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Impact des mutations sociales sur les représentations de la famille chez l'enfant

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02950407

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02950407

Submitted on 27 Sep 2020

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la famille chez l’enfant

Anne Thevenot, Eva Louvet

To cite this version:

Anne Thevenot, Eva Louvet. Impact des mutations sociales sur les représentations de la famille chez l’enfant. La Pensée, Fondation Gabriel Péri, 2008, 354, pp.147-154. �hal-02950407�

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Quelles représentations de la famille dans une société en mutation ?

Une analyse à partir de dessins d’enfants et d’adolescents.

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Anne THEVENOT2 & Eva LOUVET3

Depuis une trentaine d'années, l'institution familiale connaît d'importantes mutations susceptibles de bouleverser les représentations traditionnelles de la famille. Ces changements sont notamment repérables dans les nouvelles formes d'organisation des familles. Si jusqu'aux années soixante-dix, la grande majorité des enfants naissait et vivait avec leurs deux parents légalement mariés, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Selon une étude récente publiée par l’INSEE (Barre, 2003), une famille avec enfants sur dix est recomposée et deux sur dix sont monoparentales. Autrement dit, environ un enfant sur dix vit avec son beau-père ou sa belle-mère et / ou des demi-frères et sœurs. Un enfant sur cinq vit uniquement avec un seul de ses parents (la mère dans 84% des cas). Ce constat nous amène à environ 30% de familles « non traditionnelles », à savoir non constituées autour du couple parental d'origine. Une première conséquence de ces nouvelles organisations familiales est une disjonction des fonctions parentales sur plusieurs adultes, qui pourrait contribuer à brouiller les repères de l’enfant dans sa famille.

Ces transformations sont également repérables dans de nombreuses modifications apportées au droit. Dans cette optique, on peut repérer une série de lois qui ont contribué à modifier les places, les rôles et les fonctions des pères, des mères et des enfants au sein des familles. Par exemple, les lois de 1972 établissant l'égalité des filiations légitimes et naturelles et celles de 1975 assouplissant les possibilités de divorcer, participent à la dissociation du lien parental et du lien conjugal (Thevenot, 2001). La substitution de l’autorité parentale conjointe à la puissance paternelle en 1970 et l’introduction de la notion de co-parentalité en 2002, modifient les rapports au sein du couple parental. Ces mutations proviennent selon plusieurs auteurs d'une lente et progressive remise en question d'un ordre social patriarcal (Théry, 1993 ; Hurstel, 1996 ; Tort, 2005 ; Lesourd, 2006) décelable à travers l'évolution sur plus d'un siècle des statuts juridiques des hommes, des femmes et des enfants.

1 Recherche CoPsyEnfant portant sur "La construction de l'identité aujourd'hui. Construction psychique et

psychopathologique de l'enfant dans les nouveaux liens familiaux et sociaux", financement ANR, (responsables : V.Dufour et S.Lesourd).

2 Maître de Conférences HDR en psychologie clinique, EA 3071, Université Louis Pasteur, Strasbourg. 3 Maître de Conférences HDR en psychologie sociale, EA 3071, Université Louis Pasteur, Strasbourg.

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Dans ce contexte, on peut se demander dans quelle mesure ces modifications sociales et juridiques indéniables se retrouvent au niveau des pratiques familiales. Quelles places occupent concrètement les pères et les mères dans les familles aujourd’hui ? Comment se traduit dans les faits la co-parentalité ? Un premier élément de réponse à ces questions peut provenir d’études sociologiques qui analysent par exemple la répartition du travail domestique entre conjoints (Brousse, 1999) ou celle des tâches éducatives entre parents (Devreux, 2004). Ces travaux remettent largement en question l’idée d’une transformation profonde et extensive des rôles parentaux et de la division sexuelle des tâches domestiques au sein de la famille. Ainsi, on peut noter que les femmes actives continuent à consacrer deux fois plus de temps au travail à la maison que les hommes et cet écart augmente avec le nombre d’enfants. Il est également intéressant de souligner que les pères surinvestissent le travail professionnel au fur et à mesure que la famille s’agrandit. Autrement dit, la priorité masculine revient toujours à l’activité professionnelle et à la carrière. Enfin, le partage des tâches domestiques et éducatives ne se fait pas de manière indifférenciée : par exemple, si les pères investissent des tâches d’éveil intellectuel socialement valorisées, les tâches relatives à l’entretien physique et la sécurisation ou la simple présence auprès de l’enfant, bien moins valorisées, restent très souvent à la charge des mères (Devreux, 2004).

