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VISION SYNTHETIQUE : CONTRIBUTION POUR UN DIAGNOSTIC

Dans le document COMUE Centre Val de Loire STRATER (Page 7-15)

Carte 1 –– Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : la carte des implantations des principaux établissements d’enseignement supérieur et organismes de recherche

Carte 2 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : la carte des implantations des sections de techniciens supérieurs (STS) et classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)

La recherche dans les sites universitaires en France métropolitaine

Regroupements Biotechnologies-Bioressources, Démonstrateurs, Cohortes, Infrastructures, Nanobiotechnologies, Carnot, ITE, IRT, Instituts convergence, Ecoles universitaires de recherche.

2 Décompte des chercheurs.

ComUE d’Aquitaine : la donnée indiquée de 3 902 pour les effectifs d’enseignants-chercheurs et chercheurs en 2014, issue de l’enquête R&D du MESRI pour l’ancienne région Aquitaine, ne comprend donc pas les effectifs de l’Université de La Rochelle.

Comue UGA et Université de Lyon : Estimation d’après l’effectif de 12 429 chercheurs (en ETP) pour l’ancienne région Rhône-Alpes.

ComUE franciliennes : Source HCERES : effectifs prévisionnels au 01/01/14 (Vague D) et au 01/01/15 (Vague E) des chercheurs et enseignants-chercheurs déclarés dans les unités de recherche évaluées. L’ensemble des personnels de l’unité de recherche est comptabilisé même s’ils ont un employeur différent (titulaires et non-titulaires).

3 Source ComUE

4 Initiative d’excellence de l’information scientifique et technique.

2. L

ES CARACTERISTIQUES SOCIO

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ECONOMIQUES DU SITE

Un nouveau regroupement mono académique et régional

Le regroupement académique d’Orléans-Tours qui correspond au périmètre de la région Centre-Val de Loire est devenu, suite à sa séparation de la ComUE Léonard de Vinci, une nouvelle ComUE à part entière au 1er novembre 2017.

Bipolaire, comme le nom de l’académie l’indique, ce territoire est marqué par l’axe ligérien, qui concentre la moitié de la population et les deux villes de plus de 100 000 habitants (Orléans et Tours) et oppose le nord-est et le sud. En effet, le nord-est bénéficiant de sa proximité avec l'Île-de-France présente d'importantes infrastructures routières et concentre une partie de la population. Le sud, composé des deux départements du Cher et de l'Indre présente une densité beaucoup plus faible et une activité moindre.

Le déficit démographique de la région en jeunes adultes

Une densité assez faible et une population qui augmente moins vite que la moyenne française, un PIB par habitant parmi les 4 plus faibles de France métropolitaine en 2014, un taux de chômage et un taux de pauvreté moins élevés que la moyenne nationale, caractérisent cette académie plus attractive en termes touristiques que pour les étudiants. Le PIB régional représente 3,3% du PIB national, et l’académie d’Orléans-Tours en consacre 1,7% aux dépenses de recherche et développement (2,2% en France métropolitaine).

D’une étendue assez vaste (39 150 km² soit 7% du territoire métropolitain), ce site compte 6 départements qui regroupent un peu plus de 2,5 millions d’habitant (4% de la population). C’est la région la plus fortement renouvelée par les migrations résidentielles en 2014 mais l’apport réel de celles-ci reste cependant très faible et marquée principalement pour les départements limitrophes de la région parisienne. Globalement, près d’un nouvel actif occupé sur trois ne travaille pas en Centre-Val de Loire. Cette proportion s’élève à un sur deux pour les actifs venus s’installer en Eure-et-Loir.

La proportion d’actifs âgés de 20 à 59 ans est inférieure à celle de la moyenne nationale. La part des personnes âgées de 60 ans ou plus (27,4%) est au-dessus de la moyenne nationale (24,8%) et vit plus souvent sous le seuil de pauvreté que les personnes en âge d’activité, contrairement à ce qui prévaut en moyenne en France. Le dynamisme démographique est modeste.

