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•UTILISATION
VELA fliCONVGLUTION
HOMOMORPHIQ.UEPOUR OBTENIR L'ABSORPTION VANS
LA CROÛTE
TERRESr~E.St~phan
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USE OF THE ROMO~IORPHIC VECO,\/VOLUTTON TO OSTAV.J CRUSTAL ABSORPTION. •
by
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GJtacILUlte.StucU.u
and Re6e.aJlC.h- o~ Mc.GUl Ulti.VeJL6Uy.in
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DBCONVÇ>LUTION HOMOMORPHlQUE ET ABSORPTION DANS LA ROUTE
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•
RESLl,\fÉ
Suite à un développement gén~ral
.
de la technique dedéconvolu-"
tïon homomorphique, on a étudié conséeuti vement les hrpothèses inhérentes
à la méthode, les propriétés du'domaine du cepstre complexe et les effets
de la digitalisation des donn~es d'entrée. A pa~tir d'un développement
, '
~h~orique, on a montre qu'une fonction d'atténuation-dispersion décrivant
, ,
l'absorption subie par des ondes élastiques, se propageant au travers de
la croOte terrestre, peut 8tre isolée dans le cepstre complexe d'un
51s-mogramme. Ce ~sultat s'obtient sans imposer aucune condition
incompati-ble avec la réalité.
Afin de synthétiser un sism~gramme simulant autant que possible
les conditions réelles' d'exploration, on a eu recours au développeme~t
ma-thématique de Putterman pour engendrer une fonction d'att6nuation-dispersion
concrétisant l'effet de la croOte absorbante. On a de plus examiné les
effets"de la pondération, du ph6nomène de repli et du bruit de fond sur
les cepstres complexes tirés du sismogramme synthétique. Finalement, on
a proposé un mlcanisme de filtr~ge adapté afin d'identifier les p~ram~tres
sp6cifiques 1 la fonction d'att6nuation-dispersion de l'écorce terrestre:
en ~articulier le faeteu~ de qualité' Q •
Les techniques de d'convolution bomomo~hique et de filtrage
r
,.,
)
,
•
/
iv.
adapté s' étant/avérées satisfa~s-antes dans l'étude du sismogrammc
synthé-\
.
tique, nous
TfS
avons appliqu~es à des donn~e~ digitales provenant d'uneexploration ,\narine effectuée dans ia région du COne Laurentien, situ~e
au sud de Terre-Neuve. •
/~-" .,~ v' 5 ,..
Following a general development of the homomorphic deconvolution
technique itself, the hypotheses inherent to the method, the properties of
its cepstral domain and the effects due ta the use of discretely sampled
data are studied in turn. Based upon a new theoretical development,
it 18 shawn that an attènuation-dispersion function ~escribing the
aQsorpt-~
ion of elastic waves propagating through the earth's crust can ùe separated from a seismogram. No assumptions incompatible with reality are required.
Futterman's mathematical development of attenuation and disper-sion in an absorptive crust 1s used in the synthesis of seismograms
simu-lating as closely as possible a real e~loration condition. The effects
of weighting, aliasing and noise on the complex cepstra obt~ined from
the synthetie seismograms are researched in detail. A matched filtering .
.
technique is proposed as a mechanism for discriminating the parameters "
specifie to the crustal àttenuation-d~spersion funetion : in particular
the quality factor Q.
.
The techniques shown practicable in use on synthetic seismograms'
are applied to digital marine explorati&n data obtained in the Laurentian
..
Cone regian so~th of Newfoundland •
,"'
RÉMERCIEMENTS
Nous désirons remercier Dr.
a.G.
Jensen qui a su dirige~habi-lement nos travaux grâce à d'innombrables discussions sur le plan
théori-que et technithéori-que.
~
Nous \reconnahsoris aussi le 1"6le jou6 par Dr. V.A. Sa\lll pour
l'intérêt démontré
A
l'égard de-notre travail tout au long de sonélaqp-~ ration et pour l'aidè financière apportée. De plus, nous appr6cions
a
sa juste valeur l'atmoSphère,yropice à l'accomplissement de ce mémoire
créé par tous les membres du D~partement des Sciences Géologiques et du
Département du Génie minier et métallurgique de l'Université McGill.
\
,ç
Nous exprimons
a
la compagnie Imperial Oil Limitée, parl'in-termédiaire. de Mo:psieu~ Jolm E-o Hogg. notre ~incêre gratitude pour avoir
fourni aussi généreusement des enregistrements sismiques d'une t~s
bonne qualité ainsi que des renseignements très utiles sur la g~ologie
de la région explo~e.
Nous" rendons hommage aux citoyens du Qu'bec et.Jiu Canada qui,
par l'interm6diaire du Ministlre de l'Education du , - Qu~bec, du Secr6tari.t
d'Etat, de l'Université McGil1 et du Conseil National de Recherche
• (Subvention A-901? octroyée au D~. O.G. Jensen) ont supporté
financière-ment l' aut'8\4r. '.'~ " " :~ il' , :..,.. " "i
f
(j
1-~?'-
•
---~
--vii..
De plus, noUg tenons à'-umercier Hademoiselle Jacqueline
pour avoir dactylographié ce mémoirè, et Monsieur Selbach,
..
ice photographique de"l 'Universi té McGill, pour son travail
pho-Finalement, nous exprimons ,à tous çeux qui, de près ou de loin, participé à l~ confec~ion de ce mémoire, notre plus vive
reconnais-" ".
..
"
'1 ." .(
,..
:'.
~. ... ~..
/
TABLE OES MATIÈRES
\
RESUMÉ
i
ABSTRACT
.
.
.
REMERCIEMENTS
TABLE
VESMATIÈRES
LISTE VES TA8LEAUX
LISTE
Ves,fIGURES
'.
"
CHAPITRE
r -
INTROVUCTION GENERALE1.1. Introduction • . . • • 1.2. Cqntribution originale , \. .'
.
\ \.
, \ iii vCHAPITRE
11 - VECONVOLUTION HOMOMORPHIQUE • • • • • • • • • •~-'2. 1. Des cri ption d'un sys taille hOl1lO}Uorphique . . . • '7
2.1.1. Vision globale du système homomorphique H 10
2.1.2.' Description du sy.st~e caractbistique D 13
2.1.3. ' Descrip~ipn du sysdme lidaire L . . 20
2'.1.4. D,escriptlon du système 0-.1 '.' • . . . . • . 21
2.2. Remarque au sujet du système caractEristique 0' • • • • 23
2.2.1. Hypothèses inh'rentes aucsystème c~ract6ristique 0 23
2.2.2. Propriétés du ceps tre complexe • 1. • • • • • • • 29
2.2.3. Considérations pratiques . . -. • ;. • . • . •... 33
2.3. Application de la d6convo1~tion homomorp~iqu~ l des
pro-blèmes sismiques . . . • . Il • • • • 1.
2.3.1. Cas d'\D1e couche inabsorbante 1 • • • • •
2;3.2. Cas d'une couche absorbante .•
2.3.3. Cas de M cou~es absorbantes
.
. .
.
.
CHAPITRE III -
ABSORPTION
ET~F~NcrIOND'ATTENUATION-DISPERSION
3.1. Evidences exp~rimè~ta1e~~ . . • . . . . • . . . • . .
3.2. Relation de disperStp~ e~,fqnction
d'atténuation-dis-persion . . . .~\. . . . 3.3. DSpendance de la fonction,V'att6nuation~dispersion ~ \ 35 37 41 46 61 63 69 81 , , , , , , , , 1 , , j \ \ " -i
\
\..
