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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Quelles médiations pour le patrimoine naturel en Sibérie ?

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QUELLES MÉDIATION POUR LE PATRIMOINE NATUREL

EN SIBÉRIE ?

Approche exploratoire et interculturelle de la notion de médiation

en Iakoutie

Isabelle BRIANSO & Matthieu SOURDEVAL Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, France

Mots-clefs : médiation, nature, culture, Iakoutie, patrimoine, interprétation, interculturalité.

Résumé : La Iakoutie présente des caractéristiques géographiques, écologiques et climatiques (cercle arctique) qui rythment les temps culturels (Hall, 1983) des populations nomades ou semi-nomades de cette région polaire. La nature n’est plus simplement vécue comme un ensemble d’éléments issus des écosystèmes ancrés dans le territoire mais véhicule une complexité (Morin, 2005) en lien avec la tradition-transmission des peuples. Nous nous interrogerons sur les enjeux de la médiation culturelle et scientifique face à la complexité de pratiques culturelles en lien avec la nature et comment l’adapter aux modes de réception.

Abstract: Yakutia presents geographical, ecological and climatic characteristics (Arctic Circle) which rhythm cultural time (Hall, 1983) of nomadic or semi-nomadic populations living in polar region. The nature is not simply lived any more as a set of elements stemming from ecosystems anchored in the territory, but conveys a complexity (Morin, 2005) in connection with the tradition-transmission of the peoples. We shall wonder about the stakes in the cultural and scientific mediation in front of the complexity of cultural practices in connection with the nature and how to adapt it to the ways of reception.

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INTRODUCTION

La Iakoutie, également appelée République de Sakha, est un vaste territoire (3,1millions de km²) doté d’un patrimoine naturel (géologique, écologique, biodiversité) et culturel encore peu mis en valeur par les autorités locales. Néanmoins, les pouvoirs publics iakoutes réfléchissent à une patrimonialisation de ces espaces de l’extrême en raison des perspectives touristiques pour cette région du cercle arctique.

La médiation interculturelle s’inscrit dans ce contexte mondialisé dont les enjeux consistent en l’étude de publics hétérogènes et en la mise en lecture d’un patrimoine naturel et culturel en interaction permanente avec les populations locales. Le concept de « médiation culturelle » est inconnu en Iakoutie, rendant ce dernier difficile à traduire et à interpréter. La migration (sémantique et appliquée) de cette notion comme processus de transfert dans le cadre de la coopération universitaire (France-Russie) marque le début d’une réflexion sur les enjeux de la médiation en Sibérie selon une approche empirique et théorique.

En juin 2009, le Département des études francophones de l’université fédérale de Iakoutsk (Fédération de Russie) a organisé avec l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (France) un séminaire en Médiation culturelle et didactique muséale-Les collections du musée ethnographique. Il avait pour objectif premier de sensibiliser les étudiants et les enseignants-chercheurs au champ d’étude de la médiation comme activité exploratoire et de recherche. Une première journée (théorie) fut organisée à l’université, puis une seconde (application) au musée ethnographique de Iakoutsk. Cette expérience a ouvert le dialogue autour de la notion du « point de vue » de l’objet patrimonial dans son contexte naturel.

Les interactions entre « nature-culture-homme » équilibrent le quotidien de ces populations dont les expressions de la tradition sont transmises de génération en génération. Cette complexité, enchevêtrée dans le temps et l’espace, reste difficile à interpréter à l’ère de la mondialisation (Warnier, 1999) et de l’ouverture de la Iakoutie au tourisme international. Nous nous interrogerons sur les enjeux de la médiation culturelle et scientifique face à la complexité de pratiques culturelles en lien avec la nature et comment cette dernière peut s’adapter aux modes de réception grâce à des dispositifs spécifiques (Demorgon, 2004 et Nardi, 2001).

