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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Inéquités dans l'acquisition d'une culture scientifique et technique chez les jeunes marocains Quels rôles des universitaires scientifiques pour y pallier ?

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INÉQUITÉS DANS L’ACQUISITION D’UNE CULTURE

SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE CHEZ LES JEUNES

MAROCAINS – QUELS RÔLES DES UNIVERSITAIRES

SCIENTIFIQUES POUR Y PALLIER ?

Badia BOUAB*, Fouad CHAFIQI**, Widad BOUAB***

* Faculté des Sciences Rabat, membre de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques ; ** Groupe de Didactique des Sciences de Marrakech, École Normale Supérieure de Marrakech, Maroc ; *** Groupe de Didactique des Sciences de Marrakech, Faculté des Sciences Semlalia, Marrakech, Maroc

MOTS-CLÉS : SCIENCE – JEUNES – CULTURE – INÉQUITÉS – UNIVERSITÉ

RÉSUMÉ : Face aux inéquités devant l’acquisition d’une culture scientifique et technique par les jeunes marocains, quelques initiatives menées par des universitaires scientifiques visent la réalisation d’activités de sensibilisation auprès des élèves du secondaire autour de thèmes scientifiques choisis chaque année en vue de susciter leur intérêt pour les sciences, leurs démarches et applications.

ABSTRACT : Vis-a-vis the inequities in front of the acquisition of a scientific and technical culture by the young morrocans, some initiatives carried out by scientific academics aim at the realization of activities of sensitizing near the pupils of the secondary around scientific topics chosen each year in order to arouse their interest for sciences, their steps and applications.

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1. INTRODUCTION

Depuis la nuit des temps, le développement des sociétés se mesurait et se mesure encore par des indicateurs renvoyant au bien-être des individus et groupes sociaux, à la perfection dans la réalisation d’œuvres de toute nature et à la maîtrise des risques naturels. De ce fait, le développement des sociétés se trouve étroitement lié à l’acquisition par les populations d’une culture, entre autres, scientifique et technique.

Dans la société marocaine traditionnelle, l’acquisition de la culture en général se faisait à travers les relations du maître aux disciples dans les zaouiya et medersa fréquentées par une minorité de jeunes par classe d’âge. C’était la période des sciences destinées aux particuliers et non à tous. La tradition orale, permettait d’atténuer ce clivage entre les membres de la même société à travers le travail des érudits dans les conférences « grand public » animées dans les mosquées de manière régulière. L’acquisition des savoirs et de la culture, dans une société à tradition orale dépendait essentiellement de l’accessibilité aux maîtres. Les sciences (mathématiques, astronomie, médecine, botanique, agronomie et autres) et les connaissances scientifiques utilitaires (pharmacopée, travail des métaux, du bois, du plâtre et de l’argile…) faisaient partie du corpus gardé par des élites dans la société.

Depuis une cinquantaine d’années, la démocratisation progressive de l’accès à l’école moderne au Maroc a transformé le statut des sciences et de la technologie dont l’accès, qui était un privilège, est devenu un droit. Ainsi l’accès à un enseignement des sciences de qualité, adossé à des pratiques sociales de référence capables de donner un sens aux apprentissages, est le meilleur moyen préconisé, depuis l’indépendance, pour asseoir une culture scientifique chez une grande majorité de la population. Le travail du maître appuyé sur des supports (manuels scolaires et aides didactiques) confectionnés pour faciliter l’apprentissage devrait être complété par celui des structures d’éducation non formelle et des médias.

Nous abordons dans cette communication la situation de l’enseignement des sciences au Maroc et les actions d’éducation scientifique non formelles initiées par les ONG puis nous présentons quelques initiatives institutionnelles encadrées par des universitaires qui visent une large diffusion des sciences auprès des jeunes.

Quelques éléments de contexte permettent d’appréhender les difficultés de développer chez les jeunes une culture scientifique et technique qui les rend « autonomes », ayant « une capacité de communiquer » et une certaine « maîtrise et responsabilisation » face à des situations concrètes (Fourez, 1994).

