenses
internesau ir uit,puisenrajoutant ellesquiviennentdel'extérieurdu ir uit.
Règle 13 (Valeur d'un argumentappartenant à un ir uit) SoitunargumentAappartenant àC 1 ...C m ir uits. SoientC 0 1 ...C 0 n
autres ir uits inter onne tésà l'undesC i ouentreeux 3 .SoientX 1 ... 2
L'utilisationde etermeestunabusdelangagepuisquelesélémentsd'un ir uitnesontpasfor émentliésàunefeuille
dugraphe. 3
An'appartientdon àau undesC 0 i .
X argumentsn'appartenantpasaux ir uitsmaisattaquantsdire tsdel'undes ir uits .Sa hantquel'on
note :
l i
:distan e la plus ourteentrele ir uitC 0 i etA(l i =Min C 0 j 2C 0 i (l C(C 0 j ;A) )), l X i =l C(X i ;A) (distan e 5 entrel'argumentX i etA), haque argumentX i apourvaleur :v(X i )=(x i 1 ;:::;x i k 1 ). on aalors: v(A) = ( z }| { 1;2;:::;1;2; mfois 1+l 1 ;2+l 1 ;:::;1+l n ;2+l n ; x 1 1 +l X 1;:::;x 1 k 1 +l X 1; :::; x p 1 +l X p; :::;x p k p +l Xp )
Remarque : pour al uler la valeur d'un argument A attaqué par un argument B ayant ()pour valeur,
il sut d'utiliser la notation (0) pour B et d'appliquer soit la règle 12 page i- ontre, soit la règle 13
pagepré édente.
Propriété 3(Existen e d'une évaluationpar tuples) Soit V l'ensemble des multi-ensembles
d'en-tiers, il existe toujours une fon tion d'évaluation par tuples v : A ! V vériant les règles données
i-dessus.
Preuve :Ils'agitd'uneappli ationdire te desrègles12page i- ontre à13page pré édente,
puisque esrèglesrépertorientlatotalité des aspouvantseproduire(ave ousans ir uit).
Un exemple d'étiquetage omplet : Prenons le graphe des ontrariétés suivant et appliquons les
règlespré édentes:
D
G
H
A
F
I
J
C
B
E
K
L
Q
P
M
N
O
()
(1,2)
(1,2)
(1,2)
(2,3)
()
(1,3,4)
(1,2,2,3,4,4,5,5)
(1,2,3)
(1,2,3,4,3)
(1,2,2,3,2)
(2,3,4)
(1,2,4,5,5)
(1,2,3,4,4)
(2,3,3)
(1,2,2)
(1,2,1)
PourD, E, F, L, Q et P, onutilise larègle 12 page i- ontre.Les valeursdetous lesautres arguments
sontfourniesparlarègle13pagepré édente.
Remarquonsaupassagequele seul asoùunargumentalamêmevaleurquesonattaquantdire t est le
asoùl'argumentet sonattaquantappartiennentàun ir uitsansattaquant!
Un autreexempleplus omplet auniveau des ir uitsestlesuivant:
4
C'est-à-direattaquantsdire tsd'élémentsdes ir uits:8X i ,9C2fC 1 ;:::;Cm;C 0 1 ;:::C 0 n gtelque9C2CetX i RC. 5
S'ilyaplusieurs heminsmenantdeX i
àA,onprendraen omptebien-sûrlesl 1 X i ,l 2 X i ,... orrespondantes.
D
()
()
()
()
()
(1,2,2,3,2)
(1,2,1,2,1)
(1,2,2,3,2)
(1,2,2,3,2)
(1,2,2,3,2)
(1,2,1,2,1)
(2,3,3,4,3)
(1,2,2,3,2,3)
(1,2,2,3,2,1)
(1,2,1,2,1,2)
(1,2,2,3,3,4,2)
(1,2,1,2,2,3,2)
(1,2,2,3,3,4,3)
(1,2,1,2,2,3,1)
(2,3,2,3,2,
2,3,2,3,2,
2,3,2,3,3,4,2,
2,3,2,3,2,3)
E1
A1
C1
B1
C2
A2
B2
E2
F2
F3
E3
A3
C3
B3
B4
A4
C4
E4
F4
Là,seulsC 1 ,C 2 ,C 3 ,C 4 ,F 2 ,F 4etDsont al ulésave larègle12page26.Touslesautresargumentssont
prisen ompte parlarègle13page26.
