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Optimisation des modes de Lamb à vitesse de groupe nulle engendrés par laser et évaluation locale de structures collées

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Academic year: 2021

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nulle engendrés par laser et évaluation locale de

structures collées

François Bruno

To cite this version:

François Bruno. Optimisation des modes de Lamb à vitesse de groupe nulle engendrés par laser et évaluation locale de structures collées. Physique [physics]. Université Sorbonne Paris Cité, 2017. Français. �NNT : 2017USPCC147�. �tel-02067884�

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Th`ese de doctorat

de l’Universit´e Sorbonne Paris Cit´e

Pr´epar´ee `

a

l’Institut Langevin

Ecole Doctorale 564 - Physique en ˆIle-de-France

Optimisation des modes de Lamb

`

a vitesse de groupe nulle engendr´

es par laser

et ´

evaluation locale de structures coll´

ees.

Par Fran¸cois Bruno

Th`

ese de doctorat d’acoustique physique

Dirig´

ee par Claire Prada

Pr´esent´ee et soutenue publiquement le 8 juin 2017

Pr´esident du jury : Bertrand Audoin, professeur des Universit´e, I2M - Bordeaux

Rapporteur : Fr´ed´eric Jenot, professeur des Universit´es, IEMN - Valenciennes

Rapporteur : Joseph Moysan, professeur des Universit´es, LMA - Marseille

Examinateur : Michel Castaings, professeur des Universit´es, I2M - Bordeaux

Examinateur : Christophe Coste, maˆıtre de conf´erence, LMSC - Paris VII

Directrice de th`ese : Claire Prada, directrice de recherche CNRS, IL - Paris

Membre invit´e : Mathieu Ducousso, ing´enieur chercheur Safran Tech

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that lies on the far side of silence, anti-noise, its shadowy decibels throttling the marker cries like a fall of velvet.

Terry Pratchett, Sourcery

Terry Pratchett met en valeur les nuances existant entre le son, le silence (l’ab-sence de son) et l’anti-bruit. Bien que m´econnue, cette derni`ere notion est r´eguli`ere-ment rencontr´ee mais sous le nom de « silence de plomb », ce qui porte `a confusion. La suite expose une ´etude rigoureuse sur un exemple concret. Puisque le silence est

d’or, sa vitesse de propagation est de l’ordre de 3240 m/s alors que l’anti-bruit est bien

moins rapide en raison du plomb (2160 m/s). En outre, comme la parole est d’argent

(3700 m/s), il apparait logique qu’un calembourg soit d’abord suivi d’un silence poli,

puis d’un « silence » gˆenant : c’est l’anti-bruit qui parvient `a nos oreilles.

Dans certains cas, l’anti-bruit peut pr´esenter une r´esonance et l’orateur ne sait plus

o`u se mettre. Ce ressenti n’est en r´ealit´e qu’une illusion des sens. En effet, `a l’inverse

d’une perturbation classique, c’est anti-perturbation correspond `a la propagation d’une dilatation du temps et d’une contraction de l’espace, sans conservation de la quantit´e de mati`ere. Le temps semble infiniment long et la d´eformation de l’espace peut avoir de graves r´epercussions sur la sant´e du sujet. Les symptˆomes les plus courants prennent la forme de fortes difficult´es respiratoires, l’oxyg`ene ´etant plus rare dans les poumons du fait de la compression spatiale, et de crises de rires hyst´eriques, cons´equences de la privation du cerveau son comburant pendant une dur´ee prolong´ee. Les crises les plus aigus peuvent entraˆıner une fin douloureuse de l’orateur (la « mort de honte »), mais mˆeme les plus petites l’affaiblissent et `a terme conduisent `a l’apoptose de l’ensemble des cellules, d´emoralis´ees, du corps.

Ce probl`eme de sant´e semble naissant, cependant il n’en est rien. Les anciens connais-saient d´ej`a empiriquement l’anti-bruit et ses effets, et ils ont travaill´e de nombreuses ann´ees `a l’´elaboration d’un rem`ede. L’objectif est simple. Pour empˆecher le mal de se propager, il faut ˆetre capable de convertir l’anti-bruit en silence. Autrement dit, il faut transformer le plomb en or par le biais de la pierre philosophale. Les alchimistes avaient donc compris depuis longtemps que la pierre philosophale permettait d’accroˆıtre la dur´ee de vie. Maintenant, son m´ecanisme complexe est relev´e. La recherche de la pierre n’est pas encore accomplie et de nombreux financements restent n´ecessaires `a son obtention.

St

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Remerciements

En premier lieu, je tiens `a remercier Claire Prada, ma directrice de th`ese, pour l’opportunit´e qu’elle m’a offerte de travailler `a ces cˆot´es et pour son encadrement durant ces quelques ann´ees pass´ees `a l’institut. Je n’´etais pas le plus l´egitime pour ce doctorat puisque je n’avais aucune formation dans ce domaine, alors je la remercie de m’avoir donn´e ma chance. Outre sa grande expertise scientifique qui n’est plus `a d´emonter, je lui suis profond´ement reconnaissant pour ses qualit´es humaines, notamment son humilit´e et sa patience devant mes r´eflexions souvent (l´eg`erement) absconses. Cela fut un plaisir de travailler avec toi.

Je tiens `a remercier ´egalement J´erˆome Laurent qui m’a encadr´e et form´e au niveau exp´erimental en particulier, durant ces quelques ann´ees. J´erˆome est un exp´erimenta-teur exceptionnel dont la curiosit´e n’a de comparable que son abn´egation `a obtenir les meilleurs r´esultats possibles. Un immense merci ´egalement pour tes qualit´es humaines qui font de toi une personne si attachante, parmi lesquelles ta simplicit´e, ta disponibilit´e (alors mˆeme que tu es d´ebord´e puisque tout le monde a besoin de toi et que tu te fixes ´egalement des objectifs tr`es ´elev´es), ton humilit´e, ta gentillesse et je m’arrˆete car une page n’y suffirait pas. Sans toi, rien ne serait possible dans l’´equipe et l’ultra majorit´e du laboratoire serait, au moins, fortement ralenti. J’esp`ere un jour atteindre ton niveau d’excellence scientifique et de joueur de squash.

Je tiens `a exprimer ma profonde gratitude `a Daniel Royer qui, malgr´e la retraite, continu `a nous faire profiter de son expertise, de son immense culture scientifique et de sa sagesse, toujours de fa¸con tr`es humble mˆeme face `a un simple b´eotien. Apr`es la

« bible Royer1

» tome 1 et 2, j’esp`ere pouvoir lire une potentielle suite sur les modes guid´es ?

Les rapporteurs de mon travail de th`ese sont MM. les professeurs Fr´ed´eric Jenot et Joseph Moysan auxquels j’exprime ma gratitude pour le temps qu’ils y ont consacr´e. Mes remerciements s’´etendent ´egalement `a MM. les professeurs Bertrand Audoin, Michel Castaings et Christophe Coste pour m’avoir fait l’honneur de participer `a mon jury. Je remercie ´egalement chaleureusement Mathieu Ducousso, notre contact et interlocuteur privil´egi´e aupr`es de Safran, qui a montr´e un r´eel int´erˆet `a toutes nos activit´es de recherches et qui s’est mis en quatre pour nous permettre de travailler sur des ´echantillons coll´es de qualit´e.

J’adresse ´egalement mes remerciements `a Sylvain Mezil, Paul Jehanno, Samuel Raetz, Aur´elien Baelde et Nicolas Bochud. Sylvain, en post-doc au sein de l’´equipe avant et pendant ma premi`ere ann´ee de doctorat, est le premier avoir travaill´e sur les probl´ematiques du collage. Paul alors en stage de fin de 3`eme cycle s’est attel´e avec J´erˆome `a la compr´ehension et la modification du code de Balogun pour la mod´elisation de modes de Lamb engendr´es par Laser. Samuel a r´ealis´e un post-doc au laboratoire durant ma premi`ere ann´ee de doctorat et je lui dois notamment de m’avoir permis de r´epondre `a une question de thermique lors de ma soutenance. Aur´elien, doctorant et

1. Mˆeme des scientifiques Russes, certes peu orthodoxes, sont venus sp´ecialement au laboratoire pour se faire d´edicacer un exemplaire.

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contexte scientifique. Un petit merci pour nos discussions sur la SVD, Macron et la vie en g´en´eral, et bon courage pour la soutenance `a venir (car de chance tu n’as pas besoin !). Enfin, Nicolas, activiste suisse malgr´e lui, mais tout `a fait charmant, est arriv´e pour nous faire profiter de ces comp´etences en inversion et indirectement en arch´eologie ; je lui souhaite bien du courage `a la lecture du chapitre 3 de ce manuscrit. Je suis reconnaissant `a Michael Atlan pour m’avoir offert l’opportunit´e de travailler avec lui en tant qu’assistant ing´enieur en holographie num´erique, ce qui m’a permis de m’int´egrer au sein du laboratoire et de trouver un sujet de doctorat.

Je remercie ´egalement Arnaud Tourin et Fabrice Lemoult pour m’avoir permis d’ef-fectuer une ann´ee d’ATER dans l’´equipe d’enseignement « ondes et acoustique » de l’ESPCI, ce qui fut tr`es enrichissant et m’a permis de terminer ma r´edaction dans de bonnes conditions. Arnaud, directeur de l’institut Langevin et p´edagogue sup´erieure, est une personne formidable qui malgr´e ses tr`es grandes responsabilit´es et sa consid´erable charge de travail reste tr`es disponible. Fabrice est ´egalement un excellent scientifique et un p´edagogue de pur g´enie. C’est ´egalement pour l’ensemble de ces qualit´es humaines que je le consid`ere comme un des grands maˆıtres de conf´erence en devenir de l’ESPCI. Il est en outre un excellent acolyte de bar toujours de bonne humeur et au rire facile.

