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Le potentiel de recherche

Dans le document COMUE Centre Val de Loire STRATER (Page 47-67)

B. APPROCHE QUANTITATIVE

3. Le potentiel de recherche

L’académie d’Orléans-Tours consacre 1,7% de son PIB aux dépenses de recherche et développement ce qui est une part moins élevée que la moyenne de France métropolitaine (2,2%).

Celle-ci enregistre une évolution modeste entre 2008 et 2014, due essentiellement à l’augmentation de la DIRD du secteur public (+21,7%), qui par ailleurs s’accompagne d’une baisse globale de ses effectifs. En 2014, la DIRD représente 2,4% du montant national. La recherche privée est nettement prépondérante (73% de la DIRD) et emploie, en 2014, deux fois plus de personnels de soutien que la recherche publique et 65% des chercheurs.

Les établissements d’enseignement supérieur ont un poids important dans la recherche publique (63% des chercheurs), les deux principaux organismes de recherche étant le CNRS et l’INRA.

Le financement de la recherche par les collectivités territoriales provient à 78,3% du conseil régional qui accorde 37% de son budget en faveur de la recherche et du transfert de technologie aux projets de la recherche publique et 16% en aides aux chercheurs, soit beaucoup plus que la moyenne de France métropolitaine. Les crédits alloués par l’ANR ont augmenté entre 2014 et 2015 pour la région alors que l’enveloppe nationale était en diminution globale.

La part de production scientifique du regroupement académique fait apparaître sa spécialisation en Sciences de l’univers avec 3,1% de la production nationale ainsi qu’en biologie appliquée-écologie, avec une part de 2,4%, malgré une diminution de -12% de celle-ci entre 2011-2016. A l’inverse, les sciences de l’univers ont augmenté de +23% sur cette période et une progression de +9% est à noter en mathématiques. Ceci est confirmé par l’indice de spécialisation en référence mondiale qui a fortement augmenté entre 2011 et 2016 en sciences de l’univers (+22%) ou en mathématiques (+12%).

La biologie appliquée-écologie reste cependant une discipline phare du site bien que la visibilité scientifique soit relativement faible dans son ensemble.

En matière de brevets, le domaine « Machines, mécanique et transports » reste le plus performant, suivi par « Electronique-électricité » et « Chimie-matériaux », pour attester de la qualité de la production technologique régionale.

Dans le cadre des programmes d’investissement d’avenir, des domaines scientifiques tels que les sciences de la matière et ingénierie ou les sciences de la terre et de l’univers, espace, environnement ont été valorisés et sont fortement soutenus par la région. Les forces de recherche en géosciences et en énergétique et matériaux à Orléans et en santé biologie et SHS à Tours voient leur excellence confirmée.

La communauté scientifique de l’académie compte parmi ses chercheurs 11 membres de l’Institut Universitaire de France sur la période 2013-2017, 6 lauréats ERC (2009-2018) et 3 médailles d’argent CNRS (2001-2017).

LES DEPENSES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT ET LES PERSONNELS DE RECHERCHE

Tableau 30 – Site du regroupement académique Orléans-Tours Centre-Val de Loire : les effectifs et les dépenses en recherche et développement (R&D) en 2008 et 2014 (Source : SIES)

Site Orléans-Tours 2008 2014 Poids

national 2014

Evolution 2008-2014

Evolution France métropolitaine

2008-2014 Dépense intérieure en R&D ( M€) 1 007 1 146 2,4% 13,8% 19,1%

dont entreprises ( M€) 745 837 2,7% 11% 20,8%

dont administrations ( M€) 254 309 1,9% 21,7% 15,9%

Effectif total de R&D 10 573 10 322 2,5% -2,4% 9%

dont entreprises 7 068 6 877 2,8% -2,7% 12,7%

dont administrations 3 505 3 445 2,1% -1,7% 3,6%

Chercheurs 5 353 5 452 2,1% 1,8% 17,4%

dont entreprises 3 418 3 523 2,2% 3,1% 26,0%

dont administrations 1 935 1 929 1,9% -0,3% 5,9%

Personnels de soutien 5 220 4 870 3,3% -6,7% -3,5%

dont entreprises 3 649 3 354 3,9% -8,1% -5,9%

dont administrations 1 570 1 516 2,5% 1,9% 0,2%

En 2014, Orléans-Tours consacre 1,7% de son PIB aux dépenses de recherche et développement (moyenne France métropolitaine : 2,2%).