CHAPITRE 1 V - ,\IOVELE T Q U E . . , . . . . • • • •
4.1\ Description d modèle géologique . . .
4.2" Description la fonction-source et des fonctions
4.3. 4.4. 4.5. 4.6. 4.7. 4.8. d'atténuati dispersion . . . . . . . . . . ,\ Descrîption sismogramme synthétique . . . \ Description 'cepstre complexe . . . . . . \ . . Effet de la tion sur le cepstre complexe . . . . Phénomène repli des données . . . ' . . . ~ . . Bruit de d dans le domaine du c~pstre complexe . . . Recherche 5 fonctions 4'atténuation-dispersion ~pp
ren-tes dans le domaine du cepstllé complexe . . . \ . .
4.8.1. Filtrage adapté . . . .
4.8.2. Création des filtres adaptés . . . \ . .
4.8.3. Sensibilité à la forme -et seuil de dé1,cision . " • .
4.9. Applicati0':l du' filtrage adapté. . . . . . ' '" .
CHAPITRE V - ÉTUVE V'UNE SITUATION GtOLOGIQUE RtELLE
5.1. Données si'smiques rhlles 5.2. Dispositif expérimental 5.3. Analys, des traces sismiques ,,5.4. Discus~ion . . . , .
CHAPITRE
VI
l
CON~LUSION
. .
.
.
.
~. ~. 1 t • • • • • • Il • 1.
.
\ ..
.
1 • • • • + • BIBL! OGRAPfH EAPPENOICE I
PROC~VuREVE NORMALISATION VU CEPSTRE COMPLEXE
-ix . 84 84 86 93 97 104 110 114 121 122 125 128 132 144 144 150 153 165 169 172 175,
\\
Table.au. no 1 2 3 4 5 ••
•
LISTE DES Tr\BLEAUX
Q pour divers métaux (J'apr~s Knopoff, 1964)
Q pour divers non-métaux (d'après Knopoff, 1964)
Q pour divers mat6riaux de la croOte terrestre
(d'après Knopoff, 1964) , • . . . . .
Caractéristiques physiq,!es du podèle géologique utilisé Description de tous les échos possibles pour le modèle
choisi . . . . . . . . ' . . Page. 64 66 67 85 , 96
6 Contributions au cel'stre complexe x(n) déduites suivant
7 8 9
la th60rie 100
Résultats pour divers couples Liste des filtres adaptés cqoisis Valeur des seuils pour différents trois types de bruit de fond
; '
. .
.
~.
G relativement aux 126 128 13110 F,ormes étudiées pour vérifier la validité de la technique
de filtrage adap,té • . . . • . . . • . . . 135
Il Resultat dU,filtrage adapté pour le~éep5tre complexe où
R = co • • • • • • • • • • • • • • • • • t • • • • 138
12 Résultat du filtrage adapté pour le cepstre complexe où
R = 150 . • • • . • • . • . • . J • • • • • • • • • • • .. 138
13
14
1S
16
Resultat du. filtrage adapté pour le cepstre complexe où (~'
R = 100 . . . . . . . . 139
Valeurs de Qa obtenues du fil,trage adapt~ 141
Valeu~ significati~e versus Seuil S2 la
trtee
275-24 • . • . . • • • • • •.Q. àpproxtmatif pour la trace 215-24
corresp'ondant pour . • . • '.\ • . . . . "162
...
\ \ \. .
162 , 1 , 1.
',
> 'Vi' ça
•
•
.>
LISTE VES FIGlI~ES
FLgUILe no
1 Representation d'un système linéaire de
trànsforma-t1' on T <,
- _ . 1/ 1/).- - - - • • • - _ . - - •
2 Représentation d'un système homomorphique de
trans-" _ formation H .
l'... . . .. .
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 ISRepré~entation canonique d'un système homomorphique H
Représentation de la transformation en Z
R~résentation de la transformation loga~ithmique
Représentation de la transformation lineàire en z-l Représentation du système cara,ctéri,stique D
"
-Terminologie dans l~ cas de la transformation de
'Fourier et dan~ celui de l'application du système
caractéristique D . . . '". . . . . . . .
..
Représentation de la transformation linéaire L
Rep~ésentation du système Drl
~llustration du phénomène de déroulement de
arg[x(ejw)] pour un traitement continu (d'après
Oppenheim et Schafer, 1975). • • • . •
..
'\
'Illustration, du phénomène de déroulement de
arg[x(ejw)] . pour Wl t,raitem~nt dis-cret (d'après
Oppenheim et Schafer, 1975) • . . . • . . . . • .
Décanvolution homomorphique ~'une trace sismiqde
conte-nant un écho non.dispersé (d'après Ulrych, 1971)
.
.
SchEma du probl"ème dé M coucheS absorb,arites .
,
Début du .eepstre cOmplexe d'lDle trace sismique x(n)
pour lDl mod~l~
a 2 couches absorbantes
) Page 8 9 10 15 16 17
.'"
18 19 ' 20 ' 21 29 3S 1 40"1
47 j S9 \-~, 16 17 18 19 20 21 22
•
•
Effet de l'accroissement
dè
la quantité J'eauintersti-tielle sûr l'atténuation spatiale (d'après Born, 1941)
Résultat de l'expérience de Wuenschel sur les argiles de
Pierre, au Colorado (d'après'> Wuenschel, 1965) . .
Diagramme montrant la fonction d'atténuation spatiale
a(w) et lm n(w) (d'après Futterman, 1962) . . .
"
Schéma de l'atténuation de l'amplitude en fonction de la
f~équence pour diverses d~stances parcourues dans un
mi-lieu absorbant . . . . . . . . . ,
Fonction d'atténuation-dispersion,
de 0.4 seconde et un 'Q égal à 2S
d(t), pour un trajet
Spectre fréquentiel d' BI!lPli tude S Cf) , de la
fonction-source
. . .
.
.
.
.
.
. .
. . .
Déve loppement de la foncHon-source et son cepstre
complexe
.
. .
. . . . .
. .
23 Fonctions d'atténuation·dispersion obtenues de la théorie
xii. 68 70
1
7S 78 81 87 90 1 de Futteman . . . . • • . . . • . . . . . 9224 Sismogramme syTIthêtique tiré des valeurs apparaissant au
Tableau 4 • . . • • . . . . . • . . 94
2S Cepstre complexe associé au sismogramme synthétique de la
Fig. 24 . . . . . . . 101
26 Cepstres complexes de la trace sismique de la Fig. 24 pour
di vers facteurs de p~>ndération a . • . . . 106
27 ' Ex~raits des cepstres complexes de la Fig. 26 démontrant
la faible influence du facteur de pondération a sur la
_ . . . . L . forme de la fonction d
2 (n) -: • • . . . . • . • . • . . • 108
28 Cepstres complexes de la trace de la Fig. 24 pour diverses
valeurs de 'N . ' • . . . • . . • • . • • • •• 113
29 Cepstres complexes prpyenant de la superposi~ion de divers
niveaux de bruit à la tra~e de la Fig. 24 . • . • 118
30
, .
Bxtraits des c~stres complexes d~ la Fig. 29 illustrant
l',ffet du bruit additif sur la.forme de la fonction'
d
wu . .
,
,
,
31 32 33 34 3S 36 37 38 le • iiiifCréation d'tul filtre adapté à partir d'une fonne connue
(d' après t~thi, 1968) 1 • •
Résultat typique du filtrage adapté parfait en l'absence
de bruit (d'après Lathi, 1968) . . • .