J’adresse ´egalement de tr`es sinc`eres remerciements aux membres du pˆole ges-tion/administration du laboratoire, actuels ou anciens, qui nous permettent de nous concentrer sur nos tˆaches scientifiques. En particulier, un grand merci `a Patricia, Lau-rine, Lorraine, Christelle, et Marjolaine, ainsi qu’`a Marion et H´el`ene du fonds ESPCI Georges Charpak.

J’en arrive `a mes camarades, d’infortunes parfois, en th`ese ou post-doctorat. Apr`es plus de quatre ans au laboratoire, il y en a un certain nombre. Il est assez d´elicat et long de r´esum´e les apports de chacun aussi, j’ai choisi de vous remercier au travers de quelques activit´es (non exhaustives) que nous avons partag´ees. Mentions sp´eciales pour la team sir`ene (Daria, Ariadna, Mimi, Nad`ege et Yannick qui tiennent toujours la forme), la team squash/tennis (Olivier dit « Toutoune », « la pince » et « le

p´eru-vien »2

, J´erˆome, Laura, Clotilde3

, ce cher Nathan, ...), l’´equipe championne du monde de haxball/QPUC (Yannus, C´eline, Charlie, Lermu, Papadacci, Fabien, Vincent, Nico-las...), la team JDR (Cl´ement 129 dit « Sieur Dupuy » maˆıtre incontest´e et trois fois b´eni, Marion dans le rˆole d’Atticus le m´edecin avant qu’elle ne le devienne v´eritable-ment, Marc dans le rˆole du saltimbanque « Eus`ebe », Mai dans le rˆole de Guillermo le courtisan l´eg`erement lubrique et Gautier dans le rˆole d’Honor´e le gentilhomme bret-teur), les sp´ecialistes fitness et politique (Aur´elien, Elodie, Pierre, Ma¨ı, ...), l’´equipe bricorama (Sam et Simon), la team ”bar apr`es les TP” (Skimou, Juliette et Charles), la team joquenard (il ne vaut mieux pas cit´es les noms ?), l’´equipe de choc de randonneurs (Nikos, Justine, pour ceux qui n’ont pas encore ´et´e cit´e), la team jeu de soci´et´e (bien trop nombreux mais citons notamment Fran¸cois, Guillaume, Claire, Nancy,... ) et enfin Baptiste, LE breton photographe et l’homme au ukulele, mister Amir mon compagnon de gal`ere capillaire, Martino dit « le roux » adulateur des nanars, la Maf’, Claudia, Vico, J´erˆome, Charlotte, Guillaume, et j’en ai omet beaucoup. Je n’oublie pas mon

2. Cette fois c’est la bonne, aujourd’hui je te met une rˆacl´ee ou c’est moi qui paye..., et tellement plus que le squash

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souvenir des premiers contact avec l’autochtone Am´ericain `a la sortie du m´etro sera `a jamais grav´e en moi) et les vacances `a Montr´eal (bisous `a Alex au passage). Une petite pens´ee pour le bureau R30 qui a brill´e pendant tant d’ann´ees par son exceptionnelle sociabilit´e (Big-up pour Olivier L., Thibaut W. et Vincent M.) avant l’arriv´ee des pe-tits nouveaux. Et enfin merci `a Timmy pour ses petites attentions et ses tentatives souvent r´eussies pour me faire acc´el´erer dans ma r´edaction, ainsi qu’`a Pierre et S´ebas-tien, mes nouveaux co-bureaux dur R54. En bref, toutes ces personnes ont particip´e ou participent `a la vie du laboratoire, et chacune joue encore un rˆole particulier dans la mienne, et j’esp`ere qu’elles continueront.

Je remercie aussi mes chers colocs Keke (Dr. Muon) et Doomy, auxquels j’ajoute Coco, pour ces fantastiques ann´ees et souvenirs depuis la rez de PC. Merci pour ces

journ´ees, ces soir´ees, l’ouverture de la saison de la raclette fin aoˆut, la d´ecouverte des

chocapics au lait de ch`evre par Kevin (n’essayez pas), les blaques quotidienne de la banane.com de Doom, ce superbe cadavre exquis mural, ... Sans vous ¸ca aurait ´et´e bien plus difficile. De mani`ere ´egale, merci `a Flo, Lulu, Marianne, et tous les copains de supop’ ! Merci au plus ou moins anciens extr´emistes du nord, notamment Raff’ et Prudhi (pour m’avoir fait d´ecouvrir les soir´ees nanars sandwich). Je n’oublie pas les amis de longue date : Cupi, R´emi, Alex, Simon, Delou, Mag, Jota, Anne, Marie, D´ed´e, C´edric, Benji, Renaud, M´elissa, Chlo, Elise, Flo, Romu, Nolwenn, Guillaume, Nelly, Antoine, Johan, C´eline, Magalie, Remy, sans oublier Mimi (alias Tatie Suze). C’est un euph´emisme de dire que je n’ai pas toujours ´et´e pr´esent ces derni`eres ann´ees et que j’ai rat´e quelques ´ev`enements, mais vous ˆetes quand mˆeme toujours l`a pour moi quand j’en ai besoin ou pas. Je sais ce que je vous dois et j’esp`ere que je pourrais vous le rendre au centuple comme vous le m´eritez. Je vous aime.

Enfin, on dit souvent qu’`a la diff´erence des amis, on ne l’a choisie pas mais je ne vois pas comment j’aurai pu mieux tomber : merci `a tutta la famiglia ! Et en particulier `a mes parents pour m’avoir permis (et pouss´e) d’accomplir des ´etudes aussi longues, et soutenus financi`erement comme moralement.

Enfin, je d´edie cette th`ese `a ma p’tite grande soeur, Marianne, et `a mon beau fr`ere Eddy qui partage sa vie et la rend si heureuse. Tu ne te souviens peut-ˆetre pas de

nos jeux d’enfants o`u, en oracle, tu jouais `a la maˆıtresse, et moi un ´el`eve du nom

de Quentin : cela s’est v´erifi´e bien des ann´ees plus tard puisque tu es devenue une

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(10)

Introduction g´en´erale 1

1 G´en´eralit´e sur les ondes guid´ees dans les plaques et modes ZGV 5

1.1 Ondes ´elastiques et r´esonance de plaque . . . 6

1.1.1 Modes de Lamb . . . 6

1.1.2 Modes complexes . . . 10

1.1.3 R´esonances d’´epaisseur . . . 12

1.1.4 R´esonances ZGV . . . 13

Lieux d’existence des modes ZGV . . . 13

Fr´equences de r´esonance ZGV . . . 15

Composantes du d´eplacement associ´ees `a une r´esonance ZGV . . 16

1.2 Techniques exp´erimentales . . . 17

1.2.1 G´en´eration optique . . . 17

1.2.2 D´etection optique . . . 19

Sonde BMI . . . 20

Sonde Bossa Nova TEMPO 1D . . . 22

1.2.3 Dispositif exp´erimental et validation exp´erimentale . . . 24

1.2.4 Validations - Mesures de r´esonances ZGV . . . 26

1.3 Mesures de courbes de dispersion . . . 27

Mesures par ultrasons laser . . . 28

Mesures par une sonde multi-´el´ement en contact . . . 29

1.4 Caract´erisation de structure planes `a l’aide des modes ZGV . . . 31

1.4.1 Caract´erisation d’une plaque ´elastique isotrope . . . 32

Mesure du coefficient de Poisson . . . 32

Mesures de variations d’´epaisseur . . . 32

Mesures conjointes des vitesses et de l’´epaisseur absolue . . . 35

Plaque ´elastique anisotrope . . . 36

1.4.2 Caract´erisation de structures multicouches . . . 38

D´etection de d´efaut de d´elamination . . . 39

Mesure de l’´epaisseur d’une fine couche d´epos´ee sur un substrat 39 Caract´erisation des interfaces d’un mat´eriau bicouche . . . 40

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2.1 Mod´elisation de la g´en´eration thermo´elastique dans les plaques . . . 47

2.2 Optimisation des param`etres g´eom´etriques d’une source : expressions th´eoriques analytiques et r´esultats des simulations . . . 52

2.2.1 Optimisation d’une source Gaussienne . . . 52

2.2.2 Optimisation d’une source annulaire `a profil Gaussien . . . 54

Approximation par un produit de convolution . . . 55

Optimisation th´eorique . . . 57

2.2.3 Optimisation d’un faisceau ou d’une source annulaire `a profil rectangle . . . 59

Faisceau `a profil rectangle . . . 59

Anneau `a profil rectangle . . . 60

2.2.4 Comparaison des sources optimales . . . 61

2.3 R´esultats exp´erimentaux . . . 64

2.3.1 Principe de caract´erisation des distribution de sources . . . 64

2.3.2 Faisceau Gaussien . . . 65

2.3.3 Sources annulaires . . . 67

Syst`emes optiques . . . 67

R´esultats exp´erimentaux - Anneau Gaussien . . . 73

R´esultats exp´erimentaux - Anneau rectangle . . . 75

2.4 Conclusion . . . 76

3 Modes ZGV d’une structure tricouche : ´Etude de l’influence des pa-ram`etres ´elastiques et de l’´epaisseur du couplant 79 3.1 Pr´esentation du mod`ele tri-couche . . . 83

