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Investissement et taux d'intérêt : un modèle stochastique d'analyse conjoncturelle

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-01527445

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01527445

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Investissement et taux d’intérêt : un modèle

stochastique d’analyse conjoncturelle

Max Pinhas

To cite this version:

Max Pinhas. Investissement et taux d’intérêt : un modèle stochastique d’analyse conjoncturelle.

[Rapport de recherche] Institut de mathématiques économiques ( IME). 1978, 9 p., bibliographie.

�hal-01527445�

(2)

EQUIPE DE RECHERCHE ASSOCIEE AU C.N.R.S.

DOCUMENT DE TRAVAIL

INSTITUT DE MATHEMATIQUES ECONOMIQUES

UNIVERSITE DE DIJON

FACULTE DE SCIENCE ECON OMIQUE ET DE GESTION 4, BOULEVARD GABRIEL - 21000 DIJON

(3)

Investissement et Taux d'intérêt

Un modèle stochastique d'analyse conjoncturelle.

Max PINHAS

Octobre 1978

r

33

Ce document de Travail n° 33 est dû à Monsieur Max Pinhas,

Maître de Conférences de Mathématiques à l'Université des Sciences

Sociales de Toulouse.

(4)

N°1 Michel PREVOT: Theorème du point fixe. Une étude topologique générale(juin 1974)

Daniel LEBLANC^ L'introduction des consommations intermédiaires dans le

modèle de LEFEBER (juin 1974)

N°3 Colette BOUNON: Spatial Equilibrium of the Sector in Quasi-Perfect Compétition

(september 1974)

N°4 Claude PONSARD: L'imprécision et son traitemebt en analyse économique

(septembre 1974)

N°5 Claude PONSARD: Economie urbaine et espaces métriques (septembre 1974)

N°6 Michel PREVOT: Convexité (mars 1975)

N°7 Claude PONSARD: Contribution à une théorie des espaces économiques imprécis

(avril 1975)

N"8 Aimé VOGT: Analyse factorielle en composantes principales d'un caractère

de dimension - n (juin 1975)

N°9 Jacques THISSE et Jacky PERREUR: Relation between the Point of Maximum

Profit and the Point of Minimum Total Transportation Cost:

A Restatement (juillet 1975)

M°10 Bernard FUSTIER: L'attraction des points de vente dans des espaces précis

et imprécis (juillet 1975)

N°ll Regis DELOCHE: Théorie des sous-ensembles flous et classification en

analyse économique spatiale (juillet 1975)

N"l? Gérard LASSIBILLE et Catherine PARRON: Analyse multicritère dans un contexte

imprécis (juillet 1975)

N°13 Claude PONSARD: On the Axiomatisation of Fuzzy Subsets Theory (july 1975)

N°14 Michel PREVOT: Probability Calculation and Fuzzy Subsets Theory (August 1975)

N ’

15 Claude PONSARD: Hiérarchie des places centrales et graphes

flous

(avril 1976)

N°16 Jean-Pierre AURAY et Gérard DURU: Introduction à la théorie des espaces

inultiflous (avril 1976)

N° 17 Roland LANTNER, Bernard PETITJEAN, Marie-Claude PICHERY: Jeu de simulation

du circuit économique (Août 1976)

N°18 Claude PONSARD: Esquisse de simulation d'une économie régionale: l'apport

de la théorie des systèmes flous (septembre 1976)

N°19 Marie-Claudo PICHERY: Les systèmes complets de fonctions de demande (avril 1977

N°70 Gérard LASSIBILLE et Alain MINGAT: L'estiamtion de modèles à variable

dépendante dichotomique. La selection universitaire et la

reussite en première année d'économie (avril 1977)

(5)

N°?l Claude PONSARD: La région en analyse spatiale (mai 1977)

N ’

2? Dan RALESCU: Abstract Models for Systems Identification (juin 1977)

N°23 Jean MARCHAL et François POULON: Multiplicateur, graphes et chai nés de

' Markov (décembre 1977)

N°24 Pietro BALESTRA: Déterminant and Inverse of a Sum of Matrices with Applica­

tions in Economies and Statistics (avril 1978)

N°25 Bernard FUSTIER: Etude empirique sur la notion de région homogène (avril 1978)

N°26 Claude PONSARD: On the Imprécision of Consumer1s Spatial Preferences

(avril 1978)

