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Zones d’étude et méthodologie de recherche

Énoncer notre choix de région et présenter nos zones d’étude est primordial pour expliciter notre méthodologie et nos résultats de recherche. La région de Nabeul ainsi que la région de Médenine sont les deux choix de notre recherche pour trois raisons essentielles, précisées précédemment à savoir l’opposition en termes de positionnement géographique, de ressources naturelles ainsi que la différence des structures d’appui au développement et le constat de mouvement migratoire entre ces deux régions.

1.1. Zones d’étude

Nabeul est une région du littoral du nord et Médenine une région aride du sud. Ce sont deux territoires qui disposent d’une identité commune mais qui présentent de fortes divergences. Elles ont une unité physique et historique ainsi qu’une richesse patrimoniale. Mais aussi des clivages économiques, culturels, démographiques et de développement sont frappants, entre ces deux régions. Ainsi, a-t-on choisi deux régions présentant de fortes différences afin de distinguer les dispositifs d’IT choisis et les stratégies de développement déployées par le ministère du Développement et de la coopération internationale et les offices de développement régionaux.

Nabeul, région du nord-est, dispose d’un emplacement stratégique. Caractérisée par la diversité et l’abondance de ses composantes naturelles, sa proximité de la capitale autant de caractéristiques qui ont contribué à sa richesse en terme d’infrastructure, en plus de son emplacement sur la méditerranée et son rayonnement international. Le Cap-Bon a connu une mutation progressive qui a touché l’ensemble du territoire et cela est dû essentiellement à la multitude de ses spécificités territoriales touchant aux secteurs de l’agriculture, de l’industrie ainsi qu’aux services. Cette région est ainsi dotée d’un important potentiel de création de richesses vu sa position stratégique, la richesse de son milieu naturel et de son patrimoine. Les spécificités de cette région ont facilité l’instauration de diverses actions de valorisation, ainsi qu’un dynamisme de secteurs porteurs. Le CGDR qui est une institution publique placée sous

la tutelle du Ministère du Développement Régional et du Plan contribue à la valorisation de tout le Nord-est de la Tunisie ainsi que du Centre-est regroupant 12 régions dont celle de Nabeul.

La valorisation régionale de Nabeul se fait d’ailleurs en partie grâce au soutien du CGDR dans le cadre d’un plan quinquennal de développement.

En opposition, la région de Médenine est située au sud de la Tunisie. C’est une région qui donne sur le bassin méditerranée. Malgré l’aridité et la sécheresse de son climat et le manque de ressources naturelles dont elle dispose, sa position sur la méditerranée, et sa proximité de la Lybie ont favorisé le développement de flux d’échanges avec son environnement extérieur. Le rayonnement international de l’île de Djerba qui est une délégation de Médenine est à la source du développement du tourisme dans la région. Cette région dispose d’autres richesses qui ont été jusque-là mal valorisées comme son patrimoine culturel distingué ou encore ses sites archéologiques. Des matières premières transformables se trouvent aussi dans cette région comme l’argile, les pierres et les saumures, ce qui explique le développement de l’industrie de matériaux de construction. L’ODS qui est une institution publique placée sous la tutelle du Ministère du Développement Régional et du Plan contribue à la valorisation de tout le Sud de la Tunisie regroupant 7 régions dont celle de Médenine.

Deux régions avec des caractéristiques communes historiques d’identité, d’appartenance mais aussi de très grandes divergences en termes d’emplacement géophysique, de spécificités climatiques, culturelles, démographiques et aussi de développement. Les dispositifs d’IT se font grâce à deux offices de développement régionaux avec le déploiement d’approches faisant appel à différentes configurations de développement. Les processus observés dans les deux régions s’intègrent différemment dans une dynamique d’IT avec une conjugaison des approches et des articulations différentes entre les procédés d’IE et de KM.