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2. ENSEIGNEMENT DES SCIENCES AU MAROC 2.1. Accès à l’enseignement

Au Maroc, suite à un grand effort des pouvoirs publics qui vise la généralisation de l’enseignement et l’instauration d’un enseignement de base obligatoire jusqu’à l’âge de 15 ans (Loi 04-2000), notamment à travers les campagnes de sensibilisation des populations pour la scolarisation des enfants âgés de 6 à 15 ans et la construction d’établissements scolaires dans le monde rural, une nette amélioration du taux de scolarisation au primaire a été enregistrée. Pour les enfants âgés de 6 et 11 ans, ce taux est passé de 79 % en l’an 2000 à 93,5 % en 2007. Cependant, pour des raisons multiples, dont la pauvreté, le taux de déperdition est toujours très élevé, entraînant une chute des effectifs des enfants scolarisés dès la première année du secondaire collégial et même au primaire. Ce phénomène est accentué dans le monde rural, particulièrement pour les filles, vu l’accès souvent difficile aux écoles et une inéquité plus persistante envers les filles. En effet, face à la pauvreté et à l’accès difficile aux écoles, la petite fille est souvent sacrifiée en premier, les parents ne jugeant pas sa scolarisation comme un droit et une nécessité. Les taux de scolarisation regroupés dans le tableau ci-dessous mettent en évidence une augmentation des taux de déperdition au fur et à mesure que l’on avance dans les cycles de l’enseignement. En passant du monde urbain au monde rural, les taux deviennent alarmants, aussi bien pour les garçons que pour les filles. Les efforts de généralisation de la scolarisation se trouvent ainsi presque annihilés.

Tableau 1 : Taux de scolarisation par cycle d’enseignement, genre et milieu

Niveau \ Année 2000 2007

Primaire (1e à 6e) Garçons Filles Garçons Filles

Urbain 92,3 87,1 94,9 92,9

Rural 76,3 62,1 94,6 88,2

Secondaire collégial (7e à 9e) Garçons Filles Garçons Filles

Urbain 49,7 44,8 65,4 65,6

Rural 9,6 5,1 21,2 15,6

Secondaire qualifiant (10e à 12e) Garçons Filles Garçons Filles

Urbain 21,4 20,6 29,2 31,9

Rural 1,3 0,8 3,4 3,0

Par ailleurs, parmi le peu d’élèves qui obtiennent leur baccalauréat (un jeune sur six d’une classe d’âge) et s’inscrivent à l’université publique, 20 à 25 % quittent les bancs de l’université dès la première année. Notons au passage que l’université publique accueille les étudiants de niveau

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moyen qui en constituent la plus grande masse. Vu que le taux de déperdition élevé influence fortement l’accès à l’enseignement de manière générale, la question de l’accès aux sciences par le biais de l’enseignement pour les jeunes se pose avec acuité, sachant que les bacheliers s’orientent de moins en moins vers les branches scientifiques du supérieur : 70 % d'entre eux choisissent des filières littéraires, juridiques, économiques ou sociales, en raison des opportunités des emplois qui s’offrent aux lauréats de ces filières.

2. 2. L’enseignement des sciences

L’acquisition de la culture scientifique et technique par le biais de l’enseignement des sciences est possible si les processus d’apprentissage permettent une acquisition des connaissances scientifiques susceptibles d’être utilisées et investies dans les pratiques quotidiennes. L’enseignement des sciences au Maroc, répond-il à ces conditions pour les jeunes scolarisés ? À cet égard, il est à signaler que l’enseignement des sciences dans les établissements scolaires souffre de nombreux problèmes. Au primaire, les enseignants n’ont souvent pas reçu de formation scientifique initiale, ce qui entrave la conduite de « l’activité scientifique » dispensée comme discipline d’initiation aux sciences. Au secondaire, les enseignants des sciences ont une formation scientifique initiale dans les disciplines enseignées. Cependant, faute de maîtrise, de temps et parfois de motivation, ils n’utilisent souvent pas de démarches pédagogiques permettant un apprentissage actif et une acquisition de connaissances pouvant être investies dans la vie quotidienne. En outre, ils ne disposent en général pas de moyens matériels nécessaires pour l’enseignement expérimental et pour les activités de terrain essentiels pour la formation de l’esprit scientifique. Par ailleurs, les programmes scolaires sont surchargés, ce qui nuit aux processus d’apprentissage et n’encourage pas les enseignants à animer des débats sur des questions scientifiques d’actualité pouvant susciter l’intérêt des apprenants. Les évaluations stéréotypées au lycée, focalisées essentiellement sur les aspects cognitifs constituent un facteur supplémentaire compromettant l’acquisition de connaissances scientifiques. Notons que des études ont montré que l’acquisition des connaissances est fortement conditionnée par les évaluations standardisées (Chafiqi et al. 2003).