N°27 Roland LANTNER: L'apport de la théorie des graphes aux représentations de

l'espace économique (avril 1978)

N°28 Emmanuel JOLLES: La théorie des sous-ensembles flous au service de la

décision: deux exemples d'application.(mai 1978)

N°29 Michel PREVOT: Algorithme pour la résolution des systèmes flous (mai 1978)

N°30 Bernard FUSTIER: Contribution à l'analyse spatiale de l'attraction

imprécise (juin 1978)

N°31 TRAN QUI Phuoc: Régionalisation de l'économie française par une méthode de

taxinomie numérique floue (juin 1978)

N° 32 Louis de MESNARD : |_a Dominance régionale et son imprécision,traitement

dans le type général de structure.

(6)

-

1

-L'objectif vise par la présente étude consiste à prévoir dans quelle mesure la valeur du taux d'intérêt pratiqué sur le marché des capitaux influence la décision d ’investir d'un agent économique.

Nous avons inscrit notre modèle dans le contexte suivant :

* le décideur a La faculté de répartir son avoir initial et en ^ cl montant

consacré à l'unique activité productrice à sa disposition,

et. prêt consenti au taux (continu) x, ; . Ces deux opérations

ont pour horizon commun & ;

* la valeur (en francs constants) de l'unité d'investissement évolue pendant la

période [o,&] selon un schémadifférentie1 stochastique fondé sur deux paramètres

p et cr* , connus du décideur au moment de son choix; p a la signification d'un

taux moyen de rentabilité et o Z traduit le degré d'incertitude attaché à la

perspective aléatoire ;

* le comportement de l'agent économique est de type bernoullien et de plus sa fonc­

tion d'utilité exprime une aversion relative constante (/l*"/|v) à l ’égard du risque.

Outre la simplicité des résultats obtenus et l'évidence de leur interprétation économique nous pensons que militent en faveur de ce modèle d'autres arguments :

4k l'estimation des paramétres est aisée,

* à cause du degré de liberté { A- /|v) l'hypothèse de comportement peut convenir

à une gamme assez vaste d'agents (de nature micro ou macro-économique),

* la souplesse de la formulation mathématique autorise certaines extensions (par exemple, la prise en compte de l'inflation).

(7)

1 - L'équation différentielle stochastique d'évolution

Nous supposons acceptable de décrire l'évolution de la valeur de

l'investissement sur

[••*3

au moyen de l'équation :

dLX = p X

à X

4- <r X AVJ

p

t

G" COrv^-O/»^^

,

W

a t t v v 6 > U / y v X - L v w l L ,

*(°) » X e > O .

Nous notons en particulier que dans cette représentation le poids du terme aléatoire est directement lié à la valeur de X .

Définissons Y et o< par Y - Lo<j X <jt o( = p __ ÎL .

D'après la formule de Ito (1) :

d Y s & d t + cr d W . Par conséquent Y s Y 0 + o< k + cr V/(t)

et donc

X

s

X Q

ca.'b + o* Wtt)j .

2 - L'estimation des paramètres de l'équation différentielle

Désignons de manière provisoire (c’est à dire seulement dans ce par a­

graphe) par £o , un intervalle de temps pendant lequel l'évolution de

X

a été observée. Nous pouvons alors lui associer les estimateurs suivants : a) Le paramètre <x

La v.cl. _Lo-Cé admet pour moyenne et variance

res-* ^ X o

pectivement <X et 1 . C'est donc un estimateur sans biais de ex ,

*

*

qui converge en moyenne quadratique lorsque fi — ► oo .

b) Le paramètre cr1

Considérons d'abord la v. a.

R

= crrruxx,

V/

(t) ^ pour

et conditionnée par W (o) = s O . O n montre (2) que la densité de probabilité

de

R

est :

f ^

/

2 ^

\

' - 7 I -

'

(8)

3

-(la v. o. S = W/r\ crW(,t) ^ soumise au mcmc conditionnement possède une densité

analogue : remplacer par -a , pour -4 < o) .

Ainsi la maximisation de la vraisemblance par rapport à cr

conduit-elle à la v a .

2 R2

Far souci de symétrie et sans diminuer la qualité de

l'estimateur nous lui substituons la V a . f R 2 + S* 1 d ’espérance cr2 et de

,

i 1

J

variance * cr

Revenant au processus

X

nous constatons alors que l'estimateur

retenu pour a* s'écrit : ,

XlF) X U)

î>,y

3 - Les fonctions d'utilité à aversion relative constante

pour

Les fonctions d'utilité a x , à aversion relative constante et définies

^ é.

