• Aucun résultat trouvé

Le changement structurel de la démographie et le marché du travail des jeunes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Le changement structurel de la démographie et le marché du travail des jeunes"

Copied!
64
0
0

Texte intégral

(1)

Le changement structurel de la démographie et

le marché du travail des jeunes

Mémoire

Tengbo Yu

Maîtrise en économique

Maître ès arts (M.A.)

Québec, Canada

© Tengbo Yu, 2014

(2)
(3)

Résumé

Korenman et Neumark [2000] ont fourni des preuves empiriques : la baisse de la population relative des jeunes entraîne une baisse du taux de chômage des jeunes. J’ai utilisé un panel de données internationales entre 1970 et 2010 pour étudier la pertinence de la population relative des jeunes, la demande agrégée du marché du travail (représenté par le taux de chômage des adultes et le taux d’emploi des adultes), la croissance économique et le taux de scolarisation pour ainsi expliquer la fluctuation récente du taux de chômage et du taux d’emploi des jeunes. Ensuite, j’ai fait des analyses horizontales et verticales afin de montrer la variation de l’effet estimé. Après des analyses empiriques d’un modèle proposé par Korenman & Neumark et une extension de données, j’ai obtenu le même résultat qu’ils ont trouvé. La baisse de la population relative des jeunes pourrait faire diminuer le taux de chômage des jeunes, mais elle n’a pas d’impact sur le taux d’emploi des jeunes.

(4)
(5)

Table des matières

Résumé ... iii

Table des matières ... v

Liste des tableaux ... vii

Liste des figures ... ix

Liste des abréviations et des sigles ... xi

Remerciements ... xiii I Introduction ... 1 II Revue de littérature... 5 III Méthodologie ... 15 A. Définition de Données ... 16 B. Source de données ... 17 C. Fluctuation de données ... 17 IV Résultats empiriques ... 20

A. Résultats des 38 pays ... 21

B. Résultats sur différentes périodes ... 29

C. Résultats sur différents niveaux de richesse ... 33

D. Résultat par genre ... 37

E. Résultat des quatre pays émergents ... 38

V Conclusion ... 41

VI Référence ... 43

VII Figures ... 45

(6)
(7)

Liste des tableaux

Tableau 1 ... 21 Tableau 2 ... 22 Tableau 3 ... 23 Tableau 4 ... 23 Tableau 5 ... 24 Tableau 6 ... 25 Tableau 7 ... 26 Tableau 8 ... 26 Tableau 9 ... 27 Tableau 10 ... 28 Tableau 11 ... 30 Tableau 12 ... 32 Tableau 13 ... 35 Tableau 14 ... 36 Tableau 15 ... 38 Tableau 16 ... 40

(8)
(9)

Liste des figures

Figure 1 ... 45

Figure 2 ... 46

Figure 3 ... 47

(10)
(11)

Liste des abréviations et des sigles

MCO : Moindre Carré Ordinaire, une méthode économétrique

Méthode IV : une méthode statistique et économétrique en composant une ou des Variable Instrumentale

OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economiques PIB : Produit Intérieur Brut

(12)
(13)

Remerciements

Je remercie à mon directeur de recherche M. Radoslaw Stefanski, et mon co-directeur M. John Cockburn, de m’aider tout au long de mon travail. Ils étaient toujours là quand j’avais des difficultés à avancer la recherche. Leurs connaissances économiques et sociales m’ont donné des ressources de la base des données et des idées d’approfondir ma recherche.

Je remercie à Mme. Maude Laplante-Dubé et M.Gaston Quirion de me distribuer la presse réservée qu’il y a la base de donnée de la Chine, afin de compléter mon analyse.

Je remercie à Mme. Diane Nadeau de m’a accompagné à tous les étapes administratives. Elle était patiente et prévenante à répondre mes questions.

Je remercie à mon amie Melle. Shuting Chen et Melle. Zi Yang, de m’encourager tout au long de mes études à l’Université Laval. Elles m’ont proposé leurs avis et conseils quand je n’ai pas bien réussi au travail rendu ou à l’examen.

Enfin, je remercie à mon amie Melle. Manon Brault, de corriger les fautes grammaires de mon mémoire.

(14)
(15)

I Introduction

Durant ces quarante dernières années, plusieurs pays faisaient preuve d’un grand progrès social, économique et technologique. Suite à la reprise économique après la Seconde Guerre Mondiale, l’évolution du marché du travail des jeunes était progressivement complexe.

Quand nous regardons les données statistiques des pays de l’OCDE, le ratio de jeune population (de 15 à 24 ans) sur la population adulte (de 25 à 54 ans) a diminué durant ces quarante dernières années, mais le taux de chômage des jeunes avait une tendance à croître et le taux d’emploi avait une tendance à diminuer pendant cette même période. Ce phénomène est la contraction du concept général, c’est-à-dire qu’une diminution relative de la population des jeunes va provoquer une baisse de l’offre de travail, ce qui entraîne une baisse du taux de chômage et une hausse du taux d’emploi chez les jeunes puisque les nouveaux entrants du marché sont moins nombreux.

Les chercheurs Sanders Korenman et David Neumark ont publié le rapport « Cohort crowding and youth labor market » en 2000, qui est en fait une analyse profonde sur la relation entre le changement démographique et le marché du travail des jeunes dans les pays de l’OCDE entre 1970 et 1994. Ils ont trouvé que le changement démographique des jeunes a une relation positive avec le taux de chômage des jeunes, et une relation nulle avec le taux d’emploi des jeunes. Le taux d’emploi des jeunes est plutôt affecté par le taux de scolarisation.

En effet, le taux de chômage des jeunes est trop élevé par rapport au taux de chômage des adultes. En 2009, même la crise économique est une cause de la hausse du taux de chômage. Le taux de chômage moyen des pays de l’OCDE s’élève à 7.3% chez les adultes (25-54 ans) et à16.7% chez les jeunes (15-24 ans). Il y a une grosse différence quand nous regardons l’évolution. Au cours de la période 1970-2010, le taux de chômage des adultes moyen des pays de l’OCDE a augmenté de cinq points de

(16)

pourcentage (de 2% à 7.5%), tandis que le taux de chômage des jeunes a augmenté de dix points de pourcentage (de 6.3% à 16.7%) et il était volatile au fur et à mesure de la conjoncture. Pendant cette même période, le taux d’emploi des adultes moyen des pays de l’OCDE était stable (de 70% à 75.2%), tandis que le taux d’emploi des jeunes a fortement diminué (de 54.4% à 39.6%).

Généralement, les étudiants venant juste d’être diplômés sont les personnes qui ont le plus de difficultés à trouver un travail parce qu’ils n’ont aucune expérience professionnelle même s’ils avaient fait quelques stages durant leur période d’études. De plus, il existe une faible substituabilité entre les jeunes travailleurs et les travailleurs seniors qui empêchent les jeunes à trouver un travail satisfaisant.

Le choc macroéconomique est aussi une cause de la hausse du taux de chômage car les jeunes ont moins d’expérience par rapport aux travailleurs seniors, ils sont moins productifs et plus sensibles à la crise économique. D’après les données statistiques, nous observons que le taux de chômage des jeunes évolue suite aux chocs macroéconomiques.

