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Les connaissances des mères : du niveau de développement linguistique de leur enfant, et de leur propre niveau de langage lorsqu'elles s'adressent à leur enfant (aspects morpho-syntaniques)

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

) °\%o

FACULTE PES SCIEWCES PE L'EfUCATIOW

THESE PRESENTEE

A L1ECOLE VES GRADUES VE L'UNIVERSITE LAVAL

POUR L'OBTEMTIOM

PU GRAPE PE MAITRE ES ARTS (M.A.) PAR

MOURAP APRAC BACHELIER ES ARTS

PE L'UNIVERSITE PU QUEBEC A RIMOUSKI

LES CONNAISSANCES PES MERES:

-PU NIVEAU PE PEl/ELOPPEMENT LINGUISTIQUE VE LEUR ENTANT

■ET VE LEUR PROPRE NIVEAU VE LANGAGE LORSQU'ELLES S'APRESSENT A LEUR ENFANT [ASPECTS MORPHO-SVNTAXÏQUES)

(2)

REMERCIEMENTS

Je tien* à exprimer me* trt* *incére* remerciement* au pro^e**eur J.A. Rondal de la faculté de* Mcience* du Véducation de V Université Laval pour le* con*eiZ* éclairé* et l'aide constante, qu'il m'a apporté dam la réalisation du présent travail.

Met reconnais *ance *'adre**e également au pro{e**eur Claude Lange-vin de. la faculté de* Science* do. l'éducation de. l'Université Laval qui, après le, départ pouA Vétranger, du pro{,e**eur J.A. Rondal, *'est changé de. la délicate, tâche, de. superviser le* analij*es et te* interprétation* de. cette recherche.

Enfiin, il m'est agréable de témoigner ma profonde gratitude envers ce* mère* *ans laquelle* cette recherche n'eût jamais pu être menée â terme.

(3)

TABLE PES MATIERES

page

AVANT-PROPOS ii TABLE PES MATIERES iii

LISTE PES TABLEAUX iv

INTRODUCTION

1

CHAPITRE I : LES MERES: MOVELES POUR LE VEVELOPPEMENT

LINGUISTI-QUE VE LEUR ENFANT 3 CHAPITRE II : LES MOPIFICATIONS OBSERVEES PANS LE LANGAGE PES

MERES S'APRESSANT A LEUR ENFANT

S

CHAPITRE

III : LE PROBLEME

11

3.

1 HypothèS e* de travail 14

CHAPITRE IV

: LA

METHOVE 10

4.1 Le* questionnaire* 22

4.1 Le* *ujet* de Vexpérience 13

4.3 Véroulement

'

16

4.4 Le* limite* de la recherche 18 CHAPITRE V : LES RESULTATS VE LA RECHERCHE 31

CHAPITRE VI : INTERPRETATION VES

RESULTATS CONCERNANT LES

CONNAIS-SANCES

PES MERES PU NIVEAU PE PEVELOPPEMENT

MORPHO-SYNTAXIQUE VU LANGAGE VE LEUR ENFANT 43

CHAPITRE VII : INTERPRETATION PES RESULTATS CONCERNANT LES CON-NAISSANCES PES MERES VES ASPECTS

MORPHO-SYNTAXI-QUES VU LANGAGE QU'ELLES AVRESSENT A LEUR ENFANT... 52

CONCLUSION 59

BIBLIOGRAPHIE

63

(4)

LISTE PES TABLEAUX

TABLEAU 1 - Le* résultats obtenus par la mère "A"

TABLEAU 1 - Le* résultats obtenus par l a mère "B"

TABLEAU 3 - Les résulXats obtenu* par la mère "C" TABLEAU 4 - Les résultats obtenus par la mère "V" TABLEAU 5 - Le* résultat* obtenu* par la mère "E"

TABLEAU 6 - Les résultats obtenus par la mère "F"

TABLEAU 7 - Les résultat* obtenus par la mère "G" TABLEAU S - Les résultats obtenus par la mère "H"

TABLEAU 9 - Comparaison* entre les connais*ance* de* mères de certains aspects morpho-syntaxique*du langage de leur enfant.

TABLEAU 10 - Comparaison* entre les connai**ance* des mères de certain* aspects morpho-*yntaxique*du langage qu'elles adre**ent à leur enfant.

GRAPHIQUES A - Les connaissances de* mère* des aspect* morpho-*yn-taxique* du langage de leur enfant; *elon &!âge et la cla**e *ocio-cufturell.e d'appartenance.

GRAPHIQUES B - Les connais*ance* des mères des aspects morpho-*yn-taxique* du langage qu'elle* adre**ent à leur enfant;

(5)

Lorsque l'on *'intére**e à l'étude de l'influence du milieu *ocial sur le développement du langage de l'enfant, on pense tout naturellement, et en premier lieu, à étudier le milieu de départ dans lequel baigne le tout jeune enfant, c'est â dire le. milieu familial.

Exception ^aite pour les enfants élevé* très jeune* en institution ou en nourrice, la plupart d'entre eux iont, en eiiet, leurs première* arme* en matière de langage sous le toit familial.

La plupart des études faites au court de* dix ou vingt dernières années *e *ont attachée* ci étudier l'influence des mères *ur le développement linguistique de* jeunes enfants.

Quelques études, et non des moin* importantes, *e *ont également penchées *ur le* interactions verbale* entre l'enfant et le* adultes autres que la mère. Force nous est toutefois de constater que ce* étude* sont, pour l'instant, plus rare* que celle* concernant la. dnade mère-enfant. Elle* mériteraient pourtant, elle* aussi, d'être développée* de manière plus *y*tématique car le* pères, le* enfants plu* âgé* et, à un degré moindre, le* autre* adultes semblent avoir également une influence non négligeable sur le développement linguistique des jeunes enfants.

(6)

Le présent travail s'inscrit dan* ce courant de recherche et vise à cerner les connaissance* qu'ont les mères:

- du niveau de développement linguistique de leur enfant

- et de leur propre niveau de langage lorsqu'elles *'adre**ent à leur enfant.

(7)

LES MERES: MOPELES POUR LE VEVELOPPEMENT LINGUISTIQUE VE LEUR ENFANT.

Van* la littérature, les mères *ont considérée*, à juste titre d'ailleurs, comme les premiers modèles pour l'enfant en ce qui touche tant â son développement cogniti.fi et *ocial qu'à *on développement lin-guistique.

Premiers modèles ne fiait aucun doute. Chronologiquement, ce sont les mères qui, les première*, échangent verbalement avec leur nourri**on. Quaiititativement, ce *ont elles également qui, pendant plusieurs année* comptant parmi les plus *ignifiicative* dans le développement linguisti-que, dialoguent le plus souvent avec leur enfiant.

A ce double titre, elles sont donc le* partenaire* privilégiées des jeune-b enfiant*. Ce sont elles qui, par le régime de vie qu'elle* organisent pour Venfiant, lui fiouAnissent un modèle linguistique *table [situations *imilaire* en même temp* qu'exprès*ion* *onores firéquemment répétées.)

(8)

ment en quoi elles le sont:

Tout d'abord, ce sont elles qui,par les vocalisation* firêquente* adre**ée* à Venfiant, lui fiont graduellement prendre conscience que la parole est Vinstrument privilégié de communication. Au même moment, V enfiant découvre que ses cris et *es pleurs ont le pouvoir de fiaire ap-paraître presque instantanément la mère.

H. VeLacroix [1930, p.186) écrivait:

"Le cri de V enfiant n'est pas d'emblée un moyen de communication, un langage. Il devient tel par Vintervention de Ventourage qui le prend pour signe des besoins de Venfiant. L'enfiant remarque alors Vefifiet produit et il crie parfiois jusqu'à la tyrannie, comme on le sait d'ob-servation."