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UNE MÉDIATION CULTURELLE « EXPORTÉE » SUR UN TERRITOIRE COMPLEXE

La Iakoutie : un espace singulier

La République de Sakha (Саха Республиката en iakoute) dont la capitale régionale est Iakoutsk appartient à la Fédération de Russie. C’est un vaste territoire dont la superficie est comparable aux 2/3 de l’Europe mais doté d’une faible densité de population (0,3 hab./km²). Prés de la moitié de la superficie de la Iakoutie est localisée au nord du cercle arctique ; les répercutions climatiques sont importantes : un hiver long et très froid (-50°) et une saison estivale courte et chaude (+40°). Ces conditions climatiques extrêmes n’ont pas favorisé un développement démographique sur ce territoire.

Le paysage naturel iakoute est plutôt montagneux. Sur le plan géologique, ce territoire appartient au plateau sibérien central qui est une des zones continentales les plus anciennes et dont les structures géologiques complexes sont très riches en minerais ; il est traversé par des fleuves de très grandes tailles (Léna) qui font et défont les voies de communication entre les différentes villes et régions. 95 % de sa superficie est recouverte d’une épaisseur de sol gelé (pergélisol)2 constituant un écosystème fragile dont les conséquences du changement climatique touchent directement les populations locales. Le paysage écologique du cercle arctique se modifie (fonte des neiges, affaissement des terrains, déformation/rupture des routes ou des moyens de communication, etc.). Les peuples du nord vivent, pour nombre d’entre eux, de la transhumance des rennes et de l’élevage dans un paysage naturel en transformation physique.

La capitale (Iakoutsk) regroupe la plus forte concentration de population bien que la densité urbaine soit modeste. Le recensement de 2002, comptait moins d’un million d’habitants sur le territoire dont un peu plus de deux cent mille à Iakoutsk. La tradition orale (chamanisme) est encore très vivante dans ce centre urbain et dans le reste de la République de Sakha.

La médiation culturelle : un point de vue « français » exporté

Le concept de « médiation culturelle » est né en France au cours des années 80. Les musées ont été les premiers à s’intéresser à ce concept dans le cadre de leurs activités pédagogiques ou d’éducation informelle. En effet, ces établissements ne souhaitaient pas remplacer l’école (éducation formelle) mais ouvrir les savoirs et les connaissances à d’autres modes et formes d’apprentissage. Des services spécialisés se sont peu à peu organisés dans les institutions

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muséales offrant des activités culturelles à des publics diversifiés (enfants, scolaires, adultes, etc.). Ainsi, selon le ministère de la Culture et de la Communication, la médiation culturelle « regroupe l’ensemble des actions qui visent à réduire l’écart entre l’œuvre, l’objet d’art ou de culture, les publics et les populations. »3.

Par voie de conséquence, les universités françaises ont proposé des formations spécialisées (Licence et Master) répondant à ces nouveaux besoins professionnels et éducatifs basés sur l’étude des publics ainsi que sur les modes de réception à partir d’enquêtes sociologiques. A l’échelle européenne, ce concept est peu utilisé car il reste difficile à traduire. En effet, le terme de « médiation » sous-entend une tension ou un conflit entre deux parties. Le médiateur serait l’intermédiaire (neutre) favorisant le dialogue. Bien que cette communication spécifique réponde en partie aux enjeux de la médiation, elle n’est pas représentative de ce concept « à la française » dans ses applications patrimoniales. Seules quelques universités4 italiennes utilisent une traduction littérale (mediazione culturale) en lien avec le patrimoine culturel. Néanmoins, soulignons que cette analogie s’apparente plutôt à des professionnels spécialisés dans le dialogue avec les populations immigrées afin que ces dernières s’intègrent dans la société italienne. Les pays anglo-saxons n’utilisent pas cette terminologie (exception faite au Canada francophone). Ils préfèrent utiliser le terme « interpretation » du patrimoine naturel et culturel dont l’ouvrage Interpreting Our Heritage du journaliste Freeman Tilden5 (1957) a été le porte-parole.

Ainsi, lorsque les collaborations interuniversitaires (enseignement et recherche) entre l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et l’Université Fédérale de Iakoutsk se sont orientées sur ce champ disciplinaire, il s’est avéré important de tenir compte du contexte local afin d’adapter les concepts théoriques de la médiation aux spécificités du patrimoine naturel et culturel iakoute. Telles sont les enjeux de la médiation interculturelle. Ce « point de vue » français est une proposition respectueuse des spécificités locales afin de répondre aux attentes des habitants bien que la Iakoutie souhaite attirer ouvrir ses espaces de médiation urbain et de plein aire à des publics diversifiés.