Aspect des filtres adaptés pour diverses valeurs de
Q/sec . . _ . .
Résultat du fil ttage adapté pour le cepstre complexe de
la Fig. 29a CR = (0) • • • • •
Resû1tat du filtrage adapté pour le cepstre·complexe de'
la Fig. 29b CR
=
ISO) . . . . . • . . . . .Résultat du filtrage adapté pour le cepstre complexe de
1ft Fig. 29c CR = 100) . . .
Carte géographique montrant la position de la région
ex-plorée (d'après Grant, 1973) . . . . . . . .
Carte précisant les dive'rs profils géologiques obtenus
dans les Maritimes jusqu'en 1971, grâce à la réfraction
(d'après Austin et Howie, 1973) • . . . . . •
xiii. 123 124 129 134 136 137 146 14,7
39 Profi~ structural et stratigraphique entre l'Ile des
Sables et Grand Palls (d'après Austin et Howie, 1973) 148
40 Profil structural coupant la région des Grand Banks
(d'après Austin et Howie, 1073 ; 'version modifiée de
Drake et al, 1959) . . . • . . . . • 148
41 Schéma précisant le dispositif technique utilisé par l'é~
quipe d'exploration . . . . . . 151
42 Cepstres complexes de trois tr~ces sismiques réelles 154
43 Traces 'sismiques utilisees pour vérifier la technique
de déconvolution homomorphique et de'filtrage adapté 156
44 Résultat du filtrage adapté pour le cepstre complexe de
la Fig. 428 . . . . . . " . " . . . 158
4S Resultat du filtrage adapté pour le cepstre complexe de
la Fig. 42b • . • . . • • • . • . • • • • . . . 15.9
46 R6sultat du filtrage adapté pour le cepstre oomplexe de
la Fig. 42c ." . . . " . . " ~ . . . . " . " . . . . 160
-,"
-
•
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47 Illustration de la valeur '\ 48 Il lus tration procedure de . -' .~•
•
•
ùe la. nature ùu facteur d' amp.li ~i ca ti'oh de tran:;lation b
.
i.
..
.
.
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.
,.,
iors de de deux cas limites rencontres
réduction
. . .
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•.
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.
. . .
"(
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ct la , -xiv. 176 185 ,,
, 1 , , 1/,
r
o
1.1. Introduction. CHAPITRE lINTROVUCTI0W GÉNÉRALE
•
Etant donné l'appétit .insatiable de l'Homme eu égard aux
ma-1.
tières premièr!s tant minérales qu'énergétiques, la Sismologie, d'abord
~la
Science des tremblements de terre. a vu son champ d'action s'étendrejusqu'à englober l'exploration géophysique. Aujourd'hui quoique l'aspect
purement scientifique pe'rdure dans les secteurs gouvernementaux et acadé-miques, de plus en plus de recherche s'effectue pour le compte des
compa-gnies privées afin de développer des méthodes supérieur~s d'exploration
et d' in-te~rétation.
Il est cependant agréable de~constater que les progrês réalises
par un groupe finissent tr~s souvent par profiter à l'autre et vice versa.
Dans cette optique, le travail pré~ent6 dans le cadre de ce m~moire porte
le sceau d'une recherche l caract~re scientifique sans pour autant exclure
toute possibilité d'applicatio~ en exploration.
Essentiellement, les buts d'un sismologiste consistent à obtenir
un sismogramme dépourvu,le plus' possible de bruit de fond et à développer
des techniques d'interprétation susceptibles de tirer ~ renseignements
'utiles d'un ensemble de courbes souvent confuses. Not;re humble contribu~
'v t-ion s'insare dans la liane de pensée du second obj-ectif. Grosso modo
..
1 • \\
\
,
-,r
1
"
,
,
.
/
2.
nous tentons d'associcr aux principales formations g~ologiqucs un fact~u!
de qualité Q. Ce facteur indique la capacité que poss~de me couche
d'absorber l'énc~gi~ d'une onde sis~que. Ainsi, en plus des deux
dia-grammes habituels de vitesse et de densi t~ versus profondeur, nous 'aj outons
celui de facteur dc qualité versus profondeur. Cette nouvelle source d'in-formation augure d'm moyen complémentaire d'identification de la composi-tion des formacomposi-tions géologiques.
Survolons ensemble les ~verses sections forman~ l'épine,dor~ale
,
de ce mémoire. En tout premier lieu, on reconnaît qu'un sismogramme résulte
de la convolution d'me fonction-source sCn) , d'Une fo~tion a(n)
ori-ginant de la structure, de la composition et d'effets spéciaux du sous-sol
prospecté. et finalement d'une fonction rCn) , caracterisant
l'électroni-que des appareils. Grâce à une calibration éfficace, r(n) peut être évaluée. Ceci ramène le problème à la décomposition de
r(n)
*
a(n) 1-1où
*
décrit l'opération mathématique de convolution. Au-dessus, les nd~crivent l'instant temporel de l'éva~uation de chaque fonction.
L'approche la plus simple à adopter pour déconvoluer l ',expression
1-1 est exposée par R.B. Rice (1962) dans un article intitulé "Inverse
,
convolution filters". Il considere la fonction a(n) conune un train
él'im-pUlsi~~s
oa
chacune est reliée au coefficient dè réflexion d'une couche., ,
Il ~~t'~19rs appliquer 1 la trace sismiquo un filtre inverse issu d'une
~proxi_ation de la fonction-source sen) , faute de connattre sa nature . exacte. Théoriquement, il en ressort une s6rie'd'impulsions"qui ntest
r
l'
.
'o
autre que la fonction a(n) . Cette méthode révèle la. ~tructure de la
région explorée. x
3.
"
Dans ce mémoire nous envisageons
supposons que chaque,formatio~ agit comme
J .. ~ ".
le
pro~e
différemment. Nous 1un "fil
tr~"
C"' est-a-dire qU'ellemodifie le signal qui la traverse. Cette altération de la forme origine de l'absorption inhérente à la matière constituant chaque section géologique. (Nous aborderons ce suj et au prochain paragraphe.) Ainsi d'un train d'
im-pulsions, la fonction a(n) devient une suite de fonctions. ChacWle est
formée par la réponse du "filtre" de chaque couche à une impulsion de Dirac.
Tout se passe comme si chaque impulsion du paragraphe précédent s'étalait
dans le (;mps de façon à presenter une image de chaque couche
plu~
conformeà sa structure et sa composition. Puis, au lieu de recQurir à un proc6dé
de filtrage inverse, nous employons une technique non-linéaire de déconvo-.
..
lu~iQn.appelée d6convolution hOmomorphiqu~. Cette ~éthode, exposée par
Oppenheim (1965J. consiste en l'application d'une t~ansformation permettant
de passer d'un signe convolutionnel à un signe additif (expression 1-1)
entre la fonction-source-et la fonction a(n)
.
Il en résulte uneconnais-~
•
sance de la structure tout comme dans le cas précédent. Cependant, i l est
.
aussi possible de sonder la composition des formations par le biais de la
forme du "filtre" de chaque couche. ,Le second chapitre traite
exclusive-ment de la natur~ ~t de l'application d~ la deconvolution homomorphique.
Dans un troisième chapitre, nous nous efforçons de décrire
l'effet de l'absorption paxielle de P6nergie d"Wl. signal sismique paT
"
.
le milieu porteur. Au cours de catte pr'sentation les notions
d'att'nua-..
