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Intelligence territoriale : territorialisation de l’intelligence économique et du Knowledge

Notion relativement récente, l’IT peut être considérée comme du marketing territorial ; d’autres affirment qu’elle est proche de la planification stratégique et des exercices de prospectives. Elle est aussi définie comme étant une complémentarité entre l’IE et le KM, comme elle peut être associée au développement territorial. Les définitions de l’intelligence territoriale sont empruntées à diverses approches qui peuvent parfois être opposées, ce qui rend les contours de cette notion assez flous. L’originalité de notre recherche réside dans l’identification des dispositifs d’IT sélectionnés par les acteurs dans nos deux régions d’étude, puis, de saisir l’influence de leur sentiment d’appartenance envers la région traduit par leur attitude envers cette dernière sur les pratiques de développement territorial.

Unité et spécificités

Culture Identité renforcée

Coopération et partenariat

Milieux innovateurs

Cette sous-section délimite les approches de l’IT qui supposent le déploiement de procédés pour finalités territoriales distinctes. Cela nous permet de parvenir à une définition consensuelle de l’IT et des dispositifs de valorisation qui en découlent.

2.1. Les différentes approches de l’intelligence territoriale

L’IT a été développée par plusieurs auteurs s’inscrivant dans le cadre de diverses approches. De ces approches découlent des définitions prenant en considération plusieurs pratiques. La complexité de notre objet réclame un retour sur les différentes approches de cette notion ainsi que sa définition par rapport à notre objet. Définir et relever les pratiques de l’IT nous permet de voir concrètement ce qui est adopté par les différentes structures de développement.

2.1.1. L’approche pragmatique de l’intelligence territoriale

L’approche pragmatique se focalise sur les usages pratiques de l’IT. Cette dernière peut être assimilée à l’IE appliquée au niveau d’un territoire bien déterminé par les différentes entreprises ou les clusters d’entreprises. Les dispositifs de la démarche d’IE sont disponibles et à la portée de toutes les entreprises du territoire comme les procédés de veille et d’influence sur l’environnement externe, ou encore les moyens de protection du patrimoine immatériel. L’IT peut aussi être associée à du marketing territorial qui se traduit par des opérations de veille, d’influence, de mise en place de stratégie par les collectivités afin de valoriser l’image du territoire pour le rendre plus attractif. Cela a été confirmé par George Delis et Yann Bertacchini (2008 : 9) : « L’intelligence territoriale renvoie à la maîtrise des méthodes et des moyens de l’intelligence économique au service territoire ». Ces deux auteurs précisent ainsi cinq principaux objectifs de l’intelligence territoriale à savoir:

 Connaître, comprendre, suivre et accompagner le territoire;

 Identifier et contribuer à mettre en œuvre des projets créateurs de recherches et d’activités;

 Mettre en réseau les acteurs publics et privés au service du développement du territoire;

 Anticiper les mutations les évolutions et les facteurs de rupture;  Valoriser le territoire. » Cité par Mohamed Haddad, (2008 :107)5.

L’approche pragmatique peut aussi considérer l’IT comme la complémentarité des dispositifs d’IE et de KM ce qui a été confirmé par plusieurs auteurs (Dumas : 2007) ou (Goria, 2009 : 6) qui avance : « une application d’intelligence territoriale sous la forme d’un dispositif territorial fait la synthèse autant d’actions ou de moyens d’intelligence économique territoriale que de territorial Knowledge management » dans ce cas l’intelligence territoriale sera fondée sur la protection du patrimoine informationnel, l’animation de réseaux, l’influence, la veille ainsi que sur la capitalisation, la cartographie, la création et le partage de connaissances. Cette dernière sera appliquée soit par des responsables institutionnels au sein du territoire et dans ce cas elle est considérée comme étant stratégique ayant une portée à long terme, soit par des décideurs non institutionnels comme les chefs d’entreprises, et dans ce cas elle est considérée comme étant tactique ayant une portée à moyen et court terme.