A ce *tade, même *i V enfiant est encore très loin de pénétrer le sens des mots qui lui sont adressés, il semble fiascinê par le mouvement des lèvres, de* yeux et des muscles fiaclaux de *a mère.

Un peu plus tard, grâce toujours aux vocalisations de la mère, Venfiant commence à pénétrer le *en* du langage. Ceci veut dire que V enfiant, bien que ne comprenant pas encore le sens des mot*, commence à saisir que le langage a une fiorme, une mélodie. Les variations

d'in-U d'in-U. - L t J MLLtA-C LV-t~

(9)

prêco-attend *on tour de parole [J.A. Rondal 1979 [a). Plus tard enfiin, V en-fiant apprend que le langage a un sens, qu'il sert à communiquer des sensations, de* idées... et que le* mots *ervent à désigner dififiérentes

fiacetX.es de la réalité.

Mais les mères ne sont pas des modèles que pour ce qu'il est con-venu d'appeler le "pré-langage". Elles sont également des modèles pro-prement linguistiques en ce qui concerne la partie "langage" du déve-loppement de leur enfiant. Notons cependant que cette interaction enfiant-milieu, dans la période précédant la. communication verbale, détermine l'ap-parition et la nature de celle-ci au plus haut niveau.

Le* recherches les plus récentes sur l e langage que le* mère* adres-sent à leurs enfiant* ont fiait ressortir deux point* d'égale importance: d'une part, l e parler de* mère* avec leur* enfiant* dififière de manière très firappante de celui des adultes entre eux. Les dififiérence* entre

ces deux types de "parler" se situent au niveau d'une simplification marquée du premier type de langage par rapport au second; d'autre part, ces simplifiications s'amenuisent à mesure que se développent les capaci-tés linguistiques de l'enfiant [J.A. Rondal 1978 (a).

En fiait, l'intérêt réel et profiond de ces dernières recherche* est de nous avoir montré tout d'abord que ce que le *en* commun appelle "lan-gage bébé" ne se résume pas à de sjwples modifications lexicales et

(10)

allé-que, qeu les niveaux *yntaxiallé-que, lexical et sémantique structural du lan-3oge.

Ces recherclies nous ont aussi montré, et cela n'est pas d'une moin-dre importance, que ces simplifiicaticns du langage des mères n'ont pas qu'un caractère purement "ludique" mais procèdent du désir des mères de capter l'attention de Venfiant, de se fiaire mieux comprendre et obéir et de le diriger dans l'apprentissage de la langue (T. Slama Cazacu, 1975).

Le second intérêt de ces recliercSies est encore plu* éJLogieux pour le* mères et témoigne, de leur part, sinon d'une solide connaissance du niveau linguistique de leur enfiant, du moins d'une grande sensibilité à son égard, qui se manifieste par des modifications dans le langage mater-nel adressé à Venfiant à mesure que se développent les capacités linguis-tiques de leur enfiant.

iïaiicncy et Seelij [1976) et J.A. Rondal [1977 [a)) ont montré que la émantique et syntaxique de l'environnement linguistique ma-ternel augmente progressivement à partir du mcmejit où. V enfiant est âgé de 18 mois. Ce qui est remarquable days cette complexifiication du langa-ge maternel, c'est qu'elle est proportionnelle à l'augmentation de la ca-pacité linguistique de V enfiant telle que nous Vappréhendons à travers ses productions linguistiques spoitanées (J.A. Rondal 1978 [a)).

(11)

un excellent indice qui nous montre que le* mères, sans donner, à pro-prement parler, des leçon* de langage, fiavorisent, ce fiaisant, le déve-loppement linguistique rapide de leur jeune partenaire.

(12)

MODIFICATIONS OBSERVEES PANS LE LANGAGE VES MERES S'APRESSANT A LEUR ENFANT.

Nous venons de souligner que les mères *implifiient, dan* tous *es aspects, le langage qu'elles adre**ent à leur enfiant en voie d'apprentis-*age linguistique. Voyons, pour chaque aspect de ce langage, les simpli-fiications qui apparaissent, comme nous l'ont révélé les recherches que nous avons examinées sur le sujet.

Au niveau syntaxique, le langage maternel adressé à V enfiant est seïisiblement plus court, en termes de longueur moyenne de* productions linguistique* [L.M.P.L.), que le langage d'adulte à adulte (C. Snou), 1971; J. Plvillip*, 1973; J.A. Rondal, 1978 [a)). Ve plus, la partie pré-verbale de ces phrases est réduite [C.Snow, 1971) ce qui témoigne de la

simpli-fiicatton fiormelle dont ce type de langage fiait l'objet [J.A. Rondal 1978[a))

Le langage maternel adressé à Venfiant^ .contient aussi peu de propo-sition* subordonnées et de phrase* passives. Il contient par contre

beau-':". Les dé

(13)

au langage de ces mères avec les adultes. Ces donnée* contredisent donc les afifiirmations des "nativistes" qui. considéraient que Venvironnement linguistique de V enfiant ne dififierait en rien de celui de l'adulte et qu'il était, tout comme celui de l'adulte, marqué par un nombre considé-rable de fiaux départs, d'incorrection* grammaticales, de lapsus, etc.

(N. Chomsky, 1965). Ce* suppositions, quant au caractère appauvri de l'en-vironnement linguistique de Venfiant en voie d'acquisition du langage, ê-taient donc tout à fiait gratuites et complètement erronées et semblaient

n'avoir d'autre dessein que de soutenir à tout prix Vimportance des fiac-teurs innés dans le développement du langage.

Une autre caractéristique du langage maternel adre**é à l'enfiant est sa redondance, sa répétitivité. Selon J.A. Rondal [1978 [a) p.78), "les mères en conversation avec leur enfiant répètent avec exactitude ou partiellement entre 10% et 30% de leurs propres productions linguisti-ques, soit immédiat entent, soit dans un délai de deux à trois énoncés par rapport à la production originale, tandis que la répétitivité du dialogue entre adultes est notablement infiérieure." Elles répètent les répliques de V enfiant et les complètent en même temps par expansion [R. Brown et U. Bellugi, 1974), fiournissant ainsi à Venfiant un modèle cor-rectifi intentionnel [E. Moerk, 1971 et 1976).

Le langage des mère* est également débité plus lentement lorsqu' elle* *'adre**ent à leur enfiawt, et il comporte de* pauses régulières entre les phrases [P.J. Vole, 1974).

(14)

Rappelons cependant que les modifiication* syntaxiques, de même que le* modifications sémantiques, n'interviennent pas au cours de la période pré-Unguis tique du développement de V enfiant [J. Phillips 1973, J. Berko-Gleason 1977). Le langage des mettes semble rester le même pendant la

période de 6 à 11 mois, comme *i celles-ci "attendaient" leur enfiant.

A partir du moment ou. V enfiant commence à produire *e* premier* mot* [au moment donc où. Venfiant élabore la syntaxe, entre 11 et 18 mois), le langa-ge maternel diminue en complexité pour atteindre son niveau le plu* bas. Enfiin, après 18 mois, le langage maternel augmente proportionnellement de complexité avec la capacité linguistique de l'enfiant (J. A Rondal

1978 [a)).

Au niveau phonologique, le* mères s'expriment avec une articula-tion plus soignée lorsqu'elle* *'adressent à leur enfiant. On signale également une exagération de Vintonation ayant pour but de capter et de maintenir l'attention du jeune enfiant sur le discours maternel [J.A. Rondal 7977(b)- Par ailleurs, ces dififiérences acoustiques daws le parler de Vadulte aident l'enfiant à segmenter et à organiser les paroles qu'il entend.