•
---~._---,-=--vu os
c
1 "o
le;•
t
4.tion de l'amplitude et de dispersion de la phase t'mergent. S'appuyant sur un développement de Futtennan (1962), on formule mathématiquement
l'aspect du "filtre" rep~ésentant la réponse 'de chaque couche eu égard
à son absorption intdnsèque. De ce cheminement fhéodque apparaît une relation entre le facteur de qua l i té Q et la forme du "fi 1 tre" que désormais l'on dénote fonction d'atténuation-dispersion.
Le quatrième chapitre sert de pièce justificative à tout ce
~
\
qui fut dit dans les deux chapitres antérieurs. Au moyen d'un modèle •. on vérifie la validité des hypothèses connexes au processus de déconvo-lution homomJrphique. Au sein de cette section nous adaptons la théorie du filtrage adapté afin de pouvoir étiqueter les fonctions d'atténuation-dispersion. avec une valeur vraisemblable de Q.
Finalement, dans un dernier chapitre, nous utilisons des sismo-grammes réels fournis par la compagnie Imperial Oil Limitée pour évaluer dans quelle mesure notre théorie se vérifie. Dans un premier temps, nous détaillons où et comment les données furent colligees. A la suite de quoi 1l0us nous penchons sur les rlisultats de l'applicatiOn consecutive de la déconvolution homomorphique et du filtrage adapté à plusieurs enre-gistrements sismiques.
1.2. Contribution originale.
Le premier aspect original de ce m6moire réside dans l'utili-sation m.8me du procéd6 de déconvolution homomorphi.Que pour décoll;lposer
une trace sismique. Quoiqu'Ulrych
.
(1971) ait définitivement adapté cette .(
l' ".·0
t
.\.
.
" s.t' ). , 5 ..
'méthode à 1~ Sismologie en 1972, que Stoffa, Buhl et Bryan (1974 a· et b)
l'aient employée en Sismologie marine et qu!'l tout récellunent Otis et Smith'
(1975) Y aient recouru pour étudier la forme des fonctions-source, cette
technique demeure encore peu répandue.
Cependant. la partie la plus "inédite de ce travail est composee d'lm développèment théorique. Celui-,ci prédit qu'en employant le procédé
de deconvolution homomorphique, i l s'avère possible d'extraire les
fonc-tions d'atténuation-dispersion reliées aux couches géologiques absorbantes.
Ceci s'effectue sans imposer aucUne condition irréaliste quant aux
fon~-tians traduisant l'absorption des formations.
Finalement, nous tentons de relier la forme des fonctions
d'at-ténuation-dispersion, détectées au'moyen d'un filtrage adapté, à une
pro-priété physique intrinsèque de chaque couche" soit le facteur de .qualité
Q. Cette relation s'établit grâce à la théorie de Futtermaq (l96l) sur
laquelle repose le déve1oppem~nt de nos fonctions d'atténuation-dispersion.
Il en résulte la possibilité de tracer des courbes affichant le facteur
de / qua l i 1:'6 en fonction de 1 a profond~ur.
f
4•
;1
(>
t,
" "o
CHAPITRE rI VÉCONVOLUTION HOMOMORPHIQUECo~e nous l'avons signalé précédemment, le problème sismique
'émerge du lien non-linéaire existant entre les signaux. Si l'on omet .
.
\
pour le moment les multiples problèmes issus du bruit de fond, on peut
pré~endre que la mise en oeuvre d'un mécanisme, permettan~ de troquer le
signe de convolution pour celui' d' addi tion dans un domaine\quelconque, 1
constitue le meilleur moyen de rendre plus significatif un enregistrement sismique.
Crtee aux travaux d'Oppenheim (1965) et d'
oppenhe~m. S~~fer
\
et Stockham (1968), il est permds de penser qU'une telle transforma~n'
est rtialisable. _ De fait, nous trouvons dans ces réf~rènces ainsi que'
dans un 1ivr~ r~cemment publi6, écrit par Oppenheim et Schafer (1975) J ~a
base mathématique .de èette technique.
Dans une première, ~tape, on, étudiera les diverses composantes
de cet outil, en observant pas à pas leurs
effet~sur
Jne
sui te finie deJ
nombres, convolée de deux signaux quelconques. A.~a suite de quoi, on
s' attardcn-a à examiner certaines hypothèses inhérentes au d~veloppement
de la première section, quelques propriéds du nouveau domaine créé par
la transformation et des considérations li6es au caractêre discret des
données d~entr6e. Finalement, on se pench'7.a sur l'application de la
"
\
\ \\
\
c
$ ',',
."-,
" ',~ ~<0'
" , "'f ~~': 1-'1'. t!'".
, ~ ~1f \ ' ,.~ ...
.
....
,,
\
7.déconvolution homomorphique à des problèmes d'origine sismique, à savoir le cas d'une couche parfai ternent élastique; sans absorption ; le cas d'une couche absorbante; le cas gênêral de M couches absorbantes .
2.1. Description d'un Système Homomorphique.
De tous les systèmes utilisés, ceux linéaires forment le groupe le plus commode à.manipul .. er, puisqu'ils se soumettent au principe de super-pos! tian. En d'autres mots, si T represente la transformation d'un sys-tème linéai~e et si Xl (n) et x
2 (n) sont les signaux d' entree, Alors
pour
to~t s'c~Îàite
c , on peut écrire :la
et
lb
On remarque qu'ici le domaine de T contient les opErations d'addition vectori.elle et de multiplication s,calaire. Il en est' de même pour son
champ. Par consequent les espaces vectoriels du domaine et du
.-
champ det
sont dés espaces additifs. La Fig. 1 sch6matise l'effet de T.
· -~\.
\
4 l'I! ••
, ,l'.
) ~':1
.
.
;;:
~ .:WS;)J.~(:
·C·}
,.' Î'. Fig. 1. + TReprésentati,on d'un système linéaire de transfor-mation T avec l'addition comme operation,dans
le domaine et le champ de T.
Afin de parer à tout malentendu quant à la définition de, xl(n) 'et
x
2(n) voici une explication générale.
'1
8.
Dans un traitement discret. on suppose que le signal d'entrée
se compose d'une suite, notee x, de valeurs
discrè~es
dont leni~me
term~ est denoté par x(n). Formellement, nous avons
x = {xCn)}", _CIO < n < CIO , nombre entier.
Il'
Cependant, dans le but d'alléger l'écriture, on utilise xCn) au lieu
de. x pour bien marquer le caractère discontinu dans le temps des
si-gnaux en présence (OppenheiJll et Schafer, 1915, p. 8).
L'originalité des travaux déjà cités rEside dans le fait que ce
princi pe de superposi tian est eénéralid pour s'appliquer 1 tout système
non~lin6aire. !ransposant ces généralit6s l notre problame, on considare
< \ i • ~ ~ ~ '/-~
1
t '
,,, !~
, r ~ f. , ,/
o
;'9 .•
Il comme une transformation d'Wl système pour 'lequ~l la convohltion,
notée * , reptésentc.l'opération entre les vecteurs dans l'espace
vec-""
toriel du domaine et du champ de Il. Par ai lIeurs, la multiplication
scalaire, dénotée par (a) o~ a est un scalaire, signifi~ la
convolu-tion d'un vecteur a fois avec lui-même (Ulrych, 1971), c'est-à-dire
Cette définition prévalant dans les deux espaces vectoriels, il nous e~
permis d'écrire le principe généralisé de superposition de la façon
sui-vante
et
\
H( (a)x
l (n)]
=
(a) H[x1 (~)Joù x1{n) et x2(n) apparti enn,en t au domaine de H.