3.2 Etude param´etrique . . . 91

3.2.1 D´ependance des modes ZGV vis `a vis de l’´epaisseur de colle . . 91

3.2.2 D´ependances des fr´equences ZGV avec les vitesses . . . 96

´ Evolution selon cL2 `a cT 2 fix´ee . . . 96

Evolution selon cL2 `a cT 2 fix´ee . . . 99

3.2.3 D´ependances des fr´equences ZGV avec les raideurs d’interface . 102 ´ Evolution avec KL et KT . . . 102

´ Evolution selon KL pour une valeur de KT fix´ee . . . 102

´ Evolution selon KT pour une valeur KL fix´ee . . . 105

3.3 Observations sur les liens entre fr´equences de coupure et fr´equences ZGV105 3.3.1 Etudes sur les fr´equences de coupure du tri-couche . . . 107

3.3.2 Cons´equences sur les domaines d’existence des modes ZGV appari´es114 3.3.3 Cons´equences sur la sensibilit´e aux raideurs d’interface des modes ZGV . . . 116

3.3.4 Origine des autres r´esonances ZGV . . . 121

3.4 Conclusion . . . 121

4 Mesures des raideurs d’interface dans des structures tricouche 125 4.1 Mesures sur ´echantillon avec une faible ´epaisseur de colle . . . 126

4.1.1 Estimation de raideurs d’interface avec ´epaisseur de joint connue 127 4.1.2 Estimation de raideurs d’interface avec ´epaisseur de joint inconnue131 4.1.3 Estimation de l’´epaisseur et des vitesses dans la colle . . . 134

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4.2.1 Mesures spectrales dans les ´echantillons et interpr´etations

quali-tatives . . . 145

4.2.2 Inversion pour une comparaison quantitative . . . 151

4.3 Conclusion . . . 155

Conclusion g´en´erale 157

Bibliographie 158

Annexes

A1

A ´Etude du Champ optique diffract´e par le syst`eme lentille-axicon A1

A Calcul du champ apr`es l’axicon . . . A2

A.1 Cons´equences des conditions d’appartenance de P0(i) `a la pupille

d’entr´ee . . . A3

A.2 Conditions de validit´e du d´eveloppement limit´e d’ordre 2 . . . . A4

B Calcul du champ apr`es la lentille . . . A5

B.1 Calcul de la contribution E2(2) . . . A6

Conditions d’une contribution non-nulle . . . A7

Conditions de validit´e du d´eveloppement limit´e d’ordre 2 . . . . A8

B.2 Calcul de la contribution E2(1) . . . A8

Conditions d’une contribution non-nulle . . . A9

Conditions de validit´e du d´eveloppement limit´e d’ordre 2 . . . . A9

B.3 Calcul du champ E2 . . . A10

B Coefficients des d´eterminants du TCI B1

(13)
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Les ondes ´elastiques peuvent ˆetre utilis´ees pour caract´eriser le milieu dans lequel elles se propagent. Toutefois, cette caract´erisation n´ecessite de bien comprendre les in-teractions entre ces ondes et le milieu de propagation. La publication de textes majeurs

pour la g´eophysique, notamment par Rayleigh [1], Lamb [2] et Love [3], a offert `a la fin

du dix-neuvi`eme si`ecle de nouvelles perspectives par exemple pour le d´eveloppement de m´ethodes de prospection. Lors de la propagation d’une onde ´elastique, les mesures de d´eplacement ´etant limit´ees `a la surface terrestre, deux probl´ematiques ont rapide-ment ´et´e soulev´ees : les probl`emes directs, dont l’objectif est la compr´ehension et la pr´ediction du comportement des ondes acoustiques se propageant dans un milieu ; les probl`emes inverses, dont le but est de remonter aux caract´eristiques du milieu `a partir de donn´ees limit´ees et mesurables, telles que le d´eplacement de la surface terrestre. Les avanc´ees r´ealis´ees en g´eophysiques ont eu naturellement des retomb´ees dans les applications industrielles et plus pr´ecis´ement le contrˆole non destructif (CND) par ul-trasons. En effet, le CND qui vise `a v´erifier l’int´egrit´e d’une pi`ece (d´etection des d´efauts ou inhomog´en´eit´es, caract´erisation ´elastique, etc.) requiert la r´esolution de probl`emes directs et inverses du mˆeme type qu’en g´eophysique.

Actuellement, le contrˆole non destructif revˆet une importance grandissante dans de nombreux domaines industriels. De plus, l’utilisation de nouveaux mat´eriaux et de nouveaux proc´ed´es d’assemblage n´ecessitent le d´eveloppement continu de nouvelles techniques. C’est le cas dans le secteur de l’a´eronautique, pour les assemblages coll´es qui pr´esentent de nombreux avantages. En effet, ce type d’assemblage permet d’assurer une r´epartition des contraintes plus homog`ene que dans les assemblages rivet´es et de r´eduire le poids des structures (par rapport au soudage). De plus, il autorise des assemblages de g´eom´etries complexes. N´eanmoins, les proc´ed´es de collage sont d´elicats car ils mettent en jeu de nombreux param`etres physiques et chimiques, particuli`erement au niveau de l’interface adh´esif/adh´erent. Par exemple, une bonne mouillabilit´e de la pi`ece vis-`a-vis de la colle est n´ecessaire pour une bonne liaison. Cela implique des pr´eparations de surface exigeantes et un travail en environnement contrˆol´e, ce qui n’est pas forc´ement commode pour une mise en œuvre industrielle. Dans un domaine comme l’a´eronautique

o`u le moindre d´efaut peut aboutir `a une catastrophe a´erienne, il est donc primordial

de pouvoir contrˆoler la qualit´e du collage apr`es assemblage, et d’en suivre l’´evolution en service.

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de recherches et des industriels sur de multiples projets. On peut citer par exemple, la conception de collage `a tenue m´ecanique calibr´ee (en aluminium/aluminium, ti-tane/titane et titane composite), l’´evaluation d’´epaisseur de colle par ondes de Lamb fuyantes, la localisation et le dimensionnement de Kissing-Bond par ondes de volumes ou ondes guid´ees, et l’´evaluation des collages par choc laser. Cette th`ese, financ´ee par la Chaire Safran ESPCI, s’inscrit dans ce contexte ; son objectif est de proposer et d’analyser une m´ethode de contrˆole sans contact des plaques coll´ees utilisant les modes de Lamb `a vitesse de groupe nulle.

Les structures planes, et en particulier les plaques, supportent la propagation d’ondes guid´ees appel´ees ondes de Lamb. Pour certaines valeurs de la fr´equence et du nombre d’onde, il existe des modes particuliers pour lesquels la vitesse de groupe

(∂ω/∂k) est nulle et la vitesse de phase finie. Ces modes sont qualifi´es de modes `a

vi-tesse de groupe nulle ou modes ZGV (« Zero Group Velocity modes »). Ils sont associ´es `a des r´esonances ´etroites et localis´ees sur une distance de l’ordre de l’´epaisseur de la plaque. Ces modes pr´esentent des propri´et´es singuli`eres qui ouvrent des perspectives int´eressantes pour le contrˆole non destructif. Par exemple, leur fr´equence d´epend tr`es sensiblement de l’´epaisseur de la plaque, de ses propri´et´es ´elastiques et des conditions aux surfaces. Pour engendrer et d´etecter les r´esonances ZGV, il est souhaitable d’utili-ser une m´ethode sans contact afin de ne pas modifier les conditions aux limites, ce qui a ´et´e r´ealis´e au cours de cette th`ese `a l’aide des techniques ultrasons laser.

Le chapitre1propose un rappel des principales caract´eristiques des modes ´elastiques

guid´es dans les plaques, puis se concentre sur les propri´et´es des r´esonances ZGV. Il d´ecrit le dispositif de g´en´eration et de d´etection sans contact ainsi qu’une m´ethode de mesure des courbes de dispersion utilisant une barrette multi´el´ements. Enfin, `a travers des r´esultats exp´erimentaux, les applications des r´esonances ZGV `a la mesure de propri´et´es ´elastiques, d’´epaisseur, de l’anisotropie, et la caract´erisation de structures planes sont pr´esent´ees.

Les techniques ultrasons laser offrent de multiples avantages comme une g´en´era-tion sans contact et une large bande spectrale aussi bien pour la g´en´erag´en´era-tion (lasers `a impulsions courtes) que la d´etection. L’amplitude des modes de Lamb engendr´es par laser croˆıt avec l’´energie d´epos´ee. Cependant, pour les applications non destruc-tives, il est souhaitable que la g´en´eration n’endommage pas le mat´eriau et donc que la fluence reste inf´erieure `a une ´energie surfacique critique d´ependant du mat´eriau.

Ce r´egime de g´en´eration est qualifi´e de thermo´elastique. Le chapitre 2 est consacr´e `a

l’optimisation spatiale de la distribution d’´energie d´epos´ee afin d’am´eliorer la g´en´era-tion thermo´elastique d’un mode de Lamb. L’optimisag´en´era-tion de quatre distribug´en´era-tions est ´etudi´ee th´eoriquement : la source Gaussienne, la source disque (`a profil rectangle), la source annulaire `a profil Gaussien et la source annulaire `a profil rectangle. Ces r´esultats sont confront´es `a ceux de simulations semi-analytiques et `a des mesures r´ealis´ees `a la

fr´equence du mode ZGV S1S2 dans une plaque de Duralumin.

