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Inventaire et caractéristiques des accidents actifs : impact sur la sismicité de la région de Constantine

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Academic year: 2021

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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITÉ FERHAT ABBAS-SÉTIF (ALGÉRIE)

MÉMOIRE

Présenté à la Faculté des Sciences Département de Physique Pour l’Obtention du Diplôme de

MAGISTER Option : Sismologie

Saliha BELABBAS

Soutenue publiquement le : 19/09/2012

Devant la commission d’examen :

1. Prof. H. HACHEMI Président Univ Sétif

2. Prof. C. BENABBAS Rapporteur Univ CONSTANTINE

3. Prof. H. AMIRECHE Examinateur Univ CONSTANTINE) 4. Prof. A. KHIARI Examinateur Univ O. EL BOUAGHI

5. Mr. A .BOUGUERA Invité Univ B-B-

Inventaire Et Caractéristiques Des Accidents Actifs

(Impact Sur La Sismicité De La Région De Constantine)

(2)

1

Sommaire

Remerciement

Résumé

Introduction 06

CHAPITRE I : CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE

I.1 Cadre géographique Géographiques 08

I.1.2 L’allure générale du modelé ou relief de la région d’étude 08

I.1.3 Climat de la région d’étude 11

I-2 Contexte Géologique Régional 09

I.2.1 Le domaine interne 12

I.2.2 Le domaine des flyschs 12

I.2.3 Le domaine externe 12

I.3 stratigraphie 14

I.3.1 Trias exotique ou extrusifs 15

I.3.2 Les nappes de flysch 15

I.3.3 Les nappes telliennes 15

CHAPITREII : Particularités Hydrographiques et structures géologiques de la région de Constantine

II.GENERALITES 21

II.1SOURCES DOCUMENTAIRES ET ECHELLES DE TRAVAIL 22

II.1.1 Particularités hydrographiques de la feuille d’El-Khroub 24

II.1.2 Particularités hydrographiques de la feuille d’El-Aria 31

II.1.3 Particularités hydrographiques de la feuille de Constantine et de

Oued Athmènia 40

CONCLUSION 51

CHAPITRE III:PARTICULARITES GEOMORPHOLOGIQUES ET STRUCTURES GEOLOGIQUES

III.Introduction 53

III.1 Fond Cartographique 53

(3)

2

III.2.1 Analyse de la carte de Redjas El Ferada 54

III.2.2. La structure Oued el Melah Dj Bouchareb 55

III.2.3 La structure d’Oued Melah Dj Ouakissane 55

III.2.4 La structure de Ras El Hanchir Kef Ben Fellak 56

III.2.5 La structure de Draa El Korba Kat Ferd Ez Zamel 57

III.2.6 La structure de Mat Si Belaid Mat Oued Bouhamina 58

III.3. Analyse de la carte d’El-Khroub 59

III.3.1. La structure d’El Guerah Oued El Kelb Oulad Dreid 59

III.3.2. La structure d’ Oued El keleb-Oued Boumerzoug 60

III.3.3. La structure de Kat Melisi Kat Kerbous 61

III.3.4. La structure de Kef Cheîma Kef El Arab 62

III.3.5 .La structure de Djebel Mazila Kat Dreibina 62

III.3.6. La structure de Cht Oum Guem-Cht Ain tine 63

III.3.7. La structure de Kdt El kennah et Kdt Ben oued 63

III.4.Analys de la carte de Sidi Merouane . 64

III.4.1. La structure de Kdt El kalaa Dj seibous 65

III.4.2. La structure d’ Ouled yaya Assoud Dj Zerarha 66

III.4.3. La structure d’ Ouled yaya Assoud Rhedir Ed draa 66

III.4.4.La structure d’ Ouled Yaya Assioud Dj Anz El Arbi 67

III.4.5. La structure de Kef Zoulane Mat Chafa 67

III.4.6. La structure de Mat Chafa , Mat timerdjoudate 68

III.4.7. La structure de Mat El ouladja, Mat kaa El kaf 69

III.4.8. La structure de Mat Sfissifa Mat El Ouldja 69

III.4.9. La structure d’ Oued El Hadjer 70

III.5. Analyse de la carte d'El Aria 70

III.5.1 La structure de Oued Hamimine 71

III.5.2. La structure d’Oued El Malah, Oued El Bararit, 72

III.5.3.La structure d’ Oued El Malah ,Cht El Karam 73

III.5.4.La structure d’ Oued El-Berarit Kef El Asfer 74

III.5.5 La structure de CHaabet Ain tine Ain Mamra kebira 74

III.5.6 La structure de Djebel Dermoun Kebir-Djebel Besbessa 75

III.5.7 La structure de Dj Sattah Kef Si Salah 76

III.5.8 La structure d’ Oued Messin 76

III.5.9. La structure de Chbet Ain Tin Chbet El Biban 77

III.6. Analyse de la carte de Oued El Athmania

III.6.1.La structure de Structure Guettar El Aich 79

III.6.2. La structure de Djebel Felten, Djebel Sekoune, Djebel Ouled Sellam 80

III.6.3.La structure d’ Ain El Kerma-Kef Hamem-Nord Draa Ouled Bellag 81

(4)

3

III.6.5. La structure de Mat Ain El kerma-Ain El djebana 82

III.6.6.La structure d’ Ane bou chibab- Oued Rhumel 82

III.6.7. La structure de Mat Attatfa- Mat Ben Kellaf 83

III.6.8. La structure d’ Ain Riyen -Oued Zaouch 84

III.6.9 Structure de Chettaba 85

Conclusion 86

Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle de la microsismité

IV.Méthodologie 88

IV.1 Analyse spatio-temporelle 89

IV.1.1 Analyse de la micro sismicité 2000 89

IV.1.2 Analyse de la micro sismicité 2001 90

IV.1.3. Analyse de la micro sismicité 2002 92

IV.1.4. Analyse de la micro sismicité 2003 93

IV.1.5. Analyse de la micro sismicité 2004 94

IV.1.6. Analyse de la micro sismicité 2005 95

IV.1.7. Analyse de la micro sismicité 2006 97

IV.1.8. Analyse de la micro sismicité 2007 98

IV.1.9. Analyse de la micro sismicité de l'an2008 101

IV.10. Analyse de la micro sismicité de l'an 2009 104

IV.2 Analyse de la carte de sismicité 2005 et 2006 en fonction de la profondeur 107

Discussion des résultats 109

CONCLUSION 111

(5)

4

Remerciements

Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux.

Louange à Allah le tout puissant qui m'a donné la force et la volonté de continuer à travailler et d’achever ce modeste travail, que je dédie à toutes les personnes, dont les noms viennent ci dessous.

Je remercie Mr BENABBAS tout spécialement pour sa patience et sa compréhension ; d'avoir accepté de m'encadrer et de diriger ce travail fait par une physicienne de formation.

Tous mes remerciements vont aux professeurs AMIRECHE Hamza et KHIARI

Abdelkader d’avoir accepter de faire partie de mon jury.

Je tiens à remercier tous les enseignants qui ont su encadrer notre année théorique, et je cite en particulier Mme HACHEMI, Mr BOURZAMI, et Mr BOUGUERRA qui nous a permis de découvrir les principes de la géologie.

Mr YELLES et Mr DJELLIT du CRAAG venus dans le cadre d’une convention qui lie leur institution au département de physique de l’université de Sétif et qui nous ont permis d'élargir nos connaissance en sismologie. Je ne saurais oublier Mr HACHEMI, Le chef de département, d'avoir mis à notre disposition tout les moyens afin de nous faciliter notre travail, comme je ne le remercierais jamais assez pour ses encouragements, Mr

HACHEMI m’honore en acceptant de présider mon jury de soutenance.

Je remercie tout mes collègues de magistère pour leur précieuse aide que ce soit pendant l'année théorique ou durant la préparation de ce mémoire et je cite en particulier, Youssef, Issam, Khalissa, Nassia, zoheir, Salah, chawki et Lyes et bien évidemment un grand merci à Foued pour toute l'aide qu'il m'a fourni, et je leurs souhaite à tous beaucoup de réussite dans leur recherches.

