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Contribution à l’étude du régime alimentaire du lézard Scincus scincus ( LINNAEUS, 1759) dans la région du Souf

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

تيبعشلا تيطارقويذلا تيرئاسجلا تيرىهوجلا

République Algérienne Démocratique et Populaire

يولعلا ثحبلا و يلاعلا نيلعتلا ةرازو

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

يداىلا رضخل توح ذيهشلا تعهاج

Université Echahid Hamma Lakhdar -El OUED

ةايحلا و تعيبطلا مىلع تيلك

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

ايجىلىيبلا نسق

Département de Biologie

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

En vue de l’obtention du diplôme de Master Académique en Sciences

Biologiques

Spécialité : BIODIVERSITE et ENVIRONNEMENT

THEME

Présenté Par :

Mlle BEN AMARA Zineb

Mme MEGDOUD Siham

Devant le jury composé de : Grade : Université:

Président: Dr HAMAD Brahim M.C.B Echahid Hama Lakhdar- El’Oued Examinateur : Dr SALMAN Mehdi M.C.B Echahid Hama Lakhdar- El’Oued Encadreur : Mme LAOUFI Hayat M.A.A Echahid Hama Lakhdar- El’Oued

Année universitaire: 2018/2019

Contribution à l’étude du régime alimentaire du

lézard Scincus scincus ( LINNAEUS, 1759) dans

(2)

Dédicaces

On tient à dédier ce modeste travail à ;

Nos chers parents

Nos frères et sœurs

Les familles MEGDOUD et BEN AMARA.

A Tous nos amis,

Un grand merci pour vos conseils

et vos encouragements, aussi pour les bons

moments qui ont contribué à rendre ces années inoubliables.

(3)

Remerciements

On tient tout d’abord à remercier « Dieu » très clément et sa sainte

miséricorde qui nous a donné la force et la patience et nous a aidé à

réaliser et à accomplir ce travail.

Nous présentons, nos chaleureux remerciements, à tous ceux qui

ont contribué de près ou de loin pour l’aboutissement de ce travail.

La réalisation de ce travail n'aurait pu être menée à terme sans le

support continu de notre encadreur M

me

LAOUFI Hayat, On désire lui

adresser un remerciement tout particulier pour ses précieux

commentaires et ses conseils pertinents qui nous ont grandement

aidés tout au long des différentes étapes menant à l'élaboration de ce

mémoire.

Nos sincères remerciements s’adressent également aux membres de

jury :

Dr HAMAD Brahim, Maitre de Conférence "B" à l’Université d’El

Oued d’avoir accepté de présider la soutenance.

Dr SELMAN Mehdi, Maitre Conférence "B" à l’Université d’El Oued

d’avoir accepté d’examiner notre travail.

On voudrait aussi adresser un grand merci pour

M

elle

AOUIMEUR. S, de contribuer par l’identification des

Arthropodes du contenu stomacal de notre échantillon.

Nos vifs remerciements et notre gratitude à tous les enseignants du

Département des Sciences de la Nature et de Vie de l’Université

EChahid HAMMA LAKHDAR, El-Oued

(4)

Résumé

Le présent travail est réalisé dans la région d’El Oued (33°19’ à 33°61’N., 6°80’ à 7°10’ E). Cette étude est effectuée au niveau de deux stations de la région du Souf.

Les analyses des contenus de stomacaux ont permis de mesurer l'abondance relative des proies consommées. En effet, le régime alimentaire se compose des Coléoptères avec 71%,

Hyménoptères 12%

les Blattoptera 09%, les Diptera 4%, les Lepidoptères 04%, les

Coléoptères les plus représentés sont, et particulièrement l’espèce de Cymindis sp. enfin les Arachnides et les Crustacés.

Les différentes analyses de ces contenus démontrent le comportement alimentaire opportuniste de cette espèce, qui pourrait constituer une réponse adaptive aux conditions trophiques prévalant dans les milieux ou les animaux ont été capturés.

(5)

صخله

٘دإنا ٙف ٘ربجنا مًؼنا ىخٚ ( 33 ° 19 ' ٗنإ 33 ° 61 ' N. ، 6 ° 80 ' ٗنإ 7 ° 10 ' E ) . ٙف تسارذنا ِذْ جٚزجأ ٘دإنا تقطُي ٙف ٍٛخطحي . ل ٙئاذغنا وبظُنا ٍػ ةزكف ٗهػ لٕصحهن scincus scincus . تسٚزفهن تٛبسُنا ةزفٕنا مهحٚ ةذؼًنا ٖٕخحي تكهٓخسًنا . تبسُب تحُجلأا ّٚذًغ ٍي ٙئاذغنا وبظُنا ٌٕكخٚ ، غقإنا ٙف 71 ، ٪ ةربكبنا ءبشغ 12 تحُجلأا تطهبي ٪ 09 تحُجلأا ثبٛئبُث ٪ 04 ثبٛشازفنا ٪ 04 تصبخٔ سفبُخنا ْٙ لاٛثًح زثكلاأ ٪ عإَأ Cymindis sp . ثبٚزشقنأ بكبُؼنا ازٛخأٔ . تٛفٛكح تببجخسا مكشٚ ٌأ ٍكًٚ ٘ذنأ ، عُٕنا اذٓن تٚسبٓخَلاا تٚذغخنا كٕهس ثبٕٚخحًنا ِذٓن تفهخخًنا ثلاٛهحخنا حضٕح ثبَإٛحنا طبقخنا بٓٛف ىح ٙخنا ثبئٛبنا ٙف ةذئبسنا تٛئاذغنا فٔزظهن . ثاولكلا تيحاتفولا : Scincus scincus ٙئاذغ وبظَ، ، Scincidae ، فحأشنا .

(6)

Summary

The present work is carried out in the Souf region (33 ° 19 'to 33 ° 61'N., 6 ° 80' to 7° 10 ' E °). This study is carried out at the level of Two stations.

Stomach content analyzes measured the relative abundance of prey consumed. Indeed, the diet consists of the Blattoptera 09%, Beetles with 71%, Hymenoptera 12%, Diptera 4%, the Lepidoptera 4%, the most represented Coleoptera are, and especially the species of

Cymindis sp . finally Arachnids and Crustaceans.

The different analyzes of these contents demonstrate the opportunistic feeding behavior of this species, which could constitute an adaptive response to the trophic conditions

prevailing in the environments where the animals were captured.

Key words: Scincus scincus, diet, Scincidae, Reptiles

.

(7)

Liste des Tableaux

Page

Titre

Numéro

18

Températures mensuelles maximales et minimales de la région du Souf Oued pour l’année 2018 et durant la période 2008- 2018. Tableau 01

19 Précipitations moyennes mensuelles de la

région du Souf durant l’année entre (2008-2018).

Tableau 02

20 Humidité relative moyenne mensuelle de la

région du Souf durant l'année 2018.

Tableau 03

21 Moyenne mensuelle de la vitesse du vent de

la région d’étude durant l’année 2018.

Tableau 04

33

Provenance, effectif et composition des populations

Tableau 05

34

Composition des différentes proies du régime alimentaires chez Scincus scincus

(8)

Liste des Figures

Page Titre

Numéro

06 Systématique des reptiles

Figure 01

09 Photos représentants un lézard du genre Scincus

Figure02

10 Répartition géographique des espèces Scincus scincusen Afrique du Nord

Figure03

13 Carte géographique de la région du Souf avec la situation des zones d’études

Figure04

14 La Station de Mih Ouensa. (El Oued) (Photo

personnelle). Figure05

15 La Station de Taleb-Larbi (El Oued) (Photo personnelle). Figure06

17 Coupe hydrogéologique transversale du nappe profondes ("CT" et "CI" )

Figure07

18 Variation mensuelle de la température moyenne de la région du Souf durant la période (2008- 2018).

Figure08

20 Variation des précipitations moyennes mensuelles au niveau de la région du Souf entre la période (2008- 2018).

Figure09

22 Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1953) de la région du Souf durant la période (2008- 2018).

