C . BRUNEI. . — R'ALMANNUS, WAUMAN NUS .
cussione un valore di patria
cornecostituzione politico-militare di un a
determinata regione . L ' origine del significato è, come abbiamo veduto ,
classica . Forse Patria del Friuli rappresenta ncll ' evoluzione
dellapa-rola, almeno quando il concetto è più chiaramente determinato,
unul-timo stadio, in cui tanto l'elemento territoriale quanto quello giuridico ,
sono pienamente sviluppati . 1l
PrincepsPatriae, come quello che è pi ù
vicino al valore di patria nello pseudo-Servio, sembra piuttosto indicare
la primordiale struttura giuridica di une collettività, che ha ancora
re-sidui di nomadisiuo . E per questo l'articolo del Koht, mettendo in riliev o
la diffusione del termine nell ' estremo Nord, prova forse che tra i bar
-bari patr ia fu la prima espressione latina e giuridica del senso ch ' ess i
avevano della collettività .
Francesco
ARNALD! .WALMANNUS, WAUMANNU S
Le dictionnaire de Du Gange ne connaît pas ce mot du bas latin nor-mand dont le sens et l'origine sont très clairs . Je n'en ai relevé qu e deux exemples . L'un, qui a attiré mon attention, figure dans une charte inédite pour l'abbaye de Montebourg, en Cotentin'l. Entre les année s 1.119 et 1129, Guillaume Talevas, comte de Pontien, confirme diverse s possessions du monastère : a Donationern quoque quam rraurnanniSar e
fecerunt ego Guillelrnus
comes
Pontivorumet filius
meus concedimus ,scilicet
de cuitais crassorum piscium quos capient . e il s'agit d'unedo
-nation
de fanons de baleine faite par les pécheurs établis à l'embouchur e de la Saire, au nord de Saint-Vaasi-la-Hougue .Le second texte est un accord entre l'abbé
de
Fécamp et l'abbéd e
Saint-Étienne de Caen 2 . Il montre que les u'almanni établis à l' embou-chure de la Dive constituaient une flottille organisée en société : a He c est
concordia
facta[anno
1098] inter abbatem Fiscannensem Willelmur n 1. Carlulaire de l'abbaye écrit en 1274, Bibi . net., ms . lat . 10087, foi . 63 . Vuriante warmanni duits un vidimus de 1. 457, Archives dépevtcmentnles de, lu Manche, cot e provisoire lI 12177 . Le texte sera le n° 22 bis de notre Recueil des actes de s comtes de Ponlieu, en cours d'impression .2. Publié par E . de Fréville, Mémoire sur le commerce maritime de Rouen, t . I (Rouen, 1857), p . 177, d'après une ancienne édition tirée d'un cartulaire aujourd'hu i perdu . Cf . l'analyse de la pièce duits E . Deville, Notices sur quelques manuscrits normands conservés à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, IV, Analyse d'un ancie n cartulaire de SuintÉtienne de Caen, dans Revue catholique de Normandie, 15' an -née. (1905), p . 21 .
32
J . H . BAXTER .
et Gilbertum abbatem Cadowensem de sturjonibus et crassis piscibu s qui capiuntur apud Divam . . . ad capiendos vero crassos pistes concessi t abbas Cadomensis ut abbas Fiscannensis tot naves habeat in societat e
eoalmannorum quot hactenus habuit et cum eadem consuetudine sicu t
monstrare poterit erga comtnunionem walmannorum, quod si ipsi
n'al-manni injuriam fecerint abbati Fiscannensi et hominibus suis de lice r e
abbas Cadomensis omnem eis justitiam faciet fideliter et sine retracta-tione .
IValmannus, wauntannus est évidemment le même mot que l ' anglai s
moderne w/caleman, a matelot baleinier a . Les deux éléments qui le cor n posent (hn'ala, baleine, et mann, homme) sont communs aux langue s
germaniques t , et il est très probable que ce sont les envahisseurs scandi-naves qui l ' ont introduit en Nor mandie comme nombre de termes de n a vigation a .
En roman, walmann doit aboutir à gauman, mot qui n ' a pas été re-levé 3 . Rappelons qu ' un mot apparenté, dont la forme allemande es t
walross, a cheval marin n, a donné l ' ancien français
galero
x étudié pa r Ant . Thomas .G . IItt11N4:t . .
COLLOQUIALISMS IN ST .
AUGUSTIN E
Sermonic literature has always been of particular value to the studen t of popular speech as well as to the student of popular customs . Man y passages of St . Augustine have been employed by writers on the Africa n Church or on Punic Christianity, customs and civilisation, but his bulky writings contain much which is of considerable interest and value to th e student of popular Latin . From his date, of course, Augustine lies a little outside the scope of this Bulletin and of the eventual Dictionary o f Medieval Latin, but it is worth while collecting a few ofhis colloquia l or slang expressions, both as a prelude to similar articles drawing upo n later preachers, and as a contribution to our knowledge of popula r speech . Not all the expressions quoted can be called slang ; I have inclu-ded proverbial and everyday phrases for completeness .
Serm . 4 . 6 et oculi carnis nostrae dicuntur lumina et unusquisqu e
1. F . Kluge, Etymol. Wörterb . der deutschen Sprache, au mot wal/isc/ .
2. Cf . Ch . de la Roncière, Histoire dc la marine française, t . 1 (Paris, 1899) ,
p . 114 .
3. Cf. notammentA . Romdahl, Glossaire du patois de Val de Saite (Linküping ,
1881 g .
4. e Galeroz n, dans laFolie Tristan, Romania, t . XL (1911), p . 618 . Cf . Meyer