Contrôle de surveillance de l'élément de qualité biologique poisson dans les eaux de transition d’Adour-Garonne

(1)

HAL Id: hal-02597455

https://hal.inrae.fr/hal-02597455

Submitted on 15 May 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Contrôle de surveillance de l’élément de qualité

biologique poisson dans les eaux de transition

d’Adour-Garonne

J. Dublon, Mario Lepage, Michel Girardin, C. Delpech, A. Just, V. Bouju,

Paul Gonthier

To cite this version:

J. Dublon, Mario Lepage, Michel Girardin, C. Delpech, A. Just, et al.. Contrôle de surveillance de l’élément de qualité biologique poisson dans les eaux de transition d’Adour-Garonne. [Rapport de recherche] irstea. 2011, pp.73. �hal-02597455�

(2)

Contrôle de surveillance de

l’élément de qualité

biologique « poisson »

dans les eaux de transition

d’Adour-Garonne

Année 2010

Julien Dublon

Mario Lepage

Michel Girardin

Christine Delpech

Anaïs Just

Bouju Vincent

Paul Gonthier

CEMAGREF

Juillet 2011

Etude Cemagref Groupement de Bordeaux n° 143

(3)

Contrôle de surveillance de l’élément de qualité biologique

« poisson »

dans les eaux de transition d’Adour-Garonne

Cette étude a été réalisée grâce au financement de l’Agence

de l’eau Adour Garonne

Référence bibliographique :

Dublon J., Lepage M., Girardin M., Delpech C., Just A., Bouju V. et Gonthier P., 2011.

Contrôle de surveillance de l’élément de qualité biologique « poisson » dans eaux de transition d’Adour-Garonne. Etude Cemagref n°143, Groupement de Bordeaux, 73p.

(4)

SOMMAIRE

Contexte de l’étude ... 4

1. Descriptif des campagnes de contrôle de surveillance 2010... 5

1.1 Masses d’eau échantillonnées... 5

1.2 Dates et fréquence d’échantillonnage... 6

1.3 Moyens mis en œuvre par le Cemagref... 6

1.3.1 Personnel intervenant... 6

1.3.2 Embarcation et matériel de pêche ... 7

1.3.3 Matériel électronique ... 8

2. Méthodologie ... 9

2.1 Cartographie des stations d’échantillonnage ... 10

2.2 Saisie et archivage des données... 10

3. Résultats des Campagnes de contrôle de surveillance 2010... 10

3.1 Charente... 10

3.1.1 Description de la Charente... 10

3.1.2 Descriptif des campagnes de contrôle de surveillance... 11

3.1.3 Localisation des traits de chalut ... 13

3.1.4 Liste des espèces capturées ... 13

3.1.5 Captures par unité d’effort ... 15

3.1.6 Distribution en taille ... 16

3.2 Seudre... 17

3.2.1 Description de la Seudre ... 17

3.2.5 Capture par unité d’effort... 21

3.2.6 Distribution des tailles ... 22

3.3 Dordogne fluviale ... 23

3.3.1 Description de la Dordogne Fluviale ... 23

3.4 Garonne fluviale amont... 27

3.4.1 Description de la Garonne fluviale amont ... 27

3.4.2 Descriptif des campagnes... 27

3.5 Gironde centrale... 30

3.5.1 Description de la Gironde Centrale... 30

(5)

3.6 Gironde aval ... 36

3.6.1 Description de la Gironde aval... 36

3.6.5 Capture par unité d’effort... 40

3.7 Adour aval ... 42

3.7.1 Description de l’Adour aval... 42

3.8 Adour amont... 47

3.8.1 Description de l’Adour amont... 47

3.9 Bidassoa ... 52

3.9.1 Description de la Bidassoa... 52

4. Récapitulatif de la campagne 2010 et fréquences d’occurrences ... 56

4.1 Bilan campagne printemps 2010... 56

4.2 Bilan campagne automne 2010 ... 57

4.3 Bilan 2010 ... 58

4.4 Espèces capturées et leur fréquence d’occurrence sur les 9 MET d’Adour Garonne en 2010... 59

5. Résultats fournis par l’indicateur poisson... 61

Conclusion ... 65

Bibliographie ... 66

Annexes ... 68

Liste des tableaux... 69

(6)

Contexte de l’étude

La Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE - Directive 2000/60/EC ; Anonymous, 2000), adoptée en juin 2000, a pour objet de prévenir à l’échelle communautaire, toute dégradation supplémentaire des écosystèmes aquatiques, d’en préserver et d’en améliorer l’état écologique. Elle prévoit une évaluation de l’état écologique des eaux basée sur plusieurs

éléments de qualité biologique : invertébrés benthiques, macrophytes, angiospermes, phytoplancton et poissons (annexe V). Elle impose aux États membres de développer des

outils permettant d’évaluer la qualité écologique, physico-chimique et hydromorphologique des différentes masses d’eau.

Un contrôle de surveillance des masses d’eaux de transition est imposé par la DCE. Il a pour but de fournir des informations sur l’état écologique de ces masses d’eau mais aussi de mettre en évidence des modifications ou fluctuations naturelles à long terme ou résultant de l’activité humaine. Parmi les éléments de qualité biologique, on trouve le compartiment poisson pour lequel un suivi particulier doit être mis en place.

Pour répondre aux exigences de la DCE, un suivi semestriel de l'ichthyofaune des masses d’eau de transition a été mis en place dès le printemps 2009 pour 3 ans de suite. Il prévoit un échantillonnage biannuel (campagne printanière puis automnale) sur la période 2009/2011. Cet échantillonnage sera effectué dans 23 estuaires des 4 districts hydrogéographiques ; Adour-Garonne, Loire-Bretagne, Seine-Normandie et Artois-Picardie, et dans 6 lagunes et un estuaire de la façade méditerranéenne. Contrairement à la phase d’inventaires, toutes les MET ne sont pas concernées par la surveillance mais uniquement une à 2 MET par type. En Adour Garonne, les neuf masses d’eau retenues pour les contrôles de surveillances sont : la Charente, la Seudre, la Dordogne, la Garonne amont, la Gironde centrale et aval, l’Adour amont et aval, et la Bidassoa.

OBJECTIFS

Le contrôle de surveillance doit permettre de récolter les données nécessaires pour évaluer l’état écologique de chaque masse d’eau sélectionnée, via l’utilisation de métriques basées sur le peuplement de poisson, en lui attribuant une note de qualité. La réalisation récurrente de ce contrôle standardisé doit également permettre d’interpréter les modifications et évolutions de ces peuplements résultant d’incidences naturelles et/ou anthropiques.

Les résultats du contrôle de surveillance serviront ensuite au rapportage européen en 2015. Ce rapport présente, les résultats des campagnes de contrôle de surveillance 2010, une description de la méthodologie et des premiers résultats des campagnes sur 9 masses d’eau échantillonnées en Adour-Garonne.

(7)

1. Descriptif des campagnes de contrôle de surveillance 2010

1.1 Masses d’eau échantillonnées

Pour chaque district hydrographique, un panel de masses d’eau a été choisi en fonction des pressions d’occupation des sols, des pollutions qu’elles subissent et/ou de la diversité des habitats qu’elles présentent. Pour le compartiment poisson, un arbitrage a été opéré par les Agences de l’Eau, en concertation avec les experts du Cemagref.

L’ensemble des masses d’eau échantillonnée en 2010 dans le district Adour Garonne (AG) est présenté à la figure 1. Il s’agit des masses d’eau : Charente, Seudre, Gironde centrale, Gironde aval, Garonne fluviale amont, Dordogne fluviale, Adour aval, Adour Amont et Bidassoa.