L’approche pragmatique de l’IT met en évidence les dispositifs d’application concrète de cette notion au niveau du territoire. Ces dispositifs regroupent des pratiques de veille informationnelle, des pratiques de protection du patrimoine et d’influence de l’environnement externe ainsi que des pratiques de création et de partage des connaissances.

Cependant d’autres approches ont été développées de l’IT comme l’approche écologique que nous verrons dans la deuxième section ou encore l’approche sémantique que nous développerons ultérieurement.

2.1.2. L’approche écologique de l’intelligence territoriale

L’approche écologique de l’intelligence territoriale met l’accent précisément sur l’environnement dans lequel se met en place l’intelligence territoriale et son développement par rapport à son contexte géographique social, les ressources dont elle dispose et l’organisation qu’elle met en œuvre cette vision se rapproche du développement durable qui selon Jean-Jacques Girardot (2004 : 6) « [...] repose sur trois principes :

 La participation de tous les acteurs du développement, au premier rang desquels les

citoyens,

 L’approche globale des situations, caractérisée par un équilibre adéquat entre les considérations d’ordre économique, social et environnemental,

Ces principes qui guident le développement territorial sont considérés comme des normes éthiques de l’intelligence territoriale et pour Jean-Jacques Girardot (2004 : 6), trois principes méthodologiques sont susceptibles de garantir le respect de cette éthique, l’appréhension du territoire en tant qu’espace d’action, la diffusion des pratiques de gestion par projet et l’ancrage de la culture de l’évaluation des réalisations, ainsi que le développement de l’accès aux technologies de l’information et de la communication. Ces principes prennent en considération, le fondement de l’approche globale sur une vision territoriale et prospective, et l’orientation de l’IT vers les acteurs en termes de participation et de partenariat. L’accessibilité aux technologies de l’information et de la communication est à la base de la coopération des acteurs. Ainsi, l’approche écologique de l’intelligence territoriale met-elle l’accent essentiellement sur la vision globale. Cette vision est à définir par les responsables institutionnels afin de suivre un cheminement stratégique prospectif tenant compte du contexte environnemental, social, économique… Cependant, cette approche insiste sur la non exclusion des différents acteurs de la région que ce soient des entreprises, des représentants de la société civile ou les habitants même de la région. La participation de ces différents acteurs passe par l’accessibilité aux technologies de l’information et de la communication et le partage collaboratif à tous les niveaux.

Au-delà de l’approche pragmatique qui prend en compte les dispositifs de concrétisation de l’IT et de l’approche écologique qui tient compte des ressources existantes pour le développement d’une vision prospective durable pour le territoire, une autre approche a été développée pour l’IT qu’est l’approche sémantique, que nous verrons dans la section suivante. 2.1.3. L’approche sémantique de l’intelligence territoriale

Cette approche s’intéresse essentiellement au sens ou de l’acceptation explicite et/ou implicite de l’intelligence et du territoire. En effet, Alan Turing (1950) qui est l’un des premiers fondateurs de l’intelligence artificielle a défini l’essence même de l’intelligence comme étant la capacité de s’adapter à une situation en adoptant un comportement approprié. Douglas Richard Hofstadter (1985) développe la définition d’Alan Turing dans la mesure où il considère l’intelligence comme « la capacité de réagir avec souplesse aux situations qui se présentent, de tirer profit de circonstances fortuites, de discerner le sens de messages ambigus ou contradictoires, de juger de l’importance relative de différents éléments d’une situation, de trouver des similitudes entre des situations malgré les différences qui peuvent les séparer,