Au niveau lexical, le langage utilisé par le* mères avec leur en-fiant est moins diversifiiê et moin* ab*trait que le langage maternel a-dre**ê à un partenaire adulte (J.A. Rondal 1978 [a).Les mère* opèrent une sélection des alternatives lexicales dont la. justification fionctionnelle

(15)

Enfiin, il appert aussi que le discours de* mères *'adressant à leur jeune enfiant est extrêmement *implifiié quant à *on contenu *éman-tique. Le* relations sémantiques structurales sont simplifiiêes, tant

en nombre qu'en diversité et qu'en complexité (J.A. Rondal, 1978 [a)).

Au niveau prosodique enfiin, les mères fiont preuve d'une pronon-ciation des mots très soignée lorsqu'elles s'adressent à leur jeune enfiant.

Notons au passage que ces modifications observées dans le langage des mères s'adressant à leur enfiant se retrouvent autant chez les mères de la classe socio-culturelle bourgeoise que chez celles de la classe ouvrière [C. Snow et Al 1976). On les retrouve aussi dans les cultu-res non-occidentales [étude* cro**-culturelles de C.A. Ferguson, 1964). Ces modifications ne varient pas, cependant, selon le sexe de Venfiant

[J. Phillips, 1973). Elles ne dépendent pas non plus de la "normalité intellectuelle" de Venfiant en ce sens qu'on les trouve également chez les mère* d'enfiants retardés mentaux (J.A. Rondal, 1977 [a)).

On peut donc dire qu'en général chaque jeune enfiant reçoit, de la part de* adulte* comme de celle de *es cadets, un input simplifiiê et adapté à son niveau de développement linguistique, et que la com-plexifiication du langage de ses interlocuteurs se maintient à un ni-veau légèrement supérieur, même au-delà de son entrée à l'école pri-maire.

(16)

LE PROBLEME

La recherche que nous avons entreprise se veut en fiiliation direc-te avec ce remarquable phénomène d'adaptation dynamique de la part des mères. En e^e^t, après avoir au passage adressé notre salut cordial et rendu hommage à toutes ces mères qui, sous toute* le* latitudes, réali-sent le prodigieux exploit de contribuer pour une très grande part au développement!, linguistique de leur enfiant... une légitime question nous brûle le* lèvres.

Tout d'abord, rares *ont les mères, instruites des sciences que sont la linguistique, la p*ychologie de V enfiant, etc. Rares sont donc

celles qui adoptent, de leur propre initiative et consciemment, des me-sures systématiques [taxation maximum du niveau de développement linguis-tique de leur enfiant) pour accélérer le développement linguislinguis-tique de leur enfiant... et pourtant, toutes semblent y contribuer et le réali-ser avec autant de bonheur.

(17)

adap-ter si fiinement le langage qu'elles adressent à leur enfiant?

Toute adaptation linguistique suppose nécessairement de la part du locuteur une double évaluation [même gro**ière) :

- d'abord une évaluation du niveau de développement linguistique de l'interlocuteur,

- ensuite une évaluation, par le locuteur, du "parler" qu'il adre**e à *on interlocuteur, [c'est-à-dire, pour nos propos, des simplifica-tions mises en oeuvre par la mère s'adressant à son enfiant).

Vès lors, il s'agit de savoir quelles sont les connaissances qu'ont les mères du niveau de développement linguistique de leurs enfiants et du niveau du langage qu'elles leur* adre**ent?

Plusieurs auteurs ont abordé ces question*, mais plutôt sous l'an-gle de "l'adaptation" que de la. connaissance ou de Vévaluation. Excep-tion fiaite pour le* recherche* de J. Berko-Gleason [1977) et de J.A. Ron-dal [1979 (b)), rares sont à notre connaissance les recherche* *y*témati-ques *ur cette double *y*témati-question.

Ainsi, E. Moerk [1977 p.114) écrivait:

"Mothers provide an almost ideally suited language model fior their children, and they do so witch considerable awarenes* and intentlona-lity. Whereas fiew studies have directly investigated the awareness and intentionality ofi mothers."

Notre modeste travail veut combler ce manque, avec toutes les timi ' ' ente* à. t'a te,ncuA et à f!1'étendue de notre recherche.

(18)

3.1 HYPOTHESES VE TRAVAIL

Comme nous l'avons rapporté précédemment, deux études seulement, investigant les connaissances parentales du niveau de développement lin-guistique de leur enfiant, ont à notre connaissance été publiées. Il s'agit de celle de J. Berko-gleason [1977) et de celle de J.A. Rondal

[1979 (b)). Elles serviront de base, ainsi que l'étude de C. Snow [1976), à Vélaboration de nos hypothèses de travail.

Le premier auteur, dans "Father doesn't Know Best - Parents' Awa-reness ofi their Children's Linguistic, Cognitive and Afifiective develop-ment" constate, au niveau linguistique, ce qui suit:

a) Il n'y a pas de dififiérences significatives entre les pères et les mè-res quant à leurs connaissances mè-respectives.

b) Concernant les prédictions linguistiques des enfiant*, le* parents se trompent plus souvent qu'avec leurs prédictions cognitive* et afifiec-tive*.

c) Le* parents prévoient plus les compréhensions linguistiques de leurs enfiants que leurs productions linguistiques [approximativement 60'

n

(19)

d) Les parent* prévoient plus les capacités linguistiques des enfiants plu* âgé* que des enfiants plu* jeunes car, dit-elle, les réponse* *ont plus *table* chez les premiers et, de plus, les parents con-naissent mieux ces enfiants plus âgés.

e) Enfiin, elle conclut en afifiirmant que:

- les modifications, redondances, etc. des parents sont complètement inconscientes et ignorée* par eux. Elles n'existent que sur la. base du fieed-back de V enfiant.'

- "Les parents, dit-elle encore, n'ont que des présuppositions du niveau linguistique et cognittfi de leur enfiant" ...et elle justifie cela en disant qu'en efifiet "personne n'envisagerait de parler de corruption politique à un enfiant de 3 ans".

La sensibilité des parents est donc un élément important- de la connais-sance consciente ou inconsciente qu'ils ont du niveau linguistique de leur enfiant.

Rappelons que les sujets de Vexpérience de J. Berko-Gleason étaient 16 couples de la. classe sociale moyenne suppérieure accompagnés de leur premier enfiant. Le* enfiants étaient groupés en deux groupe* d'âge -de 1 à 3 ans et -demi et -de 3 an* et -demi à 5 ans-composés en propor-tions égales de garçons et de fiilles.

La procédure utilisée fiut la suivante:

Les expérimentateurs proposaient aux enfiants une série de tâches lin-guistique* ainsi qu'une série de questions relatives à leur afifiectivi-ié [goûts, couleurs, juuevs p'^^^^s, etc. ] et à Jceur àeveLoppmenx.

(20)

cognitifi [questions de raisonnement, d'assemblage de cubes, etc.) Pendant ce temp*, les parents, dans une autre pièce avaient individuel­ lement pour tâches de prédire les réponses de leur enfiant à ces trois

batteries de questions.

Le questionnaire linguistique, qui nous intéresse dans le présent travail, contenait des questions relatives au vocabulaire, à la morpho­ logie et à la syntaxe, et ceci tant au niveau "expression" qu'au niveau

"compréhensCn". J. Berko­Gleascn ne nous fiournit malheureusement pas la liste complète des question posées aux enfiants, mais uniquement quel­

ques exemples de questions.

