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Influence des caracteres hydriques du milieu racinaire et aerien sur le potentiel de l'eau dans les feuilles de quelques types varietaux de soja et confrontation a leur comportement agronomique

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Academic year: 2021

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Influence des caracteres hydriques du milieu racinaire et aerien sur le potentiel de l’eau dans les feuilles de quelques types varietaux de soja et confrontation a leur

comportement agronomique

C. Maertens, Rene Blanchet

To cite this version:

C. Maertens, Rene Blanchet. Influence des caracteres hydriques du milieu racinaire et aerien sur le potentiel de l’eau dans les feuilles de quelques types varietaux de soja et confrontation a leur comportement agronomique. Agronomie, EDP Sciences, 1981, 1 (3), pp.199-206. �hal-02719446�

(2)

Influence des caractères hydriques du milieu

racinaire et aérien

sur

le potentiel de l’eau dans

les feuilles de quelques types variétaux de soja

et confrontation à leur comportement agronomique

Claude MAERTENS Robert BLANCHET

N. AHMADI, G. LOGBRE P. SALEZ

Station d’Agronomie, I.N.R.A. Toulouse, B.P. 12, 31320 Castanet-Tolosan.

RÉSUMÉ

Soja,

Potentiel de l’eau, Environnement, Cultivars,

Valeur agronomique.

L’adaptation du soja [Glycine max (L.) Merrill] aux conditions subhumides est un problème complexe. Huit types variétaux de groupes I, Il et III, d’origines américaine, chinoise et européenne, ont été cultivés d’une part sur solutions nutritives additionnées de polyéthylène glycol 6000 (pressions osmotiques - 1 à - 18 bars)

et d’autre part au champ. Le potentiel de l’eau dans les feuilles a été mesuré par la chambre à pression ; la résistance stomatique a été appréciée par le poromètre de SHIMSHI (1967).

Lorsque la transpiration est sensiblement nulle (obscurité, forte hygrométrie), le potentiel hydrique des

feuilles est très voisin de celui de la solution jusqu’à - 10 bars, puis il s’abaisse moins rapidement que dans la solution (fig. 1). En présence de transpiration, il dépend à la fois des potentiels régnant dans le milieu racinaire et dans l’atmosphère ; les types variétaux présentent des différences marquées, dues notamment à leurs comportements stomatiques (fig. 4 et 5). Ceux qui transpirent le plus (Hodgson, Heilong 3, Amsoy 71) ont un

potentiel fortement négatif et exercent une forte succion (fig. 3).

Au champ, dans un sol profond, bien structuré et ne recevant aucun apport d’eau à partir de la floraison, les différences de rythmes de consommation d’eau sont cependant assez faibles. Les productions de matière sèche totale et de graines dépendent notamment de la précocité ; Heilong 3, Amsoy 71, A71558 et Tie Feng

17A ont de bons comportements dans leurs groupes respectifs (tabl. 5).

Il est difficile de relier ces résultats agronomiques au détail des comportements foliaires, car de nombreux processus élémentaires inter-agissent entre eux et chaque variété a en quelque sorte son système d’adaptation. Nous rejoignons l’opinion de SAMMONS et al. (1979) sur la nécessité d’une caractérisation globale du comportement hydrique des variétés pour juger leurs aptitudes aux milieux secs.

SUMMARY

Soybean,

Water potential, Environment, Cultivars,

Agronomical value.

Influence of the water characteristics of root and aerial part environment on the water potential in

the leaves of some varietal types of soya-bean and comparison with their agronomical behaviour

The adaptation of soya-bean [Glycine max (L.) Merrill] to subhumic conditions is a difficult problem. Eight

varietal types of the groups I, II and III issued from America, China and Europ were grown on the one hand

on nutritive solutions with addition of polyethylen glycol (osmotic pressures - 1 to - 18 bars) and on the other hand in the field. Water potential was measured with pressure chamber ; stomata resistance was

estimated with SHIMSHIS porometer (1967).

When transpiration is near to zero (darkness, high hygrometry) the water potential of the leaves is very near to the solution one up to - 10 bars, then decreases less rapidly than in the solution (fig. 1). In case of transpiration it depends both on the potentials existing in root environment and in the air. The varietal types present marked differences due in particular to their stomata behaviours (fig. 4 and 5). The ones with the

highest transpiration (Hodgson, Heilong 3, Amsoy 71) have a highly negative potential and present a strong suction (fig. 3).