Le taux de scolarisation affecte la population active. S’il y a moins de nouveaux entrants sur le marché du travail des jeunes, il est probablement moins difficile d’être employé car il y a moins de concurrence. Le taux de scolarisation devrait être une variable explicative à la fluctuation du marché du travail des jeunes.

Le taux de chômage élevé pose toujours un problème social et économique. Le chômage conduit à l’écart de revenu entre toute la population. Cet écart menace la stabilité sociale, le bien-être social et surtout l’économie. De l’autre côté, le taux d’emploi décroissant pose aussi un problème économique car le travail représente un facteur de production. Alors une baisse du taux d’emploi diminue la production si tout est égal par ailleurs.

Si le gouvernement laisse le taux de chômage et le taux d’emploi flotter selon la conjoncture économique, les jeunes n’auront plus de confiance dans le travail et ils vont

(17)

prolonger leurs études afin de retarder l’entrée sur le marché du travail. La société serait moins stable, l’économie serait moins favorable.

L’instabilité du marché du travail des jeunes devient un problème social et économique de plus en plus important au fil du temps. Je vais faire une extension de l’analyse empirique du Korenman & Neumark. La base de données se prolonge jusqu’à 2010 et s’étend à un ensemble de tous les pays de l’OCDE plus les quatre pays émergents (Chine, Russie, Brésil et l’Afrique du Sud). Suite au modèle proposé par Korenman & Neumark et des données les plus appropriées, j’obtiens un résultat similaire que le résultat trouvé par Korenman & Neumark. Néanmoins, dans les pays moins riches, le standard du marché du travail ne serait pas encore complété et cette faiblesse institutionnelle pourrait créer le chômage. En outre, la différence de niveau de la couverture sociale pourrait changer le choix de l’individu quand il fait face à un emploi offert. Il est intéressant de mesurer la relation entre la taille relative de jeune population et le marché du travail des jeunes dans les pays ayant des niveaux de richesse différents. J’ai regroupé la base de données en deux parties selon le PIB par tête. Pour les pays moins riches, le marché du travail des jeunes est plutôt affecté par la croissance économique, et l’effet de l’évolution démographique des jeunes devient sans importance. Après la présente introduction, nous allons voir dans le chapitre II la suite de la présentation de mon mémoire avec la revue de littérature. Le problème sera analysé par une méthodologie empirique dans le chapitre III. Les résultats obtenus sont présentés dans le chapitre IV. Enfin je conclurai dans le chapitre V.

(18)
(19)

II Revue de littérature

La corrélation ente le marché du travail et le changement démographique dans la littérature économique est traitée parfois théoriquement et parfois empiriquement selon les économistes. Le développement des analyses du taux de chômage et du taux d’emploi dans une perspective macroéconomique est lié au développement des modèles de générations imbriquées, ces modèles sont particulièrement utilisés pour étudier les conséquences des changements démographiques sur l’économie.

1.

J.F.Jimeno et D. Rodriguez-Palenzuela [2002], qui ont publié un article concernant le chômage des jeunes dans les pays de l’OCDE. Ils ont traité ce problème par les aspects suivants : le changement démographique, l’institution du marché du travail et le choc macroéconomique. Comme Shimer, ils ont aussi divisé l’ensemble des travailleurs en deux groupes : les jeunes et les supérieurs qualifiés. Ils ont développé un cadre d’analyse qui suggère que pour obtenir un équilibre du marché du travail avec un taux de chômage similaire pour les jeunes et les supérieurs, l’existence d’un certain degré de flexibilité du salaire doit être présent. Ils étudiaient le problème par la méthode théorique et empirique parallèlement avec un panel des données de 19 pays de l’OCDE durant la période 1960-1996. Leur modèle de la fonction de production est seulement composé du travail. Les travailleurs jeunes et les travailleurs supérieurs n’ont pas la même productivité, donc le salaire des deux groupes n’est pas le même non plus. Ils ont importé les variables : la demande du travail, le taux d’intérêt réel et le facteur de la productivité globale dans leur analyse empirique pour :

– dans un premier temps, estimer séparément l’effet du changement démographique,

de l’institution du marché et le choc macroéconomique sur le taux de chômage des trois différents groupes de population suivant : l’homme âgé entre 15 et 24 ans, la femme âgée entre 15 et 24 ans et l’homme âgé entre 25 et 54 ans.

– dans un deuxième temps, évaluer l’effet de l’évolution démographique sur le taux de

(20)

empiriques. Les résultats obtenus sont les suivants : la taille de la population des jeunes est un facteur non-négligeable pour expliquer la différence entre le taux de chômage des jeunes dans les différents pays ; les effets du choc macroéconomique et de l’institution du marché sont différents selon les pays et l’âge de travailler ; plus le marché du travail est rigide, plus le taux de chômage des jeunes est élevé. Tous ces résultats peuvent être expliqués par la substitution imparfaite entre les jeunes et les supérieurs.

Ces deux chercheurs ont tout simplement trouvé que le taux de chômage des jeunes est influencé par le changement démographique, l’institution du marché du travail et le choc macroéconomique. Ils ont montré le coefficient de ces variables dans des tableaux, mais n’ont pas précisé dans leur conclusion leur relation générale en prenant en compte des chiffres, et n’ont pas indiqué l’impact de chaque variable qu’elle soit positive ou négative.

En revanche, dans mon mémoire, je me concentre surtout sur le changement démographique et la conjoncture économique exprimée par le taux de la croissance du PIB pour expliquer le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes.

2.

Robert SHIMER [2002], agrégé aux États-Unis, a étudié l’impact des jeunes travailleurs sur le marché du travail. Il a étudié l’impact des changements dans la population des jeunes sur le taux de chômage, avec une distinction de tous les travailleurs entre les jeunes et les supérieurs qualifiés. Il est l’un des premiers qui étudie empiriquement par âge et par sexe, et se concentre sur les données statistiques afin de trouver la relation entre les variables. A l’inverse du résultat trouvé auparavant, Shimer trouve qu’une augmentation de la proportion de jeunes dans la population en âge de travailler diminue le taux de chômage global. Par la suite, il a cherché une théorie pour l’expliquer. Shimer considère que la variation de la population des jeunes dans la population en âge de travailler représente un choc d’offre anticipé et aussi un choc positif de la demande

(21)

agrégée. Alors il a utilisé le modèle de recherche « chômage frictionnel avec on-the-job recherche » en soulignant une mauvaise correspondance entre l’emploi actuel et l’emploi recherché chez les jeunes. Shimer a aussi introduit la variable « salaire » parce qu’un salaire faible peut conduire à une hausse du chômage. Après son analyse, il en résulte qu’une augmentation relative de la proportion des jeunes dans la population provoque une baisse immédiate du taux de chômage et une hausse du taux de participation au marché du travail, et provoque ensuite une hausse de salaire pour les femmes et les jeunes hommes.

Shimer a utilisé simplement une régression de

où Uit est le taux de chômage général d’État i et de l’année t ; shareit étant un nombre de

travailleurs de 16 à 24 ans divisé par la population de 16 à 64 ans ; ε représente toutes les autres ressources de la variation de chômage ; β1 est l’élasticité. Cependant, il n’a

pas précisé la représentation du paramètre δt.