Je ne saurais oublier ma famille, mes parents qu'Allah les garde, mes frères et sœurs, mes nièces et neveux, Rania, Kahina, Mounira, Katia, Sara, mon ange adoré YOUNES, et le dernier arrivé l’adorable Ishak Aghilas.

(6)

5

RESUME

Les séismes qui se produisent en Algérie du nord sont causés par la convergence et l’affrontement des plaques tectonique eurasiatique et africaine. Cet état de fait entraine la déformation des bordures des deux continents et la mise en place d’un réseau complexe d’accident actifs.

Ces accidents provoquent des séismes qui se produisent lorsque le seuil de rupture de ces accidents est atteint.

Certaine de ces structures géologiques affleurent et modèlent le paysage. Tout le problème est de repérer pour comprendre et décrypter leurs fonctionnements. En effet les zones de friction sont le lieu privilégié des séismes ,les tensions s’accumulent pendant des dizaines voir des centaines d’années ,déformant ainsi les proches .

Pour ce qui est des régions se trouvant à l’intérieur des continents , la relative lenteur des mouvements fait que les tremblements de terre sont plus rares, ce qui freine l’accumulation d’observation sismologiques, instrumentales ou historiques nécessaire pour estimer la probabilité que surviennent de forte séismes.

Dans ces régions ,seule l’étude des failles actives est efficaces.

Appliquées à l’Algérie nord orientale en général et à la région de Constantine en particulier, cette démarche est difficile tant le réseau de failles est complexe et diffus beaucoup de failles ne sont toujours pas repérer et l’information géologique et sismologique reste encore insuffisante. La néotectonique parait exercer pourtant une influence réelle

L’objectif du travail est de faire un inventaire exhaustif et une caractérisation des failles actives susceptible de produire des séismes dans cette région ainsi qu’une analyse de la micoséismicité (la sismicité historique) afin de proposer une cartographie utile pour être servie ou d’être intégrée à l’aménagement et à l’utilisation de l’espace.

L’approche utilisée fait appel à plusieurs méthodes d’étude qui aideront à mieux comprendre la mise en place et l’évolution des reliefs actifs de cette aire d’étude.

Mots clés :Algérie nord orientale, sismicité faille active, néo-activité morpho

(7)

6

Introduction Générale

.

Les séismes sont des phénomènes naturels pouvant être très destructeurs et très meurtrier. De 1994 à 2004, les séismes ont fait plus de 80 000 victimes dans le monde. Les victimes humaines directes sont pour la plupart concernées par l'effondrement des bâtiments, les mouvements de terrain associés ou les tsunamis dans le cas de séismes sous-marins. Mais les grands séismes destructeurs occasionnent également un grand nombre de victimes indirectes du fait des ruptures de canalisation de gaz et des violents incendies qui s'ensuivent (San Francisco, Tokyo, etc.). Les populations sans abri doivent parfois être déplacées vers des zones moins affectées, ce qui augmente encore le préjudice psychologique des victimes.

Les grands séismes peuvent aussi occasionner des désordres dans l 'environnement. Pour les séismes les plus forts, le jeu des failles peut faire apparaître des dénivellations ou des décrochements de plusieurs mètres, avec parfois des changements de paysage (vallées barrées par des glissements de terrain et transformées en lacs, rivières déviées, etc.). Des sources peuvent se tarir, de nouvelles peuvent apparaître.

Compte tenu de sa localisation dans une zone de convergence de plaques, l’Algérie est une région à forte sismicité

Au cours de son histoire, elle a subi plusieurs séismes destructeurs. Parmi les plus notables, on peut citer : 1715, séisme d’Alger, 20000 morts ; 1954 séisme (EL Asnam), magnitude 6,7, 1 200 morts, 20000 bâtiments détruits ; 1980 séisme d’El Asnam, magnitude 7,1, 2600 morts, du 25 Octobre 1985 à Constantine (Ms=6.0) et du 21 Mai 2003 de Boumerdes (Mw=6.8) 2.278 morts. 10.147 blessés et plus de 15 000 sans abri Ce dernier séisme a suscité beaucoup d'interrogations et une grande polémique quant à la préparation de notre pays a subir des séismes de grandes ampleurs, ce qui a conduit à une révision de toute la stratégie vis à vis du risque et de l'aléa sismique.

Une partie de cette stratégie consiste à définir les zones géologiques actives (zone sismo tectoniques) potentiellement sismiques ou les séismes historiquement connus pourraient se reproduire.

En principe, ce travail se fait sur la base d'une synthèse de données géologiques et sismologiques, les chercheurs sont confrontés cependant à plusieurs problèmes parmi lesquels on peut citer :

 L’absence d’un inventaire exhaustif de structures géologiques actives.  Un fond cartographique géologique pauvre(cartes très anciennes..).  Une géologie et une géomorphologie complexes.

 Les catalogues sismiques existants (sismicité instrumental et sismicité historique)recouvrent une période trop courte pour décrire avec suffisamment de

(8)

7

CHAPITRE I :

Cadre géologique et

géographique

(9)

8

I.1 Cadre géographique I.1.1 Limites Géographiques

La région d’étude s’étend sur un rayon d’environ 50km à partir du centre de l'agglomération de Constantine qui correspond administrativement au périmètre de la wilaya de Constantine et celui de certaines circonscriptions administratives des wilayas de Mila, d'Oum El Bouagui, de Skikda, et de Guelma (Fig. I.1).

I.1.2 L’allure générale du modelé ou relief de la région d’étude

Le Tell Nord – Constantinois présente un alignement montagneux très morcelé, conséquence des phrases tectoniques précoces lesquelles ont charrié vers le sud le socle et les séries sédimentaires. (Bouillin J.P , 1986, Coiffait P.E , 1992 et Vila J.M 1974).

Hormis la puissante chaine des Babors culminant à plus de 2000 m et de la chaine numidique à quelques 1400 m , il n’y a pas eu de profondes fosses de sédimentation dans le Tell-oriental. Le fond des mers secondaires était compartimenté en hauts fonds ou se déposaient surtout des calcaires et en fosses ou s’entassaient marnes et schistes .

Cette sédimentation particulière a mis en évidence un style tectonique en dômes anticlinaux faillés correspondant aux hauts fonds s’opposant aux fausses ou les roches

(10)

9 plastiques sont intensément froissées en plis isoclinaux accompagnés de chevauchements locaux.

Ceci a donné à la montagne tellienne une structure complexe, laquelle a été mise en place pendant la phase pyrénéenne. Cette structure est en grande partie marquée par une couverture de grés et d’argiles déposés au cours de la transgression Oligocène. La phase alpine, moins intense que dans le tell central, n’a provoqué que de molles ondulation.

Par ailleurs, cette période géologique complexe a été déterminante dans la formation du modelé du relief (voir paysage). En effet, c’est à partir du Miocène inferieur que les phases tectoniques deviennent importantes et déterminantes. La première, produite à l’époque intra- burdigalienne, s’est caractérisée par des mouvements Nord -Sud importants. Ces derniers furent responsables de la mise en place de la nappe numidienne. Cette phase a été suivi par une période anté-Langhienne (base du Miocène moyen), de soulèvements localisés, de subsidences de bassins du constantinois ou se sont déposés les sédiments continentaux du Néogène supérieur.

Entre le Burdigalien et le Tortonien (Miocène moyen), une période de distension commença et se prolongea jusqu'à la fin du Pliocène. Au cours de celle-ci, les bassins du constantinois (celui de Constantine, Mila, Zighoud Yousef et de Guelma) se sont remplis et le relief actuel a commencé à émerger. Des failles normales de moindre importance ont eu lieu à cette époque.

Ce régime de distension a permis, entre autre l’injection diapirique du Trias.

La phase de distension du Néogène terminal a été suivie par une phase de compression à laquelle peuvent être affectées les failles inverses du Tell Constantinois. Les principales directions de ces failles sont essentiellement N60° N110° ? C'est-à-dire sensiblement Est –Ouest.

