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Des papiers... aux décisions
R.M. Painvin
To cite this version:
R.M. Painvin. Des papiers... aux décisions. Colloque: enseignements agricoles et formation des ruraux, Jan 1985, Paris, France. 14 p., 1985. �hal-02857288�
lost:-Harie PAII',lVlN
Ecole Nationale Supérieure Agronomique
65, rue de Saint-Br:ieuc 3'T42 RENNIS CEDEX Té7.(99) 59.02.40 Jo.*Lre tqt4 û1 TS r! -]qL- € !
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-2-1.3 - Ze!41Premier bilan d'une campagne départementale de for.lnalion des agricultrices aux tâches 3dministretives et à Ia çestrojr de l'-e,xqloitation.
Les sections féminines des groupernents de vulgarisaticn agrlcole du I'iorbihan (l) ont décidé de promouvoir à partir de 1980 une campagne de formation, dont 1e
lit;e "Des pepiers...aux décisions" résume de feçon assez suggestive res
ob-jectifs et Ia pédagogj-e du projet. Cette opération doit contribuei à concrétiser les crientations publiquement exprimées par les responsabres de la section féminine départementale dans son rapoort d,orientation pout I9ié/77i
"Pour ncus, un t,éritable développemen! açricole, c'est entre au,ures
Compétence et responsabilité sont à développer tant dans Le dcmaine tech-nique (production) que dans Ie domaine économique (gestion) : c'est ce
deu-xième volet que.les sections féminines privilég.ient en Iançant Ie campagne
"Des paprers... aux décisions", encore que de plus en plus de "papiers',
con-cernent la gestion techn.ique des producti.ons. Cette campsgne s'inscrit dans un large mouvement déjà amorcé depui.s uneqthzaine d'anrrées: au cours des
annés 70 les réunions et sessions en rapporl'avec 1'économie el L,administra-tion de ).'exploitaL,administra-tion (secrétariaL, comptabilité, TVA, fi.scalité, gestionl ont connu une progression spectaculaire dans les programmes d'activités des sections féminines. Des sessions de formation à la comptabilité en partie
double ont été organisées dès 1975.
Plusj.eurs organisations professionnelles ont appuyé Ies ori.entations des
sectj.ons féminines en soul.ignant le besoin de formation économique des egri-culteurs et agricultrices (l).
La campagne "Des papiers...aux décisions" tente de structurer et d'inten-sifier Les diverses actions locales et départementafes de formation aux tâches
administratives et à la gestion en proposant un cursus en g paliers oepuis
Ie classernent des papiers jusqu'à Ia gestion financière (cf. Plan de fornration
'rpour gérer correctement son exploitation9.
Lreffet attendu immédiatement pour les exploitants est de,'mettre de I'ordre
dans les nombreux papiers qui arrivent sur l'exploitation afin cle s,en servir pour voir plus clair dans La gestion de leurs affaires" (AG/UDGVDA 1979).
La progressivité de Ia démarche proposée devrait permettre au plus granC
nombre possible d'agriculteurs et d'agricultrices de s'y ensager et d'en gravir Ies différents paliers, chacun seLon son rythme et ses possibilités. Toutefois, les candidat(e)s à Ia formation restent libres de s'j.nscrire au
palier de leur choix.
Le cursus aborde plusieurs thèmes allant de pratiques sinples et concrètes
à des noti.ons abstraites, en autant de sessi.ons distinctes :
- secrétariat, classement des papiers, organisation du bureau (J ou 4 journées) - "de Ia TVA à Ia gestionr', initiation à une méthode de compf-abj.lité et de
gestion simple à partir des documents TVA. Des réunions Locales d'une jour-née sur les enregistrements et la régularisetion FVA peurent précéCel ou
accompegner cette sessior..
- Trésorerie : mise au poj.nt d'une méthoded'prévision de trésorerie de l,ex-pl.oi.tatj.on et des dépenses familiales (t journées);des réunions lccales
de sensibilisation sont aussi organisées sur ce thème.
- "initiation au BR": session pJ-us spécialemenL destinée aux exploitants qui vont passer à I'imposi.tion au bénéfice réel
- "Gesti.on sous BR" : apprendre à utiLiser Ies résu.l-tats comotables (rendus
obligatoires pcur Ia déclaration fiscale) pour gÉrer
- Conptabilité en pariie double (8 à 12 jours per en pendanl 2 hivers;: apprenCre une méthode "perfecti.onnée" de comptabi.lité ei I'appliquei aux
données de sa propre exploitation
- Gesticn finaneière de 1'exploitation agricole(5 journées) : session da per-fecticnlernent faisant suite à J.a précédente et -comportant une j.nj.tjation à l'informatique.
(l) Lors de leurs assenbiées généraies, I'iiDGVDA (jnion Départersntale oes
Grou-pes de Vulgarisat:.on et de Développemeni Agriccle) et Le CCtRI-.,l (Centre Ce
Ccr,ptabiijté eL dfEconoaie RuraLe du Flcrbihan) en 7917,.1a FDS[A (féddrai:on Départernentale des Sy'niicats d'fxoloiianls Agricoles) en 1978.