Il analyse uniquement la relation entre la proportion des jeunes et le taux de chômage général. Ce qui est différent de ma recherche : les objets de mon travail sont le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes, et j’utilise la population de 15 à 24 ans divisée par la population de 25 à 54 ans comme le ratio de population jeune par rapport aux adultes.

3.

Li GAN et Siyi ZHU ont publié l’article « Youth cohort size and unemployment rate » en 2011. Historiquement, Shimer (2001) a constaté que l’effet de la taille de la population des jeunes sur le taux de chômage général est significativement négatif, à l’inverse du résultat trouvé par Korenman et Neumark (2000). Alors L. Gan et S. Zhu ont continué la recherche de Shimer en ajoutant les données de 1997 à 2008 provenant des États-Unis. Ils ont trouvé que l’élasticité estimée du taux de chômage est très sensible dans un modèle d’effet fixe, incluant la variable dummy pour l’année s’il y a une corrélation temporelle entre la taille de la population des jeunes et le taux de chômage. L’apparition du baby-boom est la cause principale de la variation temporelle.

(22)

Une relation entre la taille de la population des jeunes et le taux de chômage aux États-Unis est négative durant la période 1978-1996, et cette relation est devenue positive après l’année 1996. Ils ont trouvé qu’il y a une incohérence des estimations pour le changement de la corrélation entre la variation temporelle sur le taux de chômage et la proportion des jeunes sur la population totale. Ils ont aussi démontré que le taux de chômage global aura tendance à repartir à la hausse, avec une proportion des jeunes plus élevée dans la population totale.

Ces deux chercheurs se concentrent plutôt sur le chômage global, et la part des jeunes dans la population est une explication importante. Leur recherche confirme l’existence de la relation entre le marché du travail et la population relative des jeunes. De plus, ils me donnent une idée d’avoir un coefficient varié dans la différente période.

4.

G.Bertola, F.D. Blau et L.M. Kahn [2002] ont travaillé sur le marché du travail en comparant les États-Unis et d’autres pays de l’OCDE. Ils examinent l’expérience du chômage des États-Unis dans un contexte international et analysent la dynamique du chômage global en utilisant la méthode proposée par Blanchard (1999) et Blanchard et Wolfers (2000). Ils procèdent à l’analyse du rôle du choc macroéconomique sur la caractéristique structurelle microéconomique telle que la composition démographique de la population. Ils considèrent que la proportion des jeunes dans la population (le nombre de personnes appartenant à la catégorie 15-24 ans divisé par le nombre de personnes de la catégorie supérieur à 15 ans) est comme un facteur potentiel important pour le taux de chômage global. D’après leurs analyses, ils concluent que :

– le développement démographique affecte le taux de chômage, mais ce facteur

n’explique pas la baisse du taux de chômage américain par rapport aux autres pays.

– l’amélioration du taux de chômage américain par rapport aux autres pays depuis les

années 1970 s’explique, d’une part, par des chocs macroéconomiques favorables, et d’autre part, par des changements institutionnels qui étaient plus favorables à l’emploi aux États-Unis qu’ailleurs.

(23)

– la forte inégalité des salaires et de faibles niveaux de salaire sont associés à un faible

taux de chômage.

Même si mon sujet de recherche ne correspond pas exactement à celui de ces économistes cités ci-dessus, je me suis inspirée des variables raisonnables pour expliquer le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes fluctuants des pays de l’OCDE.

5.

Diamond [1982] a examiné l’anticipation rationnelle à l’équilibre d’état stationnaire. Il a introduit la troisième cause du chômage macroéconomique – la difficulté de la coordination commerciale dans une économie « trop de monde ». Les anciennes recherches démontrent que si le prix et le salaire qui soient totalement flexibles et correctement perçus, il n’y aura pas de chômage macroéconomique. En priorité de sa recherche, il suppose : 1) les agents sont identiques et neutres au marché. 2) le commerce est coordonné par un processus aléatoire. Il a utilisé le « barter model » pour examiner l’espérance rationnelle de l’équilibre. Les deux propriétés du modèle : il y a plusieurs équilibres stationnaire et l’inefficacité locale de toutes les solutions excepté la solution de coin. Dans son modèle, la décision de la production est la seule variable à contrôler, et le coût de production est uniquement le nombre d’employé. La consommation est inchangée pour tous les projets de production mais le coût est variable. Les individus peuvent être sujets à trois situations : chômeur, productif ou commercial. L’arrivée du partenaire potentiel suit la loi Poisson.

Il a démontré le modèle statique, la stimulation à long terme et à court terme. Le gouvernement peut contrôler et intervenir sur la production en maîtrisant la consommation du bien publique et/ou la subvention. Les résultats sont les suivants :

– Avec le calcul de l’utilité satisfaisante à l’agent qui veut changer de situation

(devenir chômeur), il obtient plusieurs équilibres du taux de chômage naturel.

– La mesure de la consommation de production propre à l’individu est faible dans les

(24)

– Ainsi, le niveau d’équilibre de la production n’est pas efficace si tout le monde prédit

correctement la difficulté de la négociation réussie.

– Même sans retard dans la capacité du gouvernement à intervenir dans les décisions

privées, le gouvernement n’a pas le pouvoir de se déplacer instantanément à une position de plein emploi.

Cet article se concentre sur le taux de chômage naturel du point de vue de la firme, une analyse théorique de la demande/offre du travail. Comme une hausse du nombre de partenaires commerciaux facilite l’échange, qui entraîne une production plus profitable. D’après son article, les employés représentent le coût de production et affecte la décision de production. Puisque le nombre d’offreurs sur le marché du travail influence le coût d’embauche, il est donc nécessaire de connaître l’impact du changement du côté d’offre sur le marché du travail. Alors, il est possible d’avoir un effet du changement démographique sur le marché du travail des jeunes. Le résultat de cet article démontre l’importance de la relation entre la population des jeunes et le marché du travail des jeunes.

6.

Mortensen et Pissarides ont publié l’article « Job creation and job destruction in the theory of unemployment » en 1994. Ils pensaient qu’il y a un coût de cherche de travail pour le chômeur et un coût d’embauche pour la firme, qui empêchent la variation du taux de chômage. La baisse du taux de chômage répond à la création d’un poste par la firme, par contre, la hausse du taux de chômage répond à la destruction d’un poste. Ils ont trouvé l’équation du « job creation » et du « job destruction ». Ensuite, ils ont introduit le choc cyclique pour bien expliquer les causes du chômage.

Dans leur modèle, ils supposent que le prix du produit est égal au coût de production, c’est-à-dire le travail. Le coût du poste libre est calculé par la matching fonction, qui est une fonction homogène degré 1. Le chômeur rencontre le poste libre. Le chômeur a l’intérêt à travailler si l’utilité de travail est plus élevée que l’utilité de loisir et son revenu hors travail. Avec les quatre contraintes : 1) la création et la destruction du

(25)

travail sont endogènes. 2) chaque emploi est conçu à produire une unité 3) l’investissement est irréversible. 4) un nouvel emploi est créé car le nouvel emploi est plus productif que les emplois existants, ils ont conclu : quand la productivité du travail est plus grande, la probabilité de trouver un emploi est élevée pour le chômeur. La variation de la dispersion de productivité avec la productivité agrégée constante non cohérente avec la découverte du travail, la création d’emploi et la destruction d’emploi sont tous les trois mis en opposition durant le cycle économique. La variation de la dispersion1 ne peut donc pas être la force dominante du cycle de chômage.