Globalement, l’académie d’Orléans-Tours enregistre des baisses d’effectifs plus importantes que celles des moyennes nationales. L’évolution est faiblement positive.

Les effectifs de la recherche privée sont, toutes catégories confondues, environ deux fois plus élevés que dans le secteur public.

Une contribution de la recherche privée à la DIRD très supérieure à la recherche publique mais une évolution moins prononcée

Graphique 15 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : les caractéristiques des dépenses de R&D en 2014 (source Sies)

En 2014, la part représentée par la DIRD privée de l’académie d’Orléans-Tours au regard du total national (2,7%) est plus importante que celle du public (1,9%), mais l’évolution entre 2008 et 2014 a été plus élevée pour la DIRD des administrations publiques (21,7%) et supérieure à l’évolution moyenne de la France métropolitaine sur la même période (16%).

Avec 837 M€ la DIRDE représente 73% de la DIRD, soit 2,7 % du montant de la DIRDE au niveau national.

Quant à la DIRDA, elle représente 26,9% et 1,9% du total national.

Le montant du crédit impôt recherche représente 0,65% du poids national

Le crédit impôt recherche (CIR) au titre de l’année 2014 en Centre-Val de Loire est de 134,1 M€ et représente 0,65% du CIR total de la France. Le nombre d’entreprises bénéficiaires du CIR s’élève à 313, ce qui représente 2,0% des entreprises bénéficiaires en France.

En 2014, 32 entreprises ont obtenu le statut de jeune entreprise innovante, soit 1,0% du total national.

Par ailleurs, 117 entreprises ont bénéficié du crédit impôt innovation (CII), soit 2,4% du total national, et pour un montant de 12,1 M€, soit 2,1% du total national.

L’effectif des personnels de soutien dans le privé est deux fois plus élevé que dans le public

Graphique 16 – : Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : les personnels de recherche en 2014 (source Sies)

Les personnels de soutien de l’académie sont deux fois plus nombreux dans le secteur privé bien que l’évolution entre 2008-2014 présente une diminution marquée des effectifs, contrairement au secteur public qui enregistre une évolution encore positive.

Graphique 17 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : la répartition des ETP chercheurs par catégorie d’employeurs en 2014 (source Sies)

0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000

Public Privé

Centre-Val de Loire

Chercheurs

Personnels de soutien

En 2014, le regroupement académique d’Orléans-Tours compte 5 452 chercheurs (ETP) qui se répartissent pour 65% dans la recherche privée et 35% dans la recherche publique.

La recherche publique représente 1,9% du poids national, et la recherche privée 2,2%.

Le poids prépondérant des établissements d’enseignement supérieur dans la recherche publique

Tableau 31 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : les ETP chercheurs des principaux opérateurs de la recherche publique en 2014 (source : Sies)

Principaux opérateurs de

recherche publics Effectifs Poids nationaux des

effectifs du site Répartition territoriale Etablissements MESRI, CHU,

CLCC, Doctorants MAEE 1 215 2,4% 63,0%

CNRS 300 1,6% 15,6%

Inra 217 6,1% 11,3%

BRGM 150 76,9% 7,8%

Inserm 28 0,7% 1,4%

IRSTEA 14 3,2% 0,7%

Autres 6 0,2% 0,3%

Total Orléans-Tours 1 929 2,37% 100%

Les organismes de recherche représentent 37 % des effectifs de chercheurs du secteur public de la région Centre-Val de Loire. On relève la forte présence du BRGM qui représente 21,0% des effectifs des organismes publics, derrière le CNRS et l’Inra.