Dans les chapitres 3 et 4, apr`es un bref ´etat de l’art des techniques de contrˆole

ultrasonore existant pour l’´evaluation des structures coll´ees, une nouvelle m´ethode de caract´erisation quantitative du joint de colle et de l’interface adh´erent/adh´esif d’une structure tricouche est ´etudi´ee.

Le chapitre 3est consacr´e `a l’´etude du probl`eme direct, c’est-`a-dire `a l’´etude de la

sensibilit´e des fr´equences de r´esonance ZGV aux diff´erents param`etres d’une structure

tricouche d´ecrite par un mod`ele rh´eologique adh´esif [4]. On s’int´eresse particuli`erement

(16)

sur-faciques qui mod´elisent la qualit´e de l’interface adh´esif/adh´erent. Diff´erentes m´ethodes de r´esolution du probl`eme inverse, permettant de remonter aux param`etres du mod`ele `a partir des fr´equences des r´esonances ZGV, sont ´egalement propos´ees.

Le chapitre 4 pr´esente les r´esultats exp´erimentaux obtenus dans deux types de

tricouche : un collage r´ealis´e au laboratoire, dont l’´etude a ´et´e d´ebut´ee lors du post doctorat de Sylvain Mezil, puis un jeu d’´echantillons `a tenue m´ecanique contrˆol´ee fourni par Safran Tech. Les m´ethodes d’inversion propos´ees dans le chapitre pr´ec´edent sont employ´ees pour caract´eriser « localement » l’´epaisseur du joint de colle, les vitesses dans la colle et les raideurs d’interface.

(17)
(18)

G´en´eralit´e sur les ondes guid´ees dans les plaques et modes ZGV

Sommaire

1.1 Ondes ´elastiques et r´esonance de plaque . . . 6

1.1.1 Modes de Lamb . . . 6 1.1.2 Modes complexes . . . 10 1.1.3 R´esonances d’´epaisseur . . . 12 1.1.4 R´esonances ZGV . . . 13 1.2 Techniques exp´erimentales . . . 17 1.2.1 G´en´eration optique . . . 17 1.2.2 D´etection optique . . . 19

1.2.3 Dispositif exp´erimental et validation exp´erimentale . . . 24

1.2.4 Validations - Mesures de r´esonances ZGV . . . 26

1.3 Mesures de courbes de dispersion . . . 27

1.4 Caract´erisation de structure planes `a l’aide des modes ZGV . . . 31

1.4.1 Caract´erisation d’une plaque ´elastique isotrope . . . 32

1.4.2 Caract´erisation de structures multicouches . . . 38

(19)

Dans ce chapitre, les principales caract´eristiques des modes ´elastiques guid´es dans les plaques sont rappel´ees et les diff´erentes r´esonances attendues sont discut´ees plus en d´etail. Le dispositif exp´erimental constitu´e d’un laser impulsionnel associ´e `a un interf´erom`etre h´et´erodyne est introduit dans un second temps. Enfin, des r´esultats exp´erimentaux seront pr´esent´es montrant des applications possibles des modes `a vitesse de groupe nulle pour la caract´erisation de structures planes ou le contrˆole non destructif.

1.1

Ondes ´

elastiques et r´

esonance de plaque

Les plaques supportent la propagation d’ondes de Lamb, polaris´ees dans le plan de propagation. D’autres ondes guid´ees existent dans les structures planes telles que celles `a composante transversale unique, les plus courantes ´etant les ondes dites transverse horizontale (TH) (dans les plaques) et les ondes de Love (`a l’interface entre une couche et son substrat) ; et de mani`ere analogue `a l’onde de Rayleigh `a une interface libre, les ondes de Stoneley sont des ondes guid´ees `a l’interface entre deux solides, polaris´ees dans le plan sagittal. Ces ondes ne font pas l’objet de cette ´etude : les premi`eres ne sont pas d´etectables par nos sondes qui mesurent uniquement la composante de d´eplacement hors-plan, les secondes n´ecessitent un acc`es `a l’interface.

Dans cette partie nous limitons les rappels aux milieux isotropes dans lesquels les ondes de volumes longitudinales et transversales sont d´ecoupl´ees.

1.1.1

Modes de Lamb

Une interface impose des conditions limites m´ecaniques qui r´esultent dans une conversion partielle des ondes qui s’y r´efl´echissent. Par exemple, la r´eflexion d’une onde longitudinale, sur une surface libre s’accompagne d’une conversion partielle de

cette onde en une onde longitudinale (L) r´efl´echie et une onde transversale (TV )

(pour transverse verticale) convertie. La r´esolution simultan´ee des ´equations de propa-gation et des conditions limites m´ecaniques, sous la forme de contraintes impos´ees par la structure, conduit `a l’obtention d’ondes guid´ees de diff´erente nature.

La simple surface libre d’un solide constitue un guide pour l’onde de Rayleigh. Elle est polaris´ee dans le plan sagittal. Le vecteur d’onde associ´e est complexe : les

composantes parall`ele `a la surface et orthogonale sont d´ephas´ees de π/2. Ces deux

composantes ne d´ependent que des vitesses des ondes volumiques, de leur fr´equence et de leur nombre d’onde. Il en r´esulte que l’onde reste confin´ee dans une ´epaisseur d’en-viron deux fois la longueur d’onde proche de la surface. Cette onde est non dispersive et se propage `a une vitesse inf´erieure `a celles des ondes longitudinale et transversale. Pour les mat´eriaux les plus communs le coefficient de Poisson est compris entre 0 et 0.5 et le rapport des vitesses de Rayleigh et transverse est compris entre 0.87 et 0.96.

Les composantes normales et tangentielles du d´eplacement sont d´ephas´ees de π/2. Le

d´eplacement d’une particule, `a une certaine profondeur, suit une ellipse (Fig. 1.1).

Une plaque est constitu´ee de deux surfaces planes s´epar´ees par une distance, l’´epais-seur, d. Une onde de Rayleigh est alors susceptible de se propager le long de chacune des deux faces. Consid´erons en une des deux. Si sa longueur d’onde est tr`es petite devant l’´epaisseur, on retrouve le cas d’un milieu semi-infini du point de vue de cette onde car son amplitude d´ecroit exponentiellement dans l’´epaisseur.

(20)

Déplacement (u.a.) 0.8 0.6 0.4 0.2 0 -0.2 1 2 3 z/ rayleigh T L

Figure 1.1 : Valeurs normalis´ees des composantes longitudinale L (bleu) et transversale T (rouge)

du d´eplacement m´ecanique de l’onde de Rayleigh en fonction de la profondeur z `a la surface dans le Duralumin.

d’atteindre la seconde surface libre et devra satisfaire ses conditions aux limites

m´eca-niques. Il en r´esulte une nouvelle famille d’ondes guid´ees appel´ees ondes de Lamb A0 et

S0. En consid´erant le coefficient de Poisson du Duralumin∼ 0.34, le rapport de la vitesse

de Rayleigh `a la vitesse des ondes transverses est ∼ 0.93. Ce r´egime est alors atteint

pour un produit de la fr´equence et de l’´epaisseur f d< 3 × 0.93cT ∼ 8.7MHz.mm−1.

D’autres modes de Lamb existent `a plus haute fr´equence. Ils r´esultent des ph´eno-m`enes de r´eflexion et de conversion partielle des ondes longitudinales et transverses

verticales entre les deux interfaces (Fig. 1.2). Toutes ces ondes ont leur vecteur de

propagation et leur polarisation contenus dans le plan sagittal.

L TV u

Figure 1.2 : Vue sch´ematique des ondes de Lamb. Les composantes longitudinale (L) et

trans-verse verticale (TV) contenues dans le plan sagittal se r´efl´echissent successivement et se convertissent partiellement sur chaque face [5].

La r´esolution des ´equations de propagations des ondes partielles ainsi que des

condi-tions aux limites aux deux interfaces d’une plaque d’´epaisseur d= 2h aboutit `a

l’´equa-tion de Rayleigh-Lamb (1.1). ω4 c4 T = 4k2 q2[1 − p tan(ph + α) q tan(qh + α)], α= 0 ou π/2, (1.1) o`u p2 = ω2 c2 L − k 2, (a) q2 = ω2 c2 T − k 2. (b) (1.2)

Du fait de la sym´etrie du syst`eme, les solutions se d´ecomposent en deux familles

ind´ependantes : les modes sym´etriques (α= 0) et les modes antisym´etriques (α = π/2).

(21)

et celles transversales sont oppos´ees pour les modes sym´etriques et inversement pour

les modes antisym´etriques (Fig.1.3).

Figure 1.3 : Allure des modes de Lamb (a) sym´etrique et (b) antisym´etrique [5].

