• Aucun résultat trouvé

L'Inter – déc. 1961

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "L'Inter – déc. 1961"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

ôPoli- oé> ù^ ùl

Bulletin de liaison des Diplômés de l'Université de Montréal

DECEMBRE 1961 2222 AVENUE M A P L E W O O D MC.^TREAL

.-liilnri'.f cornrnf fnvct fostal Je la dt'uxii'nie classe, Ministère des Pnslef, Otttino

ii&1r4«îi»ii rirSt

Sinioiii L A n g i a i ' j

/ Il nn'ssii'^1' du l'résiilmt

mmimî

AUX

15.000

NOUVEAUX MUBRKS!

( i r a c c a des .micmlcinciits icccnts. latilics [vii un \oW iiiiainiiic l'Kiptisc pin d c i i \ anciens Prcsidcnts, Messieurs Ciiiy M o n l p c t i l cl Rfigei IJonlcIeau. I(us d'une asscrnlilce Ljcnéralc spéciale, t(nis les d é t e n t e u r s de diplnnies tie r r r n \ e i s i i c de Mdntreal sonl m e m b r e s iitulaiies (ui aciils tic ntilie association; tous les anciens qm c\^ leioiii la d e m a n d e peuvent elie inenii''i'es a d h e r e n i s OLI associes

( "est ioLîiqnc

Ce l'etiul dc|nii^ loniitem[is. l e s Diplôme'^ n'ont pa'- lail \ o l l e lace Ils onl ai:i avec piudeiice. Ils se sont assures t.le la possibilité d'une •.oope ration elticace et l i i a l u e i i s e entre tous les iiiKresses, avant d allei de l'avanl.

("est maintenant chose laite, les siLinaluie^ aiitoiisee^ apfiai aissenl au bas d'un d<"icumen( olïiciel

| ) e s o i i n a i s . vous qui i c c e v e / ce bulletin. \ o u s l a i l i s partie de la l'iande lamille univeisiiaiie P r o u v e / notre Ihese M t i i n i e / le poids et i iniluence île noire asscviation en c o n t i i b u a n l subsi.niticilemenl .lu

b o n d s de l'Aima Malei l a cotisation est abolie, mais (lersoinic n'.i uns un ici me i iioiie ueneoisiK Merci ' Siuion 1 ".\iii::lais

AMENDEMENTS AUX REGLEMENTS

votés lors de l'Assemblée générale spéciale d u 23 n o v e m b r e 1961

Annie / / - M R M B f ^ l S l'iii\ii;i,ii>lif 2. dcvienl - "Sont meiiibie-~ titulaires les n i p l o m e s " -- l'ara'^ruj'lic V tlesient

l o u t Miplome. sous réserve des dispositions du para<jraphe ^ du (ncseni ariicle est m e m b r e titulaire de r.-\ss(.icialion. Imite peis(inne qui se c o n l o i n i e a u \ dispositions du p a ï a i i i a p h e y du piesent article devient m e m l n e adhèrent MU résolution du ( oiiseil ou lorscpie sa d e m a n d e est a c c e p t é e par la C o n s e i l "

l'iini\;i iijihi'\ S ,7 '' S u p p r i m e s

AnuU- 17 - l ; . L l ( l l ( ) \ AU C'ONSI II I ) \ I ) M I M S IK A I 1( ) \ SuppresM.'n des mots ,/( / , - / c Article Mil ASSI MiU I I ( i l M K M t S P I C J A M /',;r,/VM,/>/(,• / SuppiesMon des inots " ( 1 rci;lc'

•hr,!r \ I / / / \ < ) | | \ ( \ \SSI \ t l U I I s ( d \ I K \ l I S Suppiesvi,,n des mots ,-// rcç,./,-'

(2)

C O N V E N T I O N

Kntre :

L'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, représentée par son Recteur, Mgr Irénée Lussier, P.D., dûment autorisé à agir aux fins des présentes par une résolution du Conseil des Gouverneurs de L'Université, en date du 28 août 196L portant le No 149S. et annexée aux présentes comme si relatée au long, ci-après désignée : L'UNIVERSITÉ.

Et :

LES DIPLÔMÉS DE L'UNIVERSITE DE MONT-RÉAL, représentes par MM. Simon L'Anglais, Roger Lessard, Jacques Léger, Jean Laniothe et Claude Tel-lier, dûment autorisés aux fins des présentes par une resolution du Conseil des Diplômés de l'Université de Montréal, erî date du 14 septembre 1*^61, et annexée aux présentes comme si relatée au long, ci-apres dé-signés ; LES DIPLÔMÉS.

Les parties ayant en vue la bDiinc ontciuc

qui doit exister entre l'Université et ses

Diplô-més, une meilleure participation des Diplômés

a la vie universitaire, la nécessité pour les

Di-plômés de travailler au bon renom de

l'Universi-té, d'aider financièrement l'Universil'Universi-té, et enfin

le désir de l'Université de connaître l'opinion

de ses anciens, ont convenu de ce qui suit;

1. Les Diplômés s'engagent a amender

l'article 5 de leurs régleinents de façon a abolir

la cotisation comme c^ndititin d'éligibilité pour

devenir membres, et a reconnaitre comme

mem-bres titulaires, tous les détenteurs d'un diplôme

de l'LIniversité, et comme membres adhérents,

les anciens qui se conformeront aux règlements.

2. Les sommes recueillies par les Diplômés

auprès de leurs membres, seront versées au

fonds de l'Aima Mater de !"L'ni\ersité. y^n

rap-port annuel de ce fonds sera publie par

l'Uni-\ersité.