Figure 1 : Localisation des MET échantillonnées (image Google Earth®)

La liste des masses d’eau, le nombre de zones halines qu’elles comportent, le nombre de traits à effectuer et l’engin à utiliser (défini préalablement en fonction de la taille de la masse d’eau, de la nature du fond et de la bathymétrie de l’estuaire) sont récapitulés dans le Tableau 1.

(8)

Tableau 1 : Liste des masses d’eaux du district Adour Garonne échantillonnées en 2010 dans le cadre du contrôle de surveillance DCE

MET Agence de

l'eau NB de zone haline NB de traits de chalut Largeur du chalut

Adour amont AG 1 12 traits 1,5 m

Adour Aval AG 3 8 traits par zone haline 1,5 m Charente AG 3 8 traits par zone haline 1,5 m Seudre AG 2 8 traits par zone haline 1,5 m Bidassoa AG 3 8 traits par zone haline 1,5 m Gironde Aval AG 2 8 traits par zone haline 3 m Gironde Centrale AG 2 8 traits par zone haline 3 m Garonne Fluviale amont AG 1 12 traits 1,5 m

Dordogne Fluviale AG 1 12 traits 1,5 m

1.2 Dates et fréquence d’échantillonnage

Le protocole de surveillance national prévoit un suivi de 3 années consécutives des masses d’eau de transition par plan de gestion (6 ans). Les campagnes de pêche sont réalisées deux fois par an, au printemps et à l’automne. La période de printemps s’étend entre avril et mi-juin et la campagne d’automne entre mi-septembre et mi-novembre.

1.3 Moyens mis en œuvre par le Cemagref

1.3.1 Personnel intervenant

Plusieurs personnes du Cemagref ont participé à ces campagnes dans le district Adour-Garonne, au printemps et à l’automne 2010. Le Tableau 2 indique la liste des personnes ayant participées à une ou plusieurs campagnes.

Tableau 2 : Personnels ayant participés aux campagnes de contrôle de surveillance

Nom du personnel

Statut

Lepage Mario Ingénieur de recherche, Responsable scientifique Girardin Michel Ingénieur de l'agriculture et de l'environnement Bouju Vincent Ingénieur d'étude

Dublon Julien Assistant ingénieur Guibert Aymeric Assistant ingénieur Lebarh Romaric Technicien

Ballion Bernard Marin

Jean François Bigot Marin Julien Coustillas Ingénieur d'étude Maud Pierre Assistant ingénieur Delphine Nicolas Ingénieur de recherche Christine Delpech Ingénieur d’étude Anne Courrat Ingénieur d'étude Thibaud Rougier Stagiaire de Master 2 Joel Carlu Stagiaire de licence

(9)

Une fois les données recueillies sur le terrain, elles sont ensuite exploitées et traitées par des agents du CEMAGREF sous le contrôle du responsable scientifique (Tableau 3).

Tableau 3 : Personnels traitant les données du contrôle de surveillance

Nom du personnel

Statut

Bouju Vincent Ingénieur d'étude

Delpech Christine Ingénieur d'étude

Just Anaïs Ingénieur d'étude

Lepage Mario Ingénieur de recherche, Responsable scientifique

1.3.2 Embarcation et matériel de pêche

Pour la réalisation des échantillonnages, deux chaluts à perche sont employés. Pour les prélèvements sur la Gironde, un chalut à perche classique de 3 mètres de largeur et de 50 cm de hauteur est utilisé. Les autres masses d’eau sont échantillonnées avec un petit chalut à perche de 1m 50 de largeur et 50 cm de hauteur.

Figure 2 : Chalut à perche de 3 mètres

(Photos Collection Cemagref)

Figure 3 : Chalut à perche de 1m50

(Photos Collection Cemagref)

Les campagnes de chalutage dans l’estuaire de la Gironde (masse d’eau Gironde aval et Centrale) sont réalisées avec le navire de recherches estuariennes du Cemagref : L’Esturial. Il s'agit d'un catamaran de 12 m, spécialement conçu et équipé pour réaliser des pêches et relevés scientifiques. L'Esturial (Figure 4) est un des rares navires scientifiques français destinés aux recherches sur les ressources aquatiques des estuaires.

(10)

Figure 4 : Photographies du navire scientifique du Cemagref, L’Esturial (à gauche) et de la vedette du Cemagref, le Dedious (à droite)

( Photos Collection Cemagref)

Pour les autres masses d’eau, une vedette timonier en aluminium (le Dedious, Figure 4) de 7,5 mètres de long équipée d’un moteur de 150 chevaux a été utilisée. Le Dedious est un bateau doté d’une motorisation suffisante pour échantillonner des masses d’eau très vastes telles que la Garonne, la Dordogne ou la Seudre et il est facilement transportable d’un estuaire à l’autre. Sa cabine permet d’effectuer les campagnes y compris lors de conditions climatiques plus difficiles, et son pont offre un espace de travail adapté aux opérations de pêche et de tri des captures (mesures biométrique réalisées directement sur le terrain).

1.3.3 Matériel électronique

Les deux bateaux sont dotés de matériel électronique indispensable au bon déroulement des pêches.

L’échosondeur est nécessaire à la visualisation des obstacles sur le fond et à la mesure de la hauteur d’eau dans laquelle l’échantillonnage a lieu. Un GPS couplé à un logiciel de navigation, permet de mesurer la vitesse de déplacement en pêche, de géo-référencer les stations de pêches, de tracer et enregistrer les traits effectués pour les exploiter par la suite. Le Tableau 4 présente l’ensemble des équipements électronique de navigation nécessaire au bon déroulement des campagnes.

(11)

Tableau 4 : Matériels électroniques de navigation des embarcations du Cemagref

Navire Dedious L’Esturial

Echosondeur Humminbird 797 C²

GPS Fishing System Side Imaging

Furuno Echo Sounder LS-4100

Echosondeur Simrad ES60

GPS GPS USB GP-01 Model :

GT-3731 de M.C MARINE

GPS différentiel MLR FX-412 (précision 2m)

Logiciel navigation Fugawi 3.0 Max sea

Radar Furuno Marine Radar Model

1715

Radar de sécurité Furuno 36 milles nautiques Radar Racal-Deca, portée

maxi 90 milles nautiques Le relevé des paramètres physico-chimiques de l’eau (Température, salinité, conductivité, turbidité, oxygène) est effectué grâce à des sondes YSI 6600 V2 (Figure 5) équipé de boîtier de lecture 650 MDS (Multiparameter Display System) et d’un câble de 10 m. Les paramètres sont relevés au début de chaque trait, à proximité du fond.

Figure 5 : Photo de la sonde multiparamètres et du boîtier de lecture de surface.

( Photos Collection Cemagref)

2. Méthodologie

Chaque masse d’eau est échantillonnée selon un protocole technique standardisé défini par le Cemagref et appliqué à tous les estuaires de la façade Manche Atlantique (Lepage et al. 2008) et respecte la norme AFNOR PR XP T 90-701 relative à l’ « Echantillonnage au chalut à perche des communautés de poissons dans les estuaires ».

Les pêches d’échantillonnage dans les Masses d’Eau de Transition (MET) sont réalisées exclusivement à l’aide de chaluts à perche, de taille adaptée à celle de l’estuaire. Le protocole

(12)

décrit en détail les tâches à réaliser, les méthodes à utiliser et les conditions de travail à respecter telles que les stratégies pour le choix des stations, ou le traitement des captures.

2.1 Cartographie des stations d’échantillonnage

Des cartes représentant les traits de chalut pour les pêches DCE 2010 ont été réalisées à partir du logiciel de traitement de l’information géographique Arcview 9.2® - © ESRI France-. Le fond de carte pour la vue générale de la masse d’eau a été réalisé à partir du trait de côte Histolitt®- © SHOM, 2008 - (pour la limite de la masse d’eau) et de Corine Land Cover France® -©IFEN, 2004- (zones urbanisées).