Les massifs montagneux du Tell nord constantinois forment des arrêtes suffisamment allongées. Parmi ces reliefs, on note l’arrête montagneuse formée par les djebels M’cid Aicha ,Sidi Driss et EL Kantour constituant ainsi l’épine dorsale de la chaine numidique. Ces reliefs sont une caractéristique du paysage constantinois. La chaîne numidique vient prolonger vers l’Est le groupe de Chaines Babors. Elle se démarque de ces derniers par la présence de bombements paléozoïques. C’est une ligne tectonique remarquable dans le paysage. Elle est jalonnée par des calcaires liasiques et nummulitiques, les affleurements sont disloqués et sont, parfois réduits a de simples lambeaux. Ceci dénote de l’importance des mouvements pyrénéens et alpins qu’elle a subis. A l’intérieur de cette chaine, les conglomérats du Lutétien supérieur sont bien développés. Cette ligne tectonique a probablement rejoué au cours du Miocène supérieur.

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10 Quant aux Kefs des Toumiets, ils forment aussi une zone de contact tectonique, ayant favorisé le creusement des vallées de la région : cas de la vallée de Ain El Hammam et celle de l’oued Ença .Ils constituent deux fronts de chevauchement ayant donnés naissance à deux crêts surplombant la dépression de Zighoud Youcef au Sud –Ouest.

Les montagnes de Kef Haouner dans l’extrême Est des Zardézas, de Taya et Mermoura dans le bassin de Bouhamdane, Houra dans l’oued Ressoul, sont le prolongement de la ligne de relief djebel lakhel-Khneg –géanticlinal de la chaine numidique. Ils sont entaillés par de profondes vallées de cours d’eau temporaires et permanents.

La superposition de roches dures et de roches tendres (ou inversement) ; de roches perméables telles que calcaires et grés, fissurés et tectonisés , sur roches imperméables, comme les argiles et les marnes , a joué un rôle non négligeable dans le déclenchement des processus érosifs dans la région d’étude. Cette disposition a favorisé la mise en place d’une structure ondulée nettement marquée ; a ce titre les hautes collines de Zighoud Youcef illustrent bien ce cas.

Cependant, l’allure générale du modelé ne réside pas seulement dans l’évolution structurale. En effet, des traces concrètes d’événements morphogéniques, surtout morphoclimatiques, marquent bien a ce sujet le paysage nord constantinois. C’est ainsi que l’installation d’un réseau hydrographique dense et hiérarchisé a été favorisé par un écoulement abondant sur des pentes abruptes. Ce réseau était bien alimenté jadis sous le climat humide du Quaternaire (in Amirech,2001).

(12)

11 I.1.3 Climat de la région d’étude

La région d’étude « région de Constantine » est soumise à la double influence d’un régime méditerranéen donnant un climat tempéré au Nord et à un degré moindre à un régime subtropical au Sud. L’éloignement de la mer (une centaine de kilomètres), la présence au Nord de reliefs élevés de la chaîne Numidique, formant barrière, provoquent un dessèchement progressif des masses d’air venant du Nord. Néanmoins les précipitations d'origine cyclonique restent les plus abondantes.

Le processus de changement climatique se traduira par un déplacement vers le nord des étages bioclimatiques méditerranéens, conduisant en Afrique du Nord à une remontée des zones arides et désertiques

I-2 Contexte Géologique Régional

Pour mieux comprendre l’histoire géologique de la région d’étude, il paraît indispensable de la situer dans son contexte géologique régional ; c'est-à-dire dans le cadre des chaînes côtières d’Afrique du Nord, Wildi W., (1983) ou Maghrébides, Durand Delga M., (1980).

Les Maghrébides forment une chaîne à vergence sud, s’étendant de Gibraltar jusqu’à la Sicile, sur plus de 2 000 km. Cette chaîne résulte de la structuration du bassin maghrébin et de ses marges. Ce dernier se situait entre les marges continentales africaines et européennes Bouillin J.P., (1986).

Les nappes où les structures constituant la chaîne des Maghrébides sont à vergence sud et sont issues de trois domaines paléogéographiques :

 Le domaine interne

 Le domaine des Flyschs

 Le domaine externe représente la marge téthysienne du continent africain.

1.2.1. Le domaine interne

Fig. I 3 : d’après Domzig et al., 2006) Position des différentes unités géologiques

(13)

12 En Algérie, il s'agit du socle kabyle bordé au sud par la dorsale kabyle. Le socle kabyle regroupe l'affleurement d'un socle métamorphique caractérisé par des formations cambriennes (granulite, phyllade, gneiss) et une couverture sédimentaire du paléozoïque au tertiaire tandis que la dorsale kabyle représente une bande étroite de formations sédimentaire secondaire et tertiaire.

1.2.2. Le domaine des flyschs

Le domaine nappes des flysch correspond à un secteur marin profond et mobile de jurassique moyen au Burdigalien, et repose avec des modalités structurales variées, sur les zones internes et occupent une position allochtones par rapport au zones externes. La nappe numidienne correspond aux formations les moins tourmentés, elle n'est que peu impliqué dans les accidents qui affectent l'édifice a l'allochtone sauf au nord de Constantine et el Aria, ou elle se présente comme un ensemble écaillé

1.2.3. Le domaine externe

Le domaine externe représente la marge téthysienne du continent africain, on peut distinguer deux grands types de séries

 les séries telliennes

 les séries des l'avant pays

Les séries telliennes

Il s'agit de séries très épaisses a dominante marneuse d'âge jurassique a éocène lui-même subdivisé en trois grandes unités (J.M.Vila 1980) qui sont du nord vers le sud.

a- les unités ultra telliennes

b- les unités telliennes sensu stricto c- les unités péni-télliennes.

a. Les unités ultra telliennes

Cette nappe affleure surtout dans la région d'Oued Zenati entre Constantine et Guelma.

Elles sont représentées par des formations marneuses et marno-calcaire généralement claires (G. Blanc et al 1955, J.C Lahondère 1976et 1987, P.E Coiffait 1992)

b. Les unités telliennes sensu stricto

Il s'agit de la série de Djemila (villa 1980) ; des séries bibaniques de type Draa et Arba –Erraguene des séries de type de Gouraya-arbalou- Brek et des séries du type Barbacha. Elles sont caractérisées par des séries à matériel essentiellement vaseux sombre, allant du Sénonien inférieur à l'Eocène supérieur.

(14)

13 Les unités de la nappe péni-télliennes apparaissent en lambeaux charriés sur le les massifs néritique, aux Djebel Grouz, Khenneg et Chettab, et en fenêtre sous les marnes noirs des nappes telliennes au Dj Ahral .elles sont formé pas une séquence de carbonate et de vase, allant du lias au paléocène.

Les séries de l’avant pays

La chaîne des Maghrébides est bordée, au sud par des avant-pays de nature et de comportement tectonique variable.

On peut considérer, successivement d'Est en Ouest les unités et domaines suivants: a. unité néritique constantinoise

b. unité sud - sétifiennes c. unité des Sellaoua d. le para autochtone.

e. l'autochtone nord – aurésien

a. Unité néritique constantinoise

Les séries néritiques constantinoises forment des massifs isolés, de taille variable les affleurements les plus importants correspondent aux reliefs des monts Tadjenanet, Oued athmania Constantine et d'Ain Mlila (Dj Grouz) Dj Guelaat Ouled sellam, Dj Feltene, Dj Zouaoui, Dj Kerkera, Dj Nif en Neser, Dj Oum Settas rocher de Constantine et Dj khaneg.

Ces séries néritiques sont caractérisées principalement par des formations carbonatées, du jurassique supérieur au sénonien transgressif.

b. Unité sud sétifiennes:

Ces unités ont été décrites par (J.M.Villa 1980) sous l'appellation "ensemble allochtone sud sétifiennes " caractérisées par des séries mésozoïques de plate forme admettant des intercalations pélagiques.