La critique î«*e Mua fiormulons, c'est que cette recherche se dé­ roulant au centre de reciierche de­V urXversite, ne* enfiants n'étaient donc pas dans leur* milieux habituels. Une autre fiaiblesse de cette re­ cherche réside dan* le fiait que certaines questions portent *ur le ter­ me exact de vocabulaire utilisé par V enfiant en réponse à la présenta­ tion d'une image représentant un objet ou un animal. Malgré cette si­ tuation expérimoitale qui dû fiont probablement diminuer de manière sen­ sible les résultats des parents, les prédictions parentales relatives à la compréhensCn du langage par les enfiants fiurent correctes à 60% contre 40% pour les prédictions concernant les production* linguisti­ ques de leurs enfiant*.

Le *econd auteur, dans "Maman est au courant ­ Une étude des con­ ­ es quant ... asp( ({<: . i ^ ■■■*■­ du j^,.^

(21)

enfiant", relate une recherche portant sur 9 mères et leurs enfiants âgés entre 1 ans et 3 mois et 3 ans et 1 mois et appartenant aux classes "moyennes" et "moyennes supérieures" de la société québécoise.

Quatre question* portant *ur les aspects phonologiques et quator-ze autre* portant *ur les aspects syntaxiques du langage de V enfiant ont été posées aux mères. Ces questions portaient sur la production par Venfiant des articles, des épithètes, des prépositions, des

adver-bes, etc. Leurs réponses fiurent ensuite évaluées quant à leur adéqua-tion par comparaison avec un corpus de langage recueilli pour chaque

enfiant.

Veux des conclusions de l'auteur nous intéressent ici:

a) Les mères ont une connai**ance assez précise de certains aspects pro-ductifis phonologiques et syntaxiques du langage de leur enfiant - [86% de bonnes réponses).

b) Les prévisions incorrectes des mères, dans les limites de cette étu-de, concernent le domaine phonologique. Elles procèdent toutes d'une légère sur-évaluation de la compétence phonologique de V enfiant.

Notons cependant que cette recherche, de l'avis même de son auteur, n'est "qu'un modeste travail destiné à fiournir quelques indications de départ sur la possibilité et la fiêconditê potentielle d'une telle recher-che". [J.A. Rondal, 1979 (b) p.100)

En efifiet, nous pourrions reprocher à cette recherche de ne pas com-'.quement les ré

(22)

et l'expérience maternelle [premier ou second enfiant).

Nous pourrions également soulever la lacune suivante: la plupart des questions syntaxiques portent sur une catégorie grammaticale [par exemple: les articles) sans autre indication [article dêfilni ou indêfii-ni, sCgulier ou pluriel). Cette recherche présente toutefiois un avanta-ge sur celle de J. Berko-Gleason, car elle se déroulait dans le* fiamille*

et que le* enregistrements se fiaisaient en situation de jeu libre.

C. Snow [1976) fiaisait quant à elle, état de dififiérences, dan* le parler de* mères en interaction verbale avec leur enfiant, selon la clas-se sociale de la. fiamille. A l'issue d'une recherche portant *ur le lan-gage de mères Allemande* appartenant à trois classes sociales dtfifiéren-tes [Working-Class, Lower Middle Clos*, and Academl Middle Class), elle

constate que:

a) Le parler des mère* Allemandes comporte les mêmes caractéristiques de *implifiCation et de redondance constatées dan* le* autres langues. b) En *ituatCn de jeu libre, les mères des classes socC-économiques et

académique* moyennes [Lower MCdle Class and Academic Middle Class) produisent plus d'expansions et utilisent plus de mots de vocabulaire, ainsi que moins d'imperatives et de modes des verbes que les mères de la classe ouvrière.

Elle afifiirme toutefiois que ces dififiérences n'existent qu'en situa-tion de jeu libre et sont absentes quand les mères lisent des livres avec leur enfiant.

(23)

réparties en trois groupes,selon leur classe sociale d'appartenance, avec leurs enfiants respectifis âgés entre 18 et 38 mois. Rappelons également, que les dififiérences relevées entre les classes sociales, par cette recherche, sont très minimes et s'expliquent selon C. Snow par les minimes critères culturels dififiérencCnt les groupes de mères en présence.

Les trois étude* que nous venont de relater nous per,i\ettent de conserver pour notre recherche lès' variables indépendantes suivantes: - l'âge des enfiants,

- le niveau *ocCl de la. fiamille.

C'est aussi à partir de ces recherches que nous fiormulons pour no-tre propre gouverne les trois hypothèses suivante*:

1. Loin d'être stéréotypées et d'ordre général, les connaissance* qu'ont les mères du niveau de développement linguistique de leur enfiant sont assez précises et détaillées.

1. Ve même, *ont précise* et détaillées le* connaissances qu'ont les mères de leur propre langage adressé à V enfiant.

3. L'âge de Venfiant et le niveau social de la fiamille *ont des fiacteurs négligeable* et peu *ignifiicatifi* dan* ces deux types de connaissan-ces.

Le but de la recherche est donc de confiirmer, d'infiirmer ou de nuancer ces hypothèses.

(24)

LA METHOPE

La présetvte recherche repo*e *ur la méthode des questionnaires et sur la comparaison entre les réponse* des mères à deux questionnai-res et des échantillons de dialogues mère-enfiant recueillis à l'aide d ' eivregistrement*.

Si,à première vue, la méthode des questionnaires semble imparfiai-ie à maints égards, c'est la seule qui novs paraisse présentenent la plus appropriée pour répondre aux interrogalions qui nous préoccupent.

T.L. Kelly [cité par G. Ve Landsheere, 1976, p.75), après avoir proclamé que le questionnaire est "l'instrument le plus pauvre qui se soit introduit dans le domaine respectable de la science", convient que, "jusqu'à ce que la science expérimentale nous permette de nous

passer des jugements Ivumain* ou éloigne de notre esprit l'intérêt pour les événements uniques, ce fiantasque enfiant de la *cience, *i fiaible *olt-il, restera un auxiliaire indispettsable".

(25)

Etantdevant une double interrogation [celle des connaissances des mères du niveau de développement linguistique de leur enfiant et celle *e rapportant à la connaissance de leur propre langage adressé à leur enfiant) nous avons donc bâti deux questionnaire* *e rapportant res-pectivement au premier et au *econd volet de cette interrogation.

Ce* questionnaire* sont, par ailleurs,, du type "Questions à ré-ponses fiermêes", c'est-à-dire que le sujet doit simplement opérer un choix parmi plusieurs réponses qui lut sont proposées. Les avantages des réponses fiermêes *ont de deux ordre*:

- d'une part, elles permettent de guider le *ujet et de lui fiaire en-visager de* possibilités qu'il aurait peut-être oubliées ou ignorées; - d'autre part, l'unité de fionme fiacilite grandement le dépouillement.

(26)

4 . 1 LES QUESTIONNAIRES

Le* deux questionnaires [voir annexe A et B) dont il a été fiait mention au cliapitre précédent ont le même contenu. Cela veut dire qu'on y retrouve de* question* portant sur les mêmes thèmes mais pour deux fiins dififiérente*:

- dans le premier questionnaire, pour recueillir les réponses des mères quant au niveau de développement linguistique de leur enfiant;

- dans le second questionnaire, pour recueillir, cette fiols, les con-naissances que les mères ont du langage qu'elles adressent à leur enfiant.

Chaque questionnaire investigue le* temp* et modes des verbes utilisés [questions 1 et 1) ainsi que les types d'énoncés employés

[questions 3, 4 et 5).