R

, appartiennent comme on sait à l'une des trois catégories :

1)

3)

■y

r

<o

Pour plus de commodité la fonction logarithmique sera désormais mention­

née par la valeur nulle élu paramètre . Avec cette convention l'aversion relative

j

LLU

______-r, vaut toujours A - Xi .

• 0

4 - Taux de rentabilité équivalent

A tout choix d ’une fonction d ’utilité et d ’un horizon correspond le taux

de rentabilité équivalent J défini par :

*

E -u(X(ft)) =-4<0 e

)

(9)

il vient :

¡j = f - 0- r ) f 3

( r

**) •

Compte tenu de la formule £ [tvp, W ( £ ) j =, i ) . Ÿ A € R ,

Nous constatons que :

* ÿ est en fait indépendant de et de X o ,

* p s'interprète comme le taux de rentabilité équivalent associé à la fonction

^(

3

) =

3

>

cr1

4 mesure l ’affaiblissement du taux quand on substitue l ’utilité logarithmique

à 1 'utilité linéaire.

5 - Le partage optimal

L'agent économique est supposé répartir son avoir initial a en investis­

sement et prêt de façon à maximiser l'espérance mathématique de l ’utilité à la date-ft.

Adoptant les simplifications d'écriture :

^ J =. eoc/p. ,

et nous plaçant dans le cas O < { \ t nous découvrons que le décideur aura pour

objectif d'atteindre le maximum de

= E [ ] ^ £ [ o , 1 } .

Comme les conditions suffisantes de dérivation sous le signe £ (3) sont présentement vérifiées, nous pouvons écrire :

=

e r [ Ü1" ' (

)

*

= E

] f -‘ {

Ÿ s<o .

Par conséquent tj? est une fonction concave de "X . D'autre part un

calcul immédiat prouve que cj> (o) et cp (\ ) ont même signe respectivement que

p - X et p - - 1 . Finalement trois cas sont à distinguer pour

évaluer la valeur optimale \ ;

* ^ « p -

<rX

ï

o

* 1 \

--V j

(10)

Ces mêmes conclusions restent valables pour 'Jv ^ © .

/V

6 - Variation de A en fonction de x ( o < y. < 1 )

Seul le cas x €.] p - (1 - «r3, , p £ reste indécis :

- o <j=^ E ( ) = o .

Différencions cette dernière équation par rapport 5 \ et X ;

E (('[

v

-1) 0 ]1''

î

( )lj i >

+ = o .

r-Le coefficient de d'X est négatif. Quant à celui de cm* , après

division par -d e / ^ il s'écrit :

(/jv - -1J H.

[ 0 ] r

-r orY l

i&))^

— ^ ^

^

J

.

Il est donc aussi négatif. Par suite "X décroît quand X augmente.

7 - Taux d'intérêt et incitation à investir

Les calculs précédents montrent que le montant investi s'élève exactement

au niveau cx0 pour les valeurs de X solutions de \ (¿) » — 1- .

et

Dans l'hypothèse où o < '(v < 4 o < a u < cl t nous pouvons affirmer d'après

le paragraphe 6. qu'une seule valeur jl0 du taux d'intéêt convient (la

monotoni-r4

cité de n'a pas été démontrée dans le cas y, ¿o').

L'approximation linéaire

Souvent dans les applications a. représente le niveau minimum à

atteindre et un ordre de grandeur concernant le plafond suffit. Alors l'emploi

(prudent) de l'interpolation linéaire simplifie considérablement les calculs et

l'interprétation économique. Plus précisément la condition À p - ~ ( A - /|v) <rl

s ' e x p r i m e a i s é m e n t à l ' a i d e de4 :

CL*

1

* — L incitation a* investir * ( p , <r J paramétrés conjoncturels

(11)

6

-(1) G i k h m a n - S k o r o k h o d

" I n t r o d u c t i o n to t h e t h e o r y of r a n d o m p r o c e s s e s " S a u n d e r s .

(2) K a r l in

" I n t r o d u c t i o n a u x p r o c e s s u s a l é a t o i r e s " D u n o d .

(3) G e n e t

" M e s u r e e t i n t e g r a t i o n " V u i b e r t .

Références

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