In the field in a deep soil with a good structure but receiving no water supply from the flowering time onwards the differences in water demand rates are however quite low. The productions of total dry matter and seeds depend in particular on the earliness ; Heilong 3, Amsoy 71, A71558 and Tie Feng 17A present good

behaviours in their respective groups (table 5).

It is difficult to connect these agronomical results with the detailed leaf behaviours as numerous elementary

processes interact with each other and each variety has in away its own adaptation system. We agree with S

AMMONS et al. (1979) on the necessity of a global characterization of the water behaviour of varieties to estimate their adaptation abilities to dry media.

(3)

INTRODUCTION

Dans les conditions agronomiques courantes, le potentiel

de l’eau dans les systèmes sol-plante peut être exprimé en première approximation, selon BEGG & TURNER (1976),

par :

1

Y = Potentiel total de l’eau, valeurs négatives indiquant

que l’eau est retenue par des forces, qui s’exprime générale-

ment en unité de pression (bars).

1

t = Potentiel osmotique, aux ions et molécules dissous.

P = Potentiel de pression : pression de turgescence des cellules végétales et succion dans les vaisseaux conduc- teurs, ou pression hydrostatique du sol saturé.

T= Potentiel matriciel, aux forces d’imbibition et de

capillarité développées par les constituants du sol ou des

végétaux.

Dans l’étude des relations plantes-milieux, c’est le poten- tiel total qui est habituellement considéré. Dans les feuilles d’un végétal, ce potentiel total de l’eau est condi- tionné par les flux d’arrivée et de départ de l’eau : si la

transpiration est nulle, le potentiel tend à s’équilibrer avec

celui du milieu racinaire (BERGER, 1975) ; en transpiration, il

s’abaisse d’autant plus dans la feuille que le flux d’arrivée à partir des organes conducteurs (racines, tige, pétiole) est

inférieur au flux transpiratoire. La régulation stomatique

tend naturellement à rapprocher ces deux flux, en freinant le dessèchement de la feuille. La « demande » atmosphéri-

que peut d’ailleurs être exprimée dans la même unité (BERGER, 1975).

atm. = RT/M In PIPo

(R = Constante des gaz ; T = Température absolue ;

M = Masse moléculaire de l’eau ; P = Tension de vapeur d’eau dans l’air à la température T ; Po= Tension de vapeur saturante à la même température).

L’expression en bars est, selon l’humidité relative e (%) à la température absolue T (HALLAIRE, 1953) :

’1’

= 10,833 T log 100/e

Plusieurs auteurs ont déjà caractérisé le comportement du soja [Glycine max (L.) Merrill] à l’égard de potentiels hydriques décroissants. Quoique l’activité photosynthéti-

que demeure normale jusqu’à des valeurs plus faibles que pour le maïs (BOYER, 1970), l’abaissement progressif dew

provoque des altérations de plus en plus marquées du métabolisme carboné (BOYER, 1976 ; SILVIUS et al., 1977).

L’élongation des feuilles est également affectée si le déficit hydrique est un peu prolongé (WENKERT et al.,1978), ainsi que l’ouverture des stomates, qui dépend toutefois de l’ensemble des conditions d’environnement (PLANCHON &

VIGNES, 1978 ; SIVAKUMAR & SHAW, 1978 ; CARLSON et al., 1979).

L’exploration du sol par les racines intervient naturelle- ment dans le déterminisme du potentiel de l’eau dans les feuilles (EAVIS & TAYLOR, 1979) et des différences variéta- les existent à cet égard (SULLIVAN & BRUN, 1975). Après

M

EDERSKI & JEFFERS (1973), SAMMONS et al. (1978, 1979)

ont caractérisé les comportements de diverses variétés de

soja dans des sols maintenus à divers potentiels hydriques : potentiel de l’eau dans les racines et les parties aériennes,

surface et poids sec des feuilles, activité photosynthétique,

vitesses de croissance. Ils concluent à une variabilité

génétique assez marquée de ces divers caractères, sans qu’il

soit toutefois aisé de relier ces comportements à une résistance à la sécheresse appréciée globalement au champ

par des différences de rendements.