A cause de son utilité poin les Diplômes

qui veulent poursuivre des études

post-univer-sitaires, le fonds des anciens des Diplômés

con-tinuera d'exister, mais les Diplômes éviteront

d'en faire im rival du fontls de l'Aima VUilcr.

} . L'Université assineia aux Diplômes les

locaux, ratiieublement, l'outillage et les services

de secrétariat et d'exécution nécessaires a

l'ad-ministration des Diplômés, et a ses retmions.

4. I 'l Inivcrsité assurera également aux

Diplômés les services d'un personnel suffisant

(qu'on augmentera au besoin), soit un

secré-taire exécutif, son assistante (avec litre de

sté-no-dactylo suivant les normes de l'Université),

et au moins ime copiste, ("e personnel sera

res-ponsable au Conseil des Diplômés, ou a son

Exécutif.

5. [-a réception du .loiir de l'.Xn et celles

des collations de grades, seront données

con-lointement jiar l'Université et les Diplômés, et

le coût de ces réceptions sera défrayé par

l'Uni-versité.

6. L'Université acquittera les frais de

pa-rution d'au inoins six. et d'au plus dix livraisons

de LInter. bulletin des Diplômés.

7. Les activités sociales des Diplômés non

mentionnées jusqu'ici doivent faire leurs frais.

Par contre. l'Université s'engage à fournir

$1.500.00 par année aux Diplômés pour frais

de représentation, de publicité, etc.

<S. Il est entendu que les Diplômés gardent

leur entité juridique attestée par leur charte, et

qu'ils seront les seuls à avoir droit d'expression

au nom de leurs membres.

9. Un comité permanent de liaison sera

chargé de la mise en vigueur de la présente

con-vention et des consultations nécessaires à la

suite de cette entente. Ce comité sera forme

de quatre représentants de l'Université, dont le

Recteur et au moins deux gouverneurs, et de

quatre représentants des Diplômés, dont le

Pré-sident et au moins deux membres de l'Exécutif.

Le comité se réimira au moins deux fois par

année sur convocation écrite du Recteur de

l'LJniversité, ou du Président des Diplômés.

Ce comité procédera entre autres a la

no-mination du Président du fonds de l'.AIma

Ma-ter, et du secrétaire-exécutif des Diplômes.

Le comité de liaison recevra pour étude et

pour transmission au Conseil des Gouverneius,

le budget prépare par le Conseil des Diplômés.

10 Les Diplômés sont prêts à céder à

rUni\ersité leurs droits au titre "L'Action

Uni-versitaire", si l'L'niversité le désire.

I I. La présente entente rétroactive au 1er

juillet D b l est valable pour trois ans a compter

de cette date, et est renouvelable par tacite

reconduction d'année en année.

12. A ime assemblée tenue en la salle des

délibérations du Conseil des Ciouvernetirs de

l'Université i.k Montréal, le 25 septembre l*)ôl.

les parties, par letirs mamlataires dûment

au-torisés et confoiiiiement aux résolutions

an-nexées aux présentes, se sont réimies et otit

arrêté les présentes dispositions.

En loi de quoi les parties, par leuis

man-dataires autorises, ont signé à

MONTREAL, ce \ingt-huitieme jour de

septembre 1961.

L'UNIVERSITE DE MONTRÉAL,

Par : Mgr Ircnee Lussier, P.D.

LES

D I P L ( 5 M É S D E

L'UNIVERSITE DE

MON TREAL.

Par : Simon L'Anglais Jean Lamoihe

Roger Lessard C laude lellier

-lacques Léger

(3)

MGR. GREG DEVIENT EVÉQUE

LA BIENVEILLANCE

FAITE EVÉQUE

La nouvelle a semé la jine. Un prêtre dévoue, d'une simplicité pres-que introuvable aujourd'hui, allait être consacré évêque le 27 décem-bre à Montréal. C'était Son Excel-lence Mgr Grégoire, ci-devant au-mônier des etialiants. Lors d'une assemblée fort intéressante de l'A.G.E.U.M., j'avais eu l'occasion de causer avec lui le jour ou il apprit qu'il entrait dans les rangs de l'episcopat. Il n'en souffla mot, car ça lui était interdit. Jusque-la, rien de surprenant. Mais il resta lui-même, lout de simplicité et de bon-homie, de cordialité et d'effacement. Ça. c'est plus frappant.

Depuis, j'ai assiste a son petit sermon d'adieu, dans sa chère pa-roisse universitaire: même grandeur nK)deste, même naturel attachant. Vivent les evéques de cette espèce humaine, compréhensive et accessi-ble, lis font penser aux douze pre-miers apôtres choisis par le Christ.

Monseigneur, les Diplômes vous saluent et vous félicitent. Ils se pi-quent de faire partie d'une famille que vt)us avez entourée de sollicitu-de Leurs meilleurs voeux vinis ac-compagnent et leurs bonnes pensées également.

Simon L'Anglais. président des Diplômes

Depuis que nous avons appris la nouvelle de la nomination de M. l'abbe Paul Grégoire comme évêque auxiliaire de Montréal, nous som-mes animés d'un sentiment ambi-valent. Nous sommes a la fois heu-reux, de voir la hiérarchie enrichie d'un membre aussi lucide et, par ailleurs il nous est difficile d'imagi-ner i.|ue celui c|ui était notre aumô-mer ilepuis dix ans va bientôt nous i i u i t t e r .