Chacune des deux familles de sym´etrie S et A du syst`eme contient une infinit´e de

modes qui peuvent ˆetre class´es et num´erot´es Sn et An selon un ordre qui sera explicit´e

plus loin dans ce chapitre (section 1.1.3). L’ensemble des solutions de l’´equation (1.1)

peut ˆetre calcul´e num´eriquement et repr´esent´e graphiquement sous la forme de courbes de dispersion. Dans l’ensemble de ce manuscrit, on utilisera majoritairement une

re-pr´esentation en f − k, i.e. de la fr´equence f = ω/2π en fonction du nombre d’onde de

chaque mode. Dans le cas d’une plaque, ce syst`eme de coordonn´ees peut ˆetre ´egalement normalis´e de mani`ere `a ˆetre ind´ependant de l’´epaisseur d en consid´erant le produit de

la fr´equence par l’´epaisseur f d/cT et le rapport de l’´epaisseur sur la longueur d’onde

d/λ. Ce dernier rapport ´etant proportionnel au nombre d’onde k, on s’y r´ef´erera sous

le mˆeme nom. Ces courbes de dispersion sont une signature unique des propri´et´es ´elas-tiques d’un mat´eriau. Par exemple, les courbes de dispersion d’une plaque de Duralumin

(cL= 6.398mm/µs, cT = 3.122mm/µs) sont trac´ees sur la figure 1.4.

0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 fd/c T d/ S0 S1 S 2 S3 S4 S6 S-1b S-3b A1 A0 A2 A3 A5

Figure 1.4 : Courbes de dispersion d’une plaque de Duralumin d’´epaisseur d, repr´esentant la

fr´equence normalis´ee f d/cT en fonction du vecteur d’onde normalis´ee d/λ. Les modes sym´etriques

(bleu) sont d´enomm´es Snet les modes antisym´etriques (rouge), An, o`u n ⩾ 0 est d´etermin´e relativement

au nombre de noeuds dans l’´epaisseur que pr´esente le d´eplacement `a la fr´equence de coupure (i.e. en 1/λ ∝ k = 0).

(22)

(i) Les courbes de dispersion d’une mˆeme famille (sym´etrie) de modes ne peuvent pas se croiser. Autrement dits, les modes ne sont pas ind´ependants. En revanche, les deux familles de modes sont par nature ind´ependantes : la branche d’un mode sym´etrique peut croiser celle d’un mode antisym´etrique ;

(ii) La fr´equence des modes A0 et S0 tend vers 0 quand k tend vers 0 : ces modes

ne pr´esentent pas de fr´equence de coupure et ils sont apparent´es aux ondes de Rayleigh lorsque la longueur d’onde est petite devant l’´epaisseur ;

(iii) La notation est choisie relativement au nombre de nœuds dans l’´epaisseur que

pr´esente le d´eplacement d’un mode `a sa fr´equence de coupure (i.e. en k = 0).

Comme on va le voir dans la section qui suit, l’ordre ne d´epend que du rapport

cL/cT.

Les pentes des branches S2 et S6 de la figure pr´ec´edente pr´esentent un changement

de signe. Pour S2, la pente de la branche est positive pour d/λ > 0.25 et devient

n´egative pour d/λ < 0.25, cette portion ´etant nomm´ee S−1b. Ainsi, la vitesse de groupe

cg = ∂ω/∂k change de signe alors que la vitesse de phase cφ = ω/k reste positive. La

vitesse de phase et la vitesse de groupe des branches S1 et S2 sont repr´esent´ees en

fonction de la fr´equence sur la figure 11.5.

0.9 0.95 1 1.05 fd/cT -5 0 5 10 15 20 25 30 c /cT 0.9 0.95 1 1.05 fd/cT -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 cg /c T (a) (b) S2 S2 S1b S1b S1 S1 S-1b S-1b S1S2 S1S2 S1S2

Figure 1.5 : Courbes de dispersion (a) de la vitesse de phase normalis´ee et (b) de la vitesse de

groupe normalis´ee du premier mode sym´etrique de Lamb S2 `a proximit´e de la r´esonance ZGV S1S2

dans une plaque de Duralumin.

La branche S2, dont les modes ont une vitesse de phase positive, peut ainsi ˆetre

d´ecompos´ee en une partie `a vitesse de groupe positive, du mˆeme nom, et une partie `a

(23)

est associ´ee `a des ondes r´etropropagatives, c’est-`a-dire dont la vitesse de groupe et la vitesse de phase sont de signes oppos´es. Le choix de nommer cette partie de branche

S−1b plutˆot que S2b n’est pas anodin et sera justifi´e dans la partie suivante o`u l’on

consid`ere un ensemble de solutions plus g´en´eral de l’´equation de Rayleigh-Lamb (1.1).

1.1.2

Modes complexes

Les courbes de dispersion de la figure 1.4 ne repr´esentent que les solutions dites

homog`enes de l’´equation Rayleigh-Lamb, c’est-`a-dire dont les nombres d’onde et les fr´equences sont r´eels. Autrement dit, ce sont les modes propagatifs du guide. En r´ea-lit´e, cette ´equation admet ´egalement des solutions `a nombre d’onde complexe, dites

inhomog`enes, illustr´ees sur la figure 1.6, qui ont ´et´e ´etudi´ees en d´etail par Mindlin et

al. dans les ann´ees 50 [6] .

Fréquence (MHz)

Re(k) (mm-1

) Im(k)

(mm

-1)

Figure 1.6 : Courbes de dispersion complexes avec la partie r´eelle de k positive dans une plaque

de Duralumin. Pour simplifier la figure, on repr´esente la valeur absolue de la partie imaginaire de k (∣Im(k)∣). Les modes sym´etriques sont repr´esent´es en rouge, les antisym´etriques en bleu.

Int´eressons-nous encore plus particuli`erement aux branches S1 et S2. Les trois

branches complexes S1, S2 et S−1 ainsi que leur projection respective dans les plans

r´eel et imaginaire sont trac´ees sur la figure 1.7. Les modes S1 et S2 sont `a vitesses

de groupe positive alors que S−1 est `a vitesse de groupe n´egative1

et sym´etrique du

mode S1 selon l’axe k= 02. Sur cette figure, les nombres d’onde sont normalis´es de telle

sorte que kre= Re(kd/2π) et kim= Im(kd/2π). Il apparait que la branche S1b est reli´ee

de mani`ere continue `a la branche S1 par une boucle ´evanescente, i.e. dont les valeurs

de k associ´ees sont imaginaires pures. En revanche, la vitesse de phase de ce mode

change de signe ce qui justifie l’appellation « backward » de S1b comme sa vitesse de

1. C’est pour cela qu’on l’indice avec le signe « − »

2. Les solutions aux nombres d’onde r´eels n´egatifs sont sym´etriques par rapport `a l’axe k = 0 puisque (1.1) est fonction de k2

(24)

phase et sa vitesse de groupe sont de signes oppos´es. En outre, les parties imaginaires

des branches inhomog`enes S1b et S2 sont bien ´egales et de signes oppos´es `a la vitesse

de groupe (∂ω/∂kre) de sorte que les deux modes d´ecroˆıssent selon x > 0 `a mesure

qu’ils se propagent. Le mode S−1correspond au mode S1 de vitesse de groupe n´egative,

c’est-`a-dire se d´epla¸cant depuis la source dans la direction des x n´egatifs. La partie imaginaire de la branche correspondant aux modes inhomog`enes est de signe oppos´e `a

la vitesse de groupe, donc positive. Cette distinction des branches S2 et S−1b en deux

modes diff´erents est confirm´e lorsque l’on consid`ere une plaque dans un milieu fluide

(Leaky lamb modes) ou de l’att´enuation [7,8]. Enfin, notons que pour le Duralumin

le coefficient de Poisson ν > 1/3. Si ν < 1/3, la branche S1 est au-dessous de celle de

S2, c’est donc cette derni`ere qui portera la partie de branche r´etropropagative et on

l’appellera S2b.

0.4

0.6

0.8

0

1

1.2

1.4

1.6

-0.25

k

im

0.6

k

re

0.4

-0.5

0.2

0

-0.2

fd/c

T

Figure 1.7 : Courbes de dispersion complexes d’une plaque de Duralumin. Modes solutions de

l’´equation de Rayleigh-Lamb (1.1) pour des nombres d’onde k complexes. kre d´esigne la partie r´eelle

du nombre d’onde normalis´e et kim sa partie imaginaire (kre= Re(kd/(2π)) et kim= Im(kd/(2π))).

Seules les solutions correspondant aux branches S1 et S2 `a vitesse de groupe positive et S−1`a vitesse

de groupe n´egative dans le demi-espace kim< 0 sont repr´esent´ees.

Ainsi, la vitesse de groupe d’un mode de Lamb ne change pas de signe mais c’est la

repr´esentation des modes propagatifs (i.e. aux nombres d’onde r´eels) de la figure1.4qui

ne permet pas d’en rendre compte. En toute rigueur, sur cette figure S−1b correspond

bien `a un mode r´etropropagatif `a vitesse de groupe n´egative et `a vitesse de phase

positive [9–12], qui semble ´evoluer continument vers le mode S1. N´eanmoins, ce mode

est ´egalement le sym´etrique du mode S1b selon k = 0 qui lui est `a vitesse de groupe

positive et `a vitesse de phase oppos´ee [13–16]. Dans tous les cas, vitesse de phase

et vitesse groupe sont oppos´ees ; exp´erimentalement, c’est le r´ef´erentiel centr´e sur la source, et la position du capteur dans ce dernier, qui fixe si ce sont des modes `a vitesse

de groupe n´egative (s’´eloignant de la source vers les x< 0) ou positive (s’´eloignant de

(25)

les modes sur le demi-espace k ⩾ 0 sera conserv´ee car elle est plus compacte et reste suffisamment lisible.