La définition de comportements hydriques caractéristi- ques d’une résistance ou d’une tolérance globale à la

sécheresse n’est donc pas un problème simple, d’autant plus

que pour travailler avec des variétés nettement différen- ciées, nous avons les choisir de précocités différentes.

Nous avons seulement tenté ici de mieux définir, chez quelques-uns de ces types variétaux, les relations entre le potentiel de l’eau dans le milieu racinaire et dans les feuilles,

dans diverses conditions de transpiration et d’environne-

ment atmosphérique ; nous examinerons ensuite l’influence des différences observées sur les comportements plus globaux des plantes et leur production.

MÉTHODES EXPÉRIMENTALES

1. Types variétaux

Les principales caractéristiques de ceux-ci sont indiquées

par le tableau 1 ; excepté A71558, tous ont une croissance indéterminée (production simultanée d’organes végétatifs et reproducteurs). Le comportement hydrique de plusieurs de

ces variétés a été décrit plus en détail dans des publications

(4)

antérieures (BLANCHET et al., 1977 ; BLANCHET & GELFI, 1978). En raison d’accidents parasitaires, la variété « GSZ3»

n’a pas pu être utilisée dans certaines expériences en

conditions contrôlées.

2. Cultures sur solutions nutritives de pressions osmotiques

croissantes

Afin d’individualiser leurs systèmes racinaires, les jeunes plantules sont d’abord disposées dans des tubes en matière plastique de 5,5 cm de diamètre et 20 cm de hauteur, pla- cés eux-mêmes dans des bacs contenant une solution nutri- tive standard (Hoagland-Arnon n° II), constamment aérée.

L’ensemble est installé en ambiance naturelle, dans un abri grillagé à toit en matière plastique. Lorsque les plantes sont âgées de 5 à 6 semaines, elles sont disposées dans des récipients de 300 ml, en évitant toute blessure du système racinaire, et la solution nutritive est additionnée de polyé- thylène glycol 6000 (P.E.G.) de manière à réaliser des

pressions osmotiques comprises entre - 1,2 bars (sans P.E.G.) et - 18 bars (337 g P.E.G. par litre). La pression osmotique de ces solutions est contrôlée par cryoscopie (M

AS S AD

, 1979). Afin de ne pas occasionner aux plantes

un choc osmotique trop brutal pendant les heures chaudes,

elles sont transférées dans ces solutions en fin d’après-midi,

et les mesures de potentiel de l’eau dans les feuilles débutent le lendemain matin. La quantité d’eau absorbée est

mesurée volumétriquement.

Dans certaines expériences conduites en enceinte phyto- tronique, le système racinaire d’une même plante est séparé

en 2 parties d’importances variables, placées ensuite dans

2 solutions de pressions osmotiques différentes (- 1,2 bar

et - 6 bars), de manière à simuler la situation de plantes au champ possédant des racines dans des horizons diversement desséchés. Les conditions expérimentales sont alors les

suivantes :

- Transpiration sensiblement nulle : 18,5°C, humidité relative 95 p.100, obscurité ;

- Transpiration : 25 °C, humidité relative 50 p. 100, 10 000 lux pendant 16 h d’éclairement.

A la condition d’éviter toute blessure du système raci- naire, nous n’avons pas observé de toxicité du P.E.G. 6000, même après plusieurs jours de culture ; par contre, s’il peut

pénétrer dans la plante (blessure), la mort de cette dernière

est rapide (quelques heures).

3. Cultures au champ

En 1978, les 8 variétés ont été cultivées en petites parcelles de 12 m!, sur un sol brun limono-argileux, pro-

fond, bien structuré, ne présentant pas d’obstacles marqués

à la pénétration des racines. Ces parcelles, qui nous ont

servi au cours d’années antérieures à étudier l’alimentation

hydrique de diverses espèces, sont très homogènes entre elles ; elles ne comportaient pas de répétitions. La fertilisa-

tion minérale était largement assurée. Les consommations d’eau étaient contrôlées par humidimètre à neutrons, le tube

de mesure se trouvant entre 2 lignes distantes de 30 cm. Le semis a été effectué le 12 mai, à raison de 30 plantes par m2. Afin d’obtenir une forte sécheresse, les parcelles ont été

recouvertes à partir du 5 juillet d’un toit en matière plasti-

que transparente ; les productions ont été mesurées à maturité.