d’établir des distinctions entre des situations malgré les similitudes qui les rapprochent, de synthétiser de nouveaux concepts à partir d’anciens concepts assemblés différemment, de trouver des idées nouvelles » citée par Philippe Kesslin (2007 :41). Pour Douglas Richard l’intelligence c’est le fait d’avoir la vivacité d’esprit qui nous rend capable de réagir avec souplesse face aux situations qui se présentent. La capacité de trouver des similitudes entre des situations qui semblent différentes et des distinctions entre d’autres situations qui sont semblables de prime abord. L’aptitude de synthétiser de nouveaux concepts et de trouver des idées nouvelles. L’intelligence peut ainsi être liée à la capacité de collecter et d’exploiter l’information, comme elle peut être liée à l’interprétation et la gestion de nouvelles situations. Quant au territoire, plusieurs définitions ont été émises à son propos. Pour Guy Di Méo (1996 : 40), « Le territoire est une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (donc sociale) de l’espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes, de leur histoire ». Selon lui, le territoire est l’appropriation d’un espace par un groupe d’individus, qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes et de leur histoire. Cette appropriation de l’espace se fait à différents niveaux que ce soit économique, idéologique, social ou politique.

Bernard Debardieux (2002) définit le territoire comme « un agencement de ressources matérielles et symboliques capable de structurer les conditions pratiques de l’existence d’un individu ou d’un collectif social et d’informer en retour cet individu et ce collectif sur sa propre identité ». Pour lui, le territoire est un ensemble de conditions pratiques qui assure l’existence d’un individu ou d’un groupe d’individus, et toutes ces conditions réunies informent l’individu sur sa propre identité, donc le territoire du point de vue des sociologues est lié à l’identité culturelle des individus. D’après Denis Requier-Desjardins (2009 : 9), le territoire peut être assimilé à : « Une forme d’organisation productive marquée par des règles partagées par tous les acteurs du territoire et l’existence d’un dedans et d’un dehors ».Pour Desjardins, toute forme d’organisation productive ayant des règles partagées et une frontière peut être considérée comme un territoire.

L’approche sémantique établit les définitions de chaque terme de cette notion. Le territoire est une organisation de ressources matérielles et immatérielles structurant l’existence d’un collectif d’individus et reflétant l’identité de ces individus. Le territoire est aussi un espace

d’application de l’intelligence qui est la capacité des individus de s’adapter à une situation en adoptant un comportement approprié.

Diverses approches de l’IT ont été développées ; l’approche pragmatique qui se basait sur les dispositifs adoptés, l’approche écologique mettant l’accent sur l’environnement ainsi qu’à la participation des différentes parties prenantes, ou encore l’approche sémantique identifiant et définissant la concrétisation de l’intelligence au niveau du territoire. La définition de cette notion a été stabilisée par différents auteurs ayant divers points de vue comme on le verra dans la section suivante.

2.2. À propos de l’intelligence territoriale

Assurer l’attractivité du territoire passe par plusieurs pratiques. Les responsables institutionnels, non institutionnels ainsi que leurs partenaires font appel à divers dispositifs informationnels, communicationnels et de management. Ces dispositifs peuvent assurer la compétitivité et l’attractivité du territoire. Le recours à ces dispositifs peut être dans le cadre de pratiques d’intelligence économique ou encore de knowledge management territorialisés. Cela revient infine à des pratiques d’IT, cette notion qui dispose de différentes délimitations selon les points de vue des auteurs et des praticiens qui la définissent.

Les définitions de l’IT ont été développées par plusieurs auteurs. Pour Jean-Jacques Girardot (2000), l'IT est un outil qui permet à la communauté territoriale, aux acteurs ainsi qu’aux chercheurs de connaître au mieux leur territoire et de maîtriser les différents moyens de le développer. Par conséquent, les différents acteurs entrent dans un processus d’apprentissage qui leur permettra d’agir d’une manière efficace et efficiente. Ces derniers doivent s’approprier les différentes technologies de l’information et de la communication ainsi que l’information en elle-même. Pour cet auteur, l’IT est fondamentale afin que les différents acteurs puissent réussir le développement territorial à travers la définition, l’animation, l’évaluation des différentes politiques et actions.