Chacune des questions [saufi la question 3) se *ubdivlse en sous-ques-tions totalisant ainsi un nombre de 13 question* auxquelles les mères

devaient répondre dans clxacun des questionnaires. La po**ibilitê d'une réponse du type "je ne sais pas" a été envisagée pour chacune

(27)

4.1 LES SUJETS VE L'EXPERIENCE

Le* *ujets devaient être choisis en rapport avec les deux varia­ bles indépendantes que nous avons opté d'étudier. Afiin de tester la variable "classe sociale", nous avons choisi quatre mères appartenant à la classe socio­culturelle moyenne et quatre autres appartenant à la classe moyenne supérieure. Ces classes sociales sont fiondêes sur le* caractéristique* *uivantes:

Caractéristiques

scolarité de la mère:

Classe moyenne égal ou infiérieur à 9 années de *colarité.

Cla**e moyenne supérieure 11 années de scolarité ou plus.

scolarité du père: égal ou infiérieur à 9 années de scolarité.

11 année* de *colaritê ou plus.

occupation de* parents: manoeuvre ou petit em­

ploi. ouvrier spécialisé, techniA cien ou profiessionnel.

Le statut socio­économique et culturel des mères à l'intérieur de chacune de ce* deux classes a été soigneusement contrôlé afiin qu'il

n'y ait pas de dififiérences sensibles entre les mères d'une même classe, ce qui pourrait, fiausser le* résultats de la recherche.

Afiin de tester la variable "âge", nous avons choisi des âges qui

(28)

s i r des enfiants n'ayant que quelques mois de dififiérence d'âge entre eux n'eût pas été signifiCatifi, l e langage de* enfiants étant senslble-ment l e même);

b] que ces enfiants soient arrivés à un âge où la *yntaxe et le vocabulai-re so>vt déjà sufifiisamment développés afiin d'avoir réellement un dia-logue mère-enfiant [à cet efifiet la. littérature nous signale que les mè-res ne modifiient leur langage admè-ressé à l'enfiant en croissance propor-tionnelle qu'aux environs du trentième mois. Par ailleurs, aux alen-tours de 14 mois, les enfiants n'en sont encore iiabitueilement qu'à la combinaison de 2 mots ou légèrement plus);

c] que les enfiants n'aient pas encore atteint l'âge de la scolarité obli-gatoire afiin qu'il n'y ait pas d'infiérence extérieure, à savoir: école, jardijiière, camarades de classe, etc.

Les études citées dans la partie "lujpothèses" ayant montré qu'il n'y avait que très peu de dififiérences dans le parler des mères adressé à leur enfiant, qu'il *oit du *exe masculin ou du sexe fiéminln, les en-fiants ont été choisis indififiéremmejit dans ces deux *exe*.

Les *ujets de l'expérience sont donc huit mères avec clvxcune *on enfiant, *e distribuant comme suit:

- 4 mères avec leur enfiant proviennent de la classe socC-culturelle moyenne et les 4 autres de la classe moyenne supérieure.

- dans chacune de ces deux classes sociales, deux mères ont chacune un enfiant âgé entre 3.6 ans et 4.0 ans et les deux autres, cliacune un

(29)

Le tableau suivant fiait la. synthèse des découpages que nous venons de décrire et incorpore l'âge des enfiants au moment de nos investigation* ainsi que le degré de *colaritê des parents et les emplois qu'il* occu-pateiit à ce moment là.

GROUPE V'AGE CLASSE MOYENNE CLASSE MOYENNE SUPERIEURE

g:âgé de 3.8 ans g:âgé de 3.6 ans

3.8 ans à

Famille A m:employée

d'en-tretien à temps partiel [7)

Famille C m:ménagère (72)

4. 0 ans. p:employé

d'en-tretien [ 7 ) p:camionneur (7 2)

4. 0 ans.

fi:âgé de 4.0 ans g;âgê de 3.8 an*

Famille B m:couturière à l a maison (9) p:soudeur [8) Famille V m: institutrice (7 5) p:*oudeur *pêcialisé [11)

-g:âgé de 5.3 ans fi:âgé de 5.7 ans

Famille E m:mênagère (9) Famille G m:infiirmière temporain

5. 7 an* à 5.6 an*

p:mineur (7) p:programmateur

5. 7 an* à

5.6 an* g:âgé de 5.4 ans g:âgê de 5.6 ans

Famille F m: ménagère (9) p:mineur [8)

Famille H m:secrétaire à de p:contracteur ' ' '

LEGENVE: - Le* lettres en majuscules "A", "B", "C", "V", "E", "F", "G" et "H" nous *erviront à identifiier les fiamille* et les mères.

- Les lettres en minuscules correspondent à: g: garçon fi: fiille m: mère p: père

(30)

4.3 PEROULEMENT

Comme nous l'avons signalé précédemment, les données recueillie* sont de deux types:

- les données fiournies par les réponses des mères aux deux questionnaires [Annexes A et B);

- les données fiournies par l'analyse des enregistrements d'une conversation mère-enfiant.

Chacune des mères devait, dans un premier temps, répondre aux deux questionnaires :

- celui portant sur ses connaissances du niveau de développement lin-guistique de son enfiant.

- et celui portant sur ses connaissances du langage qu'elle adresse à son enfiant.

Il est à noter que les mères répondaient à ces deux questionnaires en l'absence de l'enfiant afiC d'éviter que ce dernier par d'éventuelles paroles adressées à sa mère ne guide celle-ci dans le choix de ses répon-ses.

(31)

A l'issue de ces deux questionnaires, nous récoltions un échantil-lon de conversation entre la mère et son enfiant en situation naturelle

(75 minutes d'enregistrement en situation de jeu libre sous le toit

fia-milial). Ces enregistrements ont fiait ensuite l'objet d'une tran*criptton "verbatim".

Une fiois la trayi*cription réalisée, nous avons analysé ces échanges verbaux des duades "mère-enfiant" selon les paramètre* qui nous intéressent

[c'est-à-dire ceux qui fiaisaient directement réponse aux questions conte-nues dan* les questionnaires) afiin de comparer le degré de congruence en-tre ces deux types de données. EnfiC, nous avons comparé les résultats de ces analyses avec les réponses fiournies par les mères aux deux ques-tionnaire*.

Nous étions présent avec chacune des mères lorsqu'elle répondait aux questionnaires afiin de nous assurer que les questions étaient bien comprises et pour lut fiournir, le cas échéant, les explications qu'elle jugerait nécessaires.

Lors de* enregistrement*, efifiectués en matinée afiin que Venfiant soit le moins fiatigué possible, nous étions dans une pièce attenante à celle où se trouvaient la mère et V enfiant afiin de noter, autant que fiai-re ce peut, les aspects extra-linguistiques de l'échange mèfiai-re-enfiant

[bruits, par exemple), et dan* le but aussi de laisser mère et enfiant dans l'Ctimitê nécessaire à ce type d'enregistrenent. En efifiet, la pré-*ence d'un étranger en train de prendre des notes pouvait inviter les

(32)

4 . 4 LES LIMITES PE LA RECHERCHE

Avant de le* énumérer toutes, il *erait bon tout d'abord de soult-gner un problème de méthode qui nous a fiait particulièrement dififilcul-tê: il *'agis*ait de *avoir lequel des questionnaires ou des enregis-trements nous devions réaliser en premier lieu.

Procéder d'abord par les questionnaires ou d'abord par les enre-gistrements comportait, dans chacun des cas, des dangers d'infiluence des premiers sur les seconds.