Le fond de carte pour les vues détaillées a été réalisé à partir des Scan25 Tourisme ® - © IGN, Paris 2008. L’échelle d’origine de ces scans est le 1/25000ème.

Pour les masses d’eau Gironde aval et Gironde centrale, les traces des traits de chalut ont été exportées depuis le logiciel Maxsea® V 12.5 Marine Software - © MaxSea international- vers un fichier texte et transformées pour être ensuite exploitables par le logiciel Arcgis.

Pour les autres masses d’eau, les traces des traits de chalut ont été exportées depuis le logiciel Fugawi, directement vers un format lisible sous Arcgis.

Dans les deux cas précédents, les traces des traits de chalut ont été acquises à l’aide de GPS dont la précision est de l’ordre de la dizaine de mètres.

2.2 Saisie et archivage des données

Au retour des campagnes, les données collectées sont entrées dans un formulaire de saisie. Une validation et un archivage des données dans la base de données POMET sont ensuite effectués par un agent du Cemagref. Cette base de donnée est indépendante et a été crée par le Cemagref. Elle alimente ensuite la base de données du Système d’Evaluation de l’Etat des Eaux (SEEE) gérée par l’ONEMA.

3. Résultats des Campagnes de contrôle de surveillance 2010

3.1 Charente

3.1.1 Description de la Charente

L'estuaire de la Charente est situé le plus au nord du district hydrographique Adour Garonne. Il a une superficie de 2516 ha pour un bassin versant de 9526 km2. La masse d’eau échantillonnée s’étend entre la diagonale reliant Fouras à l’Ile Madame pour l’aval et le barrage de Saint-Savinien à l’amont. La Charente après un parcours de 360 km se jette au nord du bassin de Marennes-Oléron au niveau de Port-des-Barques. Elle est caractérisée par

(13)

une forte activité ostréicole dans sa partie aval, et constitue 90 % des apports d’eau douce dans le bassin.

La Charente est caractérisée par des fonds envasés. Elle abrite des zones de frayères et de nourriceries pour de nombreuses espèces de poissons ainsi que des zones d’hivernage et de reproduction pour plusieurs espèces d’oiseaux protégées, comme le Héron pourpré et l’Avocette élégante.

Le bassin versant de la Charente est un bassin peu industrialisé, à dominante rurale et présente donc une pression de pollution d’origine agricole importante. Le développement de la maïsiculture sur le bassin de la Charente, qui a entraîné une explosion de l’irrigation au cours des trente dernières années, et l’implantation forte de la culture de la vigne, engendrent des pollutions diffuses des eaux du fleuve (nitrates, pesticides).

La présence du port de commerce de Rochefort induit une pression sur le vivant du fait des dragages réalisés pour le maintien du chenal de navigation et des rejets des matériaux de dragage au niveau de Tonnay-Charente ainsi qu’une pression due à l’urbanisation.

Tableau 5 : Caractéristiques de la Charente

Surface masse d’eau (ha) 2516,7

Longueur (km) 57

Largeur max (km) 4,5

Surface Bassin Versant (km²) 9526

Module (m3/s) 93

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 45°57’24.7N, 1°02'30.9W

Marnage (m) 5

Incursion marine (km) 28

Incursion tidale (km) 28

Densité de la population en moyenne sur le

Bassin versant (nb hab/km²) 57,31

Longueur total (km) 360

3.1.2 Descriptif des campagnes de contrôle de surveillance

Sur la masse d’eau Charente, 3 zones halines ont été mises en évidence et ont été échantillonnées aux deux saisons sous la responsabilité de Michel Girardin pour le printemps et de Julien Dublon pour l’automne. La mise à l’eau et l’escale de notre bateau ont été réalisées sur la commune de Soubise.

La campagne printanière s’est déroulée du 25 au 28 mai 2010 par des coefficients de marée compris entre 75 et 86. Le débit du fleuve était important cette semaine donc la zone oligohaline se situait très en aval. Cependant, l’estuaire de la Charente est suffisamment grand et les fonds dégagés pour réaliser aisément les échantillonnages sur les trois zones halines. Par conséquent, 24 traits (8 traits par zone haline) ont été réalisés sur la masse d’eau.

A l’automne, la campagne s’est déroulée du 11 au 15 octobre 2010 par des coefficients de marée compris entre 35 et 75. Il y a eu 24 traits effectués sur toute la masse d’eau soit, 8 traits par zones halines.

(14)

Tableau 6: Caractéristiques des échantillonnages pour les contrôles de surveillance du compartiment poisson de la Charente en 2010.

Zone haline Masse d'eau Superficie _(km2) Saison Date (n°

semaine) oligohaline mésohaline polyhaline Total

Printemps 21 8 8 8 24

Charente 24,85

Automne 41 8 8 8 24

(15)

3.1.3 Localisation des traits de chalut

Figure 6 : Carte de localisation des traits de chalut sur la Charente en 2010

3.1.4 Liste des espèces capturées

Durant la campagne printemps 2010, 2728 individus ont été pêchés représentant 15 espèces. Durant la campagne automne 2010, 2420 individus ont été pêchés représentant 18 espèces. Le nombre total d’espèces pêchées sur la Charente en 2010 est de 22.

Quatre espèces représentent 90 % de l’abondance totale (Tableau 7), le gobie buhotte représente à lui seul 58 % des captures puis viennent le gobie nonnat (gobie transparent), le sprat et la sole commune.

(16)

Tableau 7 : Liste des espèces de poissons et nombre d’individus capturés en Charente lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et l'automne 2010

Nom Printemps % Automne % Total %

Pomatoschistus minutus 865 31,71 2141 88,47 3006 58,39 Aphia minuta 1054 38,64 2 0,08 1056 20,51 Sprattus sprattus 433 15,87 78 3,22 511 9,93 Solea solea 259 9,49 76 3,14 335 6,51 Pomatoschistus microps 1 0,04 71 2,93 72 1,40 Merlangius merlangus 45 1,65 6 0,25 51 0,99 Platichthys flesus 30 1,10 8 0,33 38 0,74 Engraulis encrasicolus 19 0,70 8 0,33 27 0,52 Anguilla anguilla 8 0,29 7 0,29 15 0,29 Dicentrarchus labrax 5 0,18 5 0,21 10 0,19 Liza ramada 1 0,04 5 0,21 6 0,12 Trisopterus luscus 4 0,15 1 0,04 5 0,10 Atherina presbyter 0 0,00 4 0,17 4 0,08 Ameiurus melas 0 0,00 3 0,12 3 0,06 Sparus aurata 0 0,00 2 0,08 2 0,04 Syngnathus rostellatus 2 0,07 0 0,00 2 0,04 Argyrosomus regius 0 0,00 1 0,04 1 0,02 Blicca bjoerkna 0 0,00 1 0,04 1 0,02 Dicentrarchus punctatus 0 0,00 1 0,04 1 0,02 Gasterosteus aculeatus aculeatus 1 0,04 0 0,00 1 0,02

Trachurus trachurus 1 0,04 0 0,00 1 0,02

Total 2728 100,00 2420 100,00 5148 100,00 Richesse Spécifique 15 18 22

Tableau 8 : Liste des espèces crustacés et mollusques en nombre d’individus capturés en Charente lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l'automne 2010

Palaemon longirostris 8 1,96 16961 81,17 16969 79,65 Crangon crangon 36 8,80 3879 18,56 3915 18,38 Hemigrapsus penicillatus 278 67,97 0 0,00 278 1,30 Palaemon serratus 53 12,96 6 0,03 59 0,28 Carcinus maenas 12 2,93 19 0,09 31 0,15 Palaemon macrodactylus 1 0,24 29 0,14 30 0,14 Orconectes limosus 11 2,69 1 0,00 12 0,06 Loligo vulgaris 10 2,44 1 0,00 11 0,05 Total 409 100,00 20896 100,00 21305 100,00 Richesse Spécifique 12 7 14

En plus des nombreuses espèces de poissons capturées, il y a eu plusieurs espèces de crustacés et céphalopodes. Les crevettes blanches et les crevettes grises représentent 98 % de celles-ci (Tableau 8).