.

c. Unité des Sellaoua:

Elle est représentée par des formations allochtone à sédimentation est de type argilo marneux durant tous le Crétacé (J.M.Villa 1980) qui se sont déposé dans un large canyon de direction NE-SW, situé entre la plate forme atlasique au sud et le domaine alpin au nord.

d. Le para autochtone nord aurésien

Il constitue le bord septentrional de l'autochtone atlasique, il est défini par l'ensemble des structures formés par les monts d'Ain Yaghout et par les djebels (Manout, Guellif, Sidi Reghir) dans la région d'Ain Karcha et d'Oum El Bouaghi.

Cet ensemble a été violement affecté par la tectonique alpine.

Le Trias de la région des lacs peut être interprété comme le cœur d'un vaste pli couché (Ferah, 1990)

(15)

14

e. L’autochtone Nord Aurésien

Il s'agit là du domaine atlasique, caractérisé par un ensemble secondaire, modérément plissé à la fin de l'Éocène selon des directions atlasiques, et par un trias diasporique d'âge aptien plus à l'Est, dans la région de l'Ouenza et les monts de Tébessa (Ferah 199

I.3 stratigraphie

La description stratigraphique qui va suivre. Concerne uniquement les formations entourant notre terrain d'étude, elle a été réalisé partir des cartes géologiques de Constantine 1/200.000, Redjas el Ferada 1/50.000 et Sidi Marouane 1/50.000.

I.3.1 Trias exotique ou extrusifs

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15 Le trias correspond aux terrains les plus anciens des zones externes connus à l'affleurement. Il et essentiellement évaporitique et se présente en pointements diapiriques et en lames injectées le long des accidents. Parmi ces affleurements sont connus dans le constantinois du nord au sud.

 Les affleurements de Sidi Marouane.

 Les affleurements des massifs de Khenneg et Akral, au nord-ouest et à l’ ouest de Constantine.

 Les affleurements de la dépression de Chataba Dj el Chabka, Ain el Kabch à l'ouest et au sud-ouest de Constantine.

 Les affleurements liés aux formations tertiaires situées au sud des massifs du Felten et l'Oum Settas.

I.3.2 Les nappes de flysch:

a- La nappe Numidienne: Elle est représenté par:

Argile et grés: Se sont des grés de teinte claire. Les formations argilo gréseuses du Numidien constituent les hauteurs du Dj Ouach, Oued Znati Dj Mahouna et quelques affleurements prés d'Ain Abid, et Sigus.

A

rgile de base: Ils ne sont développées que dans la région de Constantine ce sont

des faciès classiques d'argiles brunes vertes ou rouges.

b-Nappe de flysch Massylien : Elle n'a été rencontré qu'aux environs de Constantine et de

Oued Znati elle est représenté par:

Sénonien à micro brèches et à bloc:

C'est une série de type flysch calcaire à dominance microbréchique.

I.3.3 Les nappes telliennes:

a- La nappe ultra tellienne: L'unité ultra tellienne est largement développée dans le

constantinois. Elle est représentée par:

Campanien et Maastrichtien: Il s'agit de marnes et de marno-calcaires de teinte claire existe dans la région d'Oued Znati et Dj Ouasch.

Maastrichtien à Paléocène: Ensemble monotone de marnes.

b-La nappe tellienne sensu stricto:

La nappe tellienne s.s est largement développée dans le constantinois et localisée dans

l'axe Chelghoum El Aïd, Constantine Sigus, elle est représentée par l’ensemble( Lutétien-Priabonien).

Sénonien inférieur: Marnes grises ou beige avec de minces intercalations marno-calcaires, il peut avoir 250 à 300 mètres d'épaisseur ; existe aux Dj Tikbab, Dj Baba Ahmad (région d'Ain Mlila).

(17)

16

Sénonien supérieur: Existe au Dj Fortas, Dj El Borma, Dj Tessela (région de Ain M lila) Dj Mezila (l'est de TEMLOUKA). Il correspond à une barre marno-calcaire dans la couche peut atteindre localement 250 à 300 mètres.

Maestrichtien à paléocène :Ensemble monotone de marnes et d'argiles carbonatées noires ; existe au Dj Ouahch , Dj Felten et dans la région de Oued Znati.

.

Ypresien-lutitien inférieur : Existe à l'Est de Ain mlila, Oued Znati, est de Dj Mahouna, à l'Est de Dj Guerioun. Il s'agit de calcaire massifs blanc à patine bitumineuse dans l’épaisseur peut atteindre 150 à 200 mètre.

Lutétienne à Priabonien : Existe dans la région d'Oued Znati, Dj Tikbab, Dj Mounchar, Benabbes, Dj Toukouia, Il s'agit de marnes grises ou marnes à boule jaune.

c- La nappe peni-tellienne:

Localisée au Dj Chataba, Dj kheneg, Dj Akral Dj Grouz, il s'agit de:

Lias: Totalement carbonaté ; il s'agit de calcaire oolitique graveleux ou micritique.

Jurassique moyen: Ce sont des calcaires oolitiques et des micrites à silex.

Tithonique à campanelles et dolomies : dolomies noires sableuses surmontées par des calcaires à silex puis de micrites.

N

éocomien : il s'agit de marnes et de micrites en petit bancs.

Albo-cénomanien: L'Albo-cénomanien est représenté dans les gorges de Hammam Grouz par une barre calcaire de prés de 200 mètre d'épaisseur.

Cénomanien: Marnes à Rotalipores et de bancs calcaires à Orbitolina.

Turonien: silex noir ou brune.

Sénonien inférieur: Conglomérats avec passages marneux

Campanien conglomératique:

Sénonien supérieur: Il débute par une barre conglomératique (50à100m), devient marneux au Campanien supérieur et forme une barre de calcaire marneux clair au sommet.

Maastrichtien à paléocène : Marnes grises ou noires.

d- La nappe néritique constantinoise:

Elle est caractérisée principalement par des formations carbonatées du Barrémien au Sénonien transgressif.

Jurassique supérieur carbonaté. Il s'agit de dolomies noires, largement cristallines surmontées par une barre de 90 à 100 m de calcaires massifs.

Néocomien: carbonaté débutant par des calcaires fins et des marnes rosées ou jaunâtres, il se poursuit par 150 m de calcaires à silex (sauf au Djebel Guerioun et Fortass) plus à l'ouest dans les monts d'Ain M 'lila, le Néocomien est uniquement carbonaté et comporte sur 250 à 300 m, des alternances calcaro dolomitiques.

(18)

17

Barrémien : calcaro dolomitique de 250 à 300m.

Aptien : débute par 50 m de calcaires massifs en gros bancs, puis se poursuit, sur 100 à 120m , par des calcaires micritiques noirs, très riches en Milliolidés et en débris de Rudistes. Le terme sommital aptien est constitué par une corniche de 80 à 100m de calcaires massifs.

Albien et Vraconien : Constitués par des bancs de calcaires noirs.

Cénomanien calcaire: Cette formation peut atteindre 250 à 300m d'épaisseur

Turonien : constitué par 180 m de calcaires rubanés à patine blanche et à cassure grise, et par de grosses barres de calcaires massifs clairs à rudistes et à minces intercalations de calcaires sombres.

Sénonien transgressif :les affleurements septentrionaux de la nappe néritique constantinoise possèdent une couverture sénonienne transgressive.La plus diversifiée existe au niveau du rocher de constantine. Le Sénonien débute par une discordance du ravinement et des niveaux d'allure micro–bréchique qui précède 20menviron de calcaire noir, micritique, fétide, à fin débris organogènes et à silex noirs. Ces couches ont fossilisé de petites failles verticales à faible rejet. Au dessus d'une nouvelle surface de ravinement,on trouve,notamment à l'ancrage nord du pont suspendu(Constantine),quelques décimètres de micrite grises ou jaunâtres à aspect feuilleté età gros cristaux de pyrite,avec une mince intercalation marneuse crème.(FERRAH,1991).

Les unités allochtones sud constantinoises: a- Lame à faciès intermédiaire du Dj Djaffa:

Localisée à Dj Djaffa, elle est caractérisée par les formations suivantes:

Hauterivien marneux(n3i ) : Elle correspond à des marnes noires et des argiles bruns

verdâtres à minces intercalations calcaires.

Barrémien calcaire et marneux(n4i ) : Ce sont des marnes à ammonite, des calcaires

gris noires et des marnes à petits bancs calcaires.