DES PAPIERS....AUX DECISIONS
Easp.
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Ê.n.p.
110,4
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- d'abord et avant tout, Ia non i.a course effrénée à
sonnes à travers leur fession et
i
J
}a product vité
- la orise en charoe des qens par eux-mêmes de leur propre desii.n aidés à ce.La
?a leurs çroupes de base où ils peuvent confronter reurs informations et leurs
réalisâIf6iF-- 1a pcssibilité pour 1es gens par I'intermédiaire cie "Leurs groupes d'anêl_r,ser 1=s djrectives rqqnqes d'en haut poui Les adapter et au besoin les
cortesiË-- Ia chance offerte à un maximum d'agriculteurs"
et aussi Lors Cu Congrès des agricultrices du Morbihan en l9l7 :
icul.triee : c'est -. une profession à pari entière.
Notre objectif est d'arriver à un niveau de parité avec 1es femmes quitra-vaj.flent en milieu urbain. Pour cela 1'agricultrice d,ai..:jourd,hui se doir de faire i"e nraximum pour acquérir une quaLiflcation (mailrise des probièmes 91o-baux de son exploitation et capacii.?-E--GêiiËî la respo:rsab:.]iié d'un -cr plusieurs secteurs de cette exploitation)...
ce nét.i.er exige compétence et responsabilité quelle que soit 1a fornuie
chnj-sj.e - - - pour êire capabJ.e cje sùrvre ei i'assiiniler' l-'évolution eorre:te:reni si nous ne voulons pas que dans l,avenir I'agriculLure qur se met en place ne soit une professJ.on réservée aux hommes".
il) leE s:cticns \1- -L i A^- Fémtnines de GVA scni au ncrbre cie 29 et concernent J5 cantcns:r
-t-! - l-l .r læl 3t I I .e Él Ér
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F c o o 6t4.2
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5F
p.)
4-Les 3 premiètes sessions sont organisées par Ies GVA, donc au nj-veau
can-tonnal ou inlercantonna]. Les 3 suivantes, dont la maltrise revient eu
cen-tre de comptabilité eL de gestion, sont proposées au niveau départemental..
Le financement de la plupart de ces sessions est assuré par le FAFEA (fonds
d'assurance formation des explo.itants agricoles).
5'inscrivent aussi dans Ia campagne les formations à la comptabilité et à
Ia gestion incluses dans les stages longs '1240 hrr et "800 h" préparatoires
au métier d'agriculteur (rice).
Quatre ans après Ie Lancement de cette campagne de formation, il s'avérait
utile dren faire un premier bilan afin d'évaluer Ia réafisation des objectifs visés et de proposer pour .lrevenir les adaptations qui seraient jugées
néces-saires.
A cet effet, une étude a été réalisée en 1984 par 2 éIèves j.ngénieurs (l), grâce à un contratconclu entre la DGER du Mi.nistère de I'Agriculture, Ie
ÈruefOn et I'ENSA de Rennes (2) dans le cadre des études sur "lés agriculiri-ees et fe travail de gestj.on dans I'exploitation".
El.Ies ont procédé à 2 approches: I'une au niveau départemental en consul-tant le fichier des stagiaires FAFEA en vue d'analyser 1'évolution entre 1978 et 1981 de la participation aux formations selon les thèmes des
ses-sions et selon I'âge et le sexe des stagiaires.
L'autre sur neuf communes situées au centre du département, à partir d'une enquête auprès de 126 agricultrices,dont 72 drentre elles ont suivi au moins
1'une des sessions prévues dans le cursus "des papiers... aux décisions" et 54 (groupe témoin) n'en ayant suivi aucune (J), chacune des 2
catégo-ries ayant par aill.eurs des caractéristiques comparables (situées dans 1a même région naturelle, pratiquant des systèmes d' exploitations sirnilaires, s'inscrivant dans les mêmes tranches d'âge). Les interviews ont porté sur
la répartiti.on des tâches et des décisions techniques et éconorniques dans 1'exploitation, les documents détenus par les exploitants et I'usage qu'ils en font, 1'éval.uation de Ia formation reçue, Ies objectifs poursuivis dans l'exploitation et. les probJ.èmes rencontrés. Ont éLé également interrogés des conjoints agriculteurs (certains assistant à I'interview de leur femme) ain-si que des comptables, conseillers de gestion, conseilLers et conseillères agricoJ.es, directeurs de caisse locale de crédit agricole, forrneteurs de
ses-sions économiques. ..
gqgl!9E:-!q:9LiôI9-.0:-illry!qç!E-qgt$IgIE!l4LE
Le, nombre des sessions effectuées n'a cessé d'augmenter depuis 5 ans,
au profit essentiellement des formations à caractère économique et fiscal qui ont connu une véritable 'rexplosion" avec le lancement de 1a campagne "des
papiers et décisions" en 1.980.