5.3 Appli ation aux diérents exemples
Reprenonslesdiérents aspourvoir e que elapourraitdonner.
5.3.1 Les as sans ir uit
I i, le al ul s'ee tue lassiquementenpartantdesfeuilles etenprogressantverslara inedel'arbre.
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
0 v(A)=() 1 v(B)=(), v(A)=(1) 2 v(C)=(), v(B)=(1), v(A)=(2) 3 v(B 1 )=v(B 2 )=(), v(A)=(1;1) 4 v(C 1 )=v(C 2 )=(), v(B 1 )=v(B 2 )=(1), v(A)=(2;2) 5 v(A)=(), v(B 1 )=v(B 2 )=(1) 6 v(C 1 )=v(C 2 )=(), v(A)=(1;1), v(B 1 )=v(B 2 )=(2;2)
n v(A n 1 )=(1), ..., v(A 2 )=(n 2), v(A 1 )=(n 1) 8 v(B i )=()8i=1:::n, v(A)=(1;:::;1) | {z } n fois 9
Ils'agitd'unegénéralisationdes as6,7et8:
v(A)=(x 1 ;x 2 ;:::;x p
)ave plenombretotaldebran hesetx i lalongueurde haque bran heiet v(B j )=(x 1 +1;x 2 +1;:::;x p +1),8B j .
On onstate que l'on n'a au un problème à al uler la valeur d'arguments appartenant à la fois à une
bran hede défense et àune bran he d'attaque. Ilreste maintenant àexploiter es valeurs, e qui est le
sujetdelase tion5.4.
5.3.2 Les as ave ir uits pairs
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
10 v(B)=v(A)=(1;2) 11 v(A)=(1;2;1), v(B 1 )=(1;2;2), v(B 2 )=() 12 v(A)=(1;2;1;2), v(B 1 )=(1;2;2;3), v(B 2 )=(1;2;2;3) 13 v(A)=v(B 1 )=(1;2)etv(B 2 )=(2;3)
Quelquesremarquessur esrésultats:
dansle as10,lefaitquev(A)=v(B)esttoujoursduàl'hypothèsededépart(voirrègle1page7);
dansle as 12,onadésormaisune diéren eentre d'un téA etde l'autreB 1
etB 2
( equireète le
faitqueAappartientàdeux ir uitsalorsqueB 1
et B 2
n'appartiennentqu'àunseul ir uit).
5.3.3 Les as ave ir uits impairs
NuméroCas Contraintessurlesvaleurs
14 v(A)=(1;2) 15 v(A)=v(B)=v(C)=(1;2) 16 v(D)=(), v(C)=(1;2;1), v(A)=(1;2;2), v(B)=(1;2;3) 17 v(A)=v(B)=v(C)=(1;2)et v(D)=(2;3)
5.4 Comparaison de valeurs tuplées
5.4.1 Introdu tion
SoientX etY,2argumentsayantlesvaleurstupléesrespe tivesv(X)etv(Y),leplussimplepour omparer
X etY estd'établirune omparaisonlexi ographiquedev(X)etdev(Y).Or, ette omparaisonnepermet
pasde on luredemanière onstru tivepourplusieursraisons:
Les bran hes de défense ont systématiquement une longueur supérieure aux bran hes d'attaque (par
exemple, ommentexploiterlefaitquev(X)=(1;1;1;1;1;1)< lex
(parexempleendiminuantde1lalongueurdetouteslesbran hesdedéfense).
Mais alors, onseretrouveànepluspouvoirdistinguer des as pourtantbien dissemblables 6
: B, dont
lavaleurv(B)=(2)devientv(B)=(1),nesedistingueraplusdel'argumentAdontlavaleurd'origine
v(A)=(1)(Aétantattaquésansdéfense,alorsqueB étaitattaquépuisdéfendu).