L’intervention de deux structures publiques sous la tutelle du Ministère du développement et de la coopération internationale sollicite la contribution de plusieurs acteurs. Nous pouvons citer les acteurs publics travaillant au sein même du ministère, dont les bureaux régionaux de développement et leurs différents partenaires publics comme l’API, l’APIA, le CRDA… Au- delà des partenaires publics, il y a les partenaires privés comme les entreprises régionales ou

encore les investisseurs potentiels et la population locale. La société civile participe et fait partie des acteurs de développement régional.

1.1.1. Nabeul comme région d’étude

Cette région a été choisie essentiellement pour sa richesse patrimoniale. Nabeul couvre une superficie de 2788 Km² représentant ainsi 1.8 % de la superficie totale de la Tunisie. Ce territoire est presque une île, ses côtes sont d’une longueur de 200 Km. Nous retrouvons au nord et à l’ouest une succession de cours d’eau. Son emplacement stratégique, la diversité et l’abondance de ses composantes naturelles ainsi que la richesse de ses paysages ont fait en sorte que la présence humaine au Cap-Bon remonte à des siècles et ce dans plusieurs sites jugés viables, on y retrouve des traces d’industrie préhistorique à Oued Chiba et Kef Lahmer datant de 40 000 à 30 000 ans.

Figure 16. Nabeul région du Nord-Est, site de l’Agence de promotion des investissements extérieurs APIE La population locale libyque s’est imprégnée de la civilisation carthaginoise. La découverte des nécropoles libyco-punique sur plusieurs sites de Nabeul, notamment Demna, Wad el

Ksab,prouve la parfaite symbiose entre la culture autochtone et orientale suite à l’acculturation de la population locale de souche libyque à la civilisation carthaginoise. (Taher Ghalia, 2007 : 27) « Les carthaginois ont bâtis plusieurs forteresses et postes de contrôle sur les côtes de Nabeul et sur l’île de Zembra afin que cette dernière puisse leurs servir de bouclier lors de leurs grand conflits avec les grecques de la Sicile et par la suite avec Rome. Mais l’empreinte romaine a marqué fortement le paysage de la péninsule à travers plusieurs cités romanisées à Nabeul (Néapolis) Hammamet (Pupput), Klibia (Clipea). En effet, l’époque romaine a engendré de très grandes mutations dans la région sur plusieurs plans économique religieux et culturels ».

À la suite de l’affrontement au Vème siècle entre la marine Vandale et celle de Byzance, Nabeul a été conquise par les Vandales, ce qui n’empêche pas les Byzantins de débarquer vers 533ces derniers construisent un réseau de forteresse à Tebernuc et à Ksar Majer. Les gouverneurs Arabo-musulmans optent pour le maintien des villes côtières et des infrastructures portuaires en particulier à klibia et malgré le transfert par la suite des chefs lieu de la province à Menzel Bachou, les sites fortifiés côtiers de Hammamet Ksar Lebna et Ksar Saad ont été maintenu avec la destruction de Bachou et à la période hafside la vie économique et culturelle s’est réorientée vers les zones rurales situées à l’intérieur ou sur le littoral.

Au XVIème siècle, Nabeul s’est vue un théâtre d’affrontement hispano-turc soldé par la victoire des turcs et avec la civilisation ottomane plusieurs citadelles ont été installées tout au

long des côtes du Cap-Bon pour défendre la Tunisie. Au début du 18ème siècle, les Morisques

(Andalous) ont débarqué à Nabeul fuyant l’Espagne en y apportant leur artisanat riche et leur architecture ce qui a fait connaitre à la région une période de stabilité, de développement, et de mutation urbanistique essentiellement Hammamet et Korba. Dès le début du protectorat français, plusieurs terres agricoles riches en ressources hydrauliques ont été convoitées par les colons. En 1909, la ville de Nabeul est l'une des premières villes de Tunisie, à généraliser l'enseignement et à émanciper la femme avec la création d'une école primaire pour les jeunes filles musulmanes.