En moyenne, le poids national en effectifs des principaux opérateurs de la recherche publique est relativement faible, pour le Centre-Val de Loire (2,4%).

Parmi les 5 452 effectifs que compte l’ensemble de la recherche, près de 65% relève du secteur privé (3 523).

La recherche réalisée dans les établissements publics du ministère représente 22,3% de la recherche dans son ensemble public + privé. Le CNRS représente 5,5% de l’ensemble de la recherche des secteurs public et privé du site, l’Inra 4,0% et le BRGM 2,8%.

L’offre documentaire à destination des chercheurs

Graphique 18 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : la dépense (en €) en ressources électroniques par chercheur en 2014 (source : enquête statistique générale des bibliothèques universitaires - ESGBU)

Tableau 32 – Site du regroupement académique d’Orléans-Tours : l’offre documentaire globale à destination des chercheurs en 2014 (source Enquête statistique des bibliothèques universitaires – ESGBU) s’explique à la fois par le bon niveau de dépenses et le faible nombre de chercheurs présents sur le site.

L

A STRUCTURATION DE LA RECHERCHE SUR LE SITE

Dans le cadre du programme « investissements d’avenir », les thématiques d’excellence du Centre-Val de Loire telles que Énergie - Matériaux - Sciences de la Terre et de l’Univers, le domaine Santé - Sciences Biologiques - Chimie du Vivant, également Mathématiques - Informatique - Ingénierie des systèmes ainsi que les Sciences de l’Homme et de la Sociétéont pu être valorisées.

Par ailleurs, la région Centre-Val de Loire est partenaire de 3 TGIR et assure localement la coordination de 5 Infrastructures de recherche, en étant également partenaire d’une autre.

Un domaine « Sciences de la matière et ingénierie, sciences et technologies du numérique »

Les actions labellisées au titre du PIA

○ 4 Labex dont 1 coordonné

CAPRYSSES (Cinétique chimique et Aérothermodynamique pour des Propulsions et des Systèmes Energétiques Propres et Sûrs), projet coordonné par l’université d’Orléans en coopération avec l’INSA Centre Val de Loire, qui vise à améliorer la qualité et la sûreté des systèmes énergétiques ;

GANEX, projet en réseau coordonné par le CNRS Cote d’azur et dans lequel sont partenaires l’université de Tours et STMicroelectronics, pour fabriquer de nouveaux types de composants électroniques et photoniques ;

INTERACTIFS (Interactions and transfers at fluids and solids interfaces); ce projet coordonné par l’université de Poitiers et dans lequel est partenaire le CNRS d’Orléans, porte sur l’étude des transferts de chaleur et de masse entre fluides et solides afin de favoriser des innovations majeures dans les domaines du transport et de l’énergie en matière de performance des matériaux ;

SYNORG (Synthèse Organique : des molécules au vivant), projet coordonné par l’université de Normandie et dans lequel sont partenaires le CNRS d’Orléans et les universités d’Orléans et de Tours, devra permettre des développements de nouvelles molécules ;

○ 3 Equipex en partenariat

GAP : le projet de plateforme d’essais et de recherche « Groupe Aéro-Propulseur » (GAP), dans lequel le CNRS d’Orléans est partenaire, s’inscrit dans le domaine de la propulsion aéronautique et spatiale en matériaux, mécanique des fluides, thermique, combustion et génie mécanique.

NANOIMAGESX : construction et exploitation d’une ligne de nanotomographie sur le synchrotron SOLEIL dans lequel le CNRS d’Orléans et l’université sont partenaires.

REFIMEVE+ (Réseau fibre métrologique à vocation européenne) est un nouveau concept de référence de fréquence à partir de la distribution d’une porteuse ultra stable provenant d’une source atomique en utilisant internet ; le CNRS et l’université d’Orléans en sont partenaires.