(17)

3.1.5 Captures par unité d’effort

Les densités moyennes de poissons capturés ont été calculées pour chaque espèce en fonction de la masse d’eau et de la saison. Il s’agit, pour chaque espèce, de la somme des densités (nombre d’individus capturés par 1000m²) divisée par le nombre de traits de chalut réalisés dans la masse d’eau au cours de la saison.

Tableau 9 : Densité moyenne des poissons (nombre d'individus / 1000m²) par campagne en Charente. Les 3 espèces dominantes sont grisées.

Charente Printemps Automne

Ameiurus melas 0,10 Anguilla anguilla 0,41 0,24 Aphia minuta 33,32 0,06 Argyrosomus regius 0,04 Atherina presbyter 0,12 Blicca bjoerkna 0,03 Dicentrarchus labrax 0,12 0,14 Dicentrarchus punctatus 0,04 Engraulis encrasicolus 0,69 0,24 Gasterosteus aculeatus aculeatus 0,05

Liza 0,01 Liza ramada 0,07 0,13 Merlangius merlangus 1,30 0,21 Platichthys flesus 1,14 0,27 Pomatoschistus microps 0,03 2,32 Pomatoschistus minutus 31,60 71,43 Solea 0,47 Solea solea 7,00 2,38 Sparus aurata 0,06 Sprattus sprattus 13,27 2,66 Syngnathus rostellatus 0,06 Trachurus trachurus 0,06 Trisopterus luscus 0,12 0,03

Tableau 10 : Densité moyenne des crustacés et mollusques (nombre d'individus / 1000m²) par campagne en Charente. Les 2 espèces dominantes sont grisées.

Nom Printemps Automne

Carcinus maenas 0,20 0,56 Crangon crangon 177,46 101,40 Hemigrapsus penicillatus 0,02 Orconectes limosus 0,03 Palaemon longirostris 240,60 550,05 Palaemon macrodactylus 1,97 0,95 Palaemon serratus 0,17 Loligo vulgaris 0,03

(18)

3.1.6 Distribution en taille

Pour les 3 espèces de poissons dominantes sur la Charente, les structures de tailles observées au printemps et à l’automne sont présentées ci-dessous.

Figure 7 : Distribution en taille des captures de gobie buhotte (Pomatoschistus minutus) réalisées en Charente en 2010

Figure 8 : Distribution en taille des captures de gobie nonnat (Aphia minuta) en Charente en 2010

(19)

Figure 9 : Distribution en taille des captures de Sprat (Sprattus sprattus) réalisées au petit chalut à perche en Charente en 2010

3.2 Seudre

3.2.1 Description de la Seudre

L’estuaire de la Seudre a une superficie de 2265 ha (Tableau 11) et se jette au niveau de la Tremblade et de Marennes dans les Pertuis Charentais. La masse d’eau de transition, telle que délimitée pour les besoins de la DCE, s’étend de l’aplomb du pont routier (La Tremblade – Marennes) jusqu’à Saujon. La Seudre s’écoule au milieu d’un réseau de 8000 ha de marais plus ou moins directement connectés à l’estuaire. L’influence de la marée se termine aux vannes de l’écluse du port de Riberou à Saujon. La forte salinité des lieux a favorisé l’installation de l’activité ostréicole avec l’implantation de très nombreux marais appelés claires qui permettent l'affinage des huîtres.

Le débit de la Seudre varie d’une dizaine de m3/s en crue à un débit nul en août et septembre. Le débit moyen est voisin de 1 m3/s.

Les marais et l'estuaire de la Seudre constituent une zone de nourricerie et de frayère pour de nombreux poissons et une zone d'alimentation et de reproduction pour des centaines de couples d’oiseaux. Le secteur est particulièrement favorable pour la nidification des Echasses et des Avocettes.

Le bassin aval de la Seudre est faiblement urbanisé. L’artificialisation des berges est importante en raison de la présence des claires ostréicoles. Cette masse d’eau fait également l’objet de remaniements pour le maintien du chenal de navigation.

(20)

Tableau 11 : Caractéristiques de la Seudre

Surface masse d’eau (ha) 2265,1

Longueur (km) 27

Surface Bassin Versant (km²) 762,75

Module (m3/s) 1

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 45°44’58.5N, 1°03’48.9W

Marnage (m) 6

Incursion marine (km) 27

Incursion tidale (km) 22

Densité de la population en moyenne sur le

Bassin versant (nb hab/km²) 86,35

Longueur total (km) 70

Sur la masse d’eau de la Seudre, du fait de sa configuration, une seule zone haline a été mise en évidence et 13 traits ont été réalisés au printemps et 12 à l’automne sur la zone polyhaline. La masse d’eau administrative s’étend jusqu’à Saujon mais l’échantillonnage doit s’arrêter en aval de Saujon, au niveau de Mornac sur Seudre. Le faible niveau bathymétrique ne permet pas la navigation et l’échantillonnage au delà de la patte d’oie en amont de Mornac sur Seudre. La mise à l’eau et l’escale de notre bateau ont été réalisées sur la commune de Chaillevette.

Au printemps, la campagne s’est déroulée du 17 au 19 mai 2010 par des coefficients de marée compris entre 68 et 85.

A l’automne, la campagne s’est déroulée du 4 au 6 octobre 2010 par des coefficients de marée compris entre 60 et 90. Le plus souvent, les traits de l’automne ont été effectués sur les mêmes zones que les traits de printemps.

Tableau 12: Caractéristiques des échantillonnages de contrôle de surveillance du compartiment poisson de la Seudre en 2010.

Zone haline Masse

d'eau Superficie (km2) Saison _{semaine) oligohaline mésohaline polyhaline Total}Date (n°

Seudre 25,24

(21)

Figure 10 : Carte de localisation des traits de chalut sur la Seudre

Durant la campagne printemps 2010, 372 individus ont été pêchés, représentant 13 espèces. Durant la campagne automne 2010, 1322 individus ont été pêchés totalisant aussi 13 espèces. Au total, il y a eu 1694 poissons pêchés sur la Seudre en 2010, représentant 19 espèces.

Quatre espèces constituent 90 % de l’abondance totale, le gobie buhotte, le gobie noir et l’athérine.

(22)

Tableau 12 : Liste des espèces de poissons et nombre d’individus capturés en Seudre lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et l'automne 2010

Pomatoschistus minutus 136 36,56 448 33,89 584 34,47 Gobius niger 148 39,78 382 28,90 530 31,29 Atherina presbyter 14 3,76 383 28,97 397 23,44 Diplodus sargus 1 0,27 79 5,98 80 4,72 Pomatoschistus microps 40 10,75 2 0,15 42 2,48 Engraulis encrasicolus 6 1,61 9 0,68 15 0,89 Sprattus sprattus 10 2,69 0 0,00 10 0,59 Dicentrarchus labrax 7 1,88 3 0,23 10 0,59 Mullus barbatus 0 0,00 6 0,45 6 0,35 Solea solea 5 1,34 0 0,00 5 0,30 Spondyliosoma cantharus 0 0,00 4 0,30 4 0,24 Dicentrarchus punctatus 0 0,00 2 0,15 2 0,12 Hippocampus hippocampus 0 0,00 2 0,15 2 0,12 Sparus aurata 2 0,54 0 0,00 2 0,12 Merlangius merlangus 1 0,27 0 0,00 1 0,06 Parablennius gattorugine 0 0,00 1 0,08 1 0,06 Solea senegalensis 0 0,00 1 0,08 1 0,06 Trisopterus luscus 1 0,27 0 0,00 1 0,06 Alosa fallax 1 0,27 0 0,00 1 0,06 Total 372 100,00 1322 100,00 1694 100,00 Richesse Spécifique 13 13 19