Les branches r´etropropagatives sont limit´ees par deux points remarquables. Le pre-mier, mentionn´e sous le nom de r´esonance d’´epaisseur, correspond `a l’intersection des

courbes de dispersion et de la droite k= 0. Le second est indiqu´e par des fl`eches sur les

figures1.4 et1.7. En chacun de ces points, la fr´equence passe par un minimum tandis

que la longueur d’onde est finie. En d’autres termes, la vitesse de groupe ∂ω

dk s’annule

et le mode est associ´e `a une r´esonance dite `a vitesse de groupe nulle ou, plus commu-n´ement, r´esonance ZGV (pour Zero-Group Velocity). Ces deux types de r´esonance font l’objet des deux prochaines sous-sections.

1.1.3

esonances d’´

epaisseur

Les r´esonances d’´epaisseur apparaissent lorsque le nombre d’onde k s’annule. Les

nombres d’ondes p et q (1.2) sont respectivement ωc/cL et ωc/cT, c’est-`a-dire que ces

modes sont associ´es `a des ondes volumiques longitudinale ou transversale se propageant perpendiculairement `a la surface.

Les deux premiers modes A0 et S0 ne pr´esentent pas de fr´equence de coupure (ω→ 0

lorsque k→ 0). Tous les modes d’ordre sup´erieur pr´esentent des fr´equences de coupure

en k = 0 et sont associ´ees `a des modes stationnaires du guide d’onde. Ce sont des

r´esonances de cavit´e, analogues `a celles d’un Fabry-P´erot en optique, non-propagatives selon la direction du guide d’onde et dont les vitesses de phase divergent. La fr´equence

de coupure fc associ´ee `a chaque mode d´epend de l’´epaisseur d de la plaque et de la

vitesse d’une onde volumique du mat´eriau. Ces r´esonances peuvent se d´ecomposer par rapport `a leurs sym´etries et `a la parit´e de leur ordre selon la classification propos´ee par

Mindlin [6] :

Modes sym´etriques

Modes pairs S2n ∶ fc = n cT d , Modes impairs S2m+1 ∶ fc = 2m+ 1 2 cL d ,

Modes antisym´etriques

Modes pairs A2n ∶ fc = n cL d , Modes impairs A2m+1 ∶ fc = 2m+ 1 2 cT d , (1.3)

o`u n (resp. m) est un nombre entier strictement positif (resp. positif ou nul).

Les r´esonances d’´epaisseur S2n et A2m+1 sont associ´ees `a des modes transverses et

les r´esonances S2m+1 et A2n `a des modes longitudinaux. L’ordre, i.e. le nombre entier,

associ´e `a chaque r´esonance S ou A correspond au nombre de nœuds du d´eplacement

m´ecanique dans l’´epaisseur de la plaque comme l’illustre la figure 1.8 pour les quatre

premiers modes de chaque famille.

Comme le nombre d’onde est nul, ces r´esonances sont associ´ees `a des longueurs d’onde infinies. Elles sont non-localis´ees `a la mani`ere d’ondes planes se propageant selon l’´epaisseur et faisant vibrer en phase l’ensemble de la surface.

(26)

Modes Symétriques Pairs Impairs Modes Antisymétriques Pairs Impairs S0 S2 S1 S3 A0 A2 A1 A3

Figure 1.8 : D´eplacements m´ecaniques [5] associ´es aux premi`eres r´esonances d’´epaisseur des modes

sym´etriques (`a gauche) et antisym´etrique (`a droite).

1.1.4

esonances ZGV

Une r´esonance ZGV est par nature tr`es diff´erente d’une r´esonance d’´epaisseur. Bri`e-vement mentionn´ee par Mindlin, c’est Tolstoy et al. qui l’identifie en 1957 comme une r´esonance ´etroite et localis´ee : « This point must be associated with a sharp CW

reso-nance and ringing effects » [17]. Pour une plaque de Duralumin, elle est en effet pr´esente

au minimum d’une branche (S2 ou S6 sur la figure 1.4) `a k≠ 0.

Consid´erons les vitesses de phase et les vitesses de groupe des deux modes S1 et

S2. Les vitesses de groupe de S2 et S1b (Fig.1.5(b)) sont de mˆeme signe et tendent

vers une valeur nulle au point o`u la fr´equence est minimale, alors que leurs vitesses de

phases sont oppos´ees (Fig.1.5(a)). En outre, les composantes du d´eplacement de ces

deux ondes sont identiques : elles peuvent donc interf´erer en ce point [15] et l’onde

stationnaire qui en r´esulte constitue un mode `a vitesse de groupe nulle que l’on nomme

S1S2 comme elle est le fruit des interactions des branches S1 et S2. De mani`ere plus

g´en´erale, un mode ZGV naˆıt donc du couplage entre deux points particuliers de deux branches de mˆeme sym´etrie dont l’une est r´etropropagative.

L’existence d’un mode ZGV est donc corr´el´ee `a la pr´esence d’une branche portant

des ondes r´etropropagatives. Ainsi dans son article de 1965 [13], `a l’instar de Mindlin [6],

Meitzler propose d’´etudier num´eriquement la pr´esence de la branche r´etropropagative

S1b `a partir de la fr´equence de la r´esonance ZGV et en fonction du coefficient de Poisson

ν. Il observe que cette fr´equence, normalis´ee par la fr´equence de la premi`ere r´esonance

d’´epaisseur sym´etrique transversale S1, est une fonction croissante monotone du

coeffi-cient de Poisson (Fig.1.9). Toutefois, en utilisant la notation propos´ee par Mindlin qui

consiste `a num´eroter les ordres des modes en fonction de leur ordre d’apparition depuis la fr´equence nulle `a un coefficient de Poisson donn´e, Meitzler souligne le comportement

complexe des fr´equences de coupure. En effet, la position des branches S1 et S2s’inverse

autour de ν = 1/3 (S1 est au dessus pour ν > 1/3 et en dessous pour ν < 1/3) dans le

large intervalle de coefficient de Poisson consid´er´e en th´eorie (−1 ≤ ν ≤ 0.5). Avec la

num´erotation que nous avons adopt´ee ce comportement complexe n’a plus lieu d’ˆetre. Lieux d’existence des modes ZGV

Mindlin et Meitzler se sont plus particuli`erement int´eress´es `a la r´esonance ZGV

S1S2, mais il en existe d’autres [9]. Contrairement aux r´esonances d’´epaisseur, ces

(27)

Figure 1.9 :Fr´equences radiales Ω2, Ω3et Ω1normalis´ees (par l’´epaisseur b et la vitesse transverse

vs) respectivement des r´esonances de coupure des modes L(2), des modes L(3) et de la premi`ere

r´esonance ZGV en fonction du coefficient de Poisson σ [6,13]. Dans la terminologie utilis´ee, pour

σ< 1/3 : L(2) (resp. L(3)) correspond `a S1 (resp. S2) ; pour σ > 1/3 les deux modes sont invers´es :

L(2) (resp. L(3)) correspond `a S2(resp. S1).

(0≤ ν ≤ 0.5), comme cela est montr´e sur la figure 1.10. Chaque r´esonance ZGV existe

sur un domaine de coefficient de Poisson continu. Sur son domaine d’existence, comme le

mentionnait Meizler pour le mode S1S2, la fr´equence d’une r´esonance ´evolue de mani`ere

monotone avec le coefficient de Poisson `a vitesse transversale et ´epaisseur fix´ees. Prada et al. proposent un jeu de r`egles de s´election fond´ees sur la r´epulsion entre

les modes [16] :

(i) Les modes sym´etriques et antisym´etriques ´etant ind´ependants quel que soit le nombre d’onde, une r´esonance ZGV ne peut r´esulter que du couplage entre deux modes d’une mˆeme famille.

(ii) Les modes ZGV r´esultent de la r´epulsion entre deux modes de Lamb de parit´e

diff´erente, c’est-`a-dire entre les modes S2m+1 et S2n ou A2m+1 et A2n.

(iii) Pour les modes sym´etriques S2n et S2m+1, la r´epulsion, c’est-`a-dire la diff´erence

fc − fZGV o`u fc correspond `a la fr´equence de coupure du mode qui porte la

r´esonance ZGV, est maximale pour le coefficient de Poisson critique donn´e par :

ν= κ 2− 2 22− 1) où κ= cL cT = 2n 2m+1.

(iv) Pour les modes antisym´etriques A2n et A2m+1, la r´epulsion est maximale pour le

coefficient de Poisson critique donn´e par :

ν= κ 2− 2 22− 1) où κ= cL cT = 2m+1 2n .

Shuvalov et al. proposent un crit`ere simple pour d´eterminer l’existence de certaines

r´esonances `a vitesse de groupe nulle [18] : il suffit de d´eterminer le signe de la courbure

2

kωau voisinage de k = 0. En effet, la pr´esence d’une branche r´etropropagative garantie

l’existence d’un mode ZGV sur celle-ci. Il faut toutefois noter que dans certaines struc-tures (tricouche, tube rempli d’un liquide), il existe des modes ZGV sur des branches dont la courbure `a l’origine est positive.

(28)

0 0.1 0.2 0.3 0.4 Coefficient de Poisson ν 0 1 2 3 4 5 fd/c T S1 S3 S5 S7 A2 A4 A6 A1 A3 A5 A7 A9 S2 S4 S6 S8 S 1  S1S2 S3S4 S3S6 S3S8 S5S8 A2A3 A2A5 A4A7 A4A9

Figure 1.10 : Fr´equences de r´esonance normalis´ees en fonction du coefficient de Poisson ν. Les

r´esonances ZGV sym´etriques (resp. antisym´etriques) sont repr´esent´ees en bleu (resp. rouge). Les fr´e-quences de coupure longitudinales (S2n+1et A2n) sont affich´ees en trait noir ; celles transversales (S2n

et A2n+1) sont affich´ees en tirets noirs.