Un GIS préfigurateur d’un ITE

GEODENERGIES

:

le groupement d’intérêt scientifique préfigurant un Institut de transition énergétique bénéficie de financements PIA dans le cadre de projets de recherche innovants. Il vise au développement de briques technologiques pour favoriser l’émergence de trois filières industrielles consacrées à l’exploitation et la gestion des ressources du sous-sol au service des énergies décarbonées : le stockage de CO2, le stockage d’énergie et la géothermie (chaleur et électricité).

Autres thématiques : 1 action Recherche en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection (RSNR) et 1 programme du ministère de l’industrie

TANDEM « Tsunamis en Atlantique et Manche : Définition des Effets par Modélisation » est un projet dédié à l'estimation des effets côtiers dus à des tsunamis, pour les côtes françaises, avec un intérêt particulier pour les côtes Atlantique et Manche, où les installations nucléaires civiles sont installées. Coordonné par le CEA, le BRGM est l’un des partenaires.

« Tours 2015 », programme porté par STMicroelectronics (Tours), dans le cadre d’un appel à projets du ministère de l’industrie en Nanoélectronique, visant l’étude et le développement de composants nouveaux destinés à la maîtrise avancée de l’énergie dans les dispositifs électroniques. La coopération entre STMicroelectronics, les universités de Tours et d’Orléans se concrétise également par le fonctionnement d’un laboratoire commun : Certem +, installé sur le site industriel (à Tours).

Deux TGIR et deux infrastructures de recherche dont est partenaire la région Centre

 TGIR Source Optimisée de Lumière d’Energie Intermédiaire du LURE (SOLEIL

synchrotron)

Source nationale de rayonnement synchrotron, SOLEIL a pour but d’explorer la matière à différentes échelles.

Laboratoire de recherche à la pointe des techniques expérimentales, SOLEIL est optimisé dans la gamme des rayons X d’énergie intermédiaire. Le spectre des méthodes d’analyse disponibles à SOLEIL couvre les spectroscopies, la diffraction et la diffusion, ainsi que l’imagerie tridimensionnelle.

SOLEIL, qui représente 10 % des lignes européennes, est reconnu pour la qualité des faisceaux délivrés comme l’une des meilleures sources synchrotron au monde et permet de mener des recherches fondamentales ou appliquées en physique, chimie, biologie, patrimoine, environnement ou sciences de l’univers.

 TGIR Réseau National de Télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la

Recherche (RENATER) dont le BRGM est partenaire

En soutien à l’ensemble de la communauté scientifique, technologique et d’enseignement, RENATER met en oeuvre un backbone national de communication (13 000 km de fibres optiques noires), des équipements de génération des signaux, de commutation, de super et hyper vision. RENATER doit fournir aux acteurs de la communauté recherche et éducation les moyens de communication numérique haut débit et de gestion des données liées en France (métropolitaine, dans les ROM et dans les COM) sur la base de réseaux, d’infrastructures et de services. Il doit également assurer l’interconnexion aux réseaux de recherche et éducation mondiaux, la sécurisation de l’ensemble de ces moyens, la réponse aux besoins avancés et innovants de la communauté recherche et éducation, ainsi qu’une mission de conseil, d’expertise, auprès de l’État et d’autres entités publiques français ou étrangers.

Deux infrastructures de recherche hébergées par le CNRS d’Orléans

○ EMIR : fédération des accélérateurs pour les Etudes des Matériaux sous Irradiation

Le réseau national d’accélérateurs pour les études des matériaux sous irradiations (EMIR) offre aux chercheurs académiques et industriels de la communauté nationale et internationale l’accès à des moyens performants d’irradiation et de caractérisation. Environ 10 accélérateurs présentant une variété de particules (ions, électrons et neutrons) et d’énergie très étendue, répartis sur 5 sites, dont le CNRS d’Orléans / CEMHTI,

sont accessibles par appel à proposition. EMIR assure la mise en réseau des installations, le suivi de leurs évolutions, l’organisation des appels à proposition et enfin l’animation scientifique incluant la formation sur les effets des irradiations dans les matériaux.