(1) Sandrine COCHEPAIN, ENSA Rennes ; Christine F0NTAN, ENSFA Rennes
(2) DGER: Direction Générale de l'Enseignement et de la Recherche
F|iGEDA = Fédération Nationale des Groupes d'études et de Développement agricole
ENSA = Ecole Nationale Supérieure Agronomique
ENSFA = Ecole Nationale Supérieure Féminine d'Agronomie
(l) 0n a convenu de qualifier de "formées" ceLles qui ont suivi eu moj.ns une ses-sj.on et de "non formées" celles qui n'en ont pas suivi.
€ t o z ! _ e6 i 'ô' .o o9 '- qâ .o àt .3 ..itg .=-J >= {gE!; :: c= t a.,e ?i oà=!i É o I =
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(q) É. z I j t L o o a 1 o Er 6t g-; E E ê G' n o-6 Répartition en Ë des stagiaires par thème de session et par sexe.
femres Source : FAFEA Vennes
Evolution du nombre de sessions financées par Ie FAFEA ==================================== z \979 z 1980
:
1981 z 1982:
198J Honnres thème sexe -> ù Sessions économiques Sessj"ons techniques Sessions pratiqqes T0TA1... 8 I7 '1 38 2? 6 52 l8 4 55 II 14 <t I4 18 O{) I N t4 v N Èt )z 66 t4 86:89Quant au nombre total de stagiaires il a connu d,abord une forte prooression en
1980 et 1981, puis un maximum en 1982 et ùne baisse en 198, (f180) ; mais la pro-gression srest poutsuivie dans les sessions reLatives à la comptabilité, gestion, fiscalité (525 en 1981).
La participation aux formations varie aussi en fonction du sexe (voir graphiguep-5)
selon les thèmes, les sessions ne sont pas suivies égarement par res hommes
et par res femmes : la répartition des stagiaires refrète cerle qui s'opère
dans 1e travail de I'exploitation. Ainsi les sessions portant sur Ie machinisme
et les cultures, ne sont fréquentées que par des hommes, celles reratives à 1'élevage sont suivies également par les hommes et par les femmes. Quant aux sessions à caractère administratif ou économique elles recrutent en ma-jorité des femmes bien que des hommes y vi.ennent de plus en plus et que la progression des femmes se raLentisse. Mais compte tenu de 1'augmentation du
nombre de ces sessions, les femmes restent majoritaires dans liensemble des stagiaires (60 % en l98l) cf. graphique de répartition
comparée à la population active agricole du département, celle des stagiaires FAFEA est_plus jeune, plus féminisée et provient d'iexploitations.dont la laiIle
moyenne (J2 na en 1980) est nettement supérieure à celle qu'indique le RGA
de 1980 pour I'ensemble départemental (16 ha).
PRINCIPAUX RESULTATS de I'ENQUETE auprès des AGRICULTRICES
V A J F A D J F E 1979/80 1982/8t
Thèmes des sessions : E = économie de I'exploitation, F = fiscal.ité
J = problànes juridiques, D = éconqîie (divers thèmes) A = élevâge, V = cultures, ll = atelier, machinisne N = eutres thènes
- Pour -pouvoir apprécier f impact des formations reçues sur ra capacité à gérer I'exploitation et à y prendre des décisions, il est apparu nécessaire
d'analyser d'abord I'attention qui est portée par les exproitants aux documents écrits relatifs à la conduite de 1'exploitati.on (officiels ou non, obligatorres 9u n-onl techniques ou économiques) et la place qu'irs l.eur accordenl parmi
les facteurs d'aide à la décision, cax les formations proposées reposent es-sentiellement sur La manipulation et l'interprétation de documents écrits.
Cette analyse des attitudes (l) face aux documents comptables et plus générarement écrits, a conduit à différencier les exploitants visités en 4
groupes selon leur type d'attitude dominante face aux "papj.ers".
(1) Les critères retenus pour caractériser fes attitudes faee aux "papiers"
corn-portaient 1e repérage du travail écrit effectué sur l,exploitation, re degré
d'exploitation des documents existants, 1a façon de raisonner Ies investiise-ments, ltattitude face à 1'emprunt, Les facteurs de décision. autant de données
puisées dans les réponses des interviewéc-ret donc emDreinLes de subjeetivité.
E
7-Les exploj.tants du ryiæ n,utiI j.sent pratiquement pas de support écril, n'exploiLent pas--Ies Coc,tnrents comptables qui leur
=onl remj.s. pour eux, resrrpapiers" sont envahissants et n'ont pas d'utilité pour la conduite de I'exploitation. Les documents officiels sont perius corr" un moyen de con-..trôle extérieur "Ça ne fait pas améJ.iorer Ie budget, i,argent part quand même.r,
"Êa rend res gens dingues de tenir les papiers] a6rutis-par'1" travail -c,est voulu, plus c'est compliquér
-p1us ils n'y eomprennent rien". Le support écrit est absent de Ia prrse de décision, c'est J.a mémoire qr-li le
""npi".": "tout dans La tête". "on re sait comme çarc'est intuitif, on voit ce qu'on a
d'a-vance " .