D'autrepart,ilfaudraitpouvoirdistingueraussiunargumentquiestattaqué(resp.défendu)sur
beau- oupdeniveauxetunargumentquiestattaqué(resp.défendu)surtrèspeudeniveaux(v(A)=(11)et
v(B)=(1)).Or,leraisonnementn'estpaslemêmesuivantqu'ils'agitd'uneattaqueoud'unedéfense:
plusunebran hededéfenseest ourteetpluselleestintéressantepourvalider unargument 7
,alorsqu'à
l'opposé,plusunebran hed'attaqueest ourteetpluselleestintéressantepourdis réditerunargument.
Larelationd'ordreentreargumentsn'estdon pasobtenuedelamêmefaçon,suivantquel'onexploite
lesrésultatsobtenussurl'aspe tattaqueousurl'aspe tdéfense!
Ensuivant esquelquesindi ations,onpeutdébou hersurplusieursappro hes.Nousallonsdon proposer
i i deuxsortesde omparaisons.Ellesobéissenttoutes lesdeuxàlamême idéede base :on faitd'abord
une omparaison quantitative des arguments à partir des attaques et des défenses, puis, si on ne peut
pas on lurepar e quelesquantités sontégales,on passe àune omparaison qualitative des arguments
toujoursàpartirdesattaquesetdesdéfenses(enutilisantune omparaisonlexi ographique).Ladiéren e
essentiellereposesurlamanièredontonvaréaliserla omparaisonquantitative:
soitenutilisantunrapport/tauxentredéfensesetattaques,
soitenexploitantdire tementlenombred'attaquesetlenombrededéfenses.
Onremarqueraquandmêmequel'utilisationd'une omparaisonlexi ographiquelorsdelaphasede
om-paraison qualitativeprésenteunin onvénient: 'est une méthodede omparaisonlo aleausensoù seuls
lespluspetits élémentsdiérentsvontserviràtran her(eneet(2;10 n ;:::;10 n )< lex (4;4;:::;4)!).
5.4.2 Appro he tuplée ave al ul d'un taux
I i, on va travailleren partant d'un taux entre attaques et défenses et en privilégiant la minimalité du
nombreglobaldebran hes.
Idéesutilisées Onpose:
Plus ilyadebran hesd'attaquemenantàunargument,etplus etargumentest mauvais.
Plus il y a de bran hes de défense menant à un argument, et plus et argument est bon (ave un
bémol : e prin ipes'applique si l'argument est aussiattaqué,sinon onpréfèrera qu'ily ait lemoins
possiblededéfenseseneet,qui ditdéfense, ditaussiqu'ilyaeuattaque ,l'idéalétantbien-sûrni
défense,ni attaque!).
Lavaleurmaximalesera elled'unargumentquin'estniattaqué,nidéfendu.
La valeurminimale sera elle d'un argument qui est attaqué par une innité d'arguments, et jamais
défendu.Cet argumentn'existebien-sûrpas!Ilsertjustedeborneinférieurepournotreévaluation.
Plusunebran hed'attaquemenantàunargumentestlongue,etmoinsellead'importan epour
dis ré-diter etargument(don plusellead'importan epour onforter etargument).
Plusunebran hededéfensemenantàunargumentest ourte,etplusellead'importan epour onforter
etargument.
La longueur des bran hes n'a d'importan e que si le rapport entre nombre de bran hes d'attaque et
nombredebran hesdedéfense nesut paspour omparer2arguments(les2rapportssontégaux!).
Ilvadon falloirfaire unepremièrepasse pourdéterminer et omparer d'abord lerapport entre nombre
d'attaques et nombre de défenses de ha un. Puis, si la première passe ne sut pas pour déterminer
le meilleur argument, on fera une se onde passe pour re her her la valeur maximale (en eet, étant
donné le al ul durapport voir i-après , il faut pouvoirtran herentre un argument jamais attaqué
et unargumentayantune uniquebran hequiest dedéfense ils ontlemême rapport !).Etenn,une
troisièmepasse souslaformed'une omparaisonlexi ographiqueserviraà omparer la qualitérespe tive
des attaques et des défenses. Ces deux dernières passes s'ee tueront sur une versionépurée des tuples
(inutile eneetde onserverleséléments ommuns à haquetuple : ilsn'apporterontrienaurésultatde
la omparaison).