Les domaines scientifiques les plus représentés concernent la sécurité des installations nucléaires avec le vieillissement des matériaux de structure y compris le combustible et la gestion des déchets, mais aussi la microélectronique, les sciences de la terre, la maîtrise des défauts dans les études de physique des solides.

EMIR est la seule infrastructure au niveau national ou international à offrir ce panel d’irradiations.

○ RMN-THC : Résonance Magnétique Nucléaire à Très Hauts Champs

L’infrastructure RMN-THC est une structure d’accueil hébergée au CEMTHI par le CNRS d’Orléans, constituée d’équipes de recherche en RMN qui opèrent et encadrent de leur expertise l’utilisation d’équipements de pointe tels que les 11 spectromètres RMN à très hauts champs français. Décentralisé sur 7 laboratoires de recherche, pluridisciplinaire, ce réseau couvre un large domaine d’applications en biologie, chimie, physique, sciences de l’Univers, médecine…. L’infrastructure permet ainsi de fédérer, dynamiser et valoriser la recherche ainsi que de coordonner et d’optimiser les investissements nationaux dans ce domaine.

Au niveau international, la France occupe une position de leadership en détenant deux spectromètres 950 MHz sur les cinq existants, un spectromètre 1 GHz, le plus puissant au monde, ainsi que des équipements uniques (cryosondes, DNP et sondes de RMN solide).

Un domaine « Sciences de la terre, univers, espace, environnement »

Quatre actions labellisées au titre du PIA, dont deux coordonnées localement

○ 2 Labex dont 1 coordonné

VOLTAIRE : (Etude des géofluides et des VOLatils – Terre, Atmosphère et Interfaces - Ressources et Environnement), projet coordonné par l’université d’Orléans, qui a pour objet d'étudier la dynamique des fluides dans les différentes enveloppes terrestres ;

ESEP : (Exploration spatiale des environnements planétaires) projet qui a pour ambition de réussir de nouvelles avancées technologiques et dans lequel l’université d’Orléans est partenaire.

○ 2 Equipex dont 1 coordonné

PLANEX : Planète Expérimentation, projet coordonné par l’université d’Orléans qui a pour objectif la mise en place d’une plateforme pour améliorer la connaissance de l'activité volcanique par l’étude in situ en conditions extrêmes énergétiques et matériaux ;

CRITEX : dont l’objet porte sur les effets du changement climatique sur l’avenir de la planète (participation du BRGM).

TGIR Système Intégré d’Observation du Carbone (ICOS-FR)

Infrastructure d’observation, ICOS est une initiative européenne portée par la France, intégrée aux projets de TGIR et développée par le CEA, l’INRA, et le CNRS-INSU. Cet instrument scientifique destiné à fournir des mesures harmonisées à l’échelle européenne sur le cycle du carbone, les émissions et les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre (GES) permettra de détecter les changements dans les flux régionaux de GES, de mesurer l’impact des événements climatiques extrêmes et des politiques de réduction des émissions, de réduire les incertitudes au sein des modèles du système Terre et de leurs prédictions. Il intègre trois réseaux de mesures : Atmosphère, Écosystème, et Océan, dont le premier est coordonné par la France. Orléans en est partenaire.

Trois infrastructures de recherche, et un projet de recherche

ILT-LOFAR : International Low Frequency radio Array Telescope

LOFAR permet d’étendre les observations radio aux plus basses fréquences et à la plus haute résolution angulaire accessibles depuis le sol. C’est le premier grand radiotélescope « numérique », dont les opérations et les performances reposent sur le transport et le traitement à très haut débit du signal de milliers d’antennes.

Ses champs d’application scientifique principaux sont la cosmologie, les amas de galaxies, les champs magnétiques cosmiques, le rayonnement cosmique, le Soleil, les planètes, et l’univers variables (pulsars, trous noirs et sources à haute énergie, planètes et exoplanètes). Le radiotélescope de Nançay a été relié au réseau RENATER dans le cadre du CPER et du plan de relance. Ce réseau est formé d'environ 50 stations de radioastronomie aux basses fréquences centrées aux Pays-Bas et réparties à travers l'Europe. Le nœud français est situé à Nançay (région Centre-Val de Loire).