En 1979, des cultures ont été également réalisées en plus grandes parcelles, sur le même type de sol, avec les variétés

« Hodgson », « Amsoy 71 », « Tie Feng 17A » et «A71558 ».

4. Mesures réalisées

Le potentiel de l’eau dans la plante a été mesuré à l’aide de la chambre à pression de SCHOLANDERet al. (1965), selon diverses modalités, sur des plantes exposées à la lumière :

- Plantes en état de transpiration : il s’agit de la mesure classique, la feuille étant placée dès qu’elle est coupée dans

la chambre à pression ; le potentiel de l’eau est indiqué par la pression à laquelle persiste un net ménisque de sève sur la

section du pétiole.

- Plantes dont la transpiration est sensiblement nulle, présumées en état d’équilibre avec le milieu racinaire (MASSAD, 1979 ; MAERTENS & MASSAD, 1979). Pour ces

mesures, les plantes sont placées la veille au soir dans des

enceintes obscures et humides (ex. : au champ, cages de bois imprégnées d’eau et recouvertes d’une feuille d’alumi- nium formant réflecteur). Pour éviter l’ouverture des stoma-

tes, les feuilles à prélever sont en outre entourées d’un plastique noir qui est enlevé lors de l’introduction dans la chambre à pression.

- Feuilles ne transpirant sensiblement pas, sur des

plantes en état de transpiration : dans ce cas, ces feuilles

sont entourées la veille au soir de plastique noir recouvert

d’une feuille d’aluminium et le reste de la plante est laissé à l’air libre. Le potentiel de l’eau dans ces feuilles donne une indication de celui qui règne dans les tissus conducteurs de la tige, avec lesquels la feuille à l’obscurité est présumée

être sensiblement en équilibre (BERGER, 1975).

Le degré d’ouverture des stomates a d’autre part été

apprécié par un poromètre analogue à celui de SHIMSHI (1967), avec lequel on mesure le temps nécessaire pour que la pression appliquée sur la face supérieure de la feuille diminue de moitié (200 à 100 g/cm2). Cette durée est

exprimée en secondes ; elle varie de quelques secondes (stomates bien ouverts) à plusieurs minutes (stomates fer- més). Elle constitue un indice relatif de l’état d’ouverture des stomates et rend bien compte du comportement stomati-

que du soja (GELFI, 1975).

La température et l’humidité relative de l’air étaient notées lors de ces diverses mesures, de manière à calculer,

comme indiqué ci-dessus, le potentiel de l’eau dans l’atmo-

sphère.

RÉSULTATS

1. Potentiel de l’eau dans les feuilles d’une variété-type (Hodgson) placée dans diverses conditions de milieu La figure 1 représente tout d’abord le potentiel de l’eau

dans les feuilles en fonction de potentiels décroissants dans la solution nutritive additionnée de P.E.G., en l’absence de transpiration. Ces potentiels sont identiques jusqu’à

- 10 bars environ, manifestant l’équilibre réalisé de la

solution à la feuille. La courbe s’infléchit ensuite de plus en plus, la tension dans la plante restant supérieure à celle qui

existe dans le milieu racinaire ; il apparaît alors une résis-

tance de la plante à céder de l’eau à la solution nutritive.

Toutes les variétés étudiées ont présenté des comporte-

ments sensiblement identiques. Pour les pressions les plus basses, inférieures à - 10 bars, on a maintenu les plantes en expérience de 10 à 18 heures après que l’équilibre soit

atteint.

Lorsque le système racinaire est réparti, en proportions’

variables, dans 2 solutions nutritives de pressions osmoti-

ques différentes (tabl. 2), le potentiel de l’eau dans les feuilles se rapproche, en absence de transpiration, du

(5)

potentiel moyen existant autour des racines, en restant toutefois un peu supérieur : la solution de faible pression osmotique exerce donc une influence prédominante, pro- portionnelle à la quantité de racines dans cette solution et,

en cas de transpiration; fournit l’essentiel de l’eau absorbée (MASS

A

D, 1979). Le potentiel s’abaisse lorsque la transpira-

tion est établie, restant fréquemment compris entre - 4 et

- 5 bars en présence de faibles pressions osmotiques de la solution, dans ces conditions d’atmosphère peu évaporante.