Le modèle Mortensen & Pissarides explique la possibilité d’avoir une hausse du taux de chômage des jeunes à la suite de la baisse des jeunes populations relative, le coût de cherche et d’embauche créent la difficulté à absorber les nouveaux entrants et/ou les chômeurs existés. Leur modèle donne une explication si j’obtiendrai une relation négative entre la population relative des jeunes et le taux de chômage des jeunes.

7.

Robert Shimer [1998], agrégé aux États-Unis, a étudié le poids de l’ajustement démographique sur le taux de chômage, c’est-à-dire la relation entre la démographie et le taux de chômage agrégé. A l’époque, Shimer a constaté qu’il est facile de trouver un travail mais difficile de le garder pour les jeunes car ils manquent d’expérience, et que leur productivité est faible. La durée du chômage est une fonction croissante avec l’âge. L’ajustement démographique est un problème empirique. Alors, Shimer a décidé de tester les effets de la démographie (baby-boom), de l’éducation, de la sexualité et de la race sur le chômage.

Shimer a utilisé le modèle « benchmark » pour tester le chômage des jeunes. Il prédisait que la variation de la structure d’âge affecte le taux de chômage conditionnel sur l’âge. Le chômage est une fonction de l’éducation. La création du poste et la demande du travail provoquent une élasticité parfaite. D’après une analyse théorique et empirique, il

1 La dispersion représente une moyenne symétrique préservant de se propager dans la distribution de choc

(26)

a conclu que :

– Le baby-boom a un impact sur le chômage. Il y a une hausse de la part des jeunes

dans les années 1960 et 1970 grâce au baby-boom. Ce changement démographique est important car le taux de chômage des jeunes est devenu plus élevé que celui des adultes. L’entrée des baby-boomers sur le marché du travail fait augmenter le taux de chômage des jeunes. La vieillisse des baby-boomer explique au moins 70% de la baisse du chômage depuis 1979.

– L’âge et le sexe ont eu un impact positif sur la croissance du taux de chômage de

1954 à 1978, cet impact est moins fort pendant les années 1978-1997.

– La race a une influence très faible sur le chômage, c’est plutôt la faible éducation et

la pauvreté qui expliquent un taux de chômage plus élevé chez les noirs.

– Le changement d’éducation n’affecte pas le chômage conditionnel sur l’éducation. – En général, la raison de la variation du taux de chômage est la démographie.

Son article a démontré l’importance du changement démographique sur le marché du travail dans le cas des États-Unis, il serait intéressant de voir le résultat des autres pays.

8.

L’article « Cohort Crowding and Youth Labor Markets » écrit par S. Korenman et D. Neumark, publié en 2000. Cet article décrit la relation entre le marché du travail des jeunes et la taille de la population des jeunes par l’analyse empirique des 15 pays de l’OCDE, de 1970 à 1994. Ils ont testé cette relation avec l’indicateur macroéconomique qui représente la demande agrégée sur le marché du travail. Ils ont ajouté d’autres variables explicatifs potentiels afin de bien comprendre la cause de la fluctuation du marché du travail des jeunes. Ensuite, ils ont mesuré le rôle institutionnel (le niveau de la rigidité du marché) à répondre au changement démographique.

1) Leur modèle de base : la population relative est la variable indépendante principale. Le taux de chômage et le taux d’emploi des adultes représentent la demande agrégée sur le marché du travail. Résultat : avec l’effet fixe du temps et du pays, la population relative a un effet positif sur le taux de chômage des jeunes et un effet

(27)

négatif sur le taux d’emploi des jeunes. Avec une baisse de la taille démographique des jeunes, le taux de chômage va diminuer et le taux d’emploi va augmenter. Sous la méthode « variable instrumentale », la relation entre le taux d’emploi et la population relative n’est plus significative.

2) Ajout de l’indicateur économique : la croissance économique donne une hausse de la production, à court terme, les firmes doivent embaucher plus de gens à répondre à cette hausse de production. Le taux de la croissance du PIB peut démontrer la fluctuation de la demande agrégée, et donc la demande sur le marché du travail. Le résultat du modèle de base est conservé avec l’ajout de la croissance du PIB. La relation entre la croissance du PIB et le taux de chômage des jeunes est négative, et elle devient non significative avec le taux d’emploi des jeunes. Quand il y a une croissance économique, il y aura un accroissement des employées, une baisse de chômeurs. Le taux de chômage des jeunes peut être aussi baissé par une hausse de la croissance économique.

3) Ajout du taux de scolarisation : le niveau de scolarité représente partiellement la capacité et la productivité du travailleur, cela gêne la décision d’embauche. Le choix de scolarisation influence aussi la participation au marché du travail. Le coefficient de la population relative n’est plus significatif si la régression inclut le taux de scolarisation. Ce phénomène peut s’expliquer par l’endogénéité des données. Le taux de scolarisation n’a pas d’influence sur le taux de chômage des jeunes, mais il a un effet négatif sur le taux d’emploi des jeunes.

Enfin, le taux de chômage des jeunes va diminuer s’il y a relativement moins de jeunes et une bonne performance économique. Leur résultat d’estimation indique que la réponse de la population relative au taux d’emploi est proche de 0, mais l’élasticité du taux de chômage des jeunes, en ce qui concerne à la population relative, est de 0.5. Le taux d’emploi est plutôt influencé par le taux de scolarisation.

En résumé, à travers la littérature citée ci-dessus, le marché du travail est influencé par la demande agrégée, la rigidité du marché (salaire), le choc macroéconomique et surtout le changement structurel de la population. Shimer a montré empiriquement et

(28)

théoriquement, aux États-Unis, que la baisse de la population relative des jeunes conduit à une hausse du taux de chômage global ; Mortensen et Pissarides ont montré théoriquement, la possibilité d’avoir une hausse du taux de chômage des jeunes à la suite de la baisse de jeune population relative ; Korenman et Neumark ont montré empiriquement, dans le cas des 15 pays de l’OCDE, que la baisse de la population relative des jeunes entraîne une baisse du taux de chômage des jeunes. L’effet de la baisse récente de la population jeune peut avoir un effet positif ou négatif sur le taux de chômage global ou celui des jeunes. Le résultat peut varier d’un pays à l’autre. Le modèle de Korenman & Neumark correspond parfaitement à mon objectif de la recherche. Je vais reprendre leur modèle et tester leur résultat en allongeant les données jusqu’à 2010 et en développant sur 38 pays.

(29)

III Méthodologie

Dans ce mémoire, le modèle développé s’inscrit dans un cadre microéconomique et constitue une reproduction du modèle utilisé par Korenman & Neumark en 2000.

Tout d’abord, j’étudie simplement la relation entre le marché du travail des jeunes (exprimé en taux de chômage des jeunes et en taux d’emploi des jeunes) et la taille relative de la jeune population.

Deuxièmement, je mesure cette relation avec le contrôle de la demande agrégée du marché du travail, représentée par le taux de chômage et le taux d’emploi des adultes. La demande agrégée démontre la capacité d’absorber de nouveaux entrants sur le marché du travail.