En efifiet, procéder d'abord à Venregistrement aurait infiluencê de ma-nière décisive les réponses des mères aux questionnaire*. Même si ces questionnaire* avaient été administrés longtemps plus tard, les mères auraient gardé en souvenir cet épisode interactifi avec leur enfiant et les réponse* aux questionnaires auraient été défiinitivement biaisêe*. Par ailleurs, administrés très longtemps après, ces questionnaires n'auraient plus eu aucune valeur car ils ne rejoindraient plus les connaissances des mères du moment contemporain de Venregistrement, mais quelque chose res-semblant étrangement à leurs capacités de mémorisation.

(33)

à procéder ensuite aux enregistrements a été retenue, essentiellement parce qu'elle nous semblait comporter de moindres risques, dan* la mesu­ re justement où cette infiluence des questionnaires ne touchait en rien les productions linguistiques de Venfiant. Par ailleurs, les mères, même sous VInfiluence récente du questionnaire, ne pouvaient tout de même pas changer de manière marquée le langage qu'elles adressent ha­ bituellement à leur enfiant, au risque de voir s'éteindre tout dialogue avec lui. Une telle perfiormance, si elle était réalisée, constituerait un remarquable tour de fiorce de la part de ces mères.

Par précaution, nous avons tout de même convié les mères à être le plus "naturel" possible lors des enregistrements. La consigne sem­ ble avoir été unanimement respectée.

Les autres limites de cette recherche sont évidemment:

­ L'échantillonage réduit de cette recherche. Il serait souhaitable d'é­ largir cette recherche à un plus grand nombre en y incluant éventuelle­ ment les pères.

­ Les temp* d'enregistrements fiurent relativement courts, les enfiants étant trop jeunes pour *outenir une longue conversation.

­ Ayant été dans Vimpossibilité de ne trouver que des fiamilles fiavora­ bles à cette recherche et à enfiant unique, afiin de garder le* situa­ tions Interactive* aussi homogène* que po**ible, nous nous sommes vu

dans V obligate n de prendre des enfiants ayant firère ou soeur. Nous nous sommes toutefiois assuré que V enfiant choisi dans ces fiamilles

'■­*' l'aZnê ifiln d'éviter que les mères ne répondent aux question­ naires sur la base d'une mémorisation d'un enfiant virtuellement plus âgé.

(34)

tre importante limitation: la présente recherche ne touche que le* connaissances qu'ont les mères de certain* aspects morpho-syntaxiques du langage de leur enfiant et de leur propre langage adressé à ce même enfiant.

Le peu de recherches da>is ce même secteur né nous éclairaient guè-re méthodologiquement parlant. Aussi, pour ne pas avoir à mener de

firont ce problème fiondamental et l'analyse des résultats, nous avons au nous limiter à ces aspects du langage, les autres aspects, sémantique et lexCal, par exemple, exigeant une toute autre approche méthodologi-que quand on veut les considérer sous l'angle de la problématiméthodologi-que de notre recherche.

Signalons, pour terminer, que cette recherche était menée à titre Individuel et que les parents n'étalent nullement obligés de s'y sou-mettre. Comme ils y ont coopéré de manière tout à fiait gratuite, il nous fiut dififiicile d'imposer à leur enfiaivt des tests préliminaires tels qu'un test d'intelligence et un test de langage. Nous considérons tou-tefiois que le niveau de développement linguistique et Intellectuel de nos sujets s'inscrivaiX à l'Intérieur de limites normales.

(35)

LES RESULTATS VE LA RECHERCHE

Les tableaux qui vont suivre sont numérotés de 1 à 8 Inclusivement et fiont respectivement rêfiérence aux fiamilles et aux mères A, B, C, V, E, F, G, et H.

Chacun de ces deux tableaux nous donne, pour chaque oUiade mère-enfiant, les résultats suivant*:

- dans la partie gauche, les résultats concernant le langage de l'enfiant; - dans la partie droite, ceux concernant le langage de la mère en dialogue

avec son enfiant.

Chacune de ces deux parties comporte deux types de résultats: - à gauche, les réponses de la mère telles qu'elles apparais*ent dans les

questionnaires;

- à droite, les résultats obtenus après analyse du corpus de langage re-cueilli lors de l'enregistrement.

(36)

Enfiin, pour chacune de* connaissance* investiguêes, deux séries d'Infiormatlon sont fiournies. Elles ont trait au degré, d'adéquation des réponses des mères aux questionnaires par rapport aux résultats obtenus après analyse. Cette exactitude est contrôlée dan* un premier temps en ne permettant que 10% de dififiérence et, dam un deuxième temps, en tolé-rant une marge de 10% de dififiérence.

Les tableaux 9 et 10 regroupent toutes le* mères afiin de permettre [à 10% et 10% de dififiérence) des comparaison* plus globales entre les mères selon l'âge de leur enfiant et selon leur classe sociale d'apparte-nance.

Ces tableaux nous permettent également de fialre des lectures hori-zontales et de constater ainsi quels ont été les aspects morpho-syntaxi-que* sur lesquels le* mères ont obtenu les meilleurs scores ain*l que ceux où leurs scores fiurent les plus fiaibles.

(37)

nombre d'énoncé* analy*é* LANGAGE VE L'ENFANT Mère v* Analy* e dififiérence*

LAVGAGE PE LA MERE Mère v*

Vififiére

Analy*e nce* chez la mère: 118 Selon

Mère v* Analy* e dififiérence* Selon Mère v* Vififiére Analy*e nce* chez V enfiant: 70 La mère L'analysez à 10% Si 10% la. mère i'analy* e à 10% . à 10%

INVICATIF 100. 66.66 *■ .+ 100. 69.61 * * IMPERATIF 0. 1.38 A A 0. 5.14 A A C0NVIT10NNEL 0. 0. A A 0. 3.27 A A SUBJONCTIF 0. 0. * A 0. 7.40 A A INFINITIF 0. 18.57 - - 0. 20.56 - -PARTICIPE 0. 1.38 * A 0. 0. A A PRESENT 70. 73.80 A A 60. 78.03 - A IMPARFAIT 0. 9.51 A A 0. 4.67 A A PASSE SIMPLE 0. 1.38 JL A 0. 0.46 A A PASSE COMPOSE 30. 14.18 ■+ A 0. 13.08 - A i 1 FUTUR SIMPLE 0. 0. A A 40. 3.17 + 4

PLUS QUE PARFAIT 0. 0. A A 0. 0.46 A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 0. 0. A A 0. 0. A i PHRASES SIMPLES 70. 81.14 - A 70. 67.53 A A PHRASES COORDONNEES 0. 3.57 A A 0. 7.92 A A PHRASES SUBORDONNEES 30. 14.18 + A 30. 36.53 A JL. DECLARATIVES AFFIRMATIVES 75. 67.69 - - 75. 11.30 A * DECLARATIVES NEGATIVES 75. 23.07 A A 75. 13.66 A A IMPERATIVES AFFIRMAT!VES 75. 0. t A 75.. 7.79 A A IMPERATIVES NEGATIVES 75. J.53 t A 75. 0.77 t A INTERROGATES 40. 7.69 + «- 40. 56.77 - A

LEGEMPE: Le *igne "}'' IndCue une *ur­évluation des mères dan* leur* réponse* au questionnaire. Le signe "­" indique une *ous­évaluation des mères dans leurs réponses au questionnaire. Le *igne "*" indioue que les réponses des mère* au questionnaire, correspondent aux

(38)

nombre d'énoncés analyses LA/VGAGE VE L'ENFANT Mère v* Analy* e Vififiérence*

LAVGAGE VE LA MERE Mère v* Analy* e Vififiérence* chez la mère: 118 Selon

Mère v* Analy* e

Vififiérence* Selon

Mère v* Analy* e Vififiérence* chez V e n f i a n t : 93 La mère L'analysez à 10% à 10% La mère L1'analyse à 10% , à 10%