Monsieur l'abbé Grégciire n'avait pas d'ennemis. Et pourtant il n'est pas malaisé d'imaginer jusqu'à quel point la lâche qu'il remplissait était tielicate. Pareille besogne réclame tout lie son homme. L'abbé Grégoire a eu à faire face à un monde étu-diant en (ileine effervescence, un monde étudiant qui reclamait ;'i jus-te titre mais avec vii>lence la re-connaissance de ses droits élémen-taires, un monde étudiant qui en avait assez du monolithisme leli-gieux. du tnonolithisme intellectuel. Bien des gens n'ont pas voulu nous comprendre, bien des gens ont crie bêlement à la corruption et a la dé-christianisation du monde étudiant, bien des gens enfin reclamaient des mesures draconiennes a seule fin de nous museler et de nous imposer des conilitiiins de vie et de pensée indi-gnes d'étudiants universitaires et contraires à une vie intellectuelle véritable. A toutes ces attitudes ré-trogrades nous rétorquions, et nous pouvons affirme que nous avons porte lies coups durs. Il le lallait.

C'est iiu milieu de ce climat ora-geux i.|ue l'abbe Giegoiie devait remplir son ministère. Il s'en est tire de façon admirable. Jamais il n'a cédé aux pressions de ces gens a l'esprit obtus i.|ui ne peuvent pas concevoir que l'étudiant est maître de lui-même, qui ne peuvent pas concevoir que l'être humain a droit

a ses opinions et a ses convictions religieuses. Monsieur l'abbe Gré-goire a le respect de la personne humaine. Il voit, en tous ceux qu'il rencontre, l'homme doué d'une in-telligence et d'un coeur, l'homme qui aime, l'homme qui souffre, qui a ses problèmes et doit se débattre dans une société cpii n'est [las parti-culièrement tentlre et douillette.

Monsieur l'abbe Grégoire a toujours respecté les étudiants. Il a toujours fait les efforts nécessaires pour nous connaître et nous comprendre. Avec tous, quelles que fussent leurs con-victions, il a engage un dialogue franc et honnête. Pour toutes ces rais(.>ns, nous nous habituinis mal a l'idée de ne plus le voir parmi nous.

Mais pour toutes ces mêmes rai-sons, nt)us nous réjouissons de sa nomination. Il sera un evéque au fait des problèmes religieux de notre société, au fait des problèmes que les jeunes se posent. Ces problèmes il les a vécus avec nous, il en con-naît l'étoffe. Il sait les erreurs com-mises. Nous sommes assurés dans cette optique, qu'il sera pour le Cardinal d'une aide exceptionnelle.

En choisissant l'abbe Grégoire com-me evéque auxiliaire, le Cardinal vient de nous prouver une fois de plus à quel point il est au fait des problèmes de la société québécoise et à ciuel point il tient compte de l'opinion et des sentiments de la jeune génération. l,'on ne peut faire autrement que d'admirer de tels hommes et de se réjouir de l'in-fluence qu'ils exercent et exerceront sur l'Eglise québécoise.

Monsieur l'abbe Grégoire, niuis vous lelicitons et vous assurons que vous êtes de ces hommes que l'on n'oublie pas.

(4)

LA CONFUSION DES LANGUES

D'Luclide a Einstein, la dri)ite a change de forme. Les mêmes mots servent encore a designer, aujour-d'hui, les faits et les realites d'hier. D'où l'incompréhension mutuelle des individus, des groupes et des blocs.

Le changement étant le seul phé-nomène permanent du monde, ceux qui dorment pendant que l'évolu-tion est en marche, seveillent cha-que matin dans un monde nouveau

Ils oublient parfois de mettre leur esprit a l'heure, discutent ensuite du piesent en termes du passe et s'of-iensenl de n'être pas compris.

A u moment ou runiveisîte et les diplômes viennent daccomplii un effort décisif de rapprochement, maintenant que les diplômes ont établi un comité pour entretenir des relations constantes avec les étu-diants, il est plus que temps d'exann-nei le contenu des mots-clefs qui seront au menu de toutes les con-versations pour viMt si la recette est partout la même.

Entre d e u x " m o t s " , il f a u t choisir le m o i n d r e

N O T R E B U T ; Aider au rayon-nement de l'université. Dans sa con-cision, cette formule reste trop va-gue pour ne pas attirer une foule hétéroclite de bonnes volontés. Ils accouienl tous: l'un, eiiui par l'ap-pel de son Aima Mater, offre son dévouement sans conditions; l'autre, malgré une rancune entretenue, ap-porte son aide parce qu'il veut ser-vir la cause de l'éducation; le troi-sième, fougueux, veut une tribune d'oii il s'adressera a l'univcrsile pour réclamer toutes sortes de change-ments; le quatrième, désintéresse, espère nouer des "contacts" profita-bles; et le reste suit.

L ' U N I V L R S I 1 E: Ce seul mot ré-sonne différemment selon la bouche qui le prononce ou l'oreille c|ui le re-çoit. Les uns y voient un super-collège, les autres trouveraient natu-rel qu'on y enseignât l'art de F-"igaro et certains estiment qu'elle doit plu-tôt décerner des doclorats. Autre divergence : d'un côte on considère l'université comme une institution

privée qui n'.i pas de comptes a rendre au public; de l'autre, elle est vue conune une maison qui appar-tient a iiius et sur latjuelle tous ont dioit de regard parce qu'elle est siiulenue par les deniers de tous Il y a des différences d'opinions plus sérieuses encore ce ijui apparaît a un groupe comme étant une uni-versité essentiellement catholique est considéré par l'autre conmie de-vant être foncièrement neutre, à cause de la pluralité religieuse qui existe au sein des étudiants. Il fau-drait aussi mentionner ceux qui voient d'abord en l'université un laboratoire de recherches et ceux qui ne veulent à l'université que l'enseignement pur et simple.