" I I . ' ••
.
.
" ,. \ 2-2À 2-2bPour mieux saisir
.
le sens des Bq. 2-2a et"2-2b. la Fig. 2 montre un diagramme de la
transfor-mat ion H.
..
H
.,
Pie. 2. Repr6sentation d'un syst.llDe homomorphique avec
*
• C01lllle op6ration clans, le clomàine et le ~amp de la
transformation H. ',. \ 1 ;..'1, J , " ) "
o
l""\-' ,.. """-~ ... ~'
, .. "'r,1
10.
Dorénavant, un système qui se pliera'~tux e~igcnces du principe gcnétalisé tie stlperpoSi tion sera qualifié de système horlliômorphique. Il
' > ; ~
faut mentionner que ce principe décrit par les Eq. 2-2a et 2-2~ est par-ticulier à un système dont l'addition des vecteurs est définie comme la convolution de ceux-ci dans les deuX espaces vectoriels. En revanche, un système détermine d'une autre façon quant à ses opérati6rts d'entrée et de
\
sortie, est aussi qualifié d'homomorphique, en autant qU'il respecte les candi tians reliées au principe généralisé de superposition énumérées dans les ouvrages déjà indiqués.
2.1.1.
Oppenheim (1965) a d~montré que tout système homomorphique pos-sède- une représentation canonique. Ce groupe de systèmes, dits homomor-phiques, constitue une classe bien spêcifique au sein de tous les syst~mes .
..
La Fig. 3 illustre la représentation \'canonique.
x(n) '. ---_._---~.--- ---
.
*
,
l ,*
1,
1 + t + t D- 1 1 D L 1 ....Yen)
1 x(n) 1 ,,
1 1 • -~---~---.-H-Fig. 3. Reprisentation canonique d'un sys~ème homoJllOr-phi que "H. ' 1 1 l 1 1 : yen l ,
,
,
)\ "
(
l' 'o
•
./
11 ..
Conune nous le constatons ~ la transfonnation Il. liée au
sys-tème, homom<;,rphique, consiste cT\.. une-cascl1Ùe de- trois systèmes.
, '
~
Définir
H revient donc à dé~è~iner la nature de ces trois blocs nommés
sueces-siveme~
·0:.
L et D -1 . Avant de détailler ch~cun d'eux, ii convientr
Qd'apporter quelque~ commentaires généraux.
CA
l'avénir. ,quoique cela soitun abus d~ langage, no~s utiliserons indifférenunent système et
transfor-1/
Le système D possède les caractéristiques suivantes
.,
2-3a
,
et j
2-3b
Se rappelant ce que l'on a dit à propos des sysdines homomorphiques, on
réalise que les Eq. 2-3a et 2-3b d'finissent une autre version du
prin-\
eipe g~n~ralisé de superposition pour lequel convolution et addition
Ii-I
n~aire correspondent à l'opération d'addition vectorielle pour le domaine
et le champ de 0 respéctive~ent. En somme, le syst~me D lest aussi
homomoYphique.
À
1
,
D'autre part, le bloc denoté L n!est qu'un simple syst~mo
lin'aire ail :
L[xl(n) +
x
2(n)] : L[xl(n)] + L[x2(n)]~. ,
• .=
YI
(n) +y
2 en)~t;~
' . '
,
Cl
,/"
'.
12...
etFinalement. le système D -1 permet le passage d'un espace
, : addi tif à un espace convolutionnel. constituant' le champ de la
transfor-:"
mation H
et
Grâce aux équations
" -1
on note que ~ D effectue le traj et inverse de celUi de D
t~me V-1 constitue de fait l'inverse dû syst~me D.
Le
sys-Bien què th~orique, ce cheminement nous permet de saisir la
donn6e du problème. Nous d6sirons d~finir D de sorte qu'il effectue
le passage d'un espace convolutionnel
a
un autre additif. Une fois cette'transfofmation obtenue, D-1 se
d~duit
automatiquement. Pour cetterai-son D sera appelé système caratt6ristique. Alors, tout l'art d'une
bonne d~convolution homomorphique réside dans le choix judicieux du
con-tenu du bloc L • qui se compose d'une combinaison de filtres linéaires
.. passé-bas. passe-bande, passe-haut, etc. La "lection des filtres ne d6pend que de l'6tat des données d'entr6e et des r6sultats d6sir6s.
f
,
.
, , ,-,
1
•o
~---._~---13, 2.1.2.Nous pouvons affirmer sans crainte d'erreur que le système D
constitue la pierre angulaire ~u processus de déconvolution ho~omorphique .
C'est pourquoi, maIgre l'existence d'articles décrivant le système D,
nous nous attarderons. à expliquer chacune do ses étapes afin 4'accorder
aux lecteurs la meilleure chance de se familiariser avec les transforma-tions employées.
Le premier point à soulever est la définition et la description .
..
d'une des proprietes de la transformation en Z. (Oppenheim et Schafer,
1975, chap. 2). Supposons que l'on ait trois suites répondant à la
con-dition :
xCn)
=
u(nJ*
ven)où u(n) et v (n) sont que 1 c,onques . On définit la transformée en Z
de xCn) ,notée Z[x(n)] ou plus
s~ent
X(z) par:00
Z[xCn)J
=
XCz) =!
x(n)z-n 2-4n=-oo
où z est une variable complexe arbitraire. La transformation en Z
effectue la transposition d'une suite l un polyn6me en Z. Par
exem-ple, le coefficient de z-i est
constit~,
du terme xCi) de la suitexCn) ,pour i positif ou n6,atif.
Il est ini'ressant de constater que la transform6e en Z de
la convolution de deux sùites Equivaut l la multiplication de la
....
o
, ~ ,0,
.
'•
formée en Z de chacune des suites.
Voici ~ exemple qui concrétisera cett~ affirmation.
Soit 1,1 (n),
=
CUI J U 2 )' • Soit ,v(n) = (vl'v 2) • On sait que d'où Par ailleurs, si . -1 U(z) = u l 1" u2z et Vez) = vI 1" v2z-l on obtient U(z) • Vez) d'o'b. .
ce qui revient l 'erire
Z[u(n)
*
ven)] II. U(z) • V(Z')=
Z[u(n)) • Z[Y(n)]. pour tout u(n) et, v(n) •
.
.
, "
14.
,
o
"
15.
Il est ainsi possible de représenter la transformation cn Z
.
selon le diagramme dè la Fig. 4
*
•,Z[ J
x(n)=u(n)*v(n) , X(z)=U(z) -Vez)
Fig. 4. ~Repr6sentation ~e la ttansformation en Z modifiant
le signe de convolution en un signe de
multiplica-tion.
Pour conclure, nous consid6rerons la t r + t i o n en Z comme premil!re êtape de la définition du système D. Au sortir de Z, nous h6ritons
de deux sêries re1iêes par un signe de multiplication. En g6néral, ces
sériës se c'ornposent de nombres complexes l cause de la variable z qui
"
prend des valeurs complexes.
En second lieu, on sait que le logarithme d'un produit égale
~
la somme des logarithmes des facteurs. Sous forme de diagramme, ceci
correspond l la Pig.
s.
Pour plus de simplicit6 dans l'6criture. nousnoterons Log
(X(z»
parX(z).