C’est dans cette conjoncture caractérisée à la fois par des mutations sociales importantes et une certaine stabilité dans les pratiques familiales et parentales que nous nous sommes intéressées aux représentations de la famille, et plus particulièrement aux imagos parentales, telles que les enfants les élaborent. Si les représentations résultent en effet d’une construction subjective et sociale de la réalité, il ne faut pas oublier que le lien entre l’enfant et le social passe d’abord par le familial. C’est la famille en tant qu’instance primaire de socialisation qui transmet implicitement à l’enfant une interprétation des normes sociales, à travers ses pratiques (Hurstel, 1997). Etant donné que les pratiques familiales se sont peu modifiées ces dernières décennies (Devreux, 2004), nous pouvons nous demander dans quelle mesure nous retrouvons les mutations sociales contemporaines concernant les formes familiales dans les représentations actuelles des enfants. Comment l’enfant se construit-il dans sa famille ? Quelle image développe-t-il de sa famille ? Comment se positionne-t-il par rapport aux figures parentales ? Quels statuts, quels rôles attribue-t-il respectivement à sa mère et à son père ?

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Méthode

L’objectif de cette étude, qui s’inscrit dans une recherche plus vaste sur la construction psychique de l’enfant dans les nouveaux liens familiaux et sociaux (CoPsyEnfant), est d’analyser les représentations de l’enfant concernant sa famille à partir de dessins. Ceux-ci permettent d’accéder à la manière dont l’enfant se situe dans sa famille et quels rôles il assigne aux différents membres de cette famille (Corman, 1982).

Notre objectif était de recueillir un nombre important de données auprès d’une large population d’enfants et d’adolescents (entre 4 et 15 ans). Dans cette perspective, nous avons interrogé, sous forme de passations collectives, 668 élèves scolarisés en France, de l’école maternelle au collège (cf. tableau 1).

Ecole maternelle CP-CE1-CE2 CM1-CM2 6ème – 5ème 4ème – 3ème

N = 138 N = 192 N = 139 N = 93 N = 94

Cette population comporte approximativement le même nombre de filles et de garçons, soit 329 filles et 339 garçons.

Les passations se sont déroulées en classe. Tous les enfants disposaient du même matériel (feuilles et crayons couleurs). Deux dessins leur ont été successivement demandés : tout d’abord un dessin de leur famille réelle, puis un dessin d’une famille imaginaire (soit 1336 dessins). Pour ces deux dessins, les consignes étaient les suivantes : « Vous allez dessiner votre famille comme elle est » (famille réelle) ; « vous allez dessiner une famille dont vous rêvez » (famille imaginaire idéalisée). Notre objectif était d’établir un premier repérage quant aux représentations de la famille telles qu’elles apparaissent sur les dessins.

Les données ont été traitées quantitativement à partir de plusieurs indicateurs portant à la fois sur la façon dont les personnages sont représentés (vêtements, cheveux, taille,…), et sur la façon dont ils sont positionnés sur le dessin (place respective des personnages, alignements, …). Dans cette analyse, nous avons travaillé plus précisément sur les indicateurs suivants :

¾ Le type de famille représentée : une famille « traditionnelle » (couple parental et un ou plusieurs enfants) ou « non-traditionnelle » (monoparentale ou recomposée)

¾ La place respective du père et de la mère sur le dessin, ainsi que leurs positions par rapport aux autres personnages : en bord de la famille à gauche ou à droite ou bien

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¾ Les différences générationnelles représentées par la différence de taille entre les personnages, et notamment entre le sujet et les parents.

Afin de repérer d’éventuelles évolutions dans les représentations de la famille, chacun de ces indicateurs a été croisé avec le niveau scolaire de l’élève. Nous avons également tenu compte du sexe des enfants afin d’étudier comment les garçons et les filles construisent leurs représentations de la famille.

Résultats

Une première question concerne la manière dont les transformations actuelles des formes familiales se retrouvent au niveau des représentations de la famille construites par les enfants. Rappelons qu’aujourd’hui environ un tiers des familles sont des familles « non traditionnelles », c'est-à-dire non constituées autour du couple parental d’origine. Qu’en est-il sur le plan des représentations de la famille ? Autrement dit, ce fait social est-il repérable dans les dessins des enfants ?