Dans l’enseignement supérieur, l’enseignement des disciplines scientifiques comporte souvent cinq composantes, à savoir, les cours, travaux pratiques, travaux dirigés, stages et sorties sur le terrain. Quoique souvent insuffisants, des moyens matériels sont octroyés à cette fin, ce qui permet de réaliser un enseignement expérimental pour la majorité des modules dispensés. Cependant, l’enseignement des sciences reste fragmentaire et réparti en disciplines isolées les unes des autres. Les problèmes rencontrés dans la vie de tous les jours demandent une mobilisation de connaissances et de savoirs-faire issus de plusieurs disciplines. En outre les étudiants dans les

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établissements scientifiques sont confrontés à des problèmes linguistiques dus au fait qu’au Maroc l’enseignement des sciences au primaire et secondaire est dispensé en langue arabe et le français est étudié en tant que langue étrangère alors que ces disciplines scientifiques sont enseignées à l’université en français. Le changement du statut de la langue française, passant d’une langue étrangère à une langue véhiculaire d’un savoir scientifique, engendre des difficultés se répercutant sur la compréhension et l’acquisition des connaissances (Chlyeh et al. 1998).

3. ACCÈS À L’ÉDUCATION SCIENTIFIQUE NON FORMELLE

L’éducation scientifique non formelle est confrontée à certaines contraintes, dont la langue utilisée dans les principaux supports, celle-ci est différente des langues parlées au quotidien ou utilisée dans l’enseignement. Ce facteur limite l’accès à l’information scientifique non formelle. En effet, la plupart des revues de vulgarisation des sciences au Maroc sont en langue française alors que, comme il a été signalé plus haut, l’enseignement des sciences dans les établissements primaires et secondaires est dispensé en langue arabe. Citons à titre d’exemple que l’entrevue avec le kiosquier du principal kiosque sur Marrakech, l’une des plus grandes villes du Maroc (plus d’un million d’habitants), à propos des revues mises en vente se rapportant aux sciences et la culture scientifique, révèle qu’elles sont au nombre de 21 dont 4 seulement en arabe. La revue la plus vendue ne dépasse pas 30 exemplaires par numéros achetés essentiellement par des parents et des enseignants, rarement par des jeunes. De plus, les émissions télévisées satellitaires (des chaînes de grande audience captées au Maroc) sont également en langue française. Soulignons toutefois que certaines revues scientifiques et émissions TV satellitaires produites dans les pays du moyen orient sont en langue arabe mais la terminologie utilisée est souvent différente de celle utilisée à l’école au Maroc. Notons aussi la rareté des centres culturels scientifiques et techniques et des activités qui y sont programmées lorsque ces centres existent. De tous ces facteurs, il découle que les opportunités de développement d’une culture scientifique et technique chez les jeunes marocains restent très limitées.

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4. DIFFUSION DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE ET RÔLE DES UNIVERSITAIRES

4.1. Actions diverses

Face à cette inéquité, des initiatives volontaristes au profit de publics variés, sont entreprises. Citons à titre d’exemple, les clubs dans les établissements scolaires : clubs de la santé, de l’environnement, de citoyenneté, d’astronomie, (Zouhal L. et Chafiqi F., 2002), les actions de certaines ONG : Éducation à l’énergie, préservation de l’environnement, lutte contre le sida… (Bouab O. et al. 1998, 2000 et 2002), les programmes internationaux de développement (PNUD, UNICEF, FNUAP, …). Ces différentes actions se sont développées en parallèle au foisonnement de la société civile au Maroc qui mène plusieurs actions dans le domaine du développement durable.