Par alileurs, avoir X(z) complexeimplique l'utilisation de
l'.
fonction logàrithmique complexe. Cecin6-cessite certaines c~~ditions devant 8tre rospect6es par X(z) quo l'on
examinera dans· la prochaine section. I l convient dé noter que nous
uti-liserons constamment le logarithme,n'Perion, not~ Log.
vu ça "
.
.
()
,
t Log[ ] X(z)=U(z)"V(z) . X(z)=Û(z)tV(z)•
Fig. ,S. Représentation de la transformation logarithmique
où Log[ J équivaut à Log [ J •
e
De l'application du logari~me comple~e sur X(z) , il résulte
X(z) = Log[X(z)J = Log[U(z) • Vez)]
=
Log[U(z)] t Log[V(z)]l
= Û(z) + Vez) •
16.
Quoique l'on évolue déjà dans un espace additif, il est
néces-saire d'adj~indre une dernière ét4pe à la définition de D. Etant donné
que X(z) est formée d'une série de puissance de~ est essentiel
de revenir à un ~sultat sous forme de suite si l'on a l'lntention de
\trait~ les donn'es de sortie. A cette fin on appliqué la
transforma-tion en Z inverse, not6e
Z •
-1 dHinie CODe suitoil
c
est un parcours cix:culaire d'termin6 par... a+jw
, ~ e "11' < fi) < 'II'
2-5a
2 .. Sb
inclus dans 1. ~gion de convergence de .
lez)
eO indique la valettr""
, ,
.
" ' "0"
, ,1
17.du rayon du cercle d'intégration. A nouveau, afin de simplifie~, on
~crira
... -1 0
x(n)
=
Z [A(Z)].Pour illustrer la transformation en _-1 on a recours à la fig. 6, laquelle
-1
montre que Z peut être une transformation linéaire puïsque ~es deux
espaces vectoriels d'entrée et de sprtie de
') + -1 Z t sont additifs.
,
i
(n)::û (n)tV
(n)Fig. 6. Reprêsentation de la transformation linéaire en Z -1 .
I i : ' -1
En langage mathematlque,
Z
effectue les modifications suivantes.
=
Z-l[Û(z)J + Z-l[~(Z)]• û{n) + v,(n) •
Das l
prfsent,il
est possible de construire le systêmecarac-t!ristique D â partir d?s Fie. 4, 5 et 6. ~ Fig. 7 schbatise
1'as-.
/ .pect global de D COD nous l'avons d6jl indiqu"fi, uni!! fois D connu
.',
.
.
,(,
IS. ---~*
1 1 + 1 1 " 1 • • + + 1,
t 1 1 1 ] ] Z-l[ ] 1 1 Z[ Log[ X(z) 1 x-(n) x(n) 1 X(z.) 1 1 1 t t \ ' 1 : ______________________________ ~---_____ JFig. 7. Représentation du système caractéristique D.
~out signal, fruit de la conyolution de ses éléments, peut se
décompo-ser suivant ceux-ci grâce à l'application de D.
on
appelle domaine du cepstre complexe, le domainequasi-tempo-rel originant de ~'application du système caractéristique, 0 sur une
sui te de valeurs discrètes ,appartenant au domaine temporel. Le mot
cepstre provient dlune analogie faite par Bogert, Healy et Tukey (1963)
...
avec le spectre de puissance. Alors qu'ilS
..
~tudiaient le logarithme du'spectre de puissance d'un signal incluant un écho, ils observèrent que
;.-...-la transform6e de Fourier de ce logarithme exhibait une contribution au temps correspondant au moment de l'arrivée de l'écho. Les Fig. Sa,et 8b tentent de démystifier cette nomenclature. Dans ces illustrations, la terminologie utilish copie .celle emp,loyée pour déc,rire la théorie des
transformations de -Fourier. Ceci ne s'avère pas lm hasard. Nous
cons-taterons plus loin dans le chapitre que l'on a recours à celle-ci pour
-'1
calculer le c,pstre complexè de nos trace$ $ismiques. Dtautre part, le
/
terme complexe rEsulte dU travail d'Oppenheim qui d6sirait ~nsi insister
.
c
û
o
--19.
sur le fait que l ''On utilise le logarithme complexe et que, ce faisant,
X{z) est évalué au moyen et de l'amplitude et du déphasage de X(z).
Domaine
Z Domaine fréquentiel
..
7-1 Domainetemporel
.
'X(z) temporel
,.
xCn) Spectre de fréquence x(n)
Fig. 8a. Terminologie dans le cas 's'apparentant à celui de la transformation de Fourier.
...
..
.
Domaine fr~quentiel Domaine du
Domaine -1 Z XCz) ----1..~~ X(z) Z cepstre temporel spèctre de 1 complexe xCn) ,-parven~
,
...
fréquence 1,
x(n)Fig. Sb. Terminologie dans le cas de l'application du système
caractEristique D .
\
\
Dans 1. J.anga", plus SUCe!$ d ••
math6matiqÛ~.
no;" s ... sl
d~terminer
une transformation D qui oparel~,passage
vouluD(u(n)
*
ven)] ~ û(n) + v(~)D[(a)u(n~J O(n)
lCC_i§~S!Mii tt4l!1lilt:"\. !
\
~o.
où {a) représente définie dans l'cs!'Ucc'
convolution-nel. c'est-à-dire que est convoluée a fois avec elle-même.
2.1.3.
En fait peu et beaucoup mérite d'être dit aU,$ujet de cet
en-,
semble de filtres. Le seul trait commun réside dans leur caract~re
li-néaire. Mathématiquement. on a
L[x(n)] =
yen)
et on représente cette relation grâce à la' Fig. 9 . Tous les filtres
linéaires sont susceptibles d'~tre employés. La sélection dépend des
besoins de l'utilisateur eu égard à l'état des données d'entrée, quant à leur
contenu en bruit additif et convolutionnel, à leur amplitude, etc.
Nous n'aurons pas à recourir au filtrage linéaire lors de notre
recher-che des fonctions d'atténuation~dispersion. C'est pourquoi nous
n'éla-borerons pas davantage ce sujet.
+ +
L
x(n)
F!g. 9. Reprisentation de Ja transformation lingaire L .
..
()
o
\\
\ \ \..
\ \\
2.1-.4.Bien que ce système ne mette·en lumière aucun détail utile
\ pour le développement subséquent, il convient de décrire,au moins
briève-\
"
~ -1
\, ment, la na.ture du systeme D a.fin d'acquérir une vision globale de
\
\ ,
la transformation homomorphique H . La Fig. 10 schématise l'aspect
+ ~ ________________________ M _ _ _ _ _ • _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ : * 1 1 1 + + 1 1 1 1 _ _ - ... 1 ---4 Z[] Exp[ ] Z-l[ ]
Y
(n) :. 9(z) Y(z) : yen) ( : 1 1 1 1 \ ~ : ~----~---1 \\
Fig. 10. Représentation du système 0 -1
1""
-1
de 0 . Comme nous l'avons sp6cifi6 auparavant, connaître D signifie
-1
que D n'est plus un secret. Voici sous forme de d~ve1oppement
mathé-1 d -1
matique 'aspect e D
Soit ... yen)
=
sen)
.+ t(n)ail ; (n) :: LÇû(n)]
, t
(n) = Lrv(n)]alors on obtient, apris transformation en Z
Z[y(n)] = 9(z)
=
5(z) + T(z)1
1
,"
•
A
puis prenant l'exponentiel de Vez)
expcY(z)J
=
Vez)=
expC~(z) + T(z)]où ~n général
=
expCS(::)] • expCT(z)] Vez) = S(z) • T(z) \Wez)
=
LogCw(z)]et enfih appliquant la transformation en Z inverse
Z-l[y(z)]
=
Z-ICS(z) • T(z)]= Z-ICS (z) J
*
Z-l[T(z)]yen)
=
s(n)*
t·(n)oil i l faut se rappeler qu" en général
Wez) = Z[w(n)]
Le seul point litigieux dans ce développement se situe au moment on
implicitement on ~crit :
22.