Tableau 13 : Liste des crustacés et mollusques en nombre d’individus capturés en Seudre lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l'automne 2010

Crangon crangon 278 65,88 1024 93,01 1302 85,49 Macropodia sp. 8 1,90 48 4,36 56 3,68 Palaemon elegans 53 12,56 0 0,00 53 3,48 Carcinus maenas 36 8,53 14 1,27 50 3,28 Sepia officinalis 6 1,42 8 0,73 14 0,92 Brachyura 12 2,84 0 0,00 12 0,79 Hemigrapsus penicillatus 11 2,61 0 0,00 11 0,72 Palaemon longirostris 10 2,37 0 0,00 10 0,66 Loligo vulgaris 4 0,95 4 0,36 8 0,53 Penaeus japonicus 0 0,00 3 0,27 3 0,20 Palaemon macrodactylus 2 0,47 0 0,00 2 0,13 Pachygrapsus marmoratus 1 0,24 0 0,00 1 0,07 Palaemon serratus 0 0,00 1 0,09 1 0,07 Chlamys varia 1 0,24 0 0,00 1 0,07 Total 422 100,00 1101 100,00 1523 100,00 Richesse Spécifique 12 7 14

(23)

Plusieurs espèces de crustacés et céphalopodes ont aussi été capturées : dont la crevette grise, l’araignée de mer (Macropodia sp.) et la crevette des marais représentent 90 % de l’abondance totale (Tableau 13).

3.2.5 Capture par unité d’effort

Tableau 14 : Densité moyenne des poissons (nombre d'individus/1000 m²) par campagne sur la Seudre. Les 3 espèces dominantes sont grisées.

Nom Printemps Automne

Alosa fallax 0,05 Atherina presbyter 0,67 24,22 Dicentrarchus labrax 0,31 0,22 Dicentrarchus punctatus 0,15 Diplodus sargus 0,07 4,62 Engraulis encrasicolus 0,29 0,64 Gobius niger 7,41 24,79 Hippocampus hippocampus 0,15 Merlangius merlangus 0,04 Mullus barbatus 0,33 Parablennius gattorugine 0,07 Pomatoschistus microps 1,85 0,12 Pomatoschistus minutus 6,73 27,75 Solea senegalensis 0,07 Solea solea 0,28 Sparus aurata 0,09 Spondyliosoma cantharus 0,31 Sprattus sprattus 0,46 Trisopterus luscus 0,05

Tableau 15 : Densité moyenne des crustacés et mollusques (nombre d'individus/1000 m²) par campagne sur la Seudre. Les 3 espèces dominantes sont grisées.

Nom Printemps Automne

Brachyura 0,49 Carcinus maenas 1,62 0,98 Crangon crangon 14,16 70,03 Hemigrapsus penicillatus 0,43 Macropodia sp. 0,41 3,54 Pachygrapsus marmoratus 0,04 Palaemon elegans 2,52 Palaemon longirostris 0,48 Palaemon macrodactylus 0,08 Palaemon serratus 0,08 Penaeus japonicus 0,19 Chlamys varia 0,04 Loligo vulgaris 0,20 0,21 Sepia officinalis 0,27 0,55

(24)

3.2.6 Distribution des tailles

Pour les 3 espèces les plus représentées, les structures de tailles observées au printemps et à l’automne sont présentées ci-dessous.

Figure 11 : Distribution en taille des captures de gobie buhotte (Pomatoschistus minutus) en Seudre en 2010

Figure 12 : Distribution en taille des captures de gobie noir (Gobius niger) réalisées en Seudre en 2010

(25)

Figure 13 : Distribution en taille des captures de l’athérine prêtre (Atherina presbiter) en Seudre en 2010

3.3 Dordogne fluviale

3.3.1 Description de la Dordogne Fluviale

La masse d’eau Dordogne s’étend du Bec d’Ambès à Castillon la Bataille, sur environ 80 km. Cette masse d’eau soumise à marée est entièrement en zone oligohaline et eau douce.

Les pressions de pollution sont modérées car la densité de population est faible et les activités de pêche et portuaire sont limitées. La viticulture (activité dominante en zone rivulaire) pourrait potentiellement être la plus importante source de pollution. Selon le RNB (Réseau national de bassin), la qualité du milieu vis-à-vis des nitrates est moyenne.

Tableau 16 : Caractéristiques de la masse d'eau Dordogne fluviale

Surface de la masse d’eau (ha) 3388,14

Longueur (km) 81,58

Largeur max (km) 1,27

Surface Bassin Versant (km2) 24000

Module (m3/s) 224

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 44°56’51.8’’ W ; 00°24’27.0‘’ N

Marnage (m) 4

Incursion marine sur la Dordogne (km) 10

Incursion tidale sur la Dordogne (km) 75

La Dordogne est une masse d’eau très étendue. Les zones oligohaline et eau douce ont été regroupées sous l’appellation zone oligohaline pour ne considérer qu’une seule zone. L’effort de pêche a été réalisé tout au long de la zone définie. La mise à l’eau et l’escale de notre bateau ont été réalisées sur la commune d’Ambes.

(26)

Au printemps, la campagne s’est déroulée du 19 au 21 avril 2010 par des coefficients de marée compris entre 60 et 70. Comme il n’y a qu’une seule zone, 14 traits ont été réalisés. A l’automne, la campagne s’est déroulée du 27 et 28 septembre 2010 par des coefficients de marée compris entre 70 et 79. Il y a eu 12 traits effectués sur cette zone à l’automne. Des problèmes ont été rencontrés en raison de nombreux obstacles au fond de la rivière (arbres, enrochement, etc). Au printemps, de nombreux pêcheurs de lamproie ainsi que de nombreuses lignes de nasses étaient présents sur le fleuve, entravant certains traits.

Tableau 17: Caractéristiques des échantillonnages du contrôle de surveillance du compartiment poisson de la Dordogne fluviale en 2010.

d'eau Superficie (km2) Saison _{semaine) oligohaline mésohaline polyhaline Total}Date (n°

Dordogne

fluviale 34,44 _Automne ₃₉ ₁₂ ₀ ₀ ₁₂

Figure 14 : Carte de localisation des traits de chalut sur la Dordogne

Durant la campagne printemps 2010, 1920 individus ont été pêchés représentant 7 espèces. Durant la campagne automne 2010, 300 individus ont été pêchés, représentant 6 espèces. Au total, il y a eu 2220 poissons pêchés sur la Dordogne fluviale en 2010, représentant 8 espèces.

(27)

Tableau 18 : Liste des espèces de poissons et nombre d’individus capturés en Dordogne fluvial lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l'automne 2010

Pomatoschistus microps 1900 98,96 271 90,33 2171 97,79 Pomatoschistus minutus 0 0,00 18 6,00 18 0,81 Platichthys flesus 5 0,26 5 1,67 10 0,45 Anguilla anguilla 7 0,36 0 0,00 7 0,32 Barbus barbus 4 0,21 3 1,00 7 0,32 Engraulis encrasicolus 1 0,05 2 0,67 3 0,14 Blicca bjoerkna 2 0,10 0 0,00 2 0,09 Liza ramada 1 0,05 1 0,33 2 0,09 Total 1920 100,00 300 100,00 2220 100,00 Richesse spécifique 7 6 8

Tableau 19 : Liste des crustacés et mollusques en nombre d’individus capturés en Dordogne fluvial lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l'automne 2010

Nom Printemps % Automne % Total % Palaemon longirostris 513 100,00 7896 97,80 8409 97,93 Crangon crangon 0 0,00 178 2,20 178 2,07

Total 513 100,00 8074 100,00 8587 100,00 Richesse spécifique 1 2 2

En plus des espèces de poissons capturées, il y a eu 2 espèces de crevette, des crevettes blanches et des crevettes grises.