L’IT peut aussi être considérée comme un processus, et sur ce point de vue Olivier Arifon rejoint Yann Bertacchini (2006 : 10) qui définit cette notion comme : « Un processus informationnel et anthropologique, régulier et continu, initié par des acteurs locaux physiquement présents et/ou distants qui s’approprient les ressources d’un espace en

mobilisant puis en transformant l’énergie du système territorial en capacité de projet. De ce fait, l’intelligence territoriale peut être assimilée à la territorialité qui résulte du phénomène d’appropriation des ressources d’un territoire puis aux transferts des compétences entre des catégories d’acteurs locaux de culture différente. L’objectif de cette démarche, est de veiller, au sens propre comme au sens figuré, à doter l’échelon territorial à développer ce que nous avons nommé le capital formel territorial ». Donc olivier Arifon et Yann Bertachini affirment qu’elle peut être associée à l’IE, appliquée au niveau du territoire. Cela est très proche du marketing territorial, avec une gestion concertée des ressources disponibles Pour eux, l’IT tient aussi de la géographie et du développement durable, ou à un processus informationnel et anthropologique.

Selon Olivier Arifon, l’IT a recours aux techniques de l’IE à savoir la combinaison de la veille technologique, concurrentielle, juridique et sociétale pour mettre en place des actions qui favorisent les capacités de réaction et l’efficacité d’un territoire. Philippe Dumas rejoint l’idée développée par Philippe Herbaux (2006) autour de la notion d’IT. Pour lui, l’IT est basée sur une collecte et diffusion des signaux et informations entre acteurs et décideurs, ce qui permet l’évolution de la culture du local. L’IT passe par la capacité d’acquisition et de compréhension des données collectées afin de les transformer en informations et connaissances utiles et opérationnelles pour la prise de décision et sa mise en action. Philippe Dumas (2007) précise que l’IT se base sur le rapprochement entre un processus cognitif qui est l’intelligence pour l’organisation de l’information, (veille et protection informationnelle), la capitalisation et la diffusion de cette dernière. Il considère que le territoire est le lieu d’application de ce processus cognitif. Nous pouvons remarquer qu’il fait ici référence aux notions d’IE et de KM, en affirmant que l’intelligence territoriale joue sur ces deux notions pour s’appliquer.

En somme, l’IT est un processus cognitif de valorisation du territoire qui passe par une veille informationnelle impliquant tous les acteurs territoriaux afin d’assurer la capitalisation et la diffusion des connaissances acquises. Cela permettra par la suite une évolution de la culture locale et assurera la valorisation et l’attractivité du territoire.

Toutes ces définitions éclairent d’emblé notre objet de recherche, dans cette perspective, nous nous intéressons aux travaux de Terry Zimmer (2009), qui considère que l’IT se met en place à travers l’intelligence stratégique territoriale, l’intelligence économique territoriale, la veille

professionnelle pour les collectivités, l’intelligence politique et les territoires numériques. Cet auteur a développé pour les différentes étapes de l’IT les bénéficiaires de la concrétisation de l’étape dénommé « client », l’objectif recherché, les acteurs chargés de l’accomplissement de l’étape, et la problématique qui sera résolue suite à cette concrétisation.

Pour l’intelligence stratégique territoriale, cela se concrétise pour disposer d’un diagnostic territorial, des évolutions économiques, des besoins cibles du marketing, définition des offres adaptées aux besoins, et assurer une communication autour de l’offre territoriale. Cette problématique sera résolue par les opérateurs du développement économique afin que les décideurs économiques territoriaux puissent assurer le développement économique du territoire. Les clients, les objectifs, les acteurs ainsi que la problématique de l’intelligence stratégique territoriale sont présentés dans ce tableau.

Client Décideurs économiques territoriaux

Objectif Développement économique territorial

Acteurs Opérateurs du développement économique territorial Problématique  Disposer d’un diagnostic territorial

Observer les évolutions des territoires concurrents

 observer les évolutions de son territoire économique

 Analyser les besoins des cibles du marketing territorial

 Définir une offre territoriale adaptée aux besoins perçus

 Communiquer autour de l’offre territoriale Tableau 3. L’intelligence stratégique territoriale Zimmer (2009)

Le déploiement de l’intelligence économique territoriale se fait essentiellement pour sensibiliser et accompagner les PME à l’IE. L’identification des entreprises sensibles et la mise en relation des PME avec les acteurs privés de l’IE et les services publics de l’État permettront leur accès aux informations économiques publiques. Les acteurs du développement économique territorial diffusent les pratiques d’IE au bénéfice des PME du territoire. Les clients, objectif, acteurs et problématique de l’intelligence économique territoriale sont récapitulés dans ce tableau.