R A Y O N N E R : Même ce nuM anodin soulève des disputes ; Pou: faire rayonner la science! N\>n. la langue française! Avant tout; la loi catholique! Non pas. la nation d'abord!

Eaul-il aligner maintenant toutes les définitions que l'on donne des mots éducation et instruction' Ce serait dépasser les boines i l u n article et. d'aboid. il laiidrait démêler ces deux termes i.|ue les A n -glais nous ont appris à confiindie dans le fourie-loul "éducation".

C o m p r e n d r e , sinon a d m e t t r e

Si les dialogues de sourds |ieu vent être très sensés, ils ne profilent pas, en tous cas. au sc)Uids eux-mêmes. Pour que les rencontres en-tre étudiants, diplômes et représen-tants de l'universile aboutissent a une action concertée et efficace, il laui il'aboid c|ue chacun si)it dis-pose a compiendie. Et la piennere condition pour comprendre c'est de s'attendre à rencontrer d'autres opi-nions que la sienne. Autrement. Virgile pourrait bien avoir eu tort, qui disait : " O n se lasse de tout, sauf de comprendre", fit la tour de l'université deviendrai! peut-être une .mire tour de Habel.

Ulric Aylvvin 24 octobre ' M

Honiniiige des DVM <i iiti (le ses ni em lires

L'Honorable Paul Comtois

Lieutenant-Gouverneur

de la Province de Québec

N e lUins la p r o c h e b a n l i e u e de Pici re-v i l l e , d u m a r i a i ; e de LIrharii C o n i u i i s et l i l i s a h e l h M c C a f f r e v . l ' h o n C o m l o i s est tils d'une f a m i l l e de q u a t r e e n f a n t s , d u n l lin f r c r e cadet, le D r M a x ( o n i l o i s . de I o n u u e u i l . el deux soeurs, M m e lacques X l a r c h a n d (Jeanne 1. de Sl-I a m h e r t . et M l l e M a d e l e i n e C o m l o i s . de (Québec. Ksu d'une licnee de t e r r i e n ^ il ne r o n i pra j a m a i s avec ses o r i g i n e s , l i n 191.S. il t e r m i n e ses études classiques, b a c h e l i e r ês-aris, an S é m i n a i r e de N i e o l e l .

D i p l o n v j avec l u i n n e i u de l l i i s t i u i l . l u i i c o l e d ' d k a . P.inl ( o m i o i s p r é f è r e s'allacliei au '<i>l de ses pères p l u l ô l que d ' e n t r e r dal1^ le f o n c t i o n n a r i s m e Son enseignement, ri le dr\pensera d ' a b o r d par l ' e x e m p l e

l:n 1922. ri r n t r o d u i t dans l.i m a i s o n anccslrale, c o q i i e l l e m e n t rénovée, sa jeune épouse, née Irèjeune G i l l , f i l l e du m a r -c h a n d yeneral de S l - F r a n ç o r s - d n - l a-c. M .

I hom.is C i i l l . é p o u x de 1 a u i e X ' e r v i l l e . Ce b i e n p a t e r n e l , il le possevie e n c o r e , c o n f i e depuis c|uelque temps . i u \ sorns d'irn m e l . i v e i ( el heril.itie d e m e u r e r o i i i i u j i s son c o i n de p r e i l i l e c u o n

M a i r e de la c a m p a y n e de l ' i e r r c v i l l e depuis i r e i / e ans, il c o n t i n u a , iusqu'à celle heure el m a i g r e un labeur de plirs en plus a b s o i b a n l . de m e l l i e ses c o n n a i s sances, son expérience et son i l e v o u e -merir an service de ses ciMurrov ens île la réL:niri

l l u députe pi oeressiste - coiiserv a l e u r de N i c o l e t - ^ a m a s k a , . en 1957. l ' h o n . Dieleni-'aker- le charge dir niinrslere des M mes cl des Relevés lechnrques.

I ' h i m C o m l o i s est père de c i n q e n t a n t s ; l ' i e r r e e o m p l a b l e licencie et p r o -fesseur a r C n i v e r s i t e de S h e r b r o o k e ; "l ves. p h a r m a c i e n , également de Sher-b r o o k e , O d e t t e ( M m e J . - L o u i s G r a l l o n ) . de S l - I a n i b e r t ; M i r e i l l e , à l ' e m p l o i de . ^ i r - C a n a d a ; el Jean, e i i n l i . r n i en géo-g r a p h i e c o m m e r c i a l e .

1 es 1)11 M sont fiers de v o i r un des leurs a l i o i s - d e - ( O i r l o n g e s . el liri o f f r e n t leurs f c l i c i l a t i o n les plus chaleureuses.

(5)

Edit

oridi

Au fait, comment

sommes-nous bâtis?

"C'est une question île mentalité et nous autres, canadiens-français, nous ne sommes pas bàtis de cette façon!"

Combien de fois avez-vous enten-du cette phrase destinée à clore une discussion sur les ci)ntributions pri-vées aux revenus i.les universités?

Est-il donc vrai cjue sur ce con-tinent où nous sommes les seuls de langue française, il faille que nous soyi>ns ceux qui supportent le moins bien leurs universités'.' Nous croyons (.pie cela est ridiculement inexact et nous n'avons besoin pour preuve ipie l'examen du ma-gnifique travail qui se fait a l'Uni-versité Laval el a l'Cniversite d'Ot-tawa.