De plus, les jeunes peuvent déménager vers un pays où il y a un taux de chômage faible, il y a donc une endogénéité dans la régression. Je prends la naissance antérieure (la somme du nombre de naissances des années concernées) comme la variable instrumentale pour le ratio de la population des jeunes, et je la garde dans les modèles suivants.

Ensuite, comme les jeunes sont plus sensibles à la conjoncture, la croissance du PIB représente le cycle économique, qui pourrait être une variable explicative du marché du travail des jeunes. Je considère que le taux de la croissance du PIB est la variable explicative du taux de chômage et du taux d’emploi des jeunes.

Enfin, le nombre d’inscription à l’université influe sur le niveau de la population active, influe donc sur le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes. J’ajoute le taux de scolarisation post-secondaire à la régression.

J’ai comparé le coefficient estimé de chaque variable explicative :

– En séparant les années étudiées en deux périodes, 1970-1994 et 1995-2010, parce

(30)

la période de 1970-1994, il est donc nécessaire de voir seulement le résultat avec de nouvelles données.

– En regroupant les pays en deux parties, les pays riches et les pays en voie de

développement, parce que les pays dans l’échantillon de Korenman & Neumark sont plutôt les pays avancés. De plus, la majorité des pays en développement ont des données statistiques à partir des années 1990. Les différences de résultat pourraient être dues à la différence de période et par un niveau de richesse différent.

– En séparément les hommes des femmes, afin de tester l’existence de la

discrimination entre les hommes et les femmes sur le marché du travail.

– Seulement pour les 4 pays émergents car avec un développement économique rapide,

il y a de nombreuses firmes qui se sont établies, donc la création du poste est plus importante que celle des pays avancés.

A. Définition de Données

1. La période étudiée : de 1970 à 2010 pour la plupart des pays, il manque quelques données pour certains pays2.

2. La définition des variables :

– Les jeunes : individus ayant l’âge de 15 à 24 ans.

– Les adultes : individus ayant l’âge de 25 à 54 ans afin d’éviter les effets du

changement de la politique par rapport à la retraite.

– Le taux de chômage (en pourcentage) = le nombre du chômeur / la population

active

– Le taux d’emploi (en pourcentage) = le nombre d’employés / la population totale – La population relative = (population 15-24 ans) / (population 25-54 ans)

– La naissance antérieure, par exemple, ceux qui sont nés entre 1946 et 1955, ils

avaient de 15 à 24 ans en 1970, alors la somme des naissances de 1946 à 1955 est une naissance antérieure pour l’année 1970.

– Le taux de la croissance du PIB = 100 * (PIBt – PIBt-1)=PIBt-1, avec le PIB en

(31)

dollars international constant de 2005, compte tenu de la Parité de Pouvoir d’Achat (PPA).

– Le taux de scolarisation est le taux d’inscription à l’école universitaire, quel que

soit l’âge et exprimé en pourcentage de la population totale de la tranche d’âge d’enseignement correspondant.

– La variable «dummyc» démontre la différence de la source, et l’autre variable

«dummyb» représente l’inexactitude des données. dummyc = 0 pour les pays Européen ; =1 pour les autres pays. dummyb = 0 pour les années ayant les données précises (exclus les données de UNdata) ; = 1 pour les autres années (la plupart de pays qui ont 1 pour les années avant 1984).

B. Source de données

– Le taux du chômage et le taux d’emploi des jeunes et des adultes sont collectés par

l’OCDE excepté pour la Chine. Celui de la Chine est collecté par « Statistical Yearbook of the Republic of China 2011 ». Le taux de chômage et d’emploi de la Chine n’existe que pour la zone urbaine.

– Le site de l’OCDE fournit aussi les données de PIB.

– Les données du taux de scolarisation sont colletées sur le site «Banque Mondiale».

Pour les données « naissance antérieure », Eurostat a le nombre de naissance à partir de 1960 pour les pays Européens. OCDE a le nombre de naissance à partir de 1950 pour les pays non-Européens sauf les 4 pays émergents. J’ai trouvé les données de la Chine dans le Statistical Yearbook 2011. Concernant les données pour les années avant 1960 ou 1950 jusqu’à 1946, UNdata a les données du nombre de naissance de tous les cinq ans, j’ai donc pris le chiffre en divisant par 5 pour chaque année manquante.

C. Fluctuation de données

D’après la figure 1, j’observe qu’une diminution du rapport de la population au fil du temps pour chaque pays. Sous le cadre démographique, les jeunes devenaient moins nombreux par rapport aux adultes durant les quarante dernières années. En même temps, le taux de chômage des jeunes fluctuait plus ou moins, la situation est différente de l’un

(32)

à l’autre pays. Cela peut nous faire douter de l’hypothèse initiale3. Dans certains pays (Chine, Espagne, Estonie, France, Grèce, Italie, Luxembourg et Portugal), avec une taille démographique des jeunes décroissante ou stable, le taux de chômage a augmenté au cours de la période étudiée. Le phénomène est similaire pour le taux d’emploi des jeunes : il varie au sens opposé au rapport de la population des jeunes, mais d’après la figure 2, pour un tiers des pays (Allemagne, Autriche, Chine, France, Grèce, Hongrie, Japon, Luxembourg, Nouvelle-Zélande, République Tchèque, Slovaquie, Suisse et Turquie), le taux d’emploi des jeunes varie de la même manière que le rapport de la population des jeunes.

Évidemment, la taille démographique des jeunes n’est pas la seule variable qui affecte le marché du travail des jeunes. L’effet de la demande agrégée sur le marché du travail est aussi important. Dans la régression d’estimation à la suite, elle inclut les variables à contrôler : la demande agrégée. J’ai annoncé le ratio du taux de chômage et le ratio du taux d’emploi à celui des adultes. Ces ratios réduisent l’effet des changements agrégés qui sont également reflétés par les taux des adultes, bien qu’ils n’éliminent pas tous les effets agrégés parce que les jeunes sont plus sensibles à la conjoncture.

En comparant la figure 1 et 3, le taux de chômage relatif devient fluctuant pour la Chine, l’Islande, le Luxembourg et la Norvège, donc pour ces quatre pays, le taux de chômage des jeunes est beaucoup plus fluctuant par rapport au taux de chômage des adultes. Ensuite, la fluctuation du taux de chômage des jeunes pour la France, l’Irlande et l’Espagne, ainsi que la forte hausse du taux de chômage des jeunes pour la Finlande, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède, qui n’apparaissent pas sur le taux de chômage relatif, suggèrent que le développement économique fait la contribution importante à la variation du taux de chômage des jeunes. La figure 3 semble fournir un peu plus de soutien à l’hypothèse initiale, car le taux de chômage relatif se varie à la même direction que la population relative des jeunes pour la majorité de la période. Au contraire, le taux d’emploi relatif dans la figure 4 affiche un comportement similaire en

3 On prédit que sur le marché du travail des jeunes, le changement démographique chez les jeunes aura

(33)

chronologie que le taux d’emploi dans la figure 2, généralement, avec un déclin de la population des jeunes, le taux d’emploi des jeunes diminue aussi.

(34)
(35)

IV Résultats empiriques

A. Résultats des 38 pays

Section 1: Modèle de Base

1-1 Résultat de MCO

1-1-1 La population relative est la seule variable explicative

Lit représente le marché de travail des jeunes, soit le taux de chômage des jeunes, soit le taux d’emploi des jeunes. Shareit est la population relative. De plus, i pour pays, et t

pour l’année.