Ainsi, pouvons-nous constater que les valeurs, habitudes, agissements et pratiques culturelles des citoyens de la ville de Nabeul se sont forgés suite à une sédimentation de longue date depuis les libyques, les carthaginois, les romains, les vandales, les byzantins, les turcs, les

andalous ou encore les français. Cette influence culturelle variée rend compte de la spécificité des valeurs, des habitudes et des agissements des citoyens de la ville de Nabeul.

Depuis 1956 jusqu’à aujourd’hui, le Cap-Bon a connu une mutation progressive qui a touché l’ensemble du territoire et cela est dû essentiellement à la pluridisciplinarité. En effet, cette région est dotée d’une infrastructure moderne, elle compte environ 712 entreprises dont 440 des entreprises exportatrices ainsi que 147 hôtels. L’agriculture est aussi un secteur très productif, première activité d’une population attachée à la terre, certains produits enregistrent des performances nationales de productivité, la quasi-totalité des agrumes est produite au Cap-Bon, ce qui constitue plus de la moitié de la production de tomate et de pommes de terre. Au-delà de la culture des arbres fruitiers, les nabeuliens, habitants de Nabeul, cultivent une très grande variété de fleurs, en particulier les fleurs du bigaradier, et les distillent, puis les vendent en très grandes quantités au marché local ou à l’exportation. Nabeul est aussi réputée pour ses poteries (assiettes peintes ou faïences) d’une très grande qualité artistique. En outre, la diversification de ses activités, sans oublier la richesse de la région en termes de ressources naturelles et humaines, est à l’origine d’une véritable ascension sociale. À présent, le souci majeur du Cap-Bon est d’instaurer un équilibre socio-économique entre ses différentes régions.

Le CGDR a une direction centrale des programmes spécifiques qui met en œuvre avec la direction centrale de développement régional de chaque région un programme de développement intégré pour chaque région du territoire national. Dans ce cadre, nous retrouvons le programme dédié à la région de Nabeul. Les programmes de développement intégrés et développés par le CGDR pour cette région visaient essentiellement la délégation de Menzel Temime avec un coût prévu de 5.007 MD appliquée pour une population cible de 7105 habitants. Ce programme visait la création de projets agricoles intégrés, la création de petites et moyennes entreprises, l’aménagement de l’infrastructure, l’alimentation en eau potable, ainsi que la construction et l’aménagement des équipements collectifs. Les résultats attendus de ce projet sont :

 La Création de 124 emplois dont 9 au profit des diplômés du supérieur;

 L’amélioration du taux de desserte en éclairage rural

Les programmes de développement intégré mis en place par le CGDR ont été réalisés suite à une consultation au niveau de différentes régions. Ainsi se clôt la présentation de la ville de Nabeul pour nous permettre de présenter la seconde ville ; à savoir Médenine.

1.1.2. Médenine comme région d’étude

Le choix de cette région se justifie essentiellement pour sa diversité patrimoniale. En effet, nous pouvons y retrouver les ksours des berbères agriculteurs sédentaires et montagnards et des arabes pasteurs nomades et habitants des plaines. Médenine couvre une superficie totale de 9167Km² représentant 5.6 % de la totalité de la Tunisie, située au milieu du bassin méditerranéen. Les frontières de cette région sont le gouvernorat de Gabès et la mer Méditerranée au nord, le gouvernorat de Tataouine au sud, la Libye et la Méditerranée à l’est et à l’ouest le gouvernorat de Kébili. Son relief est caractérisé par une diversité de zones naturelles où nous pouvons retrouver une zone montagneuse, une zone côtière et la plaine de la Djeffara.

Figure 17. Médenine région de Sud, Site de l’APIE

La présence humaine dans la région de Médenine remonte à des siècles. Les Berbères « Amazigh » (hommes libres) sont les premiers habitants de la région, les carthaginois ont

évité de s’aventurer vers l’extrême sud même avec la nécessité de se tourner vers l’intérieur du pays suite à leur défaite en Sicile. Mais avec la défaite des carthaginois face aux romains, ces derniers en se dirigeant vers le sud ont été confronté à plusieurs révoltes des berbères du sahara, ce qui les a conduit à « exploiter les rivalités intertribales » Abdesmad Zaied, (2006 : 12).