Fr´equences de r´esonance ZGV

Un couple(ω,k) associ´e `a un mode ZGV peut ˆetre d´etermin´e en annulant

simulta-n´ement la fonction implicite G(ω,k) de l’´equation de Rayleigh-Lamb (1.1) ainsi que la

vitesse de groupe ∂kω = −∂kG/∂ωG. N´eanmoins, la fonction G est implicite et aucune

solution analytique ne permet d’obtenir ni la fr´equence ni le nombre d’onde d’une r´e-sonance ZGV. En pratique, celle-ci est ´evalu´ee `a partir d’un coefficient correctif not´e

β par rapport `a la fr´equence de coupure du mode S1 calcul´ee num´eriquement. A

l’ori-gine, ce coefficient fut introduit comme facteur correctif empirique par les ing´enieurs en g´enie civil, dans le cadre de la m´ethode Impact-Echo. Apr`es une excitation br`eve

et ponctuelle, ils ont observ´e que la fr´equence de r´esonance mesur´ee, f0, ´etait toujours

inf´erieure `a la fr´equence de coupure fc du mode S1 (1.3) attendue, de sorte que

f0= βfcβ < 1.

Ce coefficient fut donc incorpor´e aux standards de l’American Society for Testing and Materials dans les ann´ees 90 pour obtenir des mesures d’´epaisseur correctes `a partir des fr´equences mesur´ees. Ce n’est qu’en 2005 que Gibson et Popovics expliquent ce biais

(29)

dans le mat´eriau consid´er´e [19]. De mani`ere plus global, un facteur β peut ˆetre attribu´e `a chaque r´esonance. Par exemple, Clorennec et al. proposent de d´efinir le coefficient

β2 associ´e `a la r´esonance A2A3 comme le rapport de sa fr´equence `a la fr´equence de

coupure du mode A3 de l’´equation (1.3) [20]. Toutefois pour rester coh´erent avec la

d´efinition initiale du coefficient β1 introduite en g´enie civil, le coefficient β associ´e `a

une r´esonance ZGV pourrait plutˆot ˆetre d´efini comme le rapport de cette fr´equence

`a la fr´equence de coupure d’un mode longitudinal (S2m+1 ou A2n), ce qui permet de

g´en´eraliser l’expression : fS2nS2m+1 = β S 2n,2m+1(2m + 1) cL 2d (1.4a) fA2nA2m+1 = β A 2n,2m+1n cL d (1.4b)

Ces facteurs peuvent ˆetre calcul´es num´eriquement en fonction du coefficient de

Poisson ν pour la plage usuelle de 0≤ ν ≤ 0.5 et lorsque le mode ZGV existe [20]. Par

exemple, les coefficients βS

1,2 et β3S,6, associ´es aux r´esonances S1S2 et S3S6, sont trac´es

en fonction du coefficient de Poisson sur la figure1.11.

0 0.1 0.2 0.3     Coefficient de Poisson ν                        1 β S1S2 S3S6

Figure 1.11 : Coefficient β associ´e aux modes ZGV S1S2 (bleu) et S3S6(rouge) sur leur domaine

d’existence respectif de coefficient de Poisson ν.

Composantes du d´eplacement associ´ees `a une r´esonance ZGV

Les d´eplacements correspondant aux r´esonances d’´epaisseur (Fig.1.8) sont

tangen-tiels (pour les r´esonances transverses A1, S2, A3, S4, ...), normaux (pour les r´esonances

longitudinales S1, A2, S3, A4, ...) `a la surface. Au contraire, comme illustr´e sur la

fi-gure 1.12, les modes ZGV pr´esentent `a la fois des composantes dans le plan et

hors-plan3

. Comme il sera vu par la suite, cette diff´erence joue un rˆole crucial pour la g´en´eration et la d´etection de ces deux types de r´esonances.

3. « dans le plan » et « hors-plan » font r´ef´erence au plan de la surface et les composantes sont bien contenues dans le plan sagittal

(30)

-1 0 1 Déplacements (u.a.) ux x z uz

Figure 1.12 : D´eplacements tangentiel ux (tiret) et normal uz (trait plein) du mode S1S2 en

fonction de l’´epaisseur dans une plaque de Duralumin.

1.2

Techniques exp´

erimentales

Dans cette partie, les outils et les techniques exp´erimentales qui ont ´et´e utilis´es dans le cadre de nos travaux sont introduits.

Pour engendrer et d´etecter les r´esonances ZGV, il est souhaitable d’utiliser des m´ethodes sans contact aussi bien pour la g´en´eration que pour la d´etection des modes afin de ne pas modifier les conditions aux limites. Diff´erentes techniques sans contact peuvent ˆetre envisag´ees :

(i) Transducteurs a´eriens : Holland et Chimenti ont montr´e qu’il ´etait possible

d’engendrer et de mesurer des r´esonances ZGV `a l’aide de transducteurs

a´e-riens [21,22]. Ces dispositifs pr´esentent les inconv´enients d’un faible couplage de

l’´energie du fait de la diff´erence d’imp´edance entre l’air et un mat´eriau solide ainsi que d’avoir une faible bande passante.

(ii) Transducteurs ´electro-magn´eto-acoustiques (E.M.A.T) : Cette technique

offre de bons r´esultats pour la mesure d’´epaisseur [23]. Toutefois, elle n´ecessite

un ´echantillon m´etallique ainsi qu’une faible distance transducteur-´echantillon. (iii) Ultrasons Laser : Elle repose sur l’utilisation d’un laser source (continu et

modul´e en intensit´e, ou impulsionnel) pour la g´en´eration et d’un interf´erom`etre pour la d´etection. L’´echantillon doit ˆetre `a la fois absorbant pour la g´en´eration et r´efl´echissant pour la d´etection.

Sauf mention contraire, dans cette th`ese, les ondes ´elastiques sont engendr´ees et d´etec-t´ees par des techniques ultrasons Laser impulsionnel. Celles-ci sont bri`evement d´ecrites dans les sections suivantes.

1.2.1

en´

eration optique

La g´en´eration optique d’une onde ´elastique dans un solide requiert un mat´eriau absorbant. Une partie de l’intensit´e incidente est absorb´ee et, pour des dur´ees d’im-pulsion de l’ordre de la nanoseconde ou sup´erieure, convertie en chaleur. Suivant la

(31)

densit´e de puissance, l’´el´evation de temp´erature peut conduire `a la g´en´eration d’ondes

´elastiques selon deux m´ecanismes [24] : thermo´elastique pr´epond´erant aux faibles

den-sit´es de puissance [25,26] ou de pression de radiation, dominant au-dessus du r´egime

dit d’ablation [27]. Dans le r´egime thermo´elastique, l’´etat de surface n’est pas modifi´e.

L’´echauffement local du mat´eriau entraˆıne sa dilatation et provoque une contrainte. Pour un m´etal, l’onde ´electromagn´etique p´en`etre sur une profondeur ´egale `a l’´epaisseur de peau, de quelques nanom`etres seulement, et les forces engendr´ees sont

essentielle-ment parall`eles `a la surface (Fig.1.13(a)). Dans le r´egime d’ablation, l’´energie incidente

absorb´ee est suffisante pour provoquer la fusion puis la vaporisation d’une petite quan-tit´e de mati`ere `a la surface du mat´eriau. Ce ph´enom`ene s’accompagne d’un transfert de quantit´e de mouvement provoqu´e par l’´ejection des particules qui engendre une force

normale `a la surface (Fig. 1.13(b)).

Figure 1.13 : Deux r´egimes de g´en´eration photothermique. Extrait de [24].

De nombreux param`etres interviennent dans la g´en´eration d’ondes ´elastiques tant du point de vue de la source que du point de vue du mat´eriau irradi´e. Royer d´enombre ainsi :

Pour l’impulsion laser

• l’´energie incidente, absorb´ee, • la dur´ee,

• la section de la zone irradi´ee, • la densit´e de puissance absorb´ee, • la longueur d’onde.

Pour le mat´eriau

• le coefficient d’absorption,

• le coefficient de dilatation lin´eaire, • la masse volumique,

• la capacit´e thermique massique, • la conductivit´e thermique,

• les constantes ´elastiques (de Lam´e). Dans le cadre de cette th`ese, la g´en´eration d’ondes ´elastiques est effectu´ee dans le r´egime thermo´elastique en vue de possibles applications en contrˆole non-destructif (CND), en particuliers sur des surfaces m´etalliques. Sur de telles surfaces, l’onde inci-dente lumineuse p´en`etre sur une longueur caract´eristique γ appel´ee ´epaisseur de peau.

Elle fait intervenir la longueur d’onde λ0 du laser ainsi que la conductivit´e ´electrique

σ et la perm´eabilit´e µ du m´etal :

γ = ( λ0 πσcµ)

Dans le cas de l’aluminium (σ= 4 × 107

Ω−1m−1) et avec un laser Nd :YAG tel que

celui qui est employ´e (λ0 = 1064nm), l’´epaisseur de peau est de l’ordre de 5nm. Mˆeme

(32)

peut ˆetre consid´er´ee comme surfacique. Les diagrammes de directivit´e d’une source

surfacique ponctuelle dans le r´egime thermo´elastique sont pr´esent´es sur la figure 1.14.