Dans le tableau 1, s’il y a aucun effet fixe, la relation est positive mais non significative entre le taux de chômage des jeunes et le rapport de la population. Au fur et à mesure d’ajout de l’effet fixe du pays et du temps, cette relation devient significative. Nous pouvons observer qu’une relation négative entre le ratio de population et le taux de chômage des jeunes quand il y a simplement l’effet fixe du pays. Ce phénomène indique qu’il y aurait une grande différence de la caractéristique du marché du travail entre les pays étudiés.

Dans le tableau 2, la relation est positive et significative entre le taux d’emploi des jeunes et le rapport de la population, dans le cas d’aucun effet fixe et le cas d’ajout

(36)

d’effet fixe du pays. Cette relation devient négative si je contrôle l’effet fixe du temps. Alors, l’évolution du taux d’emploi des jeunes au fil du temps pourrait changer la relation entre le rapport de population et le taux d’emploi des jeunes.

1-1-2 Ajout de la demande agrégée du marché du travail

DAit est la demande agrégée du marché, représentée par le taux de chômage des adultes et le taux d’emploi des adultes.

Dans le tableau 3 et 4, nous pouvons observer que l’effet fixe du temps et/ou du pays fait changer le signe du coefficient, cependant le coefficient est toujours positif pour le taux d’emploi des jeunes quoique l’effet fixe existe, celui qui mesure l’effet du ratio de population sur le taux de chômage des jeunes. L’élasticité pour le taux de chômage est 0.263 en contrôlant l’effet fixe du temps et du pays, cette élasticité est plus faible car j’ai contrôlé la demande agrégée (par rapport à 0.830).

(37)

L’effet fixe du temps mesure l’effet commun pour les pays au fil du temps et l’effet fixe du pays mesure la caractéristique non observable du pays. Il est important de les contrôler dans la régression car ils permettent d’éviter l’hétérogénéité dans la régression. Le coefficient estimé est soit négatif pour le taux de chômage, ou soit positif pour le taux d’emploi qui peut s’expliquer par l’immigration et la migration. Les individus peuvent se déplacer vers un pays où le taux de chômage est faible (le taux d’emploi est élevé). De plus, le coût de la mobilité est faible pour les jeunes. Plus un pays a un taux de chômage des jeunes faible (un taux d’emploi des jeunes forte), plus son immigration

(38)

est grande, plus le rapport de population est élevé. Il est donc nécessaire de corriger cette endogénéité.

1-2 Résultat de IV

Je prends la naissance antérieure comme la variable instrumentale du ratio de population entre les jeunes et les adultes. Les résultats sont présentés dans le tableau 5 et 6. La variable instrumentale « naissance/adulte population » est le ratio de la naissance concernée en total sur la population des adultes. La variable instrumentale « la somme des naissances » est simplement la somme du nombre de naissances aux années correspondantes. Le coefficient du rapport de la population reste positif pour le taux de chômage, aussi il reste positif pour le taux d’emploi des jeunes. Le résultat de méthode IV ne donne pas un coefficient négatif de la population relative pour le taux d’emploi des jeunes, il y aurait d’autre variable qui peut changer l’effet de la population relative des jeunes sur le taux de chômage des jeunes. En théorie, la variable « la somme des naissances » est préférable car elle permet d’éviter le problème d’immigration des adultes. Je garde le modèle IV dans les études suivantes afin d’éviter le problème d’endogénéité.

(39)

Section 2: Ajout de la croissance du PIB afin de contrôler la conjoncture

D’après les résultats dans le tableau 7 et 8, l’effet de la croissance du PIB n’est ni significatif sur le taux de chômage des jeunes, ni significatif sur le taux d’emploi des jeunes. L’effet du rapport de population a légèrement baissé (de 0.629 à 0.603) sur le taux de chômage des jeunes quand j’ajoute la nouvelle variable explicative (la croissance du PIB), et puis cet effet devient non significatif sur le taux d’emploi des jeunes (0.067 par rapport à 0.144).

(40)

Section 3: Ajout de scolarisation

Dans le tableau 9, l’élasticité du rapport de population des jeunes au taux de chômage des jeunes est proche de 0.6 en contrôlant la demande agrégée du marché du travail, le cycle économique et le taux de scolarisation. Ce résultat correspond à l’hypothèse

(41)

initiale, et est similaire au résultat obtenu par Korenman & Neumark. En revanche, le taux de scolarisation affecte aussi le taux de chômage des jeunes, qui se différencie du résultat de Korenman & Neumark.

D’après le résultat obtenu, le taux de chômage des jeunes va augmenter à la suite d’une hausse du taux de scolarisation. Le taux d’inscription à l’université influe le niveau de la population active. S’il y a un taux de scolarisation post-secondaire élevé, il y a moins de jeunes sur le marché du travail, en face de chômeur inchangé, le taux de chômage des jeunes devrait forte. Alors, ceux sont les employés qui vont continuer leurs études post-secondaires.

Dans le tableau 10, l’effet de la taille démographique des jeunes devient négatif quand j’ajoute le taux de scolarisation à expliquer le taux d’emploi des jeunes. L’élasticité du rapport de population des jeunes au taux d’emploi des jeunes est proche de zéro en contrôlant la demande agrégée du marché du travail, le cycle économique et le taux de scolarisation. Le taux d’emploi des jeunes est plutôt affecté par la demande agrégée et le taux de scolarisation. Ce résultat ne correspond pas à l’hypothèse initiale, mais il est

(42)

similaire au résultat obtenu par Korenman & Neumark.

D’après le résultat obtenu, l’effet du taux de scolarisation est négatif sur le taux d’emploi des jeunes. S’il y a un taux de scolarisation post-secondaire élevé, il y a moins de jeunes sur le marché du travail, donc il y a moins de personnes qui sont employées et le taux d’emploi des jeunes devrait faiblir avec une population constante.

Section 4: Conclusion partielle

Pour conclure, la baisse du rapport des jeunes conduit à une baisse de nouveaux entrants sur le marché du travail des jeunes, le taux d’emploi reste inchangé. Par conséquent, la baisse de l’offre de travail provoque une baisse du taux de chômage des jeunes. La baisse de nouveaux entrants peut provoquer un nombre d’employés qui serait plus faible, parce que la capacité de l’offreur de travail ne conviendrait pas aux exigences demandées du poste libre. Si le nombre d’employés et la population des jeunes diminuent en même temps, le taux d’emploi des jeunes peut être maintenu constant. Par exemple, premier cas, les trois nouveaux entrants sur le marché du travail des jeunes, et leurs capacités sont parfaitement identiques. Il y a seulement un poste libre sur le

(43)

marché. Alors un individu qui est employé et les deux autres sont au chômage. La baisse de nouveaux entrants entraîne une baisse du chômage. Deuxième cas, les trois nouveaux entrants sur le marché du travail des jeunes, et leurs capacités sont parfaitement différentes. Il y a seulement un poste libre sur le marché. Supposons que l’individu A qui répond aux exigences de ce poste, est employé, alors les deux autres sont au chômage. Si l’individu A n’entre pas sur le marché du travail, le poste sur le marché est toujours libre car les deux autres personnes ne sont pas capables à occuper ce poste. Alors la baisse de nouveaux entrants peut entraîner une baisse de l’emploi. Comme la baisse du rapport des jeunes conduit à une baisse de nouveaux entrants, il est possible d’avoir un taux d’emploi des jeunes constant quand le rapport de population des jeunes diminue.