La (productron plupart d: :9" erproj.tants pratiquent un système de production traditionnel -laitière le plus souvent) amélioré par le contact de techniciens agricores ou en imitant "ce qui se fai-t dans ie voisinage,,. Les trois quarts ont un.suivi. technique (du type contrôle raitier) mais irs y adhèrent moins volontairementl. pt.rrc par-obli-gation (pour avoir des prêts notamment) gue
""r,.1"" autres groupes. C'est le plus souvent Ie technicien qui Lient.Ies documents
techniques et -Les factures sont remises au comptable. Les décisions concer-nant 1réLevage se Prennent généralement en couple en se reférant aux conseils du technicien ou du contrôriur raitier. I1s jaraissent peu--insgrés dans res
réseaux professionnels, hormis re GVA, mais reur attente à son éqard est imprécise.
Dans re.deurième qroupe ir.s ne saisissent pas vraiment l'utilité des documents ofrlcre.rs. rar contre, ils suivent de près reur trésorerie, les flux aehats_ven_ tes pour sâvoir "ce qui se passe" sur 1'exproitation Lt ioir va f,argent,,. Attentifs aux frux monétaires its notent dépenses et recettes et vei.r.r.ent
à l'état de reur trésorerie à r'aide des journaux,,encaissements,,et,,achats,, remplis pour ]a décr.aration fiscale.'rIr faut tenir ses afraires en ordre,,
'rAutrement on ne peut pas vivre si on ne voit pas clair dans nos comptes,,.
Les décisions d'investissements d'argent des années précédentes,
prunt vient seulement compléter
plus d'argent disponible".
-8-Dans le 4e oroupe, les documents écrits sont considérés comme des outils de
travail eL de décision et util-isés comme ters. Adoptant l.'attitude d,entre-preneurs res exploitants de ce groupe prennent reurs décisions
d,investis-sements après un calcul de rentebirité. 1ls tiennent leur comptabilité jus-. qurà 1'établissement du compte d'exploitation, du bilan et du tableau d;
fi-nêncement. lrs eonsultent Ie comptabre ou Le conseiller pour gérer reur fis-calité- "La compta-gestion erest une base pour réfléchir. - çe nous sert à
faj,re des choix". "C'est aussi important que de s'occuper des bêtes". Ils sont plus indépendants vis-à-vis des techniciens que res exproitants du
groupe 3 z 65 % tiennent eux-mêmes (souvent en couplej les documents technigues
qui sont ensuite commentés avec Le technieien. un quart nront pas de cornptable
ear iLs sont capables de faire eux-mêmes son travail. Ils expriment plus eisément
que.ceux des autres groupes, les objectifs qu'ils poursuivent dans rLur exploi-tation. Ils s'appuient sur les réseaux professionnâls (GVA - cuMA - centre de gestion - groupements de producteurs-syndicats) où ils exercent
"oru"nità""-responsabilités .
L.a répartition des enquêtés seron les 4 groupes décrits ci-dessus se présente
de Ia manière suivante ;
:J i:'
âi'*','#1::','
"'".
" "forméesrt iF, ,tnon fotméesrt TOTALGroupe 1 Groupe 2 Groupe 5 Groupe 4 Ensemble l0 21 ZT I9 71 22 24 7
l
54 t2 45 28 20 o/o Zu 1Çasont prises
en se basantsur les
rentrées l'épargneet
}es
emprunts en cours.L,em-I'argent
disponible. "0nfait
plussi
on a125
(l)
iuo: La majorité d'entre .eux adhèrent au GVA, 60 ?6 ont un suivi techni.que, meisiLs rnanifestent dans I'ensembre plus d'indépendanee que ceux du fer groupe,
vis-à-vis des techniciens. plus bu quart se pessent de comptable.
cependant, ce sont des gens prudents qui sentent re danger de se Lancer dans
un investissement sens.^rien calculer ; c'est alors qr';il"-pr"nnenL 1,avi.s d'un conseilLer et manifestent des exigÉnces : réduction de ra. durée du tra-vai.l, sécurité, régularité du revenu, dais 1'étuO" Ou-projet.-
--Pour les exploitants aujagry "l'écrit'r est perçu
comme un outil de tra-vail et de décision. d;ifils--;'ont pas compJ.ètement la maîtrise. Ils ont
recours au corptabre ou au conseilrer pour comprendre et utiliser les résur_ tats comptabLes "Autrenent on ne
".u"àiL rien en somme, on ne sait pas oùr
on irait". scuvent irs participent à 1'ér.aboration des'documents
comptabres
obligatoires. "ûn comprend mieux ses chiffres quand on les iait soi_même,,. Ils . raisonq9nt leurs investissements en s'aidant des résultats comptabres et éventuellement d'un conseiLler,
Ces exploitants fiènent souvent deux productions de front et ont tous un sui.vi tech-nique' Presque tous 9it un eomptabre. Ils s'entourent de techniciens
mais
::ï::::: eussi avec d,autres asriculteurs en CUIîA, c!1, srouËrenrs de pro_
Le groupe 4 regroupant des exploitants dynamiques et "gestionnaires' ne repré-sente encore gu'une minorité. Hais ir existe aussi des agricurteurs moder-nisés et performants-sur le plan technique-qui n,entrent p"""dans notre groupe
4 parce qurils se réfèrent très peu aux documents écrits.