Figure 1.14 : Diagrammes de directivit´e d’une source thermo´elastique ponctuelle. Extrait de [24].

Bien que la g´en´eration r´esulte d’un m´ecanisme de dilatation thermique, donc qu’elle n’engendre que des ondes de compression, la surface est `a l’origine d’une conversion en ondes transversales. On observe ´egalement que dans ce r´egime la g´en´eration laser surfacique n’est pas bien adapt´ee `a la mesure des r´esonances d’´epaisseur longitudinales puisque le rayonnement des ondes longitudinales selon la normale `a la surface est nul.

La source employ´ee est un laser laser Nd :YAG puls´e (Centurion, Quantel) : • Longueur d’onde : 1064 nm,

• Dur´ee : 8 ns avec une fr´equence de tir de 100 Hz,

• Energie incidente : 0.5− 40 mJ

• Diam`etre du faisceau de sortie :≈ 3 mm `a 1/e

La taille et la forme du spot peuvent ˆetre modifi´ees `a l’aide de composants optiques.

L’adaptation du rayon d’une source Gaussienne fait d’ailleurs l’objet du chapitre2. Il y

sera d´emontr´e que pour engendrer de mani`ere optimale un mode de Lamb de longueur

d’onde λ, il est judicieux de choisir un diam`etre de faisceau∼ 2λ/π. Pour les mat´eriaux

anisotropes ou pour la mesure de courbes de dispersion sans contact, l’utilisation d’une lentille cylindrique permet de produire une ligne source et favorise ainsi la g´en´eration d’ondes planes acoustiques dans un plan de propagation particulier.

Le m´ecanisme de g´en´eration thermo´elastique produit des ondes ´elastiques de faible amplitude en comparaison des techniques en contact classique. La d´etection d’ondes guid´ees dans des mat´eriaux fortement att´enuants et tr`es ´epais peut donc s’av´erer com-plexe.

1.2.2

etection optique

Un faisceau laser Ei = E0eiωLt de longueur d’onde λL (et de fr´equence

an-gulaire ωL) r´efl´echi par un point d’une surface soumis `a un d´eplacement normal

uz(t) = u0sin(ωt + ψ) est modul´e en phase de telle sorte que le champ ´electrique ES

associ´e s’´ecrit

ES = E0ei[ωLt+φ(t)] (1.5)

o`u φ(t), la modulation de phase induite par le d´eplacement de la surface, est donn´ee

par

φ(t) = 4πuz(t)/λL (1.6)

La mesure de la phase du champ du faisceau laser permet donc de d´eterminer le

(33)

optique n’est assez rapide pour suivre les fluctuations de ce champ (la fr´equence ´etant

de quelques centaines de T´erahertz). La mesure de l’amplitude du terme de phase φ(t)

n´ecessite donc des techniques interf´erom´etriques. Les deux sondes interf´erom´etriques qui ont ´et´e utilis´ees sont d´ecrites de mani`ere succincte dans les pages qui suivent : la sonde interf´erom´etrique h´et´erodyne d´evelopp´ee par Royer et Dieulesaint, et

commercia-lis´ee par Thal`es (ex- BM-Industries) [28] et la sonde Tempo 1D de Bossa Nova (Sonde

interf´erom´etrique homodyne avec un cristal photor´efractif [29,30]). Ces deux sondes

permettent de mesurer le d´eplacement normal `a la surface d’un ´echantillon.

Sonde BMI

La sonde BMI est constitu´ee de deux parties : la sonde interf´erom´etrique h´et´erodyne qui permet de convertir le d´eplacement de la surface en intensit´e ´electrique et de le transposer dans le domaine des radiofr´equences aussi bien en r´egime transitoire qu’en r´egime permanent ; la d´etection ´electronique coh´erente qui permet de r´ecup´erer un signal proportionnel au d´eplacement m´ecanique.

La sonde optique est construite `a partir d’un interf´erom`etre Mach-Zender r´ealis´e

en configuration compacte (Fig.1.15). Le faisceau source est polaris´e horizontalement.

Il est ensuite divis´e par le cube s´eparateur A en un faisceau sonde S et un faisceau r´ef´erence R (invers´es sur la figure mentionn´ee pr´ec´edemment). Le faisceau r´ef´erence est transmis `a travers un prisme puis collect´e sur une photodiode. Le faisceau sonde traverse un modulateur acousto-optique (MAO) et subit un d´ecalage en fr´equence de

±fB = 70MHz. Il est ensuite r´efl´echi par l’objet `a travers une lame quart d’onde,

ce qui lui impose une rotation de polarisation de 90° (il traverse deux fois la lame) et lui assure d’ˆetre r´efl´echi par le cube s´eparateur polariseur B vers la photodiode. Un analyseur orient´e `a 45° des polarisations des faisceaux R et S, plac´e juste avant le capteur, leur permet d’interf´erer sur la photodiode. La lentille permet de focaliser plus pr´ecis´ement le faisceau sonde sur l’objet, ce qui offre deux avantages : la sonde est moins sensible `a une l´eg`ere inclinaison de l’´echantillon et la r´eduction de la zone ´eclair´ee permet d’augmenter la quantit´e de lumi`ere collect´ee lorsque la surface est l´eg`erement diffusante.

Figure 1.15 :Sonde interf´erom´etrique h´et´erodyne : configuration optique compacte. Extrait de [31].

L’intensit´e r´esultant des interf´erences entre les champs ´electriques, suppos´es de

mˆeme amplitude E0/

(34)

`a la fr´equence angulaire ωS = ωL+ ωb par le MAO, est donn´ee par ER= E0/ √ 2ei[ωLtR], (1.7a) ES = E0/ √ 2ei[ωstS+φ(t)], (1.7b) I = (ER+ ES)(ER+ ES∗) = I0[1 + cos(ωbt+ ΦS− ΦR+ φ(t))], (1.7c)

o`u φ(t) est donn´ee par (1.6).

La photodiode enregistre donc une intensit´e ´electrique dont la partie alternative est

i(t) = sI0cos(ωbt+ ΦS− ΦR+ φ(t)) o`u s est le facteur de r´eponse du photod´etecteur

(en mA/mW). Dans la suite on posera i0 = sI0. Il est d´esormais n´ecessaire d’extraire la

phase φ(t) des autres termes et notamment des variations ΦS− ΦR r´esultant des

fluc-tuations des chemins optiques LS et LR des deux bras de l’interf´erom`etre (fluctuation

de temp´erature ou m´ecanique par exemple). Ceci est r´ealis´e au moyen d’une d´etection ´electronique coh´erente `a une ou deux voies.

L’intensit´e is(t) peut ˆetre d´evelopp´ee sous la forme d’une s´erie de Jacobi-Anger :

is(t) = i0 +∞

n=−∞

Jn(φ0)cos [(ωb+ nω)t + nψ + ΦS− ΦR], (1.8)

o`u φ0 = 4πu0/λL. Le spectre de i(t) comprend donc un pic central `a ωb puis des raies

lat´erales `a ωb± nω dont les amplitudes sont donn´ees par les fonctions de Bessel de

pre-mi`ere esp`ece Jn(φ0). Le signal peut alors ˆetre trait´e par une d´emodulation ´electronique

et/ou num´erique.

Pour de petits d´eplacements devant la longueur d’onde du laser, i.e. tels que

4πu0/λL ≪ 1, J00) ≈ 1, J±10) ≈ ±φ0/2 et les termes d’ordres sup´erieurs peuvent

ˆetre n´eglig´es, r´eduisant le spectre `a

is(t) = i0 {cos(ωbt+ φS− φR)

0cos[(ωb+ ω)t + ψ + φS− φR]

− φ0cos[(ωb− ω)t − ψ + φS− φR)]}

(1.9) Le rapport de la raie centrale `a une des raies lat´erales fournit l’amplitude absolue du d´eplacement m´ecanique en r´egime permanent et ind´ependamment de l’intensit´e lumineuse r´efl´echie par la surface.

Le sch´ema de la d´etection coh´erente `a large bande utilis´ee pour la mesure des petits

d´eplacements en r´egime transitoire est d´ecrit sur la figure1.16(a). Le signal est d’abord

pr´eamplifi´e puis divis´e en deux parties `a l’aide d’un diviseur de puissance. L’une des

partie est filtr´ee autour de la fr´equence de la porteuse ωb (en pratique 70 MHz± 7 kHz

puis d´ephas´ee de π/2 `a l’aide d’une ligne `a retard et m´elang´ee `a l’autre partie du

photocourant. Le signal est alors filtr´e deux fois : d’abord par un filtre passe-bas `a

45 MHz pour couper les signaux `a 2ωb, et par un filtre passe-haut (non repr´esent´e sur

le sch´ema) amovible afin de couper les fluctuations ΦS − ΦR induites, par exemple,

par un ´echauffement de l’air autour de la surface si la g´en´eration et la d´etection sont

r´ealis´ees au mˆeme point (Fig. 1.16(b)). On obtient alors signal

s(t) = is(t) × iF(t) ∝ i0sin[2φ0sin(ωt + ψ)], (1.10)

´egal `a :

Figure

Figure 1.4 : Courbes de dispersion d’une plaque de Duralumin d’´epaisseur d, repr´esentant la
Figure 1.6 : Courbes de dispersion complexes avec la partie r´eelle de k positive dans une plaque
Figure 1.20 : Sch´ema de la configuration de mesure en transmission.
Figure 1.21 : Signaux mesur´es en transmission avec la source (diam`etre 2.5 mm) et la sonde au
+7

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