Client Entreprise et en particulier les PME du territoire Objectif Diffuser les pratiques d’intelligence économique

Acteurs Opérateurs du développement économique territorial Problématique  Sensibiliser les PME à l’intelligence

économique

Accompagner les PME dans leurs démarches d’intelligence économique

 Identifier les entreprises sensibles

 Mettre en relation les acteurs privés de l’intelligence économique et les PME  Mettre en relation les PME sensibles avec les

services spécifiques de l’état

 Permettre l’accès des PME aux informations économiques publiques

Tableau 4. L’intelligence économique territoriale Zimmer (2009)

Constituer des communautés de pratiques et d’intérêts, encourager la démocratie participative mettre en réseau les acteurs de la société civile et stimuler l’innovation des projets est la problématique des territoires numériques. Les acteurs de la société civile et les collectivités intensifient les échanges autours des projets locaux d’intérêt public (citoyens et associations). Les divers acteurs client objectif, clients et problématique de cette veille sont récapitulés dans ce tableau.

Client La société civile, citoyens et associations Objectif Intensifier les échanges autours des projets locaux

d’intérêt public

Acteurs La société civile et parfois les collectivités Problématique  constituer des communautés de pratiques et

d’intérêts

Encourager la démocratie participative Mettre en réseau les acteurs de la société

civile

 Stimuler l’innovation des projets Tableau 5. La veille professionnelle pour les collectivités Zimmer (2009)

La veille territoriale repose sur l’utilisation d’outils destinés essentiellement aux acteurs de projet et la stimulation de la circulation de l’information interservices. Les agents territoriaux sont bénéficiaires de cette veille. Ces derniers sont aussi acteurs à côté des centres de documentation et d’information de l’amélioration d’accès à l’information professionnelle et de l’organisation des services des collectivités en réseaux sociaux.

L’intelligence politique est aussi une dimension de l’IT nous la récapitulons dans le tableau suivant :

Client Les agents territoriaux

Objectif Améliorer l’accès à l’information professionnelle Organiser les services des collectivités en réseaux

sociaux

Acteurs Les agents territoriaux les centres de documentation et d’information

Problématique  Utiliser les outils de veille issus du web  Fournir les outils de veille aux acteurs de

projet

Stimuler la circulation d’informations interservices

Tableau 6. L’intelligence politique Zimmer (2009)

Les élus locaux sont bénéficiaires de l’intelligence politique. Les cabinets et partis politiques surveillent la réputation des élus locaux et l’activité médiatique des opposants politiques. Ces acteurs identifient les tendances de l’opinion publique et mesurent l’impact des déclarations et communiqués de presse. L’objectif final est la détermination de la communication et des thèmes de campagne des élus.

Client Les élus locaux

Objectif Détermination de la communication et les thèmes de compagne des élus locaux

Acteurs Cabinets et partis politiques

Problématique  Surveiller la réputation des élus locaux  Identifier les tendances de l’opinion publique  Surveiller l’activité médiatique des opposants

politiques

 Mesurer l’impact des déclarations et communiqués de presse

Tableau 7. Les territoires numériques Zimmer (2009)

En se basant sur les travaux de ces auteurs et les diverses approches de l’IT, nous pouvons relever que cette notion suppose le recours à certains dispositifs. Cette intelligence est adoptée au niveau du territoire selon les besoins décelés. C’est une intelligence territoriale adoptée ITA suite à un diagnostic réel reflétant la situation et les besoins réels au niveau du territoire un choix est établi et certains dispositifs sont adoptés. L’implication des divers acteurs dans cette approche participative dépend non seulement des besoins réels mais aussi de

l’appréciation du travail de collaboration et de coordination et des résultats en termes de