INDICATIF 60. 60.46 A A 60. 70.80 - A IMPERATIF 10. 72.79 A A 40. 6.83 + + CONPITIOWWEL 0. 0. A A 0. 1.86 A A SUBJONCTIF 0. 0. A A 0. 1.86 A A INFINITIF 10. 16.74 A A 0. 18.01 - A PARTICIPE 0. 0. A A 0. 0.61 A . A PRESENT 30. 80.23 - - 35. 76.39 - -IMPARFAIT 30. 6.97 + + 35. 9.31 + + PASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 0.61 A A PASSE COMPOSE 10. 72.79 A A 5. 70.55 JL, A FUTUR SIMPLE 10. 0. + A .10. 3.70 ■f A

PLUS QUE PARFAIT 10. 0. A A 5. 0. A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 0. 0. A A 0. 0. a. PHRASES SIMPLES 10. 81.13 - - 10. 78.78 - -PHRASES COORDONNEES 40. 1.88 + ■f 40. 1.01 + PHRASES SUBORVONNEES 40. 16.98 -f + 40. 10.10 -r-VECLARAT1VES AFFIRMATIVES 25. 50. - 25. 29.92 A DECLARATIVES NEGATIVES 75. 77.02 A A 20. 72.59 A IMPERATIVES AFFIRMATIVES 75. 77.70 A A 70. 6.29 A i IMPERATIVES NEGATIVES 75. 0. + A 70. 2.36 A A INTERROGATES 30. 27.27 A A 35. 48.81 - A 1

LEGENDE: Le *igne "+" indique une *ur­évluatlon de* mères dans leurs réponses au questionnaire. Le signe "­" indique une sous­évaluation des mère* dan* leur* réponses au questionnaire. Le *igne "*" indique que les réponses des mères au questionnaire correspondent aux

(39)

nombre d'énoncés analysés LANGAGE VE L'ENFANT Mère vs Analyse Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analy* e Vififiérence* chez la mère: 118 Selon

Mère vs Analyse Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analy* e Vififiérence* chez V enfiant: 104 La mère L'analysez à 10% à 10% La mère L'analy* e à 10% . à 10%

INDICATIF 60. 76.36 _ A 35. . 69.07 _ _ IMPERATIF 10. 0. + A 35. 0.51 + -f CONVITIONNEL 10. 0. + A 0. 0. A A 1 SUBJONCTIF 0. 0. A A 10. 3.09 + A INFINITIF 0. 13.63 - - 5. 27.37 - -PARTICIPE 0. 0. A A 5. 0. A A PRESENT 50. 74.54 - •- 50. 86.08 - -IMPARFAIT 10. 7.27 A A 10. 1.03 A A TASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 0. A A PASSE COMPOSE 10. 76.36 A A 10. 10.81 A A FUTUR SIMPLE 10. 1.81 + A 10. 1.03

+

A

PLUS QUE PARFAIT 0. 0. A A 0. 7.03 A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 0. 0. A A 30. 0. + "T PHRASES SIMPLES 50. 100. - - 50. 73.97 _ -PHRASES COORDONNEES 25. 0. f + 25. 0. + PHRASES SUBORVONNEES 25. 0.

+

+ 25. 16.08 * ­ . ' ■ DECLARATIVES AFFIRMATIVES 25. 77.75 - - 25. 18.89 A DECLARATIVES NEGATIVES 25. 77.30 A A 25. 3.14 + IMPERATIVES AFFIRMATIVES 70. 0. A A 70. 0. * A IMPERATIVES NEGATIVES 75. 0. + A 75. 0.78 ■ + A ÏNTERR0GAT1VES 25. 77.57 + A 25. 77.76

-LEGENVE: Le *igne V ind ique une sur­évluati on des m ère* da> s leur* répi mses au a uestionn aire.

Le *igne "­" indique une sous­évaluation des mère* dans leurs réponses au questionnaire. Le signe "*" indique que le* réponses des mère* au questionnaire correspondent aux

■O K

(40)

nombre d'énoncés analy*ê* LANGAGE VE L'ENFANT Mère v* VififiêM

Analy*e LANGAGE VE LA MERE Mère v* Analy* e Vififiérence*

chez l a mère: 93 Selon

Mère v*

VififiêM mces < Selon

Mère v* Analy* e Vififiérence* chez Venfiant: 114 La mère L'analysez à 10% à 10% La mère l'analyse à 10% à 20%

INDICATIF 60. 65.69 A A 60. 81.57 - -IMPERATIF 40. 8J5 + + 40. 2.63 + + CONVITIONNEL 0. 0. A A 0. 1.31 A A SUBJONCTIF 0. 0. A A 0. 1.31 A A INFINITIF 0. 25.54 - - 0. 73.75 - A PARTICIPE 0. 0. A A 0. 0. A A PRESENT 60. 94.89 - - 60. 90.78 - -IMPARFAIT 20. 1.18 + A 10. 2.63 + A PASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 0. "•'•' A PASSE COMPOSE 20. 1.18 + A 10. 6.57 -r A FUTUR SIMPLE 0. 0.72 A A 0. 0. A A

PLUS QUE PARFAIT 0. 0. A A 0. 0. A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 30. 0. + + 30. 0.

+

+" PHRASES SIMPLES 20. 89.74 - - 20. 78.84 - -PHRASES COORDONNEES 40. 0. t -F 40. 0. -r ■f PHRASES SUBORVONNEES 40. 70.25 + +• 40. 27.75 + * ! VECLARATIVES AFFIRMATIVES 30. 62.80 - 35. 36.84 A 1 A DECLARATIVES NEGATIVES 10. 8.26 A A 10. 8.42 A A IMPERATIVES AFFIRMATIVES 10. 9.97 A A 10. 2.10 A A IMPERATIVES NEGATIVES 0. 0. A A 10. 0. A A INTERROGATES 50. 19. t + 35. 52.63 A

LEGENDE: Le signe "­j­" indique une *ur­évluation des mères dan* leurs réponses au questionnaire. Le signe "­" indique une sous­évaluation des mère* dan* leurs réponses au questionnaire. Le signe "*" indique que te* réponses des mère* au questionnaire correspondent aux

, p . , (

(41)

nombre d'énoncés analy*é* LANGAGE VE L'ENFANT Mère v* Analy* e Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analy* e Vififiérence* chez la mère: 128 Selon

Mère v* Analy* e Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analy* e Vififiérence*

chez Venfiant: 97 La mère L'analysez à 10% à 20% La mère L'analyse à 10% à 20%

INDICATIF 80. 70.78 A A —., ■60. 75.33 - A IMPERATIF 20. 3.37 + A 40. 0. ­f + CONVITIONNEL 0. 0. A A 0. 2.66 A A SUBJONCTIF 0. 7.72 A A 0. 7.33 A A \ INFINITIF 0. 24.77 - - 0. 20. - A PARTICIPE 0. 0. A A 0. 0.66 A A PRESENT 100. 97.07 A A 40. 88. - -IMPARFAIT 0. 2.24 A A 20. 2. + A PASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 0.66 A A PASSE COMPOSE 0. 5.67 A A 0. 8. A A FUTUR SIMPLE 0. 7.72 A A 40. 0.66 i