Dauties se croiront bien malins en disposant du problème de la façon suivante; "L'Université n'.i pas toujours été très correcte avec nous . . les onze millions . . . les états financiers . . . l'Université se f . . . de nous, on se f. . . d'elle!" Nous ne croyons pas nous tromper en croyant qu'un fort nombre d'an-ciens formule le raisonnement pré-cité.

Les positions sont-elles si irrè-iluctiblcs qu'aucune issue n'est pos-sible devant ce dilemne? Le penset serait enfantin.

Cependant doit-i)n conclure i.|u"il suffira a l'L'niversité et aux DLM de se présenter aux anciens soiis les traits d'un couple uni pour la vie. reflétant la parfaite harmonie et s'étant entendu sur une formule via-lilc et satisfaisante pour tous, pour

Sous pli ma souscription 1961-62 au montant de $ au Fonds Annuel de l'Aima Mater

Nom

Adresse

'en lettre? moutéest

Faculté et année de promotion

IMPORTANT : SVP faire chèque a l'ordre du 'Fonds Annue/ de l'Aima Mater" et faire parvenir à l'Association des Diplômés, 2222 Maplewood. Un double reçu pour fins d'impôt sera transmis pour toute souscription excédant $1.00.

MOYENNE DES SOUSCRIPTIONS

DANS D'AUTRES UNIVERSITES

l ' n i v e i s i t e île C o l o m b i e - B i itannie|ue t'niversite île I d r o n t o flniversile VlcCiill 1 niversite trOttavv.i t'niversite I aval ,S24.S6 SI l.(S4 $24..V^ $ 7.23

DONNONS PLUS OU DONNONS MOINS MAIS SOYONS PRESENTS

s'aplanissent'.' Cela n'est pas siu'. que subitement toutes les difficultés

loutefois Line chose tlemeure certaine; c'est dans l'onlre du posi-tif que l'avenir se construit. Des • iltituiies négatives et .ibstentionnis-les basées sur des arguments (X'Ut-ètre fondes mais ipii ne mènent nulle ptUt. ne feront que reculer les échéances et retarder l'avene-ment d'une association forte, in-tliiente et que tous sauront jirendre au sérieux. Nous preteiiilons que le système des réunions quint|uennales el du fonds Annuel de l'Aima Mater pourrait être le f,icteur de-clench.int de cette nouvelle vie des anciens. Les ileux initiatives sont monnaie courante dans 90'r des universités du continent, aussi bien privées que publiques. Les deux en sont a leur début ici 1 es

reu-nions ipiinquennales subiront des essais selon diverses moil.ilites et le l o n d s de l'.Mma Mater publie bientôt son Ile r.ipport .innuel.

Pour ce qui est du Londs, nous ne [lourrons certainement pas, pour le momeni, liv.iliser avec nos insti-lulions soeuis au ch.ipitre ilu total lies sommes recueillies. Mais ce que nous pouvons tenter de faire, c'est d'obtenir la participation du plus grand nombre, peu importe le mon-tant de la contribution. Cela nous I eibtieiuirons si chacun nous donne les .M) seconiles nécessaires pour meltre son .q-ipiii a la poste.

S il est vrai ipie notre umveisite figure parmi les trois institutions les plus importantes du genre au pavs. il est également vrai que nous avons un rôle à y jouer.

(6)

Nouvelles de l'Aima Mater et des Diplômés

Plusieurs le savent dcja sans d o u l e , l ' U n i v e r s i t é de M o n t r é a l a b o r d e l'année 1 9 6 1 - 6 2 avec plus d'une n o u v e l l e i n i t i a t i v e a son c r é d i t ;

DROIT

A sa r e u n i o n d u 10 a v r i l d e r n i e r , le C o n s e i l des g o u v e r n e u r s a p p r o u -vait deux modifie,iticins i m p o r t a n t e s aux règlements p é d a g o g i q u e s de la F a c u l t é de d r o i t ; 1 ) 1 ' o r g a n i s a t i o n d ' u n c o u r s de d o c l o i a t ; 2 ) L a créa l i o n d ' u n I n s t i t u t de l e c h e i c h c en dr(>it p u b l i c

Par le n o m b r e île ses e t u i l i a i i l s . lu luhtillf lie (lioii de r U n i v e r s i l e de M o n t r é a l est la plus c o n s i d é r a b l e au C a n a d a ; pai le n o m b r e de ses professeurs de c a r r i è r e s , elle est la plus i m p o r t a n t e au O u e h e c . A ces deux o r i g i n a l i t é s n o t r e I acuité tic d r o i t j o i n t m a i n l e i u i n t celle de c o m p t e i soixante-sept lurisles ins c r i t s à son n o u v e a u c o i n s île d o c t o -rat. Le p r o l e s s e m A i u l i e M o i e l assumera la d i r e c t i o n tlu n o r u e a u p r o g r a m m e . P o u i sa part l l n s t i t u t de l e c l i e i -clie en d r o i t p u b l i c a ele c o n l i e a la d i r e c t i o n d u p i o l e s s e u i lean B e e l / L a c o n c e n i r a l i o n des recherches en d r o i t c o n s t i t u t i o n n e l et en d r o i t a d m i n i s t r a t i f ijuc se p r o | i o s e le n o u -vel I n s i i t u i en fera un spécimen u n i q u e en son g é n i e au C an.ida L.n plus lie remit e a la p r o v i n c e et au p a \ s des services .i l o n y i i e portée et de n a t u i e g i i i e r a l e . c o m m e la p r é p a r a t i o n a l.i f o n c t i o n p u b l i q u e . l ' I n s t i t u t , tout i i i se c o n s a c i a i i l a la recherche l i b i e . p o u r r a entre-p r e n d r e des études entre-précises à la de m a i u l e de c o m m i s s i o n s d'en<.|nêle o u de divers services g o u v e r n e m c n taux aux n i v e a u x I c i l e i a l . p i o v i n n a l . m u n i c i p a l ou scolaire.