Tableau 20 : Densité moyenne (nombre d'individu/1000m²) par campagne. Les 2 espèces dominantes sont grisées.

Anguilla anguilla 0,33 Barbus barbus 0,19 0,21 Blicca bjoerkna 0,12 Engraulis encrasicolus 0,07 0,14 Liza ramada 0,13 0,07 Platichthys flesus 0,25 0,32 Pomatoschistus microps 108,76 19,60 Pomatoschistus minutus 1,16 Crangon crangon 8,11 Palaemon longirostris 25,73 578,15 3.3.6 Distribution en taille

Pour les 3 espèces dominantes, les structures de tailles observées au printemps et à l’automne sont présentées ci-dessous.

(28)

Figure 15 : Distribution en taille des captures de gobie tacheté (Pomatoschistus microps) en Dordogne fluvial en 2010

Figure 16 : Distribution en taille des captures de gobie buhotte (Pomatoschistus minutus) en Dordogne fluvial en 2010

Figure 17 : Distribution en taille des captures de flet (Platichthys flesus) en Dordogne fluvial en 2010

(29)

3.4 Garonne fluviale amont

3.4.1 Description de la Garonne fluviale amont

La masse d’eau Garonne fluviale amont s’étend de Bègles à Castets en Dorthe sur 47,4 km. Elle est donc située en amont de Bordeaux. Les berges sont modérément modifiées mais en partie endiguées. Le réseau de suivi RNB (Réseau national de bassin) montre une mauvaise qualité des eaux pour les micropolluants minéraux et une qualité moyenne pour les nitrates et les pesticides. La pêche est aussi pratiquée sur cette zone, il s’agit surtout de la pêche des poissons migrateurs.

Tableau 21 : Caractéristiques de la masse d'eau Garonne Fluviale amont

3.4.2 Descriptif des campagnes

La Garonne amont est une masse d’eau étendue. Les zones oligohaline et eau douce ont été regroupées sous l’appellation zone oligohaline pour ne considérer qu’une seule zone comme la Dordogne. La Garonne est un grand fleuve avec de nombreux obstacles pour la pêche au chalut (arbres, blocs de caillou, épis, voitures etc). Il est difficile de se rapprocher des berges pour pêcher. L’effort de pêche a été fait tout au long de la zone définie. La mise à l’eau et l’escale de notre bateau ont été réalisées sur la commune de Lormont.

Au printemps, la campagne s’est déroulée le 20 avril 2010 par des coefficients de marée 40 et 50. Treize traits ont été réalisés sur la seule zone haline de cette MET.

A l’automne, la campagne s’est déroulée le 29 septembre 2010 par un coefficient de marée de 60. Douze traits valides ont été réalisés sur la zone oligohaline.

Tableau 21: Caractéristiques des échantillonnages du contrôle de surveillance du compartiment poisson de la Garonne fluviale amont en 2010.

zone haline Masse d'eau Superficie (km2) Saison Date (n°

Garonne fluviale

amont 9,60 Automne 39 12 0 0 12

Surface de la masse d’eau (ha) 959,96

Longueur (km) 47,4

Surface Bassin Versant Garonne (km2) 57000

Module (m3/s) 334

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 44°56’17.9’’ W ; 00°32’54.0‘’ N

Marnage (m) 5

Incursion marine sur la Garonne (km) 0 Incursion tidale sur la Garonne (km) 75

(30)

Figure 18 : Carte de localisation des traits de chalut sur la Garonne

Durant la campagne printemps 2010, 524 individus ont été pêchés représentant 3 espèces. Durant la campagne automne 2010, 627 individus ont été pêchés représentant 3 espèces. Au total, il y a eu 1151 poissons pêchés sur la Garonne fluvial en 2010 représentant 5 espèces. Une espèce représente 99 % de l’abondance totale, le gobie tacheté.

(31)

Tableau 22 : Liste des espèces de poissons et nombre d’individus capturées en Garonne fluvial amont lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l'automne

2010

Nom Printemps % Automne % Total % Pomatoschistus microps 521 99,43 625 99,68 1146 99,57

Platichthys flesus 2 0,38 0 0,00 2 0,17

Abramis brama 1 0,19 0 0,00 1 0,09

Anguilla anguilla 0 0,00 1 0,16 1 0,09

Gasterosteus aculeatus aculeatus 0 0,00 1 0,16 1 0,09 Total 524 100,00 627 100,00 1151 100,00 Richesse spécifique 3 3 5,00

Tableau 23: Liste des espèces de crustacés en nombre d’individus capturées en Garonne fluvial amont lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l’automne

2010

Nom Printemps % Automne % Total % Palaemon longirostris 32 100 1462 100 1494 100

Total 32 100 1462 100 1494 100 Richesse spécifique 1 1 1

En plus des espèces de poissons capturées, il y a eu une espèce de crustacé, la crevette blanche.

Tableau 24 : Densité moyenne (nombre d'individus / 1000m²). Les 2 espèces dominantes sont grisées.

Abramis brama 0,04

Anguilla anguilla 0,09

Gasterosteus aculeatus aculeatus 0,08

Platichthys flesus 0,09

Pomatoschistus microps 22,25 54,05 Palaemon longirostris 1,37 118,50

Pour l’espèce la plus représentée, les structures de tailles observées au printemps et à l’automne sont présentées ci-dessous.

(32)

Figure 19 : Distribution en taille des captures de gobie tacheté (Pomatoschistus microps) réalisés en Garonne fluvial en 2010

3.5 Gironde centrale

3.5.1 Description de la Gironde Centrale

La masse d’eau Gironde centrale s’étend de Talmont au phare de Trompeloup. Elle représente près de 40 km. Cette zone est caractérisée par une pression de pêche assez importante qui cible là encore les espèces migratrices mais aussi la crevette blanche. Cette masse d’eau présente une pression sur le vivant due au maintien du chenal de navigation (remaniement et immersion des sédiments). Cependant sa principale pression provient de la présence de la centrale nucléaire du Blayais en rive droite de l’estuaire. Son fonctionnement engendre des pressions importantes avec une augmentation de la température et une augmentation de la mortalité des organismes liée au système de pompage pour le refroidissement des réacteurs. Ce secteur souffre également des apports amont de métaux lourds et en particulier du cadmium qui s’y retrouve en phase soluble et sédimentaire. De récentes études sur la contamination par les PCB ont montré que certaines espèces fréquentant ce secteur présenteraient des taux de contamination assez élevés (Tapie 2006, Tapie et al. 2006, Maury Brachet et al. 2008).

Tableau 25 : Caractéristiques de la masse d’eau Gironde centrale

Surface Bassin Versant de la Gironde (km2) 79000

module (m3/s) 1100

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 45°24’23.7’’ W ; 00°49’36.4’’N

Marnage 4,5

Incursion marine (estuaire Gironde) (km) 76

(33)

La Gironde centrale est une masse d’eau étendue et très large. L’effort de pêche a été fait tout au long de la zone définie. La masse d’eau Gironde centrale a été échantillonnée au chalut à perche de 3 mètres à l’aide de L’Esturial, navire océanographique du Cemagref. Cette partie centrale correspond à la zone mésohaline de l’estuaire.

Au printemps, la campagne s’est déroulée du 13 au 15 avril 2010 par des coefficients de marée compris entre 80 et 90. La campagne a été perturbée par une panne d’hydraulique sur le bateau, ne permettant pas de continuer les pêches pour compléter l’échantillonnage, 9 traits ont été réalisés en zone mésohaline.