Figure10

24 Etage bioclimatique de la région du Souf selon le

diagramme d’Emberger (2008-2018). Figure11

27 Présentation des mensurations effectuées sur les lézards. Figure12

29 Les différents etapes d'analyse de régime alimentaire du

Sincus sincus

(9)

35 Abondances des proies dans le régime alimentaire de

Scincus scincus..

Figure14

36 Abondance relative (A.R) des principaux ordres des proies présentent dans le composition du régime alimentaire de Scincus scincus.

Figure15

37 Abondance relative (A.R) principales ordre des proies

consommées par les femelles et males de Scincus

scincus.(bleu rouge male ou femelle)

Figure16

38 Abondance relative Le famille des proies ingérées par le mâle et la femelle de Scincus scincus (la station de Mei Ounessa)

Figure17

39 Abondance relative Le famille des proies ingérées par le mâle et la femelle de Scincus scincus (la station de Taleb Arbi)

Figure18

40 Abondance relative Le famille des proies ingérées par le mâle de Taleb Arbi et le mâle de Mih Ouensa de Scincus

scincus

Figure 19

41

Abondance relative Le famille des proies ingérées par la femelle de Taleb Arbi et la femelle de Mih Ouensa de

Scincus scincus

Figure20

42 Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par le Scincus scincus

Figure21

42 Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par les femelles et males de Scincus scincus

Figure22

43 Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par les femelles et males de Scincus

scincus (la station de Taleb Arbi).

Figure23

43 Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par les femelles et males de Scincus scincus (la station de Mih Ouensa ).

(10)

Liste des abbreviations

M : Moyennes mensuelles des températures maximales exprimées en °C. m : Moyennes mensuelles des températures minimales exprimées en °C. T moy : Moyennes mensuelles des températures exprimées en °C. (M+m) / 2 : La moyenne mensuelle des températures en °C. P(mm) : Précipitations mensuelles.

V (m/s) : Vitesse du vent exprimé en mètre par seconde. HR (%): Humidite relative.

Q 3 : Quotient pluviométrique d’Emberger. LT : La longueur totale .

LC: La longueur du corps. LQ : La longueur de la queue .

(11)
(12)

SOMMAIRE

Dédicaces……….. Remerciements……….... Résumé………. Liste des Tableaux………... Liste des Figures……….. Liste des abbreviations……….

PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE I:SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1.PRESENTATION DES REPTILES ... 4

2.BIOLOGIE ET ECOLOGIE DES REPTILES ... 4

3.SYSTEMATIQUES DES REPTILES ... 6

3.1. Les Rhyncocephales ... 7

3.2. Les Crocodiliens : ... 7

3.3. Les Chéloniens (Tortues) ... 7

3.4. Les Squamates ... 7

3.4.1. Présentation de la famille des Scincidea... 7

3.4.2. Présentation des lézards du genre Scincus ... 8

PARTIE EXPERRIMANTALE CHAPITRE II12 PRESENTATION DE LA REGION D’ETUDE ET METHODOLOGIE PARTIE I: PRESENTATION GENERALE DE LA REGION D’ETUDE ... 13

1/SITUATION GEOGRAPHIQUE ... 13 2.LES FACTEURS ECOLOGIQUES ... 15 2.1Facteurs abiotiques ... 15 2.1..1.Relief ... 15 2.1.2.Sol... ... 16 2.1.3.Hydrogéologie ... 16 2.1.4. Climatologie ... 17 2.2. Facteurs biotiques ... 25

PARTIE II: MATERIEL ET METHODES ... 26

1.PRESENTATION DU MATERIEL UTILISE POUR L’ETUDE ... 26

2.PRESENTATION DU MATERIEL BIOLOGIQUE ... 26

3.METHODES D’ECHANTILLONNAGE ... 27

4.CONSERVATIONS DES LEZARDS ... 27

5.TECHNIQUE ADOPTEE POUR L’ETUDE DU REGIME ALIMENTAIRE ... 27

(13)

5.2. Séparation du contenu stomacal ... 28

5.3. L’analyse du contenu stomacal ... 28

5.4 .Détermination des proies du contenu stomacal ... 30

6.TRAITEMENT DES DONNEES ... 30

6.1. Abondance relative ... 30

6.2. Fréquence d’occurrence et constance ... 31

CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION I.RESULTATS ... 33

1. Résultats de la composition des populations ... 33

2.Résultats de la composition du régime alimentaires ... 33

D’après les analyses et l’identification des proies composées des différents contenues stomacaux de notre espèce, on a obtenu les résultats suivants: ... 33

2.1. Abondance relatives des proies ingérées par Scincus scincus au niveau des deux stations ... 33

2.2. Abondance relative des proies ingérées par les mâles et les femelles de Scincus scincus ... 36

2.2.1. Abondance relative des familles des proies ingérées par le mâles et les femelles de Scincus scincus (la station de Mih Ouensa)... 38

2.2.2.Abondance relative des famille des proies ingérées par les mâle et les femelles de (tScincus scincus (la station de Taleb Arbi) ... 39

2.2.3. Comparaison entre l’abondance relative des familles des proies ingérées par les mâles de Mih Ouensa et Taleb arbi de de Scincus scincus ... 40

2.4 /Degré de présence (Occurrence) des proies consommées de Scincus scincus ... 41

2.4.1. Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par les femelles et males de Scincus scincus ... 42

2.4.2. Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par les femelles et les males de Scincus scincus (la station de Taleb Arbi) ... 43

2.4.3. Degré de présence (Occurrence) des proies consommées par les femelles et males de Scincus scincus (la station de Mih Ouensa) ... 44

II.DISCUSSION ... 45

CONCLUSION ... 48

(14)

Partie

(15)
(16)

Introduction

1

Introduction

Malgré la singularité géographique, climatique et la grande variété des habitats que possède le Sahara Algérien, cette chaine reste imparfaitement étudier du point de vue de reptile. Quelques travaux ont été réalisé sur la faune reptilienne du Sahara algérien comme :

GAUTHIER (1931, 1956 et 1967 ),de GRENOT et VERNET (1972 et 1973) in

BOUROUGAA et HAMDI 2018), LE BERRE (1989); SCHLEICH et al. (1996)

MOUANE (2010) et (MEBARKI (2012) in BOUROUGAA et HAMDI 2018) . Ces

travaux sont limités à des récits, des observations ponctuels, des listes faunistiques ou des citations dans le cadre de recherches générales.

Les reptiles constituent une composante importante de la faune vertébrée des écosystèmes. Ils jouent un rôle important dans l’équilibre de ces écosystèmes par la position qu’ils occupent dans les chaines et réseaux trophiques en tant que prédateurs majeurs particulièrement d’insectes et petit invertébrés comme les lézards insectivores, mais également de petit Mammifères et Oiseaux cas de couleuvre carnivore (NOUIRA, 2004).

La prise alimentaire est un comportement propre du règne animal (LE MAGNEN,

(1984) in HARROUCHI en 2016) . Chez les poikilotherme ,comme les Reptile , les

performances digestives, le budget énergétique, la subvention d’énergie pour les différentes activité comme la reproduction est en relation étroite avec la qualité de l'alimentaire (DUNHAM et al., 1989 ) .Par ailleurs, la connaissance précise du régime alimentaire d’une espèce joue un rôle important dans tout programme de conservation (DHANDT, 1996).

Parmi les travaux réalisés sur le régime alimentaire des reptiles on cite :

PIANKA depuis déjà 1986. En Algérie par contre, les recherches dans cet axe sont maigres :

ARAB. K et DOUMANDJI en 2003, ROUAG. en 2015, AYATI. et al en 2015, HARROUCHI en 2016.