Quant ayx agricultriees interrogées, celles qui. maitrisent les "papiers,,
sont
_ re.lativement prys nombreuses parmi Les 'iformées" que parmi les 'non
formées" ; mais res 2 catégories ont des représentantes àans res 4 groupes
cie l-a typologie. c'est re groupe 2, qu'on a qualifié de prudent, {ui est Ie plus nombreux dans la population enquêiée.
Êerteg- Ies groupes 1 et 4 sont nettement plus représentés dans ra catégorie 9""'rformées" que dans eelle des "non formées". Hais il serait trop Éatir d'attribuer ce rapport à un effet direct des formations dispensées dans Les
sessions axées sur re secr.ét-ariat, }a comptabilité et la gestion. Les ceuses de
f'appartenance à ter ou tel groupe dela typologi.e sus-indiquée sont beaucoup pJur c-omplexes- D'après res croisements des variables efieetuées, les cri-tères les plus décisifs de I'appartenance eux groupes 3 eL 4, e'est-à-dire d'une attitude favorabre à ill'écrit" en tant qu'ouiit de travâil et de
dé-cision, sembrent préexister au choix des formations. d'aduLtes ; ir s'agit de tout ce qui. est facteur d'ouverture: relative jeunesse, scorarité prolon-gée, connaissance d'un autre rnilieu. Les jeunes (rnoins de f5 ans) sont en proportion plus élevée dans les groupes i'eL 4 ainsi -qu-e- 1es expioitantes ayant connu une autre expérience de vie ou de travail. hors de lragriculture (soit parce que n'élant pas.d'oriçine agricore, soit ayani exerce une pro-fession non açiico)e quaj.ifiée).
Plus audacieux gue ceux du çroupe 2 ils hésitent moins à faire
des er:prunts
pour'investrr dans ces produitions plus risquées, mais comme eux irs se font îid::., rr rarlar.L ,'1"., . .ïi-"tl-I."_.= pour prendre leurs d?cisions ,,0n rnvestissa:t beaucoup,
De mê;e, plus la formation initj.ale a été Longue plus les enquêtées tendent à se situer dans les groupes J eL 4. cette lendance se vérifie surtout chez J.es plus jeunes qui onL eu, plus que leurs ainées, la possibirité de profon-ger leurs études au delà de la scolarité cbligatoire : les moins de ]5 ans qui n'ont eu qu'une formatj.on primaire soni relatj.ve;ent pfus nombreusæ 63ng
dans le groupe 1 que.les plus âgées de mêrue niveau scol.aire. Le fait d'être âgée et de faible niveau scolaire n'empêche pas certaines de s'intéresser
à ra comptabirité et à ra gestion âu point d'être crassées dans le groupe 4.
il apparait également que le manque de références famil.iales au moment de l,jnstal-lation incite à s'intéresser àux documents et aux résuLtats : les persoànes
d'origine non agricole, cerres qui ont ehoisi un système de produetion différent de celui de leurs parents (sauf certains
"a" d. systèmes,'hors sor" intégrés ori I'exploitant est totalement guidé par les techniciens),
ou- eeLles qui n'ont pas succédé à Leurs parents iu beaux parents manifestent reLativement prus d'intérêt que les autres pour les document.."*pt.iL,
---"-LA ÏEIIUE DEs DOCUMENTS ET LE POUVOIR DE DECISION DES FEW.IES
Répartition des enquêtées selon Leur niveau de formatlon.. "secrétariat, comptabilitérlestionn--''
le type d' à " I 'écrit"
rlJ.eur degré de partici pation aux décisio ns dans l'exploitation
trrltIV:
::,
-I0 II forrmées; p : F ;NF : F ;NF+F; : Gr.1,
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17'7'rztB
l:22:10:)Z:
Gr ôPcr.j
c'est à la femme que revient re plus souvent ra tenue des documents écrits concelnant aussi bien 1'-exploitation que fa famille, Les "papiers,' étant
qénéralement perçus comme faisant parti.e de "son domaine : la mai.son",
l4ais au delà d'une division traditionnelle du travail entre hommes et
femmes, les tâches .administratives peuvent être pour celLes-ci J.a garantie d'exeicice d'un droit de regard et d'un pcuvoir de décision sur liexploi-tation. Pouvoir incontestable ser,rbre-t-il dans cette région bretonne
d,é-i.eva-oe (r) bien que ne se manifestant pas souvent ouvertement en dehors du
couple. cependant iI faut se garder de rechercher un lien direct entre Le fait de "tenir .res papiers" et celui de prendre des décisions : depuis ).e "bolte à chaussures" où sont crassées les factures Dêr ordre chronologique et que I'on remet au comptabre pour la "régularisetion TVÀ'i jusqu'aui do-cuments de gestion (compte d'exploitation, bi1an, plan de financement et d'amortissement...) réalisés par I,agricui'.rj.ce éIl'e_nêmg toute Ia gamme
des ettitudes vis à vis de "1'écrit', est possible
Le croisement de la typologie (décrite ci-dessus) euec une classification des 3es aEricultrices selon leui pouvoir de décision dans I'exproitation (z)
amène les auteurs de Lrétude è faire un certain nonbre de iemarques inté-, ressantes (cf. tableau ci-dessous).