A l’automne, la campagne s’est déroulée du 13 au16 septembre 2010 par des coefficients de marée compris entre 35 et 60. Douze traits ont été réalisés en zone polyhaline. Des valeurs de salinité exceptionnellement élevées n’ont pas permis de trouver une zone mésohaline suffisamment grande pour y faire l’échantillonnage prévu.

Tableau 26: Caractéristiques des échantillonnages pour les contrôles de surveillance du compartiment poisson de la Gironde centrale en 2010.

Gironde

(34)

Figure 20 : Carte de localisation des traits de chalut sur la Gironde centrale

Durant la campagne printemps 2010, 86 individus ont été pêchés représentant 8 espèces. Durant la campagne automne 2010, 476 individus ont été pêchés représentant 12 espèces. Au total, il y a eu 562 poissons pêchés sur la Gironde centrale en 2010 représentant 14 espèces.

Cinq espèces représentent 90 % de l’abondance totale : le gobie buhotte représente 45 % des captures puis viennent le maigre, la sole commune, l’anguille et le gobie tacheté.

(35)

Tableau 27 : Liste des espèces de poissons et nombre d’individus capturées en Gironde centrale lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l’automne 2010

Pomatoschistus minutus 13 15,12 241 50,63 254 45,20 Argyrosomus regius 12 13,95 122 25,63 134 23,84 Solea solea 32 37,21 62 13,03 94 16,73 Anguilla anguilla 7 8,14 15 3,15 22 3,91 Pomatoschistus microps 8 9,30 9 1,89 17 3,02 Engraulis encrasicolus 0 0,00 9 1,89 9 1,60 Ciliata mustela 0 0,00 7 1,47 7 1,25 Alosa fallax 6 6,98 0 0,00 6 1,07 Liza ramada 3 3,49 3 0,63 6 1,07 Dicentrarchus labrax 5 5,81 0 0,00 5 0,89 Syngnathus acus 0 0,00 5 1,05 5 0,89 Chelidonichthys lucernus 0 0,00 1 0,21 1 0,18 Gasterosteus aculeatus aculeatus 0 0,00 1 0,21 1 0,18 Raja clavata 0 0,00 1 0,21 1 0,18 Total 86 100,00 476 100,00 562 100,00 Richesse Spécifique 8 12 14

Tableau 28 : Liste des espèces de crustacés et nombre d’individus capturées en Gironde centrale lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l’automne 2010

Palaemon longirostris 395 395,00 623 43,17 1018 41,91 Crangon crangon 515 515,00 479 33,19 994 40,92 Palaemon macrodactylus 53 53,00 294 20,37 347 14,29 Carcinus maenas 5 5,00 21 1,46 26 1,07 Liocarcinus sp. 0 0,00 21 1,46 21 0,86 Hemigrapsus penicillatus 13 13,00 2 0,14 15 0,62 Liocarcinus depurator 0 0,00 3 0,21 3 0,12 Pachygrapsus marmoratus 3 3,00 0 0,00 3 0,12 Eriocheir sinensis 2 2,00 0 0,00 2 0,08 Total 986 986 1443 100,00 2429 100,00 Richesse Spécifique 7 7 9

Trois espèces de crevettes, représentent 90 % des captures de crustacés, la crevette blanche, la crevette grise et la crevette bouquet migrateur.

(36)

Tableau 29 : Densité moyenne des poissons (nombre d'individus / 1000m²) en Gironde Centrale. Les 3 espèces dominantes sont grisées.

Gironde Centrale Printemps Automne

Alosa fallax 0,17 Anguilla anguilla 0,19 0,29 Argyrosomus regius 0,41 2,41 Chelidonichthys lucernus 0,02 Ciliata mustela 0,14 Dicentrarchus labrax 0,15 Engraulis encrasicolus 0,18 Gasterosteus aculeatus aculeatus 0,02

Liza ramada 0,09 0,06 Pomatoschistus microps 0,25 0,18 Pomatoschistus minutus 0,35 4,73 Raja clavata 0,02 Solea solea 0,99 1,21 Syngnathus acus 0,10

Tableau 30 : Densité moyenne des crustacés (nombre d'individus / 1000m²) en Gironde Centrale. Les 2 espèces dominantes sont grisées.

Carcinus maenas 0,14 0,45 Crangon crangon 14,46 9,42 Eriocheir sinensis 0,06 Hemigrapsus penicillatus 0,45 0,04 Liocarcinus sp. 0,44 Liocarcinus depurator 0,06 Pachygrapsus marmoratus 0,10 Palaemon longirostris 12,48 12,49 3.4.6 Distribution en taille

(37)

Figure 21 : Distribution en taille des captures de Gobie buhotte (Pomatoschistus minutus) réalisées en Gironde centrale en 2010

Figure 22 : Distribution en taille des captures du maigre (Argyrosomus regius) réalisées en Gironde centrale en 2010

Figure 23 : Distribution en taille des captures de Sole (Solea solea) réalisées en Gironde centrale en 2010

(38)

3.6 Gironde aval

3.6.1 Description de la Gironde aval

La masse d’eau Gironde aval, bien qu’elle n’ait pas été sélectionnée dans un premier temps, présente un intérêt particulier. Sur la rive gauche de la Gironde aval se situe la plus grande vasière intertidale de l’estuaire, la baie du Verdon. L’importance des zones intertidales est apparue dans l’analyse des données des estuaires français comme étant un facteur explicatif des densités de juvéniles observés dans les estuaires (Nicolas et al. 2010). La Gironde dispose de peu de surface intertidale comparativement à sa surface en eau. Le suivi régulier de la masse d’eau Gironde aval permettra d’évaluer la contribution de la vasière à la richesse spécifique de l’estuaire et à la fonction de nourricerie que l’on attend de ce type d’habitat estuarien. Son ajout a donc été proposé dans le cadre du réseau de surveillance.

La masse d’eau Gironde aval s’étend de la limite administrative de la mer, entre la pointe de Grave et la pointe de Suzac, et à l’amont entre Talmont et la Pointe aux oiseaux. Elle représente 11,5 km. Les secteurs riverains de cette masse d’eau sont caractérisés par une densité de population moyenne et par une forte pression liée aux différentes activités portuaires (trafic lié au port autonome de Bordeaux, dragage etc…).

Cette masse d’eau fait l’objet d’une pêcherie, notamment pour le maigre (Argyrosomus

regius) et les espèces migratrices amphihalines (aloses, lamproies, anguille). Elle est aussi

caractérisée par une contamination au cadmium principalement d’origine minière empêchant l’exploitation des huîtres dans ce secteur (Baudrimont et al. 2005).

Tableau 31 : Caractéristiques de la masse d’eau Gironde aval

Surface Bassin Versant de la Gironde (km2) 81000

Module (m3/s) 1100

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 45°32’27,4’’ N ; 001°00’09’’ W

Marnage (m) 4,5

Incursion marine (estuaire Gironde) (km) 76 Incursion tidale (estuaire Gironde) (km) 150

La masse d’eau Gironde aval a été échantillonnée au grand chalut à perche de 3 mètres à l’aide de L’Esturial, navire océanographique du Cemagref. La partie aval correspond à la zone polyhaline de l’estuaire.

Au printemps, la campagne s’est déroulée du 13 au 15 avril 2010 par des coefficients de marée compris entre 80 et 90. La campagne a été perturbée par une panne d’hydraulique sur le bateau, ne permettant pas de continuer les pêches pour compléter l’échantillonnage, 9 traits ont été réalisés

A l’automne, la campagne s’est déroulée du 13 au16 septembre 2010 par des coefficients de marée compris entre 35 et 60. Il y a eu 12 traits réalisés sur cette zone.