C’est pourquoi, notre postula s’appui sur l’étude du régime alimentaire d’une espèce de lézard connu et comestible de la population nommé le poisson du sable scincus scincus. Notre travail s'articule sur trois chapitres suivant :

Dans le premier chapitre, nous présentons des données sur la littérature et la bibliographié des reptiles. Le deuxième chapitre sera consacré à la présentation du domaine de notre travail notamment les stations d’échantillonnages en premier lieu, suivie par une partie réservé aux différentes méthodes et techniques utilisées sur le terrain et en laboratoire,

(17)

Introduction

2

éventuellement les méthodes d’exploitation des résultats obtenus. Le dernier chapitre exploite les résultats obtenus avec des discussions. Nous terminons cette modeste contribution par une conclusion générale.

(18)

Chapitre I

Synthèse

(19)

Chapitre I Synthèse bibliographique

4

1. Présentation des Reptiles

Les reptiles dérivent des amphibiens ou batraciens qui ont donné naissance, au cours du temps, aux oiseaux et aux mammifères (ANGEL, 1946). L’histoire des reptiles commence vers la fin de l’ère primaire, il y a plus de 315 millions d’années, lorsqu’ils se séparèrent des amphibiens après que ceux-ci se furent plus ou moins affranchis du milieu aquatique (CHAUMETON et al., 2001).Les Reptiles sont des vertébrés allantoïdiens, à température variant selon le milieu environnant, à respiration pulmonaire pendant toute leur existence, sans métamorphoses au cours du jeune âge, à corps protégé par une peau recouverte d'une couche cornée résistante formant des granules, des plaques ou des écailles juxtaposées ou imbriquées affectant les formes les plus diverses. Le plus souvent ovipares, rarement ovovivipares. membres présents, bien développés ou rudimentaires, ou absents. Crâne articulé avec la colonne vertébrale par un condyle occipital simple, médian. (ARNOLD &

OVENDEN, 2004).

Ils sont des espèces hétérothermes ectothermes, on d’autre terme poïkilothermes, car la température corporelle varie (hétérotherme), et ces variations de température sont reliées à celles de l'environnement (ectotherme). Ces animaux arrivent cependant à régulariser quelque peu leur température en modifiant leur comportement. Ils peuvent s’exposer au soleil pour se réchauffer ou chercher l’ombre pour éviter un excès de chaleur (ARNOLD & OVENDEN,

2004).

2. Biologie et écologie des Reptiles

- Alimentation

La plus part des reptiles et des amphibiens se nourrissent essentiellement d’animaux vivants. Les aliments d’origine animale sont généralement avalés en entier après avoir, tout au plus mâchouillés afin de maîtriser leur prise (ARNOLD & OVENDEN, 2004).

Les reptiles sont principalement carnivores. Les lézards se nourrissent surtout de minces proies: insecte, vers, mollusques, petits crustacés terrestres ou araignées suffisent généralement à satisfaire leur appétit. Les serpents sont d’habiles prédateurs qui ne consomment que des proies vivantes (SANTIANI , 2002).

Les serpents, s’ils n’attaquent que très rarement leurs congénères, avalent de nombreux lézards, parfois même de forte taille ; un Psammophis schokari de 40 cm peut consommer un Agama bibroni de 20 cm. Les lézards, les amphibiens et de nombreux petits mammifères constituent la totalité de leur nourriture (BONS, 1959).

(20)

Chapitre I Synthèse bibliographique

5

- Niches écologiques

Diverses espèces de reptiles et d’amphibiens peuvent coexister dans un même lieu parce qu’elles y occupent des niches écologiques différentes et n’exploitent donc pas les mêmes ressources. Elles peuvent manger de la nourriture de types et de tailles différents, être actives à des heures différentes du jour ou de la nuit, ou occuper des niches spatiales différentes. De ce fait, les gros lézards mangent de plus grosses proies que les petits lézards et alors que la plupart des lézards chassent le jour, les geckos par exemple chassent la nuit (ARNOLD & OVENDEN, 2004).

- Reproduction

Chez les reptiles la fecondation est interne. Les gamètes ne sont pas exposés aux rigueurs du milieu terrestre comme les amphibiens. Les reptiles pondent des œufs riches en vitellus. L'embryon est entouré d'une membrane (l'amnios) renfermant le liquide amniotique. Deux sacs membraneux sont rattachés à l'embryon: la vésicule vitelline et l'allantoïde. La vésicule vitelline contient le vitellus (jaune) qui nourrit l'embryon et l'allantoïde sert à entreposer les déchets jusqu'à l'éclosion. Le tout est entouré d'une autre membrane, le chorion, qui est perméable aux gaz, mais pas à l'eau. Puisqu’il est entouré d'une coquille souple (ARNOLD & OVENDEN, 2004).

Deux modes de reproduction se déroulent chez les Reptiles qui sont:

- Ovipare: les femelles pondent des œufs, le plus souvent sur des amas de matériaux organiques, qui éclosent au bout deux mois environ.

- Vivipare: les embryons se développent dans le corps de la femelle qui reste dans des endroits très ensoleillés pour emmagasiner un maximum de chaleur nécessaire au développement des embryons; les jeunes naissent complètement formés.

Contrairement aux Oiseaux, les mères des Reptiles ne s'occupent pas de leurs petits, qui sont indépendant dès leur éclosion ou leur naissance (ARNOLD & OVENDEN, 2004).

- Ennemis naturels et défense

La plupart des reptiles et des amphibiens sont petits, sans défense et potentiellement comestibles. Les plus féroces adversaires des reptiles sont d’autres reptiles qui s’en nourrissent par habitude ou occasionnellement (BONS, 1959). Les lézards sont les plus vulnérables ; leur seul moyen de défense est une fuite rapide dans leur refuge. Ils se laissent difficilement approcher et, s’ils sont surpris, n’hésitent pas à employer leurs derniers moyens de défense : ils mordent, ou pour certains d’entre eux, frappent durement leur adversaire à coup de queue (BONS, 1959). Les lézards sont le plus souvent insectivores, mais de

(21)

Chapitre I Synthèse bibliographique

6

nombreuses espèces dévorent volontiers des formes plus petites ou même des jeunes de leur propre espèce.

- Mues

Les amphibiens et les reptiles, perdent, lorsqu’ils muent, la totalité de la couche externe de leur peau à intervalles réguliers. La peau des amphibiens et surtout des serpent et lézards se détache souvent en une seule et même couche transparente que l’on appelle « exuvie ». Ces exuvies constituent des moulages rigoureux de la surface du serpent. La mue permet à l’animal de grandir, voir même de se débarrasser de marques tenaces (ARNOLD &

OVENDEN, 2004).

La mue reproduit fidèlement l’écaillure du serpent qui l’a laissé, y compris la cornée de l’œil. La découverte d’une mue dans la nature, permet en général de déterminer l’espèce, et en tout cas de savoir s’il s’agit d’une vipère ou d’une couleuvre (NAULLEAU, 1987).

3. Systématiques des Reptiles

Selon LAURIE et al., 2009, La classe des reptilia comprend 6660 espèces réparties en 4 ordres comme le représente la figure suivante :

(22)

Chapitre I Synthèse bibliographique

7

3.1. Les Rhyncocephales

Ce sont de petits reptiles diapsides qui sont apparus peu avant les dinosaures (RAVEN et al., 2007). Le sphénodon (Sphenodon punctatus) est aujourd’hui l’unique représentant de cet ordre.

3.2. Les Crocodiliens :

Véritables fossiles vivants, ils sont apparus il y a 225 , c'est-à-dire avant l’apparition des dinosaures. Cet ordre renferme les plus grands reptiles actuels avec 23 espèces répartissent en 3 familles: les Crocodylidés, les Alligatoridés et les Gavialidés

(CHAUMETONet al., 2001).