Les femmes res moins responsables (A) s3nt proportionnellement plus
nom-breuses sur -les exploitations ou l'écrit a peu diirnocrtance et inversement les..femmes les plus-responsables (C) font partie pius fréquemment des ex_ ploitants qui font référence aux documânts écrits poui piendre'des déci.sions.
A B c 0 7 9 2
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.I
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5 0 0 16 22 7 ïotal. .I
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l:za'2r45:
I
9 A a c . 12 5 28ïotal...
7 Total...: I : 4 7 10 2T:
Gr. h 20 24 A B c 1e B c 6 I7 3 0 I?I
37 64 l0 0rl
I:2:7:10:I:l9zZO:
E-nsemb 22 27 q.37
Total...: 47 z 1(I)t 26 z 2J t 22 z 54 : 71 t I25
:I) où les
,?\
femmes sont tr artie prenante au travail cie production animale
======================================================:=====================:===:: (1) 7 enquêtées du groupe témoin ont suivi des journées ou réunions TVA, trésorerie,
classement des papiers.
LEGENDE :
.t,Evequ
___--.--;---_
de formation ',secrétariat, compta, gestion" (sessions suivies) I = eucune sess].on sulvleII = ssssi66 secrétariat, initiati.on au bdnéfice réel (l ou 2 sessions)
III = ss5sisns 'rde la TVA à la gestion", z4o h (tnro.: præials sessicr-s ê ce gru4e
a't d-r gru4e précé6t) IV = sessi6ns "comptabiJ.ité (ue à partie double", ',qestion slus bénéfice réel"
ot pltsials sessjn-s é ce qtlp et és précéènts)
. ïype d'attitude face à 1'écrit , cf. groupes I,2,3,4, décrits dans le texte ci-dess. ici ation de I' tée aux décisions de I'
) groupes de femmes : Ar!,C, sont distinguées en tenant compte des ré_
ponses aux questions relatives à la propre perception de la femme de sa responsabilité dans I'exploitation 'unique ou partagée par I'H et la F), à ra part qu'elle prend dans les cjfférentes décisi-ons àiorientation de production, de modernisation, de r:.cdificati.cn des conditions de
travail, au "poid=" qu'erle exerce dars les iéci.sions d'emprunt et
dans les relations avec le Crédit Agricole.
A: femme peu responsable, sans pouvoir ce décision. peu consultée ou donl l.'avis est négligé
5 = femme moyennemenl resoonsabi.e qui a u- pouvoir c=:rain dans ra prépara-tion des décisions rnais ne prend pas :es décis::.s imoortantes erle-même
[ = femme Lrès respcnsab]e' soit parce c: erre exs.ce ie pouvoir de déci.sion elle-même, soit parce qu'el)e le pariege tout en falslni pr"ru" O'..*
Qrande autonomie dans plusieurs domainés.
. Deoré de
qrtrpes c1 s)
ll-Quelques agrieultrices du groupe C se situent dans des exploitations où
I'écrit esl peu ou mal valorisé : iI s'agit soit de femmes qui ont désiré particulièrement reprendre 1'exploitation incitant leur mari à les seconder,
ou s'y sont installées avant Leur mari qui avait une autre profession, soit de femmes dont le mari se dérobe face aux responsabilités de gestion. A I'inverse, que.lques femmes du groupe A se situent dans des exploitations où I'écrit est considéré comme un outir de travail : ir s'agit soit de femmes do-minées par un'mari peu enclin à céder une part de pouvoir de décision et qui tient les papiers lui-même : I'crest mon mari qui s'occupe de tout", soit de femmes qui n'ont pas réussi (ou voulu) s'intégrer dans I'exploitation rc'est plutôt lui qui s'occupait des affaires".
-12
r========:=================::===========
' Niu."uderesponsabilité ' A t B t C : :
: de ]e femme : faible : moyen : fort . T0ÏAL :
!
Degré de qualification 3
---dïE;â;âïI-EtêôFfr ïque f émini.n,l
a) Travail non quali.fié :
manutention :
:
b) Travail qualifié, mais pas de: décisions Itechniques" prises: sans avis du mari : :
c) Travail qualifié avec autono-: mie de décision : Répartiti.on des enquêtés selon leur pouvoir de décision de la femme dans
I'exploitation et selon Ia personne qui tient les documents écrits.
24 65 3T
I
0 9 19 4 Itg 20 7 l1 :qd tierÈ Les ùcuafs,ié ècisim F.