L’analyse de nos données indique que tel n’est pas le cas. En effet, sur les 620 enfants qui représentent dans leur dessin de la famille réelle des figures parentales et un ou plusieurs enfants, 530, soit 85,5% dessinent une famille « traditionnelle ». Ainsi, la représentation de la famille reste très largement articulée autour d’un couple parental. En ce qui concerne la famille imaginaire, nous pouvons noter tout d’abord qu’un plus grand nombre d’enfants représente autre chose qu’une famille, à savoir des figures parentales et un ou plusieurs enfants (par exemple des idoles, un groupe d’amis, etc.). Ensuite on peut noter que sur les 407 enfants qui dessinent une famille, le nombre de ceux qui représentent une famille « non traditionnelle » est plus important que pour le dessin de la famille réelle : 93 enfants (soit 23%). Ce résultat peut paraître surprenant dans la mesure où l’on aurait pu penser que la famille « traditionnelle » constituerait un idéal (« la famille dont on rêve »). Cependant, on peut comprendre ces données en tenant compte du facteur âge. En effet, contrairement à tous les autres groupes d’âge qui dessinent 4 à 6 fois plus de familles « traditionnelles », les enfants les plus jeunes (maternelle) dessinent quasiment aussi souvent des familles « non traditionnelles » (35 enfants) que « traditionnelles » (38 enfants). Nous faisons l’hypothèse que la représentation de la famille s’inscrit pour les plus jeunes dans leur vécu plutôt que dans une conception plus abstraite des liens de filiation. Au niveau de la famille dont ils rêvent, la situation qu’ils vivent au quotidien est valorisée.

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En résumé, la grande majorité des dessins font apparaître une représentation normée de la famille constituée autour d’un couple parental. Nous pouvons à présent nous demander dans quelle mesure ces aspects normatifs se retrouvent également dans les rôles et statuts attribués respectivement à la figure paternelle et maternelle. Afin d’étudier cette question, nous nous sommes intéressées au positionnement spatial des figures parentales sur le dessin. Tout d’abord nous pouvons relever que dans la quasi-totalité des dessins (82%), au moins une figure parentale est représentée en bord de famille. Par ailleurs, dans 16% des dessins, figures paternelle et maternelle bordent le reste de la famille. Autrement dit, une fonction d’encadrement semble bien dévolue aux figures parentales. Ensuite, nous pouvons constater que le positionnement des figures paternelles et maternelles sur les dessins n’est pas le même. Tout d’abord, le père occupe nettement plus souvent une position d’encadrement que la mère : il est dessiné en bord de famille dans 60% des cas contre seulement 39% pour la mère (cf. figure 1). Par ailleurs, lorsque le père est dessiné en bord de famille, il est généralement situé à gauche (dans 62% des cas), alors que la mère est autant positionnée à gauche (47%) qu’à droite (53%) (cf. figure 2). 0 10 20 30 40 50 60 70 père mère en bord de famille dans la famille 0 10 20 30 40 50 60 70 père mère à gauche à droite

Figure 1 : places respectives du père et de la mère sur le dessin

Figure 2 : positionnement du père et de la mère lorsqu’ils sont dessinés en

bord de famille

Ce résultat nous laisse supposer que le personnage dessiné à gauche de la feuille n’est pas seulement investi d’une grande charge affective et support des identifications inconscientes du sujet (Corman, 1982 ; Perron & Perron-Borelli, 1996), mais qu’il représente aussi une figure d’autorité. Allant dans le même sens, nous pouvons observer que le couple parental est plus souvent représenté dans l’ordre père-mère (60%) que dans l’ordre mère-père (40%). Enfin, nous pouvons noter que si la mère semble moins incarner une figure d’autorité que le père, elle est représentée dans une plus grande proximité avec les enfants. En effet, à côté de la

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mère est plus souvent dessiné un enfant (75%) qu’à côté du père (52%). Il est intéressant de souligner que l’ensemble de ces résultats est indépendant de l’âge et du sexe des participants et semblable pour le dessin de la famille imaginaire.

L’exemple présenté ci-dessous (cf. figure 3) est tout à fait représentatif de la majorité des dessins que nous avons obtenus.