Aptien calcaire(n5i):Ce sont des calcaires glauconieux et des lentilles

conglomératiques.

A

lbien: l'Albien est formé de 90 mètres de marnes sombres alternant avec des bancs

roux à Orbitolines.

(19)

18 Les unités à faciès marneux de type Sellaoua sont connues depuis le nord d'Ain Mlila et la périphérie du Dj Guerioun jusqu'à la vallée de la haute Medjerda elles sont représentées par :

Barrémien (n3-4): ce sont des conglomérats, des marnes, et des argiles gréseuses de

couleur vert olive ou grise.

Aptien(n5): Ce sont des marnes noires ou grises avec des petits bancs marno-calcaires.

Albien et Vraconien

(

n6): Ce sont des séries argilo marneuse et marno-calcaires avec

des niveaux gréseux fins.

Cénomanien (c1): Il est constitué de marnes à ammonites et de bio micrites à

Rotalipores.

Turonien (c2 ) : Ce sont de gros bancs de calcaires fins, à patine variable et de

marnes.

Sénonien inférieur (c3-4): Ce sont des couches marno-calcaires, parfois

glauconieuses et des marnes.

Sénonien supérieur (c5- 6 ): Ce sont des barres calcaires qui débuté par des marnes

grises ou gris bleu et se poursuit par un banc de calcaire à inocérames.

Oligocène marin: Ce sont des marnes grises.

Les séries post nappe :

Ce terme correspond aux formations du Mio –Pliocène continental et du Quaternaire qui constituent les bassins de Constantine et de Mila.

Le terrain d'étude regroupe essentiellement des terrains du Néogène continental.

Des conglomérats rougeâtres marquent la base du Miocène inférieur et constitue une zone limitée le pus souvent par des failles.

Le Miocène moyen, laguno lacustre, comprend deux termes: un terme inférieur formé de marnes grises à gastéropodes et un terme supérieur comprenant des marnes légèrement beiges ou apparaissent des chenaux.

Le Miocène supérieur continental (Pontien) sous forme de dépôts détritiques rougeâtres au Pliocène la sédimentation est composée d argiles rougeâtres quelque fois sableuses et calcaires lacustres ensemble inférieur de la série du bassin de Constantine est rapporté au Miocène

Le Quaternaire

Des éboulis des alluvions et des formations de pente

Les éboulis sont surtout développés en bordure des reliefs numidiens et des massifs calcaires comme le Dj Oum Settas.

Les alluvions récentes des oueds correspondent à des limons des graviers et des galets roulés.

les alluvions anciennes des oueds : Les alluvions anciennes des oueds se composent de cailloux roulés, limons et graviers parfois, encroûtés, provenant d'anciennes terrasses. Les alluvions anciennes des plateaux sont composées de cailloux roulés, limons et graviers. Elles sont souvent cimentées par une croûte calcaire.

(20)

19

Les formations de pente : correspondent à des glacis polygénique qui forment des surfaces très faiblement inclinés, prés des plaines recouvertes d'un matériel élastique avec de vastes placages sur les versants marneux. es glacis anciens de Constantine dans la région d'el aria, sont constitués exclusivement de blocs de numidien bien roulés.

Villafranchien (croûte calcaire): Les croûtes calcaires du Villafranchien sont directement installées sur des calcaires et des conglomérats fossilifères dans lesquelles il n'est pas possible de faire la limite entre le Pliocène supérieur et le début du Villafranchien

Tufs calcaires (Travertins du Mansourah): Correspondent à des zones de sources chaudes (Mansourah) et présentent un aspect concrétionné plus ou moins vacuolaire gris à jaunâtre.

(21)

20

CHAPITREII :

Particularités

Hydrographiques et structures

géologiques de la région de

Constantine

(22)

21

Généralités

Depuis les années 50, divers scientifiques, géologues, géographes ou géomorphologues ont défini des modes d'analyse des réseaux hydrographiques. Le principal leitmotiv de leurs recherches était de pouvoir utiliser la masse d'informations contenue dans la morphologie d'un réseau hydrographique. En dépit des nombreuses lois et des méthodes développées aujourd'hui encore, ce type d'analyse est peu utilisé chez nous quand il s’agit

de chercher les traces de néo activité.

Dans ce chapitre, nous n'appréhenderons pas le réseau hydrographique comme les hydrauliciens ou les hydrologues peuvent l'aborder. Mais nous nous attacherons plutôt à l’utiliser comme indicateur d’anomalies et de déformations morpho-géologiques.

En fait, le but recherché ne se limite pas au seul réseau de fractures mais aussi de rechercher les arguments qui viennent confronter la nature active de ces structures ainsi que leur environnement immédiat

Nous avons utilisé la méthode de Raskatov (Fig. II. 1 ) (in Benabbas C. 2006), afin de tracer un réseau de fractures à partir de l’allure du réseau hydrographique

Le résultat est fort intéressant, en effet sur les cartes élaborées (Fig. II.2, Fig. II.3, fig.

II.4 et Fig. II.5)), certaines failles déjà cartographiées sont confirmées et d’autres

(essentiellement, celles qui affectent des formations meubles) sont cartographiées pour la première fois avec un ensemble d’arguments qui viennent conforter leur nature tectonique.

(23)

22

II.1 SOURCES DOCUMENTAIRES ET ECHELLES DE TRAVAIL

La réflexion s’est basée sur un grand nombre de cartes topographiques et géologiques d'échelles différentes:

Les cartes topographiques utilisées

 Feuille de Constantine ; Echelle 1 /500 000.  Feuille de Constantine ; Echelle 1/200 000.  Feuille de Constantine ; Echelle 1/50 000.  Feuille d’El-Aria ; Echelle 1/50 000.  Feuille d’El-Khroub ; Echelle 1/50 000.

(24)

23  Feuille de Oued El-Athmènia ; Echelle 1/50 000.

 Feuille de Constantine 1-2 ; Echelle 1/25 000.  Feuille de Constantine 5-6 ; Echelle 1/25 000.  Feuille de Constantine 7-8 ; Echelle 1/25 000.  Feuille d’El-Aria 1-2 ; Echelle 1/25 000.  Feuille d’El-Aria 3-4 ; Echelle 1/25 000.  Feuille d’El-Aria 5-6 ; Echelle 1/25 000.  Feuille d’El-Aria 7-8 ; Echelle 1/25 000. Les cartes géologiques utilisées

 Carte de Constantine ; Echelle 1 /500 000, par Jean Marie Vila en 1978.  Carte de Constantine ; Echelle 1/200 000, par Jean Marie Vila en 1977.

 Carte de Constantine ; Echelle 1/50 000 par le service géologique de l’Agérie en 1901.

 Carte d’El-Aria ; Echelle 1/50 000 (deuxième édition) par P-E-Coiffait et J-M-Vila en 1977.

 Carte d’El-Khroub ; Echelle 1/50 000, par M.Jacob(1891-1893) et M.Ficheur(1897-1899) publié en 1901 par le service géologique de l’Algérie .

(25)

24

II.1.1 Particularités hydrographiques de la feuille d’El-Khroub : obtenues à partir du

déchiffrement des cartes suivantes :

 Carte de Constantine ; Echelle 1/200 000.  Carte d’El-Khroub ; Echelle 1/50 000.

 Carte de Constantine ; Echelle 1/200 000, par Jean Marie Vila en 1977.

 Carte d’El-Khroub ; Echelle 1/50 000, par M.Jacob(1891-1893) et M.Ficheur(1897-1899) publié en 1901 par le service géologique de l’Algérie

Tableau 01 : tableau récapitulatif des différents linéaments

Nom de

linéament Direction Longueur caractérisations

La structure de Djebel Oum Settas

Ouest

(L1) N75°E 4Km

 Elle met en contact des calcaires crétacés de l’ Oum Settas ouest avec des formation mio plio-quaternaires (discontinuité géologique).

 La dénivelé se fait rapidement sur le flanc Nord de l’Oum Settas( arrêt par faille).

 Réseau hydrographique perturbé au passage de cette structure.

 L’arrêt brutal de faisceau de failles traversant les calcaires de l’Oum Settas.

 L’arrêt de cette structure à l’est se fait par une autre structure N140°E qui représente la limite orientale du bloc Ouest de l’Oum Settas.

La structure de Kef El Hammam-Oued Berda-Oued bou Merzoug (L2) N50°E 9.2Km

 Elle met en contact les calcaires de l’Aptien du bloc Est avec celle de Turonien du bloc Ouest (discontinuité géologique).

 Perturbation du réseau hydrographique avec angularité de Cht el Melah.

 Elle affecte et traverse un cône de déjection (formations quaternaires).

 L’arrêt des principales failles affectant les calcaires de bloc est de l’Oum Settas.

 Cette structure change de direction au niveau de kef el Hammam et devient N70°E.

 A partir de kef el Hammam cette structure est représentée par tout un faisceau de failles presque parallèle orientées N70°E.

(26)

25 La structure de Mazela ech Cherguia (L3) ,(N82°E) 2.4 Km

 Elle met en contact les calcaires crétacés de Djebel Mazela ech Cherguia avec des formations

quaternaires(discontinuité géologique). .

 La pente est différente de part et d’autre de cette

structure(asymétrie du relief), le flanc sud de Mazela ech Cherguia est plus raide.

 Perturbation du réseau hydrographique (Cht el Bassour).

 l’arrêt brutal des failles de direction NE-SW, N-S et NW-SE (limite structurale). La structure Djebel Rorfa-Cht Regada-Dj Oum Settas (L4) N70°E

 Elle met en contact différentes formations géologiques (calcaires crétacés de l’Oum Settas avec des formations mio plio-quaternaires).

 Perturbation du réseau hydrographique et déviation de plusieurs ravines à la faveur de cet accident.

 L’arrêt ( ou décalage) brutal de certaines structures N-S.

La structure de Djebel Oum settas Oued Tarf (L5) N-S 3.6 Km

 Elle met en contact les calcaires crétacés de l’Oum Settas avec des formations mio- pliocènes.

 La pente est différente de part et d’autre de cette structure(asymétrie du relief).

 Toutes les ravines traversées par cet accident sont décalées vers la gauche ce qui indiquerait un décrochement senestre.

 Cette structure est délimitée au nord par d’autres structures.

 Au nord, on remarque le changement de direction de Oued Tarf, ce changement peut être causé par cette structure.

 Le bloc ouest de l’Oum Settas est fortement fracturé, ces fractures sont (la plupart) de même direction.

La structure de Cht ed Drars-Dj Mazela ech Cherkuia (L6) E-W 1.8 Km

 Elle suit en partie un grand segment linéaire de Cht ed Drars.

Elle met en contact différentes formations géologiques.

Déviation de plusieurs ravines.

 L’arrêt de certaines failles affectant les calcaires de Dj Mazela peut être causé par cette structure.

(27)

26 La structure de kef el Ameur (L7) E-W 4.16Km

 elle met en contact des calcaires crétacés avec des formations du Quaternaire.

 Perturbation du réseau hydrographique le long de cette structure.

 La pente est différente de part et d’autre de cette structure.

 Un décalage des ravines vers la gauche.

 Cette structure perturbe d’autres, telles que La structure Djebel Rorfa-Cht Ragada-Dj Oum Settas.

La structure de Djebel Mazela-Oued Mendjel (L8) N60°-70°E 8.6 Km

 elle met en contact les calcaires crétacés avec des formations plio-quaternaires.

 Convergence rapide de plusieurs chaabats de Oued Mehiris.

 elle délimite le versant de Dj Mazela, et décale plusieurs chaabats.

 On remarque l’arrêt d’un faisceau de faille orienté NW-SE.

Elle suit un segment linéaire de Oued Mendjel.

 Au NW, cette structure affecte les formations quaternaires.

 La pente est différente de part et d’autre de cette structure.

La structure de Sigus

(L9)

E-W 20 Km

 Dans sa partie orientale, elle met en contact des formations du Quaternaire avec des formations lutétiennes.

L’épaisseur des formations quaternaires est de l’ordre de 500m, ce qui reflet l’importance de la subsidence

quaternaire.

 Perturbation du réseau hydrographique dans la partie Est de cette structure.

 L’angularité de l’affluent sud de oued el Keleb, de N50° à N60°.

 L’arrêt brutal des formations crétacées de Djebel Karma.

 Elle suit un segment linéaire de Oued el Keleb.

 Sur le versant nord de Djebel Karma on note la convergence de plusieurs Chaabat le long de cette structure.

 La pente est raide dans ce versant(escarpement de faille).

 Cette structure décale des failles affectant Djebel Karma.

 Décalage vers la droite de Oued Tedrajine et plusieurs chaabats par cette structure.

(28)

27 La structure semi circulaire de Djebel Oueled Tabet (L10)

 Elle met en contact les calcaires aptiens de Djebel Ouled Tabet avec des formations pliocènes.

 Au niveau de Ae Tinn on observe des glissements dans les formations marneuses(alignées le long de cette structure).

 Cette structure délimite plusieurs failles N-S affectant les calcaires de Djebel Oueled Tabet.

La structure de Djebel Tekbeb-Oued Boumezoug (L11) N60-70°E 7.3 Km

 Perturbation du réseau hydrographique, le long de cette structure et angularité de Cht Ain Djenane.

 Elle met en contact différentes formations géologiques d’âge différent (Grés, calcaires, marno calcaires et marnes). La structure de Kef cheima-Cht el Djiba (L12) N60-70°E 6.8Km

 La présence du Trias le long de cette structure est importante.

 Elle met en contact différentes formations géologiques.

 Elle décale plusieurs Chaabats

La structure semi circulaire de koudiat Takitount-Oued el Guerah (L13)

 Elle traverse les formations du Lutétien supérieur.

 Délimite certaines failles de directions NE-SW.

 Perturbation du réseau hydrographique.

La structure d’ Oued Berda-Oued bou Merzoug-Cht el Djiba (L14) N18°E N35°E 5.5 Km 3.7 Km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes.

 Oued Bou Merzoug suit la même direction de cette structure sur un grand segment.

Elle est délimité au nord par la structure de Oued Berda.

 Cette structure pourrait être la continuité d’une autre, celle de Oued Taref.

(29)

28

La structure d’ Oued Tarf

(L15)

N52°E 6Km

 Cette structure suit la linéarité parfaite de Oued Taref.

 Cette structure change sa direction de N40°E à N60°E à la faveur d’une autre structure.

Elle traverse et déforme un cône de déjection.

 Les morpho structures changent de direction de part et d’autre de cette structure(plusieurs virgations du relief sont relevés).

 La géologie est différente de part et d’autre de cette structure.

 Le réseau hydrographique est différent de part et d’autre de cette structure.

 Cette structure pourrait être la continuité de la structure de Oued Berda-Oued bou Merzoug-Cht el Djiba.

La structure de Cht Ain Guidjaou (L16) N130°E 2.6Km

 Elle suit au début la même direction de Cht Guidjaou puis elle change se direction.

 La pente est différente de part et d’autre de Cht

Guidjaou.

 Elle met en contact les formations du Quaternaire avec des formations du Miocène.

La structure d’ Oued Berda-Oued bou Merzoug (L17) N110E 12 Km

 La géologie est différente de part et d’autre de cette structure.

 Elle suit la linéarité parfaite de Oued Berda.

 Les morpho structures changent de direction de part et d’autre de cette structure(plusieurs virgations du relief sont relevés).

 Elle traverse et déforme deux cônes de déjection.

La structure d’ Oued Melah-Oued bou Merzoug (L18) NE-SW N75°E 8.6 Km

 Elle suit la linéarité parfaite d’un segment d’ Oued Melah.

 Ravinement(surcreusement) intense sur la rive droite que sur la rive gauche de ce Oued.

 Angularité d’ Oued Bou Merzoug le long de cette structure. La structure d’ Oued Berda-Oued bou Merzoug-Kat el Geumma (L19) E-W 9.4 Km

Elle suit la linéarité parfaite d’une partie d’ Oued Berda.

 La géologie est différente de part et d’autre de cette structure.

 Le décalage d’ Oued Berda pourrait être du à cette structure.

 Les formations géologiques sont différentes de part et d’autre de cette structure.

(30)

29

La structure Cht Daifallah

(L20)

N25°E 7.1km

 Elle affecte les formations éocènes de Djebel Monchar ben Abbès.

 Elle suit une partie linéaire de Cht Daifallah.

La structure de Djebel el

Borma (L21)

NE-SW 5Km

 Elle délimite au nord Djebel Borma où elle met en contact les calcaires albiens de Djebel Borma avec des formations du Quaternaire.

 Perturbation du réseau hydrographique le long de cette structure (anomalies hydrographiques).

 La pente est différente de part et d’autre de cette structure

(anomalies orographiques).

 Cette structure délimite des failles N-S affectant les calcaires de Djebel Borma.

(L22)

NW-SE N130°E

5.4Km

 Cette structure décale des failles affectant Djebel Karma.

 Décalage vers la droite d’ Oued Tedrajine et plusieurs chaabats par cette structure.

(L23)Koudiat DAHBIA KoudiatOulad Mbarek NW SE N130°E 5.4 Km

 Met en contact differentes formations géologiques

 l'arrét brutal de faille de direction (NE-SW).

 Réseau hydrographique perturbé au passage de cette structure (L24) Koudiat Oulad Mbarek Koudiat Chouga NE-SW 5.4 Km

 Apparition d'une bande du Trias le long de la direction de la structure.

 L'arret brutal de faille de direction (NWSE).

 Existance de glissement au niveau de chaabet Feraouine

(L25) Koudiat Kef Regada Koudiat Kef Touchent NW-SE N130°E 3.6 Km

 Perturbation du reseau hydrographique.

 Angularité de oued Mendjel.

 Existance de bande de Trias dans la direction de la structure.

 Existance de glissements dans la région de Machtet Marouf(bled Leunza)

(31)

30 (L26) Djebel Bel Abbes Djebel Bel Kacem. NESW N70°E 3.6 Km

 Elle met en contact les formations pliocènes avec des calcaires crétacés.(discontinuité geologique).

 Angularité de quelques ravins et perturbation du réseau hydrographique. (L27) Djebel Bel Abbes Machtet El Gharouf NESW N20°30°E 6.1Km

 Arret brutal de faiseau de faille de direction (NW-SE) traverssant les calcaires crétacés.

 Elle met en contact les formations quaternaires avec des calcaires crétacés.(discontinuité géologique).

 La pente est différente de part et d’autre de cette structure (asymétrie du relief),

 Angularité de chaabet El Had et chaabet Ezoubia.

 Perturbation du réseau hydrographique

II.1.2 Particularités hydrographiques de la feuille d’El-Aria

Obtenues à partir du déchiffrement des cartes suivantes :

 Feuille de Constantine ; Echelle 1/200 000.  Feuille d’El-Aria ; Echelle 1/50 000.  Feuille d’El-Aria 1-2 ; Echelle 1/25 000.  Feuille d’El-Aria 3-4 ; Echelle 1/25 000.  Feuille d’El-Aria 5-6 ; Echelle 1/25 000.

(32)

31  Feuille d’El-Aria 7-8 ; Echelle 1/25 000.

 Feuille de Constantine ; Echelle 1 /500 000, par Jean Marie Vila en 1978.

 Feuille d’El-Aria ; Echelle 1/50 000 (deuxième édition) par P-E-Coiffait et J-M-Vila en 1977.

Tableau 02 : tableau récapitulatif des différents linéaments

Nom de lineament Direction Longueurs Caractérisation

La structure de Djennen El-Lobba

(L1)

NE-SW 7.6km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes

(Quaternaire avec Maastrichtien à paléocène, et Quaternaire avec le paléocène, et Quaternaire avec le Priabonien). La structure d’Oued Hamimine (L2) N-S 8.8Km

 Le réseau hydrographique est différent de part et d’autre d’ Oued Hamimin ( plus dense sur la rive droite (Est)).

 Cette structure décale et délimite d’autres structures de directions différentes.

 Plusieurs chaabats suivent la linéarité de cette structure.

 Au nord de cette structure la dénivelé se fait rapidement.

 Cette structure est décalée par d’autres structures E-W.

Linéarité d’ Oued hamimine.

 En suivant cette structure au nord on observe que la pente est

accentuée de part et d’autre de cette structure.

 L’angularité de cht

el djebana à la faveur de cette structure.

 Cette structure pourrait avoir une continuité vers le nord jusqu’au oued el Amri, où on observe une linéarité N-S , la différence de pente sur ses deux rives.

 Les morpho-structures changent de direction de part et d’autre de cette structure.

(33)

32

rivière des chiens (Oued Had)

(L3)

Oued Had.

 Elle met en contact des formations priaboniennes avec d’autres du Quaternaire.

 Un ravinement intense sur la rive gauche d’ Oued Had.

 La pente est différente de part et d’autre de l’oued, assez accentuée sur la rive droite (Est).

 Cette structure pourrait avoir une continuité vers le nord jusqu’au oued el Anga.

La structure de Koudiat

Reien-Oued Djelloul-Oued Berarit

NE-SW (L4)

NE-SW (N30°E)

8.3 Km

 Dans sa partie nord, cette structure met en contact des formations de Mio-Pliocène avec les grés numidiens de Djebel Ouahch.

 Elle décale Cht Debeb puis elle suit la linéarité d’ Oued berarit et traverse Oued bou Merzoug.

 Des roches (grès numidiens) fortements broyé ont été observé lors d’une sortie sur terrain.

 Elle traverse les grès numidiens, et perturbe le réseau hydrographique qu’elle traverse (cht Debeb, oued Mechtat).

 Oued el Berarit suit une partie de cette structure, où on observe des formations priaboniennes en contact avec des formations du quaternaire.

 Cette structure est perturbée par d’autre structures notamment celle de direction N-S, le long d’oued Ben Djeloul, ou on observe un léger changement de direction de cette structure.

 Cette structure pourrait être la continuité de la structure de Djebel Ouled Selem. La structure de Dj Massin-Kef el Asfar (L5) NE-SW Devient N-S 6.1 Km

 Cette structure change sa direction au niveau d’ Ain Baroud ou elle devient N-S, et on voit des grès numidiens en juxtaposition avec les argiles de base à Tubotomaculum.

 La pente est différente de part et d’autre de cette structure.

(34)

33 différent de part et d’autre de cette structure .

 Au niveau d’Ez Zefzouf on peut observer une perturbation de cette structure par d’autres notamment E-W.

 Cette structure pourrait avoir une continuité vers le SW jusqu’à djebel Massine, où on observe une

différence dans la pente de ses flancs (pente un peu accentuée sur le flanc NW).

 Cette structure représente la limite nord du replat de sathal el Maida.

 Plus au nord de cette structure, on observe l’angularité d’oued Dardar dans sa partie amont.

La structure de Sathal el Maida-Kef Rorab-Maida-Kef tassenga-oued Dardar (L6) NE-SW Devient N-S 10.4 Km

 C’est la limite sud du replat de Sathal el Maida.

 Au niveau du replat, la pente est complètement différente de part et d’autre de cette structure.

 Perturbation du réseau

hydrographique le long de cette structure.

 Cette structure change de direction au niveau de Kef Rorab de NE-SW elle devient N-S. et on voit des grès numidiens en juxtaposition avec les argile de base à Tubotomaculum.

 Elle traverse des formations quaternaires et met en contact des formations quaternaires avec des formations du numidien.

 Cette structure change de direction au niveau d’ Oued dardar de N-S à NE-SW.

 La perturbation d’ oued Dardar par cette structure et par une autre E-W.

 Cette structure est limitée ou décalée par la direction E-W.

 Cette structure pourrait avoir une continuité vers le SW jusqu’à oued Massin, dont on note la parfaite linéarité (ie dans la même direction de la structure) et la présence des formations du Quaternaire en juxtaposition avec des formations

(35)

34 du lutétien supérieur à priabonien.

la structure de Kef Sebssi er Roumi-Oued Mexel-Dra el Madjene (L7) NE-SW N30°E 14.11 Km

 Cette structure représentée par la succession de plusieurs failles qui traversent les grès numidiens.

 Cette structure est perturbée par d’autres structures notamment les N-S.

 La présence des argiles de base à Tubotomaculum en contact avec les grès numidiens le long de cette structure.

 Elle met en contact des formations mio-pliocènes avec des grès numidiens.

 Perturbation du réseau

hydrographique le long de cette structure. La structure de Kef el Keram-Oued Magroune (L8) NE-SW Devient NS 14.11 Km

 C’est une série de plusieurs failles(souvent parallèles) , qui traversent des grès numidiens.

 Perturbation du réseau

hydrographique notamment oued Magroune et cht Oum es sekek dans sa partie amont à la faveur de cette structure.

 La juxtaposition des argiles avec les grès numidiens à la faveur de cette structure.

 Cette structure est perturbée par d’autres structures notamment de directions N-S et E-W. La structure de Dj Massine- cht Mechtat-Ain el Biar (L9) NE-SW N15°E 8.3 Km

 Elle traverse djebel Massine et met en contact des formations du Quaternaire avec des formations du Lutétien supérieur à Priabonien.

 Elle traverse les grès numidiens et décale d’autres structures.

 La linéarité de cht Mechtat el kebir dans la même direction de cette structure. La structure de Oued Zied(L10) NE-SW N30°E 2.8 Km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes (le

Priabonien avec le Quaternaire).

 La pente est différente de part et d’autre d’ oued Zied.

(36)

35

 La linéarité parfaite d’ oued Zied qui suit la direction de cette structure.

 Ravinement intense sur la rive droite d’oued Zied.

La structure de Oued Tarf (L11) NE-SW N50°E 5.9 Km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes.

 La linéarité de ce oued, qui traverse les formations numidiennes.

 La pente est différente de part et d’autre de ce oued.

 Le réseau hydrographique est différent de part et d’autre de cette structure.

 Cette structure constitue une partie d’une nappe de charriages (carte de Vila).

 Cette structure est perturbée par la direction N-S.

 Cette structure traverse des cônes de déjection du Quaternaire. La structure de Dj Sattah- oued el Fenteria (L12) E-W 8.4Km

 Cette structure traverse les grès numidiens et les met en contactavec le Quaternaire.

 La linéarité d’ Oued el Fenteria dans la même direction de cette structure.

 Le réseau hydro graphique est différent de part et d’autre de cette structure. La structure de Cht El Leben-Dj Massin (L13) E-W 4.15 Km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes, notamment les grès numidiens avec des

formations des unités Telliennes.

 Pente accentuée tout le long de cette structure.

 Limite des structures de directions NE-SW.

 On observe dans la même direction de cette structure à l’ouest le contact des unités telliennes s.s avec

l’ensemble écaillé ultra-tellien

La structure de Dj

Kellal –Dj Ouasch E-W 7.9 Km

 Cette structure traverse les

formations de Djebel Kellal et met en contact des formations

(37)

36

(L14) géologiques différentes.

 Cette structure traverse les grès numidiens et perturbe d’autres structures.

 La pente est différentes de part et d’autre de cette structure, et très accentuée dans certaine endroits.

 Perturbation de réseau hydrographique La structure d’ Oued el Kaad-Dj Kellal (L15) NE-SW 8Km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes (au niveau de la ville de Constantine).

 La linéarité d’ oued el Qaad suivant la même direction de cette structure.

 Elle met en contacte les formations de djebel Kellal avec les formations numidiennes de djebel Ouasch.

 Le long de cette structure la pente est différente de part et d’autre de cette structure.

La structure de Cht Bouhamroune

(L16) NE-SW

14.11Km

 Les ravines sont discontinues de part et d'autre de ce linéament qui limite les formations priaboniennes et quaternaires.

 On note un soulèvement du compartiment droit, soumis à l'érosion, ce qui expliquerait l'absence d’éboulis du Quaternaire présent sur le compartiment gauche.

 L’asymétrie de Dj Ez Zeriba, où il présente une pente accentuée sur son flanc NW. La structure d’ Oued el hadjar-oued el medjane (L17) NE-SW 14.11Km  Perturbation du réseau hydrographique.

 Elle met en contact les grés numidiens de L'Oum Settas avec les formations du Mio –Pliocène.

 Angularité de quelque chaabet comme :Chaabet El Kantara,El Karam,El Halalif ainsi que quelques oueds comme: Oued El Hadjar et Oued EL Amri La structure de Oued el Berarit NE-SW N55°E 5Km

 Linéarité de Oued El Berarit.

 Angularité de la rivière des chiens

(38)

37

(L18),L44 (NW-SE).

 Elle met en contact des formations géologiques différentes:(Campanien Maastrichtien - Quaternaire) ; (Paléocène -Quaternaire) La structure de Cht Msaadia (L19) NW-SE 5.8 Km  Perturbation du réseau hydrographique.

 Elle met en contact des formations géologiques différentes(grés numidiens - Quaternaire).

 Apparition de blocs du Crétacé le long de la structure.

 Arrêt brutal de faille de direction (NE-SW).

(L20) Structure

d’Oued En Naga NS 10.1 Km

 Perturbation du réseau hydrographique.

 Angularité d’ Oued El Bahri,et de Oued El Touil.

 Elle met en contact des formations géologiques différentes(grés numidiens- Crétacé) ainsi que l'existence de blocs du Crétacé.

(L21) Structure

d’Oued El Taref

NESW N65°E

6.1Km

 Angularité d’ Oued El Tarfa vers Chaabet Bouzid.

 Les deux rives d’ Oued présentent un réseau hydrographique différent.

 Elle met en contact des formations géologiques différentes : (Grés numidiens-,Quaternaire).

(L22) Structure

d’Oued El Mela NW-SE

6.3 Km

 Discontinuité du réseau hydrographique.

 Elle met en contact des formations géologiques différentes:(Quaternaire, Crétacé). (L23) Structure de Djebel Oum Settas N70°E 3.9 Km  Discontinuité du réseau hydrographique.

 Elle met en contact des formations géologiques différentes:

(Quaternaire, Crétacé).

 Arrêt brutal de faille de direction (NW-SE).

 Escarpement orographique important de Djebel Oum Settas

(39)

38

(L24) Ain Bournaz

Aine El Melha E-W 11.2 Km

 Elle met en contact des formations géologiques différentes : (Grés numidiens ,Quaternaire(éboulis récent)  Discontinuité du réseau hydrographique.  Escarpement orographique

important au niveau des djebels El Karmi,Bir En Nsssour,Bou

Zemzem.

(L25) Ain El

Morssel Ain Ali Hadj NE-SW N30°E 11.2Km  Discontinuité du réseau hydrographique.

 Torsion au niveau de Chaaet El Karmi dans la direction de la structure. (L26) Oued El Aria Oued Sedrata NE-SW N10°E 12.9 Km

 Méga structure composée de six segments du nord au sud nous constatons.

 Discontinuité du réseau

hydrographique(divergence de Oued El Touil,divergence et angularité d’ Oued

Derdar,divergence d’ Oued Bou Steila,angularité d’ Oued El Aria)

 Déplacement des formations grés numidienne dans la direction de la structure.

 Elle met en contact des formations géologiques différentes: (Grés numidiens ,Quaternaire)

L27Oued El Aria

Chaabet El Diba E-W 5.9 Km

 Discontinuité du réseau hydrographique.

 Ligne de crête des djebels Ed Dermoun Kbir et Changoura déformée de part et d autre de l’ accident. L28 Djebel Kechri Djebel Dermoun Serir N-S 4.9 Km  Perturbation du réseau hydrographique.

 Angularité des chaabets comme chaabet Ain El Allaiga

 Elle met en contact des formations géologiques différentes : (Grés numidiens ,Quaternaire) L29Oued Bou E-W 3.8 Km  Discontinuité du réseau

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39 Merzoug Oued El

Meridj

hydrographique

 Ligne de crête déformée de part et d'autre de la structure.

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