De 531 à 642 ce sont les Byzantins qui ont conquis la Tunisie. Ils ont réussi à installer une administration hiérarchique et méthodique, mais ils ont échoué à repousser les attaques des berbères lawata de jbel Matmata. Juste après les Byzantins, c’est la conquête arabe qui s’est heurtée à une très grande résistance berbère qui a conduit les fatimides à envoyer les colonnes hilaliennes dévastatrices ce qui a conduit les berbères à fortifier leur position dans les ksours de la montagne, tandis que la plaine était une terre de parcours pour les nomades bédouins, et étant donné que le sud est soumis à une aridité climatique, les ksours sont devenus aussi un moyen de stockage des denrées alimentaires.

La sécurité et le calme reviennent dans la région vers le 15ème siècle ce qui encourage les berbères à redescendre et s’installer dans la plaine Dejeffara ou sur l’île de Djerba. Cela coïncide avec l’arrivée de nombreux Cheikhs ou missionnaires venus du Maroc pour propager leur foi, et ils sont ainsi parvenus à unifier quelques grandes tribus berbères. Avec le protectorat français et l’instauration d’une nouvelle structure économique, la population du sud abandonne de plus en plus la montagne au profit de la plaine, l’indépendance renforcera encore plus cet esprit en mettant l’accent sur l’unité du pays et l’importance d’une mise en place d’une économie nationale de l’urbanisation de différentes régions qui facilitera les échanges.

La culture qui caractérise la région de Médenine s’est vue influencée par plusieurs civilisations, les Bérbéres Amazigh, les carthaginois, les byzantins, les colonnes hilaliennes, les missionnaires marocains, et le protectorat français. Cela nous donne une idée sur les sédiments aboutissants à certaines valeurs et pratiques culturelles de la population locale de Médenine.

Selon l’ODS, la population active, de la région de Médenine se répartit entre plusieurs secteurs comme l’agriculture basée essentiellement sur l’arboriculture avec 82,5 % de la

surface cultivable et la pêche avec 8 ports de pêche dans toute la région, l’industrie avec 90 entreprises industrielles dont 9 totalement exportatrices travaillant essentiellement dans l’agroalimentaire, les matériaux de construction et le textile et habillement sans oublier les 48 entreprises étrangères installées dans la région, et le tourisme. En effet, Médenine est un pôle touristique de renommée internationale avec plus de 96 unités hôtelière à l’île de Djerba, cette région dispose aussi d’une infrastructure moderne avec un réseau routier, un aéroport international, un port commercial, une zone franche et 8 ports de pêche. À présent, instaurer un véritable équilibre socio-économique à travers toute la région de Médenine est aussi un véritable souci surtout que c’est une région avec un climat qualifié d’aride.

Nous pouvons voir que les influences culturelles et les acculturations intergénérationnelles qui caractérisent la région de Nabeul sont très différentes de celles qui caractérisent la région de Médenine. C’est un élément déclencheur de la différence des attitudes qui peuvent être adoptées envers la région.

Étant en mutuelle collaboration, le CGDR et les directions centrales de développement régional de chaque région préparent des programmes de développement intégré au profit des gouvernorats du territoire national, nous retrouvons un programme dédié au gouvernorat de Médenine, plus précisément au niveau de la délégation de Beni khdeche, de Sidi Makhlouf et de Médenine Nord.