B. Résultats sur différentes périodes

Section 1 : Le taux de chômage des jeunes (tableau 11) 1-1 Le coefficient du rapport démographique des jeunes

– Le coefficient est toujours positif. Quand le rapport de population des jeunes diminue,

le taux de chômage des jeunes va baisser.

– Modèle de Base : Le coefficient est plus grand durant la période 1970-2010. Les

baby-boomers4 appartenaient au groupe « jeune » pendant les années 1970 et 1980, et puis le taux de fertilité était décroissant durant les dernières années. Alors, l’effet de la variation démographique sur le taux de chômage des jeunes est important en regardant toute la période 1970-2010.

1-2 Le coefficient des autres variables explicatives

– La demande agrégée sur le marché du travail influence toujours le taux de chômage

des jeunes.

– Le coefficient du taux de la croissance du PIB est négatif, proche de zéro et non

significatif pour les trois périodes. La conjoncture économique n’a pas d’impact direct sur le taux de chômage des jeunes.

(44)

Le coefficient du taux de scolarisation est significatif seulement pendant la période 1970-2010 car le nombre d’inscription à l’université a beaucoup augmenté aujourd’hui par rapport aux années 1970.

(45)

Section 2 : Le taux d’emploi des jeunes (tableau 12) 1-1 Le coefficient du rapport démographique des jeunes

– Le coefficient était négatif pendant la période 1970-1994. Au cours de la période

1995-2010, la diminution de la population relative des jeunes a conduit baisser le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes en même temps.

1-2 Le coefficient des autres variables explicatives

– La demande agrégée du marché du travail a toujours un impact positif sur le taux

d’emploi des jeunes.

– Le coefficient du taux de la croissance du PIB est proche de 0 et non significatif.

Le coefficient du taux de scolarisation reste négatif pour les trois périodes ; un effet plus fort si nous regardons la totalité de la période étudiée.

(46)
(47)

Pour conclure, si la base de données s’élargit à 2010 avec tous les membres actuels de l’OCDE plus les 4 pays émergents (la Chine, la Russie, le Brésil et l’Afrique du Sud), le résultat de Korenman & Neumark5est maintenu. Avec le contrôle de la demande agrégée, de la conjoncture économique et du niveau de scolarisation, le rapport de la population des jeunes a un effet positif sur le taux de chômage des jeunes, et un effet nul sur le taux d’emploi des jeunes. En revanche, si nous nous concentrons sur la période 1995-2010, la taille démographique des jeunes a changé le rôle sur le taux d’emploi des jeunes. Lorsque la plupart des pays moins avancés a une base de données à partir des années 1990, le résultat de la période 1995-2010 peut apporter le problème de l’hétérogénéité de la population représentative. Alors à la section suivante, je vais regrouper ces 38 pays en deux parties (pays riches et pays moins riches)6 afin de vérifier la différence de niveau de la richesse pourrait changer l’effet de la démographie sur le marché du travail.

C. Résultats sur différents niveaux de richesse

D’après le tableau 13 et 14, pour les pays riches, le marché du travail des jeunes est affecté par la taille démographique des jeunes, la demande agrégée du marché du travail et le taux de scolarisation. Le rapport de la population des jeunes a une relation positive avec le taux de chômage des jeunes, et une relation négative avec le taux d’emploi des jeunes. Cela correspond à mon hypothèse initiale.

Pour les pays moins riches, le marché du travail des jeunes est affecté par la demande agrégée, la croissance du PIB et le taux de scolarisation. Le rapport de la population des jeunes a une relation positive avec le taux de chômage des jeunes et aussi positive avec

5 Les résultats obtenus par Korenman & Neumark sont : 1) Le rapport de population des jeunes a une

relation positive avec le taux de chômage des jeunes, une relation nulle avec le taux d’emploi des jeunes. 2) Le marché de travail est affecté par la demande agrégée. 3) La croissance du PIB n’a pas d’impact sur le marché du travail des jeunes. 4) Le taux de scolarisation a l’impact seulement sur le taux d’emploi des jeunes.

6 Les pays riches qui ont le PIB par tête en PPA au-dessus de $30000 en 2012. Les pays riches sont : le

Luxembourg, la Norvège, la Suisse, les États-Unis, l’Autriche, l’Australie, l’Irlande, les Pays-Bas, la Suède, le Canada, le Danemark, l’Allemagne, l’Islande, la Belgique, la Finlande, le Royaume-Uni, la France, le Japon, l’Italie, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne, l’Israël et la Corée du Sud.

(48)

le taux d’emploi des jeunes, son coefficient n’est pas significatif. L’effet du changement démographique des jeunes sur le marché du travail des jeunes peut être nul.

Pour conclure, le rôle de la taille démographique des jeunes est changé dans le taux d’emploi des jeunes, selon le différent niveau de la richesse. L’hypothèse initiale est maintenue chez les pays riches. Chez les pays moins riches, il y a un impact de la conjoncture sur le marché du travail des jeunes, et le taux d’emploi des jeunes diminue quand il y a relativement moins de jeunes. Alors l’hétérogénéité de la population représentative peut confondre l’effet du changement démographique sur le marché du travail des jeunes.

(49)
(50)
(51)

D. Résultat par genre

Je réestime la spécification préférée de l’analyse précédente séparément pour les hommes et les femmes. Je continue à définir la variable de la taille relative de la cohorte pour les hommes et les femmes ensemble parce que la fraction de la population relative des jeunes qui est d’un des deux genres est probablement stable dans le temps, et parce que je ne pense pas que les jeunes hommes et femmes dans les pays de mon échantillon en concurrence sur le marché du travail sont tout à fait distincts. La spécification des contrôles de la demande agrégée pourrait poser problème ici. Pour le taux de chômage et le taux d’emploi des adultes, j’utilise le taux pour l’homme et la femme ensemble afin de ne pas confondre les différents effets de la population relative sur le marché du travail des jeunes pour les hommes et les femmes (puisqu’il pourrait y avoir des tendances ou des changements du taux d’emploi et de chômage chez les femmes). Néanmoins, le taux d’adultes pourrait encore avoir une relation différente avec le taux des jeunes pour les hommes et les femmes en raison de l’évolution de la tendance. Pour la croissance et le taux de scolarisation, je suppose qu’ils ont un impact identique pour les hommes et les femmes.

D’après le tableau 15, la relation entre la taille démographique des jeunes et le marché du travail des jeunes est identique pour les hommes et les femmes. La seule chose différente est que le taux de chômage des jeunes hommes dépend négativement de la croissance du PIB, et cette relation est positive (non significative) pour les jeunes femmes. En général, il n’y pas d’effet différent de la population relative des jeunes sur le marché du travail des jeunes pour les hommes et les femmes.

(52)

E. Résultat des quatre pays émergents

Les pays émergents sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais qui connaissent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques convergent vers ceux des pays développés. Grâce à leur développement économique, à réformes institutionnelles, leurs marchés de

(53)

travail se sont améliorés. De plus, la forte croissance économique crée un grand nombre de nouveau poste, alors l’impact du changement démographique sur le marché du travail est probablement différent à celui des pays avancés.