6
Cetteremarqueestvraieaussision hoisitd'augmenterde1lalongueurdetouteslesbran hesd'attaque. 7
aurapasd'argumentsin omparables!).
Notations SoitX unargumentet v(X)savaleur,posons:
n a
(X) = nombre de bran hes d'attaque menant à X ( 'est-à-direnombre d'éléments impairs dans le
tuplev(X),et siX est unefeuillealorsn a
(X)=0),
n d
(X)=nombredebran hesdedéfensemenantàX ( 'est-à-direnombred'élémentspairsdansletuple
v(X),et siX est unefeuillealorsn d (X)=0), r(X)= nd(X) na(X) n d (X)+n a (X) si n a (X)6=0ou n d (X) 6=0,sinon r(X)=1(quand n a (X)=0ET n d (X) =0, don quandv(X)=()), v 0 (X)=f (v(X)),lafon tionf
(t) onsistantàordonnerletupletparvaleurs roissantes,
v 0 p (X) = f p (v 0 (X)), la fon tion f p
(t) onsistant à ne garder du tuple t que les valeurs paires ( elles
représentantdeslongueursdebran hesdedéfense),
v 0 i (X) =f i (v 0 (X)), lafon tion f i
(t) onsistantà ne garder dutuple t que les valeursimpaires ( elles
représentantdeslongueursdebran hesd'attaque).
Justi ationdes hoix Lesdonnéesn a
(X),n d
(X)serventà al ulerlerapportr(X)quialespropriétés
suivantes:
1 r(X) 1 (la valeur 1 orrespond au as pas de bran he d'attaque, alors que la valeur 1
orrespondau aspasdebran hededéfense),
r(X)augmentequandn d (X)augmenteouquandn a (X)diminue, r(X)diminuequand n d (X)diminueouquandn a (X)augmente, r(X)=0quandn a (X)=n d (X).
Onpeutdon direqueplusr(X)estgrandetmeilleurestl'argumentX (moinsd'attaque,plusdedéfense).
Quand r(X)est positif, alorsily aplusdedéfenses qued'attaquesetàl'inverse,quand r(X)est négatif
alorsilyaplusd'attaquesquededéfenses.
Quantàv 0 (X),v 0 p (X),v 0 i
(X),ils permettrontla omparaisonlexi ographiquedutuple. Remarquonsque
pourX dontlavaleurest(),onav 0 (X)=v 0 p (X)=v 0 i (X)=().
Dénition La omparaisonde2argumentsAetB vasefaireautraversdela omparaisondesnombres
r(A) etr(B) d'unepart,et d'autrepartautraversde la omparaisonlexi ographiquedes tuplesv(A)et
v(B)quandlapremière omparaisonn'aurapaspermisdetran her.
Onutiliseraladénitionsuivante :
Dénition13 Soient deuxtuples t =fx 1 ;:::;x n get t 0 =fy 1 ;:::;y p g. On dénitt t 0 omme étant le
tuple onstruitde la manièresuivante :
début
t t 0
=()
tantqu'ilresteunx i 2t faire n t nombred'o urren esdex i danst n t 0 nombred'o urren esdex i danst 0 n n t n t 0 sin<0alorsn 0 mettredanst t 0 no urren esdex i
enlevertoutesleso urren esdex i
det
n
Puisonutilisel'algorithme1pagesuivantepourdénirlarelationentrelesargumentsenfon tiondeleurs
valeurstuplées.
