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ARTheque - STEF - ENS Cachan | A propos des appareils générateurs et appareils récepteurs.

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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A propos de la leçon

APPAREILS GENERATEURS & APPAREILS RÉCEPTEURS

(Physique, 2me année - Nouvea ux programmes scientifiques des Centres d'Apprentissage) Il semble, d'après quelques échos et demandes

de renseignements, que cette leçon suscite quelque e m b a r r a s quant à sa conception.

Les élèves viennent d'assister à la première leçon d'électricité dont l'objet était de montrer, par

l'expérience et simultanément, les trois effets du

courant électrique continu (effet calorifique, effet chimique, effet magnétique). Ils ont acquis les no-tions de : corps bon conducteur (eau acidulée, fils métalliques), corps mauvais conducteurs (eau dis-tillée) (1), circuit électrique, circuit ouvert, circuit fermé, effet calorifique, effet chimique, effet ma-gnétique, effet polarisé, effet non polarisé, sens du courant. C'était le but que nous nous étions pro-posé d'atteindre.

En première année, nous avions acquis les no-tions de travail et d'énergie.

Que voulons-nous apprendre à nos élèves de Centre dans cette deuxième leçon d'électricité ?

Tout d'abord qu'il existe des appareils appelés g é n é r a t e u r s d'énergie électrique qui « engendrent » le courant électrique. Mais cette énergie n'est p a s créée sans dépense. Les g é n é r a t e u r s ne peuvent la produire qu'en dépensant eux-mêmes de l'énergie qu'ils ne font que transformer.

L'énergie qu'ils utilisent peut être :

1° De l'énergie libérée par une réaction chi-mique, comme dans les piles ou les accumulateurs, dont la composition chimique se modifie à mesure que se produit le courant ;

2° De l'énergie mécanique comme dans les dyna-mos génératrices ou les magnétos qu'il f a u t faire tourner.

L'étude des phénomènes qui interviennent dans ces appareils viendra plus tard. Il suffit pour le moment de les considérer de l'extérieur.

« Il serait déraisonnable de commencer un cours d'électricité par la description des générateurs de courant, leur fonctionnement est incompréhensible pour qui ne sait rien des phénomènes électriques. Il suffit, pour commencer, de savoir que ces appa-reils existent et de s'en servir, ce qui n'exige ni une théorie, incompréhensible au début, ni une des-cription dénuée d'intérêt. »

(Eléments d'électricité : Colin, éditeur, Charles F a b r y : physicien, philosophe, professeur et péda-gogue éminent.)

Il ne saurait donc être question, à aucun prix, de passer en revue et de décrire les divers généra-teurs. E t c'est bien dans cet esprit-là qu'ont été rédigés les nouveaux p r o g r a m m e s des Centres d'Apprentissage.

Pour le moment, les deux parties importantes et communes à tous les g é n é r a t e u rs sont les pôles ou bornes. Ils ne sont p a s identiques. Il f a u t les distinguer. Celui par lequel on convient de dire que le courant sort du générateu r est le pôle positif, l'autre : le négatif.

Reprenons le circuit de la dernière leçon. Le voltamètre, la lampe, la bobine sont des récep-teurs, car ils reçoivent de l'énergie électrique et la t r a n s f o r m e n t en d'autres f o r m e s d'énergie (les faire trouver aux élèves)... Point délicat : c'est l'ensemble bobine et aiguille aimantée qui t r a n s-forme l'énergie électrique en énergie mécanique et non la bobine seule.

Le volume de la leçon est donc assez réduit (largement suffisant toutefois pour occuper les qua-r a n t e minutes de leçon). Mais si nous avons qua-réussi à faire comprendre l'idée générale : le générateur électrique t r a n s f o r m e de l'énergie chimique ou de l'énergie mécanique en énergie électrique, tandis que le récepteur électrique t r a n s f o r m e l'énergie électrique en une autre forme d'énergie, nous au-rons atteint notre but.