En analysant le graphique qui décrit le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes, j’observe que l’Afrique du Sud avait un taux de chômage des jeunes énorme (autour de 50%), et un taux d’emploi des jeunes très faible (autour de 20%). La situation du marché du travail des jeunes est préférable et stable pour le Brésil, un taux de 20% pour le chômage et un taux de 60% pour l’emploi. La Chine et la Russie qui avaient un taux de chômage des jeunes plus fluctuant, et le taux d’emploi des jeunes a diminué jusqu’à 20% pour la Chine, et jusqu’à 40% pour la Russie.

Avec l’absence de données du taux de scolarisation pour l’Afrique du Sud et le Brésil, j’estime l’effet du changement démographique en contrôlant seulement la demande agrégée et la conjoncture. Le résultat est présenté dans le tableau 16, à méthode MCO7. Le taux de chômage des jeunes varie dans le sens inverse de la population relative des jeunes ; et le taux d’emploi des jeunes varie dans le même sens que la population relative des jeunes. Cela est le contraire du résultat obtenu en étudiant les 38 pays ensemble. Ce phénomène peut s’expliquer par la migration. Il y a une grande proportion des jeunes de ces quatre pays qui font leurs études à l’étranger, ils participeraient au marché du travail dans le pays étranger quand ils auront fini leurs études. Pour ces quatre pays, la croissance du PIB n’a pas d’impact sur le marché du travail des jeunes, ce qui ne répond pas à ma supposition préalable. Puisque le standard du marché du travail ne serait pas encore complet, cette faiblesse institutionnelle pourrait être une cause importante pour expliquer la hausse récente du taux de chômage des jeunes dans les pays émergents. En outre, la différence de niveau de la couverture sociale pourrait changer le choix de l’individu quand il fait face à une offre d’emploi. Le marché du travail des jeunes de ces quatre pays dépendrait d’autres variables économiques.

7 À cause de l’absence des données pour la naissance antérieure, il est impossible de faire la régression à

(54)
(55)

V Conclusion

Dans cet article, je présente des preuves d’une étude internationale sur l’effet du changement de la cohorte sur le taux de chômage et le taux d’emploi des jeunes, en utilisant les données de tous les pays de l’OCDE et des quatre pays émergents de 1970 à 2010. L’utilisation de données provenant de nombreux pays offre des avantages sur la littérature existante pour réduire l’influence périodique et d’autres effets de la cohorte, et pour éviter des conclusions erronées à partir des données fortement tendancielles. En outre, j’ai fait l’analyse horizontale et verticale afin de montrer la variation de l’effet estimé.

Mes estimations indiquent que la réponse du taux d’emploi des jeunes comparé à la taille relative de la cohorte des jeunes est proche de zéro. Mais ils indiquent que l’élasticité du taux de chômage des jeunes par rapport à la taille relative de la cohorte des jeunes est autour de 0.6. Du point de vue chronologique, pendant la période 1970-1994 et la période 1995-2010, l’effet de la taille relative de jeune population sur le taux de chômage des jeunes restait inchangé ; mais l’effet sur le taux d’emploi des jeunes a complètement changé. Du point de vue de la fortune, l’impact du changement démographique des jeunes sur le marché du travail des jeunes est différent dans les pays riches et les pays moins riches. Du point de vue du genre, l’impact du changement démographique des jeunes sur le marché du travail des jeunes est essentiellement identique pour les hommes et les femmes.

Une source de l’amélioration du marché du travail des jeunes à long terme peut être des changements institutionnels qui permettront d’accroître la flexibilité, permettant ainsi la fluctuation de la cohorte qui aurait des effets sur le salaire. Il est intéressant de contrôler le niveau de la rigidité du marché du travail. Encore une fois, l’amélioration de la performance du marché du travail général est le moyen principal pour réduire le taux de chômage des jeunes. Cependant, est-ce que ces améliorations globales peuvent être encouragées de manière efficace par le changement du côté de l’offre (institutionnel) ou

(56)
(57)

VI Référence

1. Juan F.JIMENO and Diego Rodriguez-Palenzuela, « Youth unemployment in the OECD demographic shifts, labour market institutions, and macroeconomic shocks », European Central Bank, Working paper No.155, June 2002.

2. Robert SHIMER, « The impact of young wokers on the agregate labor market », 2002. The Quarterly Journal of Economics, 116-3: 969-1007.

3. Li GAN and Siyi ZHU, « Youth cohort size and Unemployment rate », Taxes A&M University working paper, 2011

4. Bertola, G.F.D Blau and L.M. Kahn (2002), « Comparative analysis of labour market outcome: Lessons for the U.S. from the international long-run evidence », in A.Krueger and R. Solow, eds. The Roaring Nineties: Can full employment be

sustained? New York: Russell Sage.

5. Peter A. Diamond, « Aggregate demand management in search equilibrium », 1982.

Journal of Political Economy, Vol. 90, No.5, pp 881-894

6. Dale T. Mortensen and Christopher A. Pissarides, « Job creation and job destruction in the theory of unemployment », Review of Economic Studies, LXI (1994), 397–415.

7. Robert Shimer, « Why is the U.S. unemployment rate so much lower? », in Ben Bernanke and Julio Rotemberg, eds., NBER Macroeconomics Annual, XIII (Cambridge, MA : MIT Press, 1998), 11–61.

8. Sanders Korenman and David Neumark, « Cohort crowding and youth labor market, a cross-national analysis », in David Blanchower and Richard Freeman, eds. Youth

Employment and Joblessness in Advanced Countries (Chicago: University of

(58)
(59)

VII Figures

(60)
(61)
(62)
(63)
(64)

Figure

FIGURE 1 – Le taux de chômage des jeunes et le ratio de population
FIGURE 2 – Le taux d’emploi des jeunes et le ratio de population
FIGURE 3 – Le ratio du taux de chômage et le ratio de population
FIGURE 4 – Le ratio du taux d’emploi et le ratio de population

Références

Documents relatifs

« Le taux de chômage des jeunes est la part des individus de 15 à 24 ans sans emploi par rapport au total de la population active (occupant ou non un emploi) dans cette

De toute manière, les « réformes structurelles » du marché du travail ne prétendent créer des emplois que pour la forme, parce que leur objectif réel est de dévaloriser la force

Coordinated by Sébastien Lechevalier (EHESS) and David-Antoine Malinas (Paris Diderot University) Venue: EHESS (190 avenue de France, 75013, Paris), Room 638-640

des  caractéristiques  juridiques  du  contrat  de  travail,  ou  encore  des rémunérations  perçues  par  ces  individus,  ils  apparaissent,  à  quelque

Tableau 3 : Répartition de la population en âge de travailler par sexe selon le milieu de résidence, le groupe d’âge et le niveau d’instruction en 2016 et 2017.. Le milieu

L’établissement public territorial Paris Ouest La Défense et ses onze villes membres concluent avec les opérateurs économiques (grandes, moyennes, petites

[r]

Ces quelques mots proposés en introduction de l’essai résument parfaitement la thèse d’un ouvrage important sur le changement climatique. Romain Felli, géographe et politiste à