3.3. Les Chéloniens (Tortues)

C’est la plus ancienne lignée, elles ont un crâne anapside, qui ressemble fort à celui des premiers reptiles (RAVEN et al., 2007). Il est divisé en 2 sous-ordres : les Cryptodira et les Pleurodira, seul le premier nous intéresse. Celui-ci se divise aussi en 4 super-familles ; 2 seulement sont représentées en Algérie, les Testudinoidea et les Chelonioidea.

3.4. Les Squamates

cet ordre comprend trois sous-ordres :

 Les Amphisbéniens avec environs 135 espèces de lézards vermiformes. En Algérie ce groupe est représenté par 2 familles : amphisbaenidae et Trogonophidae.

 Les Ophidiens avec environs 3000 espèces de serpents. Ce groupe est représenté en Algérie par 3 super-familles : Typhlopoidae (Leptotyphlopidae), Henophidia (Boidae) et Xenophidia (Colubridae, Elapidae et Viperidae).

 Les Sauriens avec quelque 3800 espèces de lézards. En Algérie ce groupe renferme plusieurs familles : Agamidae, Chamaeleonidae, Gekkonidae, Anguidae, Varanidae, Lacertidae et les Scincidae qui font l’objet de notre étude.

3.4.1. Présentation de la famille des Scincidea

Selon UETZ (2000), La famille des Scincides regroupe environ 1200 espèces décrites, ce qui constitue la plus grande partie des espèces de lézards connues à ce jour.

-Description

Ce sont des lézards de taille moyenne, il ont un corps recouvert d’écailles lisses, imbriquées, cycloïdes, semblables sur l’ensemble du tronc. Les écailles antérieures chevauchent les écailles postérieures (DOUMERGUE, 1901; SAKATA ET HIKIDA,

(23)

Chapitre I Synthèse bibliographique

8

La tête est couverte par de grandes plaques céphaliques symétriques. La pupille est ronde et la paupière inférieure présente souvent un disque transparent, leurs assurant une protection contre les différentes types de particules alors qu’ils s’enfouissent dans le sol. Les pores fémoraux sont absents. Ils disposent d’un palais secondaire ossifié (GREER, 1970 ;

GUIBE, 1970 ; PRESCH, 1988 ; SCHLEICH et al., 1996). Le coup n’est pas distinct de la

tête et du corps, et la queue est le plus souvent fragile.

Plusieurs espèces mènent une existence souterraine et fouisseuse. Ce mode de vie est marqué par des modifications d’un certain nombre de disposition. Le corps s’allonge, le museau se transforme en organe de fouissement, il devient cunéiforme avec effacement de la mandibule et ouverture de la bouche sur la face inférieure (GUIBE, 1970).

Ces espèces sont terrestres, mais certains de bon nageur et se rencontre souvent dans l’eau comme les Scelotes et les Tropidophorus. Une seule espèce Corucia zebrata présente une véritable adaptation arboricole avec sa queue préhensile (GUIBE, 1970).

Les spécimens de cette famille se manifestent par la réduction des membres et l’aspect serpentiforme d’où leur déplacement par ondulations latérales du corps (GREER

,1970 ; GUIBE, 1970 ; GREER et al., 1998). Cette tendance évolutive s’observe

particulièrement à l’intérieur du genre Chalcides ou elle se traduit par le passage des formes lacertiformes vers les serpentiformes (PASTEUR, 1981 ; CAPUTO et al., 1995 ; CAPUTO

et al., 1995; GREER et al., 1998). -Répartition

Les espèces de cette famille présente une large répartition géographique, ils sont connus en Afrique, Europe, Asie, Australie et Amérique (GUIBE, 1970; RENOUS, 1979). En effet, Ils sont très abondants en Afrique au sud de Sahara, à Madagascar et en Australie, mais aussi sur les iles du pacifique Sud. (GREER, 1970 ; AUSTIN, 1995).cependant absents de l’Amérique du Nord (GUIBE, 1970 ; RENOUS, 1979).

3.4.2. Présentation des lézards du genre Scincus

- Systématique

Les Scincus sont classés dans la systématique comme suite :

Classe : Reptilia. Ordre : Squamata. Sous-ordre : Sauria. Famille : Scincidae

(24)

Chapitre I Synthèse bibliographique

9

-Description

Ce scincidé de taille moyenne d’une longueur de12 cm, la longueur de la queue est de 8,5 cm (LE BERRE, 1989), porte des écailles dorsales lisses, imbriquées, légèrement plus grandes que les écailles ventrales (SCHLEICH et al., 1996).

La coloration de la face dorsale varie du jaune pâle au beige roux soit uniforme (Fig 02), soit avec des mouchetures brunes, violettes ou noires sont disposées sur les flancs, de l’épaule au bassin chez les adultes. La face ventrale est blanchâtre (LE BERRE, 1989). La tête comprend des yeux très petits, des écailles céphaliques représentées par 6 supra oculaires ; de 9 à 7 supra labiales et 26 à 28 (rarement 30) écailles autour du milieu du corps (SCHLEICH et al., 1996). Le museau il est effilé, plat et en forme de coin, une oreille externe en forme de fente oblique cachée par des écailles, le corps terminé par une queue courte et conique (LE BERRE, 1989).

Figure 02 : Lézard du genre Scincus (Photos original, 2019).

-Répartition :

Les lézards appartenant à l’espèce Scincus scincus sont géographiquement très répandu, Il fréquente les zones de sables vifs et les parties sableuse du désert présentant un couvert végétal arbustif éparse (GAUTHIER, 1967 ; LE BERRE, 1989 ).

(25)

Chapitre I Synthèse bibliographique

10

Son aire de distribution s’étend dans tout le Sahara, au sud de l’atlas saharien : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Sahara Occidental (Fig 03). En Algérie l’espèce de se trouve dans les régions de Sahara-Septentrional (LE BERRE, 1989).

Ses limites de distribution méridionales en Afrique incluent le Sénégal, le Mali, le Niger et le Nord-ouest du Nigeria. Il se trouve également en Palastine, Jordanie, centre de l’Irak et au Sud-ouest de l’Iran. Dans les payes du Golfe, les limites méridionales de son aire de distribution son le Yémen (Hadhramaut) et l’Est des Emirats Arabes Unis (Ras al Khaymah)

(BOULENGER, 1891 ; DOUMERGUE, 1901 ; ARNOLD et LEVITION 1977 ;

WERNER . 1982 ; ARNOLD 1986 ; LE BERRE, 1989 ; SCHLEICH et al., 1996 ; GRIFFITH et al., 2000 ; DISI et al., 2001).

Figure 03 : Répartition géographique des espèces Scincus scincus en Afrique du

(26)

Partie

(27)

Chapitre II

Présentation

de la région d’étude

et méthodologie

(28)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

13

Dans ce chapitre nous abordons en générale le milieu biophysique de la région d’étude en mettant en relief ses caractéristiques géographiques, bioclimatiques et un aperçu succincte sur la faune et la flore. Dans la deuxième étape nous présentons la méthodologie générale adoptée pour notre étude.

Partie I: Présentation générale de la région d’étude

1/Situation géographique

La wilaya d’El Oued est située au Sud-Est de l'Algérie (Fig 04), elle a une superficie de 44 586.80 Km². La longueur de sa frontalière avec la Tunisie est de 300 Km environ. Elle est couverte par le grand Erg Oriental sur les 2/3 de son territoire. Elle est délimitée:

Au nord, par les wilayas de Tébessa et Khenchela. Au nord et au nord-ouest par la wilaya de Biskra. Au sud et au sud-est par la wilaya de Ouargla. À l'est par la Tunisie(ANDI, 2013).