OZCAR

:

Observatoire de la Zone Critique, Applications, Recherche

Infrastructure de recherche distribuée mettant en réseau des sites déployés sur le terrain (Orléans), OZCAR contribue à obtenir une vision élargie et consolidée des changements environnementaux à l’oeuvre sur les surfaces continentales en instrumentant sol, sous-sol, eau et glace pour mesurer en continu, modéliser et gérer les cycles de l’eau, du carbone et des éléments associés. OZCAR interagit avec les acteurs (services publics, pôles de compétitivité, entreprises...) concernés par la qualité et la gestion de l’eau, le risque hydrologique, la qualité des sols et des services écosystémiques associés, la réhabilitation des milieux, le stockage en sous-sol.

RESIF : Réseau sismologique et géodésique français RESIF/EPOS

Il s’agit d’un consortium d’organismes de recherche et d’établissements académiques français coordonné par le CNRS et dont le BRGM est partenaire. Cette infrastructure de recherche distribuée a pour objectif de doter la France d’une instrumentation moderne pour comprendre la dynamique de la terre. En fédérant les expertises en matière de méthodes innovantes d’imagerie sismique et de géodésie, RESI fournira des données clés permettant d’étudier les séismes et la propagation des ondes sismiques dans le sous-sol. Ces données seront des éléments d’aide à la décision associés à l’aléa tellurique et à la gestion du sous-sol français.

ECCSEL : European Carbon Dioxide Capture and Storage Laboratory infrastructure

Ce projet d’infrastructure offrira des sites et bancs expérimentaux de pointe afin de développer et tester de nouveaux outils, procédés et méthodes sur toute la chaîne de valeur (activités de captage, transport et stockage géologique de CO), en ouvrant également la voie à des options de valorisation du CO 2.

ECCSEL-FR rassemble l’ensemble des équipements et infrastructures français en cours de coordination pour assurer la présence française, notamment avec BIOREP - BIO-Réacteur pour Environnements Profonds (BRGM), à Orléans, et le projet d’équipement COOTRANS (TOTAL), à Lacq, en matière de stockage CO.

Un domaine « Biologie, santé et biotechnologies »

Huit actions labellisées au titre du PIA

○ 2 Labex dont 1 coordonné (MABIMPROVE)

MAbImprove : optimisation du développement des anticorps monoclonaux thérapeutiques ; coordonné par l’université de Tours, il a également pour partenaires le CNRS d’Orléans, le CHRU et l’INRA de Tours.

IRON (Radiopharmaceutiques Innovants en Oncologie et Neurologie) qui vise à créer un centre de recherche international en médecine translationnelle. Le CHRU de Tours ainsi que l’université en sont partenaires.

○ 1 Equipex en partenariat : Paris en résonance

PARIS en Résonance a pour objectif de développer une méthode originale pour améliorer la sensibilité de détection et la rapidité d’acquisition de la RMN afin d’étudier les interactions moléculaires entre biomolécules ou dans les cellules (construction et exploitation d'une ligne de nanotomographie au synchrotron SOLEIL).

Le CNRS d’Orléans est l’un des partenaires.

● 2 cohortes en partenariat :

CRYOSTEM : projet dont le CHRU de Tours est partenaire, il permet la constitution d’une collection de prélèvements biologiques de patients allogreffés de cellules souches hématopoïétiques (CSH), afin de mieux caractériser la maladie du greffon contre l’hôte (GvH).

OFSEP : Observatoire Français de la Sclérose en Plaques OFSEP, est un projet porté par l’Université Claude Bernard de Lyon I, qui vise à consolider et à développer la cohorte française de patients porteurs de

OFSEP : Observatoire Français de la Sclérose en Plaques OFSEP, est un projet porté par l’Université Claude Bernard de Lyon I, qui vise à consolider et à développer la cohorte française de patients porteurs de

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