Figure 3 : exemple de dessin de la famille réelle

Nos analyses font ainsi émerger une représentation normative et « traditionnelle » des fonctions paternelles et maternelles, régulièrement mise en évidence dans les travaux sociologiques (Devreux, 2004) : le père encadre la famille et incarne une figure d’autorité, la mère est au cœur de la famille et proche des enfants.

Enfin, nous pouvons nous interroger sur la façon dont les enfants sont positionnés par rapport aux parents. Nous avons déjà pu mettre en évidence que les enfants sont généralement représentés à l’intérieur d’une famille encadrée par au moins un des deux parents, et dans une proximité avec la figure maternelle. Nous nous sommes également intéressées à la manière dont les différences générationnelles sont introduites en comparant la taille des enfants à celle des parents. Cette analyse met en évidence que les deux-tiers des participants dessinent les parents plus grands que les enfants, que ce soit pour la famille réelle (63%) ou imaginaire (59%). Il est intéressant de relever que ce marquage de la différence générationnelle par la taille est indépendant non seulement du sexe des sujets, mais surtout de leur âge. En effet, même en fin de collège, alors que les différences effectives de taille entre parents et enfants tendent à s’estomper, voire s’inverser, 66% des enfants continuent à se représenter plus petits que leurs parents. Ce résultat suggère que les dessins ne reflètent pas simplement une réalité physique, mais signifient une différence de statut entre les enfants et leurs parents.

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Discussion et conclusion

Nos résultats suggèrent que les mutations sociales contemporaines concernant les formes familiales ne se retrouvent que très peu au niveau des représentations que les enfants construisent de la famille. Contrairement à ce que certains auteurs déplorent, à savoir l’émergence d’une nouvelle organisation subjective liée à un affaiblissement des repères organisateurs de la différenciation des sexes et des générations (Melman, 2002 ; Raffy, 2004), les dessins que nous avons analysés positionnent clairement les générations, et les enfants semblent attribuer des rôles et des statuts différenciés à chacun (père, mère, enfant). Nous retrouvons une représentation normative de la famille dans laquelle les rôles et places respectifs sont clairement signifiés et correspondent à des fonctions traditionnelles : une fonction d’autorité attribuée à la figure paternelle qui occupe en quelque sorte une place de « chef de famille », une fonction plus affective et proche des enfants pour la figure maternelle et une représentation différenciée des générations dans laquelle les enfants conservent leur « place d’enfant ». Il est ensuite intéressant de relever que nous avons trouvé très peu de différences entre le dessin de la famille réelle et celui de la famille imaginaire. Ainsi, nous pouvons supposer que cette représentation traditionnelle de la famille ne repose pas seulement sur un vécu quotidien, mais reflète la prégnance d’un modèle historique, transmis de génération en génération, et encore présent dans les pratiques familiales (Brousse, 1999 ; Devreux, 2004). Autrement dit, nous pouvons faire l’hypothèse que même lorsque les enfants dessinent leur famille « telle qu’elle est », ils ne représentent pas tant une réalité sociale (ceux avec qui ils vivent), mais les repères sociaux qui leur ont été transmis.

Cependant, si les dessins rendent compte de l'intégration consciente des repères familiaux de constitution de la famille, nous ne sommes pas en mesure d'en évaluer les enjeux inconscients. En effet, les conditions de passation collective, à fortiori en contexte scolaire, ne nous permettent pas de distinguer la nature des projections réalisées. En effet, nous ignorons de quelles formations de compromis émanent les représentations familiales suscitées. Chaque enfant, en fonction de sa propre histoire familiale et de sa problématique psychique, a élaboré une représentation à partir des consignes proposées. Nous pouvons supposer que pour certains, la famille représentée (réelle ou imaginaire) répond à leur idéal du moi, et que pour d’autres, l’instance surmoïque a probablement joué le rôle de censeur… Ainsi nous pouvons nous demander dans quelle mesure les repères sociaux mis en évidence dans notre étude participent à la construction identitaire des enfants. C'est ce que la poursuite de cette première

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8 singularité et sur les processus psychiques à l’œuvre dans la réalisation de telles productions graphiques (entretiens, tests auprès d’une population plus réduite) nous permettra de repérer.

Références bibliographiques

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Figure

Figure 1 : places respectives du père et  de la mère sur le dessin
Figure 3 : exemple de dessin de la famille réelle

Références

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