Figure 04: Carte géographique de la région du Souf avec la situation des zones d’études (D.S.A El Oued, 2000 ; modifier par BENAMARA et MEGDOUD, 2019)

Taleb Arbi Mih Ouensa

(29)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

14

Au niveau de notre région d’étude (El Oued), deux stations on été prospectés :

La station de Mih Ouensa (33° 11.49’ nord ; 6° 42.19’ est) qui se situé à 30 km au sud ouest du chef lieu de la wilaya d’El Oued (Fig 05 ), c’est une zone sablonneuse constitué essentiellement par de grand massif dunaire, elle a comme caractéristique unique des formations phoenicicole important de système Ghout et des cultures maraichères.

La station de Taleb Arbi (33° 43.39’ nord ; 7° 31.02’ est), par contre est localisé à 86 km du nord du chef lieu de la wilaya, elle présente une topographie généralement plane, avec des dépôts sablonneux sur de vastes espaces (Fig 06).

(30)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

15

Figure 06: La station de Taleb Arbi (El Oued) (Photo originale).

2. Les facteurs écologiques

Les facteurs qui caractérisent notre région sont les facteurs abiotique et biotique.

Facteurs abiotiques

/

2.1

Les facteurs les plus actifs sont au nombre de quatre. Il s’agit du relief, du sol, de l’hydrogéologie et du climat (températures, précipitations, humidité relative et vents).

Relief ./ 2.1..1.

La configuration du relief de la Wilaya d’El-Oued se caractérise par l’existence de trois grands ensembles à savoir :

* Région d’El Oued: Une région sablonneuse en plein Erg oriental qui occupe la totalité d’El Oued d’Est et du Sud.

* Région d’Oued Righ : Où se trouve notre zone d’étude. Le relief du site est homogène avec la présence de quelques dunes de sable et de hamada de faible hauteur.

(31)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

16

* Région de Dépression : C’est la zone des Chotts, elle est située au Nord de la Wilaya et se prolonge vers l’Est avec une dépression variante entre -10m et -40m (chott Me lghigh et Chott Merouane) (ANONYME, 2009b).

: Sol

./ 2.1.2.

Le sol de la région du Souf est un sol typiquement saharien, Caractérisée par une texture sableuse, pauvre en matière organique et une perméabilité à l’eau très importante

(HLISSE, 2007). 2.1.3.Hydrogéologie

Les principaux aquifères des bassins sédimentaires du Sahara septentrional sont principalement développés dans des séquences gréseuses, mais aussi dans des roches calcaires fracturées, formant des complexes aquifères multicouches plutôt que des entités géologiques singulières (DUBOST, 1991).

a) La nappe phréatique

Dans la région du Souf la nappe phréatique s’étend sur toute la superficie. Elle repose sur le plancher argilo gypseux de Pontien supérieur. La partie airé qui sépare eau (nappe) et la surface du sol, ne dépasse jamais une distance moyenne verticale 20 m de sable non aquifère

(VOISIN, 2004). Selon le même auteur, l’épaisseur de la nappe phréatique contenue dans les

sables dunaires quaternaires, est de quelques mètres, elle s’approfondit par rapport à la surface du sol on se dirigeantvers le Sud.

b) Nappas profondes

Entre le massif du Tassili et l’Atlas Saharien, se situe une fosse tectonique de600.000Km2, très profonde, remplie par des sédiments de Trias, Jurassiques et Crétacés

(VOISIN, 2004). Les forages de Oued Souf exploitent la nappe dite du Pontien inférieur qui

est constituée par des alluvions sableuses déposées pendant le Miocène supérieur sur 200 à 400m d’épaisseur (VOISIN, 2004).

 Nappe du complexe terminal (CT)  Nappe continental intercalaire (CI)

(32)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

17

Figure 07 : Coupe hydrogéologique transversale de la nappe profonde (CT et CI) (CORNET,1964).

2.1.4. Climatologie

Selon OZENDA (2004), les caractères du climat saharien sont dus à la situation en latitude au niveau du tropique, ce qui entraîne de forte température, et au régime des vents qui se traduit par des courants chauds et secs. Le climat saharien se définie également par la faiblesse des précipitations, une forte évaporation et de grands écarts de température.

 Température

La température est un facteur écologique capital (DREUX, 1980), elle est considérée comme facteur limitant de toute première importance, car elle contrôle l'ensemble desphénomènes métaboliques et conditionne de ce fait la répartition de la totalité des espèces et des communautés d'être vivant dans la biosphère (RAMADE, 1984).

Les données thermométriques caractérisant notre région d’étude sont mentionnées dans le tableau suivant :

(33)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

18

Tableau N° 01: Températures mensuelles maximales et minimales de la région d’El Oued pour l’année 2018 et durant la période 2008- 2018.

Années T (C°)

Mois

Jan Fév Mar Avr Mai Jun Juillt Aout Sept Oct Nov Dec

2008 à 2018 M 18.16 19.66 24.05 29.02 33.48 38.23 42.19 40.72 36.12 30.32 23.32 18.57 m 5.42 6.52 10.47 14.77 19.08 23.57 27.14 26.67 23.2 14.85 10.54 5.92 Tmoy 11.75 13.08 17.26 21.93 26.30 30.95 34.71 33.70 29.95 22.6 16.92 12.21

(O.N.M.ELOued,2018 et WWW.tu tiémpo.net 2018)

M : Moyennes mensuelles des températures maximales exprimées en °C. m : Moyennes mensuelles des températures minimales exprimées en °C. T moy : Moyennes mensuelles des températures exprimées en °C.

du ci-dessous, nous permet de remarquer que durant les derniers 10 ans, la période chaude s’étale du mois de Mai à Octobre avec une température moyenne de 34,71 °C. La température moyenne maximale est enregistrée en mois de juillet avec 42,19°C. Tandis que la période froide débute du mois de Novembre à Mars avec une moyenne de 13,08° C, les plus faibles valeurs se produisent en janvier, avec 11,75°C. (Tab 01 Fig 08).

Figure 08: Variation mensuelle de la température moyenne de la région du Souf durant la

période (2008- 2018). 0 5 10 15 20 25 30 35 40

Jan Fev Mars Avr Mai Jun Jlt Aou Sep Oct Nov Dec

Tem p é ratu re s ) Mois

(34)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

19

 Les précipitations

Les précipitations se rapportent à toutes les formes d'eau fondue et grêlé qui tombentde l’atmosphère. Elles varient d'un endroit à l'autre et elles ont un effet notablesur la répartition et les type d’organismes présents (RAVEN et al, 2009). Elle agit sur la vitesse du développement des animaux, sur leur longévité et sur leur fécondité (DAJOZ, 1971).

Au Sahara, la pluviosité est le facteur le plus important dans la vie des êtres vivant

(DURANTON et al., 1982). Le tableau 02 regroupe les données concernant les précipitations

mensuelles exprimées en (mm) de l’année 2018 et de la période 2008- 2018de la région du Souf.

Tableau N° 02 : Précipitations moyennes mensuelles de la région du Souf durant l’année

entre (2008-2018).

(O.N.M.ELOued,2018 et WWW.tutiémpo.net 2018)

P (mm) : Précipitations moyennes mensuelles en (mm).

Les précipitions sont irrégulières entre les saisons et les années .En effet L’analyse de la hauteur mensuelle de pluviométrie fait ressortir une moyenne de 6,65 mm/an durant la période (2008- 2018), avec un maximum en mois de Janvier de 12,18mm, Le minimum se produisant toujours en juillet (0,18 mm/an) (Fig 09). Toutefois, Il faut noter que ces valeurs mensuelles peuvent fortement varier d’une année à l’autre.