+

PLUS QUE PARFAIT 0. 0. A A 0. 0.66 A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES SIMPLES 30. 81.50 - - 10. 72.61 - -PHRASES COORDONNEES 0. 2.08 A A 30. 5.95 f 1 PHRASES SUBORDONNEES 70.. 10.41 + + 60. 27.42 ■+- + DECLARATIVES AFFIRMATIVES 20. 69.47 _ _ 10. 28.68 ; PECLARATES NEGATIVES 40. 18.94 •f + 35. 5.42 + T IMPERATIVES AFFIRMATIVES 0. 3.15 A A 10. 0. A A IMPERATIVES NEGATIVES 20. . 0. + A 10. 0. A A INTERROGATES 20. 8.42 + A 35. 65.89 -

-LEGENDE: Le *igne "+" indique une iur­évluation de* mère* dan* leurs réponses au questionnaire. Le signe "­" indique une sous­évaluation des mères dans leurs réponses au questionnaire. Le signe "*" indique que les réponses des mères au questionnaire correspondent aux

(42)

nombre d'énoncé* analysés LANGAGE VE L'ENFANT Mère v* Analy*e Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Vififiére Analys e nces chez la mère: us Selon

Mère v* Analy*e Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Vififiére Analys e nces chez Venfiant: 80 La mère L'analysez à 10% à 20% La mère l'analyse à 10% à 20%

INDICATIF 45. 68.19 - - 10. 68.69 - -IMPERATIF 25. 9 . 7 5 + A ■ 50. 1.86 + + CONVITIONNEL 5. 0. A A 10. 3.17 A A i SUBJONCTIF 70. 0. A A 10. 3.73 A A ' INFINITIF 70. 2 7 . 9 5 - A 75. 27.49 A A PARTICIPE 5. 0. A A 5. 0.93 A A PRESENT 40. 65.85 - - 45. 83.17 - -IMPARFAIT 5. 7.31 A A . 75. 3.73 T A PASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 0.93 A A PASSE COMPOSE 35. 2 7 . 9 5 t A 20. 10.74 A A FUTUR SIMPLE 10. 0. A A 10. 1.40 A A

PLUS QUE PARFAIT 5. 4.87 A A 0. 0. A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 5. 0. A A 10. 0. A A PHRASES PASSIVES 0. 0. A A n. 0. A PHRASES SIMPLES 50. 81.75 - - 40. 57.60 -'• PHRASES COORDONNEES 25. 3.44 -(- + 30. 4.34 + ... PHRASES SUBORVONNEES 25. 73.79 + A 30. 38.'05 * DEC LARATIVES AFFIRMATIVES 30. 79.42 - - 35. 25.37 A

DECLARATIVES NEGATIVES 25. 9.45 + A 5. 8.20 A A IMPERATIVES AFFIRMATIVES 70. 5.40 A A 20. 1.49 + * IMPERATIVES NEGATIVES 70. • 0. A A 25. 0.74 4- +-INTERROGATES 25. 5.40 + A 75. 64.15 1 1

-LEGENDE: Le *igne "+" indique une sur­évluation des mères dan* leur* réponse* au questionnaire. Le signe "­" indique une sous­évaluation des mères dan* leurs réponses au questionnaire. Le *ime. "*" mdioue nue les réponses des mères au questionnaire enrrospondevt rn.rj

(43)

nombre d'énoncés analysés LANGAGE VE L'ENFANT Mère vs Analyse Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analyse Vififiérence*

chez la mère:. 118 Selon

Mère vs Analyse Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analyse Vififiérence*

chez V enfiant: 104 La mère L'analyse i à 10% à 10% La mère L'analyse à 10% à 10%

INDICATIF 60. 61.94 A A 60. 70.85 - A IMPERATIF 20. 13.43 A A 10. 7.42 + A C0NVIT10NNEL 75. 0. + A 15. 0. + A SUBJONCTIF 0. 0.74 A A 0. 4. A A INFINITIF 0. 13.88 - - 0. 16. - A PARTICIPE 5. 0. A A 5. 7.77 A A PRESENT 70. 88.05 - A 70. 86.85 - A IMPARFAIT 30. 1.49 + + 30. 7.77 + + PASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 7.77 A A PASSE COMPOSE 0. 9.70 A A 0. 7.42 A A FUTUR SIMPLE 0. 0.74 A A 0. 7.77 A A

PLUS QUE PARFAIT 0. 0. A A 0. 0.57 A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 30. 0. + ■+ 30. 0. +

+

PHRASES SIMPLES 70. 88.60 - A 70. 63.27 A A PHRASES COORDONNEES 20. 1.26 t A 10. 0. + A PHRASES SUBORDONNEES 70. 10.12 A A 10. 36.78 DECLARATIVES AFFIRMATIVES 50. 49.57 A A 50. 36.77 + A DECLARATIVES NEGATIVES 0. 24.27 - - 0. 9.37 A A IMPERATIVES AFFIRMATIVES 0. 76.50 - A 0. 7.81 A A IMPERATIVES NEGATIVES

o.

0.97 A A 0. 7.56 A A INTERROGATES 50. 8.73 + \ 50. 4 4 . 5 3 A A

LEGENDE: Le *igne "•+" indique une *ur­évluation de* mères dans leurs réponses au questionnaire. Le signe "­" indique une sous­évaluation des mère* dan* leurs réponses au questionnaire. Le signe "*" Indique que les réponses des mères au questionnaire correspondent aux

(44)

nombre d'énoncés analysés LANGAGE VE L'ENFANT Mère v* Analy* e Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analyse Vififiérence*

chez la mère: 128 Selon

Mère v* Analy* e Vififiérence* LANGAGE VE LA MERE Selon Mère vs Analyse Vififiérence*

chez V enfiant: 99 La mère L'analysez à 10% à 20% La mère L'analyse à 10% à 10%

INDICATIF 20. 86.30 - - 30. 76.81 - -IMPERATIF 60. 0. + + 70. 1.81 +­ + CONVITIONNEL 10. 0. + A 0. 1.81 A A SUBJONCTIF 0. 1.36 A A 0. 1.43 A A INFINITIF 0. 72.32 - A 0. 16.46 - A PARTICIPE 0. 0. A A 0. 0.60 A A PRESENT 70. 56.76 + A 60. 67.68 A A IMPARFAIT 0. 72.32 - A 75. 9.14 A A PASSE SIMPLE 0. 0. A A 0. 0.60 A A PASSE COMPOSE 30. 79.77 + A 0. 16.46 - A FUTUR SIMPLE 0. 5.47 A A 25. 3.04 +

t

PLUS QUE PARFAIT J 0. 6.84 A A 0. ■ 3.04 A A

PASSE ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A FUTUR ANTERIEUR 0. 0. A A 0. 0. A A PHRASES PASSIVES 30. 0. + + 30. 0. + j PHRASES SIMPLES 100. 81.25 + A 60. 69.57 A * ! PHRASES COORDONNEES 0. 72.50 - A 10. 2.43 4-PHRASES SUBORVONNEES 0. 6 . 2 5 A A 10. 18'. 04 A A 1 PECLARATES AFFIRMATIVES 40. 83.80 - - 40. 33.58 A PECLARATIVES NEGATIVES 0. 11.42 - A 0. 3.81 A A IMPERATIVES AFFIRMATIVES 10. 0. +■ A 10. 1.19 + A IMPERATIVES NEGATIVES 10. ■ 0. ■+- A 10. 0. + A INTERROGATES 10. 4 . 7 6 + A 10. 60.30 ""

LEGENDE: Le *igne "+" indique une *ur­êvluation des mères dans leur* réponses au questionnaire. Le signe "­" indique une sous­évaluation des mères dan* leurs réponses au questionnaire. Le siqne "*" in.dioue Que les rêwnse.i des mère* au ouestionnaiAe enn^^K^^^Ao^­f­ pjjy

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