Mari seul
Femme
seule .Le couple: Femme fcihFemme et :
Répartiti du travail "techniqueT
imposée.
aceeptée mais non décidée (re-production du modèIe parental) choisie
164:28:720
2 47 t4 TOTAL. . . . 28 : trav. facilc f ils TOÏALA a) o) c) I 0 6 63
es exploi ons visi
0
t
0 6 3 0 2 9 7I
c L4 50 2A tées, évaqe. tot2
77 t4 20 t0 l8 29 T0TA1... ===================::==:=========..:
28 2 6t
: 2g : f19
: ==== ==== == ====== ======l= ==== =-- -:- -----:
Les femmes du groupe C tiennent toutes (à une exception près) les documents écrits, dans Ie groupe A 1a proportion de celles qui ne les tiennent pas où n'en exécuteni
que la partie facile (rnais j.ngrate !) est de 50 %. Dans le groupe intermédiaire,
Ie plus nombreux, une très forte majorité de femmes tiennenf seules les document.s écrits qu'eIl-es mettent à Ia disposition de leur conjoint où des agents extérieurs à I'exploitatron (comptable, conseil.ler) quand uÀe décision nécessite leur consultati.on.
un phénomène nouveau semble se faire jour : des femmes-certes minoritaires-gui maîtrisent bien I'outir comptabre et I'utilisent pour la gestion (en parti-culier pour raj.sonner les investissements) sont en posse-ssion d'un savoir qui échappe à reur mari. certes ce derni.er assiste à ra prise de décision, sa
fem-me-ir,sistant p.our qu'iI soit présent Lors de la discussiân evec ie comptable,
mais c'est elle qui apporte sa compétence et détient les arguments de la dé*
cision "J'insiste pour qu'iL soit au courant, il me fait confi-ance" ; "Mon mari
ne comprend pas terlement, je lui explique, ce sont les résul"tats techniques
qui I'intéressent".
si ra maitrise de "1'écrit" apparait bien comme I'un des moyens d'accéder à
]a prise de décision, il a paru aussi intéressant de a"ppro"h", .de ceLui-ci le type de travair "technique" que les femmes effecluent Éans l,elploitation, car des réflexions recueillies âuprès des enquêtées laissent penser qù'il existéun ParalJèlisme entre travail iechnique (l), travail comptable et pouvoir de déei_
sron'.Icelur qui peut dire) c'est moi qui fais, c'est moi qui-..çà donne droit à
Ja parole". Cf. Répartition des enquêtées selon Leur niveiau de ràsponsabilité dans I'exp-LoiLetion, selcn.l.e desré de guarifj.eation du travail "technique', effectué eL selon que Ia répartition du travair dans 1'expJ-oitation a été plus ou moins choisie par I ' intéressée ( +.abIeau ci-dessous ) .
certes dans la majorité des cas, la répartition des tâches semble plus liée à la
reproduction d'un nodèle, d'une habitude-socj.aler-"c,était comme çe chez res
pa-tents" ou "dans le voisihage"-qurà une véritabre'voiontÀ--aés intËressés. Toute-fois, dans res cas où la femme a choisi , son travair technique, erle apparait bien
comme eyant un ni.veau de responsabirité érevé. En tout cas, en svstème d'élevage la femme a souvent un travail responsable auprès des animaux ce qui exprique péut
être que.la plupart des enquêtées déclarent partager Ie pouvoir ie décision avec
leur mari.
Dans deux cas, les femmes ne participent pas au travail "technique" de rrexploi-tationr-l'une handicapée, I'autre ayant un emproi à I'extérieur'- mais estiment
cependant avoir un poids i.mportant dans les déci.sions : leur intégration dans I'exploitation résulte de La tenue des documents pour 1agrefru
"ri"= se sont
for-mées" Le deuxième cas irlustre ceux que I'on trouve de plus en plus fréquemment
parmi res jeunes générations d'agricurtrices qui ont exLrcé une autre profession avant -leur instaLl'ation agricole (souvent même La continuent après I'install-ation) Pour ees femmes, La tenue des documents assorti.e d'une formatibn',technique" et
'réeonomique", apparait comme un moyen de s'intégrer dans 1'exploitation,
acces-sible..dès le départ et qui supprée au manque dè savoir faire, Les femmes qui se
départissent de cette tâche s'excluent de la prise de décision et se retrouvent
exécutantes.