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NATURE-CULTURE EN IAKOUTIE : APPROCHE EXPLORATOIRE D’UNE MÉDIATION INTERCULTURELLE

La nature au cœur de la tradition-transmission iakoute

Les éléments de la nature s’inscrivent dans les traditions iakoutes en tant que milieu naturel propice aux productions quotidiennes humaines (artisanat, agriculture, chasse, élevage, etc.). Les conditions climatiques extrêmes de cette région du cercle arctique ont favorisé des modes d’expression orale dans lesquels la nature tient un rôle de première importance. Le chant épique de l’Olonkho est un récit poétique (10 000 à 15 000 vers) narré par un chanteur-conteur mettant en scène le quotidien des éleveurs avec des personnages imaginaires (guerriers, dieux, esprits, etc.) avec lesquels un dialogue se crée. L’épopée retrace en partie la dualité des forces positives et négatives des trois mondes (monde inférieur, monde du milieu et monde supérieur) et la capacité de l’Homme à combattre pour sa survie dans un environnement hostile.

Figure 1 : Fête nationale Yssyakh Touïmada-rassemblement, juin 2009. Photo : Isabelle Brianso.

De même, les cycles biologiques de la Terre (saisons, solstices, etc.) structurent les pratiques culturelles des communautés entre nature et cérémonies traditionnelles. Ces temps sacrés s’organisent périodiquement sur des espaces choisis en synchronie avec les éléments naturels (soleil, vent, ciel, terre, etc.). Citons, la fête nationale Yssyakh Touïmada qui se déroule tous les ans au moment du solstice d’été à Iakoutsk. C’est l’occasion pour les communautés de la

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région de se réunir pour participer aux célébrations chamaniques puis aux jeux et concours populaires associés. Les figures (1 et 2) ci-dessous témoignent de ce rassemblement annuel au cours duquel le soleil, les chevaux et la nature de la steppe sont honorés.

Figure 2 : Fête nationale Yssyakh Touïmada-danse des guerriers, juin 2009. Photo : Isabelle Brianso.

Des lieux de médiation singuliers: musée urbain et musée de plein air

La ville de Iakoutsk a été fondée en 1632 par des Cosaques sur les bords du fleuve Léna. En tant que capitale de la République de Sakha depuis 1932, Iakoutsk est un important centre administratif, culturel, intellectuel et scientifique pour la région. Dès le 19e siècle, de nombreux musées ont vu le jour dans cet espace urbain, citons : le musée du mammouth, le musée des Beaux-arts, le musée ethnographique ou encore le musée de la musique et du folklore des peuples du nord.

Le patrimoine culturel iakoute est basé sur l’oralité (chant, danse, épopée, etc.) dans lequel chaque individu développe dès l’enfance des capacités graphiques et esthétiques transmises par l’environnement familial et social. Le dessin et l’art de la représentation (vêtements, bijoux, chant, etc.) font partie intégrante de l’éducation de base enseignée aux enfants comme socle culturel de la vie d’adulte. Ceci explique notamment la préférence artistique des jeunes générations pour les musées d’art, de musique et des Beaux-arts car ces derniers véhiculent des codes et des symboles identifiés comme tels par les publics locaux dans les objets d’usage

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quotidien (peintures, miniatures sculptées en ivoire, vêtements traditionnels, etc.) appartenant à la vie culturelle des Iakoutes. En outre, le patrimoine naturel est une composante de premier ordre dans ces représentations culturelles en raison des pratiques chamaniques encore très vivaces dans la région.