Tous ces faits sont en bonne concordance avec les nom-

breuses observations réalisées au champ, montrant que la

plante absorbe préférentiellement l’eau où elle est la plus disponible pour les racines (MAERTENS & MARTY, 1972).

Si l’on considère maintenant la plante transpirant dans

une atmosphère plus ou moins sèche (tabl. 3), on constate

que le potentiel de l’eau dans les feuilles s’abaisse sous la double influence des potentiels régnant dans le milieu racinaire et dans le milieu aérien. L’influence de celui-ci

s’atténue en présence de la plus forte pression osmotique, mais, dans ces conditions sévères, la transpiration est très

faible et les flétrissements apparaissent assez rapidement.

2. Comportements des différents types variétaux en condi- tions hydriques diverses

a) Aspects physiologiques

La figure 2 indique les résultats obtenus sur les plantes

dont les systèmes racinaires étaient partagés sensiblement de façon égale entre 2 solutions de pressions osmotiques

- 1,2 bars et - 6 bars. En l’absence de transpiration (I), on observe surtout un potentiel hydrique, quelles que soient les

feuilles, plus élevé (moins négatif) chez « Amsoy 71 » et, à

un moindre degré, chez « GSZ3 ».

En transpiration (II, III), le potentiel décroît également moins chez ces 2 variétés, de même que chez les feuilles éclairées de Tie Feng 17A.

(6)

La figure 3 synthétise l’ensemble des résultats obtenus

sous l’abri grillagé, dans diverses conditions atmosphéri-

ques, à partir des plantes dont la totalité du système

racinaire baignait dans des solutions de pressions osmoti-

ques croissantes. On retrouve également un potentiel hydri-

que des feuilles plus élevé chez « Tie Feng 17A », et particulièrement bas chez « Heilong 3 » et « Hodgson »,

mais le classement des autres variétés diffère de celui de la

figure 2.

Cette discordance peut provenir notamment de différen-

ces de comportements stomatiques et de transpirations. La figure 4 montre en effet que les résistances stomatiques observées le matin, en bonne luminosité mais en conditions peu évaporantes, évoluent très différemment selon les variétés lorsque le potentiel de l’eau diminue dans le milieu racinaire : « Heilong 3 », « A71558 » et « Kagon » sont peu

sensibles, alors que « Hodgson », « Amsoy 71 », « A100 » et

« Tie Feng 17A » présentent des sensibilités croissantes. On peut de même remarquer que la résistance stomatique évolue un peu différemment selon les variétés quand le potentiel de l’eau diminue dans la feuille (fig. 5A) et surtout

dans le milieu aérien (fig. 5B).

Aussi, la faible diminution du potentiel de l’eau dans la feuille de « Tie Feng 17A », lorsque la pression osmotique

de la solution augmente (fig. 3), est vraisemblablement due à la fermeture de ses stomates, qui évite la dessic- cation. « A71558 » tend plutôt à fermer ses stomates lorsque l’atmosphère devient desséchante. « Hodgson »,

« Heilong 3 » et même « Amsoy 71 » ne semblent pas possé-

der ces types de régulations ; le potentiel diminue fortement

dans leurs feuilles, tandis que leur transpiration est élevée (tabl. 4 ; signalons pour ce tableau que les surfaces foliaires n’ont pas été contrôlées ; nous n’avons donc pas rapporté

ces transpirations à l’unité de surface foliaire, ce qui aurait

sans doute été préférable ; le classement relatif des variétés

paraît néanmoins représentatif des divers comportements observés).

Une forte diminution du potentiel de l’eau dans la feuille, lorsque le milieu racinaire devient de plus en plus sec, présente par contre l’avantage d’une forte différence néga-

tive entrer feuille et* milieu racinaire. Il peut alors en résulter une augmentation de succion et donc une meilleure exploitation des réserves hydriques du sol. Sur la figure 3,

ces gradients de potentiels sont représentés par l’écart entre la bissectrice du graphique et la droite correspondant à

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