N'oublions pas, comme le disent les instructions officielles qui accompagnent les nouveaux program-mes des Centres, que les leçons doivent être sim-ples, réduites à une idée-maîtresse et à l'acquisition de quelques expressions ou termes nouveaux, le tout suggéré par une expérience probante, nette, exploitée à fond, à laquelle les élèves ont participé au maximum, dans une atmosphère de vie et non de certitudes imposées.

Que nos lecteurs nous écrivent de plus en plus nombreux pour nous signaler leurs embarras, leurs échecs, et aussi leurs succès et réussites. A cette condition, notre rubrique scientifique sera vivante, souple et se renouvellera constamment.

J. LIGNON

Professeur de Sciences E.N.N.A., Paris.

(1) N e disons pas isolant puisque sa conductibilité électrique, bien que faible, n'est pas nulle (sa dissociation ionique n'est pas nulle) . a l l l e u,r s quelques bulles se dégagent sur les électrodes et les élèves du Centre (qui savent observer, j'insiste, pour peu qu'on les v

invite) les voient. 1

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UN NOUVEL ETAU POUR L'ENSEIGNEMENT

Un des gros soucis des professeurs de travail

manuel réside dans l'adaptation des étaux à la taille des élèves. Ce problème a été résolu i m p a r f a i t e -ment jusqu'ici par l'emploi de cales disposées sous l'étau ou de planchers mobiles qui sont des sources d'ennui et parfois d'accidents. Notre collègue Bahuaud, Professeur Technique, chef des t r a v a u x à l'Ecole Dorian, vient de m e t t r e au point un étau réglable qui apporte une solution définitive à ce problème.

Le réglage demande seulement quelques se-condes : il suffit de m e t t r e la manivelle de serrage à l'horizontale pour l'empêcher de gêner, débloquer la colonne cylindrique f o r m a n t pivot et, avec la m a i n appuyée sur l'extrémité du mors mobile, f a i r e pivoter l'étau du nombre de tours nécessaire et enfin bloquer.

Il est difficile, si on ne l'a m a n œ u v r é soi-même, comme je l'ai fait, de se rendre pleinement compte de la facilité et de la rapidité du réglage de l'étau. Cela tient au faible f r o t t e m e n t de la petite plaquette inférieure jouant le rôle d'un écrou partiel, n ' a y a n t à supporter que le poids de l'étau, l'immobilisation en service é t a n t obtenue unique-m e n t par le blocage énergique du pivot cylindrique dans le collier-support.

Les caractéristiques prévues pour l'étau tout acier sont : mâchoires de 125, ouverture 180, hau-teur libre entre mâchoires 85, possibilité de serrer

une b a r r e longue verticalement en bout de mors comme sur les étaux normaux, réglage en hauteu r de 100 m/m ; correspondant à environ 15 cm. de différence de taille de l'élève.

Le réglage peut se faire à moins de 75 m/m, le pas de l'hélice étant 15 cm. ; la rainure n'existe que sur la longueur utile. En position haute, la rigidité est très bonne et permet le burinage d a n s des conditions normales.

E n position basse, la hauteur des mâchoires au-dessus de l'établi est sensiblement la même que celle des étaux tournants usuels.

Le prix de l'étau serait d'environ 30 % supérieur à celui des étaux t o u r n a n t s ordinaires de m ê m e force et de même qualité.

E n combinant le réglage de 100 m / m avec l'emploi d'établis de deux ou trois hauteur s judi-cieusement choisies, il est possible de satisfaire à tous les besoins.

Je pense que cet étau apporte la solution atten-due à un problème très ancien qui est toujours actuel.

Il serait intéressant de connaître l'avis des collègues, t a n t sur le principe de l'étau que sur les caractéristiques, et je me chargerai bien volontiers de collectionner ces avis ainsi que toutes sugges-tions que nos collègues j u g e r a i e n t utile de faire.

CAMPA

Professeur E.N.N.A., Paris.

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