Mois

Années Jan Fév Ma

r

Avr Mai Jun Juit Aout Sept Oct Nov Déc cumul P (mm) 2008 à 2018 12.1 8 6.65 8.8 2 10.24 1.23 0.57 0.18 0.85 8.59 3.82 5.24 2.14 60.51

(35)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

20

Figure 09: Variation des précipitations moyennes mensuelles au niveau de la région du Souf

entre la période (2008- 2018).  evitaler étidimuh

L’humidité est un état de climat qui représente le pourcentage de la vapeur d’eau qui se trouve dans l’atmosphère. Elle dépend de plusieurs facteurs à savoir : la quantité d'eau tombée, le nombre de jours de pluie, la température, les vents et de la morphologie de la station considérée (FAURIE et al.,1980).

Les taux d'humidité relative pour l'année 2018 sont présentés dans le tableau suivant:

Tableau N° 03 : Humidité relative moyenne mensuelle de la région du Souf durant

l'année 2018.

(O.N.M.EL Oued etWWW.tu tiémpo.net 2018)

HR. (%) : Humidité relative en pourcentage.

Dans la région d'Oued Souf, durant l’année 2018, Le taux d'humidité relative varie d'une saison à l'autre, mais en générale l’air est sec, elle diminue nettement jusqu' à 23,5% en

0 2 4 6 8 10 12 14

Jan Fev Mars Avr Mai Jun Jlt Aou Sep Oct Nov Dec

Pr é ci p it ati on s (m m ) Mois

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

(36)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

21

Juillet, c'est le mois qui reçoit le plus faible taux d'humidité, par contre en Décembre elle s'élève jusqu' au 59,8 %, c'est le mois le plus humidedurant l'année (Tab 03).

 Vents

Le vent est un élément caractéristique du climat, il est déterminé par sa direction, sa vitesse et sa fréquence (DUBIEF, 1964).Dans la région du Souf, ilsouffle de façon continue et son importance est considérable. Cependant, les statistiques indiquent que la moyenne annuelle des vitesses atteint 3,7m / s. à savoir que le vent qui vient de l’Est est appelé Bahri, il est apprécié au printemps, le vent qui vient d’Ouest, ou Gharbi, est un vent froid et le vent du Sud,dit le Chihili, est un vent brûlant qui ne souffle qu’une quinzaine de jours par ans (VOISIN, 2004).

Les données mensuelles de la vitesse du vent pour la région d’étude durant l'année 2018 sont regroupées au Tableau N° 04.

Tableau N° 04: Moyenne mensuelle de la vitesse du vent de la région d’étude durant l’année

2018.

(O.N.M.EL Oued etWWW.tu tiémpo.net 2018)

V (m/s) : Vitesse moyenne du vent en mètre par seconde

L’analyse du tableau montre que, au cour de l’année 2018, on a observé des vents plus au moins fort durant toute l’année avec une vitesse moyenne maximale de 15,8 m/s enregistré au mois de Mars, la vitesse la plus faible étais de 8m/s au mois de Décembre (Tab 04).

 Synthèse climatique sur la région d’étude:

L’établissement d’une synthèse des facteurs climatiques à savoir la pluviométrie et la température fait appel à deux paramètres :

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

V

(37)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

22

 Diagramme Ombrothérmique de Bagnouls et Gaussen (1953):

Le diagramme ombrothermique (Ombro = pluie, thermo = température) est construit en portant en abscisse les mois et en ordonnée les précipitations (P) en mm sur un axe et les températures (T) °C sur le second, en prenant soin de doubler l'échelle par rapport à celle des précipitations (P = 2T), pour obtenir un diagramme superposé (FAURIE et al, 1980).

Selon Bagnouls et Gaussen (1953) un mois est biologiquement sec, lorsque le total mensuel des précipitations est inférieur ou égal au double de la température moyenne exprimé en degrés Celsius. Autrement dit, lorsque P≤2T, la courbe ombrique se trouve au dessous de la courbe thermique et l'intersection des deux courbes qui détermine la durée et l'intensité de la période sèche.

P mm < 2T C. L’aire comprise entre les deux courbes représente la période sèche. 2T C < P mm L’aire comprise entre les deux courbes représente la période humide.

Figure 10 : Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1953) de la régiond’El

Oueddurant la période (2008- 2018).

 Quotient pluviométrique (Indice d’Embergrer):

En Algérie, Il existe cinq étages bioclimatiques (sahariens, arides, semi-arides, subhumides et humides). La formule du quotient d’Emberger, a été élaborée pour les climats

(38)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

23

méditerranéens, afin de déterminer le bioclimat d’une région donnée. Elle tient compte de la variation annuelle de la température et de la pluviométrie.

Le quotient (Q) se calcule comme suit :

M : la moyenne des maxima des températures du mois le plus chaud de l’année exprimée en dégrée Celsius (°C).

m : la moyenne des minima des températures du mois le plus froid de l’année exprimée en dégrée Celsius (°C).

P : la moyenne des précipitations annuelles mesurées en (mm).

En fonction de la valeur de ce coefficient on distingue les zones suivantes :

humide avec Q > 100 ; tempérée avec 100 > Q > 50 ; semi-aride avec 50 > Q > 25 ; aride avec 25 > Q >10 et désertique avec Q < 10 (Faurie et al., 2006).

Les valeurs de températures et de pluviométrie utilisés pour calculer le quotient d’Emberger pour l’année 2017 sont mentionnées dans le tableau ci-dessous :

Le quotient pluviométriqued’Emberger de notre région d’étude calculé, au cour des 10 dernières années (2008-2018) est égale à 5,64 (m = 5.42 C°), cette valeur reportée sur le climagramme d’Embergermontre que notre région d’étude appartient à l’étage bioclimatique désertique hiver tempéré.

(39)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

24

Figure 11 : Etage bioclimatique de la région du Souf selon le diagramme d’Emberger

(2008-2018).

(40)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

25

2.2. Facteurs biotiques

Les facteurs biotiques qui sont traités dans le cadre de cette étude sont des données bibliographiques sur la faune et la flore de la région d’El Oued

Mammifères, les Reptiles, les Oiseaux et les Orthoptères.

Le tableau ci dessous présente quelques espèces animales qui fréquentent le désert d’El Oued.

(41)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

26

Partie II: Matériel et méthodes

L’étude de régime alimentaire consiste en la détermination qualitative et quantitative des aliments ingérés par les individus d’une espèce donnée. Cette étude et soumise à des variations géographiques, saisonnières ou biologique selon l’état physiologie, l’âge et éventuellement le sexe de l’individu. Dans cette partie on va développer la méthodologie utilisé pour mener l’étude du régime alimentaire de Scincus scincus.

1. Présentation du matériel utilisé pour l’étude

Dans laboratoire nous avons utilisée les matériels suivants:

- Des bocaux hermétiques contenant de l’éthanol (70%) pour conserver les individus mort. - Des boites de pétris pour l’étalement du contenu stomacal.

- Des boites plastiques pour conserver le contenu stomacal.

- Des étiquettes collées sur les bocaux pour enregistrer les informations sur la provenance, la date de capture et le numéro de lézards.

- Gants.

- Masque chirurgical pour se protégé des odeurs notamment celle du formol.

-Scalpel (Lame de rasoir) pour la dessiccation du ventre des lézards. - L'eau distillée pour l’hydratation du contenu stomacal. - Une pince pour manipuler les animaux. - Une loupe binoculaire pour étudier le contenu stomacal. - Un pied coulisse pour prendre les mesures biométriques.

2. Présentation du matériel biologique

Pour l’étude du régime alimentaire nous avans choisi des lézards de l’espèce Sincus

sincus. Ce lézard qui fréquente les habitats sablonneux, possède un corps cylindrique, à pattes courtes, la face dorsale est de couleur jaune parsemé par des rayeurs transversal de couleur noir, parfois discontinu au milieu du corps, pour nos spécimen les rayeurs sont variable allant de 0 et 5 entre les membres antérieurs et le cloaque. La face ventrale a une couleur jaunâtre uniforme sans taches.