Or, cette derni~re 6quation'dScoule directement de la propriété de. la
, '
transforDation en Z v6rifi6e au moyen d'un exemple dans la section
2.1.2.
Cette demUre remarque indique la fin de la description
th6o-~ ,
)
rique du sy.t~ ~ollOmorphique
f:l.
Pourtant, i l nous reste encore 1~mlenter certaines facettes du syst~ c~act'ristique D, le seul
"
.
.
) \\
\
, Il , ~.:~
'1
1()
i r "~
1()
\. ~3.que nous utiliserons en pratique dans notre recherche, ainsi qu'à d6-voiler certaines propriétés du cepstre complexe dignes de mention.
l.
2.2. Re~arques au Sujet du Syst~me Caractéristiq~e D .
Dans cette seconde section, on examinera en un premier temps les ,hypothèses implicites faites au moment du développement du système
1
caraqtéristique 0 ~ En second lieu, nous mettrons en lumière certains
traits intéressants appartenant au cepstre complexe. Finalement, il ëst
nécessaire d'exposer comment le système D \est transposé en un algorithme
.i
accessible pour.} 'ordinateur.
2.2.1.
Le chemi~ement théorique sous-jacent au 5yst~me 0 implique
trois hypothès~s. La première exige que
lez) :
Log[X(z)]soit d~fini~ de façon unique. Car si X(z) est le résultat de la
mul-tiplication de deux pOlyn811les en
r,
tel queX(z)
=
U(z) • Vez) J'on, doit' pouvoir ~crir. ,
LogeX(z)]
=
~,(U(z)J + Log(V(z)]ca
U(z) etVez)
sont .11 .. -... uniques..'
- -
-24.
Oeuxièmement, on stipule que X(z) doit être la transformée
-en Z de x(n) .
..
Finalement, on désire que x(n) jouisse à son tour d'une
défi-nition unique. De là ressort la nécessité de déterminer une région de
convergence laquelle contiendrai~ le parcours C suivi lors de la
trans-formatlon en Z . -1 . , ,
Commençons par analyser les effets de la dernière exigence. La
suite initiale finie x(n) ,.composée de N+l termes, est stable, causale
et réelle. Stable signifie
N
L
'x(n),2
< 00 • •n=O Causale exprime l'idée que
x(n)
=
0 pour n < 0 •,
,
Finalement, r~el1e souligne le fait que tous 1 es termes de la suite sont
de$ nombres reels. De l'applicatiO'n de la transformation en Z sur
x(n) , i l resulte
N
X(z) =
! ..
x(n)z -n n=OOn remarque que XCz) n'a aucune singUlarité sauf pour z
=
0 • En- , )
vancbe, étant un polyn6me de degrE
N,
il existeN
zéros (racines)situ6s dans le plan Z·. Par définition de la rigion de convergence,
r6aion'où tout p8le (singularité) est absent, on déduit-que la région
re-de convergence de XCz)
4
s'étale SUr tout le plan Z excluant
z
=
0 ."
\
-·' ••
0"
, , . . ,A;
Î' , ~' L, '. 25.En général, ,cc type de SUl te dont la transform~,e en Z a des pôles ét.
\
\
des zeros à l'intérieur ct ~ l'extérieur du cercle unitaire, z
=
1\
est qualifiée de phase mixte.
L
Comme on s'intéresse ~ 'XCI}, le logarithme de X(z) , et que
U . .
la/fonction logarithmique commute les zeros de XC:) en pôles pour, X(z),
~
serait très commode d'évaluer la transformée de x(n) ainsi que xCn)~ur le cercle unitaire, où
j
=
r-r .
Il faut, par conséquent: une région de convergence englobant le parcours
Izi =
l . Pour y parvenir, on a recours à un stratagème (Oppenheim,Schafer
b~ .Stoc~ham,
1968) . On amème tous 'les zéros qui sont hors ducercle ~itaire, à l'intérieur de cèlui-ci en pondérant la suite
d'en-tree au moyen du facteur de pondération a. Voici une explication du
mécanisme mis en br~le. Supposons que
Zo
soit le zéro le plus éloignéde X(z) et que
IZol
> 1 • On souhaite ~d1fier X(z) de façon à ce. ( '
que le téro le plus loin, en cons~quence tous les autres, soit ramené l
,
""
<f
~'intéri~ur d~ cercle unitaire. '~ppelons yen) la suite issue de cette
contraction et y(~ .'sa transformée en Z DU à ce changement, le
z6ro le plus
dist~
de Vez) se situeà\~zo'
où lazol < l , i.e-::
Y(z)'='X(a- l • z) ' •
Revenant sur nos pas. on tire l'6galit6 suivanto pour chacun des termes
des deux suites
,
, ' ~ ,-,o
26. yen) =cl .
x(n) ~ CL ~ 1 . ième tEn résumé, multipliant le p ermé de la suite à phase mixte .x{n)
par un facteur de pondération aP , où a < 1 , on crée une nouvelle
suite yen) possèdant tous ses :éros à l'lntérieur du cercle unitaire.
Ceci modifie peu le contenu du message x(n) pour des temps relativement courts, comme nous ,le verrons plus tard. Nous qualifierons Une suite dont
tous les zéros et pôles sont confin~s à l'intérieur du cercle'unitaire,
de sui~e à phase minimale.
...
Si l'on revient à X(z) , maintenant que l'on a refoulé tous les
zéros à l'intérieur 4u cercle Izl
=
l , on note que X(z) ne possède plus de pôle dans la régionAinsi, la transformation en Z inverse pr6sent6e aux Bq: 2-5a et 2-Sb
devient sur le cercle unitaire
z-l[X{ejw)]o
=
JL [
Log[X(ejw)Jejwn dw• 2 'If -11 2-6
ce qui correspond à-la transformation de Fourier inverse de t(ej~.
Il
Y
a moyen d~ relier le proè~dé de pond6ration, pr6c6demmentdécrit, à la d6finition du con~our C de l'Eq. 2-5b. Ant6rieurement
l toute pondération, lè contour C est défini par-
z
=
eO+jw , cepen4antl'utilisation d'un facteur de pondS ration a mane l un no~eau contour
De lA i l n'y a qu'un pas à franchir pour consid6rer a
27.'
çomme étant le facteur e cr qui permet de fixer le chemin d'intégration
à l'intérieur de la région de convergence. 'Ainsi, la pondération
cons-titue un moyen détourné de modifier le parcours
C
en vue de'conserverle trajet simple effectué sur le cercle unitafre pour les fins de l'in-tégration de l'Eq. 2-6.