Les musées de plein air sont fréquentés par les populations locales en tant qu’espace culturel et religieux en synchronie avec les pratiques immatérielles adoptées par les communautés. Les écomusées en tant que « vision globale et sans rupture entre l’homme et son milieu, invitant la communauté qu’il sert à agir et à contribuer à son propre développement »6 connaissent un certain engouement ces dernières décennies. Ils sont dénommés drujba7 pour les iakoutes et bakaldyn8 pour les évenkes ; ils « [leur] permettent de découvrir la culture des autochtones dans un espace naturel comparable à celui qu’ils occupaient avant la collectivisation, mais malgré un attrait certain, les villages n’arrivent pas à garder les touristes car, contrairement aux villes, ils sont dépourvus de structures d’hébergement. »9. L’écomuséologie10, née en France sous l’impulsion de Georges Henri Rivière11, replace l’Homme dans son milieu naturel car associé à son territoire. Le séminaire exploratoire mené en juin 2009 à Iakoutsk a fait le constat que bien que les Iakoutes s’adonnent aux pratiques culturelles de manière quotidienne (culte des ancêtres, etc.), ils ne sont pas pour autant « consommateurs » de lieux culturels tels que le pense l’Occident. Bien qu’il existe un grand nombre de musées à Iakoutsk, ces derniers ne font pas l’objet d’une fréquentation locale soutenue ni de recherche en médiation culturelle en dehors de l’histoire et de la conservation des objets exposés ou en réserve.

Dans le cadre du projet de recherche « CLASSIQUE »12 (2011-2015) financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), le groupe de travail du MECSCIA13 du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines14 (CHCSC) mène notamment une analyse empirique sur les dispositifs de médiation auprès d’un corpus de musées à Iakoutsk, à partir d’enquêtes et de données de terrain quantitatives (fréquentation, statistiques, perspectives touristiques, etc.). Cette étude permet de mieux connaitre les publics de ces institutions culturelles et d’améliorer la compréhension des modes de réception à l’ère de la mondialisation et de l’ouverture de la Iakoutie à un tourisme international.

Le centre d’interprétation: un dispositif adaptable dans l’interaction « nature-culture » À partir de 1985, les collectivités territoriales françaises qui bénéficient du label « Villes et Pays d’art et d’histoire » (VPAH) sont encouragées à mettre en place « une salle d’exposition

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permanente présentant l’évolution urbaine de la ville, son patrimoine et son histoire ».15 Ce premier espace muséographique était à l’origine destiné aux visiteurs de passage, essentiellement composés de touristes. Puis, au début des années 2000, une nouvelle réflexion autour de cet espace a pu être menée par l’université d’Avignon (Daniel Jacobi). Le simple espace d’accueil (salle) s’est transformé en un concept plus élaboré dont l’idée maîtresse était de concevoir un nouveau lieu qui ne soit ni un musée, ni un office du tourisme bis. Ce concept a petit à petit germé dans la communauté des chercheurs et des partenaires publics. Un nouvel équipement culturel de proximité a ainsi été conceptualisé : le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP). C’est ainsi que le ministère français de la Culture et de la Communication, soucieux d’offrir aux publics une présentation du patrimoine architectural urbain, a fortement encouragé cette initiative et fait de cette dernière une priorité pour les collectivités conventionnées.

L’École d’Avignon définit le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine comme « un espace (généralement) sans collection / à visée de diffusion / d’un patrimoine / quelle que soit la nature de ce dernier / maintenu en place (inscrit ou aménagé à même un lieu naturel) au sein du site qu’il met en valeur / avec des aménagements très minimes / destinés à accueillir un large public. »16 Ce dispositif de médiation repose sur « […]l’interdisciplinarité, la conception holistique et volontairement transversale de son approche, et surtout la volonté de s’adresser à un public de non spécialistes pour leur donner l’occasion de s’approprier une matière qui ne va pas de soi. […] »17. Il s’adapte parfaitement à l’interprétation du patrimoine naturel et à l’interaction de l’Homme sur son territoire, en France, en Sibérie ou ailleurs.

CONCLUSION

La Iakoutie présente des spécificités « nature-culture-homme » qui offre un terrain de recherche (empirique et théorique) et d’enseignement pertinent en médiation interculturelle. Le projet ANR « CLASSIQUE » (2011-2015) ouvre ce domaine d’investigation transversale et interdisciplinaire comme « point de vue » à la croisée de trois domaines d’études « climat, culture et société » à l’ère de la mondialisation. Le centre d’interprétation se présente comme un dispositif adaptable aux patrimoines et à la réception des visiteurs (contenus, traduction, scénographie, etc.) face à la complexité du territoire.