(42)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

27

3. Méthodes d’échantillonnage

La méthodologie d’échantillonnage utilisée lors des sorties consiste à parcourir le milieu choisi à une vitesse lente afin de pouvoir observé les lézards, une fois repéré il sera capturé à la main, les prospections ont été réalisé durant les mois de mars, avril et mai.(2019)

4. Conservations des lézards

Les animaux capturés, destinés aux analyses ultérieures sont tués grâce à l’éther. Chaque lézard et par la suite étiqueté, l'étiquette porte un numéro et la provenance. L’animal est conservé de suite dans des bocaux hermétiques contenant de l’éthanol (70%) ou le formol (10%) ou sera mentionné le lieu et la date de capture, a noter que les lézards doivent être complètement trempés dans l’éthanol ou le formol pour une bonne conservation.

5. Technique adoptée pour l’étude du régime alimentaire

5.1. Analyses biométriques des lézards

Avant de procédé à l’analyse du régime alimentaire, nous avons établi quelques mesures biométriques sur nos spéciméne à l’aide d’un pied à coulis (Fig 12) à savoir :

La longueur totale (LT) La longueur du corps (LC) La longueur de la queue (LQ)

Figure 12 : Présentation des mensurations effectuées sur les lézards (photo personnel BEN AMARA et MEGDOUD 2019)

(43)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

28

5.2. Séparation du contenu stomacal

Pour notre travail nous avans chois la méthode d’analyse des contenu stomacaux, celle-ci a le grand mérite d’établir la relation précise entre la nature du contenu stomacal, et l’identité des animaux pour le sexe l’âge et le régime différents (SJARMIDI, 1992).

Le prélèvement fait directement sur les lézards rend facile la détermination du sexe et l’estimation de l’âge. Eventuellement la détermination des aliments peu digéré est plus facile avec cette méthode qu’avec l’analyse des fèces, mais son inconvénient majeur réside dans la nécessité de sacrifier l’animal.

Selon ZENARI et BENFAIDA (2000), la première étape de cette méthode est la dissection du lézard. On se menant d’une paire de gant chirurgical on va fixer notre spécimen sur un support on carton du coté dorsal par des épingles au niveau des pattes antérieures et postérieures, qui sera monté par la suite sur une pièce en bois.

A l’aide d’un scalpel, les téguments sont incisés suivant une ligne médiane, entre le cloaque et le cou. Quatre incisions perpendiculaires sont faite sur le corps du lézard de telle façon à pouvoir extraire l’estomac et l’intestin de l’individu intact.

Ensuite, on fait dégagé le tube digestif doucement en commençant par l’intestin jusqu’à extraire l’estomac. Ces deux parties sont retirées délicatement et posées dans une boîte de pétri puis à l’aide de deux pinces fines on déchire soigneusement les parois, afin d’en extraire les contenus sans l’abîmer .

Le contenu de l’estomac ainsi que celui de l’intestin retiré, on les rince ensuite à l’aide d’une pipette contenant de l’eau et conservé dans des boite de pétri pour faire le tri sous une loupe binoculaire.

5.3. L’analyse du contenu stomacal

Apres avoir mesuré la taille, déterminer le sexe et récupérer les contenus stomacaux, les prélèvements sont examinés sous loupe binoculaire munie d'un micromètre, afin de mesurer la taille des proies. Au cours de l’étalement de l’échantillon on veillera à ce que tous les fragments soient dispersés sur toute la surface du fond de la boîte de pétrie, on rajoute à l’aide d’une pipette une solution diluée d’alcool à 70% (Fig 13).

Dans ce type d’analyse la détermination des proies s’effectue, en s’appuyant sur la forme, l’aspect, la couleur, la brillance et la taille des pièces importantes comme la tête, les antennes, les mandibules, les maxilles, les pattes et les ailes, l’exemple des invertébrés qui sont dénombrés par le comptage des différentes pièces anatomiques qui peuvent être trouvées,

(44)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

29

à savoir; les céphalothorax, les prothorax, les ailes, les pinces, les pattes, etc qui sont regroupé en lot dans la boite de pétrie, aussi des individus entiers peuvent être trouvés.

Certain proies en état de dégradation avancée (insectes) ont été comptées, mais n'ont pas été incluses dans les calculs, puisqu' elles appartiennent à des catégories taxinomiques différentes. C'est aussi le cas des dépris végétaux et les grains des sables, d' ailleurs exceptionnels dans les contenus stomacaux.

Figure 13 : Les différentes étapes d'analyse de régime alimentaire du Sincus sincus (Photos originale, 2019). 1 3 1 2 6 5 4 3

(45)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

30

5.4 .Détermination des proies du contenu stomacal

La détermination des différents proies et composé des contenus stomacaux, est une méthode minutieuse, couteuse en temps et elle se fait avec beaucoup d’attention.

Après avoir recueilli les espèces d’arthropodes et les fragments, ces dernières sont déterminées au laboratoire. On commence par l’identification des classes et des ordres, puis on passe à l’identification des familles et des espèces, en se basant sur des clés de détermination, comme PERRIER (1979, 1932, 1927) et CHOPARD (1945), ZAHRADNIC

(1988) et de GRASSE et al., (1990), ainsi que sur des collections de références.

Les proies appartenant aux classes des Insectes ont été identifiées jusqu' au niveau de l’espèce.

A la fin, les individus de la même espèce sont quantifiés et classés par ordre systématique afin d’être exploité par les différents indices écologiques statistiques.

6. Traitement des données

Les résultats obtenus après l’analyse des contenus stomacaux, sont traités par le calcule de l’abondance relative (AR) et l’occurrence de présence (OP) des différents proies ingérées par le Scincus scincus.

6.1. Abondance relative

L'abondance relative (AR) de chaque catégorie de proie a été déterminée. Elle est

exprimée en pourcentage, et calculé par la formule: AR= (ni/N)*100, avec ni, nombre de proies d'une catégorie i, et N le nombre total des proies consommées par l'ensemble individus des Scincus scincus examinés. Cette méthode accorde la même importance aux différentes catégories de proies ayant des valeurs énergétiques variables.

100 x ni –––––––– AR % = N

AR % permet de préciser la place occupée par les effectifs de chaque espèce trouvée dans les

Estomacs.

n : nombre total des individus d’une espèce i prise en considération; N : nombre total des individus de toutes les espèces présentes.

(46)

Chapitre II Présentation de la région d’étude et méthodologie

31

6.2. Fréquence d’occurrence et constance

C’est le nombre des fois où l’on a relevé l’espèce au nombre des relevés totaux

réalisées (FAURIE et al., 2003). Même auteur ajoute que le plus couramment on l’exprime on pourcentage. Il précise la fréquence de présence ou d'absence d'une espèce en fonction des différentes crottes prises en considération. Elle est calculée selon la formule suivante :

Pi x 100

FO % = –––––––– P

FO % : est l'indice d'occurrence;

Pi : est le nombre de crottes contenant au moins une proie de l'espèce i; P : est le nombre total des estomacs analysés.

(47)

Chapitre III

Résultats

et

Discussion

(48)

Chapitre III: Résultats et Discussion

33

I. Résultats

Dans ce chapitre, nous allons présenter dans un premier temps les différents résultats relatifs aux différentes compositions du régime alimentaire Scincus scincus puis nous essayons de discuter ces résultats.

1. Résultats de la composition des populations

Rappelons que, nos effort et nos sortie sur terrain nous on permet de recensées 40 individus qui ont passé par plusieurs opérations au laboratoire afin de récupérer les contenus stomacaux et identifier les différentes proies ingérés.

