LA RÉALITÉ DE L'ÉDUCATION À L'ENVIRONNEMENT
DANS LES ÉCOLES DE CORDOBA
Federico ROMERO LARA
SUMMAR
y :
We wonderedwhysrudy of animaIs in Namral Science doesn't rnean on one hand, an increase of ecologîst conscience and Nature protection, and on the other hand, an end of cultural and historical taboos about certain animaIs. With the conclusions we had gOl, we could say rhar, in fact, School opens cl1annels to make protection and conservation becomerea1ities.However School doesn't finishwiththese raboos we have mentioned. Teachers explication ofthis situation is based on a suong social influence.This investigation opens a way towards useful strategies to refarce positive attitudes aimed to rransforrn the cancep that, ingerreral,people have about sorne animaIs.
A. GIORDAN, J.-L. MARTINAND el D. RAICHVARG, Actes JIES XIV, 1992
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1.
INTRODUCTION
Quand on marche
àtravers la ville et qu'on observe le comportement des groupes scolaires
(etpas seulement scolaires) avec les animaux
etles plantes; quand on va
àla campagne et que l'on voit
que
"êtreàla campagne" ne diffère en rien
à"êtreàla ville", surgissent alors mille questions. Et on
pourrait dire, dans ce cas, que, d'une part, la progression du point-de-vue théorique dans le cadre de la perception et de la prisedeposition et, d'autre part, les attitudes et comportements suivent deuxchemins différents, en ce qui concerne la problématique de l'environnement.
2. PROBLÉMATIQUE ET DÉROULEMENT DE LA RECHERCHE
Les Sciences Naturelles sont entréesil ya peu à l'école, on a vécu ensemble avec les noms des plantes et des animaux, on a appris les grands écosystèmes et ses interrelations et pourtant: pourquoi l'étude des animaux en classe de Sciences Naturelles n'implique pas, d'une part, une plus grande connaissance, prise de conscience et protection et d'autre partune disparition des tabous historiques et culturels envers certaines espèces?
Panni les causes qui peuvent faire que, chez les élèves, n'apparaissent pas des attitudes d'amélioration dans leur relation avec l'environnement et comme conséquence de cela une non intertransmission de sentiments,som:
'" L'inexistencedela relation emre le livreàtextes etl'entoIUage natureldel'élève.
'" Lefait que le maitre ou la maitresse ne connaissent pas,
ni
n'utilisent cet entourage naturel. '" Que [' enseignement qui se donne en classe n'apporte pas d'informations, ni n'ouvre des chemins pour que l'amtlUledel' soit celle de conserver et protéger Son en!ourage.Les causes des mauvais traitements des animaux et parfois même de
morts
violentes pourraient être que:'" La haine culturelle envers cenains animaux a été engendrée par une mauvaise information de mêmequepar une méconnaissance transmise de génération en génération.
'" L'éducation n'a pas été une alternativeàcette conception sociale (populaire), exisrantSIU une série d'animaux.
'" Certaines espèces, parce qu'elles ne sont pas de renom, n'ont pas fait parde de la préoccupation des sociétés protectrices, écologistes, sociales, scientifiques, éducatives etc. élan! utiliséespaLUd' horribles expériences.
Hypothèses detravail:
Le processus a été dirigé en différents plans spatiaux. Ceux-ci sont:
*
Leplanscolaire - Entrer en contact avec des collèges de différentes zones de C6rdoba, ayant une grande diversité socioculturelle et environnementale, à l'aide d'une enquète sur les élèves et les professeurs, ainsi qu'avec des entrevues avec des maîtres.'" Le plan associationniste - Groupements écologistes, pour l'environnement, naturalistes, etc., chacune d'elles ayant un questionnaire.
'" Le plan administratif - Des organismes publicsel d'éditions qui pourraient donner des orientations sur ce thème.
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Le plan individuel- Des personnes concrètes. 460Quand on interprète les résultats obtenus, on peur affinner que:
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Les livresàtextes ne sont pas en accord avec l'entourage naturel.*Le maîtred'écoleconnaîtet utilisel'entourage le plus pnx:he de (' élève. Encore que cette utilisation dépende beaucoup de si on utilise l'entourage comme discipline ou bien de si la discipline contemple l'utilisation de l'entourage. Dansce dernier cas il y a des empêchements propresà la limitation qu'impose la discipline.
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L'enseignement quisedonne en classe ouvre des chemins pour la conservation de la nature.*
Il existe bien une haine culturelle envers certainsanimauxdue à une mauvaise infonnation. Bien qu'il n'ait pas puêtreprouvé qu'elle soit dueàune méconnaissance transmise de génération en génération.*
L'Éducation n'a pasétéune alternativeàla conception sociale qui existeàpropos de certains animaux. Bien qu'il soit vrai (confonnément aux résultats obtenus) que cela se concrétise sur certains animaux bien spécifiques.*
Qu'ils sont d'accord avec l'expérimentation animale mais seulement si celle-ci ne suppose pas un horrible crime envers les animaux (en étant en désaccord avec les expériences scolaires).De tout cela, on arrive aux conclusions suivantes;
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Il apparaît chez l'élève une amélioration de ses attitudes dans sa relation avec l'environnement et comme conséquence une intertransmission de sentiments.*
L'étude des animaux en Sciences Naturelles implique d'une part, une meilleur connaissance, prise de conscience et protection, mais d'autre pan elles n'enlèvent pas les tabous historiques et culturels envers certains animaux.*
Leprofessorat attribue à cette forte influence sociale le fait que ce qui est enseigné en classe ne se reflète pas ensuite dans les attitudes et la manière de vivre.Tout ceci nous amèneàpenser que de nouveaux chemins sont en train de s'ouvrir vers une cohabitation entre les personnes et la Nature, et pOUT cela, on doit (moment où se trouve ce travail) créer des stratégies qui les renforcent.