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NOTES

1. DAVALLON, Jean, Le musée est-il un média?, Publics & Musées, 1992.

2. Pergélisol (définition) : « Sol minéral brut des régions arctiques à l'horizon gelé en permanence à une certaine profondeur et formé de débris de roches dures plus ou moins broyées par l'érosion glaciaire, en mélange avec de la glace. » Dictionnaire Larousse en ligne.

3. Article de BEILLEROT Jacky, « Médiation » in Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation,

Nathan, 2000, p. 679, article cité dans : http://www.culture.gouv.fr/culture/politique-culturelle/ville/mediation-culturelle/index.html.

4. Università degli Studi di Roma Tre (Italie). Centro di Didattica Museale, Master II in Mediazione culturale nei musei. (http://musei2.educ.uniroma3.it/musei/).

5. TILDEN,Freeman (1957). Interpreting Our Heritage, USA: The University of North Carolina Press.

6. Définition des écomusées selon la Fédération des écomusées et des musées de société. On notera que l’article 1 de la Charte des écomusées définit ces derniers comme une : « institution culturelle assurant, d'une manière permanente, sur un territoire donné, avec la participation de la population, les fonctions de recherche, conservation, présentation, mise en valeur d'un ensemble de biens naturels et culturels, représentatifs d'un milieu et des modes de vie qui s'y succèdent. ».

7. MAJ,Émilie, « Sibérie extrême-orientale : nature et ville post-communiste en république de Sakha (Iakoutie) » In Strates [En ligne], 12, 2006.

8. MAJ,Émilie, « Sibérie extrême-orientale : nature et ville post-communiste en république de Sakha (Iakoutie) » In Strates [En ligne], 12, 2006.

9. MAJ,Émilie, « Sibérie extrême-orientale : nature et ville post-communiste en république de Sakha (Iakoutie) » In Strates [En ligne], 12, 2006.

10. Fédération des écomusées et des musées de société. Lien Internet : http://www.fems.asso.fr

11. ASSOCIATION DES AMIS DE GHR, La muséologie selon Georges Henri Rivière, Paris, Dunod, 1989. 402 p.,

150 ill.

12. Projet ANR « CLASSIQUE : climat, agriculture et société sibérienne-Quelle évolution ? », sous la direction de Matthieu Sourdeval, Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC), UVSQ.

13. MECSCIA : MEdiation Culturelle Scientifique et Artistique, Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC), UVSQ. Site Internet : http://www.chcsc.uvsq.fr/gptravail/MECSCIA.html

14. http://www.chcsc.uvsq.fr/

15. GASC, Cécile et JACOBI, Daniel, « Les Centres d’interprétation d’architecture et du patrimoine », in Exposer des idées. Du musée au Centre d’interprétation, Paris, Éditions Complicités, 2009, p. 146.

http://www.chcsc.uvsq.fr/

16. JACOBI, Daniel et MEUNIER, Anik, « Les centres d’interprétations : qualités et limites », in : Exposer des

idées. Du musée au Centre d’interprétation, Paris, Éditions Complicités, 2009, p. 24.

17. CHAUMIER, Serge et JACOBI, Daniel, « Introduction : Lutter contre l’oubli et partager la mémoire »,

in Exposer des idées. Du musée au Centre d’interprétation, Paris, Éditions Complicités, 2009, p. 12.

BIBLIOGRAPHIE

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WEBOGRAPHIE

Site Internet « climat et patrimoine »-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines http://www.patrimoineetclimat.uvsq.fr

CDGRAPHIE

UNESCO, « The Observatory of Cultural Diversity and Education of the Peoples of the Republic of Sakha (Yakutia) », Iakoutie, Fédération de Russie, 2007.

Figure

Figure 1 : Fête nationale Yssyakh Touïmada-rassemblement, juin 2009.   Photo : Isabelle Brianso
Figure 2 : Fête nationale Yssyakh Touïmada-danse des guerriers, juin 2009.   Photo : Isabelle Brianso

Références

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