Ces programmes de développement alloués au gouvernorat de Médenine envisagent un coût de 5.133 MD et une population cible de 14000 habitants. Ce projet visait la création de projets agricoles intégrés, de petites et moyennes entreprises, l’aménagement de périmètre irrigué, l’alimentation en eau potable ainsi que la construction et l’aménagement des équipements collectifs, bibliothèque et palais archéologique. Les résultats attendus de ce projet sont :

La Création de 210 emplois dont 18 au profit des diplômés du supérieur;

 La réduction du taux de chômage de 5.1 %

 L’amélioration du taux de desserte en routes

Les programmes de développement intégrés développés par le CGDR et l’ODS pour le gouvernorat de Médenine visant la délégation de Sidi Makhlouf avaient un coût de 5.033 MD

et une population cible de 15500 habitants. Ces programmes avaient pour objectifs la création de projets agricoles intégrés, la création de projets de petits métiers et d’artisanat, la formation des bénéficiaires, l’aménagement de périmètre irrigué l’équipement et l’électrification d’un forage, l’alimentation en eau potable ainsi que la construction et l’aménagement des équipements collectifs. Les résultats attendus de ce projet sont :

La Création de 256 emplois dont 24 au profit des diplômés du supérieur ;

 La réduction du taux de chômage de 4 % ;

 L’amélioration du taux de desserte en routes de 4.3%.

Quant aux programmes de développement intégrés développés par le CGDR et l’ODS pour le gouvernorat de Médenine visant la délégation de Médenine Nord, ces derniers avaient un coût de 4.990 MD et une population cible de 14000 habitants. Ces programmes ambitionnaient la création de projets agricoles intégrés, la création de projets de petits métiers et d’artisanat, la formation des bénéficiaires, l’aménagement de périmètre irrigué, l’équipement et l’électrification d’un forage, l’alimentation en eau potable ainsi que la construction et l’aménagement des équipements collectifs, club pour enfants et palais archéologique. Les résultats attendus de ce projet sont :

 La Création de 340 emplois dont 12 au profit des diplômés du supérieur;

 La réduction du taux de chômage de 2.7 % ;

 L’amélioration du taux de desserte en routes de 11%.

La planification de ces programmes de développement intégré mis par le CGDR et l’ODS a été réalisée suite à une consultation au niveau des différentes délégations, et une concertation avec les acteurs locaux. Ainsi avons-nous présenté nos régions d’étude ci-dessous, nous essayerons de mettre en évidence la démarche méthodologique que nous avons adoptée.

1.2. Présentation de la démarche méthodologique et enquête sur l'application concrète de l'intelligence économique et du knowledge management

Notre objectif de recherche étant de déterminer le lien qui peut exister entre le sentiment d’appartenance traduit par l’attitude envers la région et les dispositifs de mise en place de l’intelligence territoriale. Notre méthodologie de recherche s’est basée sur plusieurs méthodes de collecte de données. Notre dispositif de triangulation de trois méthodes vise à bien cerner et couvrir le lien qui peut exister entre nos notions. Des entretiens semi-directifs permettent d’approcher la réalité de l’attitude envers la région des acteurs institutionnels travaillant au sein du CGDR et de l’ODS et des acteurs non institutionnels travaillant dans les entreprises des régions de Nabeul et Médenine. Un travail a été fait sur les documents de travail dans chacune des organisations. Une recherche quantitative à travers un questionnaire nous permet de mesurer la nature du lien entre nos notions de base, définies au cours de notre recherche théorique.

1.2.1. La phase qualitative

La phase qualitative de notre recherche poursuit un double objectif :

 Comprendre le comportement de la population de la région face à la mise en place de

l’intelligence territoriale, identifier les dispositifs d’Intelligence économique et de Knowledge management utilisés ainsi que les modifications dans les différentes dimensions du sentiment d’appartenance suite à cette mise en place.

 Collecter des items nécessaires à la mise en œuvre et l’appui de la phase quantitative de cette recherche.

Pour réaliser cette phase qualitative, nous avons organisé des entretiens avec des responsables institutionnels et non institutionnels à titre exploratoire. Nous avons analysé ensuite les résultats, à l’aide du logiciel d’analyse de données Sphinx.

1.2.1.1. Mise en œuvre de la phase qualitative

 Identifier la nature du lien à la région des responsables publics de développement et