Un niveau de formation assez faible pour les jeunes de plus de 17 ans

Le taux de scolarisation est inférieur à la moyenne métropolitaine au-delà du seuil obligatoire. Avec un taux global de réussite au baccalauréat 2016 (88,8%) légèrement supérieur à la moyenne de France métropolitaine (88,6%), la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur (69,5%), est moindre que la moyenne en France métropolitaine en 2014 (72,2%). La population étudiante est très attirée par les formations universitaires courtes (bac + 2) bien que les formations d’ingénieur occupent une place importante dans le paysage universitaire. L’attractivité de la région est assez faible auprès des étudiants car elle subit la concurrence de l’offre de formation importante et diversifiée offerte par l’Ile-de-France toute proche. La région souffre par ailleurs d’un manque de visibilité de ses activités de recherche au niveau européen.

Un net recul de l’emploi pour les secteurs emblématiques industriel et agricole

Le Centre-Val de Loire, au paysage et à l’économie fortement marqués par l’agriculture, est la première région céréalière de France et d’Europe avec une concentration croissante des exploitations (92 ha en moyenne pour celle-ci) entrainant une diminution de ses emplois agricoles. La région a perdu 13% de ses effectifs entre 2003 et 2013 et l’agriculture est le seul secteur où l’emploi non salarié est en recul.

L’emploi salarié représente neuf emplois sur dix dans la région. Il augmente de 4% dans les activités de service entre 2003 et 2013. Un taux d’activité féminin élevé conjugué à une population âgée contribue probablement à l’accroissement de l’emploi dans les services à la personne (38%) alors qu’il diminue en France de province.

Dans cette région au profil fortement industriel grâce à des secteurs spécifiques tels que la pharmacie, la chimie ou la fabrication de produits en matières plastiques et caoutchouc, bénéficiant de l’appui de clusters et pôles de compétitivité dédiés, l’emploi salarié s’y est néanmoins fortement détérioré et le recul y est plus important qu’en moyenne provinciale.

Les secteurs phares de l’économie régionale ne sont plus les plus dynamiques en termes d’emploi. On relève par ailleurs une sous-représentation des cadres et inversement un nombre d’ouvriers plus important que la moyenne de France métropolitaine.

3. L

ES CHIFFRES

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CLES

Poids national

Population au 1er janvier 2014 : 2 577 435 habitants 4,0%

PIB : 68 916 M€ en 2014 3,3%

58 805 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en 2014-2015 dont 39 321 inscrits à l’université

5,3%

2,6%

2 644 diplômés de master en 2014 2,1%

228 docteurs en 2014 1,7%

10 322 personnels de rechercheen 2014 (ETP) 2,5%

5 452 chercheurs en 2014 (ETP)

1 929 chercheurs de la recherche publique

Dont plus de 37% relèvent des organismes de recherche publique 3 523 chercheurs en entreprises

2,1%

1,9%

2,2%

Production scientifique en 2016 (source OST HCERES) 1,9%

Production technologique (demandes de brevets européens) en 2013-2015 (source

OST-HCERES) 2,9%

DIRD : 1 146 M€ en 2014 DIRDA : 309 M€ en 2014 DIRDE : 837 M€ en 2014

2,4%

1,9%

2,7%

Source MESRI – Sies (sauf indication spécifique)

4. L

ES INVESTISSEMENTS D

AVENIR

Le Centre-Val de Loire compte 38 projets labellisés par les Investissements d'Avenir, dont 10 sont coordonnés par des acteurs du site. Parmi ces derniers, le projet Tours 2015, financé par le ministère de l’industrie implique uniquement la région. Ces succès confirment l'excellence de la recherche dans des domaines-clés comme les géosciences et l’énergétique et les matériaux, ainsi que la santé-biologie ou les sciences humaines et sociales.

Graphique 1 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : l’organigramme des projets labellisés dans le cadre du PIA

Dans le document COMUE Centre Val de Loire STRATER (Page 7-15)

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