Remarquonsqueleseul asoùl'onfor el'égalité entre2argumentsAet B estlesuivant:A etB ontle
mêmerapport entreattaquesetdéfensesetl'undesdeuxargumentsaàlafois depluspetitesbran hes
de défenseet depluspetitesbran hesd'attaquequel'autre.Parexemple,A apour valeur(1;2;51;102),
alorsqueB apourvaleur(n;p;31;52)ave 1<n<31et2<p<52;i i,A estunargumentave saplus
petitedéfensefortemaisaussisapluspetiteattaqueforte,alorsqueBestunargumentave sapluspetite
défensefaiblemaisaussisapluspetiteattaquefaible.
Attention, ave les notations hoisies i i,A B peut signierdeux hoses bien diérentes : soit A et B
ontlamêmevaleur,soitleursvaleurssontin omparablesetonimpose alorsqueAet B soient onsidérés
%Des riptiondes paramètres: %
%v(A),v(B):2tuples %
début
siv(A)=v(B)alorsAB %Cas1%
sinon
sir(A)>r(B)alorsAB %Cas2%
sinon
sir(A)<r(B)alorsAB %Cas3%
sinon
%r(A)=r(B)don re her hedelavaleurmaximale()aprèsépuration%
v e
(A) v(A) v(B) %ongardelesélémentsdev(A)quinesont pasdansv(B)%
ve(B) v(B) v(A) %ongardelesélémentsdev(B)quinesontpasdansv(A)%
sive(A)=()alorsAB %Cas4%
sinon
sive(B)=()alors AB %Cas5%
sinon
% omparaisonslexi ographiquesentred'unepartlestuplesv 0 e p (A)etv 0 e p (B)%
%etd'autrepartlestuplesv 0 e i (A)etv 0 e i
(B)ave lesnotations:%
%v 0 ep
(X)tupleordonnéparordre roissantdesvaleurspairesdeve(X)%
%v 0 e i
(X)tupleordonnéparordre roissantdesvaleursimpairesdev e (X)% siv 0 ep (A)lexv 0 ep (B)etv 0 e i (A)lexv 0 e i (B)alorsAB %Cas6% sinon siv 0 ep (A)lexv 0 ep (B)etv 0 e i (A)lexv 0 e i (B)alorsAB %Cas7%
sinonAB %ondé idedenepastran her!Cas8%
n
autre argument). Par ontre, on remarqueraque ette évaluation n'est plus une mesure mais plutt un
ordonnan ement.
Par ontre,onverraense tion5.4.5page40que etterelationn'estpasunerelationd'ordre,
equi peutposerquelquesproblèmes!
5.4.3 Appro he tuplée ave omparaison du nombre des bran hes
Dans etteappro he beau oup plus simple,maismoins omplète sur ertainspoints(voirse tion 5.4.4
page34),onprend en omptedire tement lenombred'attaqueset dedéfenses,sanspasserpar
l'intermé-diaired'untaux.Deplus,onne her hepasàoptimiserenfon tiondunombreglobaldebran hes.
Idées utilisées Onpose:
Plus ilyadebran hesd'attaquemenantàunargument,etplus etargumentest mauvais.
Plus ilyadebran hesdedéfensemenantàunargument,etplus etargumentestbon.
Lavaleurmaximalesera elled'unargumentquin'estniattaqué,nidéfendu.
La valeurminimale sera elle d'un argument qui est attaqué par une innité d'arguments, et jamais
défendu.Cet argumentn'existebien-sûrpas!Ilsertjustedeborneinférieurepournotreévaluation.
Plusunebran hed'attaquemenantàunargumentestlongue,etmoinsellead'importan epour
dis ré-diter etargument(don plusellead'importan epour onforter etargument).
Plusunebran hededéfensemenantàunargumentest ourte,etplusellead'importan epour onforter
etargument.
Lalongueurdesbran hesn'ad'importan e quesilenombredebran hesde haquenature nesut pas
pour omparer2arguments.
Ilvadon falloirfaireunepremièrepasse pourdétermineret omparerd'abordlenombred'attaquesetde
défenses de ha un.Si es deux ritèressontena ordouendésa ord,alorsonpourra on lure. Sinon,
silapremièrepasse nesutpaspourdéterminerlemeilleur argument(lesdeux ritèressontidentiques),
on fera une se onde passe sous la forme d'une omparaison lexi ographique qui servira à omparer la