II,IPACT des F0RMATIONS aux TACHES ADMINISÏRATIVES er C0I"IPTABLES et à la GESTION
Ir est difficile de discerner dans La perception qu,en ont res aqricultrices-:" 9Yi refève de l'acquisilion effective en cours de iormation de ce qur a éLé / faclrlté ou au contraire freiné, par les attitudes préexistant à 1'entrée en for-mation, notamment à 1'égard de i'emproi de références écr1tes
"i d" ruu, utir.iié pour accroître le savoir el le savoir-falre,
L,hypoihèse
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au rang
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de décision'0nnoteentreeutresunesynergie.entreformationtechniqueetformationéco-nomiquequjaboutit-a"'"t';'""i-davantagele-s-etpfoita'ites'forméesdansces
deux domaines dans
'"=
gtoup"-=i tt
'* -',.a""iJ ËJ-"*pfoitatio'nsoir
l'écrit
estbien varôrise les remriJs i'impriquent
"u"=i"i"i"iiirÀËnt'a"ns
le
domainetech-nique (à I'exception'i""q""iq-""= cas évoqués précédemment)'
Quant
à
1'â9e des formées'leur
répartition
selonle
degré
de difficulté
des sessions "utu"=-n"
1âissep""
"pp"i"ilre
àe différencenotable
entre Ies classes d,âqe (à I,à-x""-p-Jlon OL" "t"g"=:;æO-f,eures"
d'institution
récente
et
fréquentés par d";;;;;"
relativement jeunes) 'Répartition en '06 des enquêtées selon leur âge
"t
=Ëi""-i"
type de formâtj'on économique suivie======= ==:== =======================--==================:===
dans I,ensemble, de nornbteuses f,emmes.y ont suivi plusieurs
*?:::
::,":,'"ï","1ii:ii:iff:'*
;"Ë'."i"1"
lo"ï'"i=""0J'?ffi:ï1iï'
à"''":::;
dans Ie groupe 1 , " n'v "n " pf'= dans Ie
groupe 4' De façon 9énérale, ]a pro-grelsi'ol sio:h::tée dans Ie
cursus proposé par les sections féminines
0.. ivn,
depuisi..="i'tzt""J"i
lu"q''.a
Ia
gestion'a
étéassez retement 'u"p"c?el"'=L
t'J"'tt-"t
à
l:;;l;;;9enÈite
de
Ia
populationcon-cernée et aux opportu""'=t?L;;t;;;;"u"" a"
";i"""ti"e
àtelle
outerre sessj-on'
Dans
les
paliers supérieurs ona affaire à
des ferunes très-motivéeset
qui'de
ce
fait,
",inu".iiJJJ-nf ùà"u"oup a-"n" l"-rotmationet
déclarent aussi enretirer
beaucoup.E.t;;ï;;
oËr""it
er.",Ëu"= qui
s'iarrêtentau
secréta-riat et
celles
qrl n",ni"it"ni p""
à..poursuivre au delà du cursus ploPose'tous res degrés
d"
";ii";;;ion'ont
e-iet"ï*i=
en rapport avecla
diversitéàI!-""Gt"
évoquées pour ces choix de formation'En outrer
les
périodes de formation sont appréciées par be.aucoup de femmescomme moment" o"
""n"-oiires
et
d,échanges, ae-[Ëourrgesd'"ir
extétieur
"'
Les expressions d'insatisfaction sont
Ie
plus souvgnt.relatj'ves aux paliers ,,intermédiaires,, du.;;;;
fÀr" ="".ionsa'initiation
soit
aux enregistrements comptablessoit à Ë-i]""àiite) les
adaptations ultérreures- devraient semblet-il
concern","n
piio"ité
"""
paliers'
Beaucoup d'enquêÉés oanifestent ies inquiétudesqt"nt
"rï-p"eu:'"li;"'de
trésorerie'
i'eutêtre
y a t-il là
aussi unthèmederelancede'formationsquipermettraientauxfemmesdontleni-veau de motivationinitiaie est faible,
de dépasserle
stade. de I'apprentissagedu classement Oes papiersl
-or'ap1'*'J
;1uu \*'
Frârcr*;e ottarræ;'J o*sô'
âttrl:n*. Àlst, à pocl:e de leur
p-po
iiff"..,
lÀ
-aLt 5 f,**ats
âe-s 4" fËte^trfc"t*
cle çradlu]ion r]ç,calccsriucxe*l le3es$i.n de t'<x,et"ib.]io* Ào^'g soq uçeqtL
-Classes d'â9e nt ées _ plus de TOTAL ' 50 ans
:1oo:
n=47
a-a 100n=33
100n=Jl
jusqu' J5 ans t6-50 ans à :Type de sessions écopas de sessions économiques
(groupe témoin)
sessions refativement faciles secrétariat, enregistrementt initiation au B.R. i.t
stages 240 h + éventueller,rent i 3 session faeile
sessions relativ. difficiles :
a?- I7 t0 5I! t5 21
,2r
comp- : e, ges- 2t l8 42'7t
100
:.n=14
de la TVA à ]a oestiontàoiii[è"ei
ôà,t-rË -ÛàljÉition
sous B.R.|.100:I00:I00::
:
T0TA1...: n=4J.
n=63:
n=19 1n=125
: =============================(^);s;;1";;;;-a;a-.;-Jr;---;;1---frÂ-;FT.-;Ë-rri;-.].Jl--*p-:.i-l*i-;ti**l-Â-{i,iç.É*ir
==============i----La réparlition des "formées" selon Ie type de sessions suivies référée à cefLede la typologie des attitudes à l'égard de "l'écrit" fait apparailre nette-ment que les enquêtées du groupe I sont en majorité formées en secrétariat uniquement, celles du groupe 2 aussi mais avec davantage d'initiation à La
fiscalité (TVA). Ces 2 groupes ont recours à la formation -1 des fins pratiques s"y rettouver dans les papiers" rrsavoir lesquels gardert' ou fiscales "savoir com
ment scnt calculés les impôts" peut être pour tenter d'en-réduirb Ie montant ou au moj.ns payer moins cher la note du comptable.
Pour ces cas, Ia piogression dans la formation souhaitée par les inj.tiatrices| n'est pas suivi{, La session secréLariat est appréciée pour son côté pratique
mais n'j.ncite pas à aller pLus loin dans le travail de comptabilit,é.dans une
opLique de gesi-ion. ) 642 7 ?7 272 37 51 : .* d" L æ,pJ-. d.6s-"*;.