4.2. Rôle des universitaires dans la diffusion de la culture scientifique et technique

Les universitaires scientifiques sont appelés à contribuer à la promotion de la culture scientifique et technique dans la société en raison des compétences scientifiques dont ils disposent et de leur capacité à gérer de manière didactique les interactions et les apprentissages. Les initiatives entreprises sont de diverses natures. Les plus communes consistent à participer à la production d’émissions scientifiques ou sur des thèmes scientifiques pour la radio et la télévision, à organiser des portes ouvertes des institutions et centres de recherche, à mener des activités de sensibilisation et d’échange autour de thèmes scientifiques variés, à piloter des projets de développement intégrant des composantes nécessitant une culture scientifique ou technique spécifique, etc. Dans ce cadre, la Faculté des Sciences Semlalia organise chaque année, depuis 2003, les journées « Science, culture et société » qui sont destinées essentiellement aux élèves du secondaire. Cette manifestation annuelle est préparée au préalable en collaboration avec les enseignants du secondaire par le biais de l’Académie Régionale d’Éducation et de Formation (AREF). Le but de cette étape est la préparation des élèves à des questionnements sur des thèmes choisis et qui feront l’objet des interventions des enseignants du supérieur. À titre d’exemple la nutrition a fait l’objet de la thématique abordée en 2006. Ces journées se déroulent en général sur quatre jours et comprennent des conférences et ateliers organisés dans les collèges, lycées et au Centre de Formation des Instituteurs, des journées portes ouvertes à la Faculté, des expositions, des séminaires pour les enseignants du secondaire, des sorties de terrain et des visites.

Pour sa part, l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques au Maroc organise, avec les AREF, depuis sa création en 2006, les journées intitulées « les jeunes et la science » qui ont lieu durant le premier semestre de l’année universitaire et qui comportent également des activités de sensibilisation telles que les conférences dans les lycées et collèges, des rencontres dans les lycées,

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collèges et facultés entre élèves et scientifiques nationaux et étrangers, des expositions interactives itinérantes, des visites, des journées portes ouvertes, des sorties sur le terrain et des ateliers dans le secondaire visant la présentation aux élèves d’expériences scientifiques diverses. Ces activités devraient couvrir de façon progressive l’ensemble du territoire national.

Ces deux manifestations susmentionnées se proposent de contribuer au développement de la culture scientifique parmi les jeunes et de valoriser à leurs yeux les activités scientifiques tant sur le plan personnel et intellectuel que sur le plan professionnel.

Un bilan préliminaire des journées « Science culture et société », réalisé au moyen d’un questionnaire destiné aux enseignants de l’Université qui ont animé des activités dans les établissements scolaires, dégage une appréciation favorable par rapport aux débats et discussions engagées à l’occasion de cette manifestation. Une grande satisfaction quant à la participation des enseignants et des élèves du secondaire aux activités réalisées est enregistrée et dénote d’un intérêt et d’une curiosité manifestes chez les élèves, traduisant une grande soif pour les informations et les échanges sur des sujets scientifiques.

5. CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Les expériences de la Faculté des Sciences Semlalia et de l’Académie des Sciences et Techniques en matière de diffusion de la culture scientifique et technique ont montré que les besoins dans ce domaine sont fort importants chez les jeunes. Les enseignements tirés des expériences décrites s’articulent autour des quatre défis suivants :

- le besoin d’étendre ces activités à un maximum d’établissements scolaires et de pouvoir toucher

ceux qui n’ont pas les moyens (matériels ou intellectuels) pour aller chercher l’information scientifique pertinente ;

- la nécessaire préparation des ressources humaines qualifiées et rodées à la communication

scientifique ;

- le besoin d’élaborer des supports multimédias qui utilisent un langage accessible aux populations

ciblées pour répondre à des attentes précises ;

- La mutualisation des efforts de différents intervenants : université, collectivités territoriales,

associations, centres de recherches…en vue d’une mise en synergie d’efforts dispersés.

L’énumération de ces défis vise l’incitation du milieu universitaire (décideurs et enseignants chercheurs) et également les autres acteurs (collectivités locales, ONG, centre de recherche…) à plus d’implication dans le chantier de changement des mentalités et de développement d’une culture scientifique rationnelle dans la société.

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BIBLIOGRAPHIE

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Figure

Tableau 1 : Taux de scolarisation par cycle d’enseignement, genre et milieu

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