(39)

Tableau 32: Caractéristiques des échantillonnages pour les contrôles de surveillance du compartiment poisson de la Gironde aval en 2010.

d'eau Superficie (km2) Saison semaine) oligohaline mésohaline polyhaline Total Date (n°

Gironde aval 103,06

Automne 47 0 0 12 12

(40)

Durant la campagne printemps 2010, 416 individus ont été pêchés représentant 17 espèces. Durant la campagne automne 2010, 749 individus ont été pêchés représentant 17 espèces. Au total, il y a eu 1165 poissons pêchés sur la Gironde aval en 2010 représentant 25 espèces. Six espèces représentent 90 % de l’abondance totale, le gobie buhotte représente 75 % des captures puis vient le maigre et le gobie tacheté.

Tableau 33 : Liste des espèces de poissons et nombre d’individus capturés en Gironde aval lors des campagnes contrôle de surveillance du printemps et de l’automne 2010

Pomatoschistus minutus 250 60,10 411 54,87 661 56,74 Argyrosomus regius 9 2,16 221 29,51 230 19,74 Pomatoschistus microps 45 10,82 5 0,67 50 4,29 Solea solea 27 6,49 22 2,94 49 4,21 Dicentrarchus labrax 30 7,21 18 2,40 48 4,12 Hippocampus hippocampus 28 6,73 18 2,40 46 3,95 Engraulis encrasicolus 0 0,00 24 3,20 24 2,06 Trisopterus luscus 10 2,40 0 0,00 10 0,86 Callionymus lyra 0 0,00 8 1,07 8 0,69 Sprattus sprattus 2 0,48 4 0,53 6 0,52 Umbrina canariensis 0 0,00 6 0,80 6 0,52 Raja clavata 4 0,96 1 0,13 5 0,43 Solea senegalensis 1 0,24 4 0,53 5 0,43 Gobius niger 4 0,96 0 0,00 4 0,34 Conger conger 0 0,00 2 0,27 2 0,17 Syngnathus acus 0 0,00 2 0,27 2 0,17 Alosa fallax 1 0,24 0 0,00 1 0,09 Ammodytes tobianus 0 0,00 1 0,13 1 0,09 Ciliata mustela 0 0,00 1 0,13 1 0,09 Dicentrarchus punctatus 0 0,00 1 0,13 1 0,09 Gobius paganellus 1 0,24 0 0,00 1 0,09 Hyperoplus lanceolatus 1 0,24 0 0,00 1 0,09 Liza ramada 1 0,24 0 0,00 1 0,09 Merlangius merlangus 1 0,24 0 0,00 1 0,09 Syngnathus rostellatus 1 0,24 0 0,00 1 0,09 Total 416 100,00 749 100,00 1165 100,00 Richesse Spécifique 17 17 25

(41)

Tableau 34 : Liste des espèces de crustacés et mollusques et nombre d’individus capturés en Gironde aval lors des campagnes de contrôle de surveillance du printemps et de l’automne

2010

Crangon crangon 2057 91,99 858 84,45 2915 89,64 Palaemon longirostris 62 2,77 38 3,74 100 3,08 Carcinus maenas 23 1,03 53 5,22 76 2,34 Sepiola atlantica 53 2,37 6 0,59 59 1,81 Palaemon macrodactylus 35 1,57 17 1,67 52 1,60 Liocarcinus 0 0,00 28 2,76 28 0,86 Palaemon serratus 0 0,00 15 1,48 15 0,46 Hemigrapsus penicillatus 3 0,13 0 0,00 3 0,09 Pachygrapsus marmoratus 3 0,13 0 0,00 3 0,09 Loligo vulgaris 0 0,00 1 0,10 1 0,03 Total 2236 100,00 1016 100,00 3252 100,00 Richesse Spécifique 7 8 10

En plus des nombreuses espèces de poissons capturées, il y a eu plusieurs espèces de crustacés dont 90 % sont représentées par des crevettes grises.

(42)

3.6.5 Capture par unité d’effort

Tableau 35 : Densité moyenne des poissons (nombre d'individus / 1000m²) en Gironde aval. Les 3 espèces dominantes sont grisées.

Alosa fallax 0,03 Ammodytes tobianus 0,03 Argyrosomus regius 0,27 5,28 Callionymus lyra 0,20 Ciliata mustela 0,02 Conger conger 0,05 Dicentrarchus labrax 0,89 0,46 Dicentrarchus punctatus 0,02 Engraulis encrasicolus 0,61 Gobius niger 0,12 Gobius paganellus 0,03 Hippocampus hippocampus 0,83 0,45 Hyperoplus lanceolatus 0,03 Liza ramada 0,03 Merlangius merlangus 0,03 Pomatoschistus microps 1,36 0,10 Pomatoschistus minutus 7,98 9,61 Raja clavata 0,12 0,02 Solea senegalensis 0,03 0,10 Solea solea 0,79 0,49 Sprattus sprattus 0,06 0,10 Syngnathus acus 0,05 Syngnathus rostellatus 0,03 Trisopterus luscus 0,31 Umbrina canariensis 0,14

Tableau 36 : Densité moyenne de crustacés et mollusques (nombre d'individus / 1000m²) en Gironde aval. Les 3 espèces dominantes sont grisées.

Carcinus maenas 0,76 1,35 Crangon crangon 62,79 20,87 Hemigrapsus penicillatus 0,09 Liocarcinus 0,71 Pachygrapsus marmoratus 0,09 Palaemon longirostris 1,85 0,91 Palaemon macrodactylus 1,01 0,42 Palaemon serratus 0,36 Loligo vulgaris 0,02 Sepiola atlantica 0,14

(43)

Figure 25 : Distribution en taille des captures de Gobie buhotte (Pomatoschistus minutus) réalisées en Gironde aval en 2010

Figure 26 : Distribution en taille des captures de maigre (Argyrosomus regius) réalisées en Gironde aval en 2010

(44)

Figure 27 : Distribution en taille des captures de Gobie tacheté (Pomatoschistus microps) réalisées en Gironde aval en 2010

3.7 Adour aval

3.7.1 Description de l’Adour aval

La masse d’eau Adour aval s’étend de la limite transversale de la mer au pont d’Urtz au niveau de la confluence de la Joyeuse. Elle représente une longueur de 17,3 km. Une forte pression anthropique s’exerce sur la partie aval de l’estuaire de l’Adour caractérisée à la fois par la présence du port de Bayonne (l’un des 10 plus grands au niveau national) et par une agglomération de près de 100 000 habitants. Il existe ainsi une forte anthropisation des berges (zone urbanisée, canalisation, installations portuaires) et un remaniement des sédiments pour le maintien du chenal de navigation. L’Adour aval est caractérisé par une forte contamination bactérienne (Trut et Mayeur 2004) et par de fortes concentrations en TBT (Lespes et al. 2005). Les activités halieutiques y sont aussi très importantes.

Tableau 37 : Caractéristiques de la masse d’eau Adour aval

Surface Bassin Versant Adour (km2) 16000

Module (m3/s) 351

Position de la masse d’eau (Lat, Long) 43°29’23.0’’ W ; 01°27’53.2’’ N

Marnage (m) 2,1

Incursion marine (estuaire Adour) (km) 22

Incursion tidale (estuaire Adour) (km) 65

(45)

Au printemps, la campagne s’est déroulée du 3 au 7 mai 2010 pour des coefficients de marée compris entre 35 et 65. Les 3 zones halines ont été couvertes sans problème.

A l’automne, la campagne s’est déroulée du 20 au 24 septembre 2010 pour des coefficients de marée compris entre 60 et 86. Il y a eu 27 traits effectués avec une bonne répartition géographique sur la masse d’eau (Figure 28).

Tableau 38: Caractéristiques des échantillonnages du contrôle de surveillance du compartiment poisson de l’Adour aval en 2010.

Adour aval 5,23

Automne 38 9 9 9 27