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21 a perte du sujet lui-même (ici le paysage) pour laisser la place à la matière qui reconstitue le •lllysage, la vidéo.
'1nsi,
dans Mouvance (2005) ce bouleversement dans la perception du paysage boréal, cette perte u sujet (le paysage), fait que la matière même de !'oeuvre (ici la vidéo) constitue une nouvelle alité. Il s'effectue un glissement entre deux façons de représenter l'espace, l'occidentale, ,:présentation selon un point de vue unique) et l'orientale (représentation aux multiples points de ie). En effet, dans la vidéo Mouvances (2005) on passe d'une vision frontale et panoramique du ,ysage (la séquence originale), à une vision plus subjective du paysage où les repères se perdent, lelnt de vue devient subjectif par la superposition de plusieurs séquences vidéographiques placées unes sur les autres. Ce type de représentation de l'espace peut faire penser à l'agencement de pace pictural chinois, ce qu'Augustin Berque nomme « la distance de profondeur (Sheyuan)» l'qUe, 1995, p.} 45).
'Ili, la notion de décalage spatio-temporel présent dans plusieurs de mes bandes, se matérialise diverses stratégies visuelles et sonores qui tentent de rompre le déroulement initial de la •,ence de base pour donner une nouvelle lecture de cet espace-temps.