URBANISME

l.>aiis une autre spheic c\y\ haut savoir, notons q u e , d e j u n s septeiii bre. l ' U n i v e r s i t é de M o n t r é a l est dotée d ' u n In.sruut irUrhaiiisinf. K e l e v a n l d i r e c t e m e n t de la C o m mission des i j u d e s . l ' I n s t i t u t d ' U r banisme dispense au n i v e a u des éludes supérieures ( p o s i - g r a d u é e s ) un c o u r s c o m p l e t d'une dut ce aca-d é m i q u e m i n i m u m aca-de ckiw ans. c o n d i i i s a n l au grade de la maîtrise en u r b a n i s m e . [Deuxième i n s t i t u t i o n d u g é n i e au pays à c o n f é r e r u n tel d i p l ô m e ( a p r è s l ' U n i v e r s i t é de C o l o m b i e U i i t . i n n K | u c I l ' U n i v e r s i t é de M o n t -réal a r é u n i sous la d i r e c t i o n de M . Benoit B e g i n , une equii'>e de p r o -fesseurs des plus q u a l i f i e s II est également intéressant de noter que r i n s i i t u i d ' U r b a n i s m e de l ' U n i v e r -siie de M o n t r é a l est le résultai d'une n é g o c i a t i o n el d ' u n a c c o r d entre le g o u v e r n e m e n t de la p r o v i n c e . l ' U n i -versité et les associations professionnelles l i ' u r b a n i s l e s Cette c o l -l . r b o i a t i o n t i i p a r t i -l c est d ' a i i -l , i n t plus I r . i p p a n t c i|u'elle constitue un p i . i e i l c n t el qu'elle s'est cristallisée d.riis une i n i t i a t i v e que tous recla-m,iii-nt i l i p u i s de nombreuses an uecs

DU NOUVEAU

Rap|">elons que t i o i s des l a c u l l e s les plus i m p o r t a n t e s de r i a i i v e t s i t e . i b o i d e n i leui p r e m i è r e année aca-d é m i q u e c o m p l è t e avec la n o u v e l l e équipe q u i les d i r i g e . Il s'agit d e ;

la I acuité de d r o i t ; M e M a x i m i lien C a r o n . d o y e n ; M e .Albert M a y -i . -i n d . v -i c e - d o y e n et d -i r e c t e u r des é l u d e s ; la L . i c u l i e de m é d e c i n e ; D r H e n r i ( h a r b o n i i e a u . \ i c e - d o y e n ; D r Pier-re T r e m b l a y , assistant d u d o y e n ;

kl I .icultè des sciences ; \\ I d o i i a r d Page, d o y e n ; M . .I.icques S l - P i e i r c , v i e e - d o v e n el d i r e c t e u i des études.

, \ tous ces u n i v e r s i t a i r e s q u i ont vu s . i c e r o i t r e le c h a m p de leurs resp o n s a b i l i t é s , de m ê m e q u ' a u n o u -veau V i c e - r c e l e u i . M o n s i e u r L u c i e n l'iehe. les D L M veulent souhaitei plein succès el tiennent a réitérer l'assurance de leui e n l i e i d e v o u e m e n l a la cause ciMinmine l ' U n i -vetsite de M o n t r e . i l .

DEPART DE DEUX

PROFESSEURS À L'ÉCOLE DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

1 es , r i i l o i i l e s île l ' I c o l e de M é -decine v i i e r i n a i r e a n n o n c e n i a regret le départ de deux j i r o -fesseuis; les D i s \.-.\. ( i e n i l i e a u et Ciilles C h a r b o n n e a i i .

N o m m e c h e l des c l i n i q u e s en septembre 1 9 6 0 , le D r G e n d r e a i i l e t o i n n e a S h e r b r o o k e et r e p i e n d r . i sa p r a t i q u e générale. Il est actuelle-nieiit a e l l e c t u e i des m o d i f i c a t i o n s a son h ô p i t a l p r i v e , q u i elait inope-i.int d e p u i s plus d ' u n an,

O u a n t au D r C h a r b o n n e a u . il o u v r i r a un b u r e a u à S t e A n n e d e

l a P é r a d c , C t e de C h a m p l a i n , p r e -nant en q u e l q u e sorte la succession d u D r Jean l ' i e u r y , de S t - C a s i m i r . C t e P o r t n e u f , decedè a c c i d e n t e l l e -m e n i au -m o i s de j u i n d e r n i e r .

DÉLÉGATION DE

L'ECOLE DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

AU CONGRÈS DE L'ACFAS

A l ' o c c a s i o n d u C o n g r e s a n n u e l de l ' A s s o c i a t i o n C a n a d i e n n e F r a n -çaise p o u r l ' A v a n c e m e n t des Scien-ces q u i se t e n a i t a l ' L ' n i v e r s i t é d ' O t t a w a les 2 7 , 2S et 2 9 o c t o b r e . l ' L c o l e v é t é r i n a i r e y était r e p r é s e n -tée p a r les D r s L u c i e n C o u r n o y e r . d i r e c t e u r des é l u d e s , le D r O l i v i e r C i a r o n , professeur d ' a n a t o m i e el chef d u D é p a r t e m e n t des Sciences f o n d a m e n t a l e s L e D r J e a n - G u \ l _ a f o r t u n e . p r o f e s s e u r , a l a i t p a r t de son c x i i é r i c n c e sur l'enseignement a u d i o - v i s u e l . L e D r L a f o r t u n e étant dans l ' i m p o s s i b i l i t é de se r e n d r e au C o n g r e s , sa c o n f é r e n c e a ele p r é s e n tée p a r le D r L p h r e n i J a c q u e s , d i -r e c t e u -r - a d j o i n t et c h e f c\u Se-rvice de l ' L x t e n s i o n a l ' I c o l e de M é d e c i -ne v é t é r i n a i r e Le D i C h a r l e s L. l a y l o r . M A . de la p r o m o t i o n l'^'OT, d o m i c i l i e a .-Xyer's C l i f f , O n e . est decede a la m i - j u i n à S h e r b r o o k e , a l'âge de S4 ans.