La provenance, l'effectif et la composition des populations échantillonnés sont portés dans le suivant:

Tableau05: Provenance, effectif et composition des populations

Région Stations Nombre de

males

Nombre de

femelles

Nombre total

El Oued Mih Ouensa 9 11 20

Taleb Arbi 8 12 20

2.Résultats de la composition du régime alimentaires

D’après les analyses et l’identification des proies composées des différents contenues stomacaux de notre espèce, on a obtenu les résultats suivants:

2.1. Abondance relatives des proies ingérées par Scincus scincus au niveau des deux stations

Le tableau ci-dessous mentionne les résultats de l’identification des contenus stomacaux, en composition des proies ingérées de nos spécimens obtenu dans les deux stations d’études.

(49)

Chapitre III: Résultats et Discussion

34

Tableau 06: Composition des différentes proies du régime alimentaires chez Scincus

scincus.(2019)

Classe Ordre Famille Espèce Nombre

proies

Arachnida Aranea Gnaphozida Gnaphozidae sp ind 02

Crustacea Isopoda Agnaridae Hemilepistus reaumuri

01

Insecta Blattoptera Blattidae Blatte orientale 02

Blatte gramanica 05

Hymenoptera Formicidae Pheidole pallidula 12

Componotus sp 02 Componotus thoracicus 03 Messor sp 10 Monomorium sp 01 Cataglyphis bicolor 01 Componotus barbaricus 02 Plagiolepis 02

Coleoptera Ptinidae Ptinus sp 17

Coleoptera F ind Coleoptera sp1 ind 01

Coleoptera sp2 ind 02 Coleoptera sp3 ind 01 Tenebirionidae Erodius sp 02 pimelia sp 19 Scaurus sp 03 Pimelia interstitialis 05 Asida sp 01 Zophozis lana 07 trachyderma hispida 05

(50)

Chapitre III: Résultats et Discussion 35 Carabidae Cymindis sp 23 leptonychus F ind. leptonychus sp. ind. 01 Lepidoptera leptonychus F ind. Lepidoptera sp .ind 03

Diptera Diptera F. ind. Diptera sp. ind. 03

03 07 11 27 136

L’analyse de la composition du régime alimentaire en proies des 40 individus échantillonnés de Scincus scincus révèle l’existence de 27 espèces identifier de proies différentes, tous font parti de l’embranchement des Arthropodes, réparties en 3 classes, 7 ordres et 11 familles, dont 5 ordres des insecta, 1 ordre d’Arachnida et 1 ordre de Crustacea (Tab 06 )

En effet, 93% des proies trouvé dans les contenus stomacaux sont des espèces

appartenant à la classe des Insecta, la plus part sont de l’ordre de Coléoptera et Hymenoptera, 4% de la classe des Crustacea et seulement 3% qui représente la classe des Arachnidea (Fig 14) (Tab.06).

Figure 14: Abondances relative (A.R) des principaux classes de proies présentent dans la

(51)

Chapitre III: Résultats et Discussion

36

En terme des ordres qui sont consommées par Scincus scincus (Fig 14), l’ordre des Coleoptera est le plus abondant avec un pourcentage de 71%, suivi par les Hymenopta, les Blatopttera et Aranea, avec une abondance relative respectivement de 12%, 9% et 5%. Quand aux ordres des Diptera et les Lepitoptera, elles présentent chacune une abondance de 4%. A noter que l’ordre des Isopoda a une abondance nulle (Fig 14).

La famille la plus abondante en espèces est Formicidae avec 8 espèces (Pheidole

pallidula, Componotus sp. ind., Componotus thoracicus, Messor sp , Monomorium sp, Cataglyphis bicolor, Componotus barbaricus et plagiolepis), Suivi de Tenebirionidae avec 7

espèces (Erodius sp, pimelia sp , Scaurus sp, Pimelia interstitialis, Asida sp, Zophozis lana et

trachyderma hispida), et en fin la famille des Coleoptera (F ind) avec 3 espèces indéterminés.

Figure 15: Abondance relative (A.R) des principaux ordres des proies présentent dans la

composition du régime alimentaire de Scincus scincus.

2.2. Abondance relative des proies ingérées par les mâles et les femelles de Scincus scincus

Les résultats obtenus de l'abondance relative des proies ingérées par Scincus scincus et la comparaison entre le régime alimentaire du male et de la femelle sont mentionnés dans la figure 15. 5 % 12 % %9 71 % 4 % %4 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8

(52)

Chapitre III: Résultats et Discussion

37

Figure16: Histogramme sur l’Abondance relative (A.R) des principaux ordres des

proies ingérées par les femelles et les mâles de Scincus scincus.

La figure (16) montre que les proies les plus consommées par les males sont respectivement: les Coléoptères 60% les Hyménoptères 31% et les Blattoptera 5%.

Chez les femelles, les Coléoptères sont ingères avec 67% des proies, les Hyménoptères 20%, les Lepidoptera, les Diptères et les Blattoptera avec un apport très faible de 4%. 3 % %1 %5 31 % 60 % 0 % %0 0 % %1 %4 20 % 67 % 4 % %4 0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % male femelle

(53)

Chapitre III: Résultats et Discussion

38

2.2.1. Abondance relative des familles des proies ingérées par le mâles et les femelles de Scincus scincus (la station de Mih Ouensa)

Figure 17: Histogramme sur l’abondance relative des familles des proies ingérées par les

mâles et les femelles de Scincus scincus (la station de Mih Ouensa).

L’analyse de la figure (17) montre que les proies les plus trouvés chez les males et les femelles dans la station de Mei Ounessa font parti de la famille des Carabidae (48%, 49%), en seconde position on trouve les Tenebirionidae avec une quantité de (13% pour les mâles et 21%) pour les femelles. alors que les Formicidea sont consommées uniquement par les males avec (31%).

A signaler que La famille des Coleoptera F ind et Diptera F ind sont des proies ingérées uniquement par les femelles, et que les Lepidoptera F ind, Agnaridea et Gnaphozidea, sont des familles absente du régime alimentaire de ce lézard dans la station de Mei Ounessa. 0 % %0 %4 31 % 4 % 0 % 13 % 48 % 0 % %0 %0 0 % %0 %3 %3 0 % 9 % 21 % 49 % 3 % %0 9 % 0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % le mâle la femelle

(54)

Chapitre III: Résultats et Discussion

39

2.2.2.Abondance relative des famille des proies ingérées par les mâle et les femelles de (tScincus scincus (la station de Taleb Arbi)

Figure 18: Histogramme de l’abondance relative des familles des proies ingérées par les

mâles et les femelles de Scincus scincus (la station de Taleb Arbi).

Le traitement de l’histogramme révéle que la famille des Formicidea est trouvée dans les contenus stomacaux des males et des femelles avec respectivement 30% et 44%.On remarque en seconde position la famille des Coleoptera F ind avec 20% pour les males et 7%

pour les femelles. Les autres familles (Agnaridea, Gnaphozidea, Blattidea) sont également présent dans l’alimentation du scincus mais avec des pourcentages plus au moins faible.

7 % %3 %10 30 % 0 % 20 % 7 % 13 % 0 % 7 % 3 % 0 % 4 % %7 44 % 0 % 7 % 4 % 19 % 3 % 0 % 11 % 0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % 35 % 40 % 45 % 50 %

Figure

Figure 01: La systématiques des reptiles (GRAY, 1825)
Figure 02 : Lézard du genre Scincus (Photos original, 2019).
Figure 03 : Répartition géographique des espèces Scincus scincus en Afrique du                               Nord, (TRAPE et al., 2012)
Figure 04: Carte géographique de la région du Souf avec la situation des zones d’études  (D.S.A  El Oued, 2000 ; modifier par BENAMARA et MEGDOUD,  2019)
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