Nous avons 'dorénavant l'assurance d'un x(n) un~que, puisque
tou~e ambiguïté sur la nature de la région de convergence est levée. 'Ce-pendant, il faut maintenant analyser les èonditions que doit remplir
X(z) afin d'~re une transform~e en Z valable de x(n). A partir de
X(:l:) =' Log[XCz)]
faisant intervenir le développement en série de Laurent, on obtient
~(z)
=
1 zl s
~ 2-7chbisissant z sur le cercle unitaire, i.e. où
,,'
z = ejw
=
cos w + j sin won arrive à ,
Qù xrCej") et'
'i.ï
(ej") repdsentent respectivement la partie rielleet imaginaire de XCejw)
Exig~ant
que les teraes xCn) soient r6els, on conclut que Ir (ejw
)
est une fonction paire et p6riodiquo enw.
de p6riodo 2'/1' 1 de plus on tire que Xi Cejw
)
est une fonction impaire et p6riodique en w, de λ'riode 2'/1',
:j
t
,~
f
1
1
l ' i>
';'
28.
D'autre part, écrire le dé\'eloppement de Laurent (Eq. 2-7)
d'une fonction, commande que celle-ci soit analytique et par conséquent
"
continue dans la r6gion de convergence. XCz) est donc continue sur le
, cercle unitaire. Il en résulte que et doivent E!tre
continues. Or, de
A jw jw
X(e )
=
Log[X(e )Jon est forcé de demander la continuité de LogIX(ejw)\ e\ de arg[X(ejw)]
En autant qu'il n'existe aucun
~éro
sur le cercle~itaire,
Loglx(ejw) 1s'avère toujours une fonction continue. Le problème apparaît au niveau
de argeX(ejw)]
( \ En
outre~ r~gler
le cas de la continuité de arg[X(ejw)}ré--0
sout par la même occasion le problème de l'unicité de
XCz).
L'obsta-cIe majeur découle du fait que
l
X. (ejw) 1
arg[X(ejw) J
=
arc tg l .X (eJw)
r
est une fonction d. Riemann avec une
infin~
de feuillets dont lava-leur principale, notée ARG[X(ejw)] , est définie sur l'intervalle
(-n~n). Il faut, par cons6quent, élaborer un mécanisme ajustant le
d~phasage
de X(ejw) afin de le rendre continu. La Fig. Il illustrece
phénom~ne
de déroulement de arg[X(ejw)] .' Dans la Fig. lIa, on #10 "(Il ,observe l'aspect de' XiCe) ) , lors~ue continue. En comparaison, la
()
,
, ' - ~,
.
29. 11' fi fi) -41r (cl)~
ARG[X(.lw)J" _'-" '-'" '-' 1
1 - I r • \ , -7
(fi
fi) (b)ER. 11 •. Illustration du o:1enomène de déroulement de
arg[X(ejw)1
pou~
un traitement continu:(a) arg[X(ejw)] après l'application du
mec~isme
d,' ajustement ; (b) l' ~llure du déphasage de
• t
X (eJw) sur l'in tervall e principal, ( -n ,n)
(d'après Oppenheim et Schafer, 1975).
En conclusion, il est nécessaire, dans le but d'appliquer le
système caractéristique 0 à une suite x(n) , de rendre celle-ci
mini-male quant à sa phase, par le biais d'une pondération exponentielle. Il
'w jw
faut ensuite ajuster le d6phasag~ de X(eJ ) de sorte que arg[X(e )]
forme qne fonction continue.
2.2.2.
Tout polyn6me en z semblable l
X(z)
=
r
n=-CII
xCn) z -1
",
(j
•
'30.
sc ramène à une fonne rationnelle; ç'est-à-dire
m. m l -1 0
L
(1 - akz )l
2-8 XCz) =lAI
z r k=l k=l p. Po l -1L
(1 - ckz )r
k=l k=lsont inférieurs à 1 • et où m. et m
1 0
indiquent respectivement le nombre de zéros à l'intérieur et à
l'exté-rieur du cercle unitaire, tandis que p. et
1 Po
(1
-font d'e même pour les
pôles de la série. Les facteurs dé la forme
'\Z' )
'-1 et (1 - ckz ) -1correspondent aux zeros et aux pôles à l'intérieur du cercle unitaire.
En revanche, les facteurs (1 - bkz) et (1 - dkz) sont associés aux
zéros et aux pôles situes à l'extérieur du cercle unitaire. Finalement,
le facteur zr résulte des pales et des zero"s situés à l'origine. Le
nombre r est ,égal à la différence entre le nombre de z'ras et celui de
pôles. Le développement de l'Eq. 2-8 s'applique à une suite infinie.
Dans le cas d'une suite finie~ il n'y a aucun pOle autre que l'origine
1
(Oppenheim et Schafer, 1975, p. 48 et p. SOI). La transformée en Z
s'écrit alors comme suit
mi m
X(z) =
lAI
zrr
(1 ....~z-l)
r
(1 - bkz)k=l k=l 2-9
Dans l'Bq. 2-9. se trouve le factéur 1r qui représente un déphasage
soit positif soit n'gatif de la suite x{n) • Au niveau de X(e jw) ,
ce terme devient Log(ejwr) et il ajoute à &rg[x(ejw)] une
contribu-tion croissant linéairement en fonccontribu-tion de w Il en r6sulte un balayage
$ $
(l
o
•
wu31.
étant de plus faible amplitude. Pour éviter une telle situation, on
soustrait cette composante linêaire de ,la fonction
arg[X(ej~J
avant" -1 '" , b
d'effectuer la transformation en z .. D'un autre cote, il est possi le,
l '
comme l'a montre Ulrych (1971), de se préoccuper de ce problème après
l'obtention de x(n), en convoluant la suite x(n) avec un filtre
li-néaire variab1~ en"fonction de n qui éli~ne la participation, notée
<p(n) , de Log (ejwr) au cepstre complexe, où
<pen) :: r cos n 1T 2-10
n
Prerrant soin d'enlever z r de l'Eq. 2-9 , on arrive
a
m. II ~ -1 0 X(z)
=
lAIL
(1 - akz )l
(1 - bkz) k=1 hl 1 •De là, il est facile db dédnire, en prenant le logarithme de chaque c8t6 ,
que
m. " mo
X(z) ::
10gIA~...
t
10g(1 -~z
-1) +l
log Cl - bkz)k=l k=1
Recourant aux développements en série de Laurent de
et de . -1 10g(1 - az ) GO n
= -
l
~ z-n n=l n CID n 10g(1 - az)' =!
~
zn • n:l1
z1
>1
al
l', 2-11puis 6valuant x(n)' l partir de l'Bq. 2-11, arlce i la transformation
.
()
..
()
/ 1 J'•
32 . xCn)=
loglAI
,
n=
0 f 2-12a~ m. n 1 a k=
X
- \ n > 0 n ' 2-l2b k=l m -n 0" bk ::: tL -
n < 0 ·2-12c k=l nLes Bq. 2-12a. b, c suggèrent les quelques propriétés du cepstre complexe que voici.
-En premier lieu, on remarque que Ix(n)1 déc~it au moins aussi
rapidement que lIn. On 6cri t
,. B
lxCn)1 < A-I-l
n -00 < n < co
où A est \me constante et B le maximum entre les 1 ~ 1 et .les Ibk 1
Ensuite, on note que si on traite une suite finie x(n)
A
phase minimale (aucun zéro hors du ou sur le cercle unitaire), le cepstre
co~lexe de cette suite est causal, c'est-à-dire
x(n) =.0 • n < 0
"
Finalement, on constate qu'en dépit du caractère fini de x(n)
x(n) forme une suite infinie. Cette particularité acquiert ~e
impor-tance capitale lorsqu'on veut calculer
xCn)
à partir d'une suite devaleurs discrètes.
-r 1