D'IBERVILLE

L'OTAN

PORTIER À

D ' I b c i v i l l e l o i t i c i , vient i l ' a c -cedei a u n poste i m p o r t a n t au sein de l ' O r g a n i s a t i o n d u t r a i t e de l'A-t i a n l'A-t i q u e - n o r d . C h e f de la secl'A-tion piesse de l ' O l a n . il fait a c t u e l l e m e n t c o n n a i s s a n c e avec ses r e s i i o n s a b i l i -les et avec -les m e m b i e s de son service.

M a i n t e n a n t détache d u m i n i s t è r e des A t l a i r e s é t r a n g è r e s , il est res-p o n s a b l e au sein de l ' O T A N , d'as-surer une i n f o r m a i i o n f r a î c h e el r a p i d e à l ' i n t é r i e u r m ê m e de l ' o r g a -nisme i n l e i n a t i o n a l et de diffifseï n o u v e l l e s et c o m m u n i q u e s o f f i c i e l s a la Presse i n t e r n a t i o n a l e . Il est le p o r t e - p a r o l e de l ' o r g a n i s a t i o n au près de la presse é c r i t e el r a d i o p h o -n i i | u e Nos f é l i c i t a t i o n s a M i o r t i e r .

(7)

MEMOIRE A LA COMMISSION ROYALE D'ENQUETE

SUR L'ENSEIGNEMENT

Les étudiants des universités La-val, de Montréal, et de Sherbrooke apporteront une contribution im-portante à la Commission Royale d'f-.nquête sur l'Education; un en-quête sociologique de grande enver-gure dans le milieu universitaire est actuellement en marche. Les trois présidents; MM. Michel Grimard ( Montréal), Renaud Santerre (Que-bec) et Jean-Louis Langlois (Sher-brooke) ont signé samedi le 16 septembre a Sherbrooke l'accord définitif.

Comité d'Enquête

Les représentants des universités ont formé un comité d'enquête de qui relèvera la réalisation de ce pro-jet. M. Paul Bélanger, étudiant en sociologie à l'Université Laval a été élu président de ce comité in-teruniversitaire formé de six mem-bres dont deux de chaque univer-sité.

Grève . . . et enquête

Pour les étudiants, cette enquête sociologii|ue s'inscrit dans la même ligne de pensée qui a présidé à letn grève en 19.^8. On se souvient en effet que les étudiants avaient vou-lu attirer l'attention de l'opinion publique sur le problème de l'édu-cation en dénonçant de graves ano-malies; octrois discrétionnaires et ségrégation des étudiants par l'ar-gent. Ils réclamaient certaines me-sures pour permettre a tous ceux qui ont du talent d'accéder an ni-veau universitaire; et en dernier ressort, ils demandaient qu'à tout le moins, une commission d'eni|uête soit constituée dans le plus bref délai possible pour étudier le pro-blème de l'enseignement dans la province.

Ils sont heureux ipie cette Com-mission ait été formée; et mainte-nant, les étudiants des universités de langue française s'unissent pour obtenir des données scientifiques qui serviront à mieux connaitre la situation des étudiants universi-taires.

Questionnaire

L'enquête ne vise pas à chercher ce qui "cloche" a l'université pour ensuite formuler des réclamations, f-.lle vise simplement ;i connaitre la situation des étudiants à l'université. Le questionnaire d'environ SO ques-tions est construit autour de quatre I 4 ) urands thèmes ;

( 1 ) L'influence des fadeurs éco-iKnniques sur la composition de la population étudiante;

( 2 ) L'Origine sociale île la po-pulation étudiante;

( 3 ) L'influence des différents facteurs qui ont motivé les étudiants a poursuivre des études supérieures lusqu'a l'université;

(4) L,es facteurs qui influencent les étudiants à opter pour telle orientation ou telle profession, ou la modifier une fois rendus à l'uni-versité.

Ce questionnaire sera distribue a un échantillon de 20''( de la popu-lation étudiante: soit environ 4,000 étudiants choisis au hasard. L'ano-nymat sera garde pour permettre ,iux questionnés d'être plus à l'aise.

Actuellement, le questionnaire a subi son épreuve et il sera vraisem-blablement distribué vers le 10 oc-tobre. L'analyse se poursuivra en-suite jusqu'à la fin de février, alors qu'un rapport sera remis aux étu-diants par les sociologues.

Départements de sociologie : collaboration bénévole

Ce n'est que gr;"ice a la ctMIabora-lion des départements de sociologie de Montréal, Laval et de la Faculté lie Pédagogie de Sherbrooke, que cette enquête est rendue possible. VI. lacques Brazeau, sociologue de Montréal, a bien voulu accepté de prendre la direction du travail scien-tifit|ue; il reçoit une collaboration très étroite île M. Cierald f-ortin, sociologue de Laval et de M. Pierre IL Ruel. doyen de la f^^aculté de Pédagogie a Sherbrooke. Ce sont eux, en fait, les vrais artisans de cette enquête: construction du ipies-tionnaire et Linalyse.

Ils sont iissistés en cela par des étudiants: .V1M. Jean Jutras, du département de Sociologie de Mont-réal, iM. Picard du département de Sociologie de Laval et Vl. l'.ibbe Charlebois de la Faculté de Pédago-gie de Sherbrooke. Ces étudiants ont travaillé tout l'été pour mettre ;iu point le questionnaire et lui fane subir son épreuve. Ils parti-ciperont aussi a l'analyse.

M é m o i r e à a Commission Royale d'Enquête

Le résultat de l'analyse faite par les sociologues servira de base scientifique au Mémoire que les

étu-diants des universités du Québec présenteront a la Commission Roya-le d'Enquête sur l'Education. De-puis longtemps les étudiants dési-raient avoir des données sûres con-cernant l'origine sociale ou la situation financière des carabins pour appuyer certaines de leurs réclamations. Les recommandations qu'ils feront lors de la présentation de leur Mémoire auront cet im-mense avantage d'être fondées sur une analyse sociologique de leur milieu, faite par des experts dans la matière. Les résultats de cette enquête auront une valeur inestima-ble pour la prochaine décennie puis-qu'ils vaudront pour toute la po-pulation universitaire d'expression lr:inçaise de la province.

DÉCÈS du

Dr T. Parizeau

Tous ont appris avec regret le décès du Dr T. Parizeau. Né le 27 décembre 1X67, il avait 94 ans. .Avec lui disparait un des derniers témoins d'une génération qui a le plus contribué à organiser l'ensei-gnement et la pratique de la méde-cine au Canada. Il était le doyen des

Diplômes,

Le docteur Pari/eau se spécialisa en chirurgie qu'il pratiqua à l'hôpi-tal Notre-Dame à titre de chef de service jusqu'au moment où il de-vint directeur des études a la faculté lie médecine de l'université de

Montréal, puis doyen .i la mort du docteur de l.otbiniere-Harvvood. Le docteur Parizeau fonda les labora-toires de l'hôpital Notre-Dame et il contribua fortement à réorganiser l'enseignement de la médecine à Montréal.

On lui doit en particulier les sta-ges des internes-étudiants auprès des hôpitaux, l'envoi de nombreux médecins à l'étranger en collabora-iion avec le gouvernement de la piovince de (,)uébec et le Rock-feller Institute, et la création de certains instituts. 11 a été président ilu Cercle universitaire de Montréal et membre du Conseil i^e l'institut du radium et de l'Institut de micro-biologie et d'hygiène de l'université de Montréal des leur fondation.

On sait que le "Prix Parizeau" a ete fondé en son nom, par son fils. M. Gérard Pari/eau. Cette preuve d'intérêt à la cause étudiante per-pétue un nom respecté.

Les Diplômes prient la lamille d'accepter l'expression de leur svni-palhie.

(8)

^ 5!K( ;!£? Sîî^ >SS 5!S?. ?Sîl 5^5 5S? 55SÇ jia-Î^E Î S ^ 3!5Î5 S5S 5K5 3S^ fi

t

RECEPTION

du

JOUR DE L'AN

Votre Association se joint aux autorités de l'Université

pour recevoir tous les Diplômés a une réception ci

l'occa-sion de la \'<>u\elle Année.

Cette réception aura lieu le MERCREDI, 1 0 J A N V I E R , d e 5 à 7 heures d e l'après-midi,

dans le g r a n d salon du Centre Social, 2 2 3 2 avenue M a p l e w o o d .

M g r Paul G r é g o i r e , n o u v e l E v é q u e a u x i l i a i r e d e M o n t r é a l ,

sera au n o m b r e des i n v i t é s . TOUS SONT A T T E N D U S ! ! !

^

t=a'lïK 3Sœ Ï3S ÏJK E » B S iïK iï5^ Kffi ^ œ ÏSÏ; Ba» ^ a iï5i 0K ÏSK Ë ^ ÏJK iSK i ï a ^ K ^ K

^m^^'m'f?i^^f^'^pj^m^^m'%'m'$m'%^^i'i^^^^^

A

J o y e u x

à tous les membres

le Président et les memhres du Conseil

des Diplétmês de VI niversite de Mantrtud

Références

Documents relatifs

Dans un lot de 20 pièces fabriquées, 4 sont mauvaises. De combien de façon différentes peut-on en prélever 4 dans les cas suivants : a) les 4 pièces sont bonnes.. b) Une au

Q₁ - Les dimensions des côtés d’un quadrilatère sont des nombres entiers tels que l’une quelconque d’entre elles divise la somme des trois autres.. Démontrer que deux côtés

Ces faisceaux coupent TK selon des divisions harmoniques, à savoir T, K, I et l’intersection avec AM pour l’un, T, K, l’intersection avec BM et J pour l’autre : donc I

[r]

En effet le centre de (Γ₂) est situé sur OT et PT est perpendiculaire à OT. Les axes radicaux de ces trois cercles Γ),(Γ₁) et (Γ₂) dont les centres sont non alignés

Le maximum de l'aire coupée est le maximum de la somme de trois aires dont le maximum local de chacune est obtenu quand le côté concerné du triangle est à 45° par rapport au

2) Les deux arcs AC et BD de longueur 39 − m ont en commun l’arc AB, avec A sur BD et B sur AC. Si le côté m n’appartient pas à AB, il n’est pas à la fois dans AC et dans BD,

Selon les données disponibles les plus récentes, plus de sept allocataires monoparentaux sur dix sont